- Apt (Vaucluse)
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Pour les articles homonymes, voir APT.
Apt
Beffroi d'Apt
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Arrondissement Apt
(chef-lieu)Canton Apt
(chef-lieu)Code commune 84003 Code postal 84400 Maire
Mandat en coursOlivier Curel
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Apt Site web www.apt.fr Démographie Population 11 144 hab. (2008) Densité 250 hab./km² Gentilé Aptésiens, Aptésiennes
ou Aptois, AptoisesGéographie Coordonnées Altitudes mini. 170 m — maxi. 567 m Superficie 44,57 km2 Apt est une commune française, sous-préfecture du département de Vaucluse, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).
Ses habitants sont appelés les Aptésiens ou Aptois.[1]
Géographie
Apt est située sur l'ancienne voie Domitienne. Son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.
Localisation
Apt est située à 35 km de Cavaillon, 38 km de Manosque, 45 km de Forcalquier, 55 km d'Aix-en-Provence, 53 km d'Avignon (gare TGV) et 780 km de Paris.
Hameaux et lieux-dits
En plus de l'agglomération construite autour du centre historique de la ville, on trouve sur la commune d'Apt plusieurs hameaux et lieux-dits, parmi lesquels à l'ouest, à proximité de la route nationale 100, le hameau des Chênes, qui est en partie sur la commune de Gargas, puis légèrement plus au sud et de l'autre côté de la route, le hameau de Roquefure et son château. Toujours à l'ouest, mais proche du centre, le petit regroupement des Mayols. En direction des plateaux des Claparèdes, on trouve au sud-ouest, à proximité de la route départementale 948, le hameau des Tourettes et son château à proximité. Puis au sud, les Agnels en bordure de la route départementale 113, et Rocsalière en bordure de la route départementale 114. Au nord, en direction de Rustrel, de part et d'autre et à proximité de la route départementale 22, on trouve le hameau des Jean-Jean, les Coulets, les Gauds, les Tapets...
D'autres anciens lieux-dits, comme Saint Michel, qui occupe maintenant une grande partie du flanc de colline au nord du centre ville, ont été rattrapés par l'urbanisation grandissante du centre. La cité Saint-Michel regroupe 15 % de la population de la commune.
Relief
La ville est construite dans la vallée du Calavon entre le Massif du Luberon et les Monts de Vaucluse.
Géologie
Géologiquement, on trouve majoritairement trois types de sols[2] :
- Dans la plaine où Apt s’est développé, des sols du quaternaire composés de dépôts fluviatiles, colluvions et éboulis.
- Au nord, des collines de l’Éocène – Oligocène, partie la plus au sud des Monts de Vaucluse, composées essentiellement de calcaires, marnes et grès. À noter la présence d'une dalle de l'époque oligocène, près d'une carrière de pierre sur la route de Digne. Celle-ci comprend de nombreuses empreintes de mammifères et oiseaux préhistoriques.
- Au sud, les premières pentes du massif du Luberon avec des sols du Miocène composées de molasses calcaires, de sables et de marnes.
Le reste, sur la partie à l’ouest de la commune d’Apt, au début de la vallée du Calavon, entre Gargas et Apt, est une succession de sols (Jurassique supérieur, Crétacé, Paléocène) avec calcaires argileux, marnes bleues, calcaires à faciès urgonien, calcaires argileux, sables et argiles du paléokarst…[2]
Apt a un sens particulier pour les géologues puisqu'il est à l'origine de la couche géologique que l'on nomme l'Aptien (Crétacé inférieur, entre -125 Ma et -112 Ma).
Hydrographie
La ville est arrosée par cinq rivières : le Calavon, la Dôa, la Riaille, la Marguerite, le Rimayon.
Autrefois, à la traversée d'Apt, le Calavon ou Coulon se chargeait des effluents de la ville et surtout de ceux des fabriques de fruits confits. Son état s'est considérablement amélioré depuis, grâce à l'action du parc naturel régional du Luberon qui s'est investi dans la mise en place du Schéma d'Amenagement et de Gestion de l'Eau S.A.G.E.. Alternant périodes de sècheresse et crues, les inondations du Calavon peuvent être aussi bien imprévisibles que spectaculaires.
La Dôa est un torrent qui prend sa source dans la commune de Viens et se jette dans le Calavon à Apt.
La commune a connu de 1982 à 2008 neuf inondations et coulées de boue, cinq mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols ainsi qu'une grosse tempête qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel[3].
Type de catastrophe Début Fin Arrêté Parution au J.O. Tempête 6 novembre 1982 10 novembre 1982 30 novembre 1982 2 décembre 1982 Inondations, coulées de boue et glissements de terrain 23 août 1984 23 août 1984 16 octobre 1984 24 octobre 1984 Inondations et coulées de boue 7 avril 1986 15 avril 1986 18 juillet 1986 3 août 1986 Inondations et coulées de boue 23 août 1987 24 août 1987 2 décembre 1987 16 janvier 1988 Inondations et coulées de boue 26 août 1987 27 août 1987 2 décembre 1987 16 janvier 1988 Inondations et coulées de boue 23 mai 1990 23 mai 1990 7 décembre 1990 19 décembre 1990 Inondations et coulées de boue 24 mai 1990 24 mai 1990 7 décembre 1990 19 décembre 1990 Inondations et coulées de boue 6 janvier 1994 12 janvier 1994 26 janvier 1994 10 février 1994 Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols 1er janvier 1996 30 septembre 1998 19 mars 1999 3 avril 1999 Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols 1er octobre 1998 30 septembre 1999 12 mars 2002 28 mars 2002 Inondations et coulées de boue 1er décembre 2003 4 décembre 2003 5 mars 2004 20 mars 2004 Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols 1er janvier 2005 31 mars 2005 7 octobre 2008 10 octobre 2008 Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols 1er janvier 2007 31 mars 2007 7 octobre 2008 10 octobre 2008 Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols 1er janvier 2008 31 mars 2008 17 avril 2009 22 avril 2009 Inondations et coulées de boue 14 décembre 2008 15 décembre 2008 9 février 2009 13 février 2009 Climat
Relevé météorologique d'Apt mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 3 4 6 9 13 16 19 19 16 13 7 4 10,7 Température moyenne (°C) 7 8 11 13,5 18 21,5 24,5 24,5 21,5 17 11 8 15,5 Température maximale moyenne (°C) 11 12 16 18 23 27 30 30 25 21 15 12 19,2 Précipitations (mm) 35,3 21,3 21,9 40,6 26,7 14,6 8,2 18,3 57 52,3 39,1 25,6 361,1 Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 35.311321.312421.916640.618926.7231314.627168.2301918.3301957251652.3211339.115725.6124Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Après une année 2007 caractérisée par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2,8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures, elle augmente de 0,5 °, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement, avec une centaine d'heures en dessous de la normale[4].
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures moyennes (°C) 6,9 7,7 8,7 11,9 17,2 20,5 22,7 22,4 17,9 13,8 8,3 4,6 13,6 Températures normales (°C) 5,1 6,3 8,9 11,4 15,7 19,0 22,3 22,3 18,5 13,8 8,3 5,8 13,1 Écart avec la normale (°C) + 1,8 + 1,4 - 0,2 + 0,5 + 1,5 + 1,5 + 0,4 + 0,3 - 0,6 0 - 0,2 - 1,2 + 0,5 Moyenne mensuelle de précipitations (mm) 103 43 23 126 157 38 12 29 187 122 160 202 1 202 Précipitations normales (mm) 71 56 57 79 70 49 37 53 73 101 74 69 789 Écart avec la normale (mm) + 32 - 13 - 34 + 47 + 87 - 11 - 25 - 24 + 114 + 21 + 86 + 133 + 413 Source : Le Pays d'Apt, no 191, février 2009 et station de référence météo : Apt (242 m) Voies de communication
Aéroports à proximité Nom Destinations Distance Avignon France
Europe40 km Marseille France
Europe
Afrique51 km Toulon France
Europe160 km Nice France
Europe
Amérique-du-Nord202 km - La route départementale D900 (ancienne nationale N100) traverse la commune plus ou moins en son milieu sur un axe est-ouest.
- Au nord, la route départementale D943 part en direction de Saint-Saturnin-lès-Apt et la route départementale Rustrel.
- Au sud-ouest, la route départementale 3 part en direction de Bonnieux et la route départementale D943, tout comme la Buoux, part en direction de la combe de Lourmarin. Plus à l'est, la route départementale Saignon.
Gare SNCF de Pertuis vers Aix-en-Provence et Marseille. Gare de Cavaillon vers Avignon.
L'ancienne Gare d'Apt (toujours occupée par la SNCF) était une gare de la Ligne Cavaillon - St-Maime-Dauphin.
Gares TGV à Aix-TGV Arbois (50 min) ou Avignon-TGV (45 min)
En fonction des destinations plusieurs aéroports.
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation d'Apt par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[5] :
Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille Distance Orientation
65 km (S)
126 km (S-O)
152 km (S-E)
214 km (N)
319 km (O)
489 km (O)
554 km (N-E)
603 km (N)
659 km (N-O)
721 km (N-0)
772 km (N)
Transports
- Passage du GR9 et de nombreux chemins de randonnée.
- Gare routière d'Apt.
- Piste cyclable.
Urbanisme
Répartition des sols
La répartition des sols de la commune est la suivante[6] (donnée pour un total de ) :
Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares) Zones urbaines 14,80 % 669,47 Zones agricoles 50,22 % 2 272 11 Zones naturelles 34,77 % 1 572 95 Total 100 % 4 524 24 Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes produisant des vins Luberon (AOC) et Ventoux (AOC).
Logement
Apt comptait 6 030 logements en 2007 (5 805 en 1999[7]). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : 35,3 % construites avant 1949 et 42,9 % entre 1949 et 1974 soit plus des trois-quarts construites avant 1974 (+ de 35 ans d'âge).
Les résidences principales représentent 4 901 logements, soit 81,3 % du parc, réparties à 45,1 % en maisons individuelles (47,9 % en 1999) et à 54,7 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[8]. Les propriétaires de leurs logements constituent 44,3 % des habitants, contre 52,0 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[9].
Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat en cours depuis décembre 2009, réhabilitation de l'habitat dans le centre ancien et les faubourgs Fonds d'Intervention pour les Services,l'Arnisanat et le Commerce en cours depuis fin 2010, redynamisation du Commerce du centre ville
Type d'habitat
Maison en hauteur
Ce type de maison est assez généralisé dans le centre-ville. Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus », suivant une tradition méditerranéenne. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[a 1]. L'édification de ces maisons date pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Les guerres finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[a 2].
En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[a 3]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[a 2].
La présence de terrasses ou balcons était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[a 4].
Maison à terre
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé qui se retrouve dans la basse vallée du Rhône, dans celle de la Durance et plus ponctuellement dans les vallées annexes comme celle du Calavon[a 5]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture »[a 6].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[a 6].
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale pré-établie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[a 7].
À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[a 6].
Le pigeonnier devint, après la Révolution, la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était sensé anoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[a 6].
Cabanon
L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle. Dans son étude sur l'habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui de la sédentarité. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans les alpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[10].
Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[10].
Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considéré comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[10].
Borie
On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker (serrer en provençal) ses instruments agraires, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l'habitat permanent[10]. Ce type de construction en pierre sèche est facilité par l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés en restanques[11].
Architecture
Projets d'aménagements
Article connexe : Aire urbaine d'Apt.Poursuite du Contrat urbain de cohésion sociale, CUCS
Plan local d'urbanisme en cours de révision, PADD approuvé, zonage et règlement en cours
Schéma de cohérence territoriale (SCOT du Pays d'Apt) en cours d'élaboration
Extension de la zone industrielle des Argiles, aménagement HQE de la zone.
Histoire
Préhistoire et antiquité
Les premiers habitants de ce qui deviendra plus tard Apt se sont installés sur deux sites préhistoriques de grande importance pour l’archéologie régionale. Le premier était situé aux Agnels, proche du hameau du même nom, près du ruisseau de la Mauragne. Il a livré un important matériel mésolithique daté d’entre -9 000 à –6 000 avant notre ère. Plus de cinq mille silex taillés y ont été répertoriés correspondant à huit types différents. Les chasseurs-cueilleurs, qui ont fréquenté ce lieu de rendez-vous, consommaient de l’auroch, du cerf, du sanglier et du lapin. Le second à Roquefure, sur la rive gauche du Calavon, a permis d’étudier neuf niveaux archéologiques allant de la fin du paléolithique jusqu’à celle du néolithique.
La cité d’Apt fut fondée en -45 sur ordre de Jules César et achevée en cinq ans. Elle prit le nom de Colonia Apta Iula Vulgentis et devint la capitale de la tribu des Vulgientes. Plusieurs oppida pré-romains ont été construits sur les hauteurs de la ville, afin de la protéger et de maintenir la paix. Certains d'entre eux sont rasés par les Romains (comme l'oppidum de la colline du Perréal)[12]. La cité Julienne est désormais l'une des étapes importantes sur la Via Domitia unissant Rome à l’Espagne.
À l’époque de la Gaule narbonnaise dont Apt est l'une des vingt-quatre cités, avec environ 10 000 habitants[12], deux inscriptions notent que la ville est alors connue sous les noms de col. Iul. Apta et de Nymphus Attis[13].
Apta Julia atteint sa plus grande prospérité au IIe - parmi ses concitoyens la cité s’honore alors d’avoir Fronton, l’ami des empereurs Hadrien et Antonin le Pieux qui sera le précepteur de l’empereur Marc Aurèle - et au IIIe siècle.
La cité est dotée d’un Forum, d’un Arc de Triomphe, d’un Capitole, de temples, de thermes et d’un théâtre. Les fouilles ont permis de calculer qu’il était équivalent à celui d'Orange. Les thermes sont situés sous l'actuelle sous-préfecture.
L’évêché d’Apt[14] fait partie des seize diocèses dont les évêques sont présents ou représentés à Arles lors du premier concile d’Occident en 314[15].
Moyen Âge
La ville se dote de fortifications dès le Haut Moyen Âge[14]. mais est néanmoins pillée par les Sarrasins vers 895[16].
Du Xe au XIIe siècle, c'est une co-seigneurie des évêques et des seigneurs d'Agoult-Simiane, puis jouira d'une administration consulaire jusqu'au milieu du XIIIe siècle.
1258 est une année clef pour les Aptésiens. Sous la pression de Charles 1er d’Anjou, comte de Provence, Apt comme toutes les grandes villes du comté se voit supprimer son «consulat». L’antique sceau marqué « Sigillum Comitii Aptensis » est alors remplacé par celui frappé aux armes d’Anjou et d’Aragon (or et sang) et porte désormais gravé « Sigillum Curiae Civitas Aptensis».
La cité est alors administrée par Pierre Bayle, son prince-évêque qui a la haute main sur le quartier de la Bouquerie, et par un bayle nommé Petrus (Pierre) qui administre le quartier Saint-Pierre[17].
Le bayle ou bailli, qui était juge comtal, a sous sa juridiction toute la région comprise entre la Durance et le comté de Sault suivant une diagonale allant de Saint-Martin-de-Castillon à Mérindol[18].
Les princes-évêques d’Apt furent amenés à jouer un rôle international. En 1286, alors que Charles II le Boiteux, héritier du comté de Provence, était prisonnier de Jacques d’Aragon qui s’intitulait roi de Sicile, les deux princes parviennent à conclure le traité de Cefalù. Sa copie est portée au pape Honorius IV par le prévôt et l’évêque d’Apt Raymond 1er de Bot. Mais le pontife refuse de l’entériner et le casse par une bulle du 4 mars 1287.
Seconde date importante au Moyen Âge pour la cité Julienne, celle du 28 mars 1362 où est ouvert le premier registre des délibérations municipales. C'est grâce à lui que nous savons qu'en 1365, les syndics de la ville offrent des fruits confits d’Apt au pape Urbain V.
Renaissance
Le marché hebdomadaire d’Apt a atteint une notoriété qui dépasse largement le cadre local et même régional. Sa tenue est due à deux René. Tout d’abord le Roi René qui en 1470 accorde à la cité le droit de tenir marché tous les mardis. Puis en 1523, René de Savoie, dit le Grand Bâtard, comte de Tende et gouverneur de Provence le déplace du mardi au samedi matin.
Cette période idyllique va prendre fin en pleines vendanges au cours du mois de septembre 1540. Le nouvel évêque d'Apt, Pierre de Forli, fait arrêter Louis Serre et son beau-frère Collin Pellenc, vignerons au Plan d'Apt alors qu'ils descendent leurs raisins dans leur cave de la rue Bouquerie.
Pellenc, par deux fois, avait été inquiété par le Tribunal de l'Inquisition en 1532 et 1535. Reconnu récidiviste, il est condamné à être brûlé vif au Postel, sur la place des Jacobins.
C'est le point de départ d'une répression massive contre les Vaudois du Luberon et leurs barbes. Le Parlement d'Aix-en-Provence, sous la présidence de Jean Maynier d'Oppède, publie de 18 novembre 1540, l'Arrêt de Mérindol qui condamne 49 personnes nommément désignées à être brûlées vives.
Période moderne
En 1660, la reine Anne d'Autriche vient à Apt rendre ses vœux à Sainte Anne.
À la demande de Claude Louis Hector de Villars, duc de Brancas, César Moulin crée, en 1714, la première faïencerie du Pays d'Apt à Castellet. Il commence par faire mouler l'argenterie du duc puis diversifie son activité en réalisant des chefs d'œuvre : statuettes représentant des scènes des bergères, de chasse ou de pêche, etc. Grâce au duc sa production devient la coqueluche de Versailles.
En 1770, François et Jacques Moulin, fils de César, s’installent à Apt. En travaillant et en mêlant différentes argiles, ils vont inventer la « marbrure aptésienne ». Leurs successeurs au XIXe siècle fabriquent des assiettes en forme de feuilles de vignes qui sont de nos jours particulièrement recherchées.
Apt devient chef-lieu du district d'Apt en 1790 dans le département des Bouches-du-Rhône puis du Vaucluse en 1793.
XIXe siècle
Articles principaux : Elzéar Pin et Coup d'État du 2 décembre 1851.La ville d'Apt a été le moteur insurrectionnel du pays d'Apt et du Luberon en décembre 1851[19]. Le dimanche 7 décembre 1851, les républicains de la ville d'Apt et des villages voisins s'insurgent contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, effectué le 2 décembre à Paris.
L'insurrection se déclenche à la suite de la venue des « blancs » de Saint-Saturnin, appelés en renfort par le sous-préfet d'Apt, pour faire face au risque insurrectionnel dans la ville. À l'arrivée des soixante sept hommes armés de la Garde Nationale de Saint-Saturnin, les républicains aptésiens se rassemblent sur la place de la Bouquerie et sur la place de la sous-préfecture. Indignés devant cet affront, un vif mécontentement fait rage dans les rangs aptésiens. À la suite d'une âpre négociation pour faire repartir les hommes de Saint-Saturnin, les « rouges » déclenchent l'insurrection. Les républicains insurgés prennent l'hôtel de ville et la sous-préfecture et constituent un comité révolutionnaire. Vers le soir de la même journée, le comité s’organise et Méritan dit Barbès proclame, sur le perron de l’hôtel de ville le comité qui vient d’être élu. Ce comité d’après la proclamation se compose de divers membres entre autres des nommés « Elzéar Pin, qui doit en être le chef, Tamisier dit Miroir, Caire dit Lapatou, Gaillard peintre en bâtiment ». Les membres publient dans la matinée du lundi, les deux premières proclamations, qu’ils ont délibérées, la première ordonne « sur mot du comité et du conseil municipal, que tout citoyen qui est détenteur d’armes de guerre et de chasse de les apporter à la mairie immédiatement après la publication sous peine d’être requises par la force armée ». Afin de former une colonne armée dont le but est de se diriger vers L’Isle-sur-la-Sorgue, pour ensuite aller soumettre Avignon, une deuxième proclamation est émise : « Au nom du peuple tout citoyen de 18 à 30 ans est requis de se rendre immédiatement armé sur la place de la sous-préfecture. Sous peine d’être passé par les armes »[20]. L'insurrection échoue et la répression bonapartiste se met en place dès le 10 décembre dans la région aptésienne, avec l'arrivée de l'armée et l'arrestation de trois cent quarante trois républicains au cours des mois de décembre 1851 et janvier 1852[21].
XXe siècle
Article détaillé : Maquis Ventoux.Apt fut libérée le 22 août 1944 par la Avignon vers Digne. Informée de la présence de barrages installés par les résistants à l'entrée d'Apt, elle préféra bifurquer en direction de Sault par la RN 143[23]. Dès que ce changement de direction fut connu, l'alerte fut donnée par les Aptésiens à leurs compagnons de Saint-Jean-de-Sault, qui tenaient une permanence devant la cabine téléphonique du hameau[23].
Cette section du « Maquis Ventoux » était composée d'officiers et sous-officiers de l'Armée de l'air. Largement prévenue à temps, elle tendit une embuscade dans des gorges situées à 2, 5 kilomètres au nord du hameau. Le tir nourri, déclenché dès que la colonne fut engagée, la cloua sur place et fit 110 morts[24]. Les résistants se replièrent alors tandis que le reste de la colonne reprit la route, en évitant Sault après quelques tirs d'obus. Les rescapés, la nuit tombée, dressèrent leur campement dans un bois sur le plateau d'Albion et poursuivirent leur route le lendemain. Totalement désemparés, les Allemands laissèrent derrière eux blessés et éclopés qui furent fait prisonniers le 25 août et incarcérés à Sorgues[24].
Toponymie
Charles Rostaing, spécialiste de la toponymie provençale, suggère comme origine de son nom une racine ligure HATH correspondant à un oronyme (nom de montagne). Fondée sur ordre de Jules César, son nom latin est Apta Julia. La ville se nomme en occitan provençal At selon la norme classique et Ate selon la norme mistralienne[25].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Vaucluse.Les armes peuvent se blasonner ainsi :
De gueules, à une épée d'or posée en pal dans son fourreau de sable, bouclée d'or, la bouterolle de même,
Politique et administration
Tendances politiques
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[28]). Le scrutin de 2008 a donné 27 conseillers pour la liste socialiste Apt, un pays pour agir d'Olivier Curel (60,80 % des voix) et 6 à la liste divers droite Apt passionnement de Jean-Louis de Longeaux (39,20 % des voix)[29].
Conseil municipal d'Apt (mandature 2008-2014) Liste Tendance Président Effectif Statut « Apt, un pays pour agir » PS Olivier Curel 27 Majorité « Apt passionnement » DVD J-L de Longeaux 6 Opposition Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1979 2001 Pierre Boyer PS Médecin et Conseiller Général en cours de mandat mars 2001 16 janvier 2006
(démission[30])Armand Doucende UMP concessionnaire automobile 16 janvier 2006 16 mars 2008 Jean-Louis de Longeaux UMP Colonel des armées en retraite 16 mars 2008 en cours Olivier Curel PS Exploitant agricole Toutes les données ne sont pas encore connues. Politique environnementale
Créé en 1975, le Syndicat Intercommunal de Rammassage et de Traitement des Ordures Ménagères de la région d'Apt (SIRTOM) regroupe au total 39 communes dont 3 communautés de communes et 11 communes indépendantes compte 44 861 habitants pour une superficie totale de 8 500 hectares[31].
Il gère les déchetteries (Apt, Coustellet, Sault et en 2011 Viens)[32] et la collecte sélective[33], assure le ramassage et le traitement des ordures ménagères.
Budget municipal
Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Apt en 2009[34] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 17,14 % 0,00 % 7,55 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 21,66 % 0,00 % 10,20 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 34,43 % 0,00 % 28,96 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 24,18 % 13,00 % 3,84 % La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[35]).
Jumelages
La ville d'apt est jumelée avec[36] :
- Bakel (Sénégal) est une ville de 12 751 habitants (en 2007) située à proximité des frontières avec la Mauritanie et le Mali. Jumelage signé en 1982 mais initié suite à la campagne de solidarité lancée par un jeune sénégalais du lycée d’Apt, lors de la sécheresse et la famine de 1973[37].
- Boussu (Belgique) est une ville francophone de 20 192 habitants (en 2008) située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Jumelage signé le 4 juillet 1981 entre le maire d'Apt et Robert Urbain, bourgmeste de Boussu et Ministre du commerce extérieur du Gouvernement Martens II[38].
- Thiene (Italie) est une ville de 23 797 habitants (en 2009) située dans la province de Vicence dans la région Vénétie, officialisé le 12 septembre 1992 suite à des échanges scolaires entre le lycée d'Apt et le Liceo Corradini de Thiene[39].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Superficie et population
La ville d'Apt a une superficie de 4 457 ha et une population de 11 570 habitants, ce qui la classe[45] :
Rang Superficie Population Densité France 850e 1 442e 3 165e Provence-Alpes-Côte-d'Azur 67e 185e 139e Vaucluse 10e 19e 20e Arrondissement d'Apt 3e 8e 4e Canton d'Apt 1er 2e 1er Vie Locale
- Marché traditionnel chaque samedi matin.
- Marché paysan le mardi matin.
Éducation
La ville est située dans l'académie d'Aix-Marseille. Elle administre quatre écoles maternelles : La Colline, Les Cordeliers, La Ruche et Les Romarins et cinq écoles élémentaires communales : Henri Bosco[46], Jean Giono[47] et Antoine de Saint-Exupéry (l'école Jean Moulin étant fermée). Ensuite les élèves sont dirigés vers le collège et leLycée public Charles de Gaulle[48].
La commune dispose aussi de l'école privée du Sacré Cœur et du collège privé Jeanne d'Arc.
Sports et loisirs
- Stades (football, rugby, athlétisme, etc.)
- Tennis.
- Écoles d'équitation.
- Planche à voile sur le plan d'eau d'Apt.
- Chasse, pêche.
- Piste cyclable.
- Randonnées (GR 9)
Santé
Le Centre hospitalier du Pays d'Apt[49] a une capacité totale de 196 lits & places qui se répartissent de la manière suivante :
- médecine : 39
- chirurgie : 20
- gynéco-obstétrique : 10
- psychiatrie : 4
- moyen séjour : 24
- long séjour : 65
- hébergement : 34
La maison de retraite Le Lavandin[50] sur les hauteurs d'Apt a une capacité de 34 lits.
Culte
- Culte catholique chrétien, églises et cimetière.
- Temple protestant .
- Église Chrétienne Évangélique (FECE)
- Église Protestante Évangélique du Pays d’Apt (église évangélique indépendante)
- Mosquée associative vers l'avenue des Druides
Économie
Revenus de la population et fiscalité des ménages
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 749 € pour 6 760 foyers fiscaux, seul 41,7 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 30 396 € représentant un impôt moyen de 1 367 € [7],[51].
Population active
La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 6 718 personnes (6 844 en 1999), parmi lesquelles on comptait 67,3 % d'actifs dont 54,9 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs (contre 12,5 % en 1999)[52]. En 2007, 69,6 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Apt, 25,0 % dans une autre commune du département de Vaucluse, 4,4 % dans un autre département et 0,7 % dans une autre région[53].
La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active d'Apt[Note 1] fait apparaître une sous-représentation des « Agriculteurs » et « Professions intermédiaires » et une sur-représentation des « Ouvriers » et des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.
Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entrepriseCadres, professions
intellectuellesProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Apt 1,0 % 10,4 % 12,0 % 20,1 % 30,9 % 25,7 % Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 % Sources des données : INSEE[52] Emploi
En 2007, on comptait 5 824 emplois dans la commune, contre 5 120 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 3 723, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 2] est de 156,4 % (contre 142,5 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre 50 % d'emploi de plus que d'aptésiens actifs[52].
La répartition par secteurs d'activité des emplois à Pertuis fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire ne représente que 70 % du total des emplois à Apt, contre plus de 75 % en France métropolitaine.
Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)
Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services diversAdministration publique,
enseignement,
santé, action socialeApt 1,8 % 18,4 % 8,1 % 38,8 % 32,9 % Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 % Sources des données : INSEE[52] Ressources et productions
Mise en place d'un programme FISAC en partenariat avec la CCI de Vaucluse courant 2010
Fruits confits
La conservation par confit apparaît en Provence au Moyen Âge. Au XIVe siècle, les Aptésiens fournissent la cour papale d'Avignon[54].
Au XIXe siècle, les artisans confisent bigarreaux, abricots, poires, figues, prunes, chinois, mandarines, melons, angélique, violettes, pétales de rose, noix…
Vers 1830, le succès incite les plus entreprenants à passer au stade industriel : la première usine à vapeur est créée en 1864.
Aujourd'hui, les usines produisent annuellement 15 000 tonnes de fruits confits et autant de préparations pour produits laitiers frais (yaourts aux fruits…).Article détaillé : Fruits confits d'Apt.Faïence d'Apt
Le pays d'Apt est l'héritier d'une longue tradition potière due à la qualité de ses argiles et terres d'ocre. Le premier four à faïencerie fut allumé par César Moulin en 1728 au Castellet lorsque Louis XIV demanda à sa noblesse de sacrifier sa vaisselle d'argent pour soutenir son effort de guerre. Le duc de Brancas, seigneur du lieu, fit mouler son argenterie et encouragea sa reproduction en faïence[55] .
La faïencerie du Castellet s'installa ensuite à Apt et ses productions originales furent dès lors connues et commercialisées sous le nom de faïence fine d'Apt. Elle se distinguait de ses concurents par la « marbrure aptésienne » et atteignit son apogée au XVIIIe siècle. Au début du XIXe siècle, treize faïenceries employaient près de 200 artisans faïenciers et exportaient dans toute l'Europe[55].
La faïencerie aptésienne prit une nouvelle ampleur avec Léon Sagy, maître faïencier, qui découvrit le secret de la terre flammée. Au XXIe siècle, des artisans perpétuent toujours cette activité traditionnelle[55],[56].
Mines
- Exploitation de gypse et de soufre (hameau des Tapets), du calcaire de Claparède (imitation de marbre et chaux hydraulique).
- Carrières d'argile et d'ocre.
Agriculture
Au XVIIe siècle, Joseph-François de Rémerville, dans son Histoire de la ville d'Apt appelle son terroir « une fontaine de vin et d'huile » (vini et olei ubera).
Viticulture
Aujourd'hui la commune produit des vins AOC Ventoux et Côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[Note 3]
- Coopérative vinicole Les Vins de Sylla
- Plantes à parfum : Lavandin, Sauge sclarée
- Filière de chanvre textile (développement en cours)
Huile d'olive
L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le 26 octobre 2006, réunie à Arles, et la signature du décret parut au Journal officiel le 14 mars 2007[57]
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentent au sein de l'oliveraie[57],[58].
Dans la commune d'Apt quelques oliveraies répondent à ses critères.
Blé meunier d'Apt
Le Blé meunier d'Apt est une variété de blé tendre[59], dite aussi touselle blanche de Pertuis (datant de la fin du XVIe siècle ou début XVIIe siècle[60]), qui a été retrouvée et identifiée, en 1985, chez un agriculteur retraité de Buoux, par les techniciens du Parc naturel régional du Luberon qui la firent immédiatement multiplier. Ce blé était considéré au début du XIXe siècle comme « une espèce de première valeur alimentaire » pour les pâtisseries et en particulier les pompes à l'huile[61]
Cerises
A Apt sont cultivées des cerises ayant l'Indication géographique protégée: cerises du Ventoux à savoir que la cerise des coteaux du Ventoux se caractérise par sa production dans la zone des coteaux du Ventoux, par sa cueillette à maturité optimale et par son calibre moyen minimum garanti à 24 mm[62].
Entreprises d'ampleur internationale
- Delta Plus Group : Principal employeur de la ville, la société Delta Plus Group est le leader Français de la distribution d'équipements de protection individuelle (EPI). L'entreprise fondée en 1977 emploie aujourd'hui 4 000 personnes dans le monde entier.
- Blachère Illumination[63] : Entreprise d'illumination réputée à l'échelle européenne. Elle est notamment connue pour avoir éclairé la tour Eiffel pour le passage à l'an 2000.
- Eurosilicone[64] : Fabrication d'implants chirurgicaux.
- Kerry Aptunion France . Fabrication de fruits confits. Leader mondial.
Culture et patrimoine
Art et Culture
- Un cinéma de trois salles : Le César (programmation grand public et art et essai)
- Le Vélo Théâtre est une compagnie parmi les précurseurs du théâtre d'objets en France. Elle anime un lieu dédié aux résidences de création et aux représentations de spectacles durant toute l'année et organise le festival Greli Grelo la dernière semaine des vacances d'hivers : programme dédié aux familles[65].
- Luberon Jazz Festival au printemps.
- Les Tréteaux de Nuit : festival de musique et d'humour en juillet.
- Cycle d'exposition d'art contemporain, à l'Atelier, lieu d'art visuel
- Festival des cinémas d'Afrique du Pays d'Apt[66].
- Fête foraine avec corso fleuri pour Pentecôte.
- Parc naturel régional du Luberon.
- Capitale du fruit confit et de l'ocre.
Monuments et lieux touristiques
Le cœur de la ville est ancien avec plusieurs rues pittoresques (comme la rue des Marchands) et passages sous voûtes.
- La cathédrale Sainte-Anne[67] inscrit monument historique[68]
- Nef et clocher romans (du XIIe siècle).
- Cryptes : La crypte inférieure est la plus ancienne, la crypte supérieure contient des reliques, et un Autel du Ve siècle.
- Nef centrale : XVIe et XVIIe siècles.
- Trésor de la cathédrale comprenant outre le voile de Sainte-Anne (un étendard arabe)[69], reliques et châsse limousine, orfèvrerie sacrée, objets de culte et ornements, manuscrits[70], collection de coiffes de mariage.
- Ancien évêché
- Chapelle du Séminaire (asile).
- Chapelle Sainte-Catherine, dans la rue Scudéry, avec sa façade du XVIIe siècle et sa fontaine.
Porte de Saignon et Tour de l'Hôpital
Ce sont les seuls vestiges des anciennes fortifications de la cité julienne. Par décision du Conseil de Ville, datée du 13 avril 1336, les ruines de la cathédrale paléochrétienne furent démantelées pour en «employer les pierres à la construction de nouvelles tours » renforçant les remparts.
Apt était une ville-close c’est-à-dire une cité fortifiée derrière ses remparts pour se mettre à l’abri des « pilleries, roberies, larcins et autres maléfices faits par le temps de guerre ». La cité était protégée par ses vingt-sept tours qui abritaient chacune une compagnie de huit arbalétriers, soit un total de deux cent seize hommes de traits.
La cité était à la fois protégée par son enceinte et par les deux bras du Calavon qui l'encerclait[Note 4].
Des remparts du XIVe siècle, seule a subsisté une tour ronde, dite « Tour de l'Hôpital »[Note 5]. Sans doute endommagée, elle fut à nouveau adjugée à prix-fait le 3 novembre 1376. Les murs devaient avoir deux mètres vingt-cinq d’épaisseur aux fondations et deux mètres au-dessus de la terre. Couronnées de merlons, de créneaux et de mâchicoulis, la tour protégeait des remparts de deux mètres d’épaisseur. Elle était défendue par trois arbalétriers au rez-de-chaussée et par cinq au premier étage.
La porte de Saignon était l’une des six portes d’Apt et donnait accès à la partie est de la ville. Construite en petit appareil au cours du XIVe siècle, elle avait remplacé une porte antérieure du XIIe siècle. Elle s’ouvrait sur l’actuelle rue Saint-Pierre nommée alors rue des Briard (Carriera Biodorum) du nom d’une famille de Gargas qui y possédait un four à pain[Note 6] inscrit monument historique[71].
Le Portalet, autre porte de la ville, s’ouvrait en face de la passerelle piétonne enjambant de nos jours le Calavon.
Le Cours
Le célèbre Cours fut créé en 1535, il prit la place des prés du Clos qui jouxtaient les remparts et la Porte de Saignon. Longtemps terrain de jeu exclusif des pétanqueurs et de toute la gens bouliste, il est actuellement transformé en parking dans sa partie septentrionale. Sa partie méridionale est ornée d'une fontaine monumentale baptisée « Fontaine de l'Éléphant ». Ce fut au XIXe siècle qu'il prit le nom de Cours Lauze de Perret.
Jardin public
Créé puis aménagé au début du XIXe siècle, il possède des essences rares provenant du parc du château des Tourettes plantées sur ordre du dernier et 75e évêque d'Apt Laurent Éon de Cély (1778-1801).
Musées
- Musée d'histoire et d'archéologie fondé en 1952[72]. Le musée présente l'histoire de la ville et du pays d'Apt du premier siècle à nos jours. Le bâtiment s'élève sur les vestiges du théâtre gallo-romain. Il comprend des salles gallo-romaines, la salle des ex-voto, celle de l'hôpital. Il est actuellement en cours de réamménagement.
- Musée de l'aventure industrielle : Collections retraçant l'histoire économique du pays d'Apt, il est orienté vers l'industrie ocrière et l'industrie des fruits confits, ainsi que vers la faïence d'Apt et de Castellet, dont il possède une des plus importantes collections de France.
Ces deux musées forment le "Musée municipal d'Apt", il est labélisé Musée de France
- La maison du parc du Luberon et son musée de paléontologie[73].
Sur la commune
- Château de Roquefure, au hameau de Roquefure
- Château des Tourrettes, au hameau des Tourrettes
- Rocher des druides, à Rocsalière.
- Villa gallo-romaine de Tourville Ier au IIIe siècle, elle produisait du vin et de l'huile d'olive.
- Chapelle Saint-Massian, lieu de pèlerinage
- Chapelle votive Notre-Dame-de-la-Garde 1721.
- Anciens moulins de Vaux, moulin de Mauragne et un autre ruiné.
- À Tayme, vestiges de donjon carré.
- Plusieurs pigeonniers et vieux moulins à vent.
- Chapelle fortifiée Saint-Saturnin de Bourganes sur le rocher de Cadafau.
- Ruines de la chapelle de l'Ermitage.
- Chapelle de la Madeleine sur la voie domitienne.
Aux environs, hors commune
- Le Colorado provençal, au nord-est, entre Rustrel et Gignac.
- Le Luberon et le Parc naturel régional du Luberon.
- Le Pont Julien (MH) du Ier siècle après J.-C., sur le Calavon, avec ses 3 arches, long de 118 m.
- La réserve naturelle géologique de Gargas.
- Les mines de Broux à Gargas.
- Les villages perchés du pays d'Apt : Saignon, Bonnieux, Roussillon, Lacoste, Ménerbes, Joucas, Gordes, Reillanne, Saint-Martin-de-Castillon, Simiane-la-Rotonde, Oppède, Saint-Saturnin-lès-Apt, Villars, etc.
Personnages célèbres
- Antoine de Villon, astrologue, alchimiste, né le 24 février 1589 à Apt.
- Georges de Scudéry, le rival de Corneille, et sa sœur Madeleine de Scudéry, la Grande Précieuse, dont la famille est originaire d'Apt.
- Marc-Antoine Grossy (1604-1687), théologien
- François Carrière (-1664), cordelier, prédicateur du roi.
- Jérôme Delpech (1648-1748), peintre, élève de Jean Daret, né à Apt, fils de Thomas, bourgeois, et d’Anne Fauque, sa première épouse.
- La famille de Rémerville (noblesse de Provence) dont Joseph-François de Rémerville de Saint-Quentin, auteur en 1690 du Nobiliaire de la ville d'Apt.
- Jacques Bernard d'Anselme (1740-1814),général des armées de la République et de l'Empire(nom gravé sous l'Arc de Triomphe).
- Claude Romain Lauze de Perret (1747-1793), révolutionnaire.
- Joseph Aude (1760-1840), écrivain, auteur d'une vie de Buffon et du célèbre Cadet-Roussel
- Denis Berthe (1768-1847), né à Apt, homme politique des Bouches-du-Rhône.
- Elzéar Pin, écrivain-poète, journaliste, homme politique (Républicain) (1813-1883)
- Pierre Ponson du Terrail (1829-1872), l'auteur de Rocambole, fut élève au collège d'Apt de 1838 à 1844.
- Paul Guigou, peintre paysagiste provençal (1834-1871)
- Joseph-Jean Rive, bibliographe.
- Joseph-Elzéar-Noël Sollier, sculpteur, élève de David.
- Léon Sagy, faïencier (1863-1939)
- Bernard Faucon, photographe.
- Michaël Guigou (1982- ), joueur de handball, Champion olympique, double Champion du monde et double Champion d'Europe.
Pour approfondir
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Abbé J.J. Boze, Histoire d’Apt, Apt, Imp. Trémollière, 1813.
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
- Fernand Sauve, Monographie de la ville d'Apt, Annuaire du Vaucluse, 1903.
- Fernand Sauve, Une vieille cité provençale. Les rues et les quartiers d'Apt, Congrès des Sociétés savantes de Provence, 1906.
- André Dumoulin, Recherche archéologique dans la région d'Apt, Gallia, T. 16, 1958.
- Aimé Autrand, Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération (mai 1940-25 août 1944), Aubanel, Avignon, 1965, 1965
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, Éd. A. Barthélemy, 1986.
- Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Carnets d'un voyageur attentif, Edisud (ISBN 2-85744-523-7)
- Jean-François Lemoine, Aimer la Provence, Ouest France, 1985 (ISBN 2-85882-764-8)
- René Bruni, Apt, ville d'art et d'histoire, Apt, Éd. Office du Tourisme d'Apt-Luberon, 1982.
- Louis Coste(dir), La Résistance au pays d’Apt, de la Durance au Ventoux, Cavaillon, Imprimerie Mistral, 2e édition, 1982.
- François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wanneroy, Yvette Dalou, Préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie Française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990, 1990
- Ouvrage collectif, Le pays d'Apt, ville et villages : Histoire, société et économie du Moyen Âge à nos jours, Éd. Archipal, 2001, 350 pages.
- Augustin Roux, Apt, quelques aspects de son histoire, édité à 300 exemplaires par Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, 2003.
- Romain Gardi, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, 192 p.
- Romain Gardi, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009, 360 p.
- Patrick de Michèle, Le centre monumental d'Apt à l'époque gallo-romaine. Un état de la question, Revue Archipal, no 64, juin 2009.
- Alain Servel, Histoire de la notabilité en pays d'Apt au XVIe et XVIIe siècle : les mécanismes d'ascension sociale, 2009 en ligne
Liens internes
- Apta Julia
- Liste des évêques d'Apt
- Cartulaire de l'Église d’Apt
- Liste des communes de Vaucluse
- Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel - Pays d’Apt
- Ventoux (AOC)
- Luberon (AOC)
- Pain du Luberon
- Marché d'Apt
- Galapian d'Apt
- Blé meunier d'Apt
- Industrie de l'ocre en pays d'Apt
Liens externes
- (fr) Site de la Mairie d'Apt
- (fr) Site de l'Office de tourisme du pays d'Apt
- (fr) Apt sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Apt sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Y compris les actifs sans emploi
- INSEE L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- Au Moyen Âge, le second bras du Calavon qui encerclait Apt suivait le tracé actuel du Cours Lauze de Perret, du Boulevard National et du Boulevard Foch.
- Située sur le boulevard National, cette tour jouxtait les jardins de l’Hôpital Saint-Castor, ce qui lui valut son nom.
- La rue Saint-Pierre et son prolongement, la rue des Marchands, marquent l'ancien tracé du decumanus de la cité romaine.
Références bibliographiques
- Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin. Arts et traditions populaires, Avignon, Aubanel, 1992
- p. 48
- p. 49
- p. 50
- p. 51
- p. 54
- p. 55
- p. 56
Références
- Nom des habitants des communes françaises, Apt sur le site habitants.fr de la SARL Patagos. Consulté le 29 septembre 2011
- (fr) Page dédiée à Apt sur cjrosier.com
- (fr) Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle sur le site de la Direction générale de la prévention des risques / Ministère du Développement Durable en partenariat avec Réseau Ideal, Sciences Frontières Production et l´Institut français des formateurs risques majeurs éducation., 21 mai 2010
- Roland Sautel, Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009, p. 13.
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- Fernand Benoit, op. cit., p. 69.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 71.
- VIe siècle avant notre ère jusqu’au Ier siècle, où il devint contemporain de la cité d’Apta Julia avant d’être abandonné, a longtemps été considéré comme la capitale des Vulgientes, tribu de la fédération des Albiques. Actuellement cette hypothèse est remise en question par les archéologues. Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 369. L’oppidum de Perréal, sur la rive droite du Calavon, qui fut habité du
- Les autres dénominations utilisées pour désigner la cité Julienne sont en 585 : ab Apta, en 955 : in comitatus Aptense et en 1005 : in Aptensis civitate.
- IIIe siècle et le reste jusqu'à sa suppression par le Concordat de 1801. Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 370, Apt devient un évêché dès le
- Pour situer l'importance de l'évêché d'Apt, il suffit de rappeler que se sont retrouvés au concile d'Arles, les évêques de Vienne, Vaison, Orange, Marseille, Nice, Autun, Reims, Cologne, Trèves, Rouen, Tours et Bordeaux, pour les Gaules et d’York (Eboracum), Londres (Londinum) et Lincoln (ou Colchester), pour l’île de Bretagne.
- Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, p 5
- Cette partition aussi nette est à la base de l’opposition séculaire qui depuis lors règne entre les Bouquéran, sujets du prélat, et les Sanpierran, sujets du comte.
- Quand le bailliage se transforma en viguerie, le viguier assuma les mêmes fonctions sur le même territoire.
- Romain Gardi, Pour une relecture de Décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, pp.74-111
- Romain Gardi, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p.95
- Voir le chapitre relatif à la répression dans Romain Gardi, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009, pp.274-284
- ISBN 2-7467-0495-1) , p. 33. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (
- Aimé Autrand, op. cit., p. 131.
- Aimé Autrand, op. cit., p. 132.
- Il est à signaler qu’en basque At ou Ate signifie porte.
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- Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 58
- (fr) musée de paléontologie, maison du parc
Catégories :- Apt
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- Commune membre du Parc naturel régional du Luberon
- Ancien chef-lieu de district
- Ville adhérant à l'association Les Plus Beaux Détours de France
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