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Villemus
vue générale sur Villemus
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Reillanne Code commune 04241 Code postal 04110 Maire
Mandat en coursPierre Pourcin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Haute Provence Démographie Population 157 hab. (2008) Densité 16 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 424 m — maxi. 779 m Superficie 9,59 km2 Villemus est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Villemusiens.
Sommaire
Géographie
Accès
Le village de Villemus se situe entre Reillanne et Montfuron. Il est accessible par la RD 314.
Communes limitrophes
Relief
Géologie
Hydrologie
Villemus est traversée par le Largue et certains de ses affluents :
- Le ruisseau de la bonde, cours d'eau de 5,6 Km[1]
- Le ravin de piférat, long de 3,6 Km [2], et son affluent de 2,6 Km, le ravin des plaines[3]
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Les cantons de Banon, La Motte-du-Caire, Noyers-sur-Jabron sont classés en Zone 1a (risque très faible), ceux d'Allos-Colmars, Barcelonnette, Le Lauzet-Ubaye, Annot, Castellane, Saint-André-les-Alpes, Barrème, Digne-Est, Digne-Ouest, La Javie, Mézel, Moustiers-Sainte-Marie, Riez, Seyne, Forcalquier, Reillanne, Saint-Étienne-les-Orgues, Sisteron, Turriers et Volonne, en Zone 1b (risque faible) et ceux d'Entrevaux, Les Mées, Valensole, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est, Manosque-Sud-Ouest et Peyruis, en Zone 2 (risque moyen)[4].
Climatologie
Villemus est soumise à un climat méditerranéen d'intérieur, dit tempéré continental. Les hivers sont plus froids qu'en basse Provence, avec des gelées fréquentes (moyenne mensuelle de 4,6 °C en janvier). Les étés sont très chauds avec une sécheresse habituelle en juillet (température moyenne de 22 °C). La température moyenne annuelle est de 12,6 °C. Les étés sont presque aussi chauds qu'en basse Provence mais un peu moins secs et l'amplitude thermique annuelle et diurne est importante (15 à 20 °C de différence entre été et hiver). Dans ces régions abritées, les hivers sont souvent plus secs que les intersaisons. La moyenne annuelle des précipitations est de 736 mm et la ville reçoit environ 2800 heures d'ensoleillement par an.
Villemus n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Manosque[5].
Relevé météorologique de Manosque mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -0,3 0,4 2,4 4,8 8,6 12,1 14,8 14,3 11,6 7,9 2,9 0,5 6,6 Température moyenne (°C) 4,6 5,7 8,4 10,8 15 18,6 22 21,5 18 13,5 8,1 5,1 12,6 Température maximale moyenne (°C) 9,5 11,1 14,4 16,8 21,7 25,1 29,7 29,5 24,8 19,2 13,3 9,7 18,7 dont pluie (mm) 60 50 51 69 60 53 36 52 77 91 65 59 723 dont neige (cm) 4 3 1 0 0 0 0 0 0 0 2 3 13 Source : (en) The Weather ChannelHistoire
Une nécropole gallo-romaine a été retrouvée sur le territoire de la commune, avec notamment un sarcophage en plomb.
La seigneurie appartient à la dynastie autochtone des Villemus du XIe au XVe siècle, puis passe aux d’Estienne jusqu’à la Révolution[6].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[7]. Un mandat de destruction du château est signé, et les travaux de démolition entamés, mais restent inachevés[8].
Jusqu’au XIXe siècle, on exploitait une mine de lignite (charbon pauvre)[9], et un gisement de grès bitumineux[6].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1025 (Villa Murs), est issu de l’occitan vila (pour un village ou un hameau) et de mur (pour un mur d’enceinte). Il s’agissait donc d’un village fortifié[10].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
D'or au château de gueules, donjonné de trois tours de même, ajouré en maçonné de sable.[11]Économie
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu en 2008[12] Pierre Pourcin PS Conseiller général Démographie
Courbe d'évolution démographique de Villemus depuis 1793
Lieux et monuments
La Grande Bastide, qui est en fait plus un château, une résidence seigneuriale, distribue ses différents bâtiments autour d’une cour. Le bâtiment du fond est percé de croisées ; sa porte est couverte d’un fronton et encadré de colonnes. Les ailes relient deux pavillons à ce bâtiment ; l’un des pavillons abrite une chapelle (voir plus bas). L’ensemble est construit entre 1600 et 1650[17]. Une maison du village possède une porte en plein cintre, dont la clef est sculptée d’une feuille d'acanthe (1680)[18].
Il reste quelques ruines du château fort[19] (tour de 10 m) ; maison forte du Castellet (XVIIee)
L’église paroissiale Saint-Étienne, du XVIIe, conserve une influence romane dans sa construction, d’une manière imprécise. Sa nef ne possède aucune travée ; voûtée en berceau, elle aboutit à une abside en cul-de-four. Le bas-côté, voûté d’arêtes, est plus court que la nef. Les cloches sont logées dans une imposante tour. L’ensemble, sans style prononcé, est probablement issu de nombreuses campagnes de réfection et reconstructions, qui ont remployé des matériaux anciens[20]. Elle est reliée au presbytère par un chemin aérien.
La chapelle Notre-Dame du Pont, ou du Largue, ou chapelle des Craux, est un ancien prieuré dont subsiste un bâtiment à étage, roman : il a conservé des portes géminées, des arches sous claveaux romans. La chapelle a disparu en grande partie : il subsiste l’abside en cul-de-four, en appareil moyen. Elle doit dater de la fin du XIe siècle ou du XIIe, sauf la porte sud, de la première moitié du XVIIe siècle[21]. Les Monuments historiques, qui ont inscrit les bâtiments, les datent de la deuxième moitié du XIIe[22].
La chapelle de la Grande Bastide, en gothique du XVIIe siècle, est intégrée au bâtiment (rez-de-chaussée). À une seule travée, sous croisée d’ogives, elle possède des semblants d’enfeux sur trois côtés[23].
Vie locale
Culte
La paroisse est rattachée à un groupe inter-paroissial qui comprend Aubenas-les-Alpes, Céreste, Dauphin, Lincel, Mane, Montfuron, Montjustin, Oppedette, Reillanne, Sainte-Croix-à-Lauze, Saint-Maime, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire, Vachères et Villemus. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes[24].
Environnement
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles de Wikipédia
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Notes
- Fiche du ruisseau de la bonde sur le site du SANDRE
- Fishe du ravin de piférat sur le site du SANDRE
- fiche du ravin des plaines sur le site du SANDRE
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- (fr) Station météo la plus proche : Manosque, MSN Météo
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 207 Sous la direction d’
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 243
- op. cit., p 416 Raymond Collier,
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, § 26 145, p 1434
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
- Site de la préfecture des AHP
- Population légale au 1er janvier 2006, consulté le 13 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- Villemus sur le site de l’Insee
- notice communale de Villemus sur la base de données Cassini, consultée le 1er août 2009 EHESS,
- Raymond Collier, op. cit., p 261
- Raymond Collier, op. cit., p 369
- Raymond Collier, op. cit., p 273
- Raymond Collier, op. cit., p 217-218
- Raymond Collier, op. cit., p 149
- notice de la Base Mérimée, consultée le 5 mars 2009 Arrêté du 21 février 1989,
- Raymond Collier, op. cit., p 179
- Groupe Avance au Largue
Catégories :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
- Commune membre du Parc naturel régional du Luberon
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