Seyne

Seyne
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44° 21′ 05″ N 6° 21′ 25″ E / 44.3513888889, 6.3569444444

Seyne
Vue de Seyne
Vue de Seyne
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Canton Seyne
(chef-lieu)
Code commune 04205
Code postal 04140
Maire
Mandat en cours
André Savornin
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Seyne
Démographie
Population 1 427 hab. (2007)
Densité 17 hab./km²
Gentilé Seynois
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 05″ Nord
       6° 21′ 25″ Est
/ 44.3513888889, 6.3569444444
Altitudes mini. 1079 m — maxi. 2720 m
Superficie 84,27 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Seyne (Sanha en vivaro-alpin et en provençal de norme classique et Sagno dans la norme mistralienne), est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom officiel de la commune, tel que répertorié par le Code officiel géographique de l'INSEE, est « Seyne ». Il est toutefois fait usage, au niveau local, d'une appellation « Seyne-les-Alpes » jusqu'ici non entérinée par un décret. Ne pas confondre avec la ville de La Seyne-sur-Mer qui est la deuxième plus grande ville du Var .

Ses habitants sont les Seynois et Seynoises, plus rarement aujourd'hui, on utilise aussi Seynards et Seynardes en patois local.

Seyne a reçu le label « village et cité de caractère ».

Sommaire

Géographie

Le village est situé à 1260 m d’altitude[1]. La commune possède une station de ski alpin (Le Grand Puy) et une station de ski nordique (col du Fanget). Anciennement la commune possédait de 1 ou 2 téléskis vers le Col St Jean. Vue générale de Seyne-les-Alpes

Les environs sont appelés « la Suisse provençale »[réf. nécessaire].

Économie

L'économie de Seyne s'articule autour de deux pôles, l'argriculture et le tourisme[2].

Un hôpital local est implanté sur la commune[3].

Histoire

Seyne est avant la conquête romaine la capitale des Édénates[4]. Elle obtient le statut de cité sous l’Empire romain.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, elle apparaît dans les chartes en 1146 (in Sedena)[5] ; ses seigneurs sont les comtes de Provence, qui la dotent d’un consulat dès 1223, qui sert de modèle à tous les consulats alentour[6]. Vers les années 1220, une grande tour est construite pour défendre la ville, qui est ensuite appelée Seyne-la-Grande-Tour[7]. L’hôpital Saint-Jacques est fondé en 1293, suivi à la fin du XVe siècle par l’hôtel-Dieu[8].

La foire qui se tient à la fin du Moyen Âge à Seyne bénéficie de sa situation de carrefour, et se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[9],[10].

La communauté de Beauvillars Emplacement de Beauvillars (Ville-Vieille) comptait 88 feux au dénombrement de 1316[6]. Elle dépendait administrativement de Seyne[11]. Au XVe siècle, les habitants de Beauvillars, ayant voulu s’autonomiser, sont massacrés, les survivants déportés, et le nom de Beauvillars effacé des archives[1].

La communauté de Couloubrous (Colobrosium, cité au XIIIe siècle), est elle aussi rattachée à Seyne au XVe siècle[12]. Elle comptait 19 feux en 1316[6], et était dotée elle-aussi d’un consulatAu Moyen Âge, Blégiers est doté d’un consulat[13].

Époque moderne (1500-1789)

La ville est prise et pillée par le capitaine protestant Paulon de Mauvans à l’été 1560, durant les guerres de religion[14]. Elle est attaquée par les protestants en 1574[15], qui la conservent par la suite : le baron d’Allemagne s’y retranche en 1585, devant l’offensive de la Ligue catholique[16], sans empêcher la prise de la ville par le duc d’Épernon[17]. Lors du siège, le clocher est détruit[18].

La Réforme avait malgré ces combats un certain succès à Seyne, et une partie des habitants s’étaient convertis. La une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[19].

En 1656, les deux hôpitaux (hôtel-Dieu et hôpital Saint-Jacques) fusionnent en une seule institution ; les deux sont relogés dans un seul bâtiment, en 1734[8].

En 1690, le marquis de Parelle conduit l’armée piémontaise de 5000 hommes qui descend de l’Ubaye et assiège Seyne. La ville est obligée de négocier, l’enceinte médiévale étant insuffisante à assurer sa défense, et la rançon est fixée à 11 000 livres. Cependant, la remontée de la milice de Provence et du régiment d'Alsace le font reculer[20]. Dès le 24 décembre, des crédits sont débloqués et neuf bastions construits par Niquet, la nouvelle enceinte achevée en août 1691 laisse la Grande Tour à l’extérieur de la ville, mais renforcée[21].

Après l’alerte plus sérieuse de 1692, c’est toute la frontière alpestre qui est révisée par Vauban. En tournée en décembre 1692, il demande la construction d’une citadelle incluant la Grande Tour. Richerand mène les travaux de 1693 à 1699. Bien qu’insatisfait lors de son voyage d’inspection en 1700, Vauban ne réussit pas à faire modifier les fortifications, à part par la construction de redoutes de revers au nord. L’annexion de l’Ubaye par le traité d'Utrecht éloigne suffisamment la menace pour que les travaux soient repoussés sine die[22]. Dans cet état, la ville est occupée par les Austro-Sardes en 1748 (guerre de Succession d'Autriche) et en 1815, à la fin des guerres de l'Empire[23].

La ville est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution[24].

Révolution française

La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Seyne et sa région le 31 juillet 1789 avant de se propager vers Digne[25].

La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[26].

XIXe siècle

Seyne connaît une certaine industrialisation au XIXe siècle, avec le développement d’industries textiles[6].

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1147 (in Sedena), ferait référence au peuple gaulois des Édenates, ou serait construit sur la racine *Sed-, pour rocher[27].

Héraldique

Blason de Seyne

Blasonnement :
« d'azur à trois colonnes rangées en pointe surmontées d'une croix potencée cantonnée de quatre croisettes, tous d'or »[28]

Administration

Municipalité

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1977 1989 Guy Derbez    
1989 2008 Francis Hermitte PS  
2008   André Savornin[29]    

Guy Derbez est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Valéry Giscard d'Estaing (UDF) à l’élection présidentielle de 1981[30].

Francis Hermitte est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Ségolène Royal (PS) à l’élection présidentielle de 2007[31],[32].

Enseignement

La commune est dotée de trois établissements d’enseignement :

  • deux écoles, une primaire et une maternelle[33] ;
  • le collège Marcel-André[34].

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Seyne comptait 1 431 habitants (soit une stagnation de 0 % par rapport à 1999). La commune occupait le 6 862e rang au niveau national, alors qu'elle était au 6 215e en 1999, et le 22e au niveau départemental sur 200 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Seyne depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1846 avec 3 069 habitants.

Années 1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836
Population 320 feux 182 feux 2 556 2 557 2 557 2 720 2 952 2 795 2 881
Années 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
Population 2 894 3 069 2 686 2 485 2 508 2 511 2 312 2 241 2 162
Années 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
Population 2 195 1 902 1 786 1 715 1 718 1 620 1 360 1 255 1 205
Années 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
Population 1 204 1 173 1 148 1 183 1 222 1 214 1 287 1 222 1 441
Années 2006 2007 2008 - - - - - -
Population 1 426 1 427 1 431 - - - - - -
Notes, sources, ... Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[6] ,base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[35], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[36],[37]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (27,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 12,1 %, 30 à 44 ans = 17,1 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 32,3 %) ;
  • 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 15,7 %, 15 à 29 ans = 10,5 %, 30 à 44 ans = 17,2 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 35,8 %).
Pyramide des âges à Seyne en 2007 en pourcentage[38]
Hommes Classe d'âge Femmes
1,3 
90  ans ou +
4,0 
11,6 
75 à 89 ans
14,3 
19,4 
60 à 74 ans
17,5 
20,1 
45 à 59 ans
20,8 
17,1 
30 à 44 ans
17,2 
12,1 
15 à 29 ans
10,5 
18,4 
0 à 14 ans
15,7 
Pyramide des âges du département des Alpes-de-Haute-provence en 2007 en pourcentage[39]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90  ans ou +
1,4 
7,9 
75 à 89 ans
11,1 
16,5 
60 à 74 ans
17,0 
22,0 
45 à 59 ans
21,1 
19,2 
30 à 44 ans
19,1 
15,5 
15 à 29 ans
14,2 
18,3 
0 à 14 ans
16,1 


Courbe d'évolution démographique de Seyne depuis 1793

Lieux et monuments

Fortifications

Des fortifications médiévales, subsistent :

  • la porte fortifiée de la rue Basse, du XIVe siècle[40] ;
  • la tour Maubert, ou Grande Tour, à trois étages[41], construite à l’extérieur de l’enceinte au XIIe siècle. De plan rectangulaire, haute de 12 m, elle était reliée à la ville[42]. Elle a été revue sous la Restauration[41].

Le reste de l’enceinte était en fait constitué des murs des maisons, construites en continu, sans ouvertures sur l’extérieur[43].

En 1690-1691, l’ingénieur Niquet fait commencer des travaux d’une nouvelle enceinte beaucoup plus grande, avec neuf tours bastionnées dont six subsistent[44]. Ces tours à deux niveaux, sur sous-sol, de plan pentagonal, sont une innovation de Niquet[45]. Ces travaux ont été revus par Vauban, qui demande l’ajout d’une citadelle lors de son passage en 1692. Elle est construite par Richerand, à partir de 1693, et achevée en 1700[44]. Cette citadelle trop étroite, dite Vauban mais qui ne le satisfit pas lors de son voyage d’inspection[44], domine la vallée de la Blanche. Longue de 200 m, large de 50, elle intègre une ancienne tour modifiée pour accueillir de l’artillerie, est dotée d’une caserne, et son entrée est défendue, côté ville, par une tenaille[46]. L’enceinte, quant à elle, est achevée en 1705[41].

La place forte, en première ligne au moment de sa construction, se retrouve en 3e ligne après le traité d'Utrecht (1713) qui réunit la vallée de l'Ubaye à la France, et n’est défendue que par deux compagnies d’invalides jusqu’à la Révolution, et une garnison réduite pendant la période 1790-1815. La Restauration lui ajoute une batterie avancée[46] ou ouvrage à cornes, reconstruit la porte (1821), ajoute des casemates à feux de revers, des caponnières[41]. Elle est déclassée en 1866, puis occupée par un seul gardien de 1887 à 1907, avant d’être vendue[47]. Passée de mains en mains, la commune la rachète en 1977, et commence depuis des travaux de restauration. L’enceinte est un monument historique classé[48].

La citadelle Vauban a été utile de 1698 à 1896 puis a été reprise en 1914 Il y avait plusieurs tours dont une a été conservée. Une autre était sur la petite montagne dont on peut remarquer grace au petit bout de plat.

Architecture civile

Plusieurs maisons des rues du vieux centre datent du XVIIe siècle, avec notamment l’ancienne mairie (Grand rue) et une maison proche de 1788, mais avec une porte en plein cintre. Toujours Grand rue, une maison date de 1605. Une maison de la rue Haute date de 1708, et voisine avec une autre de la fin du Moyen Âge, dont l’encorbellement est soutenu par des consoles en bois mouluré[49]. D’autres maisons de la Grand rue ont conservé en façade des arcades, élément caractéristique de l’époque médiévale mais datées elles aussi du XVIIIe siècle[50].

L’hôpital est construit en 1734[51]. Le banc à dossier sculpté, à assise en cuir, et la table de hêtre à cinq pieds, des XVIIe et XVIIIe siècles, actuellement conservés à l’hôtel de ville, proviennent de l’hôpital[52], et sont classés monuments historiques au titre objet[53],[54].

Art religieux

Église Notre-Dame-de-Nazareth

L’église Notre-Dame-de-Nazareth, de style roman, a globalement conservé son aspect primitif[55]. Attribuée légendairement à Charlemagne, la construction du bâtiment actuel peut remonter au milieu du XIIe siècle[56]. La façade occidentale est ornée d’une vaste rosace à douze rayons[57]. Elle est également ornée d’un cadran solaire, composé sur une plaque de marbre, et datant de 1878[58]. L’ancien porche a disparu[59]. Son portail à voussures a conservé ses chapiteaux sculptés[18]. La nef, longue de 28 m et haute de 14,5 m[18], est composée de trois travées voûtées en berceau[56], et séparées par des arcs doubleaux à double rouleau[60]. Le chœur est à chevet plat, et voûté lui aussi en berceau. Avant le chœur, deux chapelles latérales forment un faux transept[56]. Le portail de la façade sud est de style gothique (XIIIe ou début du XIVe siècle). Il a la particularité d’être encadré de deux départs d’arches allant s’appuyer sur les contreforts qui l’encadrent[18]. Les vantaux du portail datent de 1631[61]. La flèche du clocher a été refaite après le siège du duc d’Épernon. Quelques travaux de consolidation (rejointoiement, restauration du contrefort sud-ouest) ont été faits en 1967[18].

Les chapiteaux sont sculptés de visages humains et de personnages aux corps tordus par les tourments que des diables leur infligent[56]. Les fonts baptismaux ont 4 m de diamètre[1]. L’église est classée monument historique depuis 1862[62].

La Sainte-Famille de l’autel est peinte directement sur le panneau du retable, dans un style archaïque pour le XVIIe[63]. La chaire en bois, au décor sculpté, datant du tournant des XVIIe et XVIIIe siècles[64], est classée[65].

Le mobilier de l’église comprend :

Enfin, le prêtre dispose de vêtements sacerdotaux au grand complet (chasuble, dalmatiques, chape, voile recouvrant le calice, bourse, étole, manipule), en satin broché, aux ornements colorés, avec une croix historiée d’un paysage, du XVIIIe siècle, ensemble unique pour le département[72], classé[73].

Autres églises et chapelles

L’église des dominicains, de style classique, est construite sur un plan relativement complexe : dans la nef, qui compte six travées, chaque travée large est suivie d’une travée étroite, toutes voûtées en berceau aplatis. Les travées étroites étaient percées d’un œil-de-bœuf, les travées larges le sont de baies carrées[74]. Ses six bustes reliquaires, du XVIIe siècle, sont encore de style archaïque[75], classés au titre objet[76]. Elle est ornée d’une Crucifixion du XVIIe, où le Christ est entouré de tous les instruments de la Passion, de deux pénitents et de deux anges[77], classée[78]. Le couvent dont elle fait partie, construit en 1683, est un monument inscrit[79].

La commune compte encore de nombreuses chapelles :

  • celle des Pénitents (clocher à trois faces, XVIIe/XVIIIe siècle) ;
  • chapelle Saint-Pons à Saint-Pons (du début du XVIIe siècle, avec une nef de cinq travées[80], clocher gothique de 1437[81]), dont le moblier comprend notamment un calice d’argent du XVIIe siècle, classé[82] ;
  • chapelles aux hameaux du Bas-Chavardon, à Couloubroux, au Fau, à Maure, à Pompiéry, aux Rémusats, au Haut-Savornins ;
  • fermes fortifiées.

Musées

  • Écomusées : le tailleur, l'école d'autrefois, la bugade, la forge.

Événements

  • Chaque année le deuxième week-end du mois d'août se tient à Seyne le dernier concours mulassier de France (élection des plus beaux mulets avec différentes catégories).
  • Le deuxième week-end d'octobre est organisé la foire d'automne (bovins, équins, et quelques autres animaux)

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Articles de Wikipédia

Liens externes

Lire

  • Jacques Delmas (instituteur, 1833-19), Essai sur l'histoire de Seyne, Marseille, Ruat : 1904 ; réédité en 1993 par les éditions de Haute-Provence
  • Célestin Allibert (curé, 1867-1956), Histoire de Seyne, de son bailliage et de sa viguerie, Barcelonnette, 1904. 2 volumes (691 et 153 p) ; réédité en 1972 par Lafitte Reprints et en 2005 par MG Micberth
  • et un article sur les projets didactiques différents des deux auteurs ci-dessus : Marc Frangi, « Seyne et ses deux histoires », in Chroniques de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 356, 2006, p 130-142

Sources

Bibliographie

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
  • Franck Lechenet, Plein Ciel sur Vauban, Editions Cadré Plein ciel, 2007 (ISBN 978-2-9528570-1-7), p. 220-221 

Notes

  1. a, b et c Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 978-2-7399-5004-7) 
  2. présentation de Seyne sur le site de la mairie
  3. Site internet de l’hôpital local Saint-Jacques
  4. Guy Barruol et Raymond Boyer, « Carte 12 : Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », dans Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
  5. Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p 452
  6. a, b, c, d et e Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 200
  7. Guy Silve, « Seyne-les-Alpes et sa citadelle », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p 81
  8. a et b Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p. 434
  9. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècles », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  10. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  11. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 164
  12. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 172
  13. Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe-XIIIe siècles) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence...
  14. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, co-édition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, ISBN : 2-7449-0139-3, p 195
  15. Jacques Cru, op. cit., p 200
  16. Jacques Cru, op. cit., p 202
  17. « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, 2e trimestre 1989, p 17
  18. a, b, c, d et e Raymond Collier, op. cit., p 89
  19. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire dans Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  20. Henri Ribière, « Colmars-les-Alpes », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p 94
  21. Guy Silve, op. cit., p 82
  22. Guy Silve, op. cit., p 82-83
  23. Guy Silve, op. cit., p 83-84
  24. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 107
  25. Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  26. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
  27. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 243-244
  28. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
  29. Site de la préfecture des AHP
  30. Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1061, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
  31. Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010
  32. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
  33. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  34. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 4 février 2011
  36. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 4 février 2011
  37. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 4 février 2011
  38. Évolution et structure de la population à Seyne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 4 février 2011
  39. Résultats du recensement de la population des Alpes-de-Haute-provence en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 4 février 2011
  40. Raymond Collier, op. cit., p 308
  41. a, b, c et d Notice no IA04000043, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 22 février 2009
  42. Raymond Collier, op. cit., p 322
  43. fortification d'agglomération., sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  44. a, b et c Raymond Collier, op. cit., p 323
  45. fortification d'agglomération dite enceinte médiévale, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  46. a et b Raymond Collier, op. cit., p 324
  47. Guy Silve, op. cit., p 84
  48. Arrêté du 23 août 1978, Citadelle (ancienne), sur la base Mérimée, ministère de la Culture , consultée le 23 novembre 2010
  49. Raymond Collier, op. cit., p 369
  50. Raymond Collier, op. cit., p 369-370
  51. Raymond Collier, op. cit., p 370
  52. Raymond Collier, op. cit., p 518
  53. Classement de la table par arrêté du 20 juin 1933, table, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  54. Arrêté du 20 juin 1933, banquette, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  55. Raymond Collier, op. cit., p 74
  56. a, b, c et d Raymond Collier, op. cit., p 88
  57. Raymond Collier, op. cit., p 80
  58. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 2002, ISBN 2-7449-0309-4 , p 101
  59. Raymond Collier, op. cit., p 81
  60. Raymond Collier, op. cit., p 75
  61. Raymond Collier, op. cit., p 519
  62. Liste de 1862,Eglise, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  63. Raymond Collier, op. cit., p 477
  64. Raymond Collier, op. cit., p 517
  65. Arrêté du 22 février 1979,chaire à prêcher, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  66. Arrêté du 14 avril 1942,croix de procession, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  67. Arrêté du 20 juin 1933, haut-relief : sainte Madeleine, sur la base Palissy, ministère de la Culture , consultée le 23 novembre 2010
  68. Arrêté du 20 janvier 1936, autel, tabernacle, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  69. Arrêté du 19 juin 1908, tableau : sainte famille (la), sur la base Palissy, ministère de la Culture , consultée le 23 novembre 2010
  70. Arrêté du 23 octobre 1989, bénitier, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
  71. Arrêté du 19 juin 1908,autel (maître-autel), sur la base Palissy, ministère de la Culture ,consultée le 23 novembre 2010
  72. Raymond Collier, op. cit., p 531
  73. Arrêté du 19 juin 1908,chape, dalmatiques (2), chasuble, sur la base Palissy, ministère de la Culture , consultée le 23 novembre 2010
  74. Raymond Collier, op. cit., p 229
  75. Raymond Collier, op. cit., p 470
  76. Arrêté du 13 juin 1988,bustes-reliquaires (6) : saint Placide, saint Prospère, sainte Candide, sainte Victoire, saint Justinien, saint Lucidius, sur la base Palissy, ministère de la Culture , consultée le 23 novembre 2010
  77. Raymond Collier, op. cit., p 478
  78. Arrêté du 8 janvier 1975,tableau : Christ et les instruments de la passion entre deux anges et deux Pénitents (le), sur la base Palissy, ministère de la Culture , consultée le 23 novembre 2010
  79. Arrêté du 2 décembre 1988, Couvent des Dominicains (ancien), sur la base Mérimée, ministère de la Culture , consultée le 23 octobre 2010
  80. Raymond Collier, op. cit., p 225
  81. Raymond Collier, op. cit., p 188
  82. Arrêté du 30 janvier 1995, calice, sur la base Palissy, ministère de la Culture , consultée le 23 novembre 2010
  83. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 149

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