- Montfort (Alpes-de-Haute-Provence)
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Pour les articles homonymes, voir Montfort.
Montfort
Village de Montfort
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Volonne Code commune 04127 Code postal 04600 Maire
Mandat en coursPaul Roucaud
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Lure-Vançon-Durance Démographie Population 388 hab. (2008) Densité 32 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 395 m — maxi. 860 m Superficie 12,08 km2 Montfort est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Montfortains.[1]
Situé au bord et à l'ouest de la Durance, Le village de Montfort présente un relief inférieur à 1 000 mètres et un risque sismique faible. L'histoire communale s'inscrit dans l'histoire régionale : guerres de religion, Révolution française, résistance à Napoléon III, guerres mondiales. L'exode rural a beaucoup touché la commune, qui a vu sa population diminuée de plus des deux-tiers. La croissance démographique s'est ensuite amorcée dans les années 1930.
La commune, équipée d'une école, compte près de 400 habitants dans les années 2000. Le territoire est orienté vers une agriculture de qualité, avec plusieurs AOC et labels pour le fromage, l'huile d'olive, le vin, le miel... Le patrimoine bâti est bien conservé, dans le village perché, avec plusieurs anciens ponts et un ermitage, comprenant l'église Saint-Donat.
Sommaire
Géographie
Topographie
Le territoire se situe dans la partie est de la vallée de la Durance. Le lit de la rivière constitue la partie la plus basse, à 395 mètres. Vers l'ouest, il est prolongé par un petit plateau, puis par des collines (le village est implantée sur l'une d'elles, à environ 520 mètres d'altitude) puis par une vallée intermédiaire occupée par l'autoroute (autour de 500 mètres d'altitude). Les coteaux de Ponfige amorcent ensuite, avec le mont de la Louvière (674 mètres), les premières pentes du chainon de la montagne de Lure, vers le nord-ouest. La limite communale forme une excroissance qui se prolonge vers le sud-ouest, au delà du ravin du Bouy, jusqu'au mont Tourdeaux à 877 mètres d'altitude (au nord-ouest de Peyruis)[2].
Communes limitrophes
Accès
La commune se situe entre Forcalquier (au sud-ouest), Digne-les-Bains à l'est et Gap plus loin au nord.
Montfort est traversée par la route départementale D101. La commune est à proximité de l'autoroute A51 Val de Durance sortie 20 Peyruis.
Les gares SNCF les plus proches sont à Château-Arnoux-Saint-Auban à 2 km, Sisteron à 14 km et La Brillanne-Oraison à 17 km ; ces trois gares sont situées sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de Montfort par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[3] :
Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Strasbourg Bordeaux Paris Nantes Rennes Lille Distance Orientation
98 km (S)
111 km (S-E)
176 km (S-O)
209 km (N)
367 km (O)
521 km (N-E)
529 km (O)
603 km (N)
685 km (N-O)
742 km (N-0)
763 km (N)
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Le canton de Volonne dont fait partie Montfort est classé en Zone 1b (risque faible) ; les cantons immédiatement au sud-ouest, sur la faille de la Durance, sont en Zone 2 (risque moyen) : ceux d'Entrevaux, Les Mées, Valensole, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est, Manosque-Sud-Ouest et Peyruis[4].
Géologie
Article connexe : Géologie des Alpes.Le territoire se situe au sud-ouest des Baronnies, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[5] :
- les chaînons de Lure ;
- la nappe de Digne à l'est[6], au niveau du lobe de Valavoire[7] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
- la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
- le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
Hydrographie
La Durance borde la commune au sud[8]. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[9]) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.
Un ruisseau coule dans le ravin de Chabrières, en limite nord-est. Plusieurs ruisseaux intermittents se rejoignent dans le Thoron et le ravin du Bouy, puis dans le ravin de Mardaric. Ces ravins se déversent dans la Durance.
Climat
Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.Montfort est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs ; en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois.
Montfort n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Les Mées[10].
Relevé météorologique de la région des Mées mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 9,1 12,7 15,4 15,3 12 8,2 3,7 1,1 7,2 Température moyenne (°C) 4,3 5,6 8,7 11,2 15,3 19,2 22,4 22,1 18 13,4 8,2 5,2 12,8 Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,8 14,4 16,9 21,4 25,7 29,2 28,9 24 18,5 12,6 9,3 18,4 Précipitations (mm) 26,9 24,3 23,8 44 40 27,9 20,9 32,7 45,9 53,5 52,4 30,7 423 Source : Relevé météo des Mées[11]Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 26.98.6024.310.80.523.814.434416.95.44021.49.127.925.712.720.929.215.432.728.915.345.9241253.518.58.252.412.63.730.79.31.1Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Toponymie
Montfort se dit Montfòrt en provençal classique et Mount-Fort en provençal de norme mistralienne.
Histoire
Article connexe : Histoire des Alpes-de-Haute-Provence.Des traces d’occupation chalcolithique ont été retrouvées sur la commune[12].
La voie domitienne passe sur la commune.
Aux XIe et XIIe siècle, les églises de Saint-Donat-le-Haut et de Saint-Donat-le-Bas, avec leurs revenus, appartenaient à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon[13].
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1182 (Mons fortis, soit le « mont fortifié » en occitan[14],[15]). Le château était le siège d’une baronnie, réunie à la vicomté de Reillanne en 1379[16].
Durant les guerres de religion, la place est prise par les huguenots en 1575, puis par les carcistes. Les fortifications sont ensuite rasées.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[17]. Le château est vendu comme bien national le 24 germinal an II[18].
En 1851, suite au coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés[19]. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement.
Le département a connu dans plusieurs communes un important exode rural à partir des années 1850. La commune perd plus des deux-tiers de sa population en cent ans, passant de 278 habitants dans les années 1830 à 83 habitants en 1931.
La région est également touchée par les épisodes mortels régionaux ou nationaux : épidémies de choléra puis guerres mondiales (hommes morts au front durant la Première guerre Mondiale). Durant la Seconde Guerre Mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942 - 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. Suite au débarquement de Provence, la libération se fait progressivement.
Administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[20]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Paul Roucaud a été réélu conseiller municipal avec le huitième total de 121 voix, soit 53,07 % des suffrages exprimés. La participation a été de 86,69 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[21].
Listes des maires
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1977 réélu en 2008[22] Paul Roucaud[23],[24] PCF[25] Instances administratives et juridiques
Montfort est une des neuf communes du canton de Volonne, qui totalise 11 550 habitants en 2008. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du 17 février 1800 au 10 septembre 1926, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Montfort fait partie du canton de Volonne depuis 1793[26]. Montfort fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[27].
Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Montfort en 2009[28] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 2,28 % 0,00 % 5,53 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,96 % 0,00 % 14,49 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 57,15 % 0,00 % 47,16 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 16,95 % 10,80 % 3,84 % La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[29]).
Population et société
Démographie
Superficie et population
Le village de Montfort a une superficie de 1 208 ha et une population de 392 habitants (en 2006), ce qui le classe[35] :
Rang Superficie Population Densité France 18 969e 16 250e 20 158e Provence-Alpes-Côte-d'Azur 602e 760e 489e Alpes-de-Haute-Provence 71e 172e 36e Arrondissement de Forcalquier 33e 68e 24e Canton de Volonne 8e 9e 6e Enseignement
La commune dispose d'une école primaire publique[36],[37]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Camille Reymond à Château-Arnoux[38],[39]. Puis les élèves sont dirigés vers le lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron[40],[41].
Santé
Il n'y a pas de médecin à Montfort, les plus proches sont à Château-Arnoux (2,30 km) ou aux Mées (3,6 km)[42]. Les pharmacies les plus proches sont aussi à Château-Arnoux ou aux Mées[43].
Montfort dépend du centre hospitalier de Manosque.
Culte
Avant de faire partie du Canton de Volonne, Montfort faisait partie du diocèse et de la viguerie de Sisteron[44].
Économie
Agriculture
La commune de Montfort possède trois labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Banon, Huile d'olive de Provence et Huile d'olive de Haute-Provence) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[45].
Fromage de Banon
Le banon est protégé par une AOC depuis 2003. C'est le premier fromage de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à obtenir une appellation d'origine contrôlée. L'INAO a donné son accord pour sélectionner selon les « usages locaux, loyaux et constants » 179 communes dont la production du lait des élevages de chèvre de races provençale, rove et alpine peut revendiquer l'appellation, dont 111 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 33 dans les Hautes-Alpes, 21 dans la Drôme et 14 dans le Vaucluse.
C'est un fromage à pâte molle à croûte naturelle, élaboré à partir de la technique du caillé doux et moulé à la louche avant d'être emmitouflé dans des feuilles de châtaigniers brunes et liées par un brin de raphia naturel[46]. Il est auparavant trempé dans de l'alcool pour éviter les moisissures.
Huile d'olive de Provence AOC
L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le 26 octobre 2006, réunie à Arles, et la signature du décret paru au Journal officiel le 14 mars 2007[47].
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[47],[48].
Agneau de Sisteron
L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 à 19 kg. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[49], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[50],[51].
Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[52].
Petit épeautre
Le petit épeautre est un blé rustique dont les archéologues ont retrouvé la trace dans des couches datées de 9 000 ans avant notre ère. Cette céréale se complait dans des sols pauvres et accepte des hivers longs et froids[a 1]. Elle se sème en septembre-octobre et son cycle végétatif est de onze mois[a 2]. Cette culture, très populaire sur les contreforts de la montagne de Lure jusqu'au XIXe siècle, a été reprise dans les années 1980. Dans le cadre de la SICA « Céréales Ventoux », une cinquantaine de producteurs approvisionnent un marché qui absorbe 200 tonnes/an[a 2].
Miel de Provence
Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[53]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500, dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 t/an, soit 8 % de la production nationale[54]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au nord par une ligne Montélimar / Digne, avec au sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[55].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Château
Les ruines d’un château datant de 1574 dominent le village, accrochées à la montagne et intégrées aux fortifications du village[56].
- Rues en escalier
- Ponts anciens
Plusieurs ponts de la commune sont assez anciens :
- les trois ponts subsistant sur les quatre de la voie royale, construits en 1782 en moellons irréguliers. Ce sont :
- le pont sur le torrent Saint-Jean (arche de 7,75 m de portée) ;
- le pont de la Font de Noël (arche de 5,8 m de portée) ;
- le pont du torrent de Figon (arche de 3,8 m de portée)
- le pont sur le Mardaric, disparu, appartenait au même programme de construction.
Il subsiste également des vestiges de la route royale, dont l’empierrement est soigné, et bordée de pierres de rive sur champ. Elle est indiquée comme voie Domitienne sur la carte IGN[57].
Le pont sur le ravin du pas de Vèze, sur la route entre la chapelle Saint-Donat et le hameau de Chabannes, en contrebas de la RD 801. Construit en grès vert, il est doté de culées massives et de murs soutènement. Long de 61 m, haut de 5 à 8 m, large de 7 à 8 m, il est construit sur une voûte plein cintre. Le ravin est canalisé en amont et en aval pour permettre un franchissement perpendiculaire. La datation n’est pas donnée par Guy Barruol[58].
- Église Sainte-Madeleine
L’église Sainte-Madeleine est construite à la fin du XVIIe siècle. Les deux travées de la nef et le chœur à chevet plat sont voûtés d’arêtes. Le clocher-tour construit contre le chœur, et surmonté d’une flèche pyramidale, est en pierres jaunes et blanches[59]. Elle abrite deux statues de bois, représentant saint Jean et la Vierge, datées du XVIe siècle et classées monument historique au titre objet[60].
- Ermitage de saint Donat
Il comprend l'église Saint-Donat (monument historique[61] dans un site inscrit). Cet ermitage serait le lieu où saint Donat se serait retiré (en concurrence avec la chapelle Notre-Dame de Lure).
Article détaillé : Église Saint-Donat de Montfort.Vie locale
Un marché de Noël a lieu le premier week-end de décembre.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.« De gueules à trois tours crénelées d'or, maçonnées de sable, deux en chef et une en coeur, celle-ci soutenue d'une montagne d'argent, herbée de sinople, mouvante de la pointe de l'écu. »[62]
Pour approfondir
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Liens internes
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Montfort sur le site de l'Institut géographique national
- "Histoire de Montfort (Basses-Alpes)", par l'abbé Auguste Andrieu (1884-1886). Texte intégral en ligne
- "Monographie de la commune de Montfort (Basses-Alpes)", par B. Maurel instituteur (1899). Texte intégral du manuscrit inédit en ligne
Notes et références
Notes bibliographiques
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 123
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 124
Références
- (fr) Habitants de Montfort sur habitants.fr
- Carte IGN
- (fr) Distance entre Montfort et les plus grandes villes Françaises, Annuaire Mairie
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- Carte géologique de la France au 1:1 000 000
- La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- (fr) SANDRE, « Fiche rivière la durance (X---0000) »
- mistral et le Parlement d'Aix La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le
- (fr) Station météo la plus proche : Les Mées, MSN Météo
- (fr) Relevé météo des Mées, MSN Météo
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 9
- ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 223 Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », inGuy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales § 21820, p 1169
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 185 Sous la direction d’
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- op. cit., p 253 Raymond Collier,
- René Merle, conférence donnée à l'Escale le 17 février 2008
- (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
- Résultats élections municipales 2008 à Montfort sur linternaute.com
- Site de la préfecture des AHP
- Robert Hue (PCF) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010 Paul Roucaud est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- Robert Hue (PCF) à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002 Paul Roucaud est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- liste des maires communistes, publiée le 6 mars 2008 (sic), consultée le 25 septembre 2010 Parti communiste français,
- (fr) Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales
- (fr) Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence, Ministère de la Justice et des Libertés
- (fr) Impots locaux à Montfort, taxes.com
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- (fr) Populations légales 2008 de la commune de Montfort, INSEE
- Montfort sur le site de l'Insee
- notice communale de Montfort sur la base de données Cassini, consultée le 27 juillet 2009 EHESS,
- (fr) Classement des villes : Montfort, Annuaire des Mairies
- (fr) Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- (fr) Sectorisation des collèges des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 8 novembre 2004
- (fr) Site du collège Camille Reymond, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Site de la cité scolaire Paul Arène, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Médecins proches de Montfort, Pages Jaunes
- (fr) Pharmacies proches de Montfort, Pages Jaunes
- (fr) Montfort, Archeoprovence
- (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Montfort sur INAO
- Bernard Teyssandier, Connaître les fromages de France du terroir à la table, éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, p. 63.
- Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC, INAO
- Les variétés d'olives
- (fr) Site officiel de l'agneau de Sisteron sur agneaudesisteron.fr
- (fr) Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005 sur agneaudesisteron.fr
- (fr) Fiche de l'IGP Label Rouge Agneau de Sisteron, INAO, 20 février 2007
- Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
- Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
- Les apiculteurs en Provence
- La transhumance des ruches provençales
- Raymond Collier, op. cit., p 253
- Notice qui leur est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 100-101
- Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 101
- Raymond Collier, op. cit., p 222
- Statues (2) : saint Jean, Vierge (la), sur la base Palissy, ministère de la Culture,consultée 24 novembre 2008 Arrêté du 30 décembre 1988,
- Chapelle Saint-Donat, sur la base Mérimée, ministère de la Culture , consultée le 24 novembre 2008 Arrêté du 27 février 1959,
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
Catégorie :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
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