DIWAN

DIWAN

École Diwan

Une école Diwan (prononciation : ['diwɑ̃n][1]) fait partie d'un réseau d' écoles associatives, gratuites et laïques où l'enseignement est dispensé en langue bretonne[2]. La première a été créée en 1977 en Bretagne en France. De nos jours, les écoles Diwan scolarisent 3 076 élèves de la maternelle jusqu'au baccalauréat.

Sommaire

Création et évolution

Le breton René L'Hostis, musicien et militant à la CGT et à l'UDB[3], inspiré par les exemples européens d'écoles associatives proposant un enseignement dans une langue minoritaire (Gaelscoileanna irlandaises, ikastolak basques, calandretas occitanes, La Bressola catalane, etc.) convainc en décembre 1976 le conseil municipal et le maire de Ploudalmézeau Alphonse Arzel de lui louer les locaux publics d'une ancienne école, fermée depuis cinq ans, à Lampaul-Ploudalmézeau. L'école maternelle ouvre à la rentrée 1977, accueillant cinq élèves[4],[5].

Le premier président de Diwan est le chanteur, musicien et libraire Gweltaz ar Fur, qui occupe ces fonctions jusqu'en 1980[6]. René L'Hostis lui succède à ce poste et reste président de Diwan jusqu'en 1986[7]. Parmi les premiers membres de l'association se trouve également André Lavanant (né en 1951 à Plabennec), secrétaire de l'association en 1980, trésorier en 1981-1982, puis président de 1983 à 1989 et de 1991 à 1997[8]. C'est ensuite Andrew Lincoln, membre du Parti socialiste[9] qui est président de 1998 à 2002[10].

En 2008, à l'occasion de l'anniversaire des 30 ans d'existence de Diwan, divers événements festifs et culturels (concerts, expositions, festoù-noz) ont été organisés. Le premier concours national de skrabell (bretonnisation du terme scrabble) en breton a eu lieu, puis Ar Redadeg , course de relais de 600 km, à pied à travers la Bretagne, nuit et jour, de Nantes à Brest et, de là, à Carhaix[11].

Des établissements de plus en plus nombreux

Cette première école est suivie d'autres écoles maternelles, d'une première école primaire en 1980, du premier collège en 1988 et du premier lycée créé en septembre 1994 au Relecq-Kerhuon (Brest) avant d'être déplacé à Carhaix.

En septembre 1995, un second collège est ouvert à Plésidy (Côtes-d'Armor). Deux autres suivent, à Quimper (Finistère) et à Ploemeur (Morbihan), ce dernier s'installant ensuite à Vannes (Morbihan). L'école de Questembert/Kistreberzh est ouverte en septembre 2000.

À la rentrée 2002, Diwan compte 33 écoles, 4 collèges et 1 lycée, employant quelque 250 personnes, dont 130 à plein temps[12].

En septembre 2004, une école maternelle a ouvert ses portes dans le 14e arrondissement de Paris, à l'instigation de Claude Nadeau, une musicienne de 29 ans, qui a réussi à obtenir l'aide financière d'entrepreneurs bretons, comme Patrick Le Lay. La première année, elle accueille quinze enfants[13].

Une nouvelle école est ouverte à Louannec en septembre 2006, et une autre à La Chapelle-Neuve[14]. À la même époque, l'annexe du collège du Relecq-Kerhuon déménage de Tréglonou pour s'installer à Guissény[15].

En septembre 2008, au niveau maternel et élémentaire, l'association compte :

Les collèges se trouvent au Relecq-Kerhuon, à Guissény, à Plésidy, Plogastel-Saint-Germain, Vannes et Saint-Herblain[17]. Le lycée est situé à Carhaix.

En septembre 2008 Diwan compte 37 écoles, 6 collèges et 1 lycée[18].

Deux ouvertures en maternelle sont annoncées pour la rentrée du 2 septembre 2009, à Riantec [19],[20] et à Savenay [21] [22].

Des effectifs en hausse constante

En 2001, dans les cinq départements de la Bretagne historique, 7365 élèves suivent un enseignement bilingue, dont 2609 dans les écoles Diwan contre 2628 dans l'enseignement public et 2128 dans l'enseignement privé catholique. Sur les 2609 élèves inscrits dans une école Diwan, 1502 étudient dans le Finistère, 427 dans les Côtes-d'Armor, 377 dans le Morbihan, 206 en Loire-Atlantique et 97 en Ille-et-Vilaine[23].

À la rentrée 2002, les écoles Diwan accueillent 2780 élèves, soit une hausse de 6,5% par rapport à 2000. 641 élèves étudient dans le second degré, 2139 dans le premier degré[24].

En 2004-2005, dans le pays de Brest, l'enseignement bilingue est présent, dans 18 communes sur 89 ; sur un total de 2142 élèves (soit 5% des effectifs[réf. nécessaire]) scolarisés dans l'enseignement bilingue, 777 le sont dans un établissement de Diwan, contre 728 dans une école catholique et 637 dans le public. Sur ces 2142 élèves, 1700 sont scolarisés dans le premier degré, 424 en collège, 18 en lycée. À la même période, les effectifs du collège Diwan du Relecq-Kerhuon ont augmenté de 10%, passant à 252 élèves. Devant cet afflux, une annexe a été créée à Tréglonou, où étudient 76 élèves[25].

À la rentrée scolaire 2006, les effectifs affichés par l'ensemble des écoles Diwan, tous niveaux confondus, sont de 2 943 élèves[26].

En septembre 2007, ils sont de 2 990 élèves, dont 40 élèves de plus au lycée de Carhaix, par rapport à l'année précédente[27].

En septembre 2008, le cap des 3 000 élèves est franchi (avec 3 076 inscrits à la rentrée, hausse de près de 3 %[28], l'école de Paris a dû refuser des inscriptions faute de places[29]).

Statut

La recherche d'un statut public

Les écoles Diwan sont associatives, libres et gratuites. Elles assurent le service public de l'enseignement en breton sous contrat avec l'état et fonctionnent grâce à des subventions des collectivités locales, territoriales et au soutien des particuliers.

En 1972, le programme commun, signé Parti socialiste, le Parti communiste et les radicaux de gauche, prévoit que « tous les secteurs de l'enseignement initial et une partie importante de l'éducation permanente seront réunis dans un service public unique et laïque dépendant du ministère de l'Éducation nationale ».

De même, lors de l'élection présidentielle de 1981, François Mitterrand propose la mise en place d'un « grand service public unifié et laïc de l'Éducation nationale », celui-ci ayant « vocation d'accueillir tous les établissements et tous les personnels », ce qui aurait dû conduire à intégrer dans l'enseignement public les écoles Diwan.

Toutefois, ce projet Savary « relatif aux rapports entre l'État, les communes, les départements, les régions et les établissements d'enseignement privé » est finalement abandonné en 1984[30]. En revanche, à partir de 1983, l'association reçoit des subventions de l'État[31].

En 1986, un plan d'intégration de 31 enseignants est signé avec le ministère de l'Éducation nationale. Il est rapidement remis en cause dès l'année suivante. En 1988, un protocole d'accord est signé fixant les modalités de fonctionnement des écoles Diwan et la participation financière de l'État et des collectivités territoriales de la région Bretagne. Dix enseignants sont pris en charge. En 1990, une nouvelle convention avec l'Éducation nationale permet de prendre en charge 51,5 postes sous statut de maîtres contractuels. En 1993, un accord cadre avec l'Éducation nationale, réactualise la convention de 1990 et titularise 3 enseignants en tant qu'instituteurs publics, puis 6 autres comme professeurs des Écoles. Depuis 1994, l'association bénéficie de contrats d'association avec l'Éducation nationale[32].

Le 28 mai 2001, le ministre de l'Éducation Nationale Jack Lang et le président de Diwan, Andrew Lincoln, signent à Rennes un protocole de passage sous statut public des écoles Diwan[31], malgré l’opposition du Conseil supérieur de l'éducation nationale (0 pour, 32 contre, 8 abstentions, 1 non prise de part au vote). Cet accord est dénoncé par des syndicats d'enseignants qui demandent au Conseil d'État de statuer. Ce dernier rejette l'intégration de Diwan[33] au motif que la méthode par immersion est contraire aux dispositions légales et inconstitutionnelle, sur la base des articles L. 121-3 et L. 312-10 du code de l'éducation[34], de l'article 1er de la loi du 4 août 1994[35] et de l'article 2 de la Constitution française, modifié au moment de la ratification du traité de Maastricht : « La langue de la république est le français ». Le Garde des sceaux avait promis à l'époque que jamais cette loi ne serait utilisée contre les langues régionales[36],[37].

Cet arrêt interdit l'intégration de Diwan dans l'enseignement public sur la base d'un bilinguisme fondé sur la méthode de l'immersion. En revanche, il ne remet pas en cause l'enseignement bilingue à parité horaire, la seule condition étant « une définition rigoureuse des horaires entre le français et la langue régionale enseignée afin que l'on s'assure qu'une partie des enseignements des différentes disciplines se fait effectivement en français »[38], conformément à l'arrêté du 12 mai 2003 « relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées[39].

En mars 2002, candidat à une élection législative au nom du Parti des travailleurs dans la circonscription de Carhaix, Alain Wagmann][40] affiche parmi ses thèmes de campagne l'opposition à l'intégration de Diwan:"Les thèmes de campagne qu'il (Alain Wagmann) défendra portent notamment sur l'opposition de son parti à l'intégration de l'école Diwan au sein du secteur public" [41].

Public ou associatif

À l'intérieur même de Diwan, une opposition existe entre les partisans de l'intégration dans le secteur public, défendue par Andrew Lincoln, son président depuis 1997, et ceux qui souhaitent préserver le statut associatif. Le conflit débouche le 24 novembre 2002 par la démission du conseil d'administration de Diwan lors d'une assemblée générale extraordinaire réunie à Guerlesquin, où la politique d'Andrew Lincoln a été « vivement critiquée »[42].

Michel Le Tallec, journaliste de 62 ans, ancien trésorier de l'association et initiateur du collectif «Réunir Diwan»[43], opposé au projet de l'ancienne direction, est élu le 1er décembre à la présidence de Diwan par le bureau de l'association[44].

Cofondateur de Breizh 2004 en mars 2003[45], puis président de Kevredelezh Vreizh en décembre 2003, Michel Le Tallec propose, dans un texte daté du 21 décembre, une solution intermédiaire. Devant les difficultés budgétaires de l'association, il considère que le système de financement de Diwan — « pour un tiers des collectivités territoriales (Conseil régional, Départements, Communes), pour un tiers des dons, pour un tiers des animations organisées par les parents d'élèves de Diwan » — s'essouffle et qu'une des solutions est « que Diwan sorte du cadre purement associatif, pour entrer dans un cadre semi-public », à condition que les financeurs, intégrés dans le conseil d'administration de l'association, adhèrent à sa charte pédagogique[46].

Après la brève présidence de Michel Le Tallec[47], en 2003, le bureau est recomposé : Anne Le Corre et Patrick Hervé deviennent co-présidents, Joël Le Baron trésorier, François-Gaël Rios secrétaire, Herlé Denez et Fanch Langoet vice-présidents[48]. À l'été 2004, François Gaël Rios et Patrick Hervé deviennent coprésidents de Diwan[49],[50]. En 2007 Patrick Hervé est toujours président de Diwan. En 2009, trois coprésidents sont désignés:Serge Guégo, François-Gaël Rios et Catherine Guérin [51].

Statut actuel et financement

Article détaillé : Enseignement privé en France.

Diwan est une fédération d'écoles associatives.

La plupart d'entre elles ont un statut d'établissements privés sous contrat[52]. Elles peuvent donc être partiellement financées par l'État et les collectivités locales. En pratique, cette aide prend deux formes :

  • la prise en charge des salaires d'une partie des enseignants par l'État
  • l'octroi de subventions municipales et/ou régionales.

Les écoles récentes de Diwan ne bénéficient cependant pas du statut d'établissements privés sous contrat, la loi imposant à un établissement de fonctionner sans aides pendant cinq années avant de pouvoir prétendre à ce statut.

C'est notamment le cas de l'école Diwan de Paris, créée à la rentrée 2004. La survie de l'école parisienne fut compromise à la rentrée 2006 par refus du bailleur de continuer le bail. La mairie de Paris loue désormais un local à l'école[53]. Devant l'afflux des demandes, les locaux sont devenus trop exigus, et l'école a dû limiter les admissions à 27 élèves pour l'année 2007-2008. En visite dans l'école en février 2007, le maire de Paris a promis de trouver de nouveaux locaux dans le quartier Montparnasse dès septembre 2008[54].

La plus grande partie du budget des écoles Diwan provient donc des dons[55], de particuliers, soit directement aux écoles, soit reversés par la fédération Diwan, qui collecte des fonds et les redistribue aux différentes écoles. Le budget annuel actuel est de trois millions d'euros, selon Patrick Hervé, président de Diwan [56]. Par exemple, le financement du Collège du Morbihan à Vannes est assurée par les dons de particuliers sous forme de virements bancaires automatiques mensuels: 4 000€ de dons chaque mois et par des apports ponctuels, le produit de manifestations (spectacles, fêtes...), ventes de produits" [57]

Les différents comités de soutien organisent régulièrement différentes manifestations et animations pour recolter des fonds. Certaines, comme Tro Menez Are et la Randorade, attirent chaque année des milliers de participants.

De nombreuses personnalités ont publiquement affirmé leur soutien à Diwan, comme Yves Coppens, Eugène Riguidel, Florence Arthaud, Philippe Poupon, Alan Stivell[58], le Professeur Christian Cabrol...[59]

En 2003, le Conseil régional de Bretagne a accordé à Diwan une avance de 100 000 euros afin de leur empêcher de se retrouver en situation de liquidation judiciaire sous condition de négociations « avec le ministre de l'éducation nationale en vue d'une intégration au service public sur la base du bilinguisme à parité horaire »[60].

Pédagogie

L'enseignement par immersion

Les écoles Diwan utilisent en maternelle et en première année de primaire la méthode dite « par immersion », l'immersion linguistique consistant à baigner l'élève dans un environnement ne pratiquant que cette langue afin qu'elle devienne langue de vie et que l'apprentissage en soit facilité. Selon les textes du ministère de l'Éducation nationale, l'immersion se définit « par l'utilisation principale de la langue régionale, non exclusive du français, comme langue d'enseignement, et comme langue de communication au sein de l'établissement »[61].

Cette méthode est connue comme méthode Carré[62], elle fut notamment utilisée dans les écoles pour l'apprentissage du français par les écoliers dont le breton était la langue maternelle.

Les techniques d'immersion sont employées par des établissements dépendants du réseau de l'association Alliance française[63]. 250 Alliances Françaises, dont celle de Paris, bénéficient d'aides de l'État, qui les subventionne et/ou met à leur disposition des fonctionnaires détachés, en particulier le ministère des Affaires étrangères[64]. En juillet 2001 et en avril 2002, deux arrêtés visant à organiser un enseignement bilingue dans les écoles, collèges et lycées « langues régionales » sont publiés[65] ; cet enseignement peut être dispensé soit selon le principe de la parité horaire, soit selon la méthode de l’immersion[66].

Devant cette situation, les défenseurs de Diwan estiment que l'annulation, par le Conseil d'État, des arrêtés du 31 juillet 2001 et du 19 avril 2002, destinés à assurer l'intégration au sein du service public des écoles Diwan dispensant un enseignement en langue bretonne, est une jurisprudence « de circonstance »[67].

En pratique, l'enseignement en maternelle et en cours préparatoire se fait uniquement en breton, dès l'âge de deux ans. Par la suite, le français est progressivement introduit, du CE1 au CM2, l'enseignement étant principalement dispensé en breton. Au collège et au lycée, deux tiers de l'enseignement se fait en breton, un tiers en français, et l'anglais devient, à partir de la quatrième, la langue d'enseignement des sciences naturelles, selon les modalités des classes européennes[68],[69].

En effet, dans les écoles et sections européennes, instituées par la circulaire du 19 août 1992, après un « horaire d'enseignement linguistique très renforcé au cours des deux premières années », l'enseignement se fait dans la langue de la section pour « tout ou partie du programme d'une ou plusieurs disciplines non linguistiques » et des activités culturelles et échanges sont prévus, afin d'approfondir la connaissance de « la civilisation du ou des pays où est parlée la langue de la section »[70].

Diwan revendique depuis le début la sauvegarde des couleurs dialectales du breton. C'est l'un des points primordiaux de sa charte[71], le point 6 : «  Diwan déclare son hostilité à toute uniformisation linguistique et est attachée aux diverses formes d'expression culturelle, affirmant que seul leur complémentarité est source d'unité, d'enrichissement mutuel et collectif. Le breton enseigné dans les écoles maternelles Diwan est celui utilisé dans leur environnement géographique et humain ».

De plus, les écoles Diwan font régulièrement intervenir les bretonnants locaux, de langue maternelle, inconnus ou célèbres (écrivains, chanteurs, conteurs). Ainsi, en janvier 2007, à Bannalec, deux conteurs, Roland Guillou et Laurent Jouin, sont intervenus dans une école Diwan à l'occasion du 13e festival Taol Kurun[72]. De même, dans une interview accordée à Marion Urban dans l'émission « Francophonies » diffusée à l'antenne de RFI en janvier 2005, Yann-Fañch Kemener et Mona Bouzec rendent compte de leurs interventions régulières dans les écoles Diwan[73].

Réalisation de matériel pédagogique en breton

L'enseignement en langue bretonne suppose l'existence d'outils adaptés. Quand l'association Diwan a été créée, aucun éditeur n'avait conçu d'ouvrage scolaire en langue bretonne. Aussi les parents et enseignants de Diwan avaient-ils élaboré des commissions pour traduire ou rédiger les manuels scolaires nécessaires à l'enseignement en breton.

Parmi ces commissions, on peut ainsi citer la commission Histoire du niveau collège, qui était composée de 8 personnes.

Des lexiques de vocabulaire spécialisé en différentes matières ont été réalisés[74] : arts, éducation physique et sportive, grammaire, histoire-géographie-économie, littérature, mathématiques et sciences physiques, ainsi que des collections de fiches portant sur l'astronomie, la biologie et la géologie, l'informatique et Internet, la physique et la chimie par « Kreizenn ar Geriaouiñ » (« Centre du vocabulaire »), créé en 1985.

« Au cours des cinq dernières années, la conception et la publication de de lexiques normalisés pour les enseignants et l'édition de livres scolaires nous ont coûté 4 MF », affirme en mai 1991 André Lavanant, président de Diwan[75]. Toujours selon le même, « en 1991, le budget Diwan a doté la publication pédagogique d'une somme de 800.000 F. (...) le travail des chercheurs pour la réalisation des lexiques (10 000 mots « normalisés » est estimé à 1,2 MF » [76].

En 1993, Ti embann ar skolioù a été créé au sein du CRDP par le Rectorat d'académie de Rennes et la Région Bretagne. TES édite des ouvrages scolaires en breton pour l'enseignement public, l'enseignement privé catholique et Diwan. Dans le comité de production de TES, chacune des trois filières d'enseignement comprend un représentant[77].

Colloques

L'association Diwan organise et participe à des colloques et journées d'étude sur les Bretons, la langue bretonne, son enseignement ou la pédagogie. Ainsi, en mai 2007, à l'occasion des 30 ans de sa création, elle a organisé des colloques « en lien avec la langue bretonne, les enfants, l'enseignement et la pédagogie »[78]. Par ailleurs, le 23 janvier 2006, l'association a pris part, avec plusieurs personnalités et associations bretonnes, à un colloque sur le thème « Bretons de Paris : la Bretagne au coeur », organisé au théâtre Silvia Monfort de Paris par l'association « Paris Breton »[79].

Évaluation des résultats

En français, selon Diwan, «les évaluations nationales (tests Jospin) en CE2 et en 6ème montrent» que «les résultats des élèves des écoles Diwan sont globalement supérieurs aux moyennes nationales»[80]. En 1992, huit premiers collégiens passent le brevet des collèges et Diwan affiche une réussite de 100%, ainsi qu'au "First Degree of Cambridge"[81]. En 1997, les dix-sept élèves du collège du Relecq-Kerhuon (sur quarante-trois), candidats au brevet des collèges, qui décident de rédiger leur copie de mathématiques en breton alors que le Rectorat ne les y a pas autorisés, obtiennent tous ce diplôme.[82].En 2006, sur 56 élèves des trois filières générales, le taux de réussite au baccalauréat au lycée Diwan de Carhaix a été de 96 %, dont 100 % en série littéraire, ce qui le place au 8e rang au niveau départemental (sur 69 lycées) et au 323e rang au niveau national (sur 4647 lycées). Le taux de réussite était de 94% en 2003, de 93% en 2004 et de 96% en 2005 et 2006, de 99% en 2007[83], de 90% en 2008 [84] et, selon le bureau de Diwan, de plus de 98% en 2009 [85].

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Autres écoles bretonnantes

Après la création des écoles Diwan, l'enseignement public (1979) et l'enseignement privé (1990) ont développé leur propre réseau d'enseignement du breton :

  • Dihun Breizh est une association de parents d'élèves scolarisés dans le réseau de classes bilingues dans l'enseignement privé catholique.
  • Div Yezh est une association de parents d'élèves scolarisés dans le réseau des classes bilingues de l'enseignement public.

En effet, en 1982, la circulaire Savary autorise la mise en place d'une filière de classes bilingues. Plusieurs classes fonctionnant à mi-temps en breton et en français sont créées dans l'enseignement public et privé, notamment à Saint-Rivoal, Cavan, Lannion, Rennes ou Landerneau[86]. Au contraire de Diwan, ces écoles pratiquent un enseignement dit « à parité horaire ».

Critiques à propos de Diwan

Les opposants à Diwan sont généralement des opposants à l'enseignement du breton et de façon plus générale au bilinguisme, soit parce qu'ils lui supposent des liens avec un nationalisme breton, soit parce qu'ils se posent en défenseurs du principe « Une langue, un peuple, une nation, un état » et du système éducatif français, de préférence public, et basé sur une langue unique, le français.

Critiques sur les liens avec le nationalisme breton

Article détaillé : Le Monde comme si.

Les critiques personnelles de l'écrivain Françoise Morvan[87], si elles n'ont trouvé aucun écho chez les intellectuels bretons, ont été reprises par deux militants politiques, à savoir le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon[88], et Pierrick Le Guennec militant du Parti des Travailleurs, candidat du Parti des Travailleurs à une élection cantonale à Lanester (Morbihan) en 2004 [89] sur les sites de l'Observatoire du communautarisme ou de la Fédération Nationale de la Libre Pensée[90] et qui portent sur les liens supposés entre Diwan et le nationalisme breton.

Pour eux, l'apprentissage du breton unifié (voir les critiques à propos de la langue), choix linguistique fait par Diwan — comme par toutes les autres filières enseignant le breton, (publiques comme privées, primaires comme secondaires ou universitaires) — ne serait pas lié à une volonté de préserver la culture régionale, mais à un objectif fédéraliste ou indépendantiste, qui viserait à assurer le maintien d'une « Bretagne de race celtique pure », jusque-là « opprimée par la France impure »[91].

De même, la Fédération Nationale de la Libre Pensée[90] affirme que Diwan, créé en 1976, tirerait son origine d'une l'école publique, celle de Plestin-les-Grèves, où l'enseignement du breton fut créé en 1942 «par des nationalistes bretons», « instituteurs publics partisans de l’enseignement du breton ». Les instituteurs enseignant le breton étaient regroupés dans l'organisation de gauche Ar Falz, et utilisaient les dispositions légales de l'époque, à savoir l'arrêté du 12 décembre 1941, dit Arrêté Carcopino, du nom du ministre académicien Carcopino, qui autorisait, comme en 2008 à l'école publique de Plestin, l'enseignement du breton et de l'histoire de la Bretagne dans les écoles primaires, arrêté mis en pratique dans d'autres écoles publiques, et dans diverses régions de France. Le journaliste Jean-Charles Perazzi évoque également l'école de Plestin comme l'une des premières tentatives d'enseignement du breton qui aurait selon lui inspiré les écoles Diwan[92], de même que la revue Skol Vreizh qui fait de cette expérience un « fragile succès dans le domaine culturel. »[93].

La Fédération nationale de la libre pensée met notamment en avant l'attitude de Tangi et Lena Louarn, qui ont joué un rôle important dans le développement des premières écoles Diwan au cours des années 1970, dans le cadre de l'association Skol An Emsav[94]. Selon la FNLP, il y aurait une « continuité » entre leur activité et celle de leur père Alan Louarn, impliqué dans la collaboration et proche des enseignants de l'école de Plestin en 1942. Ces critiques venant de la Fédération nationale de la Libre-pensée sont rejetées par des membres de l'Association Des Libres Penseurs de France : « Nous nous différencions de la FNLP qui a fait campagne pour le candidat du Parti des Travailleurs. (...) Les libre-penseurs alignés sur le Parti des travailleurs du Morbihan ainsi que leur nouvelle égérie (...), promue conférencière de la L.P. des alignés, avaient déjà effectué cette recherche sur les "Bretons collaborateurs" »[95].

De même, dans son ouvrage Fils de Plouc, l'universitaire Jean Rohou écrit : « Rappeler la collaboration de certains bretonnants il y a plus de soixante ans sous le titre aux origines de Diwan, c'est fausser calomnieusement l'histoire... »[96] Selon cet auteur, « la plupart des reproches qu’on fait aux écoles bretonnes sont à la fois inintelligents et calomnieux. Et ils sont surprenants de la part de républicains laïques en principe doublement promoteurs de tolérance. Pourquoi s’acharner contre une langue qui peine à survivre ? »[97]

Ainsi, une polémique est née du fait que deux des écoles de Diwan portaient le nom d'écrivains bretons, anciens collaborateurs :

  • En 2000, soit à peu près au moment où en France éclatent des polémiques sur des collaborateurs jusque là impunis, le conseil général du Finistère, l'un des dispensateurs de fonds publics à l'association, a sommé Diwan de débaptiser son collège du Relecq-Kerhuon[90], appelé Roparz Hemon en souvenir d'un écrivain et linguiste bretonnant, condamné en mars 1946, selon Henri Fréville, « à dix ans d'indignité nationale » et « radié du nombre des membres de l'enseignement public qui en est le corollaire légal »[98] en raison de son attitude pendant la guerre, mais aussi accusé, par plusieurs auteurs[99], de « sentiments xénophobes » à l'égard des « locuteurs français », d'« antisémitisme » et de collaboration avec les nazis[100]. Le collège a été débaptisé en juin 2000[101].
  • Diwan est interpellé aussi sur la possibilité de maintenir le nom de l'école Diwan Loeiz Herrieu à Lorient, au vu de certains écrits de Herrieu[102]. Malgré ses nombreux articles dans des journaux collaborationnistes comme La Bretagne et L'Heure bretonne, les parents d'élèves de Diwan ont décidé de conserver ce nom.

Par ailleurs, Diwan a été mise en cause à propos de l'un des ouvrages scolaires en breton qu'elle avait traduit. Certains adversaires de Diwan lui ont reproché d'avoir compté, à un moment, parmi les 8 membres de la commission Histoire, René Le Hir, ancien membre du Kommando Landerneau de la Gestapo, qui aurait revendiqué son action pendant la guerre dans une « interview réalisée en 1997 à l'occasion d'un documentaire », mais toujours non diffusé, « sur le mouvement breton ». Ils affirment que, dans le cadre des travaux de cette commission, « il a co-rédigé plusieurs manuels scolaires, dont l'un portant sur la période 1914-1945 et destiné aux classes de 3e »[103],[104].

Toutefois, l'article de Renaud Marhic, qui est à l'origine de cette dernière polémique, ne précise en rien si, dans le contenu du manuel, il a trouvé des éléments critiquables. Sa seule remarque est : « Sur l'ouvrage un curieux avertissement : le livre n'ayant pas été "corrigé", il ne doit pas être diffusé en dehors de Diwan. »[105].

En fait le manuel en question contient un total de 210 pages, dont 24 (soit 11,4 %) traitent spécifiquement de la Bretagne pendant la période au programme. Les parties du cours portant sur la Bretagne comptent 245 lignes, dont 58 (un peu moins du quart) abordent des sujets spécifiquement bretons : la situation de la langue et l'évolution de cette situation et les différents mouvements bretons. Les 186 autres pages sont la traduction d'un manuel paru chez Hachette[106].

Critiques à propos de la langue

Articles détaillés : Orthographe du breton et Dialectes du breton.

La charte de Diwan[107] (1977), qui revendique « son hostilité à toute uniformisation linguistique », affirme que « le breton enseigné dans les écoles maternelles Diwan est celui utilisé dans leur environnement géographique et humain », et l'intervention dans les classes Diwan de bretonnants de naissance est mise en avant (cf #Pédagogie).

Cependant, certains comme Françoise Morvan[108], qui a brièvement côtoyé les écoles Diwan à leur création (fin des années 1970), ou comme Jean-Luc Mélenchon[109], qui n'a pas fait d'études de linguistique bretonne, considèrent que le breton enseigné (le même que dans les écoles publiques et les écoles privées catholiques bilingues) est du breton unifié, et donc ne correspondrait pas aux multiples formes parlées « d'origine ». Ils opposent deux formes de langues bretonnes :

  • d'un côté celles que parlent les locuteurs natifs, qui n'ont généralement bénéficié d'aucun enseignement dans l'école monolingue, et qui ne connaissent que la forme parlée dans leur terroir d'origine — notamment le Vannetais, décrit comme très différent des autres dialectes bretons, parfois transcrit selon une orthographe distincte,
  • de l'autre l'orthographe dite « peurunvan » (en français, « complètement unifié »[110]), pour Françoise Morvan, « fixée par les nationalistes en 1941 »[108], sur ordre du gouvernement allemand[111], présentée comme étant une norme orale par ses détracteurs (cf Orthographe du breton).

Pour ces opposants, l'instrumentalisation du breton qui aurait été faite par les mouvements autonomistes aurait « créé une langue artificielle », coupée des parlers bretons traditionnels, et qui « entrerait en concurrence » avec lui, ainsi qu'avec le gallo. Ils appellent cette langue le « néo-breton », le « breton chimique » (en breton, « brezhoneg chimik ») ou « littéraire »[110]. Les écoles Diwan, du fait de leur impact médiatique et de leur réussite pédagogique, sont au cœur de cette polémique.

Pour l'Office de la langue bretonne, « le peurunvan s’est aujourd’hui largement imposé comme le système orthographique commun. Il est notamment utilisé par les écoles bilingues, les organismes d’enseignement aux adultes, la vie publique ». Cet Office estime que « certains milieux pas toujours bien intentionnés ont du mal à accepter que la langue bretonne puisse évoluer comme toutes les langues modernes parlées autour d’elle et que pour cela elle doive adapter son vocabulaire au monde moderne et aux nouvelles technologies[110]. »

Deux militants libre-penseurs, Yves Le Moigne et Roland Breton, soutiennent l'unification de l'écriture , en affirmant que « Cette question s'est posée et se posera pour toutes les langues à qui l'on veut donner une forme écrite : choisir entre faire prédominer un dialecte précis (celui de l'Île de France, de la Toscane...), ou bien chercher une synthèse (le Hochdeutsch). C'est à chaque communauté linguistique de décider librement de son modèle et quant à l'adoption de règles communes de prononciation, vocabulaire, orthographe, grammaire, syntaxe, par-dessus la variété des usages oraux locaux. Car toute langue a été orale, avant d'être écrite, et le français comme le breton. [112]. »

Critiques sur la méthode

« Décider qu’on va organiser toute la scolarité d’un enfant dans une langue qui n’est pas celle que parlent tous les les habitants du pays révèle une dimension psychologique qui m’effraie. J’assimilerais cela davantage à une pratique sectaire qu’à une pratique éducative… ».
  • Un conseiller municipal rennais a repris l'idée de l'ex-secrétaire d'État; dans Bretagnes, revue publiée avec le concours du conseil régional de Bretagne, Gérard Hamon (Mouvement Rouge et Vert[114]) parle, sans les nommer, d'écoles « fondées sur l’acquisition sectaire d’une langue »[115].

En revanche, deux jours après la parution de l'entretien, le linguiste Gilbert Dalgalian et le psycholinguiste Jean Petit, ont critiqué la validité pédagogique des propos de Jean-Luc Mélenchon. Parmi d'autres remarques, ils mettent en avant que la méthode par immersion a été employée par l'école publique, sous la Troisième République, pour apprendre le français « à tous les enfants de France, Bretons, Occitans, Basques et autres », ainsi que dans « l'Empire colonial » — ce qui est en partie inexact puisqu'en fait, plusieurs méthodes ont coexisté[116] —, qu'elle l'est encore par des « milliers de coopérants et d'enseignants français détachés » à l'étranger et que Diwan ne la pratique qu'à « la maternelle et au Cours préparatoire »[117].

De même, Jean-Pierre Cavaillé, professeur à l'École des hautes études en sciences sociales, dénonce, dans le numéro du 6 février 2002 de Libération, « un déchaînement contre une pratique réelle et non muséographique ou folklorique des langues dites "régionales" ». Reprenant les propos de Jean-Luc Mélenchon sur les écoles par immersion, il explique que, « successivement, le ministre nie leur laïcité, parle de "terrorisme intellectuel", invoque sournoisement des "stratégies groupusculaires", un pseudo-passé nazi ("racines historiques sulfureuses de ces fondamentalistes") et, sans crainte de la contradiction, « des vieilleries soixante-huitardes ». Pour J.-P. Cavaillé « ses propos sont un tissu d'injures et de faussetés à l'égard de Diwan et des autres écoles par immersion », jugeant que « l'immersion vécue par ses acteurs [...] dément toutes les accusations de communautarisme et de fondamentalisme ». Par ailleurs, évoquant l'enseignement de plusieurs langues régionales, il rappelle « la situation d'agonie dans laquelle se trouvent la plupart » en France[118].

Les prises de positions de Jean-Luc Mélenchon ont également été critiquées, au niveau régional, parmi les socialistes bretons. Ainsi Jean-Yves Le Drian, président socialiste de la région Bretagne a qualifié Mélenchon de « paon sectaire d'avant guerre »[119] et affirme : « Mélenchon, quand il entend le mot Bretagne, il sort son venin»[120].

Un article de Roland Breton soutient la démarche pédagogique de Diwan, en affirmant que « le système dit « par immersion » n'est pas fondé sur les sanctions, mais sur une volonté commune d'entente et d'expression totale dans une même langue. Système adopté, par exemple, depuis des décennies, dans les écoles francophones du Canada hors Québec[121]. »

Il en va de même pour Jean-Marie Bressand, ancien résistant[122], fondateur de l'association Monde bilingue en 1951 avec plusieurs camarades de la Résistance, qui condamne le refus de l'éducation bilingue en France[123], il estime même que l'enseignement bilingue en langue régionale est supérieur à l'enseignement bilingue classique[123].

Le PCF soutient lui aussi l'immersion: « Oui à l’intégration de Diwan (…) La position du Conseil d'État est stupide, qui peut raisonnablement penser que la pédagogie par immersion représenterait aujourd’hui un danger pour la république », déclare Robert Hue, leader du PCF à Guingamp en mars 2002 [124], tandis que Serge Morin, président du groupe des élus communistes au Conseil régional de Bretagne (administrative) déclare, en juillet 2002, « ne pas comprendre comment une méthode pédagogique, utilisée en Bretagne comme dans d’autres régions depuis de nombreuses années, pourrait remettre en cause le français comme langue nationale et a fortiori mettre en danger la République » [125]. Michel Vaxès, député communiste des Bouches-du-Rhône, demande, le 7 mai 2008, « le développement...de l'enseignement par immersion dans l'Éducation nationale...»[126].

En 2001, dans un communiqué commun, la Fédération Nationale de la Libre Pensée et la Fédération Nationale de l'Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle Force Ouvrière (FNECFP-FO) ont dénoncé un processus « d'intégration des écoles associatives, comme les établissements Diwan, dans le service public. » impliqué par la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Selon cet appel, le fait que « l’enseignement général dispensé à l’Ecole de la République puisse être donné dans une autre langue que celle de la Nation [...] serait porter une grave atteinte aux principes constitutionnels d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple Français. »[127]

Critiques sur les aides locales

En tant qu'écoles privées, les écoles Diwan peuvent bénéficier de subventions des communes où elles sont implantées. Ces aides, qui dépendent des prises de position politique des municipalités, viennent en plus des financements légaux pour celles des écoles qui sont sous contrat d'association. Elles sont limitées à 10% de leur budget par la loi Falloux. Un certain nombre de communes ne remettent pas le forfait scolaire aux écoles DIWAN sous prétexte qu'elles ne sont pas implantées sur le territoire de la commune d'habitation des enfants, ce qui prive les écoles DIWAN d'une part importante du financement public prévu par la loi.

Leur mise en place a suscité les critiques d'élus de municipalités concernées, jugeant que ces aides s'exerçaient au détriment des écoles publiques, ou pour des motifs plus politiques (contre l'enseignement « par immersion » par exemple).

  • Au conseil municipal de Rennes, le 13 septembre 2004, lors de délibérations sur l'éducation, les élus du Mouvement Rouge et Vert ont protesté contre la décision de la mairie socialiste, d'une part, de désaffecter les écoles Gacet, Guy Ropartz, Hauts-Chalais et Papu, d'autre part, d'attribuer les locaux de l'école du Gacet (1375 m2) aux 100 élèves de Diwan, qui vient après le triplement de la subvention à Diwan, le 15 mars 2003[128].
  • 18 élus d'Auray se sont prononcé contre les aides publiques dont bénéficie l'école Diwan d'Auray, qu'ils jugent une école de « privilégiés », disposant d'un effectif d'élèves par classe très réduit[129].
  • À Paris, dans le 14e arrondissement, devant l'opposition de la fédération du Parti radical de gauche, et suite à la demande de Marie-Louise Podavini, adjointe au maire de l'arrondissement, le conseil municipal a rejeté en juin 2004 un vœu des Verts demandant à la Mairie de Paris de soutenir l'école Diwan. Selon Marie-Louise Podavini, cette école, « par sa méthode pédagogique et son fonctionnement, tourne le dos aux valeurs de la République »[130]. Pourtant, sur la vingtaine d'élèves accueillis en maternelle et primaire à l'école Diwan de Paris, les parents représentent une douzaine de nationalités différentes[131].

Notes et références

  1. D'après le Dictionnaire du breton contemporain - Bilingue de Francis Favereau, Éditions Skol Vreizh
  2. l'école Diwan est une école laïque, gratuite, et ouverte aux enfants de toutes familles, bretonnantes ou pas, Yves Guégan Portes ouvertes à l'école Diwan, "Le Télégramme", rubrique "Lorient", page 8, 13 mai 96
  3. Les informations non sourcées de ce paragraphe sont tirées de Christophe Pluchon,« Reun An Ostis : les écoles Diwan s'exportent en Tunisie »
  4. Voir « Histoire chronologique du mouvement d'affirmation de l'Identité bretonne (1788-2002) (« Emsav » en langue bretonne) Page 8 » sur le site de la Maison de l'Histoire de la Bretagne
  5. Jean Guéguéniat, adjoint au Maire de Brest, Frankiz Breizh (membre de Régions et Peuples Solidaires), « Pour la langue bretonne, un combat politique ! », n°25 de Salvaterra, 1999
  6. Jérémie Pierre Jouan, Gweltaz ar Fur
  7. Christophe Pluchon,« Reun An Ostis : les écoles Diwan s'exportent en Tunisie »
  8. Biographie des membres de l'Ordre de l'Hermine
  9. Fédération du Finistère du Parti socialiste - En savoir plus
  10. Ouest-France, 26 novembre 2002
  11. Voir « Course pour la langue bretonne »
  12. Voir « La région Bretagne continuera à subventionner Diwan », Brest, 6 septembre 2002, dans « L'affaire Diwan (3) »
  13. Voir la revue de presse de l'école Diwan de Paris
  14. « La Chapelle-Neuve : l'école Diwan a ouvert hier », reproduction d'un article paru dans le Télégramme de Brest du 29 août 2006 sur le site de l'association Diwan Breizh.
  15. Voir « Pays de Brest: une bonne rentrée dans l'enseignement bilingue », Brest, le 13 septembre 2006
  16. Voir « Les écoles bilingues breton-français — Écoles Diwan »
  17. « Au collège Diwan, on parle breton dès le petit-déjeuner », PresseOcean.fr, 5 septembre 2008.
  18. Voir « Diwan fête ses 30 ans! » - Site des Côtes d'Armor
  19. Le Télégramme, 14 juillet 2009 et 29 août 2009
  20. Ouest-France, 29 août 2009
  21. Le Télégramme, 14 juillet 2009
  22. 123 News
  23. Voir « La rentrée dans l'enseignement bilingue » sur le site de Gwalarn.org
  24. Voir « Rentrée difficile pour Diwan qui gagne encore des effectifs », Brest, 4 septembre 2002, dans « L'affaire Diwan (3) »
  25. Bernez Kerdraon, Anne-Gaël Le Berre, « L’enseignement bilingue dans le pays de Brest » sur le site de la Maison de la langue et de la culture bretonnes, le samedi 29 janvier 2005
  26. Voir « La rentrée dans l'enseignement bilingue » sur le site de Gwalarn.org
  27. Le Télégramme, « Rentrée à Diwan. Presque 3000 élèves »
  28. “Le cap des 3000 élèves est franchi" Le Télégramme 06 sept. 2008 p. 9; Ouest-France "Diwan: plus de 3000 élèves" 6-7 septembre 1008
  29. http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=11948
  30. Voir « École et laïcité ». Cette page reproduit l'historique tiré de l'ouvrage : 1984 - La guerre scolaire a bien eu lieu de Jean Battut.
  31. a  et b Voir le chapitre III du rapport sur le projet de loi de finance 2002, portant sur l'article 65 du projet rattaché au budget de l'Éducation nationale, et plus particulièrement à l'intégration dans l'enseignement public de personnels en fonction dans les établissements scolaires gérés par l'association Diwan.
  32. Voir le chapitre III du rapport sur le projet de loi de finance 2002, portant sur l'article 65 du projet rattaché au budget de l'Éducation nationale, et plus particulièrement à l'intégration dans l'enseignement public de personnels en fonction dans les établissements scolaires gérés par l'association Diwan. Sur le « contrat d'association », voir Gustave Peiser, «École publique, École privée et Laïcité en France», in Cemoti, n° 19 - Laïcité(s) en France et en Turquie.
  33. Voir l'ordonnance du juge des référés du 15 juillet 2002 n°248203-248205.
  34. Texte du Code de l'éducation.
  35. Texte de la loi du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française.
  36. Voir Philippe Sour (chargé de mission pour Régions et Peuples Solidaires), « Proposition d’amendements à la loi de révision de la Constitution française à l'attention des sénateurs Verts », Toulouse, 28 janvier 2005 : « Lors du vote sur l’ajout dans l’article 2 de la constitution française du principe selon lequel « La langue de la République est le Français » (25 juin 1992), le Garde des sceaux, avait certifié aux députés et sénateurs que cette précision ne nuirait aucunement aux langues régionales. »
  37. Anne-Marie Le Pourhiet, « Langue(s) et constitution(s) », Cairn, Presses de Sciences-Po, n°2, février 2001, p. 207 à 215 : « Roland Debbasch a passé en revue toute l’histoire linguistique de la France, des Serments de Strasbourg de 842 à la décision du Conseil constitutionnel de 1999 sur la Charte des langues minoritaires, démontrant, notamment, comment la révision constitutionnelle de 1992 introduisant la formule « La langue de la République est le français », qui n’avait initialement pour but que de s’opposer à l’impérialisme anglo-saxon, a finalement surtout produit ses effets dans l’ordre interne, à l’égard des langues régionales.
    Michel Verpeaux s’est enfin attaché, à travers l’étude exhaustive des décisions du Conseil constitutionnel de 1994 (loi « Toubon »), 1996 (Polynésie française) et 1999 (Charte de langues minoritaires) à montrer comment le juge constitutionnel français s’efforce de concilier la langue française officielle et nationale avec la liberté de communication, en faisant le partage entre la sphère publique (exclusivité du français) et la sphère privée (liberté linguistique). »
  38. Voir le « compte-rendu analytique officiel de la séance du 11 mars 2003 » au Sénat, sur l'« Enseignement des langues régionales », avec la réponse de Xavier Darcos, alors ministre délégué à l'enseignement scolaire.
  39. Voir l'arrêté du 12 mai 2003 relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées, publié dans le Journal officiel le 24 mai 2003
  40. [1] ]
  41. "Le Télégramme", 20 mars 2002
  42. Voir Diwan
  43. Voir la motion « Réunir Diwan » et la « Contribution de A. Ily, D. Kernalegenn, P. Herve, A. Leforestier, Ph. Oillo, D. Vargas »
  44. Voir, dans le dossier L'affaire Diwan (3), « L'annulation de l'intégration de Diwan intervient en pleine crise interne » et « Le président démissionnaire de Diwan en appelle à Jacques Chirac », Rennes, 29 novembre 2002 ; « Michel Le Tallec élu président de l'association Diwan », Carhaix-Plouguer, 30 novembre 2002
  45. Voir DE KEVREDELEZH VREIZH « Naissance de Kevredelezh Vreizh »
  46. Voir le site de l'Alliance fédérale bretonne et Michel Le Tallec, « Diwan est l’affaire de tous les Bretons », 21 décembre 2003.
  47. Voir « Des voix sans bulletin pour les fédéralistes »
  48. Voir Une introduction à Diwan
  49. « Une nouvelle direction à Diwan », L'Èime Prouvençau, n° 58, été 2004
  50. Voir la revue de presse de l'école Diwan de Paris
  51. Le Télégramme, 14 juillet 2009
  52. Voir Personnels de droit Privé. 92% des établissements d'enseignement privés sous contrat sont catholiques, 8% les écoles de langues régionales (Diwan, Seaska, La Bressola...), les écoles juives et quelques écoles laïques.
  53. Compte rendu des péripéties de l'été 2006 sur le site de Diwan Paris
  54. Communiqué de l'école Diwan de Paris, « Rentrée scolaire à Diwan Paris : croissance de 50% », par Claude Nadeau, 3 septembre 2007
  55. "environ 35% du budget" de l'école de Lorient est assuré par "130 personnes versant de l'argent régulièrement" , Yves Guégan Portes ouvertes à l'école Diwan, "Le Télégramme", rubrique "Lorient", 13 mai 96
  56. Yves Pouchard, Les écoles en breton fêtent leurs 30 ans, Aujourd'hui en France, p. 10, samedi 3 mai 2008
  57. Ouest-France, 30 septembre 2002 [2].
  58. Magazine Bretons, mars 2007, p. 6.
  59. Kannadig Diwan, juin-juillet 1991. Il publie, p. 28, une lettre adressée au Président de Diwan le 27 mai 1991, dans laquelle il regrette de ne pouvoir participer à la manifestation organisée à Quimper le 22 juin  1991 : « Je suis sûr que cette manifestation servira la cause du Breton, langue que, comme vous savez, j'apprends et que je m'efforce de pratiquer chaque fois que possible car elle représente une valeur culturelle qu'il ne faut pas laisser disparaître ».
  60. Voir « Bretagne: 100.000 euros pour Diwan », AFP, 9 décembre 2003, et L'Èime Prouvençau, n° 55, novembre-décembre 2003.
  61. Jean-Pierre Cavaillé, « La République a plus d'une langue! », Libération, 6 février 2002
  62. Sur la « méthode Carré », voir Laurent Puren (Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle – DELCA-SYLED), « Pédagogie, idéologie et politique linguistique. L'exemple de la méthode Carré appliquée à la francisation de la Bretagne à la fin du XIXe siècle », Glottopol, revue de sociolinguistique en ligne, n° 1, janvier 2003 : « Quelle Politique linguistique pour quel Etat-nation ? » ; Patrick Cabanel (Université Toulouse II-Le Mirail), « Périphéries régionales, espaces coloniaux, Méditerranée israélite : questions de méthodes et d’échelles dans l’apprentissage du français républicain ».
  63. Voir « Qu’est-ce que l’Alliance Française? À Toronto » ou « Notre pédagogie » de l'Alliance Française de Paris.
  64. Voir notamment « Le réseau culturel et linguistique. Le dispositif » et L'Alliance française 120 ans après sa création 'L'Alliance Française 120 ans après sa création.
  65. Voir l'encart du bulletin officiel n°33 du 13 septembre 2001 sur la « Mise en œuvre de l'enseignement bilingue par immersion des les écoles et établissements "langues régionales" » et l'encart du 19 avril 2002 sur la « Mise en place d'un enseignement bilingue par immersion en langues régionales dans les écoles, collèges et lycées "langues régionales" ».
  66. Voir l'arrêté du 12 mai 2003 relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées, publié dans le Journal officiel le 24 mai 2003.
  67. Voir « Les écoles Diwan toujours bloquées aux portes de l'enseignement public » sur le site de la Revue de l'actualité juridique française, le 16 juillet 2002 ; l'arrêté du 12 mai 2003 relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections « langues régionales » des collèges et des lycées, publié dans le Journal officiel le 24 mai 2003 ; Maryvonnick Gouérou, déléguée du personnel CFDT, Le Télégramme, 10/01/2002.
  68. Voir « Enseigner en breton »
  69. Voir le protocole d’accord entre le ministère de l’Education nationale et les établissements Diwan, le 28 mai 2001
  70. Voir « Sections européennes », article présenté par Patrick Lanneau sur le site de l'Académie de Toulouse ; la « Charte des sections européennes » de l'Académie de Versailles (janvier 2002) ; le cas des classes européennes du lycée Henri IV.
  71. La charte des écoles Diwan
  72. Le Télégramme, 22 janvier 2007. Voir « Taol kurun s’est conté à Diwan Banaleg », sur le site de Diwan Breizh
  73. Voir le site de Skoazell Diwan Paris
  74. Kreizenn ar Geriaouiñ
  75. Renaud Clech, Le matériel pédagogique de Diwan au centre d'une négociation avec le rectorat, Le Télégramme, 11 mai 1991.
  76. Renaud Clech, Le matériel pédagogique de Diwan au centre d'une négociation avec le rectorat, Le Télégramme, 11 mai 1991.
  77. Voir le site de TES
  78. Voir [en lien avec la langue bretonne, les enfants, l'enseignement et la pédagogie Diwan fête ses 30 ans]
  79. Voir la présentation du colloque
  80. cadre
  81. "Ouest-France, 16 juillet 1992
  82. "Ouest-France, 5-6 et 8 juillet 1997
  83. Voir les « Résultats du baccalauréat 2006 » des lycées du Finistère ; « Résultats au bac » du lycée diwan (Carhaix-Plouguer) ; résultats au baccalauréat du lycée privé de Carhaix-Plouguer en 2006 ; le taux de réussite au bac en 2006 de L'Express ; « Résultats du baccalauréat de Diwan » par Claude Nadeau, directrice de l’école Diwan de Paris.
  84. L'Internaute
  85. Le Télégramme, 14 juillet 2009
  86. Voir « L'école et le breton : les trois périodes », par Fañch Broudig.
  87. Voir « Françoise Morvan : "Non à la régression ethniste en Bretagne" », entretien accordé à l'Observatoire du communautarisme le 7 juin 2005
  88. « Il y a breton et breton », blog de Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne, dimanche 23 septembre 2007
  89. Résultats du scrutin du 28 mars 2004 dans le canton de Lanester sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  90. a , b  et c Voir « Diwan, une école qui vient de loin » Étude de Pierrik Le Guennec, La Raison, juillet 2001 (mensuel de la Fédération Nationale de la Libre Pensée), article reproduit « De l'école de Plestin aux écoles Diwan ? Les écoles des Régions Européennes » sur le site de la Fédération nationale de la Libre-pensée
  91. Françoise Morvan écrit que les nationalistes bretons veulent « une langue pour une ethnie, donc une langue unifiée pour une Bretagne de race celte, à séparer de la France métisse », Non à la régression ethniste en Bretagne.
  92. Jean-Charles Perazzi, Diwan 20 ans, Coop Breizh, 1998, p. 16
  93. Histoire de la Bretagne et des Pays Celtiques, tome 5, Skol Vreizh, 1983, p. 153.
  94. Selon Lena Louarn, la « branche des luttes » de l'association Skol An Emsav «  a travaillé en premier sur la signalétique bilingue et sur la création des écoles Diwan. » Elle affirme également que « Fin 1977 on me demanda d'ouvrir une école Diwan à Rennes ». Interview pour BREIZHmag
  95. Yves Le Moigne, présentation de l'article de Roland Breton, « Pour la défense du breton et des autres langues régionales », La Raison Militante, n° 32 bis, août 2005.
  96. Jean Rohou, Fils de Plouc, tome II : « La langue, l'école », Rennes, Éditions Ouest-France, 2007, 603 pages, p. 165-166.
  97. Jean Rohou, Op. cit., tome II, 2007, p. 170.
  98. Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne 1940-44, Ouest-France, 1985, p. 94 à 99.
  99. Bertrand Frelaut, Les Nationalistes bretons de 1939 à 1945 ; Fanch Morvannou, Histoire Littéraire et culturelle de la Bretagne, tome III ; Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne 1940-44, p. 94 à 99 ; Ronan Calvez (département de Celtique à l'université de Bretagne occidentale de Brest), Le réenchantement d'un monde. Mouvement breton, nazisme et émissions de radio en breton, 1998, et La radio en langue bretonne. Roparz Hemon et Pierre-Jakez Hélias : deux rêves de la Bretagne, Rennes, Brest, Presses universitaires de Rennes, Centre de recherche bretonne et celtique, 2000 (voir « Sociolinguistique 2 : langue bretonne », dans les pages biblio du site personnel de Fañch Broudic).
  100. Voir la lettre ouverte de la Fédération nationale de la Libre pensée au maire de Guingamp du 22 janvier 2000.
  101. Marc Bergère, « Les Usages politiques de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne »
  102. Voir les articles de Pierrik Le Guennec (militant du Parti des travailleurs): « Diwan, une école qui vient de loin » ; « De l'école de Plestin aux écoles Diwan ? Les écoles des Régions Européennes » article reproduit sur le site de la Fédération nationale de la Libre-pensée ; « L'action réelle de "Loeiz Herrieu" pendant l'occupation nazie » ; « "Culture bretonne"? » par Pierrick Le Guennec, sur le site de l'Observatoire du communautarisme ; « L'action réelle de « Loeiz Herrieu » pendant l'occupation nazie (Loeiz Herrieu : nom donné à " l'école Diwan " de Lorient) » sur le site de la Fédération nationale de la Libre-pensée ; « Éditorial » de Catherine Giraudo sur le bulletin d'information du groupe MRC au Conseil régional d'Île-de-France, n°2, août 2004.
  103. Sur René Le Hir, voir « De l'école de Plestin aux écoles Diwan ? Les écoles des Régions Européennes » sur le site de la nationale de la Libre-pensée.
  104. Voir l'article de Renaud Marhic, « "Ni rouge, ni blanc, Breton seulement". De la Gestapo aux manuels scolaires… », 2 mai 2001.
  105. Voir l'article de Renaud Marhic, « "Ni rouge, ni blanc, Breton seulement". De la Gestapo aux manuels scolaires… », 2 mai 2001.
  106. (br) Istor – 3de Klas – Eil Derez Diwan, s. d.
  107. Charte de Diwan
  108. a  et b Voir par exemple l'entretien que Françoise Morvan accordé à l'Observatoire du communautarisme, intitulé : « Françoise Morvan : "Non à la régression ethniste en Bretagne" ».
  109. « Il y a breton et breton », blog de Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne, dimanche 23 septembre 2007
  110. a , b  et c Voir « Les clichés », document sur le site de l'Office de la langue bretonne
  111. Voir « Diwan, une école qui vient de loin ». Ces opposants citent une phrase que Roparz Hemon a écrite dans une lettre du 26 juin 1941 (fac-similé dans Les orthographes du breton, Emgleo Breiz, 1993) : « L'ordre de surunifier la langue est venu du gouvernement allemand. ».
  112. article de Roland Breton (ADLPF Aix-en-Provence), « Pour la défense du breton et des langues régionales », (introduction de Yves Le Moigne, ADLPF Morbihan), in La Raison Militante, Association des Libres-Penseurs de France, n° 32 bis, août 2005, p. 5.
  113. Diwan, une école contraire à l'idéal laïque Copie de l'article de Libération du 4 décembre 2001
  114. À ne pas confondre avec l'Alternative rouge et verte. Autre prise de position contre Diwan ici [3]
  115. Bretagnes, numéro 1, 2006, [4]
  116. Voir Patrick Cabanel (Université Toulouse II-Le Mirail), « Périphéries régionales, espaces coloniaux, Méditerranée israélite : questions de méthodes et d’échelles dans l’apprentissage du français républicain »
  117. Voir « Questions à un ministre », texte de Gilbert Dalgalian et Jean Petit, publié le 6 décembre 2001, sur le site de La Bressola
  118. Jean-Pierre Cavaillé, « La République a plus d'une langue! », Libération, 6 février 2002
  119. « Jean-Yves Le Drian appelle à la tenue d'un congrès de "clarification" au PS »
  120. mardi 9 octobre 2007, France Bleu Armorique, 12 h 20. Information reprise dans Ouest-France du mercredi 10 octobre 2007 en page 7
  121. Roland Breton (ADLPF Aix-en-Provence) (présentation d'Yves Le Moigne, ADLPF Morbihan), « Pour la défense du breton et des langues régionales », in La Raison Militante, Association des Libres-Penseurs de France, n° 32 bis, août 2005, p. 6-7.
  122. « Le réseau Casino », extrait des Mémoires de Jean-Marie Bressand.
  123. a  et b Ouest-France, Point de vue, 6 juin 2008
  124. Bretagne Hebdo, 20-26 mars 2002
  125. Le Télégramme, 20 juillet 2002
  126. Citoyens en Adour-Pyrénées Vivre Ensemble [5]
  127. Communiqué commun de la FNLP et de la FNECFP-FO sur l'enseignement régional et l'intégration des écoles privées dans le service public, 21 mai 2008. La FNLP, dont le président est Marc Blondel, est proche du syndicat CGT-FO, qui est mentionnée comme une « association amie » dans la page de liens du site. Voir « Associations amies » sur le site de la FNLP.
  128. "Regroupements d'écoles publiques - Diwan : Déclarations de Jacques Rolland. Les déclarations des élus Rouge et Vert à la séance du conseil municipal du 13 septembre 2004".
  129. Fonctionnement de l'école Diwan d'Auray : communiqué de presse du 23 avril 2006 de la fédération du Morbihan de l'UDB, dénonçant de la position de 18 élus alréens à l'encontre d'une aide pour le fonctionnement de l'école Diwan d'Auray. « Diwan An Alre = Une école dynamique et moderne », communiqué de Jean-Jacques Page, président de la fédération des écoles Diwan du Morbihan sur le site de l'UDB le 24 avril 2006.
  130. Voir leJournal de la fédération de Paris du Parti Radical de Gauche, bimestriel, n°3, novembre-décembre 2004
  131. Yves Pouchard, « Les écoles en breton fêtent leurs 30 ans », Aujourd'hui en France, p. 10, samedi 3 mai 2008

Annexes

Sources partielles

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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