- Perros-Guirec
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Perros-Guirec
Perros-Guirec - La côte de granit rose et le phare de Ploumanac'h
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Côtes-d'Armor Arrondissement Lannion Canton Perros-Guirec (chef-lieu) Code commune 22168 Code postal 22700 Maire
Mandat en coursYvon Bonnot
2008-2014Intercommunalité sans Site web Site officiel de la commune de Perros-Guirec Démographie Population 7 297 hab. (2008[1]) Densité 515 hab./km² Gentilé Perrosien Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 96 m Superficie 14,16 km2 Perros-Guirec est une commune, chef-lieu de canton du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France. Elle se trouve à 78 km de Saint-Brieuc, 175 km de Rennes et 524 km de Paris.
Perros-Guirec est située dans un site naturel protégé, au milieu d'un paysage insolite où la terre et la mer sont parsemées de rochers de granit rose aux formes découpées par le vent.
La ville a deux emblèmes : le macareux, petit oiseau marin au bec coloré dont la plus grande colonie en France niche dans les Sept-Îles, et la fleur d'hortensia particulièrement présente dans la ville et les jardins des particuliers.
Perros-Guirec vit essentiellement du tourisme. Durant l'été, la ville prend une autre dimension tant en activités (sportives, culturelles et économiques) qu'en population (qui se multiplie par 8 environ). Elle est connue comme station balnéaire à caractère familial grâce à quelques belles plages de sable fin (Trestraou et Trestrignel) et à sa côte composée en partie de blocs de granit rose aux formes impressionnantes (la côte de granite rose). En 2007, la ville a été élue meilleure station balnéaire de France dans une enquête réalisée par le magazine Le Nouvel Observateur[2].
La commune est divisée en plusieurs bourgs (regroupements de maisons). En dehors de la ville elle-même, les deux plus importants sont Ploumanac'h et La Clarté.
Sommaire
Géographie
Le Sentier des douaniers, sur le site protégé des landes de Ploumanac'h, borde la célèbre côte de granit rose, érodée depuis près de 300 millions d'années, qui offre un paysage surnaturel de chaos granitiques aux formes insolites, s'étendant sur près de 9 km.
La ville comprend trois plages principales. Celle de Trestraou est ensoleillée. S'y trouvent le casino et le Palais des congrès, où ont souvent lieu des expositions. C'est de cette plage qu'on embarque pour visiter les Sept-Îles qui l'environnent, parmi lesquelles « l'Île aux Oiseaux » (l'île Rouzig), inhabitée, mais où résident goélands et fous de Bassan. La plage de Trestrignel est davantage battue par les vents. Assez sauvage, ce qui fait son charme, elle est comme encaissée au bas d'une côte, et est bordée par la pointe du Château, promontoire rocheux du haut duquel on peut profiter d'une vue panoramique sur les îles, notamment sur l'île Tomé (qui ne fait pas partie des Sept-Îles). La plage de Saint-Guirec se situe quant à elle dans le bourg de Ploumanac'h, le long du sentier des douaniers ; elle est donc une halte facile pour tout randonneur l'été. Face à elle sur une petite île se dresse le Château de Costaérès.
Le port de la ville est doté d'un bassin à flot et accueille aussi bien les marins pêcheurs que les plaisanciers. Un bassin de rétention d'eau jouxtant le bassin à flot, le Linkin, anciennement bassin de chasse[3], a été transformé en aire d'activités nautiques (scolaire ou touristique, selon la saison).
Histoire
Perros-Guirec fait partie du Trégor, mais jusqu'à la Révolution française la paroisse de Perros-Guirec, enclavée dans l'évêché de Tréguier faisait partie du doyenné de Lannion relevant de l'évêché de Dol et connue sous le vocable de Jacques le Mineur (voir l'église Saint-Jacques, principale église de la ville).
Entre le 11 août 1906 et le 15 avril 1949, la ville est desservie par le train à voie métrique des Chemins de fer des Côtes-du-Nord, de la ligne ligne de Lannion à Perros-Guirec. Cette ligne rejoignait la ligne Tréguier - Perros-Guirec à la gare de « Petit Camp »[4]. Dans Perros, la gare était située au niveau du port du Linkin.
Étymologie
- « Perros » provient des mots bretons « Penn » (cap, bout, extrémité) et « roz » (coteau, colline descendant vers la mer) ;
- « Guirec » (orthographié “Gireg” en breton) est le nom d'un moine venu d'Outre-Manche pour évangéliser les Bretons de l'époque et qui a pris pied sur la plage de Saint-Guirec en Ploumanac'h. On retrouve le nom de ce saint dans le nom de la commune de Locquirec (loc Gireg).
En breton, Perros-Guirec s'écrit « Perroz-Gireg » (prononciation assez identique à celle du français, mais avec l'accent bien plus prononcé sur le "o" et sur le "i": API [pɛˈroːz ˈgiːrɛk][5]).
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes des Côtes-d'Armor.Blasonnement Écartelé d'or et d'azur, au chef d'azur chargé de trois coquilles Saint Jacques d'or.Administration
Le canton de Perros-Guirec comprend les communes de Kermaria-Sulard, Louannec, Perros-Guirec, Pleumeur-Bodou, Saint-Quay-Perros, Trébeurden, Trégastel, Trélévern, Trévou-Tréguignec.
Contrairement aux autres communes du canton, Perros-Guirec a décidé de ne pas adhérer à la Lannion-Trégor Agglomération[6], composée des vingt communes qui entourent Lannion.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1983 en cours Yvon Bonnot[7] UMP ancien député, Président de l'Association Nationale des Élus du Littoral Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
- En 2011, la population était de 7 300 habitants.
Jumelages
La ville de Perros-Guirec est jumelée avec 4 villes :
- Teignmouth (Royaume-Uni).
- Barr (France).
- Quintin (Côtes-d'Armor, France).
- Île de Dragonera (Baléares), (Espagne) pour la réserve naturelle des Sept-Îles.
Culture
La commune héberge le cercle celtique ar Skewell (du nom d'un bloc rocheux remarquable entre Perros et Ploumanac'h) et un bagad, le bagad Sonerien Bro Dreger (en français : les Sonneurs du Trégor).
Début août chaque année, a lieu le Festival des Hortensias, avec défilé des groupes et cercles invités, un concert d'un musicien ou d'un groupe connu (Dan Ar Braz, Alan Stivell, Tri Yann, Soldat Louis, Hugues Aufray, etc.) et l'incontournable fest-noz. Le festival se tient sur plusieurs scènes simultanément. L'ambiance est plutôt à la musique traditionnelle bretonne, mais on trouve aussi des groupes plus « électriques » et systématiquement une délégation folklorique d'une nation étrangère.
Voir le site officiel du Festival
En avril, la commune accueille aussi un festival de bandes dessinées.
Sport
La ville héberge un club de tennis de table ("7 Îles Tennis de table") dont les premières équipes évoluent en championnat national.
La ville est régulièrement le point de départ ou une étape de la course au large en solitaire du Figaro. Elle l'a été en juillet 2011, pour la 17ème fois.
C'est également à Perros-Guirec qu'est basé le seul club de surf des Côtes-d'Armor, le Seven Islands Surf Club. Le club a une vocation pédagogique (initiation) mais aussi de compétition puisqu'il compte des champions de Bretagne et des compétiteurs en longboard de niveau national et international. Le Champion de France Open longboard 2008 est perrosien en la personne d'Alexy DENIEL. La pratique se fait sur la grande plage de Trestraou essentiellement de septembre à mai quand les dépressions s'enroulent sur la pointe Bretagne. En 2010, Alexis Deniel devient champion de france de Longboard pour la seconde fois.[réf. nécessaire]
Au niveau du football, la ville est en entente avec la commune de Louannec. Les séniors évoluent en promotion d'honneur, les moins de 18 ans évoluent également au niveau régional, en Promotion d'Honneur.
Personnalités liées à la commune
L'imitateur Thierry Le Luron, originaire de Ploumanac'h, repose au cimetière de La Clarté.
Les auteurs de bande dessinée Laurent Vicomte et Régis Loisel ont vécu plusieurs années à Perros-Guirec. En compagnie du dessinateur Jean-Charles Kraehn, lui aussi perrosien, ils ont fondé en 1994 le festival de la bande dessinée qui a lieu tous les ans au mois d'avril.
Lieux et monuments
Bâtiments et lieux publics remarquables
- La maison de Maurice Denis, peintre nabi et impressionniste au-dessus de la plage de Trestrignel
- Le Grand Hôtel, à Trestraou, d'architecture Art déco typique du style balnéaire des années 1920
- Sémaphore de La Clarté : Il surveille toute la navigation depuis l'île de Batz jusqu'à l'île de Bréhat 24h/24. On peut le visiter seulement lors des journées du patrimoine en septembre.
- Moulin de la Lande du Crac'h :
Ce moulin à vent, datant de 1727, est situé à La Clarté, il est construit en moellons de granite rose, la charpente recouverte d'ardoises, s'oriente en fonction du vent. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1983. Il a été restauré en 1986 grâce à des fonds privés, mais la machinerie intérieure n'existe plus, il est propriété de la commune, mais ne se visite pas.
- parc des sculptures :
Situé entre la Clarté et Ploumanach (à l'entrée de cette dernière), ce parc contient de Nombreuses sculptures en granit.
Bâtiments religieux
- Église Saint-Jacques classée au titre des Monuments historiques[10]. L'église a été dédiée à Saint Jacques car la ville était un lieu de passage pour la route vers Saint-Jacques de Compostelle, pour des pèlerins en provenance de Grande-Bretagne ; on trouve d'ailleurs quelques coquilles Saint-Jacques gravées aux frontispices des portes. Le pardon de St-Jacques est célébré le dernier dimanche de juillet.
- Notre-Dame de La Clarté (Itron Varia ar Sklaerder en breton), classée au titre des Monuments historiques[11]. Cette chapelle a été construite en 1445 suite à un vœu fait par le marquis de Barac'h qui fut sauvé d'un naufrage. Sur le tertre attenant à cette chapelle, on célèbre chaque année une grand'messe en l'honneur de Notre-Dame de la Clarté le 15 août. Ce pardon est présidé par l'évêque du diocèse de Saint-Brieuc ou par d'autres évêques invités.
Le Grand pardon de Notre Dame de la Clarté attire chaque année plusieurs milliers de personnes.
- Chapelle Saint-Joseph, ou chapelle de la Rade. De construction récente (1960), elle est située dans le quartier de la Rade, à quelques centaines de mètres du port, posée sous le bois d'Amour.
- Chapelle Saint-Guirec de Ploumanac'h. On y célèbre un pardon le mercredi soir avant le jeudi de l'Ascension. Cette messe en l'honneur de saint Guirec est suivie de la procession à l'oratoire sur la plage dont la tradition rapporte que c'est de cet endroit qu'il est arrivé pour évangéliser la région. Ce pardon est aujourd'hui remis en valeur par l'association de Ploumanac'h et attire plus d'une centaine de personnes.
- Oratoire de Saint-Guirec, sur la plage du même nom à Ploumanac'h, est classé au titre des Monuments historiques[12]. Cet oratoire, accessible uniquement à marée basse, protège une statue du saint. Une coutume ancestrale consiste pour les jeunes filles à piquer une épingle dans le nez de la statue ; l'épingle qui tient est un bon présage de mariage. Cette coutume a mis à mal le nez de la statue originale en bois ; la statue actuelle est en granite, mais son nez a beaucoup souffert, moins à cause des jeunes filles que des touristes qui « perpétuent » la tradition.
- Chapelle de Kernivinen, dédiée à Notre Dame de Pitié fut édifiée sur l'emplacement d'une autre chapelle dédiée à St Marc. On célèbre chaque année un pardon le deuxième dimanche après Pâques.
Musées
- Musée de l'histoire et des traditions de Basse-Bretagne (musée de cire) : ancienne Capitainerie du Port à Perros-Guirec, c'est en 1989, que ce Musée a été inauguré par Pierre-Jakez Hélias (célèbre écrivain breton, auteur du Cheval d'Orgueil).
De Perros-Guirec à Lannion en passant par Tréguier, Moncontour, Morlaix, etc., de grands personnages et des événements marquants sont présentés et commentés dans les dix salles sur deux étages, au milieu des décors de Jean-Marie Le Prieur et des fresques de Véronique Chanteau.
Autres
- Château de Costaérès, gros manoir sur une île privée, (sur la commune de Trégastel) accessible à très grandes marées basses et sur laquelle Henryk Sienkiewicz aurait écrit la version française de son livre « Quo vadis ? ». L'île est aujourd'hui propriété du comédien allemand Dieter Hallervorden ;
- Le Sentier des douaniers : chemin côtier entre le Ranolien et le port de Ploumanac'h, réservé aux piétons, permettant de faire une promenade en bord de mer au milieu des amas chaotiques, masses de rochers de granite rose dont certains ont des formes évocatrices : la Bouteille renversée, le Dé (sur la commune de Trégastel), le Chapeau de Napoléon (cité par Charles de Gaulle lors d'une diffusion de La France aux Français), le lapin, le château du Diable etc. On y voit le phare de Min Ruz, reconstruit entièrement en granite rose après sa destruction durant la Seconde Guerre mondiale ;
- L'anse de Pors Kamor (photo ci-dessus) ;
- Le port naturel de Ploumanac'h, un des plus protégés de la côte nord de Bretagne. Deux moulins à marée (un moulin à glace et un moulin à blé)séparent le port de la vallée des Traouïero.
- La vallée des Traouïero, double vallée encaissée (le grand et le petit Traouïero) débouchant dans le port de Ploumanac'h et qui, dit-on, était si inaccessible qu'elle a servi de refuge à des brigands ;
- Les plages : Trestraou, Trestrignel et Saint-Guirec ; la Bastille
- Le port de Perros-Guirec, à la Rade (partie basse de la ville de Perros) ;
- Les Sept-Îles, archipel de petites îles au large de Perros, la plus importante est l'Île aux Moines avec son phare et son fort ; l'île Riouzig (Rouzic) est une des plus grandes réserves ornithologiques de France d'oiseaux de mer (Réserve naturelle des Sept-Îles) ;
- Les carrières de granite rose, près du petit bourg de La Clarté, d'où sont extraits les blocs de granite de couleur si particulière.
Industrie
- Carrière de granit rose à La Clarté
- Tourisme, nautisme
- Centre de thalassothérapie à proximité de la grande plage de Trestraou.
La ville profite aussi de sa proximité avec le pôle économique et universitaire de Lannion. Dans les années 1980, les télécommunications avec le Centre de télécommunication spatiale de Pleumeur-Bodou situé près de Perros-Guirec ont également influencé sur la réputation du Trégor.
Agriculture
Urbanisme
Notes, sources et références
- populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- Enquête sur les meilleures stations balnéaires de France en 2007, dans Le Nouvel Observateur
- Bassin en amont du port, dont le lâcher d'eau permettait de chasser le sable s'entassant dans le fond du port
- Laurent Goulhen, « Lannion la ville aux trois gares », Revue d'histoire du Musée du Petit Train des Côtes-du-Nord, no 17, avril 2000, p. 14-22
- F. Favereau, Dictionnaire du breton contemporain p. 585
- Le Télégramme, 6 mars 2008
- Le Télégramme, 11 mars 2008
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- Notice no PA00089383, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089380, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089386, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
- Communes des Côtes-d'Armor
- Côte de granit rose
- La Clarté en Perros-Guirec
- Phare de Ploumanac'h
- Anse Saint-Guirec
Webographie
Canton de Perros-Guirec Kermaria-Sulard | Louannec | Perros-Guirec | Pleumeur-Bodou | Trévou-Tréguignec | Saint-Quay-Perros | Trébeurden | Trégastel | Trélévern Catégories :- Commune des Côtes-d'Armor
- Commune du Trégor
- Ville portuaire de France
- Port maritime
- Port de plaisance
- Station balnéaire française
- Paroisse ou trève de l'évêché de Dol
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