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Perpignan
Perpignan Perpinyà
Détail
DétailAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Pyrénées-Orientales (préfecture) Arrondissement Perpignan
(chef-lieu)Canton chef-lieu de 9 cantons Code Insee abr. 66136 Code postal 66000, 66100 Maire
Mandat en coursJean-Paul Alduy
2009-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée Site internet http://www.mairie-perpignan.fr/ Démographie Population 115 326 hab. (2006) Densité 1 694 hab./km² Aire urbaine 283 702 hab. Gentilé Perpignanais, Perpignanaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 8 m — maxi. 100 m Superficie 68,07 km² Perpignan (Perpinyà en catalan) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Elle est la capitale de la comarque du Roussillon.
Ancienne capitale continentale du royaume de Majorque, Perpignan la Catalane / Perpinyà la Catalana[1] fait le pont entre la péninsule Ibérique et le Sud de la France.
Les habitants de Perpignan sont appelés les Perpignanais[2].
Au 1er janvier 2008, la population de son aire urbaine était estimée à 249 016 habitants[3]. C'est la 31e ville de France métropolitaine. Elle est la troisième commune de la région Languedoc-Roussillon, mais la deuxième agglomération et la deuxième aire urbaine, après Montpellier mais devant Nîmes. Perpignan comptait 117 500 habitants intra-muros au 1/1/2006.
Perpignan est :
- une ville fleurie [4]
- Ville Internet 2008 @@@@@ [5]
Géographie
Topographie
Hydrographie
La ville est traversée par la Têt ainsi que par son affluent la Basse. Elle est traversée aussi par plusieurs canaux d'irrigation, qui alimentent la ville en eau ; en voici les principaux : au sud, par le biais de l'aqueduc des arcades (canal Las Canals provenant d'Ille-sur-Têt), au nord, par le canal de Vernet-Pia qui prend sa source dans les terres et par le ruisseau de la Llabanère, et le Réart au sud. Perpignan est une ville hostile aux inondations, en 1986, la ville connut une très grosse inondation, qui arracha une partie de l'ancienne gare routière du centre-ville à l'espace Méditerranée [6].
Situation
Perpignan, préfecture des Pyrénées-Orientales est une ville de 6 807 hectares située au centre de la plaine du Roussillon. La ville est encadrée au sud par la chaîne des Pyrénées, à l’ouest par la région des Corbières, à l’est par la Méditerranée, au nord par le ruisseau de la Llabanère, tandis que le Réart lui sert de limite méridionale. La ville se situe à 13 kilomètres de la mer Méditerranée (Canet-en-Roussillon) par voie express et à 85 kilomètres du domaine skiable le plus proche (Espace Cambre d'Aze, 2 400 m env.). Elle est la plus méridionale des grandes villes de France métropolitaine. Perpignan se situe à 830 km de Paris, à 350 km de Bordeaux, à 450 km de Nice, à 1 125 km de Lille et à 195 km de Barcelone.
Perpignan est la trente-cinquième ville de France[7] de par sa population et septième ville du pourtour méditerranéen français.
Perpignan est à 13 kilomètres de la mer. Son point culminant se situe au fort du Serrat d'en Vaquer (100 m) au Sud-Ouest de la ville, en outre la plus haute colline du Roussillon. Perpignan est construite sur plusieurs collines formant plusieurs niveaux, à savoir, le niveau Têt, le niveau Cassanyes, le niveau La Lunette-Champs de mars, le niveau Moulin à Vent (deuxième point le plus haut, de 80 mètres environ) et le Serrat d'en Vaquer-Porte d'Espagne (de 80 à 100 mètres environ).
La ville, qui s'est beaucoup agrandie au fil des siècles, transformant des villages voisins en quartiers (faubourgs du Vernet, lieu dit de La Patte d'Oie et St Gaudérique sont des exemples les plus marquants), en effet, dans ces quartiers l'architecture change et rejoint celle d'un petit village (ruelles et immeubles donnant sur la rue).
Le paysage de Perpignan est surtout marqué par le pic du Canigou (Pic del Canigó) (2 784 m), situé au sud de la ville juste à la frontière espagnole (région autonome de Catalogne Sud) et visible depuis le centre-ville.
Perpignan s'étend du nord au sud sur près de 13 kilomètres et d'est en ouest sur près de 12 kilomètres.
- Communes limitrophes
Climat
Présentation
- Le climat de Perpignan est de type méditerranéen de zone 10. Les hivers y sont doux (quatre jours de gelées par an), les étés sont souvent chauds et secs.
- La tramontane (Tramuntana) souffle fréquemment (un jour sur quatre, moins depuis quelques années) et amène une certaine fraîcheur en période estivale.
- La température moyenne annuelle à Perpignan est de 15,9 °C. La température des mois les plus chauds atteint plus de 30 °C. La plaine du Roussillon est en effet l'une des régions les plus chaudes de France.
- Données météorologiques
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Perpignan"[8] 2 506 h / an 572 mm / an 3 j / an 26 j / an 14 j / an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Nota :
- Les précipitations annuelles atteignent 572 mm, soit l'une des moyennes les plus faibles de la France.
- Perpignan a près de 300 jours de soleil par an, en partie en raison du vent.
- Température record la plus froide : -11,0 °C (10 février 1956)
- Température record la plus chaude : 40,5 °C (7 juillet 1982)
- Hauteur quotidienne de précipitations la plus élevée : 222 mm (12 novembre 1999)
Relevé des températures, période 1971-2000 mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 4,4 5,1 7,0 8,9 12,4 16,1 18,8 18,8 15,6 11,9 7,6 5,3 11,0 Température maximale moyenne (°C) 12,3 13,4 15,7 17,6 21,3 25,3 28,8 28,4 25,1 20,4 15,6 13,2 19,8 Record de froid (°C) -8,2 -11,0 -5,9 0,2 2,4 7,4 11,2 10,4 5,0 -1,2 -5,7 -6,3 -11,0 Record de chaleur (°C) 25,0 26,5 28,0 32,4 34,4 36,8 40,5 38,7 36,8 34,2 28,1 26,7 40,5 Source : Météo France'Relevés des précipitations et heures d'ensoleillement de Perpignan 1961-1990 [9] Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année heures moyennes d'ensoleillement 147.5 153.2 206.2 214.2 240.1 270.6 313.9 270.7 217.7 182.3 147.7 141.9 2506 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 50.6 44.8 43.5 55.9 50.1 28.3 17.1 32.0 47.3 89.8 58.6 54.4 572.4 nombre de jours de pluie >=1 mm 5.2 4.7 4.5 5.9 5.5 4.1 3.0 3.9 4.2 5.1 5.1 5.3 56.5 'Relevés des phénomènes météorologiques : Perpignan 1961-1990 [10]. Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année nombre de jours de brouillard 1.2 0.9 0.9 0.8 1.1 0.6 0.6 0.9 2.4 2.0 1.3 1.4 14.1 nombre de jours d'orage 0.4 0.2 0.5 1.2 2.8 4.3 4.6 5.2 3.2 2.3 0.7 0.5 23,7 nombre de jours de neige 0.9 0.6 0.4 - - - - - - - 0.2 0.4 2.6 nombre de jours de gel 4.9 2.8 1.1 0 0 0 0 0 0 0 0.9 3.8 13.5 nombre de jours de vent >=57,6 km/h 14.4 11.5 15.6 12.9 8.1 7.0 9.0 7.3 6.8 9.4 11.6 13.4 127 nombre de jours de vent >=100,8 km/h 2.0 1.2 2.1 0.6 0.5 0.2 0.2 - 0.1 0.4 0.7 2.7 10.7 Histoire
Époque romaine
L’histoire de Perpignan ne commence pas avant le Xe siècle. En effet, un des grands peuples de la Celtique méditerranéenne, les Sordes auraient occupé la plaine du Roussillon, vers -500 av. JC et fondèrent la capitale des Sordes, puis ce sont les Romains qui l'ont occupée vers 121 av. JC. Les Romains vinrent s'installer dans le Roussillon dans le but de s'assurer l'approvisionnement des ressources naturelles du territoire, en particulier les minerais du pic du Canigou (et non pas une conquête militaire). Les Celtes se sont ainsi acclimatés avec le peuple romain.
À cette époque, Perpignan n’existait toujours pas, mais l’oppidum de Ruscino (actuel lieu-dit du Château-Roussillon ou Castell Rosselló), situé à l’est de la ville, qui était le siège de l’administration romaine de la région[11]. Étymologiquement, Roussillon doit son nom à Ruscino.
Au fil des années, Ruscino se fit disputer le titre de capitale par la ville d’Elne (Illibéris), jusqu’à la chute de Rome et l’invasion pacifique (initialement) des Wisigoths en 412. Actuellement, il n'y aucune trace ou document stipulant le passage des Wisigoths à Ruscino ; en outre, les chrétiens fondèrent l'évêché d'Elne, délaissant ainsi la ville de Ruscino[12],[13].
Après l'invasion des Sarrasins, Pépin le Bref, puis par la suite Charlemagne reconquirent la région définitivement vers 811 ; c'est alors que commencent l'ère carolingienne et la construction de plusieurs villages sur la plaine du Roussillon, notamment Perpignan à quelques kilomètres de Ruscino.
L'après Ruscino
La première mention de Perpignan date de 927, il s’agit de l’acte de vente d’un terrain d’un certain Aton à l’évêque d’Elne Wadale :
...de, alio latere in ipso termino de la villa Cabestagnio et le terlio 1atere in ipso termino de villa Perpignano...
En 929, Guisandus et son épouse Genta, vendent à Sisegutus et à son épouse Arcedonia, une vigne sise au territoire de Villa-Gothorum ou Malleoles (aujourd’hui Mailloles ou Malloles, au sud-ouest). Elle était sur le chemin qui va du village de Villa Perpiniani à Orle. Enfin en 961, le testament de Raymond, comte de Rouergue et marquis de Gothie, parle de l'alleu de Perpignan...
...illo alode de Perpiniani...
...qu'il lègue par tiers à l'abbaye de Saint-Pierre de Rodes (actuellement en Catalogne espagnole), et aux cathédrales de Girona et Elne. 961 est l’année où Guilabert Ier reçoit le comté du Roussillon en héritage de son père tandis que son frère reçoit celui d’Ampories (Ampourdan, actuellement en Catalogne espagnole). En 991 Guilabert s’installe à Perpignan, transformant la ville en capitale locale. À cette époque le Roussillon n'était qu'un territoire côtier.
Du début du Moyen Âge au royaume de Majorque
C’est au Moyen Âge, à partir du Xe siècle, que la ville connaît son essor. Elle est en effet la capitale du comté de Roussillon dès cette époque, gagnant en importance jusqu’à attirer l’évêque, résidant normalement à Elne. On y construit le château comtal, une église et un hôpital, le tout placé sous le patronage de saint Jean. De nos jours l’église est nommé Saint-Jean-le-Vieux, elle se trouve à côté de la cathédrale, l’hôpital a changé de lieu, il est actuellement au nord de la ville (Haut-Vernet) mais retrouve son nom d’origine d'hôpital Saint-Jean, quant au château il n’en reste que quelques salles enterrées situées actuellement sous le cours Maintenon[14], à cette époque la ville n'est pas dotée de remparts.
En 1172, elle est intégrée à la couronne d'Aragon.
En 1197, Perpignan reçoit une charte communale qui met en place son organisation communale. Ses habitants disposent de privilèges étendus, comme celui d’élire des consuls, un par « main » représentante chacune d’une classe sociale. On distingue ainsi main majeure, moyenne et mineure.
La capitale du royaume de Majorque
Jacques Ier d'Aragon dit « le Conquérant », fit des conquêtes vers l'Est du royaume d'Aragon, propulsant ainsi Perpignan à son apogée durant 68 années (1276-1344).
Entre 1276 et 1344, Perpignan connaît son âge d’or ; la ville est alors la capitale continentale du royaume de Majorque constitué par Jacques le Conquérant pour l'enfant Jacques, son fils cadet, et comprenant, outre les îles Baléares, le Roussillon, la Cerdagne et la seigneurie de Montpellier. Sa population et sa surface quadruplent en moins d’un siècle. C’est l’époque des grands chantiers, ceux de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et du palais des rois de Majorque.
De plus, durant cette période d'apogée Perpignan connaît un essor industriel et commercial important grâce notamment à son rôle politique ; sa structure consulaire et corporative, sa population active de pareurs de draps, teinturiers, etc[15].
De la réintégration au royaume d'Aragon à l'annexion au royaume de France
En 1344, elle perd son statut de capitale par la réintégration du royaume de Majorque dans la couronne d’Aragon. Dès 1346 elle est durement touchée par la peste noire. La ville ne s’en remet pas pendant longtemps.
En 1463, Louis XI occupe Perpignan mais la ville se soulève contre les Français en 1473. Après un siège terrible, qui se termina le 2 février 1475[16], le titre de « Fidelissima villa de Perpinyà » (Fidèle ville de Perpignan) fut décerné par les rois d’Aragon.
Plus tard, en 1493, Charles VIII restitua le Roussillon et la Cerdagne aux rois catholiques, qui venaient de fonder l'unité d'Espagne, par le mariage entre la Castille et l'Aragon[17].
Malheureusement, la rivalité franco-espagnole et les conflits qui suivirent devaient faire chuter l'économie de Perpignan, dotée par Philippe II, à cet égard, de puissantes fortifications.
Devenue place avancée de la monarchie espagnole face à la France depuis 1479, Perpignan entre dans une logique militaire, enfermée dans des remparts puissants renforcés à toutes les époques (Vauban notamment), elle n’est plus qu’un enjeu entre les deux grandes puissances. Prise par les armées de Louis XIII en 1642, elle est annexée avec le reste du Roussillon (en fait, les provinces ou comarques historiques du Roussillon, du Conflent, du Vallespir, du Capcir, de Cerdagne (Haute-Cerdagne, l'autre partie, la Basse-Cerdagne se trouvant en Catalogne espagnole) et celle, occitane, des Fenouillèdes) au royaume de France par le traité des Pyrénées de 1659.
Perpignan à la fin de l'Ancien Régime
Augustin-Joseph de Mailly (5 avril 1708-25 mars 1794) est lieutenant-Général, puis commandant en chef en Roussillon, où il est l’origine de grands travaux, du renouveau de l’université et où il joue un grand rôle au sein de la franc-maçonnerie catalane.
La régénération politique du peuple roussillonnais, ainsi entreprise dès les dernières années du règne de Louis XIV, est entièrement consommée sous celui de Louis XV, par l'intervention du duc de Noailles, gouverneur général, et du comte Augustin-Joseph de Mailly, commandant de la province, qui prennent vivement à cœur, le dernier surtout, le bien-être du pays qui leur est donné en garde. Alors on voit le Roussillon purgé de tous les vagabonds et déserteurs de la Catalogne et du Languedoc, que la négligence des délégués du pouvoir avait laissés jusque-là pulluler dans ce pays dont ils étaient le fléau. Mailly fonde des hôpitaux, des manufactures et des foires[18].
Augustin-Joseph de Mailly commence, après la paix avec l'Espagne, à négocier les rectifications de frontières. Il conclut avec l'Espagne, en 1750, un traité particulier qui fixe les limites des deux royaumes. Rénovateur de l’urbanisme de la ville des rois de Majorque, Mailly fonde le premier théâtre du Roussillon dans les locaux de la Loge. Les dirigeants du théâtre donnent également de nombreux bals masqués, quatorze plus précisément au tournant de l’année 1779-1780[19]. Il semble également que la salle de spectacle, sise à la loge de mer, soit utilisée à l’occasion de bals publics comme ce fut le cas en 1776 où les consuls informent que sur la sollicitation de M. de Chollet et de Augustin-Joseph de Mailly, tous deux francs-maçons, ils ont permis des bals publics pendant le carnaval à la salle de spectacles. Des bals publics sont également donnés dans cette salle, tous les dimanches, en juin 1779[20].
À l’époque des lumières, le déploiement des différents réseaux de sociabilité, relevant d’initiatives individuelles ou collectives, s’articule dans la cité, fruit du volontarisme du commandant en chef de la province, le futur maréchal de Mailly[21]. Nombre de francs-maçons, avec en figure de proue, l’homme du Roi, le commandant en chef de la province, le maréchal de Mailly investissent l’espace des lumières à Perpignan en l’insérant dans le maillage du tissu provincial catalan et en y circulant à l’intérieur.
Les catholiques ne sont pas oubliés. Ils le remercieront pour la fondation des prix d'émulation, celle de douze places pour l'entretien des pauvres, et plusieurs autres établissements aussi utiles que glorieux, en l'an de grâce 1784. D’ailleurs une première chanoinie d'honneur héréditaire est créé pour Monseigneur le comte Augustin-Joseph de Mailly, marquis d'Haucourt et ses hoirs et successeurs chefs de sa Maison, dans l'église cathédrale de Perpignan, à perpétuité[22]. Il crée de nombreux jardins publics[23].
Les Temps modernes
- Elle prend le statut de « capitale provinciale », c'est-à-dire de chef-lieu ; elle est le siège d’une intendance et d’un Conseil Souverain.
- Les gigantesques travaux de Vauban devaient faire de Perpignan une cité désormais imprenable, et pourtant il ne reste à peu près rien de son œuvre car la municipalité de l'époque à décidé de les démolir au début du XXe siècle dans le but d'aérer le quartier centre et de pouvoir étendre la ville sur la plaine du Roussillon. Aujourd’hui il ne reste que le Castillet, le palais des Rois de Majorque, des casernes, des souterrains ainsi que une partie des remparts épargnés, qui témoignent de l'époque de la grandeur de Perpignan et de ses installations militaires.
Article détaillé : Fortifications de Perpignan.- Son agglomération concentre aujourd’hui la majorité des habitants du département.
L'époque contemporaine
La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[24].
L'histoire religieuse
Étymologie
Toponymie
La mention la plus ancienne du nom de la ville de Perpignan date d’un document de l’an 927 collationné par B. Alart dans le Cartulaire Roussillonnais.
C’est alors « Perpinianum » que l’on retrouve plus tard dans d’autres textes sous les formes suivantes : « Villa Perpiniano » (959) ; « Pirpinianum » au XIe siècle ; Perpiniani (1176) ; Perpenya au XIIIe siècle.
La signification du nom de Perpignan est traitée dans de nombreux ouvrages depuis plusieurs siècles. Deux hypothèses dominent.
Hypothèse d’un propriétaire nommé « Perpennius » ou « Perpennis »
Selon les défenseurs de cette hypothèse le cognomen (= surnom choisi par son porteur) romain Perpennius (ou parfois Perpennis), serait attesté dans le monde romain, comme lui-même dérivé d’un nom de famille romain Perpenna, lui-même attesté correctement par le fait qu’un chef d’armée romain a porté ce nom.
En 77 av. J.-C., ce Perpenna est venu avec son armée renforcer, en Hispanie, les troupes de Sertorius homme d’état et général romain. Plus tard, en -72, Perpenna a assassiné Sertorius puis a été exécuté pour ce crime.
Ainsi le nom d’origine serait Perpennianum, le suffixe -anum laissant supposer que le lieu était la propriété d’un homme nommé Perpennius ou Perpennis. Mais il a même été écrit que le Perpenna, cité plus haut, serait revenu comme vétéran (gradé de l’armée retraité) sur un lieu connu par lui lors de sa campagne hispanique.
Héraldique
Blason
Le premier blason se décrit ainsi (à gauche) : De bande or sur fond de gueule, avec Saint-Jean sur la mer en contre-front. D'or aux quatre pals de gueules à l'écusson en bannière d'azur brochant sur le tout, chargé de Saint Jean Baptiste debout de carnation, auréolé d'or, vêtu d'une tunique en poils de chameau serrée à la taille d'une ceinture de cuir, le tout au naturel, et d'un manteau de pourpre doublé de sinople, tenant de sa dextre une croix haute d'or et sur son bras sénestre un agnelet d'argent. [25]
Le deuxième blasonnement de la ville est représenté à droite : De gueules, à deux tours d'or crénelées d'argent, et à une fleur de lis aussi d'or en chef.
Devise
Devise ancienne
REGI ET DEO SEMPER FIDELISSIMA (Toujours fidèle au roi et à Dieu)
La devise, doit être considérée comme apocryphe, elle a peut-être été composée à l'époque où la ville demanda le renouvellement des armoiries, jamais elle n'a été portée.
Le 21 janvier 1474, le roi d'Aragon, Jean II, pour récompenser la ville de l'héroïque résistance qu'elle opposait aux troupes de Louis XI, lui accorda le titre de FIDELISSIMA, très fidèle, qu'elle a toujours gardé depuis. Ce seul mot pourrait, avec juste raison, être pris comme devise historique par la ville de Perpignan[26].
Devise récente
FIDELISSIMA VILA DE PERPINYÀ (Fidèle ville de Perpignan)[27]
Démographie
- Évolution démographique[28]
Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 9 134 10 415 12 499 14 864 17 114 17 618 20 792 22 706 21 783 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 23 301 23 462 25 264 27 378 28 353 31 735 34 183 33 878 35 088 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 36 157 38 898 39 510 53 742 68 835 73 962 72 207 74 984 70 051 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - - 83 025 102 191 106 426 111 669 105 983 105 115 115 326 - - Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[29] et INSEE - Tableau démographique (au XXe siècle par date de recensement à partir de 1901)[30].
Tableau démographique
- Pyramide des âges
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Perpignan, comparaison entre l'année 1999 et 1990[31].
Organisation administrative
Perpignan est la ville centre de la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée, qui regroupe 24 communes et 233 865 habitants en 2007.
Perpignan est divisée en 9 cantons :
Les 9 cantons de Perpignan Perpignan-1 Perpignan-2 Perpignan-3 Perpignan-4 Perpignan-5 Perpignan-6 Perpignan-7 Perpignan-8 Perpignan-9 Autres cantons des Pyrénées-Orientales Perpignan Méditerranée
Perpignan Méditerranée (CAPM) est une communauté d'agglomération comprenant 24 communes et représentant plus de 60% de la population des habitants des Pyrénées-Orientales ;
La CAPM en chiffres[32]
- 233 865 habitants répartis sur 24 communes
- densité : 638 hab./km²
- superficie : 333,60 km²
- superficie aménagée d'intérêt communautaire de plus de 1 000 hectares
- filières économiques spécialisées dans 7 domaines phares
- 19 000 m² d'immobilier d’entreprises
- plus de 12 000 entreprises implantées en 2007
- 34 Zones à vocation économique
Les maires de Perpignan
Article détaillé : Liste des maires de Perpignan.Maire Début du mandat Qualité Parti Précisions Félix Depardon 15 avril 1949 - DVD - Paul Alduy 20 mars 1959 - SFIO, PS, UDF-PSD - Jean-Paul Alduy 16 juin 1993 ingénieur ponts et chaussées, sénateur UDF-PSD, UMP Réélu en 1995, 2001, 2008 et 2009 En avril 2009, suite à l'affaire dite de « la chaussette », le Conseil d'État confirme la décision du tribunal administratif de Montpellier d'annuler les élections municipales de 2008. Par conséquent, Bernard Bacou, président de la délégation spéciale, assure l'intérim jusqu'à la réélection de Jean-Paul Alduy, en juillet 2009[33].
Résultats élection municipale partielle 2009 :
- Jean-Paul Alduy: 53,55 %
- Jacqueline Amiel-Donat: 33%
- Jean Codognès: 13,4%
La distribution des sièges au Conseil municipal (55 sièges):
- Jean-Paul Alduy: 43
- Jacqueline Amiel-Donat: 9
- Jean Codognès: 3.
Tendances politiques
Résultats des dernières élections présidentielles
Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :- Élection présidentielle de 2007[34]
- 1er tour : Nicolas Sarkozy 33,84 % (18235 voix), Ségolène Royal 25,65 % (13822), François Bayrou 14,99 % (8078), Jean-Marie Le Pen 14,06 % (7577) ; votants 79,42 % (54570)
- 2e tour : Nicolas Sarkozy 56,35 % (29770 voix), Ségolène Royal 43,65 % (23063) ; votants 79,93 % (54926)
- Élection présidentielle de 2002[35]
- 1er tour : Jean-Marie Le Pen 22,73 % (9172 voix), Jacques Chirac 20,06 % (8098), Lionel Jospin 16,10 % (6496), François Bayrou 7,57 % (3055), Jean-Pierre Chevènement 5,62 % (2267) : votants 67,51 % (41500)
- 2e tour : Jacques Chirac 73,77 % (32899 voix), Jean-Marie Le Pen 26,23 % (11696) ; votants 76,64 % (47122)
Économie
Les activités économiques de Perpignan sont l'agro-alimentaire et la métallurgie. Perpignan est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales. Elle gère le port de Port-Vendres et l’aéroport de Perpignan.
Depuis quelques années, un certain nombre de zones économiques ont vu le jour à la périphérie de la ville :
- Le grand Saint-Charles (à l'ouest, fruits et légumes)
- Espace Polygone Nord (au nord de la ville)
- Tecnosud (au sud-entreprises de pointe)
- Torremila près de l'aéroport
Industries
La ville, bien quelle ne soit pas très industrialisée, possède (ou a possédé) quelques usines. La ville est surtout connue pour ses poupées Bella fabriquées à Perpignan même, jusqu'en 1984 , date de fermeture de l'usine, aujourd'hui seul subsiste un musée de ces poupées, les anciennes installations ayant été rasées [36].
De nos jours la ville possède trois principales usines de confiseries et chocolaterie, tels la Confiserie Du Tech (zone Mas Guérido-Cabestany)[37], l'usine Cémoi - Cantalou [38] (Chocolaterie) et la biscuiterie Lor [39]
Il faut aussi savoir que plusieurs usines se trouvent dans les secteurs d'activité comme Torremila (Astral (siège français) ...)[40], Grand Saint-Charles, etc.
Grand Saint Charles
Le Grand Saint Charles est la 1re plateforme de fruits et légumes d'Europe[41]. Situé au sud-est de Perpignan, elle s'étale sur près de 900 hectares, où sont implantées près de 560 entreprises offrant 8 500 emplois directs. C'est le premier bassin d’emploi des Pyrénées-Orientales avec un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros sur cinq secteurs d’activités principaux, répartis sur 300 000 m2 d'entrepôts[42].
- Transport et Logistique (transport national et international de marchandises, transport sous température dirigée, messagerie express, manutention et entreposage, gestion de stocks sous température dirigée, affrètement, transport combiné).
- Commerce de gros et détail (fruits et légumes, matériel agricole, poids lourds, pièces automobiles, matériaux de construction, matériels de Travaux Publics, alimentation, fleurs, textiles, habillement, ameublement).
- Services (restauration, hôtellerie, sécurité, organismes de formation, informatique, imprimerie).
Près de 1,5 million tonnes de fruits et légumes transitent ainsi chaque année[43].
Espace Polygone Nord
Situé au Nord de Perpignan sur près de 200 hectares, l’Espace Polygone compte aujourd'hui plus de 425 entreprises et près de 3 000 emplois. Après une période de déclin, liée à son passé de zone industrielle, l’Espace Polygone connaît depuis 1998 ans un nouvel élan grâce à d’importants travaux de rénovation. Cet embellissement en a fait un site en plein développement économique avec un réseau de PME / PMI de plus en plus dense.
Avec l'arrivée d'enseignes nationales telles que E.Leclerc, Botanic, BUT, Intersport, Hertz, King Jouet... c'est un espace commercial de plus en plus fréquenté, de par son dynamisme et sa situation géographique. L’Espace Polygone dispose à proximité d’infrastructures nombreuses et performantes, qui favorisent le développement national et international des entreprises : autoroute, future ligne TGV, aéroport international, liaisons maritimes, parcs d’activités spécialisés. En 2008, ce quartier de vie en pleine mutation urbaine s'enrichit grâce à la construction du nouvel hôpital de Perpignan, de l'espace aquatique du Haut-Vernet et des opérations de l'Agence nationale de rénovation urbaine. L'espace Polygone se situe au nord de la ville et s'est développé le long de l'ancienne N9[45].
Preuve de cette vitalité nouvelle, la crèche interentreprises Les Petits Chaperons Rouges a vu le jour en janvier 2009. Cette réalisation s'est faite en partenariat avec l'association des entreprises. Elle permet aux salariés travaillant sur l'espace Polygone Nord de bénéficier d'un cadre de qualité pour la garde et l'éveil de leurs enfants.
Tecnosud
Tecnosud est une zone d'activité économique située au sud de Perpignan, à côté du Mas Balande et au sud du Moulin à Vent. C'est une zone qui accueille Le Pôle DERBI ainsi que des entreprises de haute technologie, un laboratoire de recherche (PROMES) ainsi que des entreprises aux activités tertiaires (publicité par exemple).
Torremila
Ce nouveau parc d’activités, en cours de construction, s’inscrit dans le cadre du développement de la filière santé et soins à la personne, situé dans le Nord de Perpignan entre l'aéroport et l'Espace Polygone. Elle accueillera à terme des activités de services et des établissements sanitaires et sociaux[46].
Enseignement
Enseignement primaire
Perpignan, scolarise près de 9 000 élèves de 2 à 12 ans répartis dans les 64 écoles maternelles et primaires de la Ville.
Enseignement secondaire
Perpignan possède près de huit collèges publics ainsi que de quatre privés. La ville dispose aussi de six lycées publics ainsi que de cinq privés.
Liste des collèges et lycées de la villeCollèges Publics
- Collège Jean-Macé
- Collège Madame de Sévigné
- Collège la Garrigole
- Collège Marcel-Pagnol
- Collège Saint-Exupéry
- Collège Joseph-Sébastien-Pons
- Collège Albert-Camus
- Collège Jean-Moulin[47]
Collèges Privés
- Collège Jeanne d'Arc
- Collège Saint Louis de Gonzagues
- Cours Maintenon
- Collège Saint Jean
Lycées Publics
- Lycée François Arago[48]
- Lycée Aristide-Maillol[49]
- Lycée Al Sol (aujourd'hui fermé et transféré au lycée Maillol)
- Lycée Pablo Picasso (ex-Clos Banet)[50]
- Lycée Charles-Blanc[51]
- Lycée Jean-Lurçat[52]
- Lycée Léon-Blum (hôtelier)[53]
Lycées privés
Enseignement supérieur
Classes préparatoires
- Lycée François Arago[59] pour les prépas scientifiques ( 1 MPSI, 1 PCSI, 1 MP, 1 PC, 1 PSI),
- Lycée Notre Dame de Bon Secours pour les prépas commerce.
Université
- Historique :
L'université de Perpignan (1760-1763)
En bon franc-maçon du XVIIIe siècle, vecteur de la pensée des Lumières, Augustin-Joseph de Mailly rénove l'université, entre 1760 et 1763, fait bâtir de nouveaux bâtiments à Perpignan pour pallier la ruine de l'ancienne.
Le 31 mars 1759, une déclaration du roi Louis XV précise les principes et les modalités de réalisation de la rénovation de l’université. Puis, une ordonnance du 7 septembre 1759 énumère les dispositions matérielles décidées pour financer les travaux. Enfin, la même année, la construction d’un nouveau bâtiment est décidée.
La façade du bâtiment, réalisée par un maître d'œuvre franc-maçon, est construite sur le modèle d'un temple maçonnique. Les travaux sont entièrement financés par le maréchal qui trouve là un bon moyen de s'attirer la sympathie des étudiants. Cet établissement est doté d'un jardin des plantes (bastion des Capucins), d'un jardin des arbustes (bastion de France), d'un cabinet d'histoire naturelle, cabinet de physique, d'un amphithéâtre d'anatomie et d'une bibliothèque publique. Car, par la même occasion il convertit l'ancienne bibliothèque en Bibliothèque de l'école centrale. Elle est d'ailleurs en partie alimentée grâce au don du maréchal, qui lui lègue tous ses livres[60]. Elle s’enrichit de 3 000 ouvrages dons particuliers d'Augustin-Joseph de Mailly, qui obtint en outre en sa faveur, un exemplaire de tous les ouvrages qui s’imprimaient au Louvre soit acheminé et déposé dans ce lieu[61]. Le franc-maçon Augustin-Joseph de Mailly d’Haucourt, omnipotent et omniprésent, a certes donné l’impulsion nécessaire pour concrétiser de nouveaux foyers de sociabilité n’hésitant pas à contribuer de ses propres deniers pour faciliter leur exécution[62]. Le recteur Louis Marigo-Vaquer exprime le 2 juillet 1786, devant l'assemblée générale de l'université réunie pour l'inauguration du buste Augustin-Joseph de Mailly, la reconnaissance de l'institution à l'égard de son bienfaiteur et sa fierté de détenir d'importantes collections d'objets naturels, vifs ou conservés.
Au XVIIIe siècle, l'Université de Perpignan étant tombée dans un état complet de décadence, le Maréchal de Mailly, commandant de la Province, entreprend de la relever. Il décide alors la construction d'une nouvelle université dans la rue du Musée. L'université cesse de fonctionner en 1794. Après avoir accueilli la bibliothèque communale, le musée des Beaux-arts, l'édifice est affecté depuis 1980 aux Archives Communales[63].
- Actuellement :
Aujourd'hui et depuis 1979, Perpignan est dotée d'une université, l'Université Perpignan Via Domitia, située près du moulin à vent. Près de 11 000 étudiants [64] sont inscrits, dont 30% d'étrangers venant d'Asie et d'Afrique principalement. Elle propose un « pôle de compétitivité » sur le thème des énergies renouvelables (Pôle DERBI), énergies très présentes dans le département (vent et soleil). L'UPVD, membre du réseau des Universités catalanes Joan Lluis Vivès et est membre d'Agropolis International.
- Enseignements :
- IUFM Institut Universitaire Formation des Maîtres
- Faculté des lettres et sciences humaines
- Secrétariat de mathématiques
- Institut de recherche sémiotique communication et éducation
- Université de Montpellier 1 UFR STAPS
- Laboratoire de physiologie végétale[65]
- UFR[66]
- IAE[67]
- IUT de Perpignan[68]
- Institut franco-catalan transfrontalier[69]
- CGE recense également le Commandement de la formation de l’armée de terre (Mont-Louis)[70]
- Pôle DERBI[71] (Développement des Énergies Renouvelables dans le Bâtiment et l'Industrie) : situé à Tecnosud est un pôle de compétitivité qui développe au niveau National International et Local l’innovation, la recherche, la formation, le transfert de technologie, le développement et la création d’entreprises dans le domaine des énergies renouvelables.
Grandes Écoles
- HEART : Haute École d'Art de Perpignan [72]
- Polytech'Montpellier : École Polytechnique Universitaire de Montpellier, rattachée à l'Université Montpellier 2 et à L'UPVD pour une section d'ingénierie sur les énergies renouvelables ( à partir de septembre 2009 )
Enseignement supérieur privé
Source : Les écoles privées hors contrat en Languedoc-Roussillon[73]
- IMERIR: École d'ingénierie informatique et robotique
- École MASO: Enseignement technique supérieur privé
- École technique privée Rive Gauche
- ETPEC - Giorgifont II : École technique privée d'esthétique et de coiffure
- IFEME: Institut de formation et d’études des métiers de l’environnement
Transports
Transport ferroviaire
La ville est dotée d'une étoile ferroviaire à vocation internationale avec la ligne Narbonne - Port-Bou et la future Ligne Perpignan - Figueres (Ligne à grande vitesse mixte avec FRET), qui devrait être opérationnelle en 2009. L'arrière-pays est relié à la ville par la ligne Perpignan - Villefranche-de-Conflent qui se prolonge par la ligne de Cerdagne vers Mont-Louis.
Des TGV, surtout des TGV Duplex, relient quotidiennement Perpignan à Paris et à Bruxelles-Midi directement, via Lyon et Lille-Europe.
Des TER relient de nombreuses fois par jour Narbonne, Carcassonne, Toulouse et Montpellier, ainsi que Marseille.
Les trains Corail et Corail Téoz qui effectuent les liaisons quotidiennes Cerbère-Paris (Austerlitz)/Marseille passent obligatoirement par Perpignan.
Selon le Plan de Déplacement Urbain (PDU) de la Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée, une augmentation du service TER sur ce réseau est prévue, avec entre autres l'instauration de nouvelles haltes ferroviaires (Tecnosud-Université au sud de Perpignan) et de navettes cadencées Villefranche-de-Conflent - Elne toutes les 40 minutes aux heures de pointe.Transport aérien
L'aéroport de Perpignan-Rivesaltes[74], la Llabanère assure des vols nationaux et internationaux. Il y a ainsi des vols quotidiens avec les villes de Paris, Manchester, Londres, Southampton, Charleroi et Birmingham, favorisant le développement économique de la ville[75].
Transport routier
Au niveau routier, la ville est reliée à Narbonne au nord et Barcelone en Catalogne espagnole au sud par l'autoroute A9, qui constitue l'épine dorsale du réseau régional et international. De plus, un réseau de voies rapides relie Perpignan à Rivesaltes et Le Barcarès au nord, Canet-en-Roussillon à l'est, la Côte Vermeille au sud et Ille-sur-Têt à l'ouest (route d'Andorre).
La première tranche du nouveau contournement de la ville est actuellement en construction. Devant être achevée d'ici 2011, ce tronçon reliera alors l'actuelle pénétrante nord à la voie sur berge sans passer par le Pont Arago. Dans un deuxième temps, cette nouvelle voie express à deux fois deux voies sera ensuite prolongée jusqu'à l'échangeur 42 (Perpignan Sud) de l'autoroute A9 (tronçon déclaré d'utilité publique), puis, dans un troisième temps, jusqu'à la RD 914 (voie express vers Elne et la Côte Vermeille).Le réseau de bus
- Le Bus à 1 €[76] du Conseil général des Pyrénées-Orientales permet de relier Perpignan, à l'ensemble du département pour 1 euro.
La CTPM et l'organisation du réseau
Le réseau de bus de l'Agglomération de Perpignan est exploité par la Compagnie de Transport Perpignan Méditerranée CTPM, elle-même régie par la Compagnie Française de Transports (CFT).
La compagnie a opté il y a quelques année pour un réseau organisé "en étoile", où presque toutes les lignes convergent vers le centre-ville.Statistiques
- 8,3 millions de voyageurs/an
- 26 lignes de bus à travers l'agglo (inclus Dimanche)[77]
Liste des lignes de bus
Lignes Bus de la CTPM [78]- 1 Perpignan Gare SNCF <> Canet Sud
- 2 Cité Saint-Assiscle <> Languedoc
- 3 Château Roussillon Centre commercial <> Pascot
- 4 El Vives <> Europe <> Villeneuve de la Raho
- 5 Chabrier <> Parc des Sports
- 7 Massilia - Charles Blanc <> La Lunette
- 8 Av. Salanque <> Jugan <> Vertefeuille
- 9 Mas Balande <> Tecnosud
- 10 Lancaster - Pagnol <> Villas du Mas
- 11 Massilia <> Catalunya
- 12 Parc des Expositions <> Centre commercial Porte d'Espagne
- 13 Salanque <> Badalona
- 14 Sainte-Marie Plage <> Pollestres
- 15 Bompas <> Toulouges <> Canohès
- 16 Le P'tit bus : Centre-Ville (Méditerranée <> Catalogne <> Rigaud <> Arago <> Vauban)
- 17 Pézilla-la-Rivière <> Villeneuve-la-Rivière <> Baho <> Saint-Estève <> Perpignan <> Le Soler <> Saint-Feliu d'Avall
- 18 Vert Vallon <> Mar Estang
- 19 Saleilles <> Perpignan <> Aéroport <> Peyrestortes <> Baixas
- 20 Perpignan Gare SNCF <> Saint-Hyppolyte <> Saint Laurent de la Salanque <> Le Barcarès
- 21 Saint Laurent de la Salanque <> Torreilles Plage
- 22 Saint-Nazaire <> Canet Village <> Canet Plage
- 24 Calce <> Baixas
- 25 Lancaster <> Toremila - Aéroport
- 31 Catalogne <> Saint-Charles <> Cimetière du Sud <> Centre Pénitentiaire
- 35 Chabrier <> Parc des Sports <> Mas Balande
- 36 Château Roussillon <> Mailloles
- 40 Le Barcarès <> Presqu'île
- 50 Petit train de Canet en Roussillon (printemps/été)
- 51 Petit train de Le Barcarès et Leucate (été)
- 52 Petit train de Noël (centre ville Perpignan)
Un service de Bus Terravision existe entre l'aéroport de Gerone et Perpignan.
Vélos en libre service
Depuis le mercredi 27 février 2008, 15 stations de vélo BIP! rassemblant environ 150 vélos, mises en place à l'instigation de la municipalité de Perpignan, sont en service dans toute la ville[79].
Organisation urbaine
Perpignan est une ville qui s'est organisée au début sur le site de Castell Rosselló (Château Roussillon en français) un oppidum romain, à l'Est de la ville et traversé par la Via Domitia. Puis plus tard, elle se déplaça vers les terres (actuellement) et s'y développa. Vue du ciel la ville a une forme de croix et s'étale du nord au sud sur 13 kilomètres environ, et de l'ouest à l'est sur 12 kilomètres environ soit environ 68 km². De ce fait, la superficie de Perpignan est plus importante que celle de Bordeaux, Lyon ou Montpellier.
Arrondissements
Depuis quelques mois la ville de Perpignan est organisée en cinq arrondissements, avec un maire à la tête de chaque circonscription. Les compétences de ces derniers ont été définies récemment[80].
Espaces verts
Perpignan est une ville fleurie , elle abrite plusieurs parcs :
- Au centre
- Square Bir Hakeim
- Allées Maillol
- Le Jardin de la digue d'orry
- Le Jardin de la pépinière
- Le Jardin des remparts
- Les Jardins de la Basse
- Le Jardin Terrus
- Au sud
- Parc Sant Vicens
- Parc des sports (moulin à vent)
- Serrat d'en Vaquer
- Las Canals (petit canal arboré)
- Au nord
- Parc Maillol
Urbanisation
- Centre-ville
Perpignan étant une ancienne ville forteresse, son hyper-centre est très étendu. Il est composé pour la majeure partie de maisons de l'époque typique catalane de trois à cinq étages par endroits, et peintes avec un enduit lisse aux couleurs chaudes, orange, jaune ou bordeaux... Les toits sont constitués essentiellement de tuiles rouge typiques de la région, hormis pour certains bâtiments de style haussmannien, fréquents dans la « nouvelle-ville » (boulevard Clemenceau et quartier de la gare). Les quartiers proches de la gare sont en voie de réhabilitation, notamment grâce à l'arrivée du TGV.
- Quartier central
- Au début du XXe siècle, Perpignan connaît un boom démographique et à cause de la circulation automobile, la ville se sépare de ses remparts qui encerclaient la ville, laissant de grands terrains à bâtir. Voilà comment ont été créés les boulevards dit « de ceinture » en forme d'hexagone (vue de haut et en schématisant). C'est une sorte de périphérique interne et pour faciliter la circulation la ville envisage de les mettre en sens unique (source l'indépendant) Dans ces boulevards on assiste à la construction d'immeubles très hauts, de quatre à sept étages selon le lieu. Les styles sont variés du Haussmannien au moderne.
- Dans les autres quartiers on distingue une évolution : beaucoup de maisons individuelles et de plus en plus d'immeubles de deux à trois étages selon le quartier, ainsi que des tours HLM dans les vieux quartiers.
- Quartier nord
Le Vernet (El Vernet en catalan) est le quartier Nord de la ville (au-dessus de la Têt). L'avenue Maréchal Joffre, sa principale artère (ancienne N9) est par son style, le prolongement du centre-ville (grand boulevard et immeubles hauts). De nombreuses maisons et appartements ont vu le jour autour de cet axe.
- Quartier sud
- Le quartier sud est caractérisé par sa ville-nouvelle construite dans les années 1960 « le moulin à vent » (El moli de Vent en catalan) quartier célèbre de Perpignan construit à la suite de la guerre d'Algérie (vers 1962) pour les rapatriés. Ce quartier dominé par des espaces verts est composé d'immeubles anciens de quatre à cinq étages ainsi que de tours de dix étages dont l’architecture est hétérogène. Ils épousent la colline sur laquelle a été construit ce quartier. Ce quartier est qualifié de ville nouvelle, car il possède tous les services que possède une ville, comme la poste, une mairie annexe, des écoles maternelles, primaires, secondaires ainsi que l'université de Perpignan Via Domitia de 10 000 étudiants, une cité universitaire, des logements étudiants, le parc des sports, et le technopole tecnosud. C'est une des seules ZUP en France qui a fonctionné comme l'espéraient ses concepteurs.[réf. nécessaire]
- Le sud de la ville avec le quartier Porte-D'Espagne est aussi un point de départ pour l'Espagne par la D900 ex N9, et l'avenue d'Argelès vers la ville du même nom, mais aussi Prades avec la N116 (dans le sud-ouest de la ville). Cette partie de l'agglomération dynamise l'économie de la cité, notamment grâce au marché international de Saint-Charles, et sa plate-forme de marchandises dont les flux sont dirigés vers l'Espagne le Nord de la France (transport combiné camions-trains). En outre, le quartier Porte-d'Espagne, est une importante zone commerciale qui regroupe une multitude de magasins.
Quartiers
- Liste des quartiers de Perpignan
- Haut-Vernet (Alt Vernet)
- Bas-Vernet (Baix Vernet)
- Moyen-Vernet (Vernet mitjà)
- Saint Jacques (Sant Jaume)
- Saint Gaudérique (Sant Galdric)
- Mailloles (Malloles)
- Château-Roussillon (Castell-Rosselló)
- Moulin à Vent (Molí de Vent)
- Saint-Mathieu (Sant Mateu)
- Saint-Jean (Sant Joan)
- Perpignan-Bompas (Perpinyà-Bompàs)
- de la Gare (de l'Estació)
- Saint-Assiscle (Sant Aciscle)
- Parc Ducup (Parc Ducup)
- Les Remparts (Les Muralles)
- Massilia (Massília)
- Clos Banet (Clos Benet)
- Porte d'Espagne (Porta d'Espanya)
- Catalunya (Catalunya)
- Saint Charles (Sant Carles)
- Les Coves (ancienne graphie Las Cobas) (Les Coves)
- Saint Martin (Sant Martí)
- Pascot (Pascot)
- Mas Balande (Mas Balanda)
Projets
- Projet Urbain de la Gare TGV[81]
- En 2002 le chantier de la ligne à grande vitesse Perpignan-Figueras débutait. Le projet est quasiment terminé en 2008, la ville de Perpignan s'organise, depuis quelques années, quant à l'arrivée du TGV ; de ce fait la ville a adopté un PDU (Plan de Déplacement Urbain) se conjuguant avec le projet de « pôle d'échanges intermodal »[82], ainsi nommé par la mairie, pour se préparer au mieux à l'affluence qu'apportera le TGV.
- De plus, outre la gare, c'est le quartier entier (La gare - St Assiscle) qui se verra remodelé, ainsi les parkings actuels de stationnement seront souterrains ; l'ancienne gare de triage laissera place à un nouveau quartier, ainsi qu'un futur pôle judiciaire, l'Hôtel d'agglomération à proximité de la gare, un centre d'affaire à la place de la ZAC du Foulon (en face de la gare) et de nombreuses résidences et hôtels[83].
- Circulation (l'axe nord-sud)
- Afin de régler les problèmes de circulations, très gênants, un axe nord-sud en site propre à travers la ville devrait être réalisé d'ici à 2012, avec un achèvement de la première phase en 2008. Un développement en tram-train est envisagé à l'horizon 2020 si le trafic le justifie, même si aucune évaluation sérieuse de cette éventualité n'a été à ce jour réalisée[84].
- Aujourd'hui l'idée de tram-train n'est plus d'actualité, et la construction de lignes de tramway dans les villes moyennes influera sûrement sur les futurs projets de déplacements urbains sur rail[85].
Culture
Perpignan est une « ville d'art et d'histoire »[86].
Manifestations et festivités
- La semaine Sainte est sacrée à Perpignan. En effet, le vendredi Saint, jour férié dans la localité est fêté dans les rues avec la procession de la Sanch. Ce jour-là, les Perpignanais revivent le temps d'un après-midi (deux heures de procession) les différentes étapes de la crucifixion et de la passion du Christ. À Perpignan les prisonniers étaient aussi crucifiés et emmenés sur La Colline du Serrat d'en Vaquet. Le pénitent, habillé en rouge, la tête couverte du caparutxe, conduit la procession, avec dans sa main une cloche de fer donnant le rythme de la procession. Les tambours sont voilés de noir, tout comme les autres pénitents, dont certains portent des misteris, sorte de plateaux/supports sur lesquels sont représentés des scènes de la passion de Jésus ou des figures religieuses. Par tradition les Templiers ferment la marche. A voir à ce sujet un site sur cette Procession
- Le marché médiéval (septembre) regroupant plusieurs étales (charcuteries, forgerons...) et animations sur le parvis de la Cathédrale. Ainsi que des combats de chevaliers le matin et reconstitutions très réalistes du marché d'antan de Perpignan se tenant sur la même place.
- Mais il existe aussi des manifestations culturelles beaucoup plus contemporaines qui attirent de plus en plus de monde telles que « Les Jeudis de Perpignan » tous les étés qui permettent à de jeunes groupes de musique de talent de faire leurs preuves devant un public venu surtout des stations balnéaires environnantes.
- Le festival « Jazzèbre » commence aussi à avoir une certaine popularité pour les passionnés du jazz[87].
- Le Festival International de Photojournalisme Visa pour l'image qui a lieu début septembre remporte un succès de plus en plus en fort chaque année et permet aux perpignanais de se confronter à des visions plurielles du monde qui nous entoure. C'est aussi l'occasion de faire des rencontres de photographes ou journalistes de talent affirmé ou naissant, de partager ses expériences en se mêlant aux professionnels autour d'un verre, les pieds dans l'eau, ou encore lors de soirées off[88].
Musées
- Musée Hyacinthe Rigaud
- Musée Casa Pairal
- Musée des monnaies et médailles Joseph Puig
- Muséum d'histoire naturelle
Perpignan 2008
« Perpignan 2008 Capitale de la culture Catalane »
Perpignan est devenue le 1er janvier 2008 la capitale de la culture catalane pour l'année 2008. Cette reconnaissance aura un impact important sur la ville et sur les Pyrénées-Orientales. Ce label a été mis en place au début de l’an 2000 par les recteurs des universités catalanes afin de donner un coup de projecteur sur une ville de Catalogne. Tout au long de l'année plus d'une soixantaine d'expositions couvriront tous les champs de la création : du 12 janvier au 16 mars à la galerie « À cent mètres du centre du Monde » douze artistes nord catalans déclinent leur vision du « Centre du Monde » ; du 14 juin au 20 août Jean Capdeville accrochera au Couvent des Minimes ses 60 ans de peinture (1948-2008), mille ans après la déclaration de Pau i Treva de Déu (la trêve de Dieu promulguée à Toulouges, suspension de l’activité guerrière durant certaines périodes de l’année) « Parmi les temps forts, le 23 juin la ville fêtera Sant Joan Festa Major et la fête de tous les pays catalans… Pendant toute l'année la culture catalane sera célébrée au sein des quatre cent spectacles, festivals ou manifestations qui seront proposées par les associations et les institutions diverses. »[89]
Musique
- Jordi Barre (chanteur en catalan)
- Joan Pau Giné (chanteur en catalan)
- Pascal Comelade (compositeur)
- Tekameli (musique gitane catalane)
- AGRAM, groupe fondé en 1975. Chante en catalan des chansons de sa composition, des textes d'autres auteurs français ou étrangers tous traduits et adaptés en catalan, des chansons traditionnelles catalanes
- Blues de Picolat (Blues et Folk en catalan) Le nom est un jeu de mots avec « boles de picolat », plat catalan.
- Chorissimo (Ensemble Vocal de Perpignan) [90]
- HushPuppies (groupe de 'garage' Rock en français)
- Cali (chanteur Pop français, né le 28 juin 1968)
- Dani (chanteuse Pop en français, née le 1er octobre 1945)
- Kargols, (groupe de skacore)
Festival
- Guitare au Palais (tous les ans, 3 jours le dernier week-end d'août, 2004-maintenant)
Culture cinématographique
L’Institut Jean Vigo, centre cinématographique d’animation et de recherche et centre de ressources sur l’histoire du cinéma et l’histoire des sociétés, organise le festival annuel "Confrontation", des colloques, des expositions et des actions d’éducation à l’image. Avec ses collections film et non-film l'Institut organise des activités pour la valorisation et la diffusion de son patrimoine cinématographique. Il publie également Les Cahiers de la Cinémathèque.
Par ailleurs, de nombreux cinéastes sont venus tourner à Perpignan ou dans sa région pour des films aussi originaux que Leur morale... et la nôtre de Florence Quentin (comédie produite par F comme Films et Gaumont avec France 2 et tournée pendant 6 semaines à Perpignan dans le quartier du Moyen Vernet), film dont les rôles principaux sont tenus par Victoria Abril et André Dussolier.
Folklore
Depuis 1416, la confrérie de la Sanch fait revivre lors du Vendredi saint, la passion du Christ dans les rues de Perpignan.
Gastronomie
Cuisine
La cuisine de la région de Perpignan est évidemment catalane.
- All-i-oli : en français aïoli ('ail et huile'), seulement ail et huile
- Gambes a la planxa : sorte de crevettes a la planxa
- Crema catalana : crème catalane
- Rousquilles du Vallespir
- Touron blanc : nougat mou
- Touron noir : nougat dur
- Cargolada : cargolade, plat à base d’escargots (cargols en catalan) grillés
- Boles de picolat : boulettes de viande hachée en sauce
- Ollada : Ouillade, pot-au-feu traditionnel
- Escalivada : légumes grillés et marinés dans l'huile d'olive
- Thon à la catalane
- Poulet aux gambes
- Pa i all : pain et ail
- Bullinada : Bouillinade, équivalent catalan de la bouillabaisse
- Trinxat : hachis cerdan
- Riz à la catalane
- Anxoves de Cotlliure : Anchois de Collioure
- Salsa catalana: sauce catalane
- Bunyetes ou crespells : larges galettes frites consommées à Pâques
- Fuet catalan
- Muscat
Viticulture
Article détaillé : Vin du roussillon.Patrimoine
Architecture
Perpignan est un lieu unique où l'architecture française côtoie l'architecture espagnole et catalane.
Mais ce sont aussi des prouesses architecturales : Castillet, Palais des rois de Majorque, Palais des congrès, future gare TGV abritant la ligne Paris-Barcelone, futur Théâtre de l'Archipel(par Jean Nouvel)... L'un des plus beaux bâtiments de Perpignan est les « Dames de France » qui abrite aujourd'hui la FNAC ainsi que d'autres commerces de tous types, mais qui abritait auparavant la très chic enseigne française « Aux Dames de France » fermée en 1989.
Enfin, il ne faut pas oublier le « quartier Saint Jacques » qui accueille une communauté de gitans catalans et espagnols majoritairement et qui est doué d'une architecture atypique, que l'on peut difficilement voir ailleurs en France : rues et bâtiments très étroits, reliefs irréguliers, linge étendu au-dessus de nos têtes...
Monuments
- Le Palais des Rois de Majorque, palais-forteresse du XIVe siècle, entouré de jardins qui domine la ville et la plaine du Roussillon[91].
- Le Castillet, et porte Notre-Dame, ancienne entrée des remparts (maintenant détruits), ancienne prison, aujourd’hui (petit) musée catalan des arts et traditions populaires (Casa Pairal)[92].
- La Loge de Mer, ancienne juridiction commerciale et maritime (XVe siècle)[93], édifiée dans le style gothique. Cette institution typiquement catalane ne se retrouve qu'à Barcelone, Valence et Palma de Majorque.
- L’Hôtel de Ville XIVe siècle et XVIIe siècle[94] La Loge de Mer et l'Hôtel de Ville forment un remarquable ensemble d'époque médiévale.
- Le Palais de la Députation, ancienne délégation locale de la généralité, l’institution de gouvernement de la Catalogne XVe siècle[95]
- La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, construite du XIVe siècle au XVIe siècle (1324-1509)[96], offre l'un des meilleurs exemples du style gothique méridional.
- Le Campo Santo (ancien cloître-cimetière) du XIVe siècle[97].
- Saint-Jean-le-Vieux, ancienne collégiale romane à laquelle s'est adjointe la nouvelle cathédrale gothique.
- L’église Saint-Jacques XIIIe siècle et XVIIIe siècle
- L’église Notre-Dame-la-Réal XIVe siècle
- L’église Saint-Mathieu XVIe siècle
- Le couvent des Dominicains XIIIe siècle
- Les restes du couvent des Carmes XIIIe siècle détruit en partie au XXe siècle et par les Allemands en 1944
- Le couvent des Minimes XVIe siècle
- Le couvent des Clarisses (Monastère des Clarisses fondé à Perpignan dans les années 1250.) : Les clarisses ont habité différents lieux de la cité. Le couvent royal de la Passion a été construit sur l'ordre de Charles Quint. Transformé en hôpital militaire puis en prison XVIe siècle. Les clarisses se trouvent aujourd'hui dans le quartier du Vernet où la châsse de Mère Antigo est visible[98].
- Les restes du couvent des Franciscains XIIIe siècle
- L'office du tourisme et le palais des congrès à l'architecture contemporaine.
- Les Fortifications de Perpignan
Médias
France 3 Sud et Perpignan TV, qui émet sur le réseau Numéricâble à Perpignan, sont deux chaînes de télévision qui sont présentes à Perpignan. Depuis le mois d'octobre 2007, la télévision transfrontalière TSF émet de part et d'autre des Pyrénées catalanes via le satellite espagnol Hispasat, des programmes en quatre langues, français, catalan, espagnol et anglais. Une production quotidienne d'émissions plateau et jeux interactifs de six heures. Le 23 mai 2008 a eu lieu à Perpignan, l'inauguration de la chaîne eurorégionale TSF Pyrénées Méditerranée.
L'Indépendant est le quotidien le plus connu localement. Perpignan accueille également plusieurs stations de radio locales comme France Bleu Roussillon.
Lieux de cultes
Catholique
Plusieurs lieux de cultes catholique sont à nommer à Perpignan, certains étant devenus des lieux d'expositions(*) :
- La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste
- La Chapelle du Tiers Ordre
- La Chapelle St Dominique *
- Le Couvent des Minimes *
- Église La Réal
- Église St-Vincent de Paul
- Grands Carmes * (ruines à cause d'un incendie)
- Le couvent Ste Claire *
- Le couvent des Repenties *
- Le couvent des Franciscains *
- Paroisse St Joseph
- Paroisse Saint François d'Assise
- Paroisse Saint Gaudérique
- Paroisse St Vincent
- Paroisse Ste Thérèse
Musulman
La ville compte 14 mosquées et salles de prière. Une grande mosquée a été inaugurée à Perpignan en 2006, elle a été construite à l'entrée nord de la ville sur un terrain de 17 500 m². D'une superficie de 1 000 m², elle peut accueillir de 1 000 à 1 200 fidèles (900 hommes en rez-de-chaussée, 300 femmes à l'étage). Elle constitue aujourd'hui la troisième mosquée de France en termes de capacité cultuelle, derrière les mosquées de Paris et de Lyon[99].
Personnages liés à la ville
Perpignan est le lieu de naissance de :
- Augustin-Joseph de Mailly (5 avril 1708-25 mars 1794), lieutenant-Général, puis commandant en chef en Roussillon, où il est l’origine de grands travaux, du renouveau de l’université et où il joue un grand rôle au sein de la franc-maçonnerie catalane. Maréchal de France.
- Jean-Claude Rolland (31 août 1931-10 avril 1967), acteur. Il donna notamment la réplique à Lino Ventura et Bourvil dans le film Les Grandes Gueules, de Robert Enrico (1965) ; incarnant l'un des personnages principaux, sa prestation y fut remarquable.
- Hyacinthe Rigaud (1659-1743) qui peignit les portraits officiels de Louis XIV.
- Joseph-Barthélemy-François Carrère (1740-1802), médecin.
- François de Fossa (1775 - 1849), musicien et militaire français
- Étienne Arago, (1802 - 1892), écrivain et homme politique, (notamment maire de la ville de Paris au lendemain de la Commune à partir de 1870).
- André Marty (1886-1956), homme politique
- Joan-Pere Pujol (1946- ), écrivain, auteur de plusieurs livres concernant l'occultisme et le catalanisme.
- Pierre Bourdan (1909-1948), homme politique
- Robert Brasillach (1909-1945) écrivain et journaliste, collaborateur exécuté pour « intelligence avec l’ennemi ».
- Marie-Josée Roig, née en 1938, maire d'Avignon, ancienne ministre.
- Charlotte Julian, née en 1951, chanteuse et actrice.
- Jacques Legros, né en 1956, présentateur télé
- Jacqueline Irles (1957-), femme politique
- Joan-Daniel Bezsonoff, né en 1963, romancier de langue catalane.
- Joan-Lluís Lluís, né en 1963, romancier de langue catalane.
- Évelyne Thomas, née en 1964, animatrice télé.
- Isabelle Pasco, née le 25 avril 1966, actrice.
- Arnaud Crampon, né en 1975, humoriste français
- Simon Fourcade (né le 25 avril 1984), biathlète.
Perpignan a également accueilli :
- François Arago (1786-1853), physicien, astronome et politique libéral qui a œuvré à l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1848, né dans un village voisin, Estagel. La ville compte nombre de lieux nommés en son honneur, dont un lycée ( Lycée François Arago ) et une place où trône sa statue.
- Le maréchal Joffre, né à Rivesaltes, y fit la première partie de ses études secondaires.
- Georges Sorel (1847-1922), philosophe et sociologue, connu pour sa théorie de la violence et pour son engagement en faveur du syndicalisme révolutionnaire, qui séjourna à Perpignan de 1879 à 1892 en tant qu'ingénieur des Ponts et Chaussée et responsable des infrastructures hydrauliques du Roussillon ainsi qu'auteur d'écrits d'histoire locale concernant le pont de Céret ou la Révolution française.
- Pablo Picasso, d’origine andalouse mais qui se forma à Barcelone, séjourna de très nombreuses fois à Perpignan entre 1950 et 1953 à l’Hôtel de Lazerme (actuel musée Rigaud).
- Salvador Dalí, inspiré par sa visite du 27 août 1965, déclara que la façade de la gare de Perpignan était le « centre cosmique du monde ». Il désigna aussi sur le parvis de la gare un « chou ».
Perpignan a vu s'éteindre :
- Le roi de France Philippe III, le 5 octobre 1285
- Maurice Leblanc, écrivain français auteur de la célèbre série des Arsène Lupin, le 6 novembre 1941
- Émile Labussière (1853 à Bénévent-l'Abbaye - 1924 à Perpignan), cet ancien maçon de la Creuse a été maire de Limoges[100].
Santé
Perpignan possède un grand complexe hospitalier centre hospitalier Maréchal Joffre dans le lequel le nouvel hôpital Hôpital Saint-Jean recevra plus de patients à terme.
- histoire
Fondé en 1116 par Arnaud Gaufred, Comte de Roussillon, l' hôpital Saint-Jean compte parmi les établissement hospitaliers les plus anciens de la Catalogne et du Midi de la France. À l'origine en centre-ville, au début à proximité de la Cathédrale (d'où son nom), puis à l'hôpital militaire et actuellement au Haut-Vernet vers 1914. Il est alors construit suivant un modèle classique pour l'époque, c'est-à-dire composé de pavillons individuels disposés en cercle. Dans les années 1960 l'hôpital change de nom, de « Hôpital St Jean », il devient « Hôpital Joffre ». Vieillissant en ce début du XXIe siècle, les pavillons sont actuellement remplacés par un très grand complexe qui a été partiellement inauguré en 2008[101].
Hôpitaux et Cliniques proches de la commune.Etablissement Situation Spécialités Hôpital Saint-Jean [102] Perpignan Anatomie et cytologie pathologiques, Cardiologie, Chirurgie Ambulatoire, Chirurgie Orthopédique, Chirurgie Thoraco-vasculaire, Chirurgie urologique et andrologie, Chirurgie Viscérale, Département anesthésie réanimation, Endocrinologie, Équipe mobile de soutien en soins palliatifs, Gastro-entérologie, Gériatrie, Hématologie, Hygiène, Imagerie Médicale, Laboratoire Biochimie, laboratoire Biologie, Maternité - Gynécologie, Médecine A, Médecine B, Médecine infectieuse et maladies tropicales, Médecine nucléaire, Néonatalogie, Néphrologie-Hémodialyse, Neurochirurgie, Neurologie, Pédiatrie, Pharmacie et stérilisation, Pneumologie, Réadaptation fonctionnelle, Rhumatologie, CMPR Centre de Médecine Physique et Réadaptation Le Floride (Générale de Santé) Le Barcarès Orthopédie, neurologie, traumatologie. Centre de Convalescence Saint-Christophe Perpignan Convalescence et repos - Ergothérapie - Kinésithérapie - Soins de suite polyvalents. Centre de Soins de Suite et de Réadaptation Le Vallespir Le Boulou Convalescences post-chirurgicales, réalimentation par nutrition entérale, traitement des affections digestives chroniques et aiguës, maladies métaboliques, dénutrition, obésité, diabète. La Clinique Mutualiste Catalane [103] Perpignan Anesthésie, Réanimation, Chirurgie Dentaire, Dermatologie, Gastro-entérologie, Gynécologie/Obstétrique, Kinésithérapie, Ophtalmologie, ORL, Orthopédie - Traumatologie, Pneumologie, Radiologie/Imagerie médicale, Urgences, Urologie. Clinique La Pinède [104] Saint-Estève La neurologie, la pneumologie, l’O.R.L et les pathologies maxillo-faciales, l’insuffisance rénale chronique Clinique Notre-Dame d'Espérance [105] Perpignan Maternité Clinique Saint-Pierre [106] Perpignan Chirurgie, Maternité obstétrique, Anesthésie, Caisson hyperbare, Oncologie - Radiothérapie, Chimiothérapie ambulatoire, Endoscopie digestive - Écho endoscopie, pôle spécialisé en urgence en cardiologie, Centre d'accueil médico-chirurgical permanent, IRM - Scanner, Radiologie - Angiographie numérisée Clinique Saint-Christophe [107] Perpignan Chirurgie: générale, Gynécologique, ophtalmologique, Oto-Rhino-Laryngologique, thoracique et vasculaire, urologique, orthopédique et traumatologique, digestive, stomatologie, Chirurgie du Rachis, Chirurgie plastique - réparatrice - esthétique, Cardiologie, Dermatologie, Hépato-gastro-entérologie, Endoccopie digestive, Oncologie, Pneumologie, Radiologie conventionnelle et interventionnelle, Scanner - Echographie - Doppler couleur Polyclinique Saint-Roch [108] Cabestany Néphrologie, Urologie, Digestif, Orthopédie, O.R.L, Ophtalmologie, Plastique et reconstructrice, Anesthésie, Pneumologie, Cardiologie, Interne et Maladies de l'appareil digestif, Gastroentérologie, Radiologie, Biologie, Kinésithérapie, Endocrinologie Sports
Installations sportives
- Piscine La Garrigole [112]
- Espace Aquatique Perpignan La Catalane (Piscine olympique) [113]
- Piscine Gilbert Brutus (en construction) [114]
- Piscine du Champ de Mars [115]
Liste des gymnases[116]
- A. Maillol
- Alcover
- Alsina
- Clos Banet-Las Cobas
- Halle des sports Jean-Paul-II
- Diaz / Hugo
- Gilbert Brutus
- H. Rigaud
- J.S. Pons
- Jean Lurcat
- La Garrigole
- Marcel Pagnol
- Ribera
- Parc des Sports
- Saint Gauderique
- Boulodrome couvert[117]
- Athlétisme[118]
Rugby
L'USAP
- La ville est avant tout une ville de rugby. Un des emblèmes de la ville étant le club de rugby à XV de l'USAP (Union sportive arlequins perpignanais), qui évolue dans le Top 14. La ville a agrandi en 2007 l'actuel stade d'Aimé Giral dont la capacité d'accueil est désormais de 15 000 spectateurs, grâce à la nouvelle tribune Goutta.
- L'USAP est devenue championne de France 2009 de rugby (top 14), pour la première fois depuis 54 ans [119]
Article détaillé : Union sportive arlequins perpignanais.Les Dragons Catalans
- La ville possède également un club de rugby à XIII, les Dragons Catalans, qui évolue dans le championnat européen (Super League) depuis 2006. C'est la seule équipe française à participer à ce championnat qui accueille près de 15 samedi par an des équipes anglaises et galloises, à Perpignan. Le club est en outre assuré de rester en Super League au moins trois saisons, quel que soit son classement final. En parallèle, l'UTC s'aligne toujours en championnat de France avec une formation semi-professionnelle.
- Le QG des Dragons est le stade Gilbert Brutus au Nord de la ville, ce stade a été rénové récemment, et peut accueillir près de 5 000 spectateurs. La ville de Perpignan a décidé de construire de nouvelles tribunes dans le but d'accueillir 15 000 spectateurs d'ici 2010 à 2011.
Article détaillé : Dragons Catalans.Voile
Loisirs
Associations Jeunes
- C6PO : c'est un club de robotique à Perpignan. Ouvert tous les mercredis à partir de 14h, à l'école maternelle Espinet, il participe chaque année aux trophées de robotique qui se tiennent à Toulouse[120].
- « Le 35 » est une association créée en 1995, son but est, à travers le projet « Le 35 », de faciliter la vie culturelle, sociale, familiale et administrative des jeunes, de promouvoir leur participation à la vie de la Cité en encourageant leur expression et en soutenant leurs initiatives, afin de contribuer à leur formation de citoyens actifs. Son Conseil d'administration paritaire est composé de trois collèges : associations, institutions, jeunes[121].
Vie militaire
- Historique militaire
L'académie militaire des Haras (1751)
Une académie militaire, à l’initiative du futur maréchal de Mailly, agissant pour le roi, est créé pour former de jeunes nobles au service du roi le 15 juin 1751. Elle doit former douze jeunes gentilshommes aux exercices convenables à leur naissance. Elle est bâtie dans le local d'une fonderie qu'on supprime. Il s’agit en effet d’une école militaire, où les jeunes nobles roussillonnais reçoivent une éducation militaire afin d’entrer au service du roi. L’élite nobiliaire de la province est formée dans cette académie. La formation dispensée au vu de la diversité des cours enseignés dans l'école des Haras démontre la volonté d'obtenir à la fois des soldats fidèles au roi mais aussi des hommes cultivés, éclairés et formés pour diriger[122]. Selon d'autres sources, elles ne forment que huit cadets et les candidats sont rares. L’école militaire apparaît bien être un des espaces des lumières les plus fermés à l’intérieur de la ville, même aux yeux des francs-maçons. Mais cela semble être un choix délibéré du futur maréchal de France.
- Forces militaires de nos jours
Jumelages et partenariats
La ville de Perpignan est jumelée avec :
- Hanovre (Allemagne) depuis le 12 juin 1960
- Lancaster (Royaume-Uni) depuis 1962
- Lac Charles (États-Unis) depuis le 6 septembre 1991
- Sarasota (États-Unis) depuis le 6 septembre 1995
- Tyr (Liban) depuis le 15 novembre 1997
Région partenaire :- Generalitat de Catalunya (Espagne)[123].
- Lleida (Espagne) depuis le 9 mai 2000
- Gérone (Espagne) depuis 1988
- Barcelone (Espagne) depuis 1994
- Figueres (Espagne) depuis le 12 septembre 1996
Villes partenaires :- Ma'alot-Tarshiha (en) (Israël) depuis le 6 juillet 1998
- Tavira (Portugal) depuis le 7 juillet 2001
- Berkane (Maroc)
Notes et références
- ↑ La ville se présente également de Fidelissima Vila de Perpinyà.
- ↑ En catalan, le nom de ses habitants est Perpinyanesos ou Perpinyanencs.
- ↑ Liste d'estimation de population d'aires urbaines
- ↑ Villes et villages fleuries en 2008
- ↑ villes internet
- ↑ |Témoignages
- ↑ Classement par population, journaldunet.com
- ↑ l'internaute des villes
- ↑ source : infoclimat.fr
- ↑ Phénomènes Météo
- ↑ Histoire du Roussillon
- ↑ Histoire du Roussillon
- ↑ Ruscino
- ↑ Histoire du Roussillon et Perpignan
- ↑ Le Moyen Âge à Perpignan
- ↑ Philippe Contamine (directeur), Des origines à 1715, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, ISBN 2-13-043872-5, p 212
- ↑ Histoire du Roussillon/Aragon
- ↑ Pièces inédites sur les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, chapitre sur Mailly.
- ↑ Philippe Torreilles, Perpignan pendant la Révolution, 3 tomes, Perpignan, Imprimerie Charles Latrobe, 1896-1897. Tome I, 432 pages, p.89.
- ↑ Arch. dép. Pyrénées-Orientales, 1C 1586/ 1C 1587 : Théâtre de Perpignan, lettre des Consuls autorisant la tenue de bals publics en 1776.
- ↑ Rosa mystica, L’Espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes.
- ↑ Perpignan, en 1758, Bibliothèque héraldique de la France, de Joannis Guigard, p.390.
- ↑ La saga des francs-maçons de Perpignan Marie Barbier, L’express, 25/09/2006.
- ↑ Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p 32
- ↑ Histoire du blason
- ↑ Histoire de la devise
- ↑ à vérifier
- ↑ INSEE
- ↑ Source Cassini
- ↑ INSEE
- ↑ INSEE
- ↑ Perpignan Méditerranée
- ↑ LePoint.fr (AFP) - 5 juillet 2009
- ↑ Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Perpignan sur le site du ministère de l'intérieur
- ↑ Résultat de l'élection présidentielle de 2002 à Perpignan sur le site du ministère de l'intérieur
- ↑ [ http://www.poupees-bella.com/histoire.php?menu1=2 ]
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- ↑ http://www.saintcharlesinternational.fr/public/2a_chiffres_clefs.asp
- ↑ http://www.legrandsaintcharles.com/page.php?5
- ↑ St Charles
- ↑ http://www.saintcharlesinternational.fr/public/2a_chiffres_clefs.asp
- ↑ site Espace Polygone Perpignan
- ↑ Torremila
- ↑ Site Internet du collège Jean-Moulin
- ↑ Site Internet du lycée François-Arago
- ↑ Site Internet du lycée Maillol
- ↑ Site Internet du lycée Pablo-Picasso
- ↑ Site Internet du lycée Charles-Blanc
- ↑ Site Internet du lycée Jean-Lurçat
- ↑ Site Internet du lycée Moulin à Vent
- ↑ Site Internet de l'école Rive-Gauche
- ↑ Site Internet de l'école Maso
- ↑ Site Internet du lycée Saint-Louis-de-Gonzague
- ↑ Site Internet du lycée Notre-Dame-de-Bon-Secours
- ↑ Site Internet du lycée Sainte-Louise-de-Marillac
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- ↑ La saga des francs-maçons de Perpignan, Marie Barbier, L’express, 25/09/2006
- ↑ Archives Nationales : Série K1221 : Mémoire sur les différents établissements que le maréchal de Mailly a fait en Roussillon. Il s’agit d’une description historique et géographique de la province du Roussillon réalisée en 1717, revue et corrigée en 1742 par l’abbé Xaupi, archidiacre de la Cathédrale de Perpignan
- ↑ Rosa mystica, L’espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes.
- ↑ Mairie de Perpignan
- ↑ Rencontres économiques de Perpignan Méditerranée
- ↑ Étudier en Languedoc-Roussillon
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- ↑ DERBI
- ↑ [1]
- ↑ Les écoles privées hors contrat en Languedoc-Roussillon
- ↑ CCI de Perpignan, « Site web de l'Aéroport de Perpignan-Rivesaltes ». Consulté le 21/12/2008
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- ↑ Compagnie de Transports Perpignan Méditerranée, « Site web de la CTPM ». Consulté le 21/12/2008
- ↑ BIP! Bicyclette Perpignan, « Qu'est-ce que BIP ? ». Consulté le 21/12/2008
- ↑ Sylvie Brouillet, Perpignan met en place cinq maires d’arrondissement, site Internet de la gazette des communes
- ↑ Projet Urbain Gare TGV
- ↑ Pôle d'échanges intermodal
- ↑ Quartier Gare TGV
- ↑ Objectif 2 du PDU de l'agglomération
- ↑ C'est le cas de Brest, de Clermont Ferrand, Le Mans ou de l'agglomération de Valenciennes qui possèdent leur propre ligne de tramway
- ↑ pour un titre plus explicite
- ↑ Jazzèbre
- ↑ Visa pour l'image
- ↑ Citation de tourmag
- ↑ Ensemble Vocal Chorissimo
- ↑ Site Conseil Général
- ↑ Site sur le Castillet
- ↑ Site Mairie de la Loge
- ↑ Site Mairie de L'hôtel de ville
- ↑ Site Mairie du Palais de la Députation
- ↑ Site Mairie de la Cathédrale
- ↑ Site Mairie de la Cathédrale
- ↑ http://steclaireperpignan.net
- ↑ Article de SaphirNews.com
- ↑ Les maçons de la Creuse et autres migrants, ouvrage réalisé par Pierre Urien et Roland Nicoux édité par l'association du plateau des Combes à Felletin en 1987, page 32
- ↑ Historique de l'hôpital
- ↑ http://etablissements.hopital.fr/annuaire_hopital.php?id=5519
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- ↑ http://www.clinique-pinede.fr/specialites_specialites.php
- ↑ http://www.perinat-france.org/guide/clinique-notre-dame-d-esperance-perpignan-16-1-3-15-42.html#guidepresentation
- ↑ http://www.clinique-st-pierre.fr/medecins_home.php
- ↑ http://www.languedoc-mutualite.fr/pages/?page=529
- ↑ http://pagesperso-orange.fr/medipole.stroch/clincata/praticienc.htm
- ↑ Stade Brutus
- ↑ Stade Aimée Giral
- ↑ Stade Jean Laffon
- ↑ Piscine La Garrigole
- ↑ Piscine du moulin à vent
- ↑ piscine Gilbert Brutus (en construction)
- ↑ Piscine du Champ de Mars
- ↑ Liste des Gymnases (Gymnases polyvalents)
- ↑ Jeu de Boules (Lieu principal)
- ↑ Athlétisme
- ↑ [ http://www.lexpress.fr/actualite/sport/perpignan-sacre-champion-de-france-de-rugby_765626.html ]
- ↑ C6PO
- ↑ Le 35
- ↑ Histoire de Roussillon : comprenant l'histoire du royaume de Majorque, p.524 et Nouvelle histoire du Roussillon - page 239, de Jean Sagnes, Michel Cadé - 1999
- ↑ Generalitat de Catalunya
Voir aussi
Bibliographie
- Philippe Bouba, L'arrivée des Pieds-Noirs en Roussillon, en 1962, éditions Trabucaire, 2009
- Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe-IIe siècles av. J.-C., éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2877722864).
- Louis Desgraves, Répertoire bibliographique des livres imprimés en France au XVIIe siècle, publié à : Baden-Baden, 1983.
- Jean-Louis Roure, Perpignan à la belle époque 1880-1914
- Anny de Pous, Christian Lassure, Bibliographie de l'architecture rurale en pierre sèche du Roussillon, in L'Architecture rurale en pierre sèche (CERAPS, Paris), tome 1, 1977, 188 p.
- Histoire de Roussillon: comprenant l'histoire du royaume de Majorque, p. 524 et Nouvelle histoire du Roussillon - page 239, de Jean Sagnes, Michel Cadé - 1999
- Rosa mystica, L’espace maçonnique entre circulation fraternelle et frontières profanes
- Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004
- Philippe Torreilles, Perpignan pendant la Révolution, 3 tomes, Perpignan, Imprimerie Charles Latrobe, 1896-1897. Tome I, 432 pages, p. 89.
- Perpignan, en 1758, Bibliothèque héraldique de la France, de Joannis Guigard, p. 390.
- La saga des francs-maçons de Perpignan, Marie Barbier, L’Express, 25/09/2006
- Les Maçons de la Creuse et autres migrants, ouvrage réalisé par Pierre Urien et Roland Nicoux édité par l'association du plateau des Combes à Felletin en 1987, page 32
Articles connexes
Liens externes
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