- Democratie liberale (parti politique)
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Démocratie libérale (parti politique)
Pour les articles homonymes, voir démocratie libérale (homonymie).Démocratie libérale Président Alain Madelin Fondation 1962 (RI)
1977 (PR)
1997 (DL)
2008 (PLD)Disparition 2002
(dissout dans l'UMP)Siège 113, rue de l'Université, 75007 Paris {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Présidents du groupe au Sénat {{{Sénat}}} à l'Assemblée {{{Assemblée}}} au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Représentation du parti Députés {{{Députés}}} Sénateurs {{{Sénateurs}}} Députés européens {{{Députéseuropéens}}} Idéologie Libéralisme économique, Conservatisme libéral Affiliation européenne Affiliation internationale Couleurs bleu Site Web http://www.demlib.com voir aussi Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en FranceDémocratie libérale (DL) est un ancien parti politique français, successeur du Parti républicain créé en 1997 sous la présidence d'Alain Madelin et disparu en 2002 à la création de l'Union pour la majorité présidentielle.
Son nom d'origine est Démocratie libérale, républicains indépendants et républicains. Intégré à sa fondation en 1997 dans l'Union pour la démocratie française (UDF), Démocratie libérale devient un parti indépendant en 1998.
Le programme de Démocratie libérale fut libéral sur le plan économique - il plaidait pour un désengagement progressif de l'État dans de nombreux secteurs économiques - et conservateur sur les questions de mœurs, ce qui le plaçait plutôt sur le centre-droit de l'échiquier politique français.
Aurélien Véron et une équipe de dissidents issus d'Alternative Libérale, de l'UMP, de l'ex-UDF ainsi que des libéraux non encartés, anciens adhérents et cadres de Démocratie libérale fondent en avril 2008, le Parti Libéral Démocrate afin de re-créer cette formation politique avec le retrait progressif d'Alain Madelin de la vie politique.
Sommaire
Filiation
Chronologie des partis et de leurs présidents Républicains
indépendantsParti
républicainDémocratie
libérale1966 1974 1977 1988 1990 1995 1997 2002 Valéry
Giscard d'EstaingMichel
PoniatowskiJean-Pierre
SoissonFrançois
LéotardGérard
LonguetFrançois
LéotardAlain
Madelin1978 Période UDF 1998 Les Républicains Indépendants (RI): 1962-1977
Article détaillé : Républicains Indépendants.- décembre 1962 : création du Comité d'études et de liaison des Républicains Indépendants (RI), scission du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) menée notamment par Valéry Giscard d'Estaing
- 1er juin 1966 : devient la Fédération Nationale des Républicains et Indépendants (FNRI)
Le Parti Républicain (PR): 1977-1997
Article détaillé : Parti républicain (France).- 19-20 mai 1977 : devient le Parti Républicain et Républicain Indépendant, dit Parti Républicain (PR) et soutient activement l'action du Président de la République de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing
- De 1978 à 1997 : le PR puis DL fait partie, avec notamment le Centre des démocrates sociaux (CDS) (futur Force démocrate), le Parti social-démocrate et le Parti radical valoisien de l'Union pour la Démocratie Française (UDF)
Historique
Démocratie Libérale (DL): 1997-2002
Le 24 juin 1997 à la convention nationale statutaire et extraordinaire du Parti républicain, Alain Madelin est élu président face à Gilles de Robien, le parti s'élargit et se renomme en Démocratie Libérale, Républicains Indépendants et Républicains, dit Démocratie Libérale (DL).
Le 16 mai 1998, la direction de DL soutient l'élection de présidents de régions UDF avec les voix du FN (Jean-Pierre Soisson, Jacques Blanc, Charles Baur et Charles Millon), contrairement à la direction de l'UDF. DL quitte alors l'UDF et devient indépendante.
Le 25 mai 1998, 30 députés, majoritairement issus du groupe UDF, décident de former un nouveau groupe à l'Assemblée Nationale : Démocratie Libérale et Indépendants (DLI)[1]. Le groupe sera composé des députés suivants : Nicole Ameline, François d'Aubert, Sylvia Bassot, Dominique Bussereau , Roland Blum (adhésion le 3 juin 1998), Pierre Cardo, Antoine Carré, Pascal Clément, Georges Colombier, Bernard Deflesselles, Francis Delattre (retourne au groupe UDF-Alliance le 15 novembre 2000), Franck Dhersin, Laurent Dominati, Dominique Dord (adhésion le 27 mai 1998), Renaud Dutreil (adhésion le 27 mai 1998), Charles Ehrmann, Nicolas Forissier (adhésion le 27 mai 1998), Gilbert Gantier (adhésion le 29 mai 1998), Claude Gatignol, Claude Goasguen (adhésion le 26 mai 1998 et retourne au groupe UDF-Alliance le 26 novembre), François Goulard, Pierre Hellier (adhésion le 27 mai 1998), Michel Herbillon (adhésion le 27 mai 1998), Philippe Houillon, Denis Jacquat (adhésion le 27 mai 1998), Aimé Kergueris, Marc Laffineur, Jean-Claude Lenoir, Pierre Lequiller, Alain Madelin, Jean-François Mattéi (adhésion le 27 mai 1998), Michel Meylan, Alain Moyne-Bressand, Yves Nicolin (adhésion le 3 juin 1998), Bernard Perrut, Jean Proriol (adhésion le 10 juin 1998), Marcelle Ramonet, Jean Rigaud, Jean Roatta, José Rossi, Joël Sarlot, Guy Teissier, Philippe Vasseur, Gérard Voisin et 2 apparentés : Paul Patriarche et Jean-Pierre Soisson (adhésion le 3 novembre 1999).[2]. José Rossi devient président du groupe et Jean-François Mattéi lui succède en 2000. À la fin de la législature, le groupe DLI comptera 43 députés[3].
Lors des élections européennes, DL fait liste commune avec le RPR. Alain Madelin mène la campagne en tandem avec Nicolas Sarkozy, tête de liste. Mais le ton europhile et fédéraliste de leur campagne déçoit une partie de l'électorat de droite qui leur préfère la liste eurosceptique et souverainiste de Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Madelin et Sarkozy n'obtiennent que 12,82% et seulement 12 sièges sur les 81 à pourvoir. Les 4 députés européens DL élus sont : Alain Madelin (Président de DL), Françoise Grossetête (Vice-présidente), Thierry Jean-Pierre (Trésorier) et Hervé Novelli (Délégué général).
Le 22 novembre 2000, Démocratie Libérale désigne Alain Madelin comme candidat à l'élection présidentielle de 2002. Parti très tôt en campagne, il est petit à petit abandonné par de nombreux responsables de DL qui rallient la candidature de Jacques Chirac : le 27 février, 33 députés DL appellent à voter pour ce dernier. Le 21 avril, il obtient 3,91% des suffrages exprimés et 1 113 484 voix et appelle immédiatement à voter pour Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen. Jean-Pierre Raffarin, alors vice-président de Démocratie libérale, devient premier ministre (cf Gouvernement Jean-Pierre Raffarin).
Les 9 et 16 juin 2002, Démocratie Libérale participe, avec le RPR et des dissidents de l'UDF, aux élections législatives au sein de l'Union pour la majorité présidentielle qui remporte la majorité absolue.
Le 21 septembre 2002 : La convention nationale extraordinaire de Démocratie libérale approuve la disparition de DL dans l'Union pour la majorité présidentielle (UMP) (aujourd'hui Union pour un mouvement populaire) par 15 770 voix pour et 2 930 contre.
Plusieurs anciens membres de Démocratie libérale, comme Hervé Mariton ou François Goulard, appartiennent au courant villepiniste de l'UMP[4].
Président
Président[3] Début Fin Nom Élection 24 juin 1997 9 octobre 1999 Alain Madelin 59,92%
Gilles de Robien 37,28%
Philippe Mathot 2,8%9 octobre 1999 21 septembre 2002 Alain Madelin 98,32%
(seul candidat)Mouvement jeune
Le MJR (Mouvement des Jeunes Républicains) puis les JL (Jeunes Libéraux) furent les mouvements de jeunesse successifs du PR et de DL.
Notes
- ↑ Déclaration politique du Groupe Démocratie Libérale et Indépendants
- ↑ Liste des députés du groupe Démocratie Libérale et Indépendants
- ↑ a et b Histoire de Démocratie Libérale sur le site France Politique
- ↑ France info : Émission Parlons Net, « Hervé Mariton entre droite rigide et gauche stupide », interview par David Abiker et d'autres journalistes du député Hervé Mariton, 23 janvier 2009. Dans cet entretien, Hervé Mariton reconnaît, en parlant du club villepiniste Réforme et Modernité, l'héritage libéral du courant : « Nous sommes des libéraux, historiquement ... et nous le sommes toujours. Il y a d'ailleurs au sein de notre club tout un tas de ce que j'appellerais des "orphelins de Madelin" [...] Et vous avez un certain nombre de gaullistes qui ne se retrouvent pas dans un certain nombre de choix du président de la république ... et l'alliance des deux ne se fait pas si mal. C'est aussi cela le villepinisme ».
Liens internes
- génériques : Politique, Mouvements politiques
- spécifiques : La politique en France
Liens externes
- Ancien site de DL, redirige dorénavant vers le site de l'UMP.
- Les cercles libéraux
- Le site d'Alain Madelin
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