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Fiat
Pour les articles homonymes, voir Fiat (homonymie).
Logo de FiatCréation 1899 Fondateur(s) Giovanni Agnelli Personnages clés Giovanni Agnelli Forme juridique SA Slogan(s) « Terre, Mer et Ciel » Siège social Turin
ItalieDirection Luca Cordero di Montezemolo, Sergio Marchionne Activité(s) Fabrication et vente de véhicules Produit(s) Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Ferrari, Maserati, Iveco, Chrysler, Jeep, Doodge, Irisbus Société mère Fiat Group Effectif 300 000 Principaux concurrents General Motors, Ford, Toyota modifier Fiat S.p.A., acronyme de Fabbrica Italiana Automobili Torino ou en français, « Fabrique italienne d'automobiles de Turin », est un constructeur automobile italien, basé à Turin. Il dépend de Fiat Group contrôlé par la famille Agnelli, par l'intermédiaire de leurs holdings financières IFI et IFIL.
Le groupe Fiat S.p.A. contrôle les marques Fiat Auto, Fiat Professional, Alfa Romeo, Lancia, Maserati et Ferrari, IVECO et Irisbus dans le secteur des véhicules utilitaires. Avec 2 679 451 véhicules tous types produits en 2007, le groupe Fiat se classe au 8e rang mondial derrière Toyota, General Motors, Volkswagen, Ford, Honda, PSA, [1]. Ces chiffres montrent une hausse de plus de 12 % sur l'année 2006, pour un chiffre d'affaires de 58,5 milliards d'euros.
À la suite du décès d'Umberto Agnelli le 27 mai 2004, c'est Luca di Montezemolo, jusque là président de Ferrari, qui est nommé président de Fiat, John Elkann, petit-fils de Gianni Agnelli étant nommé vice-président.
Le groupe a subi une perte d'exploitation de 979 millions d'euros en 2003 et de plus d'un milliard en 2004, qui restera dans les mémoires des dirigeants l'année la plus noire du siècle d'existence de la société. La situation s'est nettement redressée depuis. En effet, dès sa rupture avec l'américain General Motors fin 2004, le groupe Fiat a très rapidement retrouvé la santé financière. En 2005, grâce au succès de ses nouveaux modèles Panda II et Grande Punto, les résultats sont devenus positifs et le bilan 2006 a permis la distribution du premier dividende depuis cinq ans. Les résultats à fin du troisième trimestre 2007 montrent une progression de 17,8% pour Fiat Auto Group et supérieure à 23% pour Iveco et CNH.
En 2007, les parts de marché du groupe Fiat ont fortement progressé. Notamment dans le secteur automobile où elles dépassent 32% en Italie, et 9% en Europe ;depuis le début de l'année 2007, Fiat Auto devance Renault. La nouvelle Fiat 500 qui a été présentée le 4 juillet 2007, exactement 50 ans après le légendaire « motte de beurre » de 1957 va encore renforcer les positions de la marque ; elle avait recueilli plus de 50 000 commandes avant sa présentation officielle. En un an, elle a dépassé les 200 000 commandes. La croissance des divisions poids lourds IVECO et matériels agricole et de construction CNH dépasse quant à eux les 17% annuels.
Sommaire
Le groupe Fiat S.p.A.
Le groupe s'est recentré en 2003 sur son cœur de métier, les véhicules à moteur. Il s'est organisé en neuf secteurs opérationnels (en pourcentage de son activité globale) :
- Automobile Fiat Group Automobiles (49%)
- Matériels pour l'agriculture et les travaux publics CNH Global-New Holland (20%)
- Véhicules industriels IVECO et autobus Irisbus (17%)
- Voitures sportives de luxe Ferrari et Maserati
- Métallurgie TEKSID (1%)
- Composants automobiles Magneti-Marelli (12%)
- Systèmes de production Comau (1%)
- Édition ITEDI
- Communication et services Business Solutions
Secteur automobile
Regroupé dans la holding Fiat Group Automobiles, le secteur automobile du groupe Fiat comprend trois marques en Italie que sont Fiat Auto, Lancia et Alfa Romeo, mais également différentes filiales Fiat Auto dans le monde telles que Fiat Automoveïs au Brésil, Fiat (ex Concord) en Argentine, Fiat-Tofas en Turquie, Fiat-Nanjing puis Fiat Chery et Zotye en Chine, Fiat Mekong Auto au Viêt Nam, Fiat Sud Africa, Fiat Severstal en Russie, Fiat Venezuela, Fiat EL NASR en Égypte, Fiat India récemment en liaison avec Tata ou encore Fiat PIDL en Iran.
La holding intègre également les unités Fiat Professional, division véhicules utilitaires, Fiat Powertrain Technologies, division spécialisée dans les moteurs et boîtes de vitesses ainsi que Maserati (à 100%) et Ferrari (à 85%), secteur de véhicules de prestige.
Secteur véhicules industriels
Le secteur des véhicules industriels est regroupé dans la holding Iveco, spécialiste des poids lourds, véhicules spéciaux, transports de personnes, et véhicules militaires. En Italie, Iveco (ex Fiat V.I.) ainsi que Astra SpA produisent des véhicules de chantier et des dumpers tandis que SIVI propose des véhicules spéciaux pour transports exceptionnels jusqu'à 740 tonnes. En Europe, Fiat est présent sur le marché avec ses filiales Iveco Allemagne (ex Magirus), Iveco France (ex Unic), Iveco Grande-Bretagne (ex Ford UK Trucks et Seddon Atkinson) et Iveco Espagne (ex Pegaso). Dans le reste du monde, on retrouve les marques Iveco-Otoyol en Turquie, UralAZ en Russie, Iveco Hongyan en Chine, Iveco Ashok Leyland en Inde, Iveco Australie (ex International). Fiat est également présent sur les marchés industriels de l'Argentine avec Iveco Argentina, du Brésil et du Venezuela.
La filiale Irisbus, division autocars et autobus de Iveco, née en 1999 du regroupement de toutes les unités Iveco Bus Europe et ex Renault Bus, fabrique sa très large gamme en Italie, Espagne, France, Argentine, Brésil, Tunisie, Inde, Chine, Hongrie et République tchèque.
Secteur machines agricoles et engins de travaux publics
Le secteur des machines agricoles et engins de travaux publics est regroupé dans la holding CNH Global avec les marques Case, New Holland, Steyr, Fiat-Allis, O&K et Kobelco, sites de production dans plus de quatre-vingt pays dans le monde.
Autres secteurs
- Magneti-Marelli : Composants industriels pour l'automobile, créée en 1919
- Comau : Machines-outils, 1er constructeur mondial de robots pour l'industrie automobile et poids lourds. Comau a racheté l'américain PICO, 1er constructeur mondial de lignes de carrosseries, la division automation de Renault
- Teksid : Pièces moteurs en fonte, magnésium et aluminium
- Elasis : Recherche
- Centro Ricerche Fiat : Centre de recherches Fiat
- Fiat Powertrain Technologies : Production de moteurs et boîtes de vitesses de dernière génération
Fiat et General Motors ont rompu leurs accords croisés le 1er janvier 2005. General Motors a du restituer à Fiat SpA les 10% du capital qu'il détenait encore dans sa filiale Fiat Auto, les sociétés communes Fiat-GM Powertrain et Purchasing ont été dissoutes, chacun reprenant ses apports respectifs. Fiat empoche au passage deux milliards de dollars et autorise Opel à construire sous licence, la plateforme Fiat 199 de la Grande Punto pour la nouvelle Corsa et poursuivra la vente de ses moteurs diesel 1,3 Mjt et 1,9 Jtd 8v et 16v Mjt au groupe General Motors pour une utilisation sur les seules marques Opel, Cadillac et Isuzu ; Daewoo et sa nouvelle dénomination Chevrolet en étant définitivement exclues.
Ayant attendu que Suzuki soit également sorti du tutorat General Motors en fin d'année 2005, les japonais achèteront directement à Fiat ces mêmes moteurs pour équiper leur propre gamme et fabriqueront, sous licence Fiat Powertrain, les nouveaux moteurs diesels 2.0 Multijet qui sortent en 2008.
Ironie de l'histoire, General Motors croyait pouvoir avaler Fiat Auto après l'avoir vidée de ses ingénieurs et essayé de bloquer son essor mais GM a échoué. En avril 2007, la valeur boursière de Fiat S.p.A. était supérieure à celle de General Motors et de Ford réunis. Depuis ce divorce, Fiat a passé plus de quatorze accords de coopération avec différents constructeurs dans le monde, dont un le 19 juin 2007 avec le groupe Daimler-Mercedes pour la fourniture de 80 000 moteurs diesels par an entre 2009 et 2016. Il s'agit du très réputé Fiat F1C qui équipe les Iveco Daily notamment, de 3 litres de cylindrée et 177 ch de puissance.
Secteur non industriel
- Itedi- Italiana Edizioni Spa, La Stampa, 100 %
- Business solutions, services aux entreprises nés à l'origine des nécessités de reclassement de personnel dont Fiat Gesco LTD.
Autres participations
- Italenergia bis, principal actionnaire de producteur d'énergies privé italien Edison SpA ; 24,6 %
- RCS Mediagroup, Éditions Rizzoli-Corriere della Sera ; 9,81 %
Histoire de la société
La constitution de la société
L'acte de création de la « Società Anonima Fabbrica Italiana Automobili Torino » est signé le 11 juillet 1899 au Palazzo Bricherasio, à Turin, en Italie. On dénombre trente actionnaires, parmi les noms desquels figurent Ceirano, Faccioli, Felicenazzaro et Vincenzo Lancia pour un capital social de 800 000 lires. Parmi ces trente fondateurs se trouvent Ludovico Scarfiotti, qui sera le premier président du conseil d'administration, et Giovanni Agnelli, l'homme qui les a réunis. Giovanni Agnelli n'est ni un technicien, ni un financier, ni un spéculateur, mais un visionnaire et grâce à son dynamisme il prendra la direction de la société dès 1902.
Agnelli, qui était un homme d'action, a voulu très vite constituer une grande entreprise d'importance nationale, pour que la jeune Italie puisse refaire son retard industriel sur ses voisins français et allemands. L'idée d'Agnelli était de produire rapidement des automobiles « populaires », utilisables par le plus grand nombre, et il réussit à persuader un groupe de financiers turinois des perspectives intéressantes de la production automobile de ce type.
Dès le début, il renonce à l'élaboration d'une modèle original qui lui aurait fait perdre temps et argent, et se tourne par conséquent vers un modèle existant, conçu par Ceirano et Faccioli, qui en avaient déjà vendu quelques exemplaires. Les évènements qui suivent montrent bien la détermination et l'empressement d'Agnelli. La société Ceirano, déclarée le 23 octobre 1898, se définit clairement comme une « société pour la fabrication de prototypes automobiles » et dès le 20 mars 1899, l'ingénieur Faccioli dépose le brevet de sa voiture. À peine sa constitution entérinée, la nouvelle société Fiat rachète les actions et les brevets de la société Ceirano. Elle dispose alors d'un modèle viable, la Fiat 3½ HP, et de capitaux à peine entamés. De plus, elle sous-traite la fabrication des pièces à des entreprises expérimentées.
L'épopée industrielle
Fiat inaugure sa première grande usine en 1900, au no 35 du Corso Dante à Turin. Sur une surface de 12 000 m2, 150 ouvriers produiront vingt-quatre automobiles durant cette année 1900. En 1902 la société commence à acquérir ses premières lettres de noblesse dans le sport automobile. Les neuf Fiat engagées sur le Tour d'Italie automobile franchissent toutes la ligne d'arrivée. Vincenzo Lancia remporte la course de côte Sassi-Superga au volant de la 24 HP Corsa, première voiture de compétition réalisée et présentée peu de temps avant par le constructeur, tandis que Giovanni Agnelli établit un nouveau record sur la Fiat 8 HP lors du second Tour d'Italie.
En 1906, les effectifs de Fiat s'élèvent à 1 500 salariés, produisant 1 150 voitures, et l'entreprise entreprend ses premières acquisitions en achetant la société Ansaldi. Sur le plan sportif, Vincenzo Lancia remporte la Coppa d'Oro à Milan, tandis que Mathis s'adjuge la Targa d'Oro de la Coppa Herkomer au volant d'une Fiat 40 HP. C'est aussi à ce moment que les exportations commencent à décoller, jusqu'à représenter les deux tiers de la production. Fiat adopte une stratégie de croissance axée sur la mondialisation et conquiert des parts importantes sur des marchés porteurs, en particulier aux États-Unis, au point de créer la Fiat Motor Corporation en 1908 avec la construction d'une usine pour une fabrication locale.
Le constructeur commence à produire des modèles dédiés à un usage spécifique, comme la Fiat Type 1 Fiacre, dédiée au transport public - adoptée en particulier par les villes de New York, Paris et Londres - et qui sera produite à 1 600 exemplaires ; mais aussi des véhicules commerciaux, des moteurs pour la marine AIFO, des camions Fiat V.I., des trams Fiat Ferroviaria, les avions Fiat Avio, etc.
En 1916 débute la construction de l'usine du Lingotto, « lingot » de 500 mètres de long, à Turin, sous la direction de l'architecte Giacomo Mattè Trucco. Lorsque sa construction s'achève en 1922, c'est la plus grande et la plus moderne usine d'Europe et dès lors l'emblème de l'industrie automobile italienne. Le bâtiment, qui occupe cinq étages est absolument révolutionnaire et abrite sur son toit une piste d'essai futuriste. Ce bâtiment est un chef-d'œuvre dans l'application du fordisme : les pièces détachées arrivent au rez-de-chaussée et les voitures sont assemblées au fil des cinq étages, transportées par des ascenseurs, pour enfin être testées sur la piste ovale et inclinée qui occupe le toit.
À ce moment de son histoire, la firme turinoise est déjà le moteur de l'industrie italienne et sa production commence à se diversifier très largement (chemins de fer, aciéries, électricité, transports publics...), au point que durant la Première Guerre mondiale, elle produit camions et blindés, avions et moteurs, mais aussi armes et munitions, et même uniformes, bottes et sacs pour les soldats. Fiat met son industrie entière au service de l'effort de guerre et sort grandie de ce conflit. La société qui comptait 4 000 employés en 1914 en compte 40 000 en 1918.
Dans les années 1930, Fiat est déjà un empire industriel d'envergure internationale. Le groupe possède des usines sur trois continents (Europe, Amérique latine et même Asie). C'est aussi à cette époque qu'il crée la marque Simca en France, Fiat-NSU devenue Fiat Neckar en Allemagne et plus tard Seat en Espagne. Cependant la politique d'autarcie de Mussolini force la société à revoir ses plans de développement à l'international et à se concentrer sur le marché domestique et les industries lourdes. Les secteurs aéronautique et ferroviaires, ainsi que les travaux publics, connaissent alors une forte croissance. Le slogan de Fiat est alors « Sur terre, sur mer et dans les airs ». Toutefois, la croissance perdure et à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les effectifs du groupe se montent à 55 000 employés.
En 1937 commence la construction de l'usine de Mirafiori, qui introduit les principes d'organisation industrielle les plus avancés de son temps et confirme l'orientation de la compagnie vers la production de masse. Sa construction s'achèvera en 1939, et le nouveau complexe industriel sera inauguré en présence de Mussolini. Fiat eut et conserva des contacts autant avec les nazis et les fascistes, qu'avec les alliés et la Résistance.
En 1945, le sénateur Giovanni Agnelli meurt, son fils Edoardo étant décédé dans un accident d'avion dix ans auparavant, c'est Vittorio Valletta qui assume la présidence de Fiat, en attendant que son petit fils, Gianni Agnelli prenne les rennes en 1964.
La reconstruction et le boom économique
Ce n'est qu'en 1948, et grâce à l'aide financière du plan Marshall, que la reconstruction des usines détruites pendant la guerre se termine. En 1950, la production retrouve son niveau d'avant guerre si bien que l'on parle de « miracle italien ». Vittorio Valletta poursuit la stratégie de croissance, d'acquisitions et de diversification lancée par Agnelli et les profits recommencent à croître et les effectifs à augmenter.
En 1958, c'est le boom économique et la production augmente de façon impressionnante, tirée par la production d'automobiles et de machines agricoles. Les usines de Mirafiori doublent leur capacité : plus de 50 000 ouvriers y travaillent en deux postes et parfois trois. Le secteur automobile est le symbole du miracle économique italien, et Fiat, avec 85% de la production du pays, joue un rôle de premier ordre. Le nombre d'ouvriers atteint un maximum de 230 000. C'est également à ce moment qu'est décidée la construction d'une seconde « méga-usine », celle de Rivalta di Torino, toujours près de Turin, inaugurée en 1968.
Après avoir aidé à la création du secteur automobile en Yougoslavie avec Zastava dans les années 1950, en Espagne avec Seat, Fiat est le principal collaborateur - concepteur et fournisseur - de VAZ (Lada) en Union soviétique à Togliattigrad. Il fournira également les licences de fabrication pour les 600 000 exemplaires Zigouli-Lada par an, copie des modèles Fiat 124 et Fiat 125. Les automobiles Fiat, notamment leur plate-forme, serviront de base à l'ensemble des constructeurs du camp socialiste, en particulier les constructeurs soviétiques ainsi que le polonais Fiat-Polski FSO, soit directement, soit indirectement par la collaboration de fabricants soviétiques utilisant les procédés et technologies Fiat.
1990-2004 : la crise
À partir des années 1990, les bénéfices de Fiat commencent à décliner, et ce malgré la présence de modèles populaires comme les Panda, Uno et Tipo. L'image de Fiat concernant sa fiabilité et sa finition, alimentée par une presse souvent chauvine, comme en France en particulier, lui fait de plus en plus de tort face aux autres constructeurs. Cette réputation détourne peu à peu les clients et les ventes baissent après 1990, notamment en France où elles tombent de 150 000 à moins de 60 000 véhicules en 2000.
Le groupe, toujours présidé par Gianni Agnelli alors âgé de 80 ans, est en grande difficulté. Les pertes n'ont jamais été aussi importantes, et les conseils d'administration se succèdent sans succès. La rumeur sur l'hypothèse d'un rachat par un concurrent est même avancée. En mars 2000, un accord en deux temps est signé. General Motors prend, dans un premier temps, 20% du capital de la division Automobiles Fiat et Fiat Holding S.p.A. reçoit en échange 6% de la totalité du groupe GM et en devient son premier actionnaire. La Fiat Stilo, lancée le 11 septembre 2001 est un échec commercial en Europe, en raison d'un mauvais positionnement sur le marché, alors que ce véhicule est techniquement très bon et de bonne facture et qu'il connaît d'ailleurs un excellent succès en Amérique latine où il est également fabriqué.
En juin 2002, Fiat Auto, grevé par un endettement de 6,6 milliards d'euros, est obligé de faire appel aux banques pour soulager sa trésorerie. Un consortium de banques souscrit à 3 milliards d'euros en prenant une garantie sur une partie du capital et achète 51% de la filiale de crédit Fidis. Parmi les autres mesures prises alors, Fiat Group dépose en garantie 34% de Ferrari auprès du groupe financier Mediobanca contre 775 millions d'euros. L'affaire fait alors grand bruit.
2005 : La résurrection
Après le décès de Gianni Agnelli en 2003, petit fils du fondateur de Fiat, puis de son frère Umberto Agnelli en 2004, c'est Luca Cordero di Montezemolo, le président de Ferrari, qui est appelé à la présidence du groupe Fiat. Il s'entoure d'une nouvelle équipe dirigeante animée à partir de juin 2004 par un nouveau directeur général, Sergio Marchionne qui va insuffler au groupe un nouvel élan et réorganiser totalement le management de Fiat Auto, la branche en difficulté du groupe. Malgré le succès de la nouvelle Panda, le nouveau directeur général impose une sévère restructuration, en remplaçant toute l'équipe dirigeante et en taillant dans les coûts, sans toucher aux effectifs, et en réorganisant la fabrication.
Cette gestion va rapidement porter ses fruits dès 2005 et stopper la lente descente aux enfers qu'avait connue Fiat Auto. En 2004, l'option de vente de Fiat concernant la branche automobile auprès de General Motors a été rompue, en contrepartie du versement par General Motors d'une indemnité de rupture de 1,55 milliards d'euros en cash plus la restitution de sa participation restante de 10% dans Fiat Auto, permettant au groupe Fiat de reprendre 100% de sa filiale automobile et de renouer très rapidement avec ses premiers bénéfices dès la même année.
Libre de ses agissements, Fiat Auto va rapidement passer des alliances industrielles partielles et ciblées. Fiat restructure et modernise rapidement ses lignes de produits et comme l'a admis Luca de Meo, le directeur de la marque, de générer de « l'argent avec une gamme étroite et peu d'investissements » car « il nous faut mettre les investissements sur les voitures qui font les gros volumes, plus de cent mille unités par an [...] Fiat doit rester populaire mais redevenir moderne et design ».
Cependant, la résurrection est basée sur la Fiat Grande Punto, dessinée par Giorgetto Giugiaro, pour laquelle sont enfin réhabilitées les valeurs et l'identité de la marque. Cette nouvelle génération de sa célèbre compacte, devient en quelques semaines le véhicule le plus vendu toutes catégories confondues en Europe depuis le début de l'année 2006. En avril 2006 débute la commercialisation du premier véritable 4x4 civil de la marque, la Fiat Sedici, conçu en partenariat avec Suzuki. En mai 2006, Fiat ouvre à Mirafiori près de Turin, la plus grande concession automobile du monde, regroupant tous les modèles du groupe Fiat soit : Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Ferrari et Maserati.
Même si le succès actuel d'un seul modèle ne peut rien laisser présager pour l'avenir, les usines tournent désormais à plein régime et Fiat compte maintenir sa croissance des ventes au rythme actuel de 23% en 2006, remontant de 6,4% à plus de 9% au palmarès européen et pronostiquant un bénéfice de 1 milliard d'euros pour l'année 2006, et comme l'a souligné Sergio Marchionne, Fiat est aujourd'hui redevenue un concurrent sérieux au niveau mondial. En Italie même où le groupe avait, avant les années 1980, 70% de parts de marchés, il est en 2006 repassé au-dessus de la barre des 31%.
Avec ses premiers bénéfices, Fiat a fait valoir fin septembre 2006 une option de rachat, auprès de Mediobanca qui lui a permis de récupérer les 29% de Ferrari cédés en 2002 pour environ 800 millions d'euros, portant ainsi son contrôle à 85%. Les 5% restants avaient été cédés par la banque au fonds d'investissements Mudabala de Dubaï. Piero Ferrari, le fils d'Enzo possède encore 10% du groupe. Mi-juillet 2007, la capitalisation boursière du groupe encore moribond trois ans plus tôt est plus élevée (30 milliards d'euros) que celle cumulée de Ford et General Motors (27,5 milliards)[2].
Le present au fur et à mesure
L'année 2007 est une année très florissante avec l'arrivée de nombreux nouveaux modèles. Fiat en a annoncé vingt-trois d'ici à 2010. L'objectif du groupe Fiat est de construire dans le monde quatre millions de véhicules automobiles dès 2010.
Tout d'abord, en janvier 2007, la nouvelle Fiat Bravo est présentée officiellement à Rome. Avec une ligne bien plus gracieuse et italienne que la Stilo qu'elle remplace, elle est assez bien accueillie. Prévue pour une production de 120 000 exemplaires/an sur le site très robotisé de Cassino, la Bravo a déjà dépassé cet objectif, et contribue elle aussi à conforter l'image du constructeur. Au printemps 2007, au Salon de Genève, la nouvelle Fiat Linea, présentée en avant-première au Salon d'Istanbul en novembre 2006, est lancée sur les marchés émergents comme la Turquie, le Brésil, l'Argentine, l'Inde et la Russie, dans ces pays mêmes où elle sera fabriquée. Ce modèle, ressemblant à une Grande Punto avec coffre est également commercialisée en Europe (Allemagne et Espagne) dès 2008. Ce n'est pas un modèle low cost.
Puis le 4 juillet 2007, 50 ans après jour pour jour, est apparue la Fiat 500 II Trepiùno, une voiture au design rétro très mode, évoquant la mythique Fiat 500 de 1957, un peu comme la Mini ou la New Beetle, mais en offrant quatre véritables places. Avant même son lancement, 50 000 commandes avaient été passées dans le réseau, et ce juste pour la France et l'Italie. Après à peine un an, Fiat a reçu 250 000 commandes alors que la production, augmentée à trois reprises, plafonne à 190 000 exemplaires/an sur le site polonais de Tichy où sont également produites la Panda et la future Ford Ka.
En 2008, Fiat achète 70% du constructeur serbe Zastava pour y produire des véhicules à bas coûts[3]. La ville serbe de Kragujevac est un important centre de production automobile, déjà à l'époque Yougoslave avec Zastava. En septembre 2008, Fiat a investit 700 millions d'euros et le gouvernement de Serbie 200 millions d'euros dans la rénovation de l'usine Zastava. Le « monstre industriel » issu de ses investissement produira 300 000 véhicule (individuel, fiat classe A et B, mais aussi car et camion Iveco) par an à destination de la Serbie pour seulement 10%. Le reste de la production sera destiné à l'exportation dans l'UE et surtout en Russie, avec laquelle la Serbie a signé des accords de suppression des taxes de douane[4].
Le 20 janvier 2009, le groupe prend 35% du capital de Chrysler en échange d'accords de coopération technique et commerciale[5].
Modèles
- Nouvelle Panda - 500 - 500C - Punto Cult - Grande Punto - Idea - Bravo - New Croma - Sedici - Qubo - Doblo - multipla - Ulysse
Automobiles
Comme pour tous les constructeurs dans le monde, les modèles du début du siècle étaient baptisés du nombre de chevaux de puissance du moteur. À partir de 1910, Fiat utilise la formule « Type 1 », « Type 2 », etc., mais en 1920, Fiat réorganise l'ensemble de ses productions et choisit de donner des codes internes à ses produits. Dès lors apparaît la Fiat 501 en 1921. Le 5 étant le code de la division automobile, le 6 revenant aux véhicules industriels camions et autobus, le 7 aux tracteurs agricoles, le 1 lui étant réservé à la division moteurs. À partir de 1936, l'appellation des voitures reprend la valeur de la cylindrée, alors que le code produit reste sur la base 500.
C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que Fiat élabore un plan de nouveaux modèles et change ses noms de code en prenant le 1 pour les voitures, le 2 pour les véhicules industriels légers Fiat Professional, le 3 pour les autocars de ligne et de luxe Fiat Bus, le 4 pour les bus urbains, le 5 pour les autobus interurbains, le 6 restant pour les camions Fiat V.I., le 7 pour le matériel agricole et de travaux publics Fiat Geotech, le 8 attribué à Lancia et le 9 à Alfa Romeo. C'est ainsi que la Fiat 600 porte le nom de code VIN : ZFA100.
En 1966, avec l'arrivée de Gianni Agnelli aux commandes de l'empire Fiat, les voitures reprennent l'appellation du nom de code et l'on connaitra la Fiat 124, dont le code VIN est ZFA124. Cette formule sera abandonnée en 1978 au profit de noms fantaisistes comme la Fiat Ritmo, dont le code est ZFA138. Dans le groupe, la Lancia Thema est connue sous le nom de code ZLA834 et l'Alfa Romeo 156 : ZAR932.
En 2007 les codes 1 seront très bientôt quasiment tous utilisés, Fiat utilise désormais la série 300, réservée préalablement aux autocars avant qu'ils ne change de nom en Irisbus, pour numéroter ses voitures.
Article détaillé : Tableau modèles Fiat Auto monde.- 1899 à 1909 -
- Fiat 3.5 HP (1899)
- Fiat 6 HP (1900)
- Fiat 8 HP (1901)
- Fiat 10 HP (1901)
- Fiat 12 HP (1901)
- Fiat 24-32 HP (1903)
- Fiat 16-20 HP (1903)
- Fiat 60 HP (1904)
- Fiat Brevetti (1905)
- Fiat 24-40 HP (1906)
- Fiat 28-40 HP (1906) Corsa
- Fiat 18-24 HP (1908)
- Fiat 28-40 HP (1907)
- Fiat 35-45 HP (1908)
- Fiat 20-30 HP (1908)
- Fiat Brevetti Type 2 (1908)
- 1908 à 1919 -
- 1920 à 1929 -
- 1930 à 1939 -
- Fiat 522 (1931)
- Fiat 524 (1931)
- Fiat 508 Balilla (1932 - 2e version en 1934)
- Fiat 508 S (1933)
- Fiat 518 Ardita (1933)
- Fiat 524 L (1933)
- Fiat 527 (1934)
- Fiat 1500 (1936)
- Fiat 500 Topolino (1936) aussi fabriquée sous licence en Autriche, Allemagne et France
- Fiat 1100 (1937) aussi fabriquée sous licence en Autriche, Allemagne et France
- Fiat 2800 (1939)
- 1940 à 1949 -
- Fiat 500 Belvedere (500 B) (1948)
- Fiat 1500 D (1949)
- Fiat 1100 B (1949)
- Fiat 1500 E (1949)
- Fiat 1100 E (1949)
- Fiat 500 C Topolino (1949) aussi fabriquée en Autriche, Allemagne et France
- 1950 à 1959 -
- Fiat 1400 (1950) - modèle 101 - aussi fabriquée en Autriche, Espagne et Yougoslavie
- Fiat Campagnola (1951) - modèle 1105 - aussi fabriquée en Yougoslavie
- Fiat 8V (1952) - modèle 104
- Fiat 1900 (1952) - modèle 105 - aussi fabriquée en Autriche
- Fiat 1100-103 (1953) - modèle 103 - aussi fabriquée en Argentine, Allemagne, Autriche et Inde
- Fiat 1400 (1953) aussi fabriquée en ex Yougoslavie, Espagne et Autriche - modèle 101
- Fiat 600 (1955) aussi fabriquée en Espagne, Argentine, Colombie, Venezuela, ex Yougoslavie et Allemagne - modèle 100
- Fiat 600 Multipla première génération (1955)
- Fiat 1100-103 E (1956) - modèle 103
- Fiat 500 (1957) aussi fabriquée en Autriche - modèle 110
- Fiat 1100-103 D (1957) - modèle 103D
- Fiat 1200 (1957) - modèle 103C
- Fiat 1800 (1959) - modèle 112
- Fiat 1500 - modèle 115
- Fiat 1600 S - modèle 118
- Fiat 1800/2100 - aussi fabriquée en Espagne - modèle 112
- 1960 à 1969 -
- Fiat 2300 (1961) - modèle 114
- Fiat 2300 S (1961) - modèle 114C
- Fiat 1300/1500 (1961) - aussi fabriquée en Allemagne, Argentine et Yougoslavie - modèle 115
- Fiat 850 (1964) - aussi fabriquée en Espagne et en Allemagne - modèle 100G
- Fiat 1100 R (1966) - aussi fabriquée en Allemagne et en Inde jusqu'en 2000 - modèle 103R
- Fiat 124 (1966) élue voiture de l'année 1967 - modèle 124 - aussi fabriquée en Espagne, Maroc, Corée, Turquie, Inde et Russie
- Fiat 124 Spider (1966) - modèle 124S
- Fiat Dino Spider (1966) - modèle 135
- Fiat 124 Sport Coupè (1967) - modèle 124C
- Fiat Dino coupé (1967) - modèle 135C
- Fiat 125 (1967) - modèle 125 - aussi fabriquée en Argentine
- Fiat 125P (1968) fabriquée en Pologne, en ex Yougoslavie et Colombie - modèle 115P
- Fiat 500 Lusso (1968) - modèle 110L
- Fiat 130 (1969) - modèle 130
- Fiat 128 (1969) élue voiture de l'année 1970 fabriquée aussi en Argentine et en Serbie et Égypte encore en 2007 - modèle 128
- 1970 à 1979 -
- Fiat 127 (1971) élue voiture de l'année 1972 - modèle 127 - aussi fabriquée en Espagne et Pologne
- Fiat 126 (1972) - modèle 126
- Fiat 132 (1972) - modèle 132 - aussi fabriquée en Espagne et Pologne
- Fiat X1/9 (1972) - modèle 128S
- Fiat 126P (1973) fabriquée uniquement en Pologne - modèle 126P
- Fiat 131 (1974) - modèle 131 - aussi fabriquée en Espagne, Maroc, et jusqu'en 2007 en Turquie
- Fiat 133 (1974) - fabriquée en Espagne par Seat (1974-1979) puis en Argentine par Fiat (1977-1982)
- Fiat Nuova Campagnola (1974) - modèle 1132
- Fiat 147 (1976) modèle fabriqué uniquement au Brésil et en Argentine - modèle 147
- Fiat Ritmo (1978) appelée Strada dans les pays anglosaxons - modèle 138 - aussi fabriquée en Espagne
- 1980 à 1989 -
- Fiat Panda (1980) - modèle 141 - aussi fabriquée en Espagne
- Fiat Argenta (1981) - modèle 132C
- Fiat Regata (1983) fabriquée aussi en Argentine et Turquie - modèle 149
- Fiat Uno (1984) élue voiture de l'année 1984 - modèle 146 - aussi fabriquée au Brésil, Argentine, Maroc, Pologne, Turquie et Chine
- Fiat Croma (1985) - modèle 154
- Fiat Tipo (1988) élue voiture de l'année 1989 - modèle 160 - aussi fabriquée en Turquie et Brésil
- 1990 à 1999 -
- Fiat Tempra (1990) - modèle 159 - aussi fabriquée en Turquie et Brésil
- Fiat Cinquecento (1991) fabriquée uniquement en Pologne - modèle 170
- Fiat Punto (1993) élue voiture de l'année 1995 - modèle 176
- Fiat Coupé (1993) - modèle 175
- Ulysse I (1994) - modèle 220 - fabriqué en commun avec PSA uniquement à Valenciennes
- Fiat Barchetta (1995) - modèle 183
- Fiat Bravo (1995) élue voiture de l'année 1996 - modèle 182 - aussi fabriquée en Turquie et Brésil
- Fiat Brava (1995) élue voiture de l'année 1996 aussi fabriquée en Turquie et au Brésil - modèle 182
- Fiat Marea (1996) aussi fabriquée en Turquie et au Brésil - modèle 185 - aussi fabriquée en Turquie et Brésil
- Fiat Palio (1997) voiture mondiale fabriquée dans plus de 20 pays - modèle 178
- Fiat Seicento (1998) fabriquée uniquement en Pologne - modèle 187
- Fiat Siena (1998) - modèle 178 - fabriquée dans plus de 14 pays
- Multipla (1999) - modèle 186, fabriqué depuis 2008 en Chine,
- Fiat Punto II (1999) - modèle 188 - aussi fabriqué en Serbie depuis 2007
- 2000 à 2009 -
- Fiat Stilo (2001-2007) toujours fabriquée au Brésil - modèle 192 - aussi fabriqué en Turquie et Brésil. Remplacée en 2007 par la nouvelle Bravo en Europe
- Fiat Doblò (2001) "ludospace" concurrent des Citroën Berlingo et Renault Kangoo, fabriqué en Turquie, Brésil, Viêt Nam et Russie - modèle 223
- Ulysse II (2002) - modèle 222 - fabriqué en commun avec PSA à Valenciennes en France
- Fiat Panda II (2003) deuxième génération, élue voiture de l'année 2004 fabriquée en Pologne - modèle 169
- Fiat Panda II 4x4 (2004) fabriquée en Pologne - modèle 169
- Fiat Idea (2004) petit monospace, aussi fabriquée au Brésil - modèle 350
- Nouvelle Fiat Croma (2005) - modèle 194
- Fiat Grande Punto (2005) - modèle 199 - aussi fabriqué au Brésil
- Fiat Panda Cross (2006)
- Fiat Sedici (2006) petit SUV fabriqué en Hongrie en J-V avec Suzuki,
- Fiat Linea (2007) variante trois volumes de la Grande Punto ; fabriquée en Turquie, Brésil, Chine et Russie - modèle 311
- Nouvelle Fiat Bravo (2007) - modèle 198
- Fiat 500 II (2007) présentation le 4 juillet 2007 - fabriquée en Pologne - modèle 150 ; sert de base à la deuxième génération de Ford Ka (2008)
- Fiat Fiorino Qubo (2008) - version particulière du nouveau Fiat Fiorino
- Nuova Topolino va sortir en 2009
Véhicules utilitaires
Depuis le mois d'avril 2007, la division Fiat Veicoli Commerciali - LCV - est devenue Fiat Professional.
- Fiat 621 fabriqué aussi en ex Yougoslavie, Russie et Pologne
- Fiat 1100T
- Fiat 615 - Fiat 616 aussi fabriqués sous licence en Autriche
- Fiat 850T - 900T - modèle 200G
- Fiat 238 - modèle 238
- Fiat 241 - modèle 241
- Fiat 242 - modèle 242
- Fiat Fiorino - modèles 127/147/146/255
- Fiat Ducato I - Peugeot J5 - Citroën C25 - modèle 280
- Fiat Ducato II - Peugeot Boxer - Citroën Jumper - modèle 244
- Fiat Doblò I - fabriqué en Turquie, Brésil et Russie - modèle 221
- Fiat Ducato III - Peugeot Boxer - Citroën Jumper 2006 - modèle 250
- Fiat Doblò II - 2006 - fabriqué en Turquie
- Scudo II - 2007 - fabriqué en France - modèle 223
- Fiat Fiorino II, Peugeot Bipper, Citroën Nemo - Oct 2007 - petits fourgons nés de la coopération entre Fiat, PSA Peugeot Citroën et Tofaş - fabriqué en Turquie - modèle 225
Véhicules industriels - camions - bus - poids lourds
Créée en 1907, la division poids lourds Fiat V.I. a fabriqué et commercialisé sous son nom un nombre considérable de véhicules de tous types, camions légers, lourds, très lourds, militaires, spéciaux, et sa division Fiat Bus les bus et autobus.
Après le rachat de nombreux autres constructeurs en Italie et dans le monde, Fiat V.I. s'est hissé au second rang européen dans la spécialité.
C'est en 1975 que cette division qui se composait alors des marques Fiat V.I., Fiat-OM, Lancia V.I., Unic-Fiat et Magirus, se transforme en une seule marque et devient IVECO.
Usines Fiat
En Italie
FIAT Auto
- Mirafiori - Turin (Piémont), 11 500 employés, Production des Fiat Punto et Fiat Grande Punto, Fiat Idea, Fiat Multipla, Lancia Musa, Lancia Thesis, Alfa Romeo 166 et Alfa Romeo Mito.
- Rivalta di Torino (Piémont) :
- Atessa-Val di Sangro (Abruzzes), 4 400 employés, Production du Fiat Ducato et des modèles clones pour PSA
- Cassino (Latium), 3 500 employés, Production des Fiat Stilo SW, Nouvelle Fiat Croma et Fiat Bravo II
- Melfi (Basilicate), 5 000 employés, Production de la Fiat Grande Punto
- Pomigliano d'Arco (Campanie), 4 600 employés, Production des Alfa Romeo 147 - 159 - GT et Sportwagon
- Termini-Imerese (Sicile), 1 350 employés, Production de la Lancia Ypsilon
FIAT Powertrain
- Mirafiori (Piémont), 1 700 employés, moteurs et transmissions
- Verrone (Piémont), 500 employés, transmissions
- Arese (Lombardie), 370 employés, moteurs
- Termoli (Molise), 2 100 employés, moteurs et transmissions
- Pratola Serra (Campanie), 1 500 employés, moteurs
Principaux sites du groupe FIAT à l'étranger
- Bielsko Biała (Pologne) - construction de moteurs, notamment le fameux 1,3 MJtd (utilisé par OPEL pour ses Corsa, Astra et Meriva, et Suzuki pour la Ignis...)
- Tychy (Pologne) - Fiat 600 - Fiat Panda II - Fiat 500 II et future FORD KA. 450 000 véhicules/an
- Bursa (Turquie) - Fiat Doblò pour tous les marchés européens, Fiat Palio, Siena, Marea, l'ancienne Fiat 131 et la toute nouvelle Fiat Linea. Fiat Tofas 350 000 véhicules/an
- Betim (Minas Gerais, Brésil) - Fiat Uno-1000, Palio, Palio SW, Siena, Stilo, Doblò, Strada, Fiorino, Idea, Marea et Grande Punto. Fiat Automoveïs 750 000 véhicules/an
- Sete Lagoas (Minas Geras, Brésil) - Fiat Ducato et toute la gamme IVECO. 20 000 fourgons et 8 000 camions/an
- Vittoria (Venezuela) - Fiat Uno-1000 et Palio + Gamme camions IVECO
- Cordoba (Argentine) - moteurs et boîtes de vitesses. Fiat-Tata Pickup et Fiat Siena à partir de 2008. Fiat Argentina 100 000 véhicules/an
- Kurla et Mombay (-ex Bombay) (Inde) - Fiat Palio, Palio Adventure et Petra. 100 000 véhicules/an
- Nanjing (Chine) - Fiat Palio et la nouvelle Perla. 100 000 véhicules/an
- Victoria (Afrique de Sud) - Fiat Uno, Palio, Palio SW et Siena. 20 000 véhicules/an.
- Naberejnyïe Tchelny (Russie) depuis 2007, montage des FIAT en CKD provenant de Turquie : Palio, Palio SW, Siena, Doblò et fourgon Ducato. 175 000 véhicules/an
- Annonay (France) - Autobus urbains Irisbus
- Bourbon-Lancy (France) - Moteurs camions IVECO
- Vénissieux (France) - Autobus et autocars Irisbus
- Madrid (Espagne) - Gammes IVECO (camions de chantier) et Irisbus (autobus et autocars)
- Ulm (Allemagne) - Gamme IVECO (camions lourds de ligne)
Les constructeurs étrangers liés au groupe Fiat
Automobiles
- USA : 1908 Fiat Motor Corporation débute la construction des modèles Fiat outre atlantique : Tipo 54 - Tipo 55 - Tipo 56 - Tipo 55E17.
- Pologne : Fiat-Polski 1935 : Fiat 508 Balilla, Fiat 518 Ardita, Fiat 500 Topolino, Fiat 1100, Fiat 1500, reprise en 1967 avec les Fiat 125P, Fiat 132P, Fiat 127P, et Fiat 126P, puis sous la marque FSM Fiat 126P, Fiat Cinquecento, et sous le label Fiat Poland, les Fiat Seicento, Fiat Panda II et la nouvelle Fiat 500 II.
- Allemagne : depuis 1922 Fiat-NSU devenue ensuite Fiat Neckar : Fiat 521, Fiat 508 Balilla, Fiat 519Ardita, Fiat 500 Topolino, Fiat 1100, Fiat 1500, Fiat 2500. Après la seconde guerre mondiale : Fiat 500, Fiat 600 Jagst, Fiat 1100-103, Fiat 1300/1500, Autobianchi Panoramica, Fiat 850, Fiat 1100R. Arrêt en 1971.
- Espagne : 1950 création de Seat : Fiat 1400, Fiat 600, Fiat 1500L, Fiat 124, Fiat 132, Fiat 127, Fiat 1283P, Fiat 131, Fiat Panda, Fiat Ritmo, arrêt des licences fin 1982.
- Yougoslavie (aujourd'hui Serbie): 1953 création de Zastava : Fiat Campagnola, Fiat 600, Fiat 1300/1500, Fiat 850, Fiat 125P, Zastava 101, Fiat 128, Yugo 45, Yugo Florida, Fiat Punto-Zastava 10,
- URSS : création de AVTOVAZ-Lada en 1966 : Fiat 124-Jigouli, Fiat 125, nouveaux accords en 2007.
- Corée du Sud, création de Asia Motors devenu KIA : Fiat 124,
- Argentine : création de Fiat Concord : Fiat 1100, Fiat 600, Fiat 1300/1500, Fiat 125, Fiat 128, Fiat 147, Fiat Uno, Fiat Palio, Fiat Siena, arrêt de l'activité décembre 2002. Reprise fin 2007 avec un pickup Fiat Tata et la Fiat Siena,
- Venezuela et Chili : Fiat 600,
- Maroc : SOMACA : Fiat 124, Fiat 125, Fiat 128, Fiat 131, Fiat Uno, Fiat Palio, Fiat Siena, Fin de l'activité en décembre 2004.
- Égypte : El NASR : Fiat 1100, Fiat 600, Fiat 125P, Fiat Zastava 101, Fiat 131 version Turque,
- Inde : PREMIER 1954 : Fiat 1100 Padmini, Fiat 124-118N puis Fiat India depuis 2000 : Fiat Uno, Fiat Palio, Fiat Siena-Petra, Fiat Strada,
- Afrique du Sud : Fiat 124, Fiat 125, depuis 1990 Fiat Uno, Fiat Palio,
- Pakistan : Fiat Uno, Fiat Palio
- Turquie : FIAT-TOFAS : Fiat 124, Fiat 131, Fiat Uno, Fiat Tipo, Fiat Tempra, Fiat Palio, Fiat Siena, Fiat Strada, Fiat Doblò, Fiat Linea, Fiat Fiorino II,
- Chine : Fiat Fiorino, Fiat Palio, Fiat Palio SW, Fiat Siena, Fiat Strada, Fiat Perla[6]
- Viêt Nam : MEKONG : Fiat Uno, Fiat Palio, Fiat Doblò,
- Corée du Nord : Fiat Palio, Fiat Siena, Fiat Doblò,
- Russie : SEVERSTAL : Fiat Palio, Fiat Siena, Fiat Doblò, Fiat Linea
- Iran : Fiat Palio, Fiat Siena, Fiat Multipla, Fiat Doblò
Nota : les modèles en gras sont actuellement en cours de fabrication (2007).
Article détaillé : Fiat Auto Monde.Véhicules industriels
La division Fiat V.I. eut des liens privilégiés avec un grand nombre d'autres constructeurs comme :
- OM : Officine Meccaniche de Brescia - Constructeur Italien implanté à l'Est de Milan dont les productions spécifiques de camions de gamme moyenne ont été complètement intégrés dans la gamme Fiat. Tigrotto, Leoncino, Cerbiatto, Daino, et de gros tonnages, Titano utilisé en version chantier en configuration 8x4 également pour les transports exceptionnels.
- SPA
- Astra SpA
À l'étranger :
- Ex Yougoslavie : Zastava. Création en 1955 avec le petit Fiat 621, puis les Fiat 615, OM Leoncino et Fiat 50 puis Iveco Fiat Daily, Fiat Zeta, Fiat Turbo Zeta,
- Turquie : OTOYOL : création en 1960 avec les fameux Fiat 682, Fiat 619 rebadgés Fiat 169, et toute la gamme Iveco depuis 1975. Arrêt des fabrications en mars 2007.
- Argentine : Fiat 640, Fiat 682, Fiat 619, Fiat 697, IVECO TurboStar, IVECO EuroTech, IVECO EuroTrakker et la nouvelle gamme Iveco depuis 1975,
- Brésil : depuis 1950 FNM. FNM acquis à l'origine une licence pour un camion légendaire Isotta Fraschini qui fut construit en 300 exemplaires en deux ans. Puis FNM se tourna vers Alfa Romeo, qui fabriquait également des camions à cette époque, pour le fameux Alfa 1000. Alfa Romeo acquis 30 % du capital de FNM que Fiat repris en 1970 après l'intégration d'Alfa Romeo dans son giron. Depuis, Fiat fabrique tous les modèles de sa gamme, devenue Iveco en 1975.
- Nigeria : Fiat a toujours eu une très forte réputation et une clientèle fidèle en Afrique. Son très fameux Fiat 682 y est toujours en service plus de 35 ans après l'arrêt de sa fabrication, en Afrique même. Le Fiat 682 est surnommé "le Roi de l'Afrique" ! Iveco y construit ses modèles localement.
- Tunisie : STIA est un petit constructeur qui assemble en CKD les modèles Daily, TurboZeta, IVECO Eurocargo, IVECO EuroTech et IVECO EuroTrakker, mais aussi des autobus et autocars Iveco.
- Maroc : avec un carrossier partenaire local, Iveco assemble des bus urbains pour le Magreb. Une récente commande de 800 Iveco EuroClass simples et articulés est en cours de fabrication.
- Chine : Iveco et SAIC sont partenaires pour la fabrication de la gamme lourde Iveco pour le marché chinois des gros porteurs. Iveco à travers sa filaile chinoise NAVECO fabrique déjà sur place depuis 1990 la gamme Daily au rythme de 100 000 véhicules par an.
- En coentreprise avec CBC, Iveco construit en Chine sa gamme de bus urbains, autobus et autocars de grand tourisme.
- France :
- après le rachat de Renault Bus et de Heuliez, Iveco-Irisbus reste le seul constructeur encore présent en France dans ce domaine.
- Iveco avait intégré UNIC-FIAT lors de sa création en 1975, mais la fabrication a été arrêtée après qu'Iveco ait été exclu d'un appel d'offres de l'armée, car considéré comme étranger.
- Allemagne : après le rachat de Magirus, Iveco construit ses camions de ligne lourds et des autobus.
- Espagne : Pegaso-ENASA, a été intégré en 1990 au groupe IVECO. Constructeur réputé de véhicules industriels proposait une gamme étendue de camions, autocars et autobus.
- Russie : URALAZ construit toute la gamme extra lourde Iveco sur la base des IVECO TurboStar et IVECO EuroTrakker,
- Inde : coopération avec ASHOK et partenariat avec TATA,
Engins Travaux Publics
Regroupé au sein de CNH Global, le secteur des engins de travaux publics du groupe Fiat a subi quelques évolutions dans le temps.
Fiat a créé une division spécifique au lendemain de la première guerre mondiale sous le label FIAT. Puis se sont rapidement greffées les marques OM et SIMIT, constructeurs de pelles mécaniques, pour créer FIAT MMT.
Ce n'est qu'en 1974 que Fiat lança sa première grande coopération internationale en reprenant l'américain Allis Chalmers pour créer Fiat-Allis.
En 1986, Fiat conclut un accord de collaboration avec le japonais HITACHI dans le domaine des excavateurs de forte puissance et créa Fiat-Hitachi.
Durant cette période, Fiat MMT rachetera l'italien Benati et l'allemand O&K.
La coentreprise Fiat-Hitachi est dissoute en 2001, le japonais voulant reprendre son indépendance.
Fiat reprend alors l'autre grand constructeur japonais KOBELCO et l'intégre dans son groupe CNH Global, créé en 2002, avec la marque New Holland qui diffuse aujourd'hui l'ensemble des produits dans le monde.
Matériel Agricole
Connu sous les marques traditionnelles Fiat, OM, et Laverda en Europe, le Groupe FiatAgri a réuni ses marques associées comme SOMECA en France, pour former FiatGeotec.
Après le rachat de la division Ford agriculture et camions, les nouveaux produits de la gamme globale Fiat ont souvent été diffusés sous le label New Holland.
En 1999, Fiat Holding rachète le groupe américain Case Corp. et l'englobe dans sa gamme de matériels agricoles et travaux publics. En 2000, la marque globale du groupe Fiat dans le domaine devient CNH Global - Case New Holland.
Avec cette acquisition, toutes les anciennes marques ne sont plus commercialisées sauf sur certains marchés athypiques, comme l'Autriche où Steyr est restée la référence.
Le label CNH Global rassemble maintenant les divisions matériels agricoles et engins de travaux publics. Il regroupe les noms réputés qui ont marqué le monde de l'agriculture comme : FiatAgri, Someca, Laverda, Braud, Flexicoil, Ford, International Harvester, New Holland, Case, Claeys, Steyr et bien d'autres...
Données boursières
- Actionnariat (2006) : flottant 56,6 %, IFIL SpA (holding Agnelli) 30,42 %, Banca Intesa 1,10 %, Unicredit Banca 5,08 %, Fidelity 4,8 %, Generali 2,45 %, Lafico 2,0 %, Capitalia 4,38 %, autocontrôle 0,36 %.
Notes et références
- ↑ Publications OICA
- ↑ La Tribune, 24 juillet 2007, page 7
- ↑ Denis Fainsbilder, Fiat s'offre une base « low cost » en reprenant le serbe Zastava, Les Echos, 2 mai 2008
- ↑ Automobile : pour Fiat, le marché russe passe par la Serbie
- ↑ Fiat se rapproche de Chrysler pour mieux affronter la crise, Le Monde, 22 janvier 2009
- ↑ http://www.autoactu.com/chine---fiat-se-retire-de-sa-coentreprise-deficitaire-avec-nanjin-automotive.shtml?EZFO_abonne=250&email=amd93@free.fr Coopération avec Nanjing Automobile en voie de démantèlement début 2008
Annexes
Voir aussi
- Gianni Agnelli
- Ifil
- Liste des grandes entreprises italiennes
- Liste des constructeurs automobile
- Alfa Romeo
- Maserati
- Ferrari (entreprise)
- Liste des modèles automobiles Ferrari
Liens externes
- (it) Fiat Group
- (fr) Site officiel de Fiat France
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