- Paul Marie Guibé
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Paul Guibé
Portrait photographique de Paul Guibé
Paul Marie Guibé, né le 8 octobre 1841 à Saint-Brieuc, et mort le 20 septembre 1922 à Paris dans la station de métro "étoile", est un sculpteur français néo-classique. Ses œuvres les mieux connues sont concentrées dans sa ville natale. Il expose au Salon de Paris de 1875 à 1881 et y reçoit deux mentions honorables en 1883 et 1885. Il est nommé "officier d'académie" en 1889 (un titre ancien de l'Ordre des Palmes académiques) alors qu'il enseigne à Oran. Élève de Jean-Auguste Barre il est tour à tour collaborateur d’Henri-Michel-Antoine Chapu et de Pierre-Marie-François Ogé.
Carrière artistique
Actif pendant une période extrêmement académique il est fréquemment cité pour avoir réalisé ses œuvres « sous la direction de ». Son travail montre une technique étourdissante au service d’une imagerie et d’une écriture très conventionnelle. Témoin, la chaire monumentale de la basilique Notre-Dame de l'Espérance à Saint-Brieuc, assemblage sculpté de plusieurs centaines de pièces de bois de chêne. C’est, à n’en pas douter, une véritable prouesse de charpente et d'ébénisterie, même si c'est une œuvre d'art dont on peut discuter la valeur. En aout 2009, l’ensemble d’environ 6 mètres 50 de haut, 3 mètres 60 de long et 2 mètres quarante de profondeur, reste parfaitement assemblé, pratiquement aucun des montages chevillés n’est ouvert, sauf des joints, rectilignes et judicieusement placés, qui permettent les inévitables dilatations et retraits de l’énorme volume du socle. Il est vrai que les conditions hygrométriques caractéristiques de l’églises sont suffisamment stables pour une bonne conservation de ce travail. Cette chaire (ou ses esquisses en plâtre) a fait un voyage aux Amériques pour être montrée à l'exposition universelle de Philadelphie en 1876[1].
Œuvres connues
- Chaire monumentale, Saint Brieuc, basilique Notre-Dame de l'Espérance. Sous la direction de Chapu Vers 1875-78. Bois de chêne[2].
- Mausolée du Chanoine Prud'Homme, Saint Brieuc, Église Notre-Dame de l'Espérance. Sous la direction de Pierre-Marie-François Ogé. Pierre calcaire et plâtre[3].
- Esquisses pour la chaire monumentale, Musée de Saint-Brieuc (?). Plâtre[4].
- Tombe de Charles Collin, Saint-Brieuc, cimetière Saint-Michel en collaboration avec Pierre-Marie-François Ogé. Inserts en bronze dans une obélisque de grès[5].
Œuvres probables
- Façade du petit Théâtre à l'italienne, Saint-Brieuc en collaboration avec Alexandre Angier, architecte[6].
- Rétable monumental du Maître-autel de la cathédrale Saint-Patrick, New-York, angle 5eme avenue et 50eme rue en collaboration avec Carminini (?). Pierre de Poitiers[7].
Cette dernière réalisation a probablement disparu dans le déménagement de l'autel en question vers l'université jésuite de Fordham à New-York
Chaire monumentale
Esquisses de la chaire monumentale
Notes et références
- ↑ Le Publicateur des Côtes-du-Nord, 18 août 1889
- ↑ Sources :
- Petit Guide du Pèlerin de la Basilique de N.D. d'Espérance mai 1903
- Le patrimoine des Communes des Côtes d'Armor. 1998. Éditions Flohic. en 2 volumes
- "Topic-Topos Chaire".
- ↑ les mêmes sources plus "Topic-Topos Mausolée du chanoine Prud’homme"
- ↑ Extrait du catalogue général du Musée de Saint-Brieuc, dressé par Monsieur Hamon, conservateur" --Imprimerie Guyon. 1884
- ↑ les mêmes sources que 2 et 3 plus "Topic-Topos tombe de Charles Collin"
- ↑ "Site de la ville de Saint-Brieuc" - "Site de La Passerelle Scène Nationale de Saint-Brieuc
- ↑ "History of Saint Patrick's Cathedral - "The Advent Review and Sabbath Herald, 21 février 1876, page 5, quatrième colonne, à mi hauteur
Liens externes
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