- Louis Arretche
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Louis Arretche Présentation Nom de naissance Louis Gerald Arretche Naissance 12 août 1905
Saint-Justin, FranceDécès 20 décembre 1991 (à 86 ans)
Paris, FranceNationalité France Activité(s) Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux
Urbaniste et urbaniste-conseil des villes de Rennes, Rouen, Cachan, Orléans, Cachan
enseignant à l'École des beaux artsDiplôme 1937 Formation Georges Gromort Ses élèves École des beaux arts :
Xavier Arsène-Henry, Pierre Riboulet, Gérard Thurnauer, Jean-Louis Véret, Bernard Huet, Henri Gaudin, Philippe Panerai, etc.Œuvre Réalisations reconstruction de Saint-Malo et de Coutances
quartier d'Orléans-la-Source
PSMV du Marais à Paris
Église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen
Pont des Arts, Pont Charles-de-GaulleDistinctions Officier de la Légion d'honneur modifier Louis Gerald Arretche (12 août 1905, Saint-Justin - 20 décembre 1991, Paris) est un architecte et urbaniste français.
Sommaire
Biographie
Élève à l'École des beaux arts, il entre à l'atelier de Georges Gromort. Diplômé en 1937, il devient enseignant dans la même école où il rejoint l'atelier de son ancien maître. Il y a notamment pour étudiant : Xavier Arsène-Henry, Pierre Riboulet, Gérard Thurnauer, Jean-Louis Véret, Bernard Huet, Henri Gaudin, Philippe Panerai, Jean Castex. Après 1968, il poursuit son enseignement à l'UP3 de Versailles jusqu'en 1977.
Dans l'entre-deux-guerres, il collabore avec les architectes Michel Roux-Spitz et Roger-Henri Expert. Il est nommé architecte en chef de la reconstruction de Saint-Malo et de Coutances en 1944, puis architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux en 1955. Il collabore de l'après-guerre à la fin de sa vie avec l'architecte Roman Karasinsky. Il reçoit une commande publique considérable qui fait de lui l'un des architecte les plus prolifiques des Trente Glorieuses. Il est urbaniste et urbaniste conseil des villes de Rouen, Rennes, Orléans et Cachan.
Principales réalisations
- 1944-1960 : Reconstruction de Saint-Malo et de Coutances, en grande partie détruites par la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit de travaux assez « conservateurs », respectant l'échelle et le tissu des quartiers reconstruits. La rue Thévenard et la cour des immeubles de l'îlot 9 avec les grès émaillés d'André Bizette-Lindet.
- 1958-1965 : grands ensembles des quartiers nord de Melun : Schuman, Montaigu, Mézereaux.
- 1958-1965 : Village du Merlier, route du phare de Camarat à Ramatuelle en collaboration avec l'Atelier de Montrouge : 35 maisons de villégiature
- 1960 : aménagement de la vallée de la Rance, en tant qu'architecte en chef d'EDF, participant ainsi à la réalisation de l'Usine marémotrice de la Rance
- 1960-1962 : aménagement de la ZUP de Villejean à Rennes en collaboration avec l'architecte Henri Madelain
- 1961 : Salle omnisports, « Le Liberté », à Rennes (procédé innovant de double voûte de béton précontraint sans poteau)
- 1961-1969 : Centre de tri postal de la gare de Paris-Montparnasse
- à partir de 1962 : Urbaniste de la ville nouvelle d'Orléans-La Source (Loiret). Il y réalise notamment l'architecture du bâtiment des chèques-postaux, le centre administratif du Parc floral ainsi que le château d'eau[1],[2]
- 1962-1970 : architecte en chef de la ZUP de la plaine du Lys à Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne).
- 1967 : Architecte-urbaniste nommé par le District de la région parisienne, chargé de la résorption des bidonvilles des Francs-Moisins à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) : il propose un projet en partenariat avec l'Atelier de Montrouge, jamais réalisé
- 1966 : pavillon type au salon Villagexpo de Saint-Michel-sur-Orge
- 1967 : Campus de Beaulieu et Campus de Villejean à Rennes
- 1969 : Plan de sauvegarde et de mise en valeur du quartier du Marais à Paris ainsi que celui de Rouen.
- 1971 : Faculté de Droit et des Sciences Politiques de Nantes
- 1973 : aménagement de la Gare de Lyon et de ses abords en tant qu'architecte de la SNCF
- 1976-1979 : centre des télécommunications de Rennes
- 1979 : l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, place du Vieux-Marché à Rouen. Construite en remplacement de l'église Saint-Vincent détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, elle réutilise ses vitraux originaux (qui avaient été déposés avant les bombardements).
- 1982-1984 : reconstruction « à l'identique »[3] du pont des Arts à Paris, passerelle piétonne effondrée en 1979 des suites de collisions avec des bateaux.
- 1983-1989 : Bâtiments Sully et Turgot du Ministère des Finances, à Bercy, Paris
- 1986-1988 : Aménagement du jardin des Halles à Paris
- 1995 : le Pont Charles-de-Gaulle à Paris.
Voir aussi
Bibliographie
- Dominique Amouroux, Louis Arretche, collection « Carnets d'architectes », éditions du patrimoine / Infolio, 2011, 192 p.(ISBN 978-2-88474-185-9)
- Thierry Roze, Louis Arretche: 1905-1991, mémoire de DEA de l'Université Paris I, 1997.
- « Louis Arretche : mort d'un maître », Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment, no 4600, 24 janvier 1992, p. 92-94.
Liens externes
- Notice biographique, présentation des archives et inventaires dans ArchiWebture, base de données du Centre d'archives de l'Institut français d'architecture qui conserve l'ensemble des archives de l'architecte.
Notes
- La Source à vélo , site du CAUE 45.
- Exposition virtuelle « Retour à La Source : les premières années d'un quartier orléanais », site des archives municipales d'Orléans
- Louis-Alexandre de Cessart. Cette reconstruction s'apparente donc plutôt au pastiche. La passerelle reconstruite par Louis Arretche compte deux arches de moins que l'original de
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Catégories :- Architecte français du XXe siècle
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- Naissance dans les Landes
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