- Revest-du-Bion
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Revest-du-Bion
Le village sur sa butteAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Banon Code commune 04163 Code postal 04150 Maire
Mandat en coursRaymond Le Moign
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Banon Démographie Population 536 hab. (2007) Densité 12 hab./km² Gentilé Revestois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 833 m — maxi. 1 365 m Superficie 43,45 km2 Revest-du-Bion est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Revestois.
Sommaire
Géographie
Situé sur le plateau d'Albion, le village est situé à 960 mètres d’altitude[1]. Établi sur une légère butte et anciennement fortifié, il est montagnard par son altitude.
Accès
L'accès à Revest des Brousses se fait par la RD18, par Simiane-la-Rotonde, ou par la RD950, entre Saint-Trinit (Vaucluse) et Redortiers.
Communes limitrophes
Relief
Le plateau d'Albion à une altitude comprise entre 615 et 1 600 mètres. Le Revest, situé sur sa butte, en est le village le plus élevé[2].
Géologie
La commune, comme toutes les autres du plateau d'Albion, est située sur un substrat de couches de calcaires à faciès urgonien (Crétacé). Ce calcaire se présente selon un modelé karstique avec lapiaz, avens et dolines. Il est associe à des couches sédimentaires du bédoulien et de calcarénites du Barrémien (Secondaire), recouvertes par des colluvions et alluvions siliceuses et des argiles de décalcification du Quaternaire[3].
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Le canton de Banon auquel appartient la commune de Revest-du-Bion est située dans une zone à risque très faible[4].
Hydrographie
La commune est traversée par le Ravin du Brusquet[5], cours d'eau de 18,60 Km sous-affluent de la Durance, via le Calavon.
Climat
Le plateau d'Albion, sur lequel se situe la commune, possède toutes les caractéristiques climatiques des Alpes du Sud, dont il est, avec le Mont Ventoux et la Montagne de Lure, le chaînon le plus occidental. Du climat méditerranéen en partant de la plus basse altitude, elles évoluent, au fur et à mesure, vers un climat tempéré puis continental qui ne prend le type montagnard qu'aux plus hautes altitudes[6].
Relevé météorologique du plateau d'Albion pour une altitude moyenne de 900 mètres. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -1,0 -1,0 2,0 4,0 8,0 12,0 14,0 14,0 11,0 7,0 3,0 -1,0 5,5 Température moyenne (°C) 3,5 5,5 7,5 10,0 14,0 18,5 21,0 21,0 17,0 12,5 7,5 2,0 11,7 Température maximale moyenne (°C) 8,0 10,0 13,0 16,0 20,0 25,0 28,0 28,0 23,0 18,0 12,0 8,0 17,0 Précipitations (mm) 26,9 24,3 23,8 44,0 40,0 27,9 20,9 32,7 45,9 53,5 52,4 30,7 482,8 Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 26.98.0-1.024.310.0-1.023.813.02.044.016.04.040.020.08.027.925.012.020.928.014.032.728.014.045.923.011.053.518.07.052.412.03.030.78.0-1.0Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Flore et faune
Flore
Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier[7].
On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier[7].
Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l' androsace à grand calice et la vachère d'Espagne[7].
Champignons
Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton, (hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (tricholoma myomyces)[8].
Faune
On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, la lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué[9].
De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière)[9].
En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateurs de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm[9],
Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauves-souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler)[9].
Transports urbains
L'installation de la force stratégique nucléaire sur la plateau d'Albion, dans le courant des années 1970, a grandement amélioré la qualité du réseau routier. Deux ligne de bus relient Revest-du-Bion aux communes voisines, pour l'accès à leur marché :
Urbanisme
Type d'habitat
Maison en hauteur
Ce type de maison est assez généralisé dans le village. Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus », suivant une tradition méditerranéenne. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[10].
L'édification de ces maisons datent pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Celles-ci finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[11].
En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[12]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[11].
La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[13].
Maison à terre
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé qui se retrouve dans la basse vallée du Rhône, dans celle de la Durance et plus ponctuellement dans les vallées annexes comme celle du Calavon[14]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture »[15].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[15].
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale pré-établie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiment se chevauchent généralement en dégradé[16].
À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[15].
Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était directement accolé à la maison mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé anoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[15].
Cabanon
L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle. Dans son étude sur l'habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui de la sédentarité. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans les alpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[17].
Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[17].
Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considéré comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[17].
Borie
On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker (serrer en provençal) ses instruments agraires, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l'habitat permanent[17]. Ce type de construction en pierre sèche est facilité par l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés en restanques[18].
Histoire
Antiquité
Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées sur le territoire de la commune en particulier par Guy Barruol et ses équipes. Des habitats gallo-romains ont été identifiés aux Eyssarettes, avec plusieurs fours, au Plan de Barruol, avec une allée de sépultures, aux Jaconnets où a été identifiée une enceinte circulaire. Des fondations caractéristiques d'une villa rustica ont été mises au jour au Labouret et à Saint-Clair[2].
Moyen Âge
La première trace écrite concernant le territoire du Revest date de 1080. C'est un acte de donation signé par Ripert de Mévouillon aux moines de l'abbaye de Cluny. Il n'existe pas de village mais un simple lieu-dit dénommé Vorze. Ce fut là que les bénédictins construisirent leur prieuré, un hospice et un moulin. Par précaution, ils comblèrent trois avens[2],[1]. Le premier castrum fut édifié entre 1204 et 1242. Et en 1271 le castrum de Revesto Albionis, comptait 200 feux[2],[19].
Le village et son château furent détruits comme beaucoup d’autres en Provence par les troupes de Raimond de Turenne, en 1392. Venues de Banon, où elles avaient installé leur nid d'aigle, elles dévastèrent l'église paroissiale ainsi que la chapelle de Notre-Dame de la Forêt d'Albion connue aujourd'hui sous le nom de Notre-Dame de l'Ortiguière. Les survivants se réfugièrent à Sault et le village resta déshabité pendant près d'un siècle[19].
En 1474, sur ordre de Louis XI, un acte d'habitation fut passé avec deux chefs de famille venus des Baronnies[19].
Guerres de religion
Pour faire face à toute éventualité d'attaque venue des Baronnies, en 1546, les consuls Maurel et Michel firent fortifier le village. Ils passèrent un prix-fait avec le dénommé Dauphin, maître d'œuvre originaire de Cucuron. Celui-ci fit édifier une muraille pentagonale, haute de 18 cannes (9 mètres) et épaulée par cinq tours d'angle circulaires[19].
Le Revest y resta à l'abri jusqu'en 1591. Cette année-là, Lesdiguières arriva à la tête de ses troupes pour aller mettre le siège devant Sault. Pour assurer ses arrières, il fit bombarder les murailles jusqu'à ce qu'une brèche fut ouverte. Les protestants s'y engouffrèrent et investirent le village[19].
La paix revenue, vingt ans plus tard, fut planté près de l'église Saint-Clair l'ormeau dit de Sully. Atteint par la graphiose, son tronc évidé a été ôté à la fin du XXe siècle[19].
Période moderne
Tout au cours du XVIIIe siècle, le Revest acquiert une prépondérance décisive sur les autres communes du plateau. Le village devient un centre économique important où se tiennent foires et marchés, où résident à demeurent notaire et chirurgien, où s'ouvrent des auberges et où exercent de nombreux artisans[19].
La Révolution française le détache du Dauphiné, duquel il était dépendant administrativement, et l'inclus dans le département des Basses-Alpes[2].
Ayant particulièrement bien résisté à l'exode rural[19], à la fin du XIXe siècle, le Revest était relié à Apt, un jour par semaine, le samedi jour de marché. Le voyage aller durait quatre heures, celui du retour dix heures[20].
La première Guerre mondiale eut pour conséquence la mort de 24 jeunes Revestois.
Période contemporaine
La commune, comme toute celles du plateau d'Albion, de 1971 à 1996, vit s'installer sur son territoire des bases de lancement de missiles à charge atomique. Ces sites furent les endroits les plus secrets et les mieux gardés de France[21].
L'Office national d'études et de recherches aérospatiales a installé le récepteur du radar GRAVES sur une des anciennes zones de lancement près du Revest[22],[23]. Le radar Grand Réseau Adapté à la VEille Spatiale[24] a été mis en service le 15 décembre 2005 afin de permettre la détection des satellites espions américains et chinois . C'est actuellement le seul système de veille satellite opérationnel en Europe de l'Ouest. Seuls la Russie et les États-Unis disposent de systèmes de ce type[25].
Il présente la particularité d'avoir le site d'émission dissocié du site de réception. Le site d'émission est situé sur l'ancienne base aérienne de Broyes-lès-Pesmes près de Broye-Aubigney-Montseugny, le site de réception est sur le plateau d'Albion, au Revest, à environ 400 km du site de réception, près de Notre-Dame-de-l'Ortiguière [26]. Le système de réception est basé sur la détection Doppler et des calculs de traitement du signal effectués par un calculateur temps réel dédié de la B.A. 115 d'Orange[27].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1272 (de Revesto Albionis), est tiré de l’occitan revèst, variante de revers, et désignant un site exposé au nord[28].
Héraldique
D'argent au loup ravissant d'azur[29]
Administration
Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu en 2008[30] Raymond Le Moign Intercommunalité
Revest du Bion fait partie de la Communauté de communes du Pays de Banon, qui regroupe 10 communes.
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Pays de Banon.
Budget et fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Revest-du-Bion en 2009[31] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 5,90 % 0,55 % 5,53 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,41 % 1,32 % 14,49 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 70,63 % 4,18 % 47,16 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 10,00 %* 0,94 % 10,80 % 3,84 % La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[32]).
Jumelage
Population et société
Démographie
Courbe d'évolution démographique de Revest-du-Bion depuis 1793
Éducation
L'école Eugène Martel accueille 55 enfants de la maternelle à la primaire[39].
Équipements et services
La commune dispose plusieurs services :
- Une bibliothèque, créée en 1979,
- Une "Maison du temps libre" (salle municipale mise à disposition des associations et ds particuliers)
- Un CCAS
- Un bureau de Poste
- Une crèche halte-garderie (associative)
Sports
Il y a une association de foot, l'US. Revestoise[40].
Santé et services sociaux
Il y a un cabinet médical généraliste[41] et un ESAT qui accueille 61 personnes handicapées au domaine de la Haute-Lèbre[42].
Culte
La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure qui comprend Banon, Redortiers, Saumane, La Rochegiron, l'Hospitalet, Lardiers, Ongles, Revest-des-Brousses, Revest-du-Bion, Carniol, Simiane-la-Rotonde, Montsalier, Saint-Étienne-les-Orgues, Cruis, Mallefougasse-Augès, Fontienne, Montlaux et Revest-Saint-Martin. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[43].
Économie
Le village vu par des ethnologues
En 1971, des étudiants en ethnologie dans le cadre du CERESM, mis en place par l’Université de Provence d'Aix-en-Provence, étudièrent le village au point de vue de ses spécificités tant environnementales qu'économiques[44].
Établi sur une butte, au centre de la commune, le village est le carrefour vers lequel convergent chemins, drailles et routes qui desservent ses exploitations agricoles dispersées ou qui le relient à l'extérieur[45]. Cette structuration oblige même de passer par le village pour se rendre d'une exploitation à l'autre[46]. Ce qui a donné à celui-ci une importance capitale comme centre de distribution des produits d'usage et de consommation au travers de ses commerces et de diffusion des nouvelles à partir de ses lieux publics[47].Cette « attraction du centre » a son revers puisque les chemins partant d'une exploitation et pouvant permettre de rejoindre une autre commune, en particulier dans la partie septentrionale du Revest, sont rarement entretenus et praticables[46].
Elle a déterminé aussi un sentiment identitaire fort « Je suis Revestois »[47], qualification signifiant « Je suis du Revest et de vieille souche »[48]. Ce sentiment de longue appartenance communautaire, s'est traduit par des définitions originales de celui qui est étranger à la commune. S'il est originaire du plateau, il est qualifié d'estrangié du dedans, s'il vient de la région c'est un estrangié du dehors, et tout autre origine le fait considérer comme un estrangié pas d'ici[47].
Il existe même un clivage dans la population communale entre ceux qui résident dans le village et ceux qui vivent à l'extérieur. Il marque le contraste, sans ostracisme, entre la paysannerie qui vit en quasi autarcie dans son « quartier », et l'urbanité des villageois qui ont à leur disposition sur place espaces et services publics, commerces et lieu de culte[48].
Sur le plateau, la dénomination de « quartier » s'applique a des zones habitées ou non. Il peut avoir une désignation patronymique, au Revest c'est le cas du Plan des Barruols, Les Cléments, Le Michalet, Le Gendre ou Les Morards, ou une désignation géographique Combe de Bordeaux, Font d'Artigues, Combe du Pommier ou Le Médéric[48]. Jusqu'au milieu du XXe siècle, ceux qui vivaient des ces écarts devaient, trois fois par semaine, descendre au village pour faire leurs courses et prendre leurs pains chez le boulanger à qui ils avaient fourni la farine[49].
C'est là qu'ils retrouvaient le « lieu cenral de la sociabilité villageoise », la place publique. Celle-ci concentrait dans un espace réduit un certain nombre de points attractifs. C'était un lieu de rencontre (bancs, cafés, lavoir), de loisir (boulodrome), de relations économiques (commerces, services publics), un pôle des références (horloge publique) et aussi un lieu d'ostentation verbale et vestimentaire[50].
L'enquête a montré que dans le village, il y avait au cours des années 1970, une répartition de l'espace par sexe et classe d'âge. Aux hommes étaient réservés les cafés, le boulodrome, la mairie et une place du village, les femmes se retrouvaient aux fontaines, au lavoir, dans les commerces et à l'église. Les personnes âgés séjournaient et conversaient dans des lieux toujours en retrait de ceux fréquentés par les actifs. Elles avaient leurs bancs réservés, à l'ombre l'été, en plein soleil, l'hiver. Quant aux enfants, il leur était réservé la nouvelle place du village[51].
Dès le début du XXe siècle, la place du Portissol joua un rôle économique. C'est là que se tenaient les quatre foires du Revest, qu'était commercialisée la lavande et que furent répartis les commerces de détail qui permirent l'approvisionnement domestique ainsi que la vente de la production ou de la cueillette des paysans[52].
Blé, pommes de terre, gibier, champignons, charbon de bois et ocre étaient vendus par le commerce local, certains produits, comme les grives ou les champignons, étaient troqués contre du café, du sucre, du chocolat, du savon ou des conserves[52].
Si dans la seconde moitié du XXe siècle, l'approvisionnement ne se faisait plus uniquement au village, celui-ci jouait toujours son rôle pour la vente des céréales, de la laine, de la paille, du fourrage et des amandes. Tous ces produits transitaient par l'intermédiaire d'un courtier du Revest. Le miel, les champignons, les fromages, les œufs et les volailles étaient revendus en partie par les commerçants de la place du Portissol[49]. Les pommes de terre étaient revendues à Saint-Christol, les agneaux et la laine à Sault, les grives et les champignons à la conserverie de Saint-Trinit. Quant à la lavande elle était commercialisée par l'intermédiaire des courtiers de Séderon, Sault ou Carpentras[53]. La grande mutation s'est faite à la fin des années 1960 avec l'apparition à Sault, seule ville du plateau, de moyennes surfaces puis la création de la zone commerciale qui suivit[49].
Sur les communes du plateau d'Albion, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, se déroulaient nombre de foires, mais les Revestois ne fréquentaient quasi exclusivement que celles de leur village[44]. Les seules exceptions étaient celles de Sault (Rameaux, Saint-Jean, Notre-Dame et Sainte-Catherine), celle des Tommes qui se tenait à Banon pour la Saint-Pierre ainsi que la foire aux chevaux de Barret-de-Lioure[20]. Même si le village est montagnard par son altitude (950 mètres), il est situé sur un plateau permettant des communications faciles avec ses voisins[45]. La centralité du village sur le plateau lui permit d'avoir quatre foires par an, dont la plus importante était celle des Machottes, au début juillet[49]. Les foires attiraient paysans et bergers du Contadour, de Banon, de Sault, des Ferrassières et de Saint-Christol[20]. Elles jouaient un rôle important pour l'achat des chevaux et la vente des agneaux ; en ces occasions, un notaire de Banon venait au Revest pour enregistrer les transactions[49].
Au Revest, où règne majoritairement la grande propriété, compte tenu des rigueurs du climat et des différences de fertilité des sols, les exploitations agricoles se sont répartis des différents terroirs communaux (landes, bois, prés, terres labourables). Ce partage des différents finages est le corolaire du droit ancestral à l'eau et aux parcelles irrigables. Toutes les sources, puits, aiguiers et fontaines sont des propriétés communales[54].
Les landes et les bois - pour la chasse et la cueillette (champignons et châtaignes) - ainsi que les drailles - pour le passage des troupeaux - ont une gestion originale, compte tenu de leur importance économique[54]. Pour la chasse, par exemple, cela se traduit par des cotisations progressives imposés par les associations gestionnaires. Les propriétaires des terres communales ne payent qu'un minimum, tandis que les chasseurs n'ayant aucun lien avec la commune versent les plus grosses cotisations. Entre, existent des gradations de tarif pour le résident non propriétaire, pour ceux qui sont originaires du Revest mais non résidents ou pour la parentèle d'un propriétaire. Il en est de même pour la cueillette des châtaignes et des champignons[55].
Cette protection de la propriété communale se traduit aussi au niveau de la propriété familiale et singulièrement pour la maison, domaine essentiellement féminin. Être invité à entrer est le fruit de tout un rituel préliminaire et de longues palabres qui se conclut parfois par un « Achevez d'entrer »[56].
Évolution des origines matrimoniales au Revest-du-Bion entre 1853 et 1970[57]. Revest-du-Bion Total mariages Mariages endogamiques Mariages exogamiques 1853-1862 75 32 43 1883-1898 94 41 53 1921-1941 74 11 63 1963-1970 45 1 44 L'exament des « aires matrimoniales » a démontré qu'en un siècle il y a eu un bouleversement des rapports des habitants de la commune avec celles de l'extérieur. Le mariage endogamique (entre un couple du Revest ou du plateau d'Albion) a cédé le pas à l'exogamique avec des conjoints résidant à plus de 30 kilomètres. Jusqu'en 1940, les « aires matrimoniales » collaient parfaitement à une zone de relations économiques limitée au plateau[53]. Après la seconde Guerre mondiale cette limitation a commencé à voler en éclats pour atteindre une autre ampleur avec l'arrivée massive de la main-d'œuvre nécessaire à la création des infrastructures de la base et silos à missiles[20].
Commerces
Plusieurs commerces d'alimentation sont présents sur la commune : épicerie, boucherie, boulangerie, fromager (vente à la ferme). Bar, restaurant et presse tabac sont également représentés.
Artisanat
Des artisants du domaine du Bâtiments et Travaux Publics sont installés sur la commune, ainsi qu'un ébéniste, et un spécialiste des travaux forestiers.
Tourisme
Les touristes peuvent trouver un hébergement en gîtes ruraux et chambres d'hôtes.
Agriculture
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Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion
Lavande
Liée au soleil et aux vacances, la lavande, dont Jean Giono a dit qu'elle est « l'âme de la Haute-Provence », n'est plus actuellement l'« or bleu » du Ventoux, des Baronnies et de la montagne de Lure[a 1]. Cueillie pendant des siècles à l'état sauvage, sa récolte n'a été organisée qu'à partir du XVIe siècle en même temps que la distillation de sa fleur[a 2]. Son âge d'or se situe au début du XXe siècle. Et c'est au cours des années 1920 qu'il y a une véritable fièvre de plantation. Après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, le marché est à nouveau demandeur à partir de 1955 pour entrer en crise cinq ans plus tard[a 3]. La mécanisation de la récolte, une meilleure organisation du marché et l'obtention d'une AOC pour l'« huile essentielle de lavande de Haute-Provence », en 1981, aurait dû relancer la production[a 4]. Mais celle-ci de l'ordre de 200 tonnes au début des années 1980 a chuté à 25 tonnes dans les années 1990 pour enfin remonter à 80 tonnes en 2003[a 5].
Petit épeautre
Le petit épeautre est un blé rustique dont les archéologues ont retrouvé la trace dans des couches datées de 9 000 ans avant notre ère. Cette céréale se complait dans des sols pauvres et accepte des hivers longs et froids[a 6]. Elle se sème en septembre-octobre et son cycle végétatif est de onze mois[a 1]. Cette culture, très populaire sur le plateau d'Albion et les pentes du Ventoux jusqu'au XIXe siècle, a été reprise dans les années 1980. Dans le cadre de la SICA « Céréales Ventoux », une cinquantaine de producteurs approvisionnent un marché qui absorbe 200 tonnes/an[a 1].
Fromage de Banon
Le banon est protégé par une AOC depuis 2003. C'est le premier fromage de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à obtenir une appellation d'origine contrôlée. L'INAO a donné son accord pour sélectionner selon les « usages locaux, loyaux et constants » 179 communes dont la production du lait des élevages de chèvre de races provençale, rove et alpine peut revendiquer l'appellation, dont 111 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 33 dans les Hautes-Alpes, 21 dans la Drôme et 14 dans le Vaucluse. Les sept communes du plateau d'Albion sont productrices[58].
C'est un fromage à pâte molle à croûte naturelle, élaboré à partir de la technique du caillé doux et moulé à la louche avant d'être emmitouflé dans des feuilles de châtaigniers brunes et liées par un brin de raphia naturel[59]. Il est auparavant trempé dans de l'alcool pour éviter les moisissures.
Miel de Provence
Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée tant pour le miel toutes fleurs et que pour le miel de lavande et lavandin[60]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500 dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 T/an soit 8% de la production nationale[61]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au Nord par une ligne Montélimar / Digne avec au Sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[62].
Agneau de Sisteron
L'agneau de Sisteron est un agneau de quatre mois, élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[63], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[64]. L'Union européenne lui a accordé une indication géographique protégée depuis le 15 février 2007[65].
Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[66].
Culture locale et patrimoine
Littérature
Jean Giono a fait du Revest le village des frères Jason dans son roman Les deux cavaliers de l'orage[2].
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Clair, qui a pris la place de l'ancienne prieurale, a gardé très peu de vestiges romans[67]. Elle est de style gothique : sa nef est voûtée en berceau dont la brisure est très accentuée ; le chœur à chevet plat est voûté sous croisée d’ogives. Le portail occidental est en plein cintre. Elle date de la fin du XVe siècle et du début du XVIe[68]. Les bas-côtés sont ajoutés au XVIIe. Le clocher est une tour construite au-dessus du chœur en 1675[69].
La chapelle Notre-Dame-de-l’Ortiguière, isolée sur le plateau, est construite au XIIe siècle mais il ne subsiste de cette époque que le chœur à chevet plat ; encore, la voûte sous croisée d’ogives du chœur date du XIVe, avec remploi de sculptures romanes. Les nervures du chœur retombent sur des atlantes sculptés de façon primitive. Le chœur est encore orné de personnages, d’animaux, de motifs végétaux[70]. Sa première destruction intervient au XVIe siècle ; elle n’est reconstruite qu’en 1665, pour être à nouveau détruite au début du XIXe siècle[71]. Le Concordat permet sa reconstruction. Elle est restaurée une dernière fois en 1973[1]. Dans son mobilier, le calice et la patène d’argent, datant du XVIIe siècle, sont classés monuments historiques au titre objet[72]. Au cours du XVIe siècle et du XVIIIe siècle, la chapelle servit à baptiser des enfants morts avant d'avoir reçu ce sacrement. Ce « rite de suscitation » se déroulait avec parrain et marraine et l'officiant ondoyait l'enfant censé donner à ce moment-là signe de vie[73].
Le château qui se trouve au milieu du village date du XVIIe siècle. Mais sa structure a été absorbée dans les habitations. Seule reste intacte une tour d'angle circulaire[67]. Le village a gardé quelques restes des remparts de 1546, dont deux tours et le portail de Portissol[74].
Il se trouve un pigeonnier à l’Argaud[75]. Une croix de fer forgé, plantée dans la campagne, date de 1840[76], et un lavoir-fontaine à l'intérieur du village a été édifié au début du XXe siècle[67].
Lieux-dits et hameaux
La commune compte 4 hameaux :
- Les Bastians
- Les Morards
- Haut-Labouret
- Silance
Personnalités liées à la commune
- Eugène Martel (1869-1947), artiste-peintre, né au Revest
- Pierre Martel (1923-2001), chercheur et écrivain, né à la ferme du Haut-Labouret, fondateur des Alpes de Lumière
Pour approfondir
Bibliographie
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, De la maison aux lointains in Pratiques et représentation de l'espace dans les communautés méditerranéennes, Publications du CNRS, Marseille, 1976.
- Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin. Arts et traditions populaires, Éd. Aubanel, 1992, (ISBN 2700600614)
- Patrick Ollivier-Elliott, Terres de Sault, d'Albion et de Banon, Édisud, Aix-en-Provence, 1996, 1996 (ISBN 2857448597)
- Patrick Saletta (sous la direction de), Haute Provence et Vaucluse - Les Carnets du Patrimoine, Les Guides Masson, Paris, 2000, 2000 (ISBN 2707204080)
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Articles connexes
Liens externes
- Revest-du-Bion sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de Revest-du-Bion
- Commune de Revest-du-Bion
- Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : faune et flore du plateau d'Albion
Notes et références
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- Patrick Ollivier-Elliott, op. cit., p. 79.
- Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : faune et flore du plateau d'Albion
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- Fiche du ravin du Brusquet sur le site du SANDRE
- Guy Barruol, op. cit., pp. 16-17.
- Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Flore du plateau d'Albion
- Les champignons en Vaucluse
- Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Faune du plateau d'Albion
- Fernand Benoit, op. cit., p. 48.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 49.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 50.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 51.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 54.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 55.
- Fernand Benoit op. cit., p. 56.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 69.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 71.
- Patrick Ollivier-Elliott, op. cit., p. 80.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 63.
- Le plateau d'Albion sur le site de l'Office de Tourisme d'Apt
- Graves - Le système français de surveillance de l'espace - ONERA/DPRS
- GRAVES Sourcebook
- Article de Radionet
- Article du journal Le Monde
- Présentation du système GRAVES par l'ONERA
- Compilations d'informations sur GRAVES
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, § 2224, p 10661
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Site de la préfecture des AHP
- (fr) Impots locaux à Revest-du-Bion, taxes.com
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- Annuaire des villes jumelées
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 192
- Insee, Population municipale au 1erjanvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
- Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
- Revest-du-Bion sur le site de l'Insee
- EHESS, notice communale de Revest-du-Bion sur la base de données Cassini, consultée le 28 juillet 2009
- Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
- US. Revestoise
- Médecin généraliste au Revest-du-Bion
- ESAT du domaine de la Haute-Lèbre
- Secteur Montagne de Lure
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 30.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 31.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 35.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 33.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 34.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 48.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 38.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 45.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 47.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 62.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 53.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 54.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 56.
- H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, op. cit., p. 57.
- Banon AOC sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine
- Bernard Teyssandier, Connaître les fromages de France du terroir à la table, éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, p. 63.
- Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
- Les apiculteurs en Provence
- La transhumance des ruches provençales
- Site officiel de l'agneau de Sisteron
- Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005
- IGP de l'Union européenne en date du 15 février 2007
- Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
- Carnets du patrimoine, op. cit., p. 418.
- Raymond Collier, op. cit., p 180
- Raymond Collier, op. cit., p 212-213
- Raymond Collier, op. cit., p 460
- Raymond Collier, op. cit., p 143
- calice, patène, sur la base Palissy, ministère de la Culture, Arrêté du 8 juin 2000, consultée le 2 décembre 2008
- Notre-Dame de l'Ortiguière à Revest-du-Bion
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p. 300.
- Raymond Collier, op. cit., p. 444.
- Raymond Collier, op. cit., p. 520.
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 124
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 125.
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 126
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 127.
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 128.
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 123
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