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Annot
Vieux bourg la grand'rue d'Annot.Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Castellane Canton Annot Code commune 04008 Code postal 04240 Maire
Mandat en coursJean Ballester
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Terres de Lumière Démographie Population 1 028 hab. (2008) Densité 34 hab./km² Gentilé Annotains Géographie Coordonnées Altitudes mini. 599 m — maxi. 1638 m Superficie 29,8 km2 Annot (Anòt en provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont les Annotains et les Annotaines.
Annot a reçu le label « village et cité de caractère ».
Sommaire
Géographie
La ville est située au sein d'une résurgence de grès, au milieu de montagnes calcaires, à 680 m d’altitude[1]. Les sols acides (rive gauche de la Vaïre) permettent au châtaignier de pousser.
Le centre de la cité (église Saint-Jean-Baptiste, anciennement Saint-Pons) est construit sur un éperon rocheux situé entre les torrents de la Vaïre et de la Beïte.
Hameaux
- Rouaine
- les Scaffarels
Sommets et cols
- Rocher de Pelloussis (1340 m)
- col de L’Iscle (1384 m)
- sur la même crête, à l’ouest de la ville : le Roncheret (1617 m) ; le Puel (1532 m) ; la Colle Durand (1638 m) ; les Roches de Rouaine (1438 m)
Économie
Le principal employeur de la commune est la biscotterie.
Un centre équestre est implanté sur la commune[2].
Communes voisines
Histoire
Étymologie
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1042, sous la forme Anoth, lorsque son seigneur Ermerincus d’Anoth en fait don à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Le nom vient peut-être du gaulois ana, augmenté du suffixe latin ottum, et désignerait un petit marais[3]. Charles Rostaing pense que le nom Ana désignerait lui une ville plus ancienne, qui aurait précédé la ville haute appelée par référence à celle-ci Sigumanna[4].
Antiquité
Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii. Un oppidum était occupé au lieu-dit de Vers-la-Ville[5].
Moyen Âge
Le village original se situait probablement au milieu des "grès d'Annot", les maisons étaient en majorité en bois (des emplacements de poutres sont visibles contre les rochers, les habitations y étaient adossées) et à étages. Le chemin dit de "Vers la Ville", menant à une chapelle, en est certainement un ancien témoignage attestant de son existence passée.
Sur ce chemin se trouve un grand rocher de grès ("le rocher aux 100 marches") sur lequel est sculpté un escalier. En son sommet a été édifiée une plateforme, dont on dit qu'il s'agit d'un ancien observatoire romain (il y aurait 2 ou 3 autres plateformes édifiées dans les grès). Autour de ce même rocher on peut voir des trous creusés pour y accueillir des poutres de bois. La vue y est imprenable mais son ascension est risquée, les marches étant assez uséees.
Par la suite le village fut édifié entre les torrents de la Vaïre et de la Béïte, et fortifié en 1042, autour de l’église Saint-Pons[1]. Le seigneur était l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui partagea certains droits avec l’ordre du Temple[6],[7]. La seigneurie passe ensuite aux comtes de Provence[6]. Une foire est établie en 1388 par Marie de Blois, qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[1],[8],[9]. Elle autorise également un marché hebdomadaire[10]. Enfin, aux XVe et XVIe siècles, c’est la famille Saint-Pons qui est seigneur du lieu[6].
Temps modernes
Durant les guerres de religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[11], commandés par le baron de l’Isle[12]. Annot est épargné par les épidémies de peste de 1626 et 1670, qui touchent pourtant Castellane et Entrevaux[13].
À la fin du XVIIe siècle, le village sort peu à peu de son isolement : un service de livraison du courrier est établi deux fois par mois entre Entrevaux, Annot et Aix, par mulets[14]. La culture du droit romain, qui impose le recours fréquent au notaire, est très vivace : ainsi, quatre notaires étaient établis à Annot en 1680[14]. Au XVIIIe siècle, une viguerie est installée à Annot : les communautés de Braux, La Colle, Fugeret, Méailles, Argenton, Peyresc et Saint-Benoît en dépendaient[10].
En juin 1704, dans le cadre de la guerre de Succession d’Espagne, une milice commune est levée à Ubraye et Annot. Elle est repoussée par les Savoyards au vallon de Marguery, et de nombreux habitants des deux communautés sont faits prisonniers. La rançon pour libérer ceux d’Annot s’élève à 1200 livres[15].
En mai 1672, toute la population du village, notaires et apothicaire en tête, repousse le nouveau vicaire, imposé par l’évêché et qui n’est pas du pays[16].
Révolution française
La communauté est pleinement dans le mouvement de la Révolution française. Après avoir envoyé ses doléances en 1789, elle plante un arbre de la liberté place Revelly[17]. La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[18] : elle a pour nom le club des Amis de la Révolution[17].
XIXe et XXe siècles
Au XIXe siècle, la commune connaît un certain essor industriel grâce à la filature et au tissage de la laine, sur le modèle de la manufacture Honnorat à Saint-André-de-Méouilles[19]. La fabrique Moulard ouvre au début des années 1830, la fabrique Roux en 1836 (mais celle-ci disparaît avant 1843[20][réf. incomplète]). En 1856, deux fabriques emploient 40 ouvriers[21].
Durant la Grande Guerre des soldats étaient affectés à Annot pour la défense des voies ferrées des "chemins de Provence".
Héraldique
La ville d’Annot a utilisé au moins deux blasons différents, faisant tous deux référence au châtaignier. Les armes actuelles d’Annot sont d'argent au châtaignier de sinople, accompagné de trois fleurs de lys d'or[22].
Blasonnement :
d'azur à la fasce d'argent chargée du mot ANNOT en lettres capitales de sable, accompagnée en chef de deux rinceaux de châtaignier d'or passés en sautoir et en pointe d'une fleur de lys du même[23]
Ces armoiries ne sont pas datées. Il est possible que ce soit les plus anciennes de la communauté.Blasonnement :
D’argent, au châtaignier de sinople chargé de deux hérissons d’or et accompagné de trois fleurs de lys du même en pointe, deux et un[24]
Ces armoiries existaient déjà en 1648[25]Administration
Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1983? Faissole 1983? mars 2001 Yves Bono mars 2001 réélu en 2008[26] Jean Ballester SE[27] Conseiller général Éducation
La commune est dotée d'une bibliothèque informatisée (catalogue en ligne).
La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :
Démographie
Courbe d'évolution démographique d’Annot depuis 1793
Lieux et monuments
Architecture militaire
Les remparts médiévaux sont toujours en partie visibles, des portes sont conservées et donnent accès au vieux village. Les hautes maisons ceinturant la cité formaient l’enceinte et marquent le tracé de la cité médiévale. À Vérimande se trouvent également une chapelle dite templière ainsi que la maison dite des Templiers, une grande bâtisse avec une tour pigeonnier.
Architecture civile
Au hameau de Rouaine se trouve un relais de poste, encore utilisé par un hôtel-restaurant[34].
Le pont sur la Vaïre fait 34 mètres de long[35],[36] et 3,5 mètres de large. Il succède à un pont emporté en 1676. La communauté d’Annot ne fait d’abord construire que des piles de pierre[35] par les maîtres maçons François Richard, Louis Borrely et Louis Fabre[36]. Ces piles sont protégées par de puissants avant et arrière-becs : des refuges sont aménagés au sommet des becs. Sur ces piles, un tablier de bois est construit[35], ce qui permet une rapide mise en service, en 1682[36]. Le tablier de bois est remplacé par un tablier de pierre au début du XVIIIe siècle. Il fait l’objet de travaux de réparation en 1777. En 1932, la place du village est élargie, et les deux premières arches sont bouchées. Le pont et la place ont fait l’objet d’une inscription à l’inventaire au titre des monuments historiques[35].
- Vieux bourg et ruelles médiévales : un linteau porte la date de 1377, apocryphe selon Raymond Collier[37], contrairement à d’autres datées de 1455 et 1533[38]
- la route nationale 202 franchit les gorges de la Galange au pont vertigineux de Saint-Joseph (753 m d’altitude)
- Défilé des Garambes
- Fontaine, avec l'inscription RF 1894
- Hôtel-Dieu du XVIIe siècle
- Hôtel de ville du XVIIe siècle : la place et ses platanes sont un site inscrit
Sites naturels
- Grès d'Annot (chaos de blocs de grès)
Connu nationalement par les grimpeurs qui y pratiquent l'escalade.
Art religieux
L’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (ancienne église Saint-Pons[39] ,[40]) est dans le vieux bourg. Elle est construite au avec une abside semi-circulaire[41] à voûte semi-circulaire, qui est avec la seule partie restée entièrement romane de l’église[39]. Elle est prolongée par une tour hémisphérique. Un bas-côté a été ajouté ou reconstruit au XVe ou au XVIe, dans le style gothique[42]. La nef a dû être reconstruite au XVIIe siècle[43]. Parmi le mobilier, ont fait l’objet d’un classement (MH) ou d’une inscription à l’inventaire au titre des monuments historiques (IIS) :
- une statue de saint Dominique, du XVIIe siècle[44] ;
- une statue de sainte Rose de Lima, de la même époque[45].
La chapelle Notre-Dame de Vers-la-Ville, qui a fait l’objet d’une inscription à l’inventaire au titre des monuments historiques (IIS)[46], date de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, et a été construite sur une petite plate-forme devant un éboulis de grès[39]. Un ex-voto peint date du XVIIIe siècle[47], classé[48]. Enfin, le tableau de l’Annonciation, classé, date de 1656[49].
La chapelle Notre-Dame-de-Vérimande (rive droite, site inscrit), existait dès le XIVe siècle. Elle est ensuite vraisemblablement reconstruite dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, puis restaurée de façon importante mi-XVIIIe et encore fin XIXe. Elle possède un auvent, et des lunettes au-dessus des baies[50],[51]. Elle est ornée de tableaux :
- une Vierge à l’Enfant avec les saints Martin et Pons[52] classée monument historique au titre objet[53],
- un autre représentant les saints Prosper, Fortunat, Innocent et Sécure, également classé[54].
Près de la route nationale 208, se trouve une croix couverte, ou oratoire[55], qui est classée monument historique[56].
Voir aussi l’église Saint-Pierre-aux-Liens (XVIIe siècle) à Rouaine et les chapelles :
- des Pénitents Blancs ;
- Sainte-Anne à Rouaine.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Verdollin (né le 29 novembre 1738 à Annot et mort le 16 avril 1793 à Paris), député aux États généraux de 1789 puis à la Convention en septembre 1792.
Galerie d'images et annexes
Sur Wikimedia; L'ensemble des images d'Annot
Voir aussi
Articles de Wikipédia
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Fromage d'Annot ou Tomme d'Annot
Liens externes
- Site historique local par Jean-Louis Damon
- Site de la commune d’Annot
- Annot sur le site de l’Institut géographique national
- Site des cartes postales anciennes d'Annot
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Notes
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- Le centre équestre d’Annot
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 2024, p 104
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 321
- Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 160 Sous la direction d’
- Joseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, 2001 (ISBN 2-913826-13-X) , p. 28
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969 Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècles », in Sous la direction d’
- Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Alfred Verdollin, Annot : autour d’un vieux village, de ses montagnes, Nice : Imprimerie Ciais, 1970. Collection Incidences et méditations, p. 34
- Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, ISBN : 2-7449-0139-3, p 200 Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, co-édition
- Verdollin, op. cit., p. 42
- Verdollin, op. cit., p. 49
- Verdollin, op. cit., p. 54
- Verdollin, op. cit., p. 50
- ISBN 978-2-07-035971-4, p. 742 Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio,
- Verdollin, op. cit., p. 66
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
- Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence, Nice, 1951, 231 p., p 119
- Mireille Mistral, op. cit., p
- Mireille Mistral, op. cit., p 139
- Les aventuriers en Provence et la chambre du roi, p 1, 2001
- Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
- Achard, Description historique des villes et villages de la Provence, 1787
- ISBN 2-9502821-0-5, planche 1 JL Damon, Les vallées de la Vaïre et du Coulomp : « Histoires » et histoire du « Pays d’Annot ». Arts et traditions populaires, Légendes et souvenirs des origines à la guerre 1914-1918. Annot, 1988,
- Site de la préfecture des AHP
- Carte des cantons et Liste des élus, sur le site du Conseil général des AHP, consultée le 14 mai 2008
- Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 9 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- Annot sur le site de l'Insee
- notice communale d’Annot sur le site Cassini, consultée le 17 juillet 2008 EHESS,
- Raymond Collier, op. cit., p 425
- Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 56-57.
- ISBN 2-86253-275-4), p. 41 Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 355
- op. cit., p 357 et 366 Raymond Collier,
- Raymond Collier, op. cit., p 116
- Notice no IA04001392, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 16 septembre 2010 Ivonne Papin-Drastik, Notice récapitulative,
- Raymond Collier, op. cit., p 76
- Raymond Collier, op. cit., p 169
- Raymond Collier, op. cit., p 215
- Notice no PM04000013, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 25 mars 1956,
- Notice no PM04000014, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 25 mars 1956,
- Notice no PA00080350, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 18 janvier 1967,
- Raymond Collier, op. cit., p 531
- Notice no PM04000015, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 10 septembre 1971,
- Notice no PM04000017, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 7 septembre 1988,
- Raymond Collier, op. cit., p 219
- Notice no IA04001386, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 17 septembre 2010 Ivonne Papin-Drastik,
- Raymond Collier, op. cit., p 480
- Notice no IM04002088, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 7 septembre 1988,
- Notice no IM04002085, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 7 septembre 1988,
- Raymond Collier, op. cit., p 449
- Notice no PA00080351, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 4 septembre 2008 Arrêté du 15 septembre 1928,
Catégorie :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
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