Saint-Geniez

Saint-Geniez
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44° 14′ 45″ N 6° 03′ 13″ E / 44.2458333333, 6.05361111111

Saint-Geniez
Route de Sisteron à Saint-Geniez
Route de Sisteron à Saint-Geniez
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Sisteron
Code commune 04179
Code postal 04200
Maire
Mandat en cours
Michel Manceau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais
Démographie
Population 101 hab. (2007)
Densité 2,6 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 45″ Nord
       6° 03′ 13″ Est
/ 44.2458333333, 6.05361111111
Altitudes mini. 637 m — maxi. 1 705 m
Superficie 38,94 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Geniez, ou parfois Saint-Geniez-de-Dromon, est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Commune de contrastes, elle est à la fois grande en superficie (ayant fusionné avec une autre commune) et très petite en population. Suite à un fort exode rural, elle a vu sa population divisée par 10 du XIXe siècle aux années 1970, et peine à retrouver une dynamique (école fermée) ; les activités sont agricoles et touristiques. Elle présente un relief accidenté avec une altitude variant de plus de 1 000 mètres au sein du territoire. Elle fait partie de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence : on peut y observer de nombreux fossiles.

Ses habitants sont appelés les Saint-Genais.[1]

Sommaire

Géographie

Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Situation et accès

La commune est située dans la partie nord des Préalpes de Digne, au nord-est de Sisteron et au nord-ouest de Digne-les-Bains.

L'autoroute A 51 passe à l'ouest à moins de 10 kilomètres de la commune, dans la vallée de la Durance ; elle va vers Gap au nord et Aix-en-Provence au sud. La départementale 3 traverse la commune d'est en ouest (d'Authon à Entrepierres, puis vers Sisteron). Le GR 6 (GR de Pays de la grande traversée des Pré-Alpes, qui traverse la France jusqu'en Aquitaine) passe au sud de la commune, ainsi qu'un chemin de petite randonnée.

Une gare ferroviaire desservie par les TER (Marseille - Briançon) se situe à Sisteron, ainsi qu'une gare routière.

L'aérodrome de Sisteron - Thèze se situe à quelques kilomètres au nord-ouest, à Vaumeilh.

Topographie

Le village est à une altitude de 1 100 m[2]. Le territoire varie de 637 mètres (vallée du Vançon au sud-est) à 1 705 mètres d'altitude (montagne de Mélan à l'est). Il présente une topographie accidentée et de fortes pentes, avec plusieurs ravins (ravin de Saint-Symphorien, ravin du Prayas, ravin de Terre-Basse...), vallées étroites (défilé de pierre écrite) et rochers (rocher de Dromont).

L'ensemble est boisé par la forêt domaniale du Vanson à l'ouest et à l'est ; le nord présente également quelques boisements : bois d'Eygrières, Bois de Clamoussier.

Géologie

Article connexe : Géologie des Alpes.

Le territoire fait partie de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence[3]. Il se situe en limite de la nappe de Digne[4], immédiatement à l'ouest du lobe de Valavoire[5]. Il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe. À l'ouest, on retrouve des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin). On trouve différents fossiles dans ces roches : échinodermes, mollusques bivalves, mollusques céphalopodes, Brachiopodes, Mollusques ammonoïdes[6].

Une mine de plomb qui était exploitée est aujourd'hui abandonnée. On note également la présence d'une ancienne carrière.

Communes limitrophes

Hameaux

Le territoire communal compte de nombreux hameaux :

  • Abros (ancienne paroisse, au sud) ;
  • Chabert, à l'est ;
  • Chardavon (ancienne commune), à l'ouest. Il est situé dans un bassin isolé, entre les massifs d’Aigue-Champs au sud et de Gache au nord ;
  • Dromon ;
  • Les Bellets ;
  • La Forest (ancienne paroisse) ;
  • La Pène ;
  • la Roubine (ancienne paroisse) ;
  • le Roucas Blanc (ancienne paroisse) ;
  • Saurines ou Sorine depuis le début du XXe siècle ;
  • Terre Basse.

Hydrographie

La commune est traversée par le Riou de Jabron[7] et le Vançon (ou Vanson)[8] (ou Le Vançon), affluents de la Durance[9]; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite « capricieuse », et était autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[10]) aussi bien que pour ses étiages..

Climat

Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.

Saint-Geniez n'ayant pas de station météorologique, la plus proche est celle de Sisteron[11].

Relevé météorologique de la région de Sisteron
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 9,1 12,7 15,4 15,3 12 8,2 3,7 1,1 7,2
Température moyenne (°C) 4,3 5,7 8,7 11,2 15,3 19,2 22,4 22,1 18 13,4 8,2 5,2 12,8
Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 14,4 16,9 21,4 25,7 29,3 28,9 24 18,5 12,6 9,3 18,4
Précipitations (mm) 26,9 24,3 23,8 44 40 27,9 20,9 32,7 45,9 53,5 52,4 30,7 423
Source : Relevé météo de Sisteron[12]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
26.9
 
8.6
0
 
 
24.3
 
10.9
0.5
 
 
23.8
 
14.4
3
 
 
44
 
16.9
5.4
 
 
40
 
21.4
9.1
 
 
27.9
 
25.7
12.7
 
 
20.9
 
29.3
15.4
 
 
32.7
 
28.9
15.3
 
 
45.9
 
24
12
 
 
53.5
 
18.5
8.2
 
 
52.4
 
12.6
3.7
 
 
30.7
 
9.3
1.1
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Urbanisme

Logement

Saint-Geniez comptait 119 logements en 2007 (contre 95 en 1999). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 40.5 % des résidences principales dataient d'avant 1949. En revanche, la commune connaît un important déficit de constructions des années 1950 aux années 1980 qui s'explique par l'exode rural.

Les résidences principales ne représentent que 47 logements soit 38,2 % du parc (33,7 % en 1999), réparties à parts égales de 48,6 % en maisons individuelles (93,7% en 1999) et appartements (2,1% en 1999) (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine). 77.8 % des habitations principales comportent 4 pièces et plus[13]. Les propriétaires de leurs logements constituent 61,9 % des habitants contre 21,6 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine).

Toponymie

Saint-Geniez se nomme Sant Giniés en occitan vivaro-alpin.

Le nom du village apparaît pour la première fois en 1030 (ecclesia Beati Genesii), il est nommé d’après saint Genesius, Sant Genesio sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[14]. Il est également appelé Saint-Geniez-de-Dromon (Sanctus Genesius Dromone, XIe siècle).

Histoire

Antiquité

Rocher de Dromont où l'on situe la cité de Théopolis

Chardavon, isolé dans un vallon accessible uniquement par le défilé de Pierre-Écrite, recèle plusieurs traces d’occupation ancienne, depuis le Néolithique[15] et l’Âge du Bronze. Le territoire était habité sous le Haut-Empire romain, comme l’attestent les découvertes de surface[16] (aucune fouille entreprise). Chardavon est un des emplacements avancés pour la cité de Théopolis fondée par Dardanus, un préfet du prétoire du Bas-Empire romain, le site étant isolé et protégé par les montagnes.

Une agglomération gallo-romaine se situe à Dromon.

Moyen Âge

Le rocher de Dromon (1 285 m) est occupé par un château fort à partir du XIe siècle : auparavant, il avait été occupé au Néolithique[17]. Quand le château est détruit, le village se déplace sur son site actuel[2]. L’abbaye Saint-Victor de Marseille est seigneur du lieu jusqu’au XIVe siècle ; les Gombert lui succèdent jusqu’à la Révolution[18].

Le village est déserté au XVe siècle, après la peste noire et les destructions de Raymond de Turenne. Les communautés de Dromon, qui comptait 78 feux au dénombrement de 1315, et celle de Saint-Geniez (12 feux)[18] fusionnent à la fin du XVe siècle[19].

Le village de Chardavon se constitue autour d’une prévôté de chanoines réguliers, fondée au XIe siècle[20]. L’abbaye Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste prospère, et compte à son apogée 18 églises sous sa dépendance dans le diocèse de Gap[21]. La prévôté canoniale est déplacée à Saint-Marcel de la Baume-lès-Sisteron, après les destructions du XIVe siècle[20]. Les habitants du village restent sur place après le départ des chanoines (54 habitants en 1765)[18].

Révolution française et Empire

À l’été 1790, une émeute envahit le château et le met à sac : les deux tours du château sont abattues et l’incendie est évité de peu[22].

Des mines de plomb ont existé à Chardavon. Jugées anciennes, ces galeries sont appelées mines sarrasines. Même si on ne peut les dater aussi loin, on peut attester leur exploitation au XVe siècle[23]. La mine de plomb de Saurine (actuel lieu-dit de Sorine) du seigneur est comblée dès qu’il émigre[24]. Seule celle de Sorine continua d’être exploitée jusqu’au début du XIXe siècle, avec un très faible rendement[25], et ne fut pas remise en service, malgré de très nombreux projets formulés entre les années 1820 et les années 1940[26].

La société patriotique de la commune est créée après la fin de 1792[27]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Dromont[28], d’après le nom d’une montagne (d’où le t en référence au rocher[29]). En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition[30].

Dans la commune voisine de Chardavon, le monastère, qui a été fondé au XIe siècle (cité seulement en 1204[2]), est victime des guerres du XIVe siècle. Il se déplace près de Sisteron, et décline après les guerres de religion pour disparaître à la Révolution.

En 1810, le vallon de l’Aigue est creusé au pied de la montagne de Trenon et de la Barre Rousse, pour détourner les eaux qui coulaient de ces montagnes, emportaient les terres cultivables et inondaient le village[31].

XIXe et XXe siècle

La commune absorbe celle de Chardavon en 1859[32].

Entre 1820 et 1874, trois moulins sont construits subitement à Saint-Geniez, en partie par rivalité avec Authon, pour faire de la farine et de l’huile de noix[33].

La commune subit un important exode rural des années 1850 à 1975. Elle est également touchée par les épisodes mortels régionaux ou nationaux : en 1884, la population communale subit une épidémie de choléra. Elle cause 3 morts[34]. Une partie des hommes appelés au front meurent durant la Première guerre Mondiale. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942 - 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. À cette date, la ville voisine de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du débarquement de Provence. La libération se fait ensuite progressivement dans les communes du secteur.

Légende

Une ancienne légende raconte que le partage des fiefs de la vallée du Haut-Vançon s’est fait sur le pointu de Serette. Quatre seigneurs ont écarté les bras en se tournant le dos, ce qui était contenu entre leurs bras devenait leur fief. Les fiefs d’Entrepierres, Vilhosc, Saint-Geniez et Authon naquirent ainsi[35].

Administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[36]). Lors du scrutin de 2008 il y eu deux tours (huit élus au premier tour et un au second) Michel Manceau a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le quatrième total de 51 voix soit 52,04 % des suffrages exprimés . La participation a été de 91,59  % . il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal [37].

Listes des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 2001 juillet 2005 Bernard Airaudi    
juillet 2005 réélu en 2008[38] Michel Manceau    

Instances administratives et juridiques

Saint-Geniez est une des cinq communes du canton de Sisteron qui totalise 8 742 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’Arrondissement de Sisteron du 17 février 1800 au 10 septembre 1926, date de son rattachement à l'Arrondissement de Forcalquier.et de la Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Saint-Geniez fait partie du canton de Sisteron depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Saint-Geniez de 1793 à 1801[32]. Saint-Geniez fait partie de la juridiction d’instance et prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[39].

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Geniez en 2009[40]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 5,15 % 0,66 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 11,25 % 1,94 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 47,23 % 4,07 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 11,69 % 1,21 % 10,80 % 3,84 %

La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[41]).

Population et société

Démographie

Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.

La population a atteint un pic en 1856 (566 habitants). Elle a ensuite fortement décliné à cause d'un exode rural massif au niveau départemental, jusqu'en 1975 (51 habitants). Depuis, la population a connu des périodes de légères croissances, comme entre 1990 et 1999, mais reste très faible, à environ 100 habitants.

Évolution démographique de Saint-Geniez et Dromon
Années 1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
Population 90 feux inhabité 451 470 500 550 505 482 482 500
Années 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
Population 552 515 566 526 498 450 439 432 398 424
Années 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 426 410 375 339 249 218 188 147 105 90
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 - -
Population 74 67 51 59 55 90 107[42] 101[43] - -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[18] ; Insee[44], EHESS[32] pour les chiffres issus des recensements légaux


Pyramide des âges

Pyramide des âges de la commune de Saint-Geniez en 2007[45] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
> 95
0,0 
0,0 
75-64
4,5 
32,6 
60-74
22,3 
34,8 
45-59
22,3 
13,0 
30-44
28,5 
8,7 
15-29
9,1 
10,9 
0-14
13,4 
Pyramide des âges du département des Alpes-de-Haute-Provence en 2007[46] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
> 95
1,4 
7,9 
75-64
11,1 
16,5 
60-74
17,0 
22,0 
45-59
21,1 
19,2 
30-44
19,1 
15,5 
15-29
14,2 
18,3 
0-14
16,1 

Superficie et population

Le village de Saint-Geniez a une superficie de 3 894 ha et une population de 101 habitants en 2007, ce qui le classe[Quand ?][47] :

Rang Population Superficie Densité
Flag of France.svg France 32 827e 2 050e 36 494e
Blason région fr Provence-Alpes-Côte d'Azur.svg Provence-Alpes-Côte-d'Azur 855e 240e 902e
Blason département fr Alpes-de-Haute-Provence.svg Alpes-de-Haute-Provence 155e 52e 172e
Arrondissement de Forcalquier 69e 13e 81e
Canton de Sisteron 4e 4e 4e

Éducation

La commune ne dispose ni d'école maternelle ni d'école primaire[48]. Une classe unique, mixte à partir de 1974, a fonctionné jusqu'en 1972, puis de 1995 à 2009, mais a fermé par manque d'effectif[49]. Après le primaire, les élèves sont affectés au collège de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron[50],[51]. Puis les élèves poursuivent au Lycée de la cité scolaire Paul Arène[52].

Santé

L'hôpital le plus proche est celui de Sisteron, établissement dépendant du Centre Hospitalier intercommunal des Alpes du Sud dont le siège est à Gap[53].

Culte

Avant de faire partie du canton de Sisteron, Saint-Geniez faisait partie du diocèse et de la viguerie de Sisteron.

Économie

Population active

Une partie de la population vit de l’agriculture, essentiellement de l’élevage ovin, mais aussi de vaches, chevaux et chèvres. Le tourisme, bénéficiant d‘un environnement calme et d’un climat ensoleillé, s’appuie sur quelques infrastructures minimales : gîtes, chambres d’hôtes[54], relais équestre[55].

Il existait également des carrières de marbre au sud de la commune.

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 79 personnes (65 en 1999), parmi lesquelles on comptait 42,5 % d'actifs dont 39,6 % ayant un emploi et 2,8 % de chômeurs (contre 1,5 % en 1999)[56].

Emploi

Saint-Geniez avait en 2007 un taux de chômage de 6,6 % (contre 2,5 % en 1999) inférieur à la moyenne nationale (9,6 % en 2007 et 12,9 % en 1999). La répartition de la population est conforme à la moyenne nationale avec 44,4 % d'actifs, 26,8 % de retraités, mais inférieur avec seulement 20 % de jeunes scolarisés[57].

En 2007 on comptait 19 emplois dans la commune, contre 40 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 31, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 1] est de 59,3 % (contre 102,6 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre à peine plus de la moitié des d'emplois aux génesiens actifs[56].

Agriculture

La commune de Saint-Geniez possède un label Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[58].

Lavande

Champ de lavande

Liée au soleil et aux vacances, la lavande, dont Jean Giono a dit qu'elle est « l'âme de la Haute-Provence », n'est plus actuellement l'« or bleu » du Ventoux, des Baronnies et de la montagne de Lure[a 1]. Cueillie pendant des siècles à l'état sauvage, sa récolte n'a été organisée qu'à partir du XVIe siècle en même temps que la distillation de sa fleur[a 2]. Son âge d'or se situe au début du XXe siècle. Et c'est au cours des années 1920 qu'il y a une véritable fièvre de plantation. Après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, le marché est à nouveau demandeur à partir de 1955 pour entrer en crise cinq ans plus tard[a 3]. La mécanisation de la récolte, une meilleure organisation du marché et l'obtention d'une AOC pour l'« huile essentielle de lavande de Haute-Provence », en 1981, aurait dû relancer la production[a 4]. Mais celle-ci de l'ordre de 200 tonnes au début des années 1980 a chuté à 25 tonnes dans les années 1990 pour enfin remonter à 80 tonnes en 2003[a 5].

Agneau de Sisteron

Agneau de Sisteron élevé sous sa mère

L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 à 19 kg. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[59], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[60],[61].

Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[62].

Pommes des Alpes de Haute-Durance

Golden et gala

Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée qui a été a été publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 17 avril 2010[63].

Ces pommes de variétés golden delicious et gala proviennent de six cantons des Alpes-de-Haute-Provence et de treize cantons des Hautes-Alpes situés entre 450 mètres et 900 mètres d’altitude. La qualité de ces pommes est liée à leur terroir, et en particulier au climat de la Haute-Durance avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an. Le froid nocturne qui règne lors de la maturation des pommes empêche la dégradation des acides, tandis que la forte amplitude thermique diurne permet leur jaunissement, et même leur rosissement[64].

Miel de Provence

Miel de lavande

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[65]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500, dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 t/an, soit 8 % de la production nationale[66]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au nord par une ligne Montélimar / Digne, avec au sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[67].

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Inscriptions

L’inscription dite Pierre-Écrite

La Pierre-Écrite (peira escricha) est une inscription romaine classée monument historique[68], sur un rocher, dans un défilé, un peu au-dessous de Chardavon. Elle date du deuxième quart du Ve siècle (entre 425 et 450), et le dénommé Dardannus y signale la construction d’une route et d’une ville nouvelle pour qu’une communauté de chrétiens puisse s’y installer, formant une Théopolis, en référence à saint Augustin[69]. En amont et en aval du défilé, se trouvent une volée de marches qui permettaient d’éviter le passage par ce lieu resserré, en passant par les hauteurs[70].

Plusieurs maisons ont un linteau avec une date inscrite, souvent du XIXe siècle. Parfois, il s’agit simplement de la date du remplacement du linteau en bois par un autre en pierre, la maison est plus ancienne[71]. Le linteau de la maison Bernard, les derniers maçons de la commune, est orné depuis 1896 des outils du maçon, sculptés en bas-relief : massette, truelle, têtu (marteau à deux têtes pointues), équerre[72].

Près du passage caladé du Malpas, entre Authon et Saint-Geniez, se trouve une pierre gravée, portant la date de 1849, représentant un diable ou un démon, souriant et aux traits félins, comme le Matagot des Hautes-Alpes[73].

Le monument aux morts est une plaque émaillée[74].

Monuments religieux

La chapelle Notre-Dame-de-Dromon, sur le site de Dromon (antique oppidum et ville romaine de Théopolis[réf. nécessaire]), du XIIe siècle, mais reconstruite en 1656[75], fut en ruines dans les années 1970 et restaurée depuis. Les chapiteaux sont du Xe siècle. Elle se trouvait à proximité d’un ancien château du XIe siècle. Elle est bâtie sur un plan tricconque : une abside en cul-de-four et deux absidioles. Elle possède une crypte datant des VIIIe/IXe siècles et aux décorations de style byzantin. La chapelle latérale de la crypte a presque disparue, il ne reste que l’abside[76]. L’ensemble et le sol environnant sont classés monument historique[77]. Elle abrite une statue de la Vierge à l’Enfant, en albâtre, du XVIIe siècle (classée monument historique au titre objet[78],[79]).

L’église paroissiale Saint-Geniez ou Saint-Genes (XVIIe-XIXe siècle), possède une nef de quatre travées et un seul bas-côté, au nord ; elle est inscrite comme monument historique[80]. Elle possède un médaillon de grande dimensions représentant le Baptême du Christ, en marbre, du XVIIIe siècle, classé au titre objet[81].

La chapelle, ancienne église, Saints-Jacques-et-Saint-Philippe au hameau de Abroz, construite en 1617, comporte une nef de deux travées, sous fausses croisées d’ogives[82],[18].

L'église Notre-Dame-de-Consolation (1671) à Chardavon comporte deux chapelles du XIIIe siècle et un clocher du XVIIIe siècle[20].

Source

Dans le vallon des Teyssières, la source des Eaux-Chaudes surgit, laissant couler une eau soufrée à 30 °C, que le maire, M. Jourdan, a tenté de mettre en valeur dans les années 1950[83].

Vestiges et ruines

Près de Chardavon, à la crête du Lauzas, se trouvent les vestiges d’un four à chaux[84].

Il reste des ruines du château de Brianson et des chapelles aux hameaux de Forêt et de Robinette.

Fêtes

Héraldique

Blason Saint Geniez.svg

Blasonnement :
De gueules à une fasce d'argent, chargée du mot ST-GENIEZ de sable, et accompagnée de trois croisettes pattées d'or, deux en chef et une en pointe[85].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Irène Magnaudeix, Pierres assises, pierres mouvantes : Usages et représentations de la pierre par les habitants du Haut-Vançon, Mane, Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2004. (ISBN 2-906162-73-6)
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969

Liens internes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE

Notes bibliographiques

  • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale 
  1. Jean-Paul Bonnefoy, p.  124.
  2. Jean-Paul Bonnefoy, p.  125.
  3. Jean-Paul Bonnefoy, p. 126
  4. Jean-Paul Bonnefoy, p. 127.
  5. Jean-Paul Bonnefoy, p. 128.

Références

  1. (fr) Habitants de Saint-Geniez sur habitants.fr
  2. a, b et c Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  3. Territoire de la Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence sur le site de celle-ci.
  4. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
  5. La Nappe de Digne et les structures connexes, par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  6. Les fossiles sur le territoire de Saint-Geniez de Dromon, Dominique Bidon, d'après différents ouvrages de géologie
  7. (fr) SANDRE, « rivière Riou de Jabron (X1110520) »
  8. (fr) SANDRE, « rivière Le Vançon ». Consulté le 28 aout 2008
  9. (fr) SANDRE, « Fiche rivière la durance (X---0000) »
  10. La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix
  11. (fr) Station météo la plus proche : Sisteron, MSN Météo
  12. (fr) Relevé météo de Sisteron, MSN Météo
  13. (fr) Recsencement 2007 à Saint-Geniez, INSEE
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, § 28401, p 1617-1618
  15. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 405
  16. Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p 405
  17. Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p 409
  18. a, b, c, d et e Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 195
  19. Guide des ressources documentaires en PACA, Archives municipales [Saint-Geniez], consultée le 11 décembre 2008
  20. a, b et c Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 170
  21. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 72
  22. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 157
  23. Irène Magnaudeix, Pierres assises, pierres mouvantes : Usages et représentations de la pierre par les habitants du Haut-Vançon, Mane, Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2004. ISBN 2-906162-73-6, p126
  24. Irène Magnaudeix, op. cit., p 36
  25. Irène Magnaudeix, op. cit., p 127-128
  26. Irène Magnaudeix, op. cit., p 130-132
  27. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  28. Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 114
  29. Irène Magnaudeix, op. cit., p 25
  30. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 243
  31. Irène Magnaudeix, op. cit., p 47
  32. a, b et c EHESS, notice communale de Saint-Geniez sur la base de données Cassini, consultée le 31 juillet 2009
  33. Irène Magnaudeix, op. cit., p 89
  34. Pierre Colomb, « L'épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, no 320, 3e trimestre 1992, p 210
  35. Irène Magnaudeix, Pierres assises, pierres mouvantes : Usages et représentations de la pierre par les habitants du Haut-Vançon, Mane, Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2004. ISBN 2-906162-73-6, p 26
  36. (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
  37. Résultats élections municipales 2008 à Saint-Geniez sur linternaute.com
  38. Site de la préfecture des AHP
  39. (fr) Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence, Ministère de la Justice et des Libertés
  40. (fr) Impots locaux à Saint-Geniez, taxes.com
  41. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  42. Insee, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
  43. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
  44. Saint-Geniez sur le site de l’Insee
  45. (fr) Saint-Geniez sur le site de l'INSEE, INSEE
  46. (fr) Alpes-de-Haute-Provence sur le site de l'INSEE, INSEE
  47. (fr) Classement des villes : Saint-Geniez, Annuaire des Mairies
  48. (fr) Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence
  49. L'école de Saint Geniez, Dominique Bidon
  50. (fr) Sectorisation des collèges des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 8 novembre 2004
  51. (fr) Site de la cité scolaire Paul Arène, Académie Aix-Marseille, 2010
  52. (fr) Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 2010
  53. (fr) CHICAS, site du Centre Hospitalier des Alpes du Sud Gap-Sisteron sur chicas-gap.fr
  54. Dominique Bidon, L’économie locale, page consultée le 11 décembre 2008
  55. [Carte IGN au 1:25000], géoportail
  56. a et b (fr) Résultats du recensement de la population - 2007 Emploi sur site de l'INSEE
  57. (fr) Emploi à Saint-Geniez sur l'Internaute
  58. (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Saint-Geniez sur INAO
  59. (fr) Site officiel de l'agneau de Sisteron sur agneaudesisteron.fr
  60. (fr) Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005 sur agneaudesisteron.fr
  61. (fr) Fiche de l'IGP Label Rouge Agneau de Sisteron, INAO, 20 février 2007
  62. Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
  63. (fr) Les Pommes des Alpes de Haute-Durance obtiennent l'IGP, INAO, 19 avril 2010
  64. (fr)Fiche INAO de l'IGP Pommes des Alpes de Haute-Durance, INAO, 17 avril 2010
  65. Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
  66. Les apiculteurs en Provence
  67. La transhumance des ruches provençales
  68. Arrêté du 10 mars 1909, notice de la Base Mérimée, consultée le 10 décembre 2008
  69. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, p 11
  70. Irène Magnaudeix, op. cit., p 29
  71. Irène Magnaudeix, op. cit., p 150
  72. Irène Magnaudeix, op. cit., p 151
  73. Irène Magnaudeix, op. cit., p 172-174
  74. http://www.saint-geniez.net/village/morts.html
  75. Irène Magnaudeix, op. cit., p 51
  76. Raymond Collier, op. cit., p 44 et 408
  77. Arrêté du 13 février 1997, notice de la Base Mérimée, consultée le 10 décembre 2008
  78. Arrêté du 20 janvier 1936, notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008
  79. Raymond Collier, op. cit., p 469
  80. Arrêté du 10 juin 1993, notice de la Base Mérimée, consultée le 10 décembre 2008
  81. Arrêté du 30 décembre 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 10 décembre 2008
  82. Raymond Collier, op. cit., p 189
  83. Irène Magnaudeix, op. cit., p43-44
  84. Irène Magnaudeix, op. cit., p 94
  85. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-Geniez de Wikipédia en français (auteurs)

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