- Estoublon
-
Estoublon
L'Église
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Digne-les-Bains Canton Mézel Code commune 04084 Code postal 04270 Maire
Mandat en coursPatrick Lejosne
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents Démographie Population 434 hab. (2008) Densité 13 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 493 m — maxi. 1362 m Superficie 33,85 km2 Estoublon (Estoblon en provençal selon la norme classique et Estoubloun selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Estoublonais.
Sommaire
Géographie
Estoublon est situé au bord de l’Estoublaïsse, à proximité de son confluent avec l’Asse (elle-même affluente de la Durance), et à une altitude de 513 m[1].
Accès
La commune se situe le long de la route départementale907, entre Manosque et Châteauredon.
Lieux-dits et hameaux
La commune comptent 2 hameaux en plus du village principal :
- Trévans
- Bellegarde
Communes limitrophes
Relief
Géologie
Sismicité
Hydrographie
La commune d'Estoublon est traversée par l'Asse, ainsi que par son affluent, l'Estoublaisse[2].
Climat
Histoire
En 572, la bataille d'Estoublon voit la victoire du patrice Mummole sur les Lombards et les Saxons qui dévastent la région de 569 à 575[3]. C’est la première apparition de la localité dans l’histoire, sous le nom de Stuplonem[1] (apud Stablonum villa et Stuplonem castra). Ce nom est formé de termes latins, et signifie la petite ferme[4].
En 1011, l’abbaye de Montmajour y crée une abbaye nouvelle. Celle-ci est ensuite transformée en un simple prieuré[1]. Le fief passe aux Grimaldi au XIVe siècle, puis à la maison de Garde au XVIIe siècle, et enfin aux Brunet au XVIIIe siècle[5]. Ces seigneurs prélevaient un péage sur la route allant de Valensole à Digne[6]. Une abbaye de carmes fut créée par les moines venant de Trévans fuyant les guerres de religion et leur monastère perché en 1575[1]. Un quartier du village est d'ailleurs toujours appelé "Le Couvent".
Le nom de Trévans apparaît pour la première fois dans les chartes en 1157[1]. Une abbaye, nommée Saint-Jean-du-Désert, y est construite au XIIIe, devient un prieuré, puis est dévolue aux carmes. Elle est plusieurs fois prise d’assaut lors des guerres de religion, et finalement abandonnée en 1575[1].
Le fief d’Estoublon est érigé en marquisat en 1664[7].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[8].
La commune fusionne avec celle de Trévans en 1973[9].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
De gueules à un griffon d’or, tenant de ses deux pattes une gerbe, du même.[10]Toponymie
Selon Charles Rostaing, le toponyme de Trévans aurait une origine antérieure aux Gaulois[11].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu en 2008[12] Patrick Lejosne[13],[14] Les Verts Démographie
Courbe d'évolution démographique d’Estoublon depuis 1793
Économie
Industrie
Tourisme
Agriculture
Équipements et services
Transports urbains
La commune d'Estoublon est desservie par la ligne de bus qui relie Riez à Digne-les-Bains[18]. Une connexion est faite à Digne-les-Bains avec la gare routière.
Éducation
Sports
Santé
Vie locale
Culte
Environnement
Lieux et monuments
La tour de l’Horloge publique (1719) est un monument historique inscrit[19].
L’église paroissiale est placée sous le vocable de Notre-Dame et sous le patronage de saint Pierre. À l’origine, il s’agit d’un prieuré de l’abbaye de Montmajour, créé en 1011, qui passe ensuite à l’abbaye Saint-Victor de Marseille au XIVe siècle. Les murs sont construits en moellons et galets réguliers. L’abside ancienne (XIIe siècle) a été partiellement enfouie par une forte élévation du sol, et sert actuellement de sacristie ; elle est inscrite aux monuments historiques[20] Le reste de l’église a été reconstruit dans les années 1870[21].
- Gorges de Trévans (profondes de 200 m)[1].
- ruines du village de Trévans
- au sud de Trévans, château fort, en ruines[1]
- monastère, hapelle et tour Saint-André, surplombant les gorges de Trévans, en ruines. Elles appartenaient à un monastère de Carmes où les protestants se sont réfugiés durant les guerres de religion, et détruit par précaution par les catholiques en août 1575[22].
Sur la maison Nicolosi, un très beau cadran solaire blanc et doré porte la légende « Carpe diem »[23].
Personnalités liées à la commune
- Honoré Bovis (1748-1824), député au Conseil des Cinq-Cents, mort à Estoublon
Liens internes
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Trévans
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Notes
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- fiche de l'Estoublaisse sur le site du SANDRE
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) Raymond Collier, in
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes § 5923, p 381
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 174 Sous la direction d’
- Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », carte 86 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- notice communale d’Estoublon de la base de données Cassini, consultée le 25 juillet 2009 EHESS,
- Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
- Site de la préfecture des AHP
- Daniel Gluckstein à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002 Patrick Lejosne est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- José Bové à l’élection présidentielle de 2007, cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007 Patrice Lejosne est un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- Estoublon sur le site de l'Insee
- horaires de bs Riez-Dignes les Bains
- Notice no PA000080391, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 9 novembre 2008 Arrêté du 27 octobre 1941,
- Notice no PA00080390, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 9 novembre 2008 Arrêté du 2 décembre 1926,
- op. cit., p 389 Raymond Collier,
- J.-F. Cruvellier, Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, p 43
- ISBN 2-7449-0309-4 , p 113-114 Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 2002,
Erreur de référence : La balise
Erreur de référence : La balise<ref>
avec le nom « Collier513 » définie dans<references>
n’est pas utilisé dans le texte précédent.<ref>
avec le nom « Collier138 » définie dans<references>
n’est pas utilisé dans le texte précédent.Catégorie :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
Wikimedia Foundation. 2010.