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Méailles
L'Escale
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Castellane Canton Annot Code Insee abr. 04115 Code postal 04240 Maire
Mandat en coursViviane Pons-Bertaina
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Terres de Lumière Démographie Population 90 hab. (2006) Densité 3 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 867 m — maxi. 2183 m Superficie 32,74 km² Méailles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Méaillais.
Sommaire
Géographie
Méailles est un petit village perché sur une crête qui domine la Vaïre, à 1050 m d’altitude[1]. Méailles est entouré de petites montagnes.
Le village est pittoresque, avec ses ruelles étroites, ses vieilles maisons en pierre, son clocher légendaire et ses châtaigniers.
Économie
Histoire
Les grottes de la barre de Méailles (notamment la grotte du Pertus II) sont fréquentées au néolithique, le territoire de la commune étant toujours occupé lors du chalcolithique[2].
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle (Maldagas)[1]. Bien que l’ordre du Temple ait eu quelques droits sur le village, et donc des revenus, les Templiers n’y eurent aucun établissement[3].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[4].
Étymologie
Le nom de Méailles (Mazulla en 1300, Mealha en 1351) dérive de l’occitan « Mealhas », qui désigne une taxe ou une redevance[5].
Héraldique
Blasonnement :
D'or, à un arbre de sapin de sinople, accosté à deux étoiles de gueules.[6]Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 réélue en 2008[7] Viviane Pons-Bertaina Démographie
Courbe d'évolution démographique de Méailles depuis 1793
Communes voisines
Lieux et monuments
L’église paroissiale Saint-Jacques date du XIIIe siècle, et a été agrandie par la suite (parties des XIVe et XVe siècles)[11]. La nef est restée de style roman[12]. Les arcs doubleaux sont soutenus par des corbeaux sculptés de figurines animales[13]. Assez exceptionnellement pour la région, elle possède un bas-côté, d’époque gothique et voûté de croisées d’ogives[14]. La chapelle latérale sud est probablement contemporaine, mais sa voûte d’arêtes date du XVIIe siècle[15]. Sur la façade, un cadran solaire date de 1897, ce qui est une date très tardive (l’heure légale date en France de 1881) et porte la légende « Fugit irreparabile tempus », d’après Horace (en latin le temps fuit de manière irrépressible). Il est orné d’entrelacs de lignes droites, et a été restauré[16].
Elle possède un retable représentant la déposition de Croix, du XVIIe[17] classé aux Monuments historiques[18]. Il est orné notamment d’une Vierge à l’Enfant, d’une Annonciation, et d’autres peintures, datées de la fin du XVe siècle[19]. Plusieurs tableaux de l’église sont classés au titre objet :
- un tableau représentant ensemble saint Jacques le Majeur, saint Jacques le Mineur, saint Pierre, saint Barthélemy, saint Antoine et sainte Agathe, peint par Jean André en 1656[20] ;
- une donation du Rosaire de 1647, où Louis XIII est représenté[21].
Sa croix de procession du XVIe siècle est classée[22].
Sur le bord de l’escarpement où est bâtie le village, une maison est datée de 1554[23].
- Grotte du Cul-de-Bœuf.
- La route longeant la Vaïre (descente de la Colle-Saint-Michel) offre des vues superbes.
- Chapelles de la Combe, Notre-Dame, Saint-Jacques, Saint-Joseph
Le village sur sa crête ; viaduc des chemins de fer de Provence
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Notes et références
- ↑ a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 8-9
- ↑ Joseph-Antoine Durbec, Jacques Juillet (auteur du préambule), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Le Mercure Dauphinois, Grenoble, 2001, ISBN 2-913826-13-X , p 28 et 121
- ↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises. Notice 27095, p 1494
- ↑ name=armorialProvence
- ↑ Site de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 28 octobre 2008
- ↑ INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
- ↑ Méailles sur le site de l'Insee
- ↑ EHESS, notice communale de Méailles sur le site Cassini, consultée le 18 juillet 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 116
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 172
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 459
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 172
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 172
- ↑ Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 2002, ISBN 2-7449-0309-4, p 96
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 471
- ↑ Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- ↑ Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- ↑ Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- ↑ Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- ↑ Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 359
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