- Manosque
-
Manosque
Manosque au pied de la colline dite mont d’Or :
« Ce sein rond est une colline. » (Jean Giono, dans Manosque des plateaux)
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Chef-lieu de 3 cantons : Code commune 04112 Code postal 04100 Maire
Mandat en coursBernard Jeanmet-Péralta
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Luberon Durance Verdon Site web Site officiel Démographie Population 22 270 hab. (2008) Densité 393 hab./km² Gentilé Manosquin Géographie Coordonnées Altitudes mini. 279 m — maxi. 730 m Superficie 56,73 km2 Manosque est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Ses habitants sont appelés les Manosquins.
Manosque est la ville la plus peuplée des Alpes-de-Haute-Provence.
Sommaire
Géographie
Localisation
Située au sud-ouest du département des Alpes-de-Haute-Provence, Manosque est une ville bâtie sur un contrefort des collines du Luberon oriental, au-dessus de la plaine alluviale de la Durance, entourée au nord (mont d’Or) et à l’ouest (colline de Toutes-Aures) de collines dont certaines dépassent 700 mètres d’altitude. Plusieurs axes de communication majeurs sont à proximité : autoroute A51, route départementale 4096 (ancienne nationale 96), ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) de chemin de fer.
La ville se situe à environ 20 km de Forcalquier et Oraison et à environ 55 km de Digne-les-Bains et Sisteron. Les villes importantes les plus proches sont Avignon (à l’ouest), Aix-en-Provence et Marseille (au sud). Le centre-ville est à environ 380 mètres d’altitude, la gare SNCF et la zone d’activités attenante à environ 330 mètres.
On peut accéder à la ville par Sainte-Tulle (au sud) et Volx (au nord-est) par la route départementale 4096, Pierrevert (au sud-ouest), par la route départementale 6, Montfuron (au sud-ouest) par la route départementale 907, Dauphin (au nord) par la route départementale 5 et Valensole (au sud-est) par la route départementale 907[1].
Climat
Manosque est soumise à un climat méditerranéen d’intérieur, dit tempéré continental. Les hivers sont plus froids qu’en basse Provence, avec des gelées fréquentes (moyenne mensuelle de 4,6 °C en janvier). Les étés sont très chauds avec une sécheresse habituelle en juillet (température moyenne de 22 °C). La température moyenne annuelle est de 12,6 °C. Les étés sont presque aussi chauds qu’en basse Provence mais un peu moins secs et l’amplitude thermique annuelle et diurne est importante (15 °C à 20 °C de différence entre été et hiver). Dans ces régions abritées, les hivers sont souvent plus secs que les intersaisons. La moyenne annuelle des précipitations est de 736 mm et la ville reçoit environ 2 800 heures d’ensoleillement par an.
Relevé météorologique de Manosque mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -0,3 0,4 2,4 4,8 8,6 12,1 14,8 14,3 11,6 7,9 2,9 0,5 6,6 Température moyenne (°C) 4,6 5,7 8,4 10,8 15 18,6 22 21,5 18 13,5 8,1 5,1 12,6 Température maximale moyenne (°C) 9,5 11,1 14,4 16,8 21,7 25,1 29,7 29,5 24,8 19,2 13,3 9,7 18,7 dont pluie (mm) 60 50 51 69 60 53 36 52 77 91 65 59 723 dont neige (cm) 4 3 1 0 0 0 0 0 0 0 2 3 13 Source : (en) The Weather ChannelRelief
Géologie
Le territoire se situe au nord ouest de la faille de la Durance, au sein du plateau de Manosque-Forcalquier. La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.
Hydrologie
Manosque est arrosée par la Durance, et plusieurs de ses affluents :
- le ravin de Drouye (X1600560),
- le ravin de Valveranne (X1600520),
- le ruisseau de Ridau (X1600580),
- le ravin de l'Ausselet (X1500680),
- le ravin de Couquières (X1601200),
- le ravin de la Tuilière (X1601000).
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n’est en zone sismique de risque nul. Les cantons de Manosque-Sud-Ouest, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est sont en Zone 2 (risque moyen), soit le risque le plus élevé du secteur. Les cantons d’Entrevaux, des Mées, de Valensole et de Peyruis sont également dans cette catégorie[2].
Communes voisines[1]
Toponymie
En occitan provençal : Manòsca [maˈnɔskɔ] selon la norme classique ou Manosco [maˈnɔskɔ] selon la norme mistralienne ; en occitan médiéval Manoasca.
Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes vers 978-984 (Manoasca), est interprété de différentes manières[3],[4],[5] :
- une origine celto-ligure selon Charles Rostaing, avec la racine oronymique (qui désigne une montagne) *MaN- (montagne/colline), et le suffixe asq, signifiant « peuple habitant le lieu ». Dans ce cas, le toponyme serait antérieur aux Gaulois[6] ;
- un nom tiré du latin manua, avec (mais sans certitude) le sens du mot occitan magne, gerbe, liasse de paille préparée pour servir à la couverture d’une habitation (chaumière), selon Ernest Nègre ;
- une légende provenant d’écrits latins, publiés plus tard dans le livre Superstitions et Survivances, paru en 1896, parlant d’elfes et de gorilles blancs, annonce que le nom de la ville viendrait de son précedent titre Manus Quartus, qui veut dire Quatre Mains, ce qui expliquerait l’origine du blason.
Histoire
Antiquité
En dehors des légendes, on sait peu de choses sur la ville avant l’époque romaine. Sous l’Empire romain, la ville est un marché régional.
Moyen Âge
Le premier événement rapporté de l’histoire de Manosque est la mise à sac de la ville par les Sarrasins en 966, lors d’un de leurs derniers raids en Provence. La ville a été complètement détruite et les habitants se sont réfugiés dans cinq localités alentours. Les deux plus importantes étaient le château sur le mont d’Or, et Toutes-Aures, sur la colline du même nom. Montaigu, le plus isolé et le plus éloigné de la ville, était encore peuplé au XVIe siècle. Il semblerait également que la ville fût construite ou reconstruite par Osco de Manosco, d’où le nom de Manosque, selon des informations locales reprises par une plaque de marbre, dans la partie ouest de l’ancien centre de la ville.
Les droits seigneuriaux sont partagés entre l’abbaye Saint-Victor de Marseille et les comtes de Forcalquier, puis les hospitaliers de Saint-Jean, qui conservent la seigneurie du XIIe siècle à 1790[7]. Elle est le siège d’un bailliage des comtes de Provence[7].
Au Moyen Âge, Manosque était partagée en quatre quartiers : les Ebréards, le Palais, les Payans et les Martels. Au XIIe siècle, un bailli est installé dans la ville par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem[4]. C’était un centre de commerce florissant au XIIIe siècle, et la population approchait les 10 000 habitants. Le retour de l’insécurité au XIVe siècle, avec la menace des grandes compagnies, a conduit la ville à améliorer ses portes, et c’est à cette époque-là que la porte Saunerie et la porte Soubeyran ont pris leur forme actuelle.
Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1248[8].
Temps modernes
En 1509, un tremblement de terre secoue la ville[9].
Lors du passage de François Ier en 1516, la fille du consul, chargée de présenter les clés de la ville au roi, lui fait un compliment. Les regards admiratifs du prince s’arrêtent sur elle, alarment sa pudeur. Pour faire disparaître la fraîcheur de son teint et les charmes que la nature lui a prodigués, elle expose son visage à des vapeurs de soufre. Le roi, fort ému, comble de faveurs et de libéralités la jeune fille et sa famille. C’est depuis lors que Manosque a pris le surnom de « la Pudique ».[réf. souhaitée]
La Réforme connaît un certain succès à Manosque, et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’édit de Fontainebleau (1688) lui fut fatale, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[10].
Une foire s’y tenait au XVIIIe siècle[11]. À cette époque, la vieille ville s’agrandit vers l’est pour prendre ses dimensions actuelles. La ville est fortement touchée par les différentes épidémies qui ravagent la Provence (peste de 1720, choléra de 1834[12]) en raison de sa situation (ville de passage).
Avant la Révolution, Manosque, comme toutes les villes de cette époque, est soumise à des révoltes épisodiques mais violentes. Ainsi, en 1707, la ville s’agite à propos d’un petit berger des environs qui aurait été enrôlé de force par des sergents recruteurs. Les consuls de la ville interviennent, sans obtenir la renonciation des sergents, mais dans la confusion provoquée par la foule, le berger s’enfuit[13]. Mais la concordance de vues entre la municipalité et le peuple est rare. Dans les années 1760, les membres de la municipalité sont même attaqués lorsqu’ils distribuent les billets de logement (destinés à procurer un logement d’office aux soldats d’un régiment de passage), le peuple jugeant que certains ont bénéficié d’exemptions indues[14]. Le piquet décidé par le conseil municipal pour percevoir les droits d’octroi sur les biens entrant en ville provoque une forte contestation, et en mars 1760, le peuple se réunit en assemblée extraordinaire pour délibérer contre cette taxation[15].
Révolution française
Le 14 mars 1789, l’évêque de Sisteron est lapidé car il est soupçonné d’accaparement par la foule[16],[17],[18].
Lors de la Révolution française, la société des Amis de la Constitution est créée fin 1791[19]. Le 28 septembre 1792, le club doit payer une forte amende au club de Marseille, car son représentant Isoard a été attaqué à Manosque, et les clubistes marseillais menaçaient d’opérer une descente en armes sur Manosque[20]. Épurée, elle devient ensuite les Antipolitiques[21]. En 1792-1793, la section est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le 31 mai 1793 et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet[22].
Robespierre le Jeune, en mission auprès de l’armée d’Italie, est attaqué par des réactionnaires venus de Provence le 12 août 1793. Chassé de la ville, il se réfugie à Forcalquier, et revient en force le 23 août, s’appuyant sur les républicains manosquins, pour chasser la réaction[23]. Il en profite pour rétablir la société populaire, qui est à nouveau épurée le 5 frimaire an III par le représentant en mission Gauthier[24].
De nouveaux troubles éclatent en 1797.
Le château de l’ordre de Malte, déclaré bien national, est vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville[25].
XIXe siècle
Lors du coup d’État du 2 décembre 1851, le maire Joseph Buisson prend la tête de la résistance provençale et installe un gouvernement provisoire de la République à Digne.
En 1884, la commune est touchée par une épidémie de choléra, qui cause 12 morts du 23 au 31 août[26].
XXe siècle
Grosse bourgade au début du XXe siècle limitée à la vieille ville et ses faubourgs, la ville s’agrandit considérablement des années 1950 aux années 1970, quadruplant sa population en trente ans.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les couples Rose et Paul Astier et Alphonsine et David Chauvin, sauvent des Juifs de la déportation, et ont été pour cette raison distingués comme Justes parmi les Nations[27],[28],[29],[30]. Sophie Dol, sa fille Jeanne Regnier et sa cousine Alix Raybaud, sont distinguées de la même manière[31],[32],[33].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement : « Écartelé d’azur et de gueules à quatre mains appaumées d’argent. »[34]
La ville a pour devise : « Omnia in manu Dei sunt » (« Tout est dans la main de Dieu »).On ne connaît pas vraiment l’origine des armoiries de Manosque. Cependant, plusieurs auteurs[35] ont avancé diverses hypothèses.
- La main représenterait avec ses cinq doigts les cinq anciens villages qui se sont regroupés pour former le bourg au XIVe siècle. Les quatre mains représenteraient les quatre quartiers et les quatre portes de la ville médiévale.
- Peut-être s’agit-il d’armes parlantes : les Manosquins auraient pris la main pour emblème croyant que le nom de leur ville (manuesca dans les chartes du Moyen Âge) dérivait du mot latin manus désignant la main.
Selon Achard[36], la ville de Manosque avait pour devise, avant celle figurant ci-dessus, « Uubs Florida » (« La ville fleurie »), en souvenir du passage de la reine Jeanne à Manosque en 1370 au moment où tous les amandiers étaient en fleurs. À cette occasion, elle avait appelé cette ville « Manosque la Fleurie ».
Politique et administration
Intercommunalité
Manosque fait partie de la communauté de communes Luberon Durance Verdon, dont elle est le siège.
Cette intercommunalité est composée des communes : Allemagne-en-Provence, Brunet, Esparron-de-Verdon, Gréoux-les-Bains, Manosque, Montagnac-Montpezat, Montfuron, Puimoisson, Quinson, Saint-Laurent-du-Verdon, Saint-Martin-de-Brômes, Valensole et Vinon-sur-Verdon.
Les maires de la commune
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité an VIII an XII Jean Raffin ... ... 1847 1848 Damase Arbaud ... ... 1851 .... Joseph Buisson ... ... 1888 Honde[37] mars 1971 mars 1977 Jean Cabane mars 1977 août 1980 Robert Honde MRG Vétérinaire septembre 1980 janvier 1988 Jean Cabane UDF janvier 1988[38] juin 1995 Louis Raffalli RPR Médecin juin 1995 mars 2001 Robert Honde PRG Vétérinaire. Député (1997-2002) mars 2001 réélu en 2008[39] Bernard Jeanmet-Péralta RPR puis UMP ... Divisions administratives
Manosque est divisée en trois cantons (le département en compte trente) : Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est et Manosque-Sud-Ouest.
Urbanisme
La vieille ville, entourée de boulevards qui la séparent nettement du reste de l’agglomération, est bâtie sur une colline entre le vallon de Drouille (sud-ouest) et celui des Couquières (nord-est). Les anciens faubourgs bâtis autour du centre ancien sont peu étendus, et dépassent à peine les deux vallons.
Autour se sont construits les quartiers récents datant de l’explosion démographique de la ville dans les années 1950–1960 (triplement de la population) et une urbanisation de plus en plus diffuse gagne les collines et la plaine alluviale. Les zones industrielles et commerciales sont toutes situées dans la plaine de la Durance, tandis que de plus en plus de maisons sont construites sur les flancs des collines, quelquefois en terrain boisé, d’où une grande vulnérabilité en cas d’incendie de forêt, notamment pas loin du quartier résidentiel de la Pinède en 2005. Si de nombreux petits commerces et services administratifs sont implantés en centre-ville, celui-ci reste essentiellement résidentiel.
Budget et fiscalité
L’imposition des ménages et des entreprises à Manosque en 2009[40] Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d’habitation (TH) 17,40 % 0,00 % 5,53 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 27,96 % 0,00 % 14,49 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 64,99 % 0,00 % 47,16 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 20,84 %* 0,00 % 10,80 % 3,84 % Jumelages
Population et société
Démographie
Courbe d'évolution démographique de Manosque depuis 1716
Superficie et population
La ville de Manosque a une superficie de 56,73 km2 et une population de 22 270 habitants, ce qui la classe[46] :
Rang Population Superficie Densité France 471e 782e 2 357e Provence-Alpes-Côte-d’Azur 36e 121e 108e Alpes-de-Haute-Provence 1er 26e 1er Arrondissement de Forcalquier 1er 3e 1er Économie
Agriculture
Une partie de la commune, essentiellement la plaine descendant sur la Durance, est consacrée à l’agriculture. Les terres alluviales fertiles permettent la culture des céréales (blé, maïs) et féculents, ainsi que des arbres fruitiers (pommiers, pêchers). Sur les coteaux tournés vers la Durance, les oliveraies, les vignes ainsi que quelques vergers prospèrent.
Oléiculture
À Manosque, l’oléiculture[47], orientée vers la production d’huile d’olive de qualité[réf. souhaitée], est l’activité agricole qui a le plus d’impact sur la ville. Le moulin de l’Olivette, presse à huile située dans la ville, a reçu de nombres distinctions nationales et notamment plusieurs fois la médaille d’or de Paris[48].
La contribution de l’oléiculture au paysage autour de la ville est indiscutable. Les collines à proximité de la ville, comme le mont d’Or ou Toutes-Aures, sont couvertes d’oliveraies, de la variété Rosée-du-Mont-d’Or, ce qui en fait des lieux de promenade agréables.
Autres
La vigne est cultivée à Manosque et dans les communes environnantes, pour la production du vin de pays des Alpes-de-Haute-Provence. On compte aussi de nombreux vergers, et une production importante de fruits des latitudes tempérées et méditerranéennes (pommes, poires, pêches, abricots).
Industrie
Bien que Manosque n’abrite pas d’industrie lourde, il existe une activité industrielle significative, orientée autour de trois secteurs :
- l’industrie cosmétique (en particulier l’unique usine de la société L’Occitane en Provence, qui emploie 500 personnes[49]) ;
- des produits alimentaires raffinés[réf. souhaitée] (huile d’olive au moulin de l’Olivette, pizza de Manosque par Brossard) ;
- le stockage souterrain de pétrole et de gaz naturel assuré par Géosel/Géométhane.
La ville est le siège d’une antenne de la chambre de commerce et d’industrie des Alpes-de-Haute-Provence.
Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance est implantée sur la commune depuis 1969[50]. La centrale photovoltaïque de La Fito est implantée sur l’ancien crassier de la mine de charbon de Gaude et fonctionne depuis décembre 2009, avec une puissance de 4,1 MW (soit la consommation d’une ville de 2 700 habitants)[51].
Manosque bénéficie également des retombées du centre du CEA implanté à Cadarache à côté duquel se construit ITER. De nombreux ingénieurs, chercheurs du monde entier vont venir travailler à ce centre, et pourraient chercher à se loger vers Manosque, distante d’environ 20 km et ville la plus proche.
Sur la commune, on trouve des gisements de gypse, lignite, de sel.
Lieux et monuments
La vieille ville, caractérisée par un plan en forme de poire, est entourée de boulevards qui ont remplacé les anciens remparts dont il ne reste que quelques vestiges, comme les portes Saunerie et Soubeyran, d’où une séparation très nette avec le reste de la ville. Avec de hautes maisons bordant des rues étroites, la vieille ville est restée typiquement provençale. La construction et l’urbanisme obéissent à des règles strictes, et la circulation des voitures y est restreinte.
Art religieux
La vieille ville abrite deux églises.
- Notre-Dame de Romigier est une église romane située place de l’Hôtel-de-Ville et classée Monument historique[52]. Elle a été restaurée au XVIIIe siècle. L’église abrite la statue de la Vierge noire, et accueille sur sa façade une Vierge en marbre de Carrare par Pierre Puget. Dans une chapelle, à l’extrémité du bas-côté gauche, se trouvent un autel, formé d'un sarcophage en marbre du IVe siècle et une statue en bois du XIIe siècle : Notre-Dame de Romigier. L’autel est un sarcophage du Ve siècle[4].
- Saint-Sauveur est une église de style romano-gothique (XIIe et XIIIe siècles), classée monument historique[53]. Son campanile s’est écroulé lors du séisme de 1708.
La ville compte divers autres monuments religieux :
- la chapelle des Observantins (XVe et XVIe siècles), inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[54] et transformée en logements ;
- le couvent de la Présentation, classé monument historique[55].
Places
Les places les plus importantes dans la vieille ville sont :
- la place du Terreau, la plus vaste, au sud-ouest du centre. Un château était autrefois construit à cet endroit. Elle sert de parking payant sauf les jours de marché ;
- la place de l’Hôtel-de-Ville, au carrefour des quatre rues partant vers les quatre portes de la ville ;
- la place Marcel-Pagnol, entre la place de l’Hôtel-de-Ville et la porte Soubeyran.
Le marché se tient sur ces trois places le mercredi et le samedi.
Portes
Quatre portes défendaient les entrées de la ville, autrefois :
- la porte de la Saunerie, terminée en 1382, de style roman, classée monument historique[56]. C’est la porte sud du centre ancien. On pense que son nom provient de sa situation à proximité de la rue Saunerie, où le sel était acheminé — et où les cochons étaient saignés, selon les historiens. En effet, Saunerie vient du provençal saunarié qui signifie abattoir[57]. Le quartier des abattoirs, souvent proche de celui des tanneurs, se trouvait à la périphérie des villes médiévales, du fait de l’odeur qui y régnait. Le corps central de la porte Saunerie est défendu par deux assommoirs. Les deux tourelles latérales sont couronnées de mâchicoulis ;
- la porte du Soubeyran, construite au XIVe siècle, sauf le campanile qui a été ajouté en 1830. C’est la porte nord du centre ancien. Cette porte, restaurée, est décorée d’une balustrade de pierre. Elle est inscrite monument historique[58] ;
- la porte Guillempierre, détruite et récemment reconstruite[Quand ?]. C’est la porte ouest du centre ancien ;
- la porte d’Aubette, détruite et non reconstruite. C’était la porte est du centre ancien.
Le pont sur la Durance
Un premier pont suspendu est construit en 1838–1843, mais il est emporté par la crue millénale de novembre 1843 quelques jours avant son inauguration. Sa reconstruction est achevée en 1847. Il est restauré une première fois en 1891[59]. Financé par le trésor royal et garanti par le péage (payé jusqu’en 1882), il mesure 200 m de long et 5 m de large.
Il est remplacé par un nouveau pont, encore en service, portant une travée de 205 m, pour une largeur de 6 m, avec deux trottoirs. Il a été endommagé par des bombardements en 1944 ; certains câbles ont été changés en 1956, d’autres en 1989[60].
Bâtiments remarquables
Sont à noter :
- l’hôtel de ville : bâtiment de style Renaissance, inscrit aux monuments historiques[61] ;
- l’école de musique : vestiges des couvents des Carmes et des Observantins ;
- l’hôtel d’Herbès : bâtiment de style XVIIe, abritant la bibliothèque municipale ;
- la maison de Jean-Giono : située dans le quartier « Lou Paraïs », cette demeure où vécut l’écrivain de 1930 à sa mort en 1970 et où il créa la plus grande partie de son œuvre, est ouverte gratuitement à la visite sur rendez-vous exclusivement ; elle est inscrite aux monuments historiques[62] ;
- le château de Gassaud (monument historique[63]) ;
- l’ancien Hôpital (du XVIIIe siècle)
- l’ancien château du Mont-d’Or, duquel il reste une tour du XIIe siècle ruinée (inscrite aux monuments historiques[64])
Équipements et services
Transports
Transports urbains
Depuis le 1er janvier 2010, Manosque est devenue la 3e ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à disposer d'un service gratuit de transports urbain. Le circuit MANOBUS couvre tous les secteurs de la commune, y compris les nouveaux quartiers (le centre hospitalier Louis Raffalli et l'École internationale) et les zones d'activités de saint-Joseph et de saint-Maurice. Les 4 lignes qui desservent la ville sont assurées du lundi au samedi, de 7 heures du matin à 7 heures du soir. Une attention particulière est portée aux personnes handicapées avec le service de transport à la demande « Manobus Plus » qui vient chercher à domicile et sur demande les personnes handicapées. Les bus réguliers sont équipés d'une plateforme facilitant l'accès en fauteuil roulant[65].
MANOBUS dessert le tout nouveau parking de Pré-Combaux qui en sortant de l'autoroute, offre 300 places de stationnement gratuites.
Réseau routier
Manosque est située sur l'ancienne RN 96 (actuelle RD 4096), qui relie Château-Arnoux-Saint-Auban à Aubagne et sur l'ancienne RN 207 (actuelle RD 907), qui relie Les Granons, commune de Reillanne à Châteauredon.
Manosque est à 3 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51 qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron.
Les accès secondaires sont assurés par la RD 5 au nord, qui rejoint à Dauphin et par la RD 6 à l'ouest qui rejoint Pierrevert.
Services autocars
Manosque est desservie par 8 lignes express régionales LER Provence-Alpes-Côte d'Azur[66] qui sont les suivantes:
- ligne 24: Marseille ↔ Manosque[67]
- ligne 25: Marseille ↔ Manosque ↔ Volx ↔ Forcalquier[68]
- ligne 26: Forcalquier/Sisteron/Digne-les-Bains ↔ Manosque ↔ Gare d'Aix-en-Provence TGV ↔ [[
Aéroport Marseille Provence|Aéroport de Marseille Provence]][69]
- ligne 28: Marseille ↔ Manosque ↔ Digne-les-Bains ↔ (Barcelonnette)[70]
- ligne 29: Marseille ↔ Manosque ↔ Gap ↔ Briançon[71]
- ligne 30: Marseille ↔ Manosque ↔ Gap ↔ Barcelonnette[72]
- ligne 31: Marseille ↔ Manosque[73]
- ligne 38: Manosque ↔ Digne-les-Bains[74]
La ville est aussi reliée par 6 lignes départementales[75],[76],[77]
- ligne Corbières ↔ Sainte-Tulle ↔ Pierrevert ↔ Manosque
- ligne Oraison ↔ La Brillanne ↔ Villeneuve ↔ Volx ↔ Manosque
- ligne Forcalquier ↔ Manosque
- ligne Brunet ↔ Valensole ↔ Manosque
- ligne Reillanne ↔ Manosque
- ligne Puimoisson ↔ Riez ↔ Manosque
Transports ferroviaires
La commune est dotée d'une gare SNCF celle de Manosque-Gréoux-les-Bains desservie par les TER de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).
La gare TGV la plus proche de Manosque est celle de Aix-en-Provence TGV, accessible grâce aux navettes LER Forcalquier/Sisteron/Digne-les-Bains ↔ Manosque ↔ Gare d'Aix-en-Provence TGV ↔ Aéroport de Marseille Provence[69]
Autres types de transports
La commune est traversée par les sentiers de grande randonnée GR 4.
Enseignement
La commune est dotée de 22 établissements d’enseignement :
- seize écoles : neuf écoles primaires dont deux privées (sous contrat et dont les professeurs sont salariés de l’Éducation nationale) et l’école internationale ITER, et sept écoles maternelles (dont une privée)[78] ;
- trois collèges : le collège du Mont-d’Or, le collège Jean-Giono et le collège privé Saint-Charles[79] ;
- quatre lycées :
- le lycée Félix-Esclangon, qui forme aussi au BTS Management des unités commerciales ;
- le lycée Les Iscles, qui forme aussi au BTS Mécanique et automatismes industriels ;
- le lycée « des métiers » Louis-Martin-Bret[80] ;
- le lycée de l’école internationale[81].
Sports et loisirs
Sur la commune on trouve une piscine couverte, des courts de tennis, un club de foot, des boulodromes, une base de loisirs au lac des Vannades, un cinéma de 4 salles, un théâtre de 700 places et une Maison des jeunes et de la culture.
Santé
La commune dispose d’un hôpital et de plusieurs pharmacies.
Service public
Il y a une Poste, une gendarmerie, un commissariat de police et une caserne des pompiers.
Commerce
La commune compte plusieurs hôtels, plusieurs bars et cafés, plusieurs boulangeries, plusieurs commerces d’alimentations, plusieurs banques, plusieurs garages, plusieurs salons de coiffure, plusieurs grandes surfaces, plusieurs restaurants et plusieurs agences immobilières.
Vie locale
- Festival Les Correspondances de Manosque, depuis 1998[82] .
- Les Rencontres de cinéma de Manosque, depuis 1987[83].
Culte
- L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours comporte une paroisse à Manosque, ZI Saint Joseph
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l’environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Luberon Durance Verdon.
La commune dispose d’une déchetterie.
Personnalités liées à la commune
- Économie
- Dominique Cerutti né à Manosque. Ingénieur, Directeur de société. Il supervise au sein de NYSE Euronext les activités européennes de la Bourse transatlantique et dirige l’ensemble des activités technologiques du groupe. Ex-membre de la direction mondiale d’IBM.
- Olivier Baussan, fondateur de L’Occitane et d’Oliviers & Co.
- Écrivains
- Marc-Antoine Laugier (1711-1769) né à Manosque, écrivain jésuite et critique musical[84] considéré comme le père du naturalisme
- Damase Arbaud (1814-1876), historien, maire de la ville[85]
- Élémir Bourges (1852-1925) né à Manosque, romancier et journaliste
- Jean Giono (1895-1970) né et mort à Manosque, enterré au cimetière communal (une des premières tombes à gauche de l'entrée, sous un olivier)
- Pierre Magnan né à Manosque en 1922, écrivain passionné de Provence
- René Frégni né à Marseille, vit à Manosque
- Sonia Chiambretto écrivain, vit à Manosque, travaille entre autres, sur les archives du procès Papon
- Acteurs
- Christian Barbier (1924-2009) vécut à Manosque les dernières années de sa vie et y mourut
- Hafsia Herzi née à Manosque en 1987
- Grégory Basso né à Manosque en 1974, comédien et chanteur français, participant aux émissions de télé réalité
- Artistes
- Le musicien de jazz Olivier Gatto né à Manosque en 1963
- Le groupe de rock français Café Bertrand
- Sportifs
- Le pilote de motocross Jean-Michel Bayle né à Manosque en 1969
- La nageuse Esther Baron fait partie du club EP Manosque
- Le champion de France cyclisme amateur 1971 Richard Podesta
- L’internationale Gloria Garrido née à Manosque en 1951
- Le coureur cycliste professionnel Julien El Farès, né à Manosque en 1985, vainqueur d'une étape du Tirreno-Adriatico 2009 et du Tour de Wallonie la même année.
- Le coureur cycliste Édouard Fachleitner (1921-2008), surnommé le berger de Manosque, 2e du tour de France 1947, vainqueur du critérium du Dauphiné libéré 1948, vainqueur du tour de Romandie 1950
- Le boxeur Karim Guerfi champion du monde de boxe anglaise espoir, poids mouche[86]
- Le spécialiste demi-fondeur (800 m) Florent Lacasse
Film tourné à Manosque
- 1962 : Les gens de lettres, docu-drama de court métrage de Léonce Peillard et Henri Champetier dans lequel Jean Giono, parmi d'autres grands noms de la littérature française, est interviewé à Manosque.
Voir aussi
Articles connexes
- Église Saint-Sauveur de Manosque
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
- Pain du Luberon
Liens externes
- Site web de l'office de tourisme de Manosque
- Site web de la ville de Manosque
- Manosque sur le site de l'Institut géographique national
- Le Transport urbain de la Ville de Manosque gratuit
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Notes
- Géoportail, consultation à l’échelle Ville + 1/4, le 12 décembre 2008. IGN,
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950).
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 978-2-7399-5004-7).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes.
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 181. Sous la direction d’
- Les Alpes de lumière no 149[Quoi ?], Forcalquier, 2005, ISBN 2-906162-71-X, p. 55. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse,
- Jean-Marie Homet, « 1509 : la terre se déchire en Provence », dans L’Histoire, no 392, mai 2009, p. 32.
- Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Dans Jean Giono, Le Hussard sur le Toit, l’action se déroule pendant l’épidémie de choléra en 1834.
- Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2008 (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 591.
- p. 610. Jean Nicolas, op. cit.,
- p. 113. Jean Nicolas, op. cit.,
- p. 14. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année,
- Michel Vovelle, « carte 154 : Les Troubles de Provence en 1789 », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
- p. 396. Jean Nicolas, op. cit.,
- p. 295. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année,
- p. 303. Alphand,
- p. 311. Alphand,
- Michel Vovelle, « Diffusion et répression du mouvement fédéraliste en 1793 », carte 157 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
- p. 150. Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes »,
- p. 333–338. Alphand,
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 244
- p. 207–208. Pierre Colomb, « L’épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, no 320, 3e trimestre 1992,
- Rose-Astier, consulté le 5 octobre 2008 Article « Rose Astier » sur le site Anonymes, Justes et persécutés pendant la période nazie dans les communes de France, en ligne
- Paul-Astier, consulté le 5 octobre 2008 Article « Paul Astier » sur le site Anonymes, Justes et persécutés pendant la période nazie dans les communes de France, en ligne
- Alphonsine-Chauvin, consulté le 5 octobre 2008 Article « Alphonsine Chauvin » sur le site Anonymes, Justes et persécutés pendant la période nazie dans les communes de France, en ligne
- David-Chauvin, consulté le 5 octobre 2008 Article « David Chauvin » sur le site Anonymes, Justes et persécutés pendant la période nazie dans les communes de France, en ligne
- Sophie--Dol, consulté le 5 octobre 2008 Article « Sophie Dol » sur le site Anonymes, Justes et persécutés pendant la période nazie dans les communes de France, en ligne
- Jeanne--Régnier, consulté le 5 octobre 2008 Article « Jeanne Regnier » sur le site Anonymes, Justes et persécutés pendant la période nazie dans les communes de France, en ligne
- Alix-Raybaud, consulté le 5 octobre 2008 Article « Alix Raybaud » sur le site Anonymes, Justes et persécutés pendant la période nazie dans les communes de France, en ligne
- Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
- Damase Arbaud, Études historiques sur la ville de Manosque au Moyen-Âge (Digne, 1847) et Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence (1866).
- Claude Achard, Sur la géographie de Provence, Aix, 1788.
- Jean-Marie Gibelin, L’Histoire des endiguements de la Durance dans le département des Basses-Alpes, Digne-les-Bains, DDE des Alpes-de-Haute-Provence, 1990, p 93
- « Le RPR enlève la mairie de Manosque à… l’UDF », article dans Le Monde du 28 janvier 1988.
- Site de la préfecture des AHP
- (fr) Impots locaux à Manosque, taxes.com
- Annuaire des villes jumelées
- Recensement de 2006 des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- ISBN 978-2-9530563-1-0 Robert Niel, Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802, Impr. B. Vial (Digne-les-Bains), 2007. - 190 p,
- notice communale de Manosque sur la base de données Cassini, consultée le 21 juillet 2009 (population par commune avant 1962, résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales) EHESS,
- Manosque sur le site de l’Insee Insee,
- (fr) Classement des villes:Manosque, Annuaire des Mairies
- Le groupement des Oléiculteurs de haute Provence et du Luberon participe activement à la promotion de l’oléiculture à Manosque et dans ses environs. Le
- Site du moulin de l’Olivette.
- Le Monde daté du 3 avril 2010, p. 13. Nicole Vulser, « L’Occitane, de Manosque à Hongkong »,
- ISBN 2-7089-9503-0, p. 152. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France,
- La centrale photovoltaïque de La Fito inaugurée hier », La Provence, 9 décembre 2009, consulté le 16 juillet 2010. Jean-Pierre Tissier, «
- Église Notre-Dame-de-Romigier, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Eglise Saint-Sauveur, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Couvent des Observantins (restes de l'ancien), sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Couvent de la Présentation (ancien), sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Porte de la Saunerie, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- cf tresor dou Felibrige
- Porte Soubeyran, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- ISBN 2-906162-81-7) p. 46. Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no 153, Forcalquier, 2006 (
- p. 99. Philippe Autran, Notice « Manosque », op. cit.,
- Hôtel de ville, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Maison de Jean Giono, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Hôtel de Gassaud, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Tour du Mont-d’Or (restes), sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Transport urbain Manobus
- Info LER PACA
- Horaires et tarifs LER Ligne 24
- Horaires et tarifs LER Ligne 25
- Horaires et tarifs LER Ligne 26
- Horaires et tarifs LER Ligne 28
- Horaires et tarifs LER Ligne 29
- Horaires et tarifs LER Ligne 30
- Horaires et tarifs LER Ligne 31
- Horaires et tarifs LER Ligne 38
- Conseil Général 04 Réseau transport bassin Manosque
- Conseil Général 04 Réseau transport bassin Forcalquier
- Conseil Général 04 Réseau transport bassin Riez/Castellane
- Liste des écoles de la circonscription de Manosque, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Liste des lycées professionnels, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Liste des lycées publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010 Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence,
- Les Correspondances de Manosque.
- Les Rencontres de cinéma de Manosque. Du réel à l’imaginaire.
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 148
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 150
- http://www.laprovence.com/article/manosque/karim-guerfi-balayeur-ok-mais-boxeur-surement-pas-k-0
<ref>
avec le nom « sup » définie dans<references>
n’est pas utilisé dans le texte précédent.Catégories :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
- Commune membre du Parc naturel régional du Luberon
- Manosque
- Ville de France
Wikimedia Foundation. 2010.