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Lurs
Village de Lurs
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Peyruis Code commune 04106 Code postal 04700 Maire
Mandat en coursRichard Lafond
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure Démographie Population 376 hab. (2008) Densité 17 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 340 m — maxi. 621 m Superficie 22,48 km2 Lurs est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Lursiens.[1]
Note : on prononce « Lurse ». Lurs n'est donc pas homophone de Lure.
Lurs a reçu le label « village et cité de caractère ».
Sommaire
Géographie
Le village est perché à 612 m d’altitude, sur un site inscrit[2].
Communes limitrophes[3]
Hydrographie
Article détaillé : Durance.La commune est traversée le Lauzon[4] et le Buès. La Durance[5] borde la commune à l'est, C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[6]) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Les cantons de Banon, La Motte-du-Caire, Noyers-sur-Jabron sont classés en Zone 1a (risque très faible), ceux d'Allos-Colmars, Barcelonnette, Le Lauzet-Ubaye, Annot, Castellane, Saint-André-les-Alpes, Barrème, Digne-Est, Digne-Ouest, La Javie, Mézel, Moustiers-Sainte-Marie, Riez, Seyne, Forcalquier, Reillanne, Saint-Étienne-les-Orgues, Sisteron, Turriers et Volonne, en Zone 1b (risque faible) et ceux d'Entrevaux, Les Mées, Valensole, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est, Manosque-Sud-Ouest et Peyruis, en Zone 2 (risque moyen)[7].
Géologie
Article connexe : Géologie des Alpes.Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[8] :
- la nappe de Digne à l'est[9], au niveau du lobe de Valavoire[10] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
- la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
- le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
Climat
Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.Lurs est soumise à un climat méditerranéen d'intérieur, très semblable à celui que l'on trouve dans le reste de la Provence à basse altitude. Les hivers sont frais, avec des gelées fréquentes, tandis que les étés sont très chauds et secs, avec quelquefois des orages.
Lurs n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle d’ Oraison [11].
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 964, sous la forme castri de Lurs. Selon Charles Rostaing, le nom est créé sur la racine oronymique (qui désigne une montagne) préceltique *Lor-, et qui serait probablement antérieure aux Gaulois[12],[13] ; selon Ernest Nègre, le nom dérive d’un nom propre romain, Lurius[14].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les hommes ont fréquenté le territoire de Lurs dès le Paléolithique moyen[15]. Des sites chalcolithiques ont également été découverts[16].
Sur la commune, les archéologues ont fouillé deux habitats néolithiques. Aux Clavelles, sur le chantier de l’autoroute A51, un habitat néolithique, proche de la grotte de l’Église à Baudinard, a été mise au jour. Cinq tombes néolithiques témoignent d’un « acciden de parcours » : trois tombes sont celles d’enfants (de 2 à 8 ans) morts les uns après les autres, à quelque temps d’écart ; les deux autres sont celles d’adultes (15/18 et 20/25 ans), et sont encore postérieures[17]. Une nécropole gallo-romaine a aussi été découverte[18].
La ville antique, Alaunium, est située au quartier de Notre-Dame des Anges.
Moyen Âge
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au IXe siècle, sous son nom actuel[2], probablement bâtie sur l’emplacement d’une villa gallo-romaine, la villa Alaunium. La tradition attribue sa fondation à Charlemagne, en 812-814, qui en aurait fait don à l’évêque de Sisteron Jean II.
Les évêques de Sisteron sont propriétaires du village depuis au moins le IXe siècle[19], où ils ont leur résidence d’été, et y sont princes de Lurs. Le château, construit au Xe siècle, est pris par les vicomtes de Nice, qui le conservent jusqu’à la fin du XIe siècle. Alix de Forcalquier cède la moitié du château aux évêques en 1110 ; Tiburge d'Orange rend la seconde moitié du château dans les années 1125-1145[20]. Il est ensuite pris lors des trois sièges qu’il subit au cours des guerres de religion.
Révolution française
La société patriotique de la commune y est créée assez précocement pendant l’été 1792[21].
Lurs est chef-lieu de canton pendant quelques années, avant d’être rattaché au canton de Forcalquier (1801), puis à celui de Peyruis (1802)[22].
XXe siècle
C'est dans cette commune que s'est déroulée l’affaire Dominici survenue en 1952.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[23]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Richard lafond a été réélu conseiller municipal avec le sixième total de 213 voix, soit 81,30 % des suffrages exprimés. La participation a été de 80,62 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[24].
Listes des maires
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.
Maires de la Révolution française à la LibérationListe des maires de la Révolution française à 1945[25] Période Identité Étiquette Qualité 1800 1800 Audibert juillet 1800 1808 J.J. F. Rollandy 1808 1811 Claude Arnaud 1811 1815 Vincent Depieds 1815 1816 J.J. F. Rollandy 1816 1821 Vincent Depieds juin 1821 1821 Claude Arnaud décembre 1821 1827 J.B. Rivas 1827 1830 Vincent Depieds 1830 1831 J.-B. J. Thézé 1831 1836 Jacques Bergier 1836 1843 Cyrille Siméon 1843 1851 J.J. Louis Comte 1851 1852 J.J. Comte 1852 1860 Marius Mayoli 1860 1861 Emile Bertrand 1861 1865 Toussaint Gauchier 1865 1870 J.J. L. Comte 1870 1871 B. Bergier 1871 1875 J.J. L. Comte septembre 1875 1876 Antoine Laforet octobre 1876 1881 Cyrille Siméon 1881 1896 Prosper Théophile 1896 juillet 1904 Ernest Caffarel septembre 1904 1911 Virgile Signoret 1911 1919 Emile Raffin 1919 1935 Victorin Pomère 1935 1942 Séraphin Maurel 1942 1965 Henri Estoublon Liste des maires de Lurs depuis 1945[26] Période Identité Étiquette Qualité 1942 1965 Henri Estoublon 1965 1967 Albert Bergier 1967 1977 Roger Levy 1977 2001 Jeanine Curnier[27] Extrême-droite mars 2001 réélu en 2008[28] Richard Lafond Intercommunalité
Lurs fait partie de la Communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure. Elle a adhéré en 2010 à la charte du Parc Naturel Régional du Luberon.
Instances judiciaires et administratives
Lurs est une des quatre communes du canton de Peyruis, qui totalise 3 920 habitants en 2008. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis 1801 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Lurs fait partie du canton de Peyruis depuis 1802, après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801 et du canton de Forcalquier de 1801 à 1802[22]. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[29].
Fiscalité locale
L'imposition des ménages et des entreprises à Lurs en 2009[30] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 3,21 % 0,00 % 5,53 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 14,68 % 0,00 % 14,49 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 33,92 % 0,00 % 47,16 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 20,80 % 10,80 % 3,84 % La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[31]).
Population et société
Démographie
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire publique[36],[37]. Ensuite, les élèves sont affectés au collège du Docteur-JMG-Itard à Oraison[38],[39]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[40], soit le lycée polyvalent Les Iscles[41], soit le lycée polyvalent Félix-Esclangon[42].
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année au mois d'août depuis 1955, le village accueille les rencontres internationales de Lure — du nom de la montagne voisine — : observatoire, carrefour et forum de passionnés de la communication visuelle (typographie, graphisme…)
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 691 €, ce qui plaçait Lurs au 14 017e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[43].
Agriculture
La commune de Lurs possède trois labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Banon, Huile d'olive de Provence et Huile d'olive de Haute-Provence) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Petit épeautre, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[44].
Petit épeautre
Le petit épeautre est un blé rustique dont les archéologues ont retrouvé la trace dans des couches datées de 9 000 ans avant notre ère. Cette céréale se complait dans des sols pauvres et accepte des hivers longs et froids[a 1]. Elle se sème en septembre-octobre et son cycle végétatif est de onze mois[a 2]. Cette culture, très populaire sur les contreforts de la montagne de Lure jusqu'au XIXe siècle, a été reprise dans les années 1980. Dans le cadre de la SICA « Céréales Ventoux », une cinquantaine de producteurs approvisionnent un marché qui absorbe 200 tonnes/an[a 2].
Fromage de Banon
Le banon est protégé par une AOC depuis 2003. C'est le premier fromage de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à obtenir une appellation d'origine contrôlée. L'INAO a donné son accord pour sélectionner selon les « usages locaux, loyaux et constants » 179 communes dont la production du lait des élevages de chèvre de races provençale, rove et alpine peut revendiquer l'appellation, dont 111 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 33 dans les Hautes-Alpes, 21 dans la Drôme et 14 dans le Vaucluse.
C'est un fromage à pâte molle à croûte naturelle, élaboré à partir de la technique du caillé doux et moulé à la louche avant d'être emmitouflé dans des feuilles de châtaigniers brunes et liées par un brin de raphia naturel[45]. Il est auparavant trempé dans de l'alcool pour éviter les moisissures.
Miel de Provence
Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[46]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500, dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 t/an, soit 8 % de la production nationale[47]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au nord par une ligne Montélimar / Digne, avec au sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[48].
Agneau de Sisteron
L'agneau de Sisteron est un agneau de quatre mois, élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[49], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[50]. L'Union européenne lui a accordé une indication géographique protégée depuis le 15 février 2007[51].
Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[52].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Architecture utilitaire
- Pont romain sur le Buès, classé monument historique en 1963[53]. Il est situé entre la commune de Lurs et celle de Ganagobie, sur la voie Domitienne (Via Domitia) reliant Rome à l’Espagne.
- Autres vestiges romains : aqueduc, villas
- Tour de l’Horloge (cloche de 1499)
- Moulin à huile
- Ancienne glacière
- Théâtre en plein air
- Centre international d’études graphiques
La maison la plus ancienne peut dater du XIVe ou du XVe siècle[54]. De nombreuses maisons du XVIIIe siècle offrent une façade agréable ou présentent une construction d’excellente qualité[55].
Sur le Lauzon, se trouve un ancien moulin à eau[56]. Sur le Lauzon également, le pont de Monnesargues est cité par Barruol, Autron et Ursch[57]. Enfin, le pont de l’A51 au-dessus de la voie ferrée Grenoble-Marseille, long de 187 mètres (portée maximale : 63,2 mètres), est le premier pont construit en France associant les techniques de construction avec éléments en béton préfabriqués, et béton précontraint. Le pont a été construit en posant des poutres d’acier sur les piles ; le tablier est formé de hourdis de béton préfabriquées ; ces éléments de béton sont ensuite précontraints par des câbles d’acier. Il a été mis en service en 1988[58].
Art religieux
Le palais épiscopal est en ruines (il a été abandonné après la Révolution française, après avoir dévasté[59]. L’ancien petit séminaire de l’évêché de Sisteron, créé dans les années 1680, se trouve à l’entrée du village[60].
Chapelle Notre-Dame-des-Anges
L’église la plus importante est celle de Notre-Dame-des-Anges, construite au XIIe siècle au milieu du site de la ville romaine d’Alavinum. Elle est construite entre 1662 et 1674 comme chapelle du couvent des récollets. Au XVIIIe siècle, elle est augmentée de six chapelles latérales voûtées d’ogives de type archaïque pour cette époque[61], puis subit d’importantes réparations au début des années 1750[62]. La nef est voûtée en berceau surbaissé. Elle est éclairée par six baies, trois sur le mur nord et trois sur le mur sud. Le clocher en tour carré est construit à l’angle du chœur[63].
Cependant, cette chapelle est construite sur une bien ancienne, qui peut remonter au XIe siècle. Le chœur est construit en hauteur, au-dessus d’une crypte qui s’étend au-delà des limites de la chapelle actuelle[62]. Elle fait l’objet d’un pèlerinage après la Peste noire. En 1660, la Vierge Marie est apparue miraculeusement, et la chapelle est agrandie l’année suivante. C’est un monument historique inscrit depuis le 13 janvier 1997[64]. Elle contient de nombreux ex-votos classés au titre objet[65].
L’autel de la Vierge, en bois doré et peint, date du XVIIIe siècle et est classé[66],[67]. Le tableau de sainte Delphine (il porte l’inscription sainte Dauphine), date du XVIIe siècle et est classé au titre objet[68],[69].
La chapelle abrite les sépultures des évêques de Sisteron, avec leurs gisants, dont certains ont fait l’objet d’un classement :
- celui de Pierre François Lafiteau (mort en 1764)[70] ;
- le gisant d’Antoine Arbaud de Bargeron, évêque au XVIIe siècle[71].
La crèche compte 17 santons de carton-pâte, daté d’entre 1855 et 1895[72],[73]. Enfin, deux plats de quête en cuivre datant du XVIe siècle sont classés, dont un portant des inscriptions gothiques, et l’autre représentant saint Georges tuant le dragon[74].
Autres édifices religieux
La chapelle Notre-Dame-du-Plan, à l’écart de Lurs en allant vers Sigonce, est construite à la fin du XIIe. Elle est l’objet d’importants travaux en 1850 et 1880. Le pèlerinage ancien se maintient[75].
L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix, daterait du début du XVe siècle[19] ou du XVIe siècle, malgré son aspect très archaïque[76].
Une des cloches de la commune (Raymond Collier ne précise pas laquelle) date de 1499[77].
La chapelle Saint-Martin est transformée en grange. Voir aussi les chapelles Saint-Michel (panorama) et Notre-Dame-de-Vie (panorama).
Personnalités liées à la commune
- Maximilien Vox, graveur, dessinateur, illustrateur, éditeur, journaliste, critique d'art, esthéticien et historien de la lettre et de la typographie française.
- Gaston Dominici.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
parti d'azur à un lion d'or et d'argent à une aigle à deux têtes le vol abaissé de sable chargé sur son estomac d'une fasce alaizée d'or surchargée de cinq trèfles de sinople[78].Pour approfondir
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Articles connexes
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Lurs sur le site de l'Institut géographique national
- Site des rencontres internationales de Lure (typographie, graphisme...)
Notes et références
Références bibliographiques
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 123
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 124
autres références
- (fr) Habitants de Lurs sur habitants.fr
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- le site du pays de Forcalquier-Montagne de Lure, consultée le 22 octobre 2008 Carte de la communauté de communes sur
- (fr) Cours d'eau : Le Lauzon (X1330500), le site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eau (SANDRE)
- (fr) Cours d'eau : rivière la Durance (X---0000), le site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eau (SANDRE)
- mistral et le Parlement d'Aix La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- Carte géologique de la France au 1:1 000 000
- La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- (fr) Station météo la plus proche : Oraison, MSN Météo
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 192-193
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes § 11514, p. 682
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 8
- op. cit., p. 9 Raymond Collier,
- A. Müller, C. Bouville, Ch. Bosansky, J. Ph. Bocquenet, P. Pons, « Les Clavelles », in DRAC PACA, Recherches archéologiques en Val de Durance : travaux de sauvetage sur le chantier de l’autoroute A51, Éditions de la société des Autoroutes Estérel Côte d’Azur, 1990, 55 p, p. 22 et suivantes
- Müller et allii, op. cit., p. 20
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 180 Sous la direction d’
- Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p. 29
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-2987
- notice communale de Lurs sur la base de données Cassini, consultée le 26 juillet 2009 EHESS,
- (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
- Résultats élections municipales 2008 à Lurs sur linternaute.com
- Jusqu’en 1967, Henriette Frontera-Roche, Histoire de Lurs Terre impériale, Imprimerie Rico, 1969
- Jusqu’en 1967, Henriette Frontera-Roche, Histoire de Lurs Terre impériale, Imprimerie Rico,1969
- Jean-Marie Le Pen (FN) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010 Jeanine Curnier est l’une des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- Site de la préfecture des AHP
- (fr) Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence, Ministère de la Justice et des Libertés
- (fr) Impots locaux à Lurs, taxes.com
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- (fr) Populations légales 2008 de la commune de Lurs, INSEE
- Lurs sur le site de l'Insee
- (fr) Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- (fr) Sectorisation des collèges des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 8 novembre 2004
- (fr) Site du collège du Docteur JMG Itard, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Site du lycée Les Iscles, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Site du lycée Félix-Esclangon, Académie Aix-Marseille, 2010
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
- (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Lurs sur INAO
- Bernard Teyssandier, Connaître les fromages de France du terroir à la table, éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, p. 63.
- Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
- Les apiculteurs en Provence
- La transhumance des ruches provençales
- Site officiel de l'agneau de Sisteron
- Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005
- IGP de l'Union européenne en date du 15 février 2007
- Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
- Notice no PA00080412, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 23 août 2008 Arrêté du 1er octobre,
- Raymond Collier, op. cit., p. 358
- Raymond Collier, op. cit., p. 366
- Raymond Collier, op. cit., p. 431
- Cité dans Philippe Autran, Guy Barruol, Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006
- ISBN 2-86253-275-4), p. 84 Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (
- Raymond Collier, op. cit., p. 244
- Raymond Collier, op. cit., p. 436
- Raymond Collier, op. cit., p. 187-188 et 213
- Raymond Collier, op. cit., p. 57
- Raymond Collier, op. cit., p. 213
- Notice no PA04000011, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 23 août 2008 Arrêté du 13 janvier 1997,
- liste des notices de la Base Palissy, consultée le 14 novembre 2008
- Notice no PM04000190, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 14 janvier 1966,
- Raymond Collier, op. cit., p. 471-472
- Notice no PM04000191, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 14 novembre 2008 Arrêté du 14 janvier 1966,
- Raymond Collier, op. cit., p. 479
- Notice no PM04000189, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 14 janvier 1966,
- Notice no PM04000188, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 14 janvier 1966,
- Notice no PM04000197, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 23 septembre 1986,
- Raymond Collier, op. cit., p. 532
- Notice no PM04000195, sur la base Palissy, ministère de la Culture et Notice no PM04000194, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultées le 12 novembre 2008 Arrêté du 11 décembre 1980,
- Raymond Collier, op. cit., p. 140
- Raymond Collier, op. cit., p. 180
- Raymond Collier, op. cit., p. 529
- Banque du Blason
References
Catégories :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
- Commune membre du Parc naturel régional du Luberon
- Ancien chef-lieu de canton des Alpes-de-Haute-Provence
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