Le Mont-Saint-Michel

Le Mont-Saint-Michel
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48° 38′ 10″ N 1° 30′ 41″ W / 48.636028, -1.511393

Le Mont-Saint-Michel
Le Mont-Saint-Michel vu du Couesnon
Le Mont-Saint-Michel vu du Couesnon
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Basse-Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Canton Pontorson
Code commune 50353
Code postal 50170
Maire
Mandat en cours
Éric Vannier
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Pontorson - Le Mont-Saint-Michel
Démographie
Population 42 hab. (2008)
Densité 43 hab./km²
Gentilé Montois
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 10″ Nord
       1° 30′ 41″ Ouest
/ 48.636028, -1.511393
Altitudes mini. 5 m — maxi. 80 m
Superficie 0,97 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Le Mont-Saint-Michel[1] est une commune française située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie qui tire son nom d’un îlot rocheux consacré à saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.

L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le deuxième de France (après l'Île-de-France) avec plus de 3 000 000 visiteurs chaque année[2] (3 250 000 en 2006[3]). Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques par la liste de 1862[4] (60 autres constructions étant protégées par la suite[5]) ; la commune et la baie figurant depuis 1979[6] sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

La commune est peuplée de 42 habitants[7] (les Montois).

Les Fraternités monastiques de Jérusalem sont présentes depuis 2001 au Mont, ce qui fait resurgir son caractère religieux.

Sommaire

Géographie

Le rocher

Article détaillé : Mont Saint-Michel.
Vue aérienne du mont Saint-Michel

Le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique situé à l’est de l’embouchure du fleuve du Couesnon, rocher sur lequel a été construit un sanctuaire en l’honneur de l’archange saint Michel à partir de 709. Antérieurement à cette date, il fut connu comme le « mont Tombe ». Pendant tout le Moyen Âge, il fut couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari).

Le rocher ne représente qu’une petite partie de la commune qui s’étend aussi sur la digue et plusieurs dizaines d’hectares de polders. La partie essentielle du rocher est couverte par l’emprise au sol de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et de son domaine.

Le mont Saint-Michel, situé à 48°38'10" de latitude nord et à 1°30'40" de longitude ouest, baigne dans la baie du mont Saint-Michel, ouverte sur la Manche. L’îlot est une excroissance granitique d’environ 960 mètres de circonférence, qui atteint 92 mètres d’altitude et offre une superficie émergée d’environ 7 ha, au-dessus de laquelle s’élève l’abbaye. Cet îlot s’élève dans une grande plaine sablonneuse.

En 1846, Édouard Le Héricher le décrivait ainsi : « Le Mont Saint-Michel apparaît comme une montagne circulaire qui semble s’affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne. On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le ciel (la flèche actuelle ne date que de 1899), dominant son dais de brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière. De vastes solitudes l’environnent, celle de la grève ou celle de la mer, encadrées dans de lointaines rives verdoyantes ou noires. » (extrait de L’Avranchin monumental et pittoresque, t. 2, p. 310, 1846).

Changement de région

Le mont Saint-Michel vu par le satellite Spot.

Le Mont était rattaché depuis l'époque de Charlemagne au diocèse d'Avranches, en Neustrie. En 867, le traité de Compiègne attribua l'Avranchin à la Bretagne : c'était le début de la courte période "bretonne" du mont Saint-Michel. L'Avranchin, tout comme le Cotentin ne faisaient pas partie du territoire concédé à Rollon lors de l'établissement des Normands en 911 - le mont Saint-Michel restait provisoirement breton. Il l'était encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie récupéra l'Avranchin : la frontière était alors fixée à la Sélune, fleuve côtier qui se jetait à l'est du Mont.

Quelques décennies plus tard, en 1009, la frontière sud de l'Avranchin (et, partant, de la Normandie) fut déplacée jusqu'au Couesnon, fleuve côtier dont l'embouchure marqua pendant des siècles la limite officielle entre la Normandie et la Bretagne (bien avant d'être remplacée par une frontière topographique fixe).

L'histoire et la légende se brouillent à cette date. Les textes de l'époque ne précisent pas le sort du mont Saint-Michel (ni sa localisation par rapport au Couesnon), mais son appartenance à la Normandie est attestée quelques décennies plus tard, et elle est incontestable (et déjà ancienne) lorsque Guy de Thouars incendie le Mont en avril 1204.

Or, une légende affirme que le Couesnon, lors d'une de ses fréquentes divagations, se serait mis à déboucher à l’ouest du Mont, faisant ainsi passer ce dernier en Normandie. Si cette légende est exacte, le Mont aurait été situé à l'ouest du Couesnon en 1009 et la divagation du Couesnon se situerait quelques décennies plus tard. Si elle est fausse, le Couesnon se jetait déjà à l'ouest du mont Saint-Michel en 1009.

Quoi qu'il en soit, le mont Saint-Michel n'a été breton que de 867 à 1009 ou, dans le cas où la légende du basculement du Couesnon soit exacte, de 867 aux environs de 1050 - c'est-à-dire moins de deux siècles. Depuis lors, le mont Saint-Michel est bel et bien normand, sans interruptions. La frontière officielle entre la Bretagne et la Normandie est désormais fixée indépendamment de la localisation d'un cours d'eau - et précisément à 4 km à l’ouest, au pied du massif de Saint-Broladre. Il n'est donc plus possible pour le Mont de changer de région administrative, ni de département.

Il faut noter que l'hypothèse d'une divagation importante du Couesnon est parfaitement cohérente et vraisemblable, tant les lits des cours d'eau pouvaient varier, en l'absence de toute canalisation - et parfois de plusieurs dizaines de kilomètres. Le fait que l’embouchure du Couesnon se trouvait à 6 km du rocher au XVIIIe siècle n'apporte aucune information sur sa position au fil des siècles précédents - la topographie rend même inévitable qu'il ait bougé régulièrement. En revanche, aucun texte n'atteste qu'il ait basculé d'un côté du mont Saint-Michel à l'autre.

Le mont Saint-Michel sur une carte au XVIIIe siècle.

La baie

Article détaillé : Baie du mont Saint-Michel.

Le mont Saint-Michel (l’îlot ou l’abbaye) a donné à son tour son nom à la baie du mont Saint-Michel, elle aussi classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le Mont en 1900.
Le Mont en 2004.

Territoire communal et communes limitrophes

Hormis le rocher, le territoire communal comprend deux parties terrestres disjointes, limitrophes des communes de Beauvoir et d'Ardevon (commune associée à Pontorson).

La partie la plus importante, à l'ouest du Couesnon, est constituée des hameaux de Belmontet, Saincey et Camus, et des polders Molinié et Tesnières. L'ouest du lieu-dit la Caserne, zone hôtelière que l'on traverse pour accéder au rocher, constitue la deuxième enclave terrestre[8].

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[9] et Insee[10])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
234 234 282 904 390 385 1 082 1 100 1 182
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 153 1 056 203 193 184 209 211 199 230
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
235 238 232 230 247 250 231 186 268
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008  
132 105 114 80 72 46 41 42[11]  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Évolution des naissances
1956-1962 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999
xx 13 16 8 6 4
Évolution des décès
1956-1962 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999
xx 6 6 4 5 3

La commune accueille jusqu’à 20 000 visiteurs par jour pendant la saison estivale. Parmi les 43 Montois dénombrés en 2006, il y a 5 moines et 7 moniales.

Administration municipale

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 en cours Éric Vannier DVD PDG de l’auberge de la Mère Poulard
mars 2001 mars 2008 Patrick Gaulois UMP Hôtelier-restaurateur
1983 mars 2001 Éric Vannier DVD PDG de l’auberge de la Mère Poulard
- 1983 Julien Nicolle - -
         
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Les Fraternités monastiques de Jérusalem

Depuis 2001, des frères et des sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris, assurent une présence religieuse toute l'année. Ils remplacent les moines bénédictins, qui peu à peu désertèrent le Mont après 1979.

Ainsi, chaque jour, la communauté se retrouve pour les offices dans l’abbatiale (ou dans la crypte Notre-Dame des Trente Cierges en hiver), rendant ainsi à l’édifice sa destination originelle, pour prier et chanter la gloire de Dieu. Cela permet d'attirer des visiteurs et pèlerins qui, nombreux, viennent assister aux diverses célébrations.

Récemment, la restauration d'une maison du Mont, le « Logis Saint-Abraham », a été entreprise par la communauté. Elle permettra dans quelques années à de nombreux pèlerins de venir passer quelques jours pour prier.

Le Festival 13 siècles entre ciel et mer

Lors de l'élaboration des festivités du 13e centenaire de la fondation du mont, le diocèse de Coutances et d'Avranches et l'association Robert de Torigni décidèrent, entre autres, de créer un festival d'Art Chrétien pour "sensibiliser le visiteur au côté spirituel du Mont-Saint-Michel". Celui-ci aurait lieu en juillet 2008 et concorderait avec les Journées mondiales de la jeunesse 2008 de Sydney.

C'est ainsi, que durant ce mois de juillet, avec l'aide des Fraternitées Monastiques de Jérusalem du Mont-Saint-Michel, deux semaines de festival battirent leur plein, composé d'une semaine de concerts et d'animations variées (Classique, Gospel,...) et une autre d'exposition (Calligraphistes, Relieurs, Dessinateurs,...) De plus, des célébrations, veillées et autres festivitées eurent lieu, en relation avec les JMJ de Sydney.

Après ce festival, il fut décidé de perpétuer le festival, chaque été, pendant une semaine.

Histoire

Le mont Saint-Michel sur une carte de 1758.

L’histoire ancienne de la commune étant peu dissociable de l’histoire de l’abbaye elle-même, nous renvoyons à l’article consacré à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, y compris pour les périodes gauloise et romaine.

Article détaillé : abbaye du Mont-Saint-Michel.

Le temps des pèlerinages

Le village, implanté sur le mont en 709, s’est développé à l’ombre de son abbaye médiévale. Au nord de l’église Saint-Pierre, le bâtiment double appelé La Merveille est un chef-d’œuvre de l’architecture gothique. Il est construit sur trois niveaux à flanc de rocher.

L’économie du Mont a donc été tributaire, pendant douze siècles, des nombreux pèlerinages à Saint Michel, notamment jusqu’à la Révolution française. On venait de toute l’Europe du Nord en pèlerinage à l’abbaye : depuis l’Angleterre, la France du nord et de l’ouest, etc. Un réseau de routes montoises a été récemment étudié et remis en valeur, notamment à cause de l’attrait touristique important que représente le site et sa baie.

Le temps du tourisme

Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tels Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l’une des premières destinations touristiques de France. On compte aujourd’hui trois millions de visiteurs annuels, dont un tiers seulement monte jusqu’à l’abbaye. Le temps moyen de visite est de deux à trois heures et il y a jusqu’à 20 000 visiteurs par jour en période estivale[réf. nécessaire].

Monuments et lieux touristiques

61 immeubles de la commune sont protégés au titre des monuments historiques[5], par plusieurs campagnes de protection, réalisées notamment en 1928 et 1934.

Économie

Le Mont Saint-Michel appartient à trois grandes familles, qui se partagent les commerces de la commune, et se succèdent à l’administration de la ville. Le tourisme est en effet la principale et quasi-unique, source de revenus de la commune. On compte en effet 300 commerces pour 3 millions de touristes, alors que la commune compte une quarantaine de résidents, une cinquantaine de commerçants et une centaine d’électeurs.

Si l’abbaye est propriété de l’État, gérée par le Centre des monuments nationaux, Éric Vannier, actuel maire et propriétaire du groupe de la Mère Poulard (détenant la moitié des restaurants, commerces et hôtels de la commune, ainsi que des musées), Jean-Yves Vételé à la tête de la Sodetour (deux hôtels, dont le Mercure La Caserne) et Patrick Gaulois, ancien édile, se partagent les principaux établissements de la commune.

Le Mont-Saint-Michel est dénommé « commune touristique » depuis août 2009[12].

Héraldique

Armes du Mont-Saint-Michel

Les armes de la commune du Mont-Saint-Michel se blasonnent ainsi :
D'azur aux deux fasces ondées cousues de sinople et aux deux saumons d'argent posés en barre l'un sur l'autre, celui du chef contourné, brochant sur le tout[13].

* Il y a là non respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur azur).

  • Ce blason serait une simplification d'une forme plus ancienne (à droite), plus compliquée, mais ayant l'avantage de n'être pas à l'enquerre !
  • Blason abbaye fr Mont Saint Michel (50).svg Le blason de l'Abbaye du Mont-Saint-Michel (de sable à 10 coquilles d'argent et chef de France) est souvent abusivement attribué à la commune.
Ancien blason du Mont-Saint-Michel

Personnages célèbres

Gastronomie locale

Le mont Saint-Michel se situe à l’embouchure du Couesnon. Côté terre, des aménagements de digues déjà anciens ont permis jusqu’à aujourd’hui de gagner sur la mer des terrains consacrés à l’agriculture et à l’élevage (dont celui des ovins, qualifiés de moutons de pré-salé). Le mouton ou l’agneau de pré-salé est ainsi une spécialité locale, à déguster de préférence grillé au feu de bois.

Une grande activité médiatique, à laquelle a participé de facto le dessinateur Christophe avec sa famille Fenouillard entoure la préparation de l’omelette de la mère Poulard (du nom du restaurant situé dans le village et réputé pour cette spécialité). Celle-ci est faite d’œufs et de crème fraîche, abondamment battus en neige dans une bassine de cuivre avec un long fouet sur un rythme spécial que peuvent entendre les passants avant d’être cuite dans une poêle de cuivre sur un feu de bois.

Références culturelles au Mont-Saint-Michel

Dans la peinture

La Fête de l'Archange, Les Très Riches Heures du duc de Berry, musée Condé, Chantilly, ms.65, f.195

Dès le Moyen Âge, le Mont-Saint-Michel fait l'objet de représentation, particulièrement dans des manuscrits enluminés. La représentation la plus célèbre se trouve sans doute dans les Très Riches Heures du duc de Berry, illustrant la fête de l'archange dans le livre d'heures. La miniature est attribuée à l'un des frères de Limbourg, qui l'a peinte entre 1411 et 1416. Mais on retrouve le mont représenté dans au moins sept autres livres d'heures du XVe siècle. C'estle cas notamment dans Les Très Belles Heures du duc de Berry ou heures de Bruxelles, dans une scène de fuite en Égypte (vers 1400), dans les Heures du Maréchal Boucicaut (musée Jacquemart André) au folio 11v (vers 1405), dans le Livre d'heures Sobieski conservé au château de Windsor, (f.204v) attribué au Maître de Bedford, le Livre d'heures à l'usage de Nantes conservé à la Bodleian Library (1450-1455)[14].

Dans la littérature

  • En 1832, le roman La fée aux miettes de l’écrivain Charles Nodier évoque les sables mouvants de la baie du Mont-Saint-Michel.
  • En 1850, le roman fantastique de Paul Féval, La fée des grèves, dont l’action se situe en 1450, évoque les légendes du Mont-Saint-Michel et du mont Tombelaine.
  • En 1887, dans Le Horla, récit fantastique de Guy de Maupassant, le personnage principal termine son voyage thérapeutique au Mont-Saint-Michel.
  • En 1967, dans son Cycle des princes d'Ambre, Roger Zelazny s'est inspiré des aménagements et particularités du Mont-Saint-Michel pour créer sa cité d'Ambre.
  • En 1984, le ministère de la Culture publie le livre découpage du créateur François Rouillay, permettant de revivre les mille ans d'histoire et d'architecture du Mont-Saint-Michel, avec une préface de Françoise Chandernagor.
  • En 2004, le roman La Promesse de l’ange, par Frédéric Lenoir et Violette Cabesos, est un polar archéologique dont l’action se situe principalement au Mont-Saint-Michel.
  • En 2005, le thriller Le Sang du temps de Maxime Chattam se déroule au Mont-Saint-Michel en 2005 et dans l’Égypte des années 1920.

Dans la bande dessinée

  • En 1961, Jacques Martin fait évoluer Guy Lefranc en partie sur le rocher, admirablement bien dessiné et documenté, dans "L'ouragan de Feu", deuxième volet des aventures du journaliste.
  • En 1999 et 2000, Bruno Bertin publie aux Éditions P'tit Louis deux bandes dessinées jeunesse des Aventures de Vick et Vicky ayant pour cadre le Mont-Saint-Michel, sous le titre commun Les Archanges du Mont-Saint-Michel : Le Testament (tome 1) et La Malédiction (tome 2).
  • En 2008, la bande dessinée Le Diable & l’Archange, texte et dessin de Guillaume Néel, couleur de Julien Gondouin, reprend une vieille légende médiévale sur la création du Mont-Saint-Michel, et se trouve agrémenté d'un livret pédagogique pour mieux comprendre le Diable et l’Archange, l’historique du Mont, la ville.

Dans la musique

  • En 1996, le compositeur anglais Mike Oldfield publie l’album Voyager, dont un des titres est dédié au Mont-Saint-Michel.
  • En 1998, le compositeur français Patrick Broguière publie sous le titre Mont Saint-Michel un concept album de rock progressif entièrement dédié aux légendes du Mont-Saint-Michel.
  • En 1999, le musicien harpiste breton Kirjuhel publie l’album Echo of Mont-Saint-Michel.
  • En 2001, le musicien anglais Aphex Twin, originaire de Cornouailles, publie l’album de musique électronique Drukqs, dont le titre Mt Saint Michel + St Michaels Mount est inspiré à la fois par le Mont-Saint-Michel et le St Michaels' Mount, situé en Cornouailles.

Au cinéma

En philatélie

  • Dès 1930 la poste a émis un timbre de 5 F brun.
  • En 1966, nouveau timbre de 25 centimes, noir, vert et rouge sur paille est émis à l'occasion du millénaire du Mont-Saint-Michel.
  • En 1998, nouveau timbre de 3 francs, multicolore. Ce timbre sera élu plus beau timbre de l'année.
  • En 2006, la poste dans une émission commune avec les Nations Unies de Genève émet deux timbres dont l'un est le Mont-Saint-Michel et son abbaye (Manche) dont la valeur est de 90 centimes d'euro. Le thème était : Monuments. Patrimoine mondial[15].

Dans les jeux vidéo

  • Le Mont Saint-Michel est représenté à l'époque de la Renaissance dans Assassin's Creed Brotherhood, jeu vidéo édité par Ubisoft Montréal. La ville est en effet proposée comme terrain de jeu ("carte") pour des parties multijoueurs dans le premier contenu téléchargeable sorti en décembre 2010[16],[17].

Notes et références

  1. Le trait d'union permet de différencier le nom du mont lui-même et celui de la commune : « mont Saint-Michel » pour le rocher insulaire ; « Le Mont-Saint-Michel » pour la commune. Les éléments propres à l’abbaye, son histoire et son architecture se trouvent à l’article abbaye du Mont-Saint-Michel.
  2. Pierre Le Hir, « Le Mont-Saint-Michel rendu à l’eau », dans Le Monde du 29-07-2007, [lire en ligne]
  3. Tourisme en France - Palmarès 2006 des sites les plus visités selon l’ONT
  4. Notice no PA00110460, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  5. a et b Liste des monuments historiques sur la commune du Mont-Saint-Michel, Base Mérimée, Ministère de la Culture.
  6. Site Unesco
  7. Population municipale 2008 (site de l'Insee)
  8. Territoire du Mont-Saint-Michel sur Géoportail.
  9. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  10. Insee : historique des populations par commune depuis le recensement de 1962
  11. INSEE - Résultats de l’enquête de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants : Département de la Manche
  12. Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - 3 septembre 2009
  13. GASO, la banque du blason - Le Mont-Saint-Michel. Consulté le 12 février 2011
  14. Sophie Bourdon, « Quelques représentations médiévales inédites du Mont-Saint-Michel », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 106, numéro 2, 1999. pp. 9-32.[lire en ligne]
  15. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
  16. (fr)Ubisoft. Le Mont Saint-Michel dans Assassin's creed, sur letelegramme.com, consulté le 7 janvier 2010
  17. (en)Assassins Creed Brotherhood DLC Trailer [HD], sur youtube.com, consulté le 7 janvier 2010

Photographies

Voir aussi

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Bibliographie

  • Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), éditées par Siméon Luce, sur Wikisource
  • Édouard Le Héricher, Avranchin monumental et historique, t. 2, Avranches, Tostain, 1846 [lire en ligne], p. 197-439 
  • La 7e porte sur Dervy-Medecis (étude sur la symbolique du jardin de pierre qui orne l'intérieur du cloitre, 2002)
  • Guillaume de Saint Pair, Le Roman du Mont Saint-Michel (XIIe siècle), Presses universitaires de Caen, 2009, 400 p. 

Articles connexes

Liens externes


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