Limours

Limours

48° 38′ 45″ N 2° 04′ 37″ E / 48.6458453, 2.0770785

Limours
L’hôtel de ville.
L’hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Canton Limours (chef-lieu)
Code commune 91338
Code postal 91470
Maire
Mandat en cours
Jean-Raymond Hugonet (UDF)
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Limours
Démographie
Population 6 400 hab. (2008)
Densité 449 hab./km²
Gentilé Limourien
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 45″ Nord
       2° 04′ 37″ Est
/ 48.6458453, 2.0770785
Altitudes mini. 100 m — maxi. 177 m
Superficie 14,25 km2

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Limours (prononcé [limuʁ] Prononciation du titre dans sa version originale), parfois appelée Limours-en-Hurepoix, est une commune française située à trente-et-un kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Limours et le siège du doyenné de Limours.

Situé sur un plateau traversé par un ruisseau, la Prédecelle, le bourg agricole et commerçant rival d’Arpajon, intégré au domaine royal en 1376 par Charles V, puis donné en apanage aux mignons et favorites. Limours fut dans les années 1930 directement reliée à Paris par la ligne Paris - Chartres par Gallardon jusqu’à sa fermeture à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Dès lors restée relativement à l’écart des axes majeurs de communication, elle conserve son aspect rural, avec près de 55 % du territoire consacré à la grande culture céréalière et plus de 20 % occupés par des bois communaux, un centre-ville commerçant, privilégiée pour l’accueil des équipements structurants par son statut de chef-lieu de canton et de principal centre urbain de l’intercommunalité.

Ses habitants sont appelés les Limouriens[1].

Sommaire

Géographie

Situation

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 16,1 % 228,95
Espace urbain non construit 7,3 % 104,73
Espace rural 76,6 % 1 091,61
Source : Iaurif[2]
Position de Limours en Essonne.

Limours est située dans la région Île-de-France, à l’ouest du département de l’Essonne, totalement intégré à l’agglomération parisienne, dans ce qui était autrefois le pays et aujourd’hui la région naturelle du Hurepoix. La commune occupe un territoire ayant approximativement la forme d’un losange dont les diagonales mesurent cinq kilomètres du nord-est au sud-ouest et six kilomètres d’ouest en est, totalisant une superficie de mille quatre cent vingt-cinq hectares. L’institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°38'43" Nord et 02°04'36" Est au point central de ce territoire[3]. Plus de 77 % de ce territoire était en 2003 encore qualifié de rural, distingués entre deux cent quatre-vingt-seize hectares de forêt et huit cent hectares d’espaces agricoles, au nord du domaine. L’urbanisation est concentrée dans la partie centrale de la commune, sans continuité avec le hameau de Roussigny, au nord-est du centre-ville et celui du Cormier, au sud-ouest[4]. Installée sur un sous-sol de sables de grès de Fontainebleau[4], le territoire communal s’étage entre cent mètres au sud-est et cent soixante-dix-sept mètres au nord, sur le plateau dit « de Limours », traversé par le vallon du ruisseau la Prédecelle qui arrose la commune d’ouest en est[4]. Ancien centre agricole et commerçant, le centre-ville de Limours est aujourd’hui à la croisée de quatre routes d’importance locale, la route départementale 988 du nord-est au sud-ouest, la route départementale 838 du nord-ouest au sud, la route départementale 152 et la route départementale 24 vers l’est mais n’est plus traversée par aucune voie ferrée. Ces axes routiers accueillent encore un certain nombre de lieux-dits et hameaux et à servi de maillage à l’édification de lotissements qui ont modifiés la morphologie urbaine.

Jadis en bonne position dans l’ancien département de Seine-et-Oise, la commune est aujourd’hui excentrée dans le département de l’Essonne. Elle est située à trente et un kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, vingt-six kilomètres à l’ouest d’Évry, quinze kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, vingt-quatre kilomètres au nord-ouest d’Étampes, trente kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, quatorze kilomètres à l’ouest de Montlhéry, quatorze kilomètres au nord-ouest d’Arpajon, quatorze kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-sept kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais et trente-neuf kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

Hydrographie

La Prédecelle.

Limours est traversée d’ouest en est par le ruisseau la Prédecelle qui entre par les garennes du Pommeret depuis Pecqueuse, traverse le centre-ville et quitte le territoire dans le bois Chaperon pour entrer à Forges-les-Bains. Il est alimenté par plusieurs petits ruisseaux dont celui de Roussigny sur la rive gauche. À l’extrême sud-ouest du territoire coule le ruisseau Blain au lieu-dit Le Cormier. Plusieurs petites mares sont réparties sur le territoire, au Pommeret, à la Bénerie, à Roussigny, d’autres plans d’eau artificiels ont été aménagés, dont un lavoir au Cormier, un lac dans le parc de l’ancien couvent et un canal dans le parc de l’ancien château. Des lieux-dits rappellent la présence d’étendue d’eau, dont les mares Savines et les mares Jombardes.

Relief et géologie

Le territoire de Limours est installé sur le vaste plateau homonyme qui domine au sud la vallée de la Rémarde et au nord la vallée de l’Yvette. Le centre-ville de la commune est en fait implanté dans le vallon peu encaissé creusé par le ruisseau la Prédecelle marquant sur l’espace communal deux déclivités vers le nord et le sud. Les altitudes extrêmes sont de cent à cent soixante-dix sept mètres mais le réseau de bornes géodésiques de l’institut géographique national permet de dessiner les contours du relief. Ainsi, à l’extrême nord, une borne à la Croix Gohier est à cent soixante-seize mètres d’altitude[5], une autre borne sur le mur de l’église en centre-ville est à centre trente-quatre mètres[6], une troisième à l’extrême sud dans le hameau du Cormier culmine à cent soixante-cinq mètres[7]. D’ouest en est, le cours du ruisseau suit une pente douce avec une altitude de cent cinquante-six mètres à la frontière avec Pecqueuse[8] et une altitude de cent dix mètres à la frontière avec Forges-les-Bains[9]. Le sous-sol de la commune est caractéristique de celui du grand bassin parisien, composé en surface de sable et de grès, puis de la marne et du gypse à peine mis au jour par l’érosion du ruisseau et enfin du calcaire, qui n’apparaît nulle part en surface sur ce plateau.

Communes limitrophes

Le territoire de Limours est bordé au nord et au nord-ouest par Les Molières, au nord-est par Gometz-la-Ville, à l’est par Briis-sous-Forges puis Forges-les-Bains qui occupent aussi le sud-est et le sud, séparée par le ruisseau la Prédecelle, une très courte frontière est marquée par la route départementale 988 avec la commune Yvelinoise de Bonnelles, l’ouest est séparé de Pecqueuse, frontière là aussi en partie matérialisée par le ruisseau la Prédecelle.

Climat

Article détaillé : Climat de l'Essonne.

Limours est située en Île-de-France et bénéficie d’un climat océanique dégradé, caractérisé par des hivers frais, des étés doux et des précipitations également réparties sur l’année. Les températures moyennes relevées à la station départementale de Brétigny-sur-Orge s’élèvent à 10,8 °C avec des moyennes maximales et minimales de 15,2 °C et 6,4 °C. Les températures réelles maximales et minimales relevées sont de 24,5 °C en juillet et 0,7 °C en janvier, avec des records établis à 38,2 °C le 1er juillet 1952 et -19,6 °C le 17 janvier 1985. La situation en grande banlieue de la commune entraîne une moindre densité urbaine et une différence négative de un à deux degrés Celsius avec Paris. De même, la présence de rivières et de champs cause la formation de brumes et brouillards qui grèvent l’ensoleillement, établi à 1 798 heures annuellement, soit cinquante de moins que la capitale. Avec 598.3 millimètres de précipitations cumulées sur l’année et une répartition approximative de cinquante millimètres par mois, la commune est arrosée dans les mêmes proportions que les autres régions du nord de la Loire.

Données climatiques à Limours.
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[10],[11].


Transports

Limours marque l’intersection de plusieurs routes importantes du territoire, elle est ainsi traversée du nord-est au sud-ouest par la route départementale 988, l’ancienne route de Paris à Chartres, du nord-ouest au sud par la route départementale 838, l’ancienne route de Versailles à Orléans, elle marque le début de la route départementale 152 qui suit les rivières de la Prédecelle, de la Rémarde et de l’Orge jusqu’à Brétigny-sur-Orge vers l’est et elle est traversée d’ouest en est par la route départementale 24 qui mène à Montlhéry. Dans la commune voisine de Briis-sous-Forges passe l’autoroute A10 sans qu’il n’y ai toutefois d’échangeur autoroutier, l’accès se fait donc en aval à Longvilliers peu avant la barrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines ou en amont par l’échangeur de Marcoussis avec la route nationale 104[4].

Aujourd’hui, plus aucun transport en commun ferré ne passe par la commune, la portion entre Saint-Rémy-lès-Chevreuse et Limours de la ligne de Sceaux ayant été désaffectée et la ligne Paris - Chartres par Gallardon n’ayant fonctionné que huit ans, l’accès à la ligne B du RER d'Île-de-France se fait donc par les gares de Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette ou plus fréquemment Orsay-Ville. Pour combler ce manque, plusieurs lignes d’autobus assurent la liaison avec les gares ou les centres urbains voisins. Les lignes de bus 04 et 06 de la société de transport Veolia Transport Rambouillet permettent d’atteindre la gare de Rambouillet et Dourdan, la société de transport SAVAC du service Optile dispose des lignes 39.05, 39.07 et 39.14 vers la gare d'Orsay - Ville, 39.13 vers la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, 39.18 vers Arpajon, s’ajoutent deux lignes dédiées au transport scolaire, la 39.29 pour la desserte du collège Jean Moulin et la 39.30 pour la desserte du lycée Jules Verne. Dans la commune voisine de Briis-sous-Forges est installée une des première gare autoroutière, reliée au réseau de bus Albatrans avec la ligne 91.02 vers le parc d'activités de Courtabœuf et la ligne 91.03 vers la gare multimodale de Massy - Palaiseau.

Implantée à l’extrême ouest du département, la commune est relativement épargnée par les nuisances aériennes de l’aéroport de Paris-Orly situé à vingt-trois kilomètres au nord-est et de celles de l’aéroport de Toussus-le-Noble situé à douze kilomètres au nord et réservé à l’aviation générale et d’affaires. L’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est lui situé à cinquante-trois kilomètres au nord-est.

Lieux-dits, écarts et quartiers

Le découpage du territoire est encore marqué par l’évolution historique de la commune. Autour du centre-ville se démarquent plusieurs quartiers récents, créés au fur et à mesure du lotissement des terrains rendus disponibles. En partant de l’ouest et dans le sens des aiguilles d’une montre, se trouvent le Valménil, Chambord et la Picaudière, le Colombier, la résidence des Hauts-du-Parc, les Concessions presque exclusivement occupé par le lycée, la Solidarité, la Guérinière et Saint-Joseph. Au sud, dans l’ancien terrain des Picpuciens se trouve le quartier pavillonnaire de la Plaine du Couvent et les Cendrières, à l’ouest, proche de la frontière avec Pecqueuse, le Silo et la Villa des Pommiers, au nord, Chaumusson, le Chat Noir et Clamageran. Deux hameaux sont à l’écart du bourg, le Cormier à l’extrême sud qui forme une continuité avec le hameau de Malassis à Forges-les-Bains et Roussigny, au nord-est. Enfin, plusieurs lieux-dits comportent quelques maisons ou des grosses fermes, le Pommeret à l’ouest, les Pavillons, la Bénerie, le Jardin au nord, Chanteraine à l’est, la Maison Grise au sud.

Toponymie

Le nom de Limours viendrait du mot gaulois limo ou lemo qui signifie orme. Ceci suggère qu’une communauté ait pu s’implanter à proximité de la Prédecelle dès le premier millénaire avant notre ère[12]. Une autre étymologie basée sur le nom cité en 1091, limors en latin, le rapproche des mots gaulois Li et Amor, littéralement le « lieu des amours », thèse éventuellement confirmée par l’appellation jusqu’au début du XXe siècle d’un bois, le « Temple de l’Amour »[13].

Le nom de Chaumusson est construit sur la racine indo-européenne kal qui signifie terrain élevé et découvert[14]. Ce nom préceltique suggère l’établissement d’une population dès le Néolithique. Le nom de Cormier vient du gaulois Corma qui désigne une variété de sorbier[14]. Le nom du dernier hameau périphérique de Limours, Roussigny, est issu d’un patronyme latin, Roscinius, ou un nom voisin, auquel s’est rajouté le suffixe gaulois acum. Une occurrence de Rossignacum est signalée en 1225[14].

Histoire

Les origines

Le nom de Limours vient du mot gaulois limo ou lemo qui signifie orme. Ceci suggère qu’une communauté ait pu s’implanter à proximité de la Prédecelle dès le premier millénaire avant notre ère[15]. Des vestiges du paléolithique ont été retrouvés sur les plateaux. Après la conquête de la Gaule par les Romains, une route fut construite qui reliait Autricum à Lutèce et passait par l’actuel Limours dont le nom n’est pourtant attesté qu’en 703, sous sa forme latine de Lemausum, dans une charte de Childebert III[15]. Le XIIe siècle vit les moines clunisiens de Notre-Dame de Longpont ouvrir une grange au hameau du Cormier. L’église de Limours, érigée en paroisse, avait été donnée en 1091 à l’abbaye de Bourgueil, bénédictine.

Jusqu’à la fin du XIVe siècle, Limours n’était qu’un petit fief de rang très modeste qui dépendit successivement des seigneurs de Monthléry, de Monfort, du duc de Bretagne Pierre Ier Mauclerc avant d’être racheté en 1376 par le roi de France Charles V qui le donna à son chambellan, Jacques de Monmort, par ailleurs seigneur de Briis et de Gometz[15]. Le village ne comportant aucune muraille de protection, lors de la Guerre de Cent Ans, c’est au château de Briis que les habitants durent aller se réfugier[15].

L’ancien régime

Carte de la région de Limours au XVIIIe siècle.

Totalement ruiné après la Guerre de Cent Ans, le village fut reconstruit à la fin du XVe siècle et obtint le titre de « ville » en 1506 de la part du roi Louis XII[16]. En 1516, le conseiller de François Ier, Jean Poncher acquit le domaine de Limours et fit construire une église au-dessus de la crypte de l’ancienne église, mais en 1545, Jean Poncher étant accusé de détournements de fonds du trésor royal, ses biens furent confisqués et François Ier donna la seigneurie de Limours à sa favorite Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes. Celle-ci fit construire un château, qui eut par la suite des propriétaires célèbres : Diane de Poitiers, Richelieu, Gaston d’Orléans, qui fit appel à Mansart pour la construction d’un aqueduc souterrain et de six pavillons aux entrées du parc, la comtesse de Brionne, née Louise-Julie-Constance de Rohan, qui fit restaurer le château en très mauvais état[16]. En 1615, le comte de Limours Louis Hurault avait fait don d’une partie du parc à des religieux picpuciens qui bâtirent un couvent[17]. En 1650, une école payante permettait aux garçons d’apprendre à lire. Dès le début du XVIIIe siècle, le conseil de fabrique de la paroisse nomma une maîtresse d’école pour l’instruction des filles. Jusqu’en 1791, les maîtres d’école dépendaient de la fabrique, mais à partir de 1792, ils dépendirent de la municipalité qui éleva le niveau en recrutant un instituteur diplômé de l’école normale de Versailles après la Loi Guizot en 1933[18]. En 1778, Prévost, régisseur de la comtesse de Brionne, donnait cette description de Limours :

« Cette petite ville de Limours consiste en une place carré-long, entourée de maisons qui se tiennent. Une fort belle halle occupe le milieu de la place ; l’église paroissiale en termine le bout du côté du levant. Elle n’est guère susceptible d’agrandissement, étant bornée au levant derrière l’église par le parc du château, au midi par le château et par un couvent de Picpus, au couchant par la maison de M. de Chavanne et au Nord par une butte appelée de temps immémorial, la butte du Moulin à Vent[19] »

Le recensement de 1790 fait état d’une population de sept cent habitants regroupés en cent soixante « feux » dont on connait la répartition professionnelle : soixante et onze agriculteurs, cinquante-neuf artisans et soixante-quatre commerçants, gens de l’administration ou du château[19]. La majorité de ceux qui travaillaient la terre ne la possédaient pas. La comtesse de Brionne était propriétaire de près de 50 % des terres. Les autres propriétaires étaient le couvent de Picpus, le prieuré de Limours, M. de Poilloué de Saint Mars et cinq ou six laboureurs[19]. En 1790, sur une surface totale un peu plus petite (1 345 hectares), les terres labourables, prés, vignes, friches et mares représentaient, avec 740,5 hectares, une part très proche de celle de 1994 alors que la surface des bois était inférieure (144 hectares). Il est vrai qu’une bonne part du bois de Limours, partie intégrante du parc du château, devait être comptabilisée dans les 461 hectares de « jardins, parcs, maisons et bâtiments »[20].

L’église Saint-Pierre date du début du XVIe siècle, après le rachat de la seigneurie de Limours par Jean Poncet et son épouse Catherine Hurault[21], les vitraux, datent aussi du XVIe siècle et ont été classés monuments historiques après leur restauration en 1888. Au XVIIe siècle, Gaston d'Orléans entreprit la construction d’un clocher, mais les travaux ne furent terminés qu’au début du XXe siècle[21].

La Révolution

En vertu de l’édit de juin 1787, une assemblée municipale, élue par les citoyens aisés se réunit à Limours le 25 janvier 1789. La loi du 14 décembre 1789 transforma toutes les municipalités en commune et le nouveau conseil général de la commune fut élu le 7 février 1790[22]. En 1789, à l’aube de la Révolution française, vingt-trois hommes de Limours signèrent les vingt-deux articles de leur cahier de doléances. Leurs demandes couvraient aussi bien des problèmes nationaux : lois fixes, suppression de l’arbitraire, suppression des justices seigneuriales au profit d’une justice royale, égalité devant l’impôt. Certains articles allaient très loin dans le détail du local : suppression des ormes plantés sur les terres qui bordaient les chemins, car ils gênaient la production des grains. Entre le très général et le très local, on trouve également la question, récurrente dans toutes les campagnes du gibier : disparition des capitaineries, destruction des remises qui servaient de refuge au gibier. Les cultivateurs demandaient à être indemnisés en cas de dégâts occasionnés par le gibier, mais précisaient qu’à Limours, ils n’avaient jamais de problème. Les habitants soulignaient par ailleurs la charité, la bonté et la générosité de leur bonne comtesse de Brionne[23], mais cette dernière n’allait pas tarder à rejoindre les rangs de l’émigration[16]. Les biens des émigrés ayant été déclaré biens nationaux par la loi du 26 avril 1792, la municipalité fit poser les scellées sur le château et fit procéder à la vente des meubles. Le château et le parc furent vendus en 1796, pour le quart du prix auquel ils avaient été achetés en 1775, par un journaliste qui dépeça le château de tout ce qui avait valeur marchande. En moins d’un an, le château devint complètement délabré[23]. Complètement ruiné à l’issue de la Révolution, le château aura totalement disparu en 1835[16].

Le curé, Jean-Baptiste Mauduit, à qui l’on avait confié la tenue du registre de délibération du conseil de la commune fit partie des prêtres jureurs, comme c’était le cas de la majorité des curés d’Île-de-France. Le culte catholique resta donc pratiqué à Limours jusqu’aux lois de déchristianisation de 1793. En novembre 1793, l’église devint « Temple de la raison », mais Limours retrouva son église et son curé pour y pratiquer le culte traditionnel en 1795[23]. Le couvent, quant à lui, ne fut pas rouvert, car les bâtiments avaient été vendus comme biens nationaux[23].

En fin de compte, la Révolution à Limours ne se déroula pas au diapason de la Révolution parisienne. La population, à majorité paysanne, se serait vraisemblablement contentée des changements accordés par les États généraux : égalité devant l’impôt, justice unique. Attachée à sa comtesse, la population limourienne n’en accueillit pas moins avec enthousiasme l’instauration de la première république et la population participa à l’effort national, qu’il s’agisse de la défense de la patrie ou de la solidarité en matière de subsistances. Les Limouriens firent l’apprentissage de la démocratie et choisirent ceux qu’ils jugeaient les plus aptes à gérer la vile. De fait, c’est la bourgeoisie commerçante et artisanale qui prit en charge la gestion de la commune[24].

L’époque contemporaine

L’ancienne gare terminus de la ligne de Sceaux

La halle de Limours située sur la place du bourg, comme à Arpajon, appartenait à la comtesse de Brionne et avait été déclarée bien national en 1792. En 1807, la municipalité n’avait pas les moyens de la racheter. Le nouveau propriétaire la loua alors à la commune. Il fallut attendre 1872 pour que la municipalité en fasse l’acquisition, mais comme elle était devenue un danger public, le conseil municipal vota sa démolition en 1908, ce qui ne fut mené à bien qu’en 1911[25].

La mairie était à l’origine un petit bâtiment qui jouxtait la halle et qui servait pour le mesurage et le pesage des produits du marché. Ce bâtiment fut utilisé comme mairie à partir de 1807, la construction du porche à colonnes, avec fronton appliqué au mur date de 1820. Au début du XXe siècle, la halle avait disparu[26] mais le marché de Limours avait une importance régionale pour certaines spécialités comme les châtaignes, dites marrons de Lyon, et les haricots chevriers[25]. Les commerces de la ville se répartissaient surtout autour de la place du Marché et attiraient les populations environnantes[25].

La ligne de Sceaux qui reliait Paris à Palaiseau en 1851 finit par atteindre Limours via Saint-Rémy-lès-Chevreuse en 1867. Elle était d’abord uniquement ouverte aux voyageurs, puis, à partir de 1871 aux marchandises[27]. De 1930 à la Seconde Guerre mondiale, Limours était desservie par la compagnie de l’État, via la ligne Paris-Chartres par Gallardon, de fait limitée à Châtillon-Montrouge, car jamais prolongée jusqu’à Paris. Un important viaduc est encore visible en 2008[28].

Charles Tillon, membre du « triangle de direction » du parti communiste clandestin et chef des FTP résida à Limours pendant l’occupation, du début de l’année 1942 à juillet 1944. Il vécut avec sa femme et se fit passer pour un artiste peintre du nom de William Rocheteau. Benoît Frachon, autre membre du triangle résidait alors dans la commune voisine de Forges-les-Bains, alors que Jacques Duclos, responsable du parti clandestin résidait à Villebon-sur-Yvette[29],[30]. Tillon n’avait évidemment aucun contact avec le groupe de résistance local, affilié au mouvement Vengeance, qui organisait la réception de parachutages d’armes, mais qui fut la victime d’une vague d’arrestations à la fin de l’année 1943[31],[32]. Marie-Françoise Borel s’illustra dans l’aide qu’elle apporta aux persécutés et qui lui valut la distinction de « Juste parmi les nations »[33],[Note 1].

L’urbanisation commença mollement au début du XXe siècle avec le lotissement du Valménil qui comprenait cent soixante-sept lots répartis sur les dix-neuf hectares d’une propriété elle-même issue de l’ancien parc du château. Il s’agit de toute la partie nord-ouest de la ville actuelle[34]. L’urbanisation s’accéléra à partir de 1968. Le nombre de résidences principales passa de sept cent soixante et un en 1968 à deux mille quatre-vingt-douze en 1990[35] et deux mille quatre-cent cinquante-huit en 2004[36].

De 1965 à 1976, Limours était le terminus d’une ligne expérimentale d’aérotrain, installée sur la plate-forme de l’ancienne ligne de l’État, qui la reliait à Gometz-la-Ville. Les installations, bien qu’à l’abandon depuis trente ans, sont toujours en place en 2009.

Démographie

Évolution démographique

L’évolution démographique de la commune correspond à celle des autres bourgs de la région, elle a été lente et relativement continue depuis le premier recensement des personnes en 1793 où Limours comptait officiellement six cent quatre-vingt-deux habitants. En 1806, elle atteignait le cap des huit cent trente résidents, en 1836 les neuf cent trente-huit Limouriens, en 1851 elle dépassait la tranche des milles personnes et ne connue sa première baisse qu’au recensement de 1872, consécutif à la guerre franco-prussienne de 1870. En 1876, la commune dépassait les mille deux cent habitants avant une nouvelle chute qui eu pour conséquence de ne repasser ce cap qu’en 1891. Au début du XXe siècle en 1901, la commune comptait mille trois cent soixante-deux résidents, à peine plus en 1921 après la Première Guerre mondiale et seulement mille six cent quatre-vingt-douze personnes en 1946 au sortir de la Seconde Guerre mondiale. La progression se fit plus rapide ensuite, arrivant à plus de deux milles habitants en 1968, plus de trois mille en 1975, quatre mille sept cent soixante-quatorze en 1982 et six mille trois cent vingt-quatre en 1990, avant une nouvelle baisse identifiable lors du recensement de 2006, où la commune ne compte que six mille deux cent quatre-vingt-trois résidents permanents. La commune de Limours a ainsi connu un accroissement lent entre 1725 à 1954 (environ 0,46 % par an de 1725 à 1906 et 0.57 % de 1906 à 1954). La croissance démographique s’est légèrement accrue dans les années 1960 (taux annuel moyen de 2,3 % entre 1954 et 1968) pour connaître une flambée exceptionnelle avec un taux annuel moyen de 8 % entre 1968 et 1973, qui revient ensuite à des niveaux plus modestes (2,2 % entre 1976 et 1982 et 3,6 % entre 1982 et 1990[37]. Pour les recensements en feux de l’ancien régime, les chiffres étaient de 560 habitants en 1725, 448 habitants en 1726, 200 feux en 1776 et 777 habitants en 1796. D’autres chiffres différents des recensements officiels donnent 858 habitants en 1816, 810 en 1820, 960 en 1840, 1 211 en 1869, 1 204 en 1877, 1 214 en 1892 et 1 324 en 1896[38],[39]. Avec seulement 5,6 % de la population d’origine étrangère en 1999, l’immigration ne représente qu’une infime part de l’accroissement de population[40]. La communauté la plus importante est originaire du Portugal pour 4,0 % de la population, suivie de l’Espagne et de l’Italie pour 0,3 % de la population et de l’Algérie et la Tunisie pour 0,2 % de la population[41].

Évolution démographique à Limours.
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 682 688 830 817 875 938 960 960 1 023
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 043 1 104 1 211 1 188 1 204 1 178 1 141 1 207 1 324
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 362 1 327 1 351 1 383 1 544 1 597 1 620 1 692 1 715
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 1 965 2 264 4 201 4 774 6 324 6 471 6 283 6 400 -
Notes, sources, ... (Source : Nombres retenus jusqu'en 1962 : base Cassini de l'EHESS[42] puis à partir de 1968 : Insee[43],[44],[45].)
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

L’analyse de la pyramide des âges établie à Limours en 2006 montre de grandes disparités avec une très nette surreprésentation de la génération née entre 1947 et 1961 et une différence de répartition entre sexes, notamment chez les femmes, statistiquement moins représentées pour les générations nées depuis 1962. Autre différence, les enfants nés depuis 1992 sont moins nombreux, quel que soit leur sexe. En 1999, 34,9 % de la population était âgée de moins de vingt-cinq ans[46].

Pyramide des âges à Limours en 2007 en pourcentage[47].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
4,7 
75 à 89 ans
6,9 
14,6 
60 à 74 ans
15,5 
22,8 
45 à 59 ans
22,8 
18,5 
30 à 44 ans
19,2 
19,6 
15 à 29 ans
16,74 
19,6 
0 à 14 ans
18,4 
Pyramide des âges en Essonne en 2007 en pourcentage[48].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
4,0 
75 à 89 ans
6,4 
10,8 
60 à 74 ans
11,3 
20,0 
45 à 59 ans
20,1 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
20,9 
15 à 29 ans
19,5 
21,6 
0 à 14 ans
19,9 

Administration et politique

Politique locale

La commune de Limours est le chef-lieu du canton de Limours représenté par le conseiller général Nicolas Schoettl (DVD), intégré à la quatrième circonscription de l'Essonne représentée par le député Guy Malherbe (UMP). Le maire actuel est Jean-Raymond Hugonet (DVD), il préside le conseil municipal composé de vingt-neuf élus dont vingt-cinq de la majorité divers droite et quatre de l’opposition divers gauche, il est assisté par huit adjoints et quatre conseillers municipaux délégués[49]. La municipalité a en outre mis en place cinq conseils de quartier englobant l’ensemble du territoire communal[50]. L’Insee attribue à la commune le code 91 3 13 338[51] et la poste le code 91470. La commune de Limours est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 103 389. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[52].

En 2009, la commune disposait d’un budget de 8 850 000 € dont 7 545 000 € de fonctionnement et 1 305 000 € d’investissement[53], financé pour 48,92 % par les impôts locaux[54] avec des taux d’imposition fixés à 17,72 % pour la taxe d'habitation, 19,20 % et 97,14 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 17,89 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[55], la dette municipale s’élevait cette même année à 7 831 000 €[56]. En 2009, deux cent quarante-six logements HLM étaient répartis sur le territoire[57], soit 11 % du parc, la commune ne respectant ainsi pas les préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

La commune est membre de la communauté de communes du pays de Limours, présidée par le maire de Janvry Christian Schoettl (DVD) qui regroupe quatorze communes. Limours a ainsi délégué les compétences de développement économique, aménagement du territoire, organisation des transports en commun, collecte et traitement des ordures ménagères et gestion de l’accueil des gens du voyage. Elle adhère aussi au syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique et d’assainissement (SIHA), au syndicat intercommunal d’assainissement des communes de Pecqueuse, Limours, Briis-sous-Forges et Forges-les-Bains (SIAL) et en cours d’adhésion au parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse. Elle a en outre mis en place en œuvre un centre communal d'action sociale et une caisse des écoles. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Limours au tribunal d’instance de Palaiseau, au conseil de prud’hommes de Longjumeau et aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry, tous dépendants de la cour d'appel de Paris[58]. En 2010, la commune de Limours a reçu le label « Ville Internet @@@ »[59].

Conseil municipal de Limours (mandature 2008-2014).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Aimons Limours » NC Jean-Raymond Hugonet 25 Majorité
« Limours pour tous » PS Nathalie Guiserix 4 Opposition

Maires de Limours

Liste des maires successifs[60].
Période Identité Étiquette Qualité
2001 en cours Jean-Raymond Hugonet UDF puis Nouveau Centre puis UDF Producteur-Éditeur[61]

Tendances et résultats politiques

Dans une quatrième circonscription plutôt engagée à droite, Limours fait figure de ville plutôt centriste, oscillant régulièrement et faiblement de droite à gauche. Les résultats des dix dernières années laissent bien apparaître cette tendance à la partition presque égale des suffrages, comme lors du scrutin municipal de 1995 où le candidat divers droite ne l’emporta qu’à 51 %. Il en était de même en 2002 où le candidat Pierre-André Wiltzer, ancien UDF rallié à l’UMP fit un score moindre à Limours que dans le reste de la circonscription[62], de la même manière, le candidat d’extrême droite Jean-Marie Le Pen fit à Limours un score moindre de six points qu’au niveau national[63]. En 2004, suivant la tendance nationale, les candidats socialistes arrivèrent en tête lors des élections régionales et européennes, mais dans cette dernière, la seconde liste choisie était celle de la candidate UDF, Limours se distinguant du reste du pays qui avait placé le candidat UMP en deuxième position[64], les électeurs Limouriens avait par contre plus largement voté pour Jean-Paul Huchon que le reste de la région (49,16 %)[65] et du département (51,31 %)[66]. En 2007, la partition des électeurs intervint encore avec une victoire de la candidate Ségolène Royal à seulement 50,06 % dans la commune et seulement 51,58 % pour la candidate, député sortant Nathalie Kosciusko-Morizet, nettement inférieur au score de 56,09 % obtenu dans la quatrième circonscription[67]. Face aux enjeux européens, les électeurs Limouriens semblent relativement plus impliqués et intéressés par les institutions européennes, en témoignent les taux de participation relativement importants aux scrutins de 2004 et 2009, proche de 50 %, l’approbation en 2005 du traité de Rome de 2004 comme du traité de Maastricht en 1992 à 59,09 %[68]. La politique locale, si elle peut sembler emprise d’un relatif conservatisme avec l’élection beaucoup plus nette du conseiller général en 2008 à 64,59 % est relativement « chahutée » pour les élections municipales, nécessitant même la tenue d’élections anticipées en 1993 provoquée par la mise en minorité du maire RPR Patrice Leroy par son premier adjoint Gérard Palazzo, RPR également. Ainsi c’était la liste menée par Christian Vinsot, apparenté PCF et non celle de Jacques Ryckelynck, ancien maire PS qui obtint le soutien des deux partis précités. Patrice Leroy avait le soutien du RPR et de Xavier Dugoin, alors président du Conseil général contre son adjoint. Il en résultat la victoire surprise du candidat de gauche soutenu par aucun parti et la déroute du maire sortant [Note 2]. Une section du parti socialiste[69] et du MoDem sont présentent dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours 
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours 
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores 
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours 
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours 
Élections référendaires 

Enseignement

Les établissements scolaires de Limours dépendent de l’académie de Versailles. Elle dispose sur son territoire des écoles primaires Édouard Herriot et Les Cendrières[86], du collège Michel Vignaud et du lycée Jules Verne[87] qui dispose des sections générales et sciences et technologies de la gestion[88]. Un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique est installé dans le quartier Clamageran[89]. La fédération des parents d’élèves de l’enseignement public et la fédération des conseils de parents d'élèves sont représentées dans les établissements de la commune. Un centre de loisirs accueille les enfants jusqu’à six ans, une crèche familiale et une crèche collective prennent en charge les jeunes enfants.

Historique des effectifs scolaires à Limours
Établissement
19-- 1975-76[90] 1979-80[90] 1986-87[90] 1994-95[91] 2007-08[92]
Maternelle E.Herriot --- 202 158 168 167 128 ---
Maternelle Cendrière --- 107 89 142 139 132 ---
Total Maternelles --- 309 257 309 306 260 ---
École élémentaire E.Herriot --- 310 323 297 260 231 ---
École élémentaire des Cendrières --- 241 235 230 317 224 ---
Total écoles élémentaires --- 551 558 527 577 455 ---
Le lycée Jules Verne.

À la rentrée 2008, le lycée Jules Vernes, créé en 1994 comptait six cent quatre-vingts élèves, le collège Michel Vignaud comptait sept cent trente et un élèves[91], contre mille quarante-neuf à la rentrée 1987[90] lorsque le collège de Briis-sous-Forges n’existait pas encore. Toujours en 2008, l’institut Clamageran accueillait quarante-sept élèves[91].

Santé

Une résidence pour personnes âgées est installée à proximité du centre-ville[93]. Les urgences et les pathologies graves sont traitées par le SMUR et le centre hospitalier d’Orsay. Douze médecins[94], sept chirurgiens-dentistes[95] et deux pharmacies[96] sont implantés dans la commune.

Services publics

Outre les services municipaux, la commune dispose sur son territoire d’une agence postale[97], d’une trésorerie principale[98], d’une brigade de gendarmerie nationale[99], d’un centre de secours mixte[100], d’un office notarial[101].

Jumelages

Limours a développé des associations de jumelage avec :

Vie quotidienne à Limours

Logement

En 2004, on comptait 2 551 logements à Limours[104], soit une moyenne de 2,51 habitants par logement. Soixante-douze pour cent des occupants étaient propriétaires, pourcentage que l’on peut rapprocher des 73 % de maisons individuelles[104].

En 2009, quelque trois cent trente-trois logements ressortent plus ou moins du logement social, parmi lesquels dix-neuf logements de fonction communaux et quinze logements « très sociaux ». Les autres deux cent quatre-vingt-dix-neuf logements sociaux font partie du parc HLM, soixante situés rue des écoles ont été construits en 1960, soixante-douze situés rue Beethoven et construits en 1973, cinquante sous le Viaduc, datent de 1980. Le dernier programme, avenue des Moines, en 1988 comprenait cent douze logements dont cinquante-neuf dans la résidence pour personnes âgées. Dix nouveaux logements sont prévus pour 2010, dans l’ancienne caserne de gendarmerie[37],[105].

Culture

La bibliothèque Raymond Queneau.

La commune dispose de la bibliothèque municipale Raymond Queneau et de la maison des jeunes et de la culture « Le Studio »[106]. L’école de musique intercommunale Claude Debussy assure la formation musicale[107]. La construction d’un centre culturel est en cours en 2009, équipé d’un auditorium et d’une salle de cinéma. Dix-sept associations animent la commune.

Sport

La commune dispose de plusieurs installations à caractère sportif, la plus importante est le parc des sports Vincent Coupet, équipé de deux terrains de football engazonnés et un stabilisé, d’une piste d'athlétisme et de onze courts de tennis dont deux couverts et quatre en terre battue. L’espace d’évolution des Cendrières est équipé d’un terrain de football, d’un terrain de basket-ball, d’un boulodrome et d’un skatepark. S’ajoutent trois gymnases, l’un comprenant une salle de basket-ball et volley-ball, un dojo et une salle d’agrès, la halle Georges Dortet intercommunale équipée de trois salles omnisports et d’un mur d'escalade, le troisième le Nautilus équipé d’une salle omnisports. Un autre skatepark et boulodrome complète le parcours de santé aménagé dans les bois communaux. Vingt-cinq associations assurent l’apprentissage et la promotion des diverses disciplines. La plus grande partie du parcours de golf de Forges-les-Bains est situé sur des terrains de la commune de Limours.

Lieux de culte

La paroisse catholique de Limours est rattachée au secteur pastoral de Limours et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[108]. Elle dispose pour le culte de l’église Saint-Pierre. Limours est aussi le siège administratif de la métropole orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale[109], la communauté y dispose de l’église de la Synaxe-de-la-mère-de-Dieu-et-du-saint-prophète-Élie inaugurée le 23 octobre 2005. Une église protestante évangélique est aussi implantée dans la commune.

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Médias

La commune est située dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne, les deux dernières intégrées à Télif. L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM. Le journal de la ville appelé Limours Magazine est distribué tous les mois (sauf août) dans les boîtes aux lettres des habitants.

Économie

Le centre Thales Air System.

Limours est intégrée par l’Insee à la zone d’emploi d’Orsay qui regroupait en 1999 vingt-cinq communes et 125 975 habitants, les Limouriens représentant 5,14 % de cette population totale. Cependant, l’activité économique de Limours est sensiblement différente du reste de la zone, qui si elle ne comporte globalement que 0,7 % d’agriculteurs est tournée à 75 % vers le secteur tertiaire[110], Limours comptait elle encore 29 agriculteurs soit 1,6 % de la population active occupée dans la commune et une superficie cultivée de sept cent soixante-quatorze hectares répartis entre neuf exploitations. Néanmoins, la vitalité commerciale du centre-ville permettait à la commune de proposer toujours en 1999 trois cent cinquante-deux emplois dans ce secteur sur les mille huit cent neuf personnes totales qui travaillaient à Limours. Autre secteurs d’activité important localement, l’industrie électronique, qui employait deux cent quatre-vingt-neuf salariés, pour une très grande part au sein du site de Thales Air System implanté à proximité du hameau de Roussigny[111].

Au total, c’est ainsi trois cent vingt-huit entreprises qui étaient installées à Limours en 2006[112], notamment dans la zone d'activité du Clos des Fontaines, créée en 1979 sur plus de trois hectares[4], mais aucun établissement d’hébergement touristique. Cependant, la population active totale de la commune s’élevant à trois mille soixante-treize personnes, une large part d’entre eux doit se déplacer hors de la commune pour travailler, pour la plupart vers l’important parc d'activités de Courtabœuf ou le plateau de Saclay. Deux marchés sont organisés en centre-ville, les jeudis et dimanches matin.

Emplois, revenus et niveau de vie

Pour 6,1 % de cette population, l’éloignement du bourg est une cause de chômage, pourtant plus faible que dans le reste du département et de la région. Cette situation relativement privilégiée se traduit aussi dans les formes d’emploi occupé et les statuts, 68 % des hommes et 58 % des femmes étant salariés en contrat à durée indéterminée et 25 % des chefs de ménages relevant su statut cadre, contre 18 % pour les professions intermédiaires arrivant en second. Ainsi, le revenu net imposable moyen des résidents s’élevait en 2006 à 33 072 euros, plus de 75 % des foyers étaient effectivement imposables et 70 % des ménages étaient propriétaires de leur logement, pour 78 % des maisons individuelles et 72 % comprenant quatre pièces ou plus[113]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 24 987 euros, ce qui plaçait Limours au quatre cent trente-cinquième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au quarante-et-unième rang départemental[114].

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Limours 0,0 % 8,9 % 25,2 % 25,5 % 27,2 % 13,3 %
Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Limours 1,6 % 21,4 % 4,2 % 15,7 % 12,5 % 8,6 %
Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[115]

Culture et Patrimoine

Patrimoine environnemental

En 2003, près des huit dixièmes du territoire étaient à caractère rural, la plus grande part, sept cent soixante-quatorze hectares composé de grande culture céréalière et trois cent vingt hectares occupés par des bois, formant une bande au nord de l’urbanisation. Cinquante huit hectares d’espace municipal étaient consacrés aux parcs[116], dont le square Jean Moulin. Au sud de la commune, le parc de l’ancien couvent accueille aujourd’hui un arboretum. En centre-ville, l’association « Mon Oasis » gère une ferme pédagogique[117]. À terme, la coulée verte du sud parisien devrait passer par la commune dans sa course jusque Rambouillet en suivant l’ancienne ligne Paris - Chartres par Gallardon. La commune a été récompensée par une fleur au concours des villes et villages fleuris[118], elle devrait se prononcer en 2010 pour rejoindre le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse[119].

Patrimoine architectural

Le patrimoine architectural de Limours est relativement riche et divers. Le monument le plus remarquable est l’église Saint-Pierre, inscrite aux monuments historiques le 16 juin 2006, dont les fondations datent du XIIe siècle, les élévations du XVIe siècle et le clocher du XVIIe siècle[120]. Elle est décorée de vitraux du XVIe siècle, pour certains classés le 11 août 1888[121] et le 23 mai 1975[122] et d’une peinture à l’huile du XVIIe siècle représentant l’Annonciation classée le 25 septembre 1991[123].

Le patrimoine bâti est complété par les édifices restant du vaste château de Limours d’Anne de Pisseleu, dont le colombier[124] et deux pavillons construits par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dont l’un servi de caserne de gendarmerie[125], tous trois datant du XVIIIe siècle. Après la tempête de 1999 des restes du château ont été retrouvés dans le parc Pécheux au centre de la commune. Mais des soucis économiques n’ont pas permis des recherches plus approfondies[126].

Au XIXe siècle, la construction de la voie ferrée dont subsiste encore l’ancienne gare de Limours[127] et le viaduc de la Prédecelle en meulière[128] permis aux bourgeois de s’installer à Limours et d’édifier des demeures importantes, dont le nouveau château dit de Limours[129] et l’actuelle résidence de l’archevêché orthodoxe roumain au début du XXe siècle[130]. Ce château dit de Limours situé rue du couvent date des années 1860. Cette propriété a appartenu à la famille Gripon jusqu’en 1939. En 1956, elle fut rachetée par l’association « Solidarité des réfugiés israélites » avec l’aide du parlement de l’Allemagne de l'Ouest pour y accueillir des survivants des camps d’extermination[131]. Au début du XXe siècle, la propriété fut vendue à un promoteur.

Au cours des XIXe et XXe siècle, la commune s’équipa, laissant aujourd’hui la mairie néoclassique datant de 1844[132], le lavoir du Cormier de 1869[133] et les anciens bains publics de 1947[134].

L’architecture contemporaine est constituée de l’église orthodoxe Roumaine construite en bois de tilleul et inaugurée le 23 octobre 2005 et le lycée Jules Verne réalisé en 1994 par l’architecte français Alain Sarfati.

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Personnalités

Philippe Hurault de Cheverny.

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Limours :

Héraldique et logotype

Blason de Limours

Les armes de Limours se blasonnent : D’argent à la croix d’azur cantonnée de quatre ombres de soleil de gueules.

Le blason de la commune est repris de celui de la maison Hurault de Cheverny[136].

La commune s’est en outre dotée d’un logotype reprenant l’ombre de soleil surmontant le nom de Limours.

Logotype de Limours

Mythes, légendes et anecdotes

  • Au XVIe siècle, Limours était connue à la cour de France pour accueillir les expériences de vie dissolue du roi Henri III, notamment chez son mignon le duc de Joyeuse[137].
  • Le nom de la commune est utilisé pour la dénomination des deux aires de repos sur l’autoroute A10 voisine, l’aire de Limours—Janvry dans le sens Paris-Province et l’aire de Limours—Briis-sous-Forges dans le sens Province-Paris toutes deux situées au point kilomètrique 5[138].

Notes

  1. La ferme de Villevert est cependant située sur le territoire de la commune voisine de Pecqueuse, il est probable que Marie-Françoise Borel se soit illustrée dans cette commune.
  2. Étaient ainsi présents au premier tour, Jacques Ryckelynck menant la liste socialiste Autrement avec vous obtenant un score de 36,36 %, Gérard Palazzo présidant la liste Limours ensemble affiliée divers droite avec un score de 28,09 %, Patrice Leroy, maire sortant RPR conduisant la liste Limours D’abord avec un score de 20,59 % et Christian Vinsot de la liste Pour Limours avec un score de 14,97 %, la participation s’établissant à 61,34 %.

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Annie Jacquet, Limours-en-Hurepoix, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 1998 (ISBN 9782842531515) 
  • Collectif d'auteurs, Limours en Hurepoix, une trace des associations pour le XXIe siècle, Paris, L'Harmattan, 2000 (ISBN 9782738495028) 

Sources

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 31/01/2009.
  2. Données d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  3. Données géographiques communales sur le site lion1906.com Consulté le 17/06/2009.
  4. a, b, c, d et e Scala, Étude de faisabilité d’une zone d’activités économiques, avril 1994
  5. Fiche de la borne géodésique de la Croix Gohier sur le site de l’Ign. Consulté le 17/06/2009.
  6. Fiche de la borne géodésique de l’église sur le site de l’Ign. Consulté le 17/06/2009.
  7. Fiche de la borne géodésique du Cormier sur le site de l’Ign. Consulté le 17/06/2009.
  8. Fiche de la borne géodésique de la Prédecelle 1 sur le site de l’Ign. Consulté le 17/06/2009.
  9. Fiche de la borne du bois de Chanteraine sur le site de l’Ign. Consulté le 17/06/2009.
  10. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
  11. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
  12. Annie Jacquet, Limours-en-Hurepoix, Alan Sutton, 1998, p. 7
  13. Fiche de Limours sur le site du Quid. (Archive, Wikiwix, que faire ?) Consulté le 19/06/2009.
  14. a, b et c Annie Jacquet, p. 16-17
  15. a, b, c et d Annie Jacquet, Limours-en-Hurepoix, Alan Sutton, 1998, p. 7
  16. a, b, c et d Annie Jacquet, p. 8-10
  17. Annie Jacquet, p. 22-23
  18. Annie Jacquet, p. 117-122
  19. a, b et c Annie Jacquet, Limours, 1789-1799, chapitre 1, « Limours, un gros bourg d’Ile de France », , 1989, p. 1-13
  20. Plan d’intendance de 1793, cité par Annie Jacquet dans Limours, 1789-1799, 1989, p. 2
  21. a et b Annie Jacquet, p. 42-53
  22. Annie Jacquet, Limours, 1789-1799, chapitre 3, « La Commune », p. 27-38, 1989
  23. a, b, c et d Annie Jacquet, Limours, 1789-1799, chapitre 2, « La Révolution à Limours », p. 14-26, 1989
  24. Annie Jacquet, Limours, 1789-1799, chapitre 4, « Conclusion », p. 40-41, 1989
  25. a, b et c Annie Jacquet, p. 79-84
  26. Annie Jacquet, p. 38-41
  27. Annie Jacquet, p. 101
  28. Annie Jacquet, p. 105
  29. Charles Tillon, On chantait rouge, Robert Laffont, 1977, p. 336 et suivantes
  30. Emmanuel de Chambost, La direction du PCF dans la clandestinité (1941-1944), L’Harmattan, 1997, notamment le chapitre « Limours, William Rocheteau, artiste peintre », p. 173-189
  31. Bulletin municipal spécial, juin 1994
  32. François Wetterwald, Vengeance, histoire d’un corps franc, édité par le mouvement Vengeance en 1946, 300 p.
  33. Fiche de Marie-Françoise Borel sur le site du comité français pour Yad Vashem. Consulté le 15/02/2010.
  34. Annie Jacquet, p. 34-35
  35. Étude de la chambre de commerce et de l’industrie de l’Essonne, 1994, étude qui avait elle-même dépouillé les divers recensements.
  36. Recensement de 2004
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  38. Marie Claude Masson, Limours et son histoire, 1980
  39. Maryvonne Guittet et Bernadette Perrine, La population de Limours au temps de la Révolution, 1992
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  43. Données démographiques de 1968 à 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 24/01/2009.
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  68. Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 18/06/2009.
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  70. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 31 janvier 2009.
  71. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 31 janvier 2009.
  72. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 31 janvier 2009.
  73. résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 31 janvier 2009.
  74. Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 31 janvier 2009.
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  80. « La droite divisée offre la mairie à la gauche », Le Républicain, 11 février 1993, p. 38
  81. Le Monde, 9 février 1993, p. 11
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  95. [nom=&tx_oncdpraticien_pi1[prenom]=&tx_oncdpraticien_pi1[rue]=&tx_oncdpraticien_pi1[ville]=limours&tx_oncdpraticien_pi1[cp]=&tx_oncdpraticien_pi1[departement]=0&tx_oncdpraticien_pi1[recherche]=rechercher Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national.] Consulté le 19/06/2009.
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  131. Annie Jacquet, p. 55-57
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  136. Blason sur le site de gaso, la banque du blason. Consulté le 31/01/2009.
  137. Récits du passage d’Henri III à Limours sur le blog culture et débats. Consulté le 19/06/2009.
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Limours de Wikipédia en français (auteurs)

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