Pierrerue (Alpes-de-Haute-Provence)

Pierrerue (Alpes-de-Haute-Provence)
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43° 57′ 25″ N 5° 50′ 01″ E / 43.9569444444, 5.83361111111

Pierrerue
Clocher de l’église de Pierrerue
Clocher de l’église de Pierrerue
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Forcalquier
Code commune 04151
Code postal 04300
Maire
Mandat en cours
Éric Jean
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure

Pays de Haute-Provence

Site web pierrerue.com
Démographie
Population 521 hab. (2008)
Densité 48 hab./km²
Gentilé Pierreruriens
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 25″ Nord
       5° 50′ 01″ Est
/ 43.9569444444, 5.83361111111
Altitudes mini. 379 m — maxi. 621 m
Superficie 10,86 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Pierrerue est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Pierreruriens.[1]

Sommaire

Géographie

Avec un peu plus de 500 habitants, ce village situé à 495 m d’altitude[2] est installé sur le versant d'une colline coupée par une crevasse (d’où le nom de Pierra rupta : pierre rompue[2]) et offre de beaux panoramas sur les paysages alentours.

Hameaux

  • Saint-Pierre,
  • Les Magnans,
  • Nevières.

Le village est sur un site perché et c'est l'un des soixante dix-sept membre du Parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend sur deux départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-de-Haute-Provence (04), il s'étend sur quatre-vingt cinq communes et mais il n'accueille que soixante-dix-sept communes adhérentes en 2009 et 167 676 habitants en 2006. Il a une superficie de 185 145 hectares et s'étend de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la limite du parc naturel régional du Verdon à l'est, la Durance faisant office de frontière entre les deux. Au nord, le Luberon est bordé par les vallées du Coulon-Calavon et du Largue, où l'on distingue le bassin d'Apt, à l'Ouest, de celui de Manosque-Forcalquier, à l'est. Toujours vers le nord, les Monts de Vaucluse servent de contreforts aux massifs du Ventoux et de Lure. Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.

Sismicité

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Les cantons de Banon, La Motte-du-Caire, Noyers-sur-Jabron sont classés en Zone 1a (risque très faible), ceux d'Allos-Colmars, Barcelonnette, Le Lauzet-Ubaye, Annot, Castellane, Saint-André-les-Alpes, Barrème, Digne-Est, Digne-Ouest, La Javie, Mézel, Moustiers-Sainte-Marie, Riez, Seyne, Forcalquier, Reillanne, Saint-Étienne-les-Orgues, Sisteron, Turriers et Volonne, en Zone 1b (risque faible) et ceux d'Entrevaux, Les Mées, Valensole, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est, Manosque-Sud-Ouest et Peyruis, en Zone 2 (risque moyen)[3].

Géologie

Article connexe : Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[4] :

  • la nappe de Digne à l'est[5], au niveau du lobe de Valavoire[6] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
  • la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Communes limitrophes[7]

Rose des vents Sigonce Rose des vents
Forcalquier N Lurs
O    Pierrerue    E
S
Niozelles

Climat

Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.

Pierrerue est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent heureusement rarement. En moyenne annuelle, la température s'établit à 12,8 °C avec une moyenne maximale de 22,4 °C et une minimale de 0,0 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 30 °C en juillet et 0 °C en décembre et janvier.L'ensoleillement record s'établit à 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent 426 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre.

Pierrerue n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Forcalquier[8].

Relevé météorologique de Forcalquier
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -0,0 0,5 3,0 5,4 8,9 12,8 15,4 15,2 12,0 8,2 3,8 1,1 7,2
Température moyenne (°C) 4,3 6,2 8,2 11,1 15,1 19,3 22,4 22,0 18,0 13,4 8,2 5,2 12,8
Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 15,4 16,9 21,4 25,8 29,3 28,9 24,0 18,5 12,7 9,3 18,5
Précipitations (mm) 27 25 24 44 40 28 21 33 46 54 53 31 426
Source : Source: Relevé météo de Forcalquier[9]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
27
 
8.6
-0.0
 
 
25
 
10.9
0.5
 
 
24
 
15.4
3.0
 
 
44
 
16.9
5.4
 
 
40
 
21.4
8.9
 
 
28
 
25.8
12.8
 
 
21
 
29.3
15.4
 
 
33
 
28.9
15.2
 
 
46
 
24.0
12.0
 
 
54
 
18.5
8.2
 
 
53
 
12.7
3.8
 
 
31
 
9.3
1.1
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1166-1179 (Peira Rua), est un composé de l’occitan pèira (pierre, rocher) et de l'ancien occitan rua, conservant le sens de rugosité, aspérité, du latin ruga[10],[11].

Histoire

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle selon Michel de la Torre[2]. Les comtes de Provence sont seigneur du lieu jusqu’en 1384, quand elle est donnée à Charles d'Albe. Elle passe ensuite aux Bouliers[2].

L’église Saint-Pierre est donnée par l’évêque Ours au prieuré de Ganagobie en 967. Elle est ensuite probablement usurpée par des chevaliers, puisque Tassilo, qui la tient par héritage, la donne en 1019 à l’abbaye de Cluny[12].

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[13].


Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[14]). Lors du scrutin de 2008 il y eu deux tours (neuf élus au premier tour et deux au second) Eric Jean a été élu conseiller municipal au premier tour avec le second total de 191 voix soit 55,20 % des suffrages exprimés . La participation a été de 85,64 % . il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[15].

Listes des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Eric Jean    
mars 2001 mars 2008 Bernard Rochette DVD  
mars 2008   Eric Jean[16]    

Instances judiciaires et administratives

Pierrerue est une des dix communes du canton de Forcalquier qui totalise 12 746 habitants en 2006 Le canton a fait partie de l’Arrondissement de Forcalquier depuis le 17 février 1800 et de la Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Pierrerue fait partie du canton de Forcalquier depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801[17]. Pierrerue fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[18].

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Pierrerue en 2009[19]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 7,62 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,58 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 63,50 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 19,40 % 10,80 % 3,84 %

La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[20]).

Population et société

Démographie

Évolution démographique
Années 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
Population 18 feux 530 603 506 604 564 621 615 655 680
Années 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 683 647 691 615 620 585 568 537 529 516
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
Population 507 503 453 339 338 336 306 258 255 258
Années 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 - -
Population 245 222 275 342 404 521[21] 521[22] 521[23] - -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[24] ; Insee[25], EHESS[26] pour les chiffres issus des recensements légaux

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire[27].

Santé

Hôpital Saint-Michel

La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel[28] et aussi un laboratoire d'Analyses médicales[29]. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe 63e au plan national et 2e au niveau départemental[30]. La commune dispose aussi, de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)[31].

Économie

La commune de Pierrerue possède trois labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Banon, Huile d'olive de Provence et Huile d'olive de Haute-Provence)et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de méditerranée blanc, rouge et rosé)[32].

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 118 €, ce qui plaçait Pierrerue au 16 752e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[33].

Agriculture

Petit épeautre

Petit épeautre

Le petit épeautre est un blé rustique dont les archéologues ont retrouvé la trace dans des couches datées de 9 000 ans avant notre ère. Cette céréale se complait dans des sols pauvres et accepte des hivers longs et froids[a 1]. Elle se sème en septembre-octobre et son cycle végétatif est de onze mois[a 2]. Cette culture, très populaire sur les contreforts de la montagne de Lure jusqu'au XIXe siècle, a été reprise dans les années 1980. Dans le cadre de la SICA « Céréales Ventoux », une cinquantaine de producteurs approvisionnent un marché qui absorbe 200 tonnes/an[a 2].

Fromage de Banon

Fromage AOC banon

Le banon est protégé par une AOC depuis 2003. C'est le premier fromage de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à obtenir une appellation d'origine contrôlée. L'INAO a donné son accord pour sélectionner selon les « usages locaux, loyaux et constants » 179 communes dont la production du lait des élevages de chèvre de races provençale, rove et alpine peut revendiquer l'appellation, dont 111 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 33 dans les Hautes-Alpes, 21 dans la Drôme et 14 dans le Vaucluse.

C'est un fromage à pâte molle à croûte naturelle, élaboré à partir de la technique du caillé doux et moulé à la louche avant d'être emmitouflé dans des feuilles de châtaigniers brunes et liées par un brin de raphia naturel[34]. Il est auparavant trempé dans de l'alcool pour éviter les moisissures.

Agneau de Sisteron

Agneau de Sisteron élevé sous sa mère

L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 à 19 kg. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[35], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[36],[37].

Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[38].

Huile d'olive de Provence AOC

Huile de Provence AOC

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le 26 octobre 2006, réunie à Arles, et la signature du décret parut au Journal officiel le 14 mars 2007[39]

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentent au sein de l'oliveraie[39],[40].

Miel de Provence

Miel de lavande

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée tant pour le miel toutes fleurs et que pour le miel de lavande et lavandin[41]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500 dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 T/an soit 8% de la production nationale[42]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au Nord par une ligne Montélimar / Digne avec au Sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[43].

Commerce

Bistrot de pays

Le café Le Bistrot, qui porte le label Bistrot de pays[44], adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[45].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le château fort, en ruines, est construit aux XIVe et XVe siècles ; il a été remanié au XVIIe siècle[46].

L’église paroissiale, romane et reconstruite au XIXe siècle, conserve des parties plus anciennes (XIVe et XVe siècles), comme la nef, longue de trois travées, et son chevet plat. Les chapiteaux, ornés de feuillages, et le chœur sont gothiques (XIVe ou fin XVe siècle)[47]. Sa crèche date du milieu du XIXe siècle[48].

La chapelle Saint-Pierre, au hameau de Saint-Pierre (XIIIe siècle), est un ancien prieuré dépendant de l’abbaye de Ganagobie. Restaurée, elle existait dans la deuxième moitié du XIe siècle. Il reste le chœur, l’abside et ses deux absidioles et le clocher-mur. Des tombes des VIe et VIIIe siècles ont été fouillées tout autour[12],[49]. La DRAC ne date les restes de cette chapelle que des XIIe et XIIIe siècles (inscrits comme monuments historiques)[50].

Article détaillé : Chapelle Saint-Pierre de Pierrerue.
  • Tour de l'horloge (1789)
  • maison du vieux four

Patrimoine culturel

  • Marché paysan tous les samedis matin

Héraldique

Blason Pierrerue.svg

Blasonnement :
d'azur aux deux lettres capitales P et R d'argent accompagnées en chef d'une étoile du même[51]

Pour approfondir

Bibliographie

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Références bibliographique

  • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale 
  1. Jean-Paul Bonnefoy, p. 123
  2. a et b Jean-Paul Bonnefoy, p. 124

Autres références

  1. (fr) Habitants de Pierrerue sur habitants.fr
  2. a, b, c et d Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  3. Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
  4. Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  5. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
  6. La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  7. Carte de la communauté de communes sur le site du pays de Forcalquier-Montagne de Lure, consultée le 22 octobre 2008
  8. (fr) Station météo la plus proche : Forcalquier, MSN Météo
  9. (fr) Relevé météo de Forcalquier, MSN Météo
  10. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux de la France, Éditions du Beffroi, 2002, p. 598.
  11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales, § 23955, p 1289
  12. a et b Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p 21
  13. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  14. (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
  15. Résultats élections municipales 2008 à Pierrerue sur linternaute.com
  16. Site de la préfecture des AHP
  17. (fr) Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales
  18. (fr) Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence, Ministère de la Justice et des Libertés
  19. (fr) Impots locaux à Pierrerue, taxes.com
  20. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  21. Insee, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
  22. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
  23. (fr) Populations légales 2008 de la commune de Pierrerue, INSEE
  24. Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 190
  25. Pierrerue sur le site de l'Insee
  26. EHESS, notice communale de Pierrerue sur la base de données Cassini, consultée le 28 juillet 2009
  27. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  28. (fr) Site de l'hopital sur etablissements.hopital.fr
  29. (fr) Liste des laboratoires d'analyses sur annuairesante.com
  30. (fr) www.lexpress.fr classement des hôpitaux locaux français, l'Express
  31. (fr) http://www.3evie.com Maisons de retraite sur Forcalquier sur 3evie.com
  32. (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Pierrerue sur INAO
  33. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  34. Bernard Teyssandier, Connaître les fromages de France du terroir à la table, éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, p. 63.
  35. (fr) Site officiel de l'agneau de Sisteron sur agneaudesisteron.fr
  36. (fr) Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005 sur agneaudesisteron.fr
  37. (fr) Fiche de l'IGP Label Rouge Agneau de Sisteron, INAO, 20 février 2007
  38. Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
  39. a et b Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC, INAO
  40. Les variétés d'olives
  41. Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
  42. Les apiculteurs en Provence
  43. La transhumance des ruches provençales
  44. La charte Bistrot de Pays
  45. (fr) L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010 sur bistrotdepays.com
  46. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 250 et 256
  47. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p. 142, 158 et 174
  48. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 532
  49. Raymond Collier, op. cit., p 64 et 158
  50. Arrêté du 11 juillet 1984, notice de la Base Mérimée
  51. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994

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