- Le Caire (Alpes-de-Haute-Provence)
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Le Caire
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton La Motte-du-Caire Code commune 04037 Code postal 04250 Maire
Mandat en coursMarc Roncin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Motte-Turriers Démographie Population 68 hab. (2008) Densité 3,9 hab./km² Gentilé Cairois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 743 m — maxi. 1559 m Superficie 17,63 km2 Le Caire est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Cairois.[1]
Sommaire
Géographie
Ce village est situé à 30 km au nord de Sisteron, sur le Grand Vallon.
Communes limitrophes
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Le canton de La Motte-du-Caire dont fait partie la commune est classé en zone 1a (risque très faible), tout comme les cantons de Banon et Noyers-sur-Jabron. Les autres cantons du département sont pour la plupart en zone 1b (risque faible), et pour quelques-uns autour de la faille de la Durance (de Manosque à Peyruis, à plus de 40 km) en zone 2 (risque moyen)[2].
Géologie
Article connexe : Géologie des Alpes.Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[3] :
- la nappe de Digne à l'est[4], au niveau du lobe de Valavoire[5] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
- la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallée ;
- le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
Climat
Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.Le Caire n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Tallard[6].
Relevé météorologique de la région de Tallard mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -3 -2 1 3 7 10 13 13 10 6 1 -1 4,8 Température moyenne (°C) 1,5 3 6,5 9 13 17 20 20 16 11,5 5,5 3 10,5 Température maximale moyenne (°C) 6 8 12 15 19 24 27 27 22 17 10 7 16,2 Précipitations (mm) 33 29,4 28,9 43,4 38,7 40,9 33,3 36,7 46,2 63,7 48,8 34 477 Source : Relevé météo de Tallard[7]Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 336-329.48-228.912143.415338.719740.9241033.3271336.7271346.2221063.717648.8101347-1Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1237 (castro de Cadro). Charles Rostaing retient une origine occitane, avec le sens de pente pierreuse (cairoun). Ernest Nègre retient également l’origine occitane du terme caire, mais avec le sens de pierre anguleuse, taillée, désignant une fortification en pierre de taille[8],[9].
Histoire
En 1125, le territoire se situe dans la partie nord du comté de Provence. L'église est construite au milieu du XVIIe siècle. Il y aurait eu auparavant une chapelle, déjà détruite au XIXe siècle ; celle-ci aurait fait partie d'un ancien couvent de Templiers[10].
Des troubles liés à la crise frumentaire et au nouveau système d’imposition ont eu lieu à l’été 1790[11]. Du charbon de terre a été un temps exploité[10].
Un exode rural massif se produit de 1836 à 1901, la population passant de 260 à 143. La commune compte 2 écoles (une pour les garçons et une pour les filles) en 1844[10]. Le gypse est exploité à la fin du XIXe siècle, une fabrique est construite.
La légère croissance amorcée au début du XXe siècle est freinée, comme partout en France, durant la Première guerre Mondiale. Le Caire perd un tiers de sa population de 1911 à 1921.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942 - 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. Le débarquement de Provence ainsi que différents bombardements permettent une libération progressive de la zone.
En 1954, la commune connait un doublement fugace de population, connait un minimum en 1962 (65 habitants) puis une très légère croissance de 20 habitants en 30 ans. Mais la population diminue à nouveau depuis les années 1990.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[12]). Lors du scrutin de 2008 il y eu deux tours (huit élus au premier tour et un au second). Marc Roncin a été élu conseiller municipal au premier tour avec le quatrième total de 36 voix soit 62,07 % des suffrages exprimés . La participation a été de 75,32 % . il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[13].
Listes des maires
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 mars 2008 Lucienne Boucher mars 2008 en cours Marc Roncin[14] Intercommunalité
Le Caire est l'une des treize communes de la communauté de communes de la Motte-Turriers[15]. La communauté de communes est elle même adhérente à l'association du pays Sisteronais-Buëch avec huit autres communautés de communes[16] comprenant ainsi 83 communes comptant 28 500 habitants répartis sur 1 600 km2.
Instances administratives et judiciaires
Le Caire est une des treize communes du canton de La Motte-du-Caire qui totalise 2 359 habitants en 2008 Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du 17 février 1800 au 10 septembre 1926, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Le Caire fait partie du canton de La Motte-du-Caire depuis 1793 (Lamotte de 1793 à 1801) [17]. Le Caire fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[18].
Fiscalité locale
L'imposition des ménages et des entreprises à Le Caire en 2009[19] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 6,80 % 0,64 % 5,53 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 16,22 % 2,25 % 14,49 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 54,73 % 6,44 % 47,16 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 4,28 % 1,28 % 10,80 % 3,84 % La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[20]).
Population et société
Démographie
Enseignement
La commune ne dispose pas d'école primaire publique[26]. Ensuite les élèves sont affecté au collège Marcel-Massot[27]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron[28],[29].
Sports
Une via ferrata se trouve sur la commune.
Santé
Ce petit village ne possède aucun professionnel de santé. Les médecins les plus proche se trouvent dans les communes des Hautes-Alpes : La Bâtie-Neuve à 6 km et La Saulce à 7 km[30]. La pharmacie du secteur se situe à La Motte-du-Caire[31]. Les hôpitaux les plus proches sont : l'hôpital local de Laragne distant de 19 km et le Centre hospitalier de Sisteron éloigné de 21 km[32].
Économie
Agriculture
On y pratique l'arboriculture.
La commune Du Caire possède un label Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[33].
Miel de Provence
Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée tant pour le miel toutes fleurs et que pour le miel de lavande et lavandin[34]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500 dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 T/an soit 8% de la production nationale[35]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au Nord par une ligne Montélimar / Digne avec au Sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[36].
Agneau de Sisteron
L'agneau de Sisteron est un agneau de quatre mois, élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[37], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[38]. L'Union européenne lui a accordé une indication géographique protégée depuis le 15 février 2007[39].
Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[40].
Pommes des Alpes de Haute-Durance
Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée qui a été a été publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 17 avril 2010[41].
Ces pommes de variétés golden delicious et gala proviennent de six cantons des Alpes-de-Haute-Provence et de treize cantons des Hautes-Alpes situés entre 450 mètres et 900 mètres d’altitude. La qualité de ces pommes est liée à leur terroir, et en particulier au climat de la Haute-Durance avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an. Le froid nocturne qui règne lors de la maturation des pommes empêche la dégradation des acides, tandis que la forte amplitude thermique diurne permet leur jaunissement, et même leur rosissement[42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L’ancienne fabrique de plâtre et de chaux est exceptionnelle car elle a conservé son système à traction animale. Le système d’extraction du gypse, les fours (de 1896 et 1930) et les machines de broyage sont conservées. La fabrique a fait l’objet d’une inscription partielle aux monuments historiques[43].
L’église paroissiale Saint-Michel-Archange, du milieu du XVIIe siècle, est voûtée en ogives ; le chœur est à chevet plat. La nef possède un bas-côté. Le clocher, de taille modeste, est construit sur le chœur[44].
Les ruines d’une tour surplombent le village, sur une hauteur[45].
La via ferrata de la grande fistoire[46] se situe au lieu-dit "les cheminées".
Personnalités liées à la commune
- Jean-Michel Rolland, curé du Caire en 1789, député aux États généraux de 1789 et à l’Assemblée constituante (1789-1791).
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
De sinople à un bourg composé d’une église et de plusieurs maisons d’argent, essorées et ajourées de sable, senestré d’un grand rocher d’argent du milieu duquel sort une rivière du même, coulant entre le bourg et le rocher, au chef d’argent chargé de ces mots LE CAIRE en caractères de sable.[47]Pour approfondir
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- (fr) Nom des habitants des communes françaises, La Caire sur le site habitants.fr de la SARL Patagos. Consulté le 17 juin 2011
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- Carte géologique de la France au 1:1 000 000
- La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- (fr) Station météo la plus proche : Tallard, MSN Météo
- (fr) Relevé météo de Tallard, MSN Météo
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 146
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises § 26577, p 1460
- Géographie historique et biographique du département des Basses-Alpes, Jean-Joseph-Maxime Feraud, 1844
- La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 11
- (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
- Résultats élections municipales 2008 à Le Caire sur linternaute.com
- Site de la préfecture des AHP
- (fr) Communauté de communes de La Motte du Caire - Turriers sur pays-sisteronais-buech.fr
- (fr) Le Pays Sisteronais-Buëch sur pays-sisteronais-buech.fr
- notice communale du Caire sur la base de données Cassini, consultée le 24 juillet 2009 EHESS,
- (fr) Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence, Ministère de la Justice et des Libertés
- (fr) Impots locaux à Le Caire, taxes.com
- Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 10 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- (fr) Populations légales 2008 de la commune de Le Caire, INSEE
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 167 Sous la direction d’
- Le Caire sur le site de l'Insee
- (fr) Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence
- (fr) Sectorisation des collèges des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 8 novembre 2004
- (fr) Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Site de la cité scolaire Paul Arène, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Les 20 Médecins les plus proches du Caire sur actuacity.com
- (fr) Pharmacie près du Caire sur actuacity.com
- (fr) Hôpitaux les plus proches du Caire sur actuacity.com
- (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Le Caire sur INAO
- Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
- Les apiculteurs en Provence
- La transhumance des ruches provençales
- Site officiel de l'agneau de Sisteron
- Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005
- IGP de l'Union européenne en date du 15 février 2007
- Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
- (fr) Les Pommes des Alpes de Haute-Durance obtiennent l'IGP, INAO, 19 avril 2010
- (fr)Fiche INAO de l'IGP Pommes des Alpes de Haute-Durance, INAO, 17 avril 2010
- Ancienne fabrique Rolland de plâtre et de chaux, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008 Arrêté du 17 juin 1996,
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 221
- op. cit., p 312 Raymond Collier,
- La Via ferrata de la grande fistoire Alpes de Haute Provence - via ferrata des alpes du sud
- Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
Catégorie :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
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