- Marcoussis
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Marcoussis
L'hôtel de ville.Administration Pays France Région Île-de-France Département Essonne Arrondissement Palaiseau Canton Montlhéry Code commune 91363 Code postal 91460 Maire
Mandat en coursOlivier Thomas (PS)
2008-2014Intercommunalité sans Démographie Population 7 729 hab. (2008) Densité 460 hab./km² Gentilé Marcoussissien Géographie Coordonnées Altitudes mini. 65 m — maxi. 172 m Superficie 16,8 km2 Marcoussis (prononcé [maʁkusi] ) est une commune française située à vingt-cinq kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France.
Village maraîcher jusque dans les années 1960, Marcoussis alimentait les halles de Paris en tomates et fraises. Un petit train sur route, l'Arpajonnais, emmenait les denrées dès 4 heures du matin. Inauguré en 1894, il cessa de fonctionner en 1936.
Ses habitants sont appelés les Marcoussissiens[1].
Sommaire
Géographie
Situation
Occupation des sols en 2008. Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 21,7 % 365,74 Espace urbain non construit 7,8 % 131,28 Espace rural 70,6 % 1 191,57 Source : Iaurif[2] Marcoussis est située à vingt-cinq kilomètres au sud de Paris, entre la RN 20 à l'est, l'Autoroute A 10 à l'ouest et la RN 104 (appelée la Francilienne) au sud. Elle est traversée par le TGV Atlantique, ainsi que la RD 446 et une petite rivière, affluent de l'Orge, appelée la Salmouille (précédemment appelée Gadanine).
Hydrographie
La commune est arrosée par la Sallemouille affluent de la rive gauche de l'Orge.
Relief et géologie
Le village est situé dans une vallée orientée est-ouest, les flancs de cette vallée sont urbanisés au nord, mais assez peu au sud où passe la Francillienne. Le plateau du Moulin situé au nord est aussi urbanisé, sur le flanc sud ont été exploitées de nombreuses carrières de sablon, qui ont ensuite été comblées pour permettre d'y construire.
Communes limitrophes
Climat
Article détaillé : Climat de l'Essonne.Marcoussis, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,8 °C, avec une maximale de 15,2 °C et une minimale à 6,4 °C. Les températures réelles relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le 1er juillet 1952 et -19,6 °C le 17 janvier 1985. Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Données climatiques à Marcoussis. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4 Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8 Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2 Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798 Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3 Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[3],[4].Transports
Les lignes de transports de la société Daniel Meyer transportent les voyageurs vers les gares RER de Massy et Orsay (en passant par le lycée de l'Essouriau) pour le RER B, et la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois pour le RER C.[réf. nécessaire]
Lieux-dits, quartiers et écarts
- Le Gué (vieux quartier de Marcoussis situé au sud-ouest).
- Le Mesnil
- Beauvert
- Chouanville
- L'Etang Neuf
- L'Orme
- Le Fond des Prés
- Le plateau du Moulin
Toponymie
L'origine du nom de la commune est peu connue. Le lieu fut appelé successivement Marcocincto, Marcolciis, Marcocium et Marcoussy[5]. La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[6].
Histoire
Des traces d'occupation très anciennes existent, notamment un polissoir retrouvé sur le coteau sud de la vallée. Le village commencera vraiment à se développer autour du prieuré de Saint Wandrille, dépendant de l'abbaye normande du même nom. En 854, une charte de Charles le Chauve mentionne un bien à Marcoussis. Dans un premier temps, il ne s'agirait que d'une vigne dépendant de Bution, proche d'Arpajon. Les religieux perdant Bution s'installent à Marcoussis au début du XIIe siècle.
L'absence d'archives empêche une description exacte de ce qu'était le prieuré à l'époque. On sait seulement qu'en 1298, il reste un seul moine et que le village compte 120 habitants. Les Célestins arrivés au début du XVe siècle absorberont les possessions de l'ancien prieuré ruiné.
Mais l'histoire de Marcoussis passe aussi par les constructions voulues par Jean de Montagu en 1404-1408. Grand argentier de Charles VI, il fit édifier son château (dont il ne reste que la base et une tour, dite des Oubliettes), le couvent des Célestins (subsistent des caves et une portion du portail) et il fit reconstruire l'église du village. Celle-ci abrite une superbe vierge en marbre offerte par Jean de Berry au couvent des Célestins. Les rois venaient chasser à Marcoussis et il reste le pavillon royal édifié sous Louis XV.
Il exista une commanderie de l'ordre des hospitaliers de saint Jean de Jérusalem au XIIIe siècle (Frère Baudoyn commandeur de la "meson du déluge" en 1290); une chapelle est encore visible (domaine privé).Sur le plateau proche de Nozay, une importante implantation d'Alcatel abritait des laboratoires de recherche.
Depuis 2002, le domaine de Bellejame à l'est de la commune, à l'abandon depuis des décennies a vu s'implanter le CNR, Centre national de rugby de Linas-Marcoussis où s'entraîne le XV de France. Le domaine de 42 ha occupé depuis des siècles par différents manoirs était en friche depuis 1969. Différents projets ont vu le jour pour occuper ce vaste domaine : il fut d'abord proposé pour accueillir le Centre technique du Football qui sera finalement installé à Clairefontaine. Aujourd'hui, la partie au nord de la Sallemouille est occupée par le CNR, le sud est aujourd'hui un parc départemental.
Le 29 juillet 2007, pour la première fois, a été ville de départ de la 20e étape du Tour de France 2007.
Démographie
Évolution démographique
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Pyramide des âges
Administration et politique
Politique locale
L'Insee attribue à la commune le code 91 3 20 363[12]. La commune de Marcoussis est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 103 637. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[13]. En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[14].
Conseil municipal de Marcoussis (mandature 2008-2014)[15]. Liste Tendance Président Effectif Statut « Marcoussis, passionnément » DVG Olivier Thomas 25 Majorité « Ensemble pour Marcoussis » UMP Laurent Pruvot 4 Opposition Maires de Marcoussis
Liste des maires successifs[16]. Période Identité Étiquette Qualité Liste des maires avant 2003.Période Identité Étiquette Qualité 1787 1790 Louis Houdon Agriculteur 1790 1792 Marin Angiboust Épicier 1792 1793 Sébastien Lenoble Curé 1793 1795 M. Boulanger 1795 1795 François Joseph Hacot 1795 1795 Jean Maîtrejean 1796 1796 Cantien Richer Vigneron 1796 1797 M. Boudier 1797 1800 Charles Arranger 1800 1807 M. Boudier 1807 1815 Jean-Marie Augustin Dubois 1816 1830 M. Boudier 1830 1833 M. Groulon 1833 1841 Jean Villard 1841 1847 M. Maulaize 1847 1852 Alexandre-François Ruotte 1852 1871 M. Joly de Bammeville 1871 1880 Jules-Louis Girard 1880 1884 Ernest Blanchard 1884 1894 Alfred Dubois 1894 1896 M. de La Baume 1896 1900 Louis Charon 1900 1909 M. de La Baume 1909 1910 M. Delelo 1910 1911 Henri Groulon 1911 1915 M. Botcazo 1915 1917 ? 1917 1919 Clovis Landras 1919 1921 Francis Musy 1921 1922 Eugène Dubocq 1922 1924 Louis Arranger 1924 1947 Lucien Massenat-Deroche 1947 1953 Jean Duboscq 1953 1959 Georges Arranger 1959 1977 Jean Duboscq 1977 1986 Jean Montaru PS 1986 1989 Marc Nogues PS 1989 1995 Daniel Hochet DVD 1995 2003 Eric Cochard PS 2003 en cours Olivier Thomas PS Conseiller régional d'Île-de-France, fonctionnaire[17] Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 85,54 % pour Jacques Chirac (RPR), 14,46 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,12 % de participation[18].
- Élection présidentielle de 2007 : 55,40 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 44,60 % pour Ségolène Royal (PS), 88,02 % de participation[19].
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 55,19 % pour Pierre-André Wiltzer (UMP), 44,81 % pour Marianne Louis (PS), 65,19 % de participation[20].
- Élections législatives de 2007 : 51,02 % pour Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), 48,98 % pour Olivier Thomas (PS), 65,03 % de participation[21].
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 29,08 % pour Harlem Désir (PS), 15,90 % pour Patrick Gaubert (UMP), 47,32 % de participation[22].
- Élections européennes de 2009 : 26,33 % pour Michel Barnier (UMP), 19,63 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 46,29 % de participation[23].
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 50,92 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 40,25 % pour Jean-François Copé (UMP), 70,03 % de participation[24].
- Élections régionales de 2010 : 60,02 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 39,98 % pour Valérie Pécresse (UMP), 54,24 % de participation[25].
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2004 : 54,22 % pour Delphine Antonetti (PS), 45,75 % pour François Pelletant (DVD), 70,03 % de participation[26].
- Élections cantonales de 2011 : 66,32 % pour Jérôme Cauët (PS), 33,68 % pour François Pelletant (DVD), 45,27 % de participation[27].
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 72,38 % pour Olivier Thomas (PS) élu au premier tour, 27,62 % pour Laurent Pruvot (UMP), 71,53 % de participation.
Élections référendaires :
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 77,39 % pour le Oui, 22,61 % pour le Non, 32,92 % de participation[28].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 53,28 % pour le Oui, 46,72 % pour le Non, 74,15 % de participation[29].
Enseignement
Les élèves de Marcoussis sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles publiques de L'Étang-Neuf et Jean-Jacques Rousseau et des écoles élémentaires publiques des Acacias et de l'Orme[30], ainsi que l'école primaire privée[31] catholique sous tutelle diocésaine[32] Saint-Joseph. Pour le secondaire les élèves sont scolarisés dans la commune au collège Pierre Mendès-France[33] puis au lycée polyvalent de L'Essouriau aux Ulis[34].
Santé
Services publics
La commune dispose sur son territoire d'un centre de première intervention des sapeurs-pompiers[35] et d'une agence postale[36].
Jumelages
Article connexe : Coopérations décentralisées des communes de l'EssonneMarcoussis a développé des associations de jumelage avec :
- Bérégadougou (Burkina Faso) depuis 1998, commune avec laquelle elle a développé un partenariat de codéveloppement depuis 2007[37].
- Mariánské Lázně (République tchèque) depuis 2006, en tchèque Mariánské Lázně, située à 774 kilomètres[38].
- Waldsassen (Allemagne) depuis 1970, en allemand Waldsassen, située à 747 kilomètres[39].
Vie quotidienne à Marcoussis
Culture
- le cinéma Atmosphère de Marcoussis est classé art et essai, il se trouve dans la salle Jean Montaru, qui est auusi la salle de spectacle de la commune.
- l'école des Arts, fréquentée par de très nombreux élèves, dispense des cours de musique, théâtre, danse ...
L’Université d’été internationale du cinéma Émergence, sous la direction artistique d’Élisabeth Depardieu, aide chaque année six à huit candidats auteurs-scénaristes-réalisateurs, français et étrangers à réaliser leur premier film. Après avoir été créée à Blois en 1998, elle y est restée jusqu'en 2001, avant d'élire domicile à Salon-de-Provence et enfin être accueillie à Marcoussis depuis 2005.
- La fête de la fraise
Jusqu'à la fin des années 1970 la spécialité maraichère de Marcoussis était la fraise, il y avait donc chaque année depuis 1966 au mois de juin une fête de la fraise, elle continue bien que la culture de la fraise, ait disparu depuis le début des années 1980.
- Le carnaval de Bineau
Chaque année au printemps, le carnaval de Bineau anime les rues du village. Ce carnaval est, selon certaines sources, dédié au ministre Jean-Martial Bineau (1805-1855) qui sous Napoléon III, a pris des mesures impopulaires en diminuant le rendement d'une rente d'État.
Il a lieu dans les villes suivantes: Arpajon, Leuville-sur-Orge, Nozay, La Ville-du-Bois. À Marcoussis, pas de défilé officiel de chars et majorettes, mais une véritable fête populaire à l'initiative des citoyens. Un pantin revêtu d'un pantalon noir et d'une queue-de-pie, coiffé d'un chapeau haut-de-forme, et ceint d'une écharpe tricolore est porté par les jeunes ayant 18 ans dans l'année (autrefois les conscrits, de nos jours les garçons et les filles) vêtus du même costume. Ils sont suivis par les chars et les habitants costumés. Pour certains groupes la préparation de "Bineau" dure plusieurs mois (choix du thème, des costumes et construction du char qui sera le jour venu tiré par un tracteur). Depuis une dizaine d'années plusieurs groupes se mobilisent et rivalisent d'ingéniosité pour faire de cette fête une réussite. Le défilé commence vers 15h, traverse la ville par la rue principale d'est en ouest pour se terminer sur la place de la République, à la nuit tombée. Le long du trajet, plusieurs haltes ont lieu chez des habitants qui généreusement offrent à boire aux carnavaleux. Bineau est placé au sommet d'un grand tas de paille, qui a été amassée par les conscrits les jours précédents, auquel on met le feu. La foule forme une grande farandole autour du feu, jusqu'à l'extinction de celui-ci.[non neutre]- La course de caisses à savon
La route qui relie Marcoussis à Nozay est appelée la côte de l'escargot, comme ce nom l'indique c'est une route pentue et sinueuse. Chaque année le deuxième week-end de septembre, s'y déroule une course de "caisses à savon". Les "caisses à savon" sont des véhicules sans moteur, mais munis d'un frein, le but est de dévaler la pente le plus vite possible.
- Le Festival Elfondurock
Ce festival créé en 1995 par la Ville de Marcoussis pour encourager et diffuser le rock féminin français, livre annuellement les nouveaux talents de la scène française. Il a lieu aux alentours de la journée internationale des femmes. Certaines des artistes ayant fait leurs premières armes à Marcoussis sont devenues des références de la scène rock en France et ailleurs : La Grande Sophie, Camille, Superbus, Autour de Lucie, Olivia Ruiz, Cornu, Laetitia Sheriff, Candie Prune, Les Armazones, Les Kitchs, Le Minimum, Sad Machina, Aya, Clarika, Orly Chap’, Lisa Papineau, Hilpitex, Nadj, Mademoiselle K, Les Suprèmes Dindes.
Sport
La vie sportive à Marcoussis s'articule autour de l'AS Marcoussis qui compte plus de 2000 adhérents et regroupe pas moins de 17 disciplines. Dont:
- La section football qui comprend plus de 300 licenciés et fait évoluer 14 équipes.
- La section cyclisme qui vient d'accéder à la DN2, en faisant le club cycliste évoluant au plus haut niveau en Essonne.
- Le centre d'entrainement de l'équipe de France de Rugby est situé a Marcoussis
Vie associative
- L'association historique de Marcoussis (AHM), dont le but est de faire connaître l'histoire et le patrimoine de la commune[40].
- L'association de Marcoussis en faveur des amitiés internationales (AMFAI), qui gère les trois jumelages de la commune et organise les échanges[41].
- L'association sportive de Marcoussis (ASM), la plus importante de par le nombre de ses adhérents (environ 2000), qui regroupe un grand nombre de sections sportives[42].
- Le cercle mycologique de Marcoussis et environs (CMME), dont le but est de faire connaître les champignons et d'organiser des sorties dans les forêts à la recherche de nouvelles espèces. Chaque année, depuis 2001, au mois d'octobre, le CMME organise une exposition mycologique regroupant plus de 150 champignons différents[43].
- L'association Renaissance et Culture de Marcoussis, dont le principal objet est de favoriser l'expansion de la culture par différents moyens, notamment par l'organisation de formations en français (alphabétisation, remise à niveau, perfectionnement), ainsi que par des sorties culturelles.
- La Maison pour Tous, (MPT) qui est la suite de la première « Maison pour Tous » de France, qui a débutée rue Mouffetard à Paris en 1906, a été reconnue d'utilité publique en 1930. Expulsée de la rue Mouffetard par arrêté du maire Jean Tibéri, pour cause d'insalubrité de l'immeuble qu'elle occupait, elle a été délocalisée à Marcoussis en 1978. Elle offre à ses adhérents l'accès à un cyberespace, des cours d'initiation à l'informatique, aux logiciels de traitement de texte et tableurs, des conversations en allemand, anglais, espagnol, des échanges de connaissances en poterie, couture, cuisine etc. Elle est animée uniquement par des bénévoles[44].
- L'association des Commerçants et Artisans de Marcoussis (ACLAM) forte de trente-cinq membres, organise chaque année la course de caisses à savons, participe activement à la fête de la fraise, organise un poker des commerçants.
Lieux de culte
La paroisse catholique de Marcoussis est rattachée au secteur pastoral de Montlhéry-Longpont et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Sainte-Marie-Madeleine[45].
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
La commune est dotée de deux zones d'activités
- Le parc d'activité de la Fontaine de Jouvence : créé en 1988 il regroupe 31 entreprises.
- La zone d'activité du fond des Prés : créée en 1990, elle regroupe 41 entreprises[réf. nécessaire]
Sur l'ancien site des laboratoires de recherche d'Alcatel, on trouve de nos jours une pépinière d'entreprises appelée Innov'Valley et le premier data center d'Europe.[réf. nécessaire]
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 290 €, ce qui plaçait la commune au 380e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au trente-quatrième rang départemental[46].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entrepriseCadres et professions
intellectuelles supérieuresProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Marcoussis 0,2 % 5,9 % 23,0 % 29,3 % 18,4 % 23,2 % Zone d'emploi d'Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 % Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 % Répartition des emplois par secteurs d'activités en 2006. Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprisesServices aux
particuliersMarcoussis 2,0 % 17,3 % 7,4 % 11,1 % 21,7 % 8,5 % Zone d'emploi d'Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 % Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 % Sources : Insee[47],[48],[49] Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Patrimoine architectural
- Église paroissiale
L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine fut reconstruite par Jean de Montagu en même temps que son château au début du XVe siècle, elle est inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 17 décembre 1965[50],[51]. La nef à trois travées fut bâtie au milieu du XVIe siècle par Jeannne d'Amboise, fille de l'amiral de Graville dont les armoiries ornent la clef de la croisée centrale. La façade est assez dépouillée, la porte est surmontée d'un galbe en accolade, seul le vitrail au-dessus de la porte d'entrée représentant les armoiries des seigneurs de Marcoussis (Les Montagu, les Graville, les Balzac et Iliers d'Entragues et les Esclignac) est de style gothique flamboyant. Le clocher est de style roman.
On peut admirer à l'intérieur de l'église une Vierge à l'Enfant en marbre de Carrare, de 2 mètres de hauteur, œuvre de Jean de Cambrai pour le Duc de Berry qui en fit don au monastère des Célestins en 1408, elle fut classée monument historique dès 1896.
- Vestiges du château de Montagu
Les ruines de ce château du XVe siècle sont classées depuis 1984[52].
Article détaillé : Château de Montagu.- Château des Célestins
Propriété communale qui abrite actuellement l'école des Arts, bâti en 1859 sur l'emplacement du couvent dédié à la Sainte Trinité, achevé en 1408 et occupé par des Célestins, incendié lors des Guerres de religion puis démoli à partir de la Révolution. Comme vestiges du couvent, les Monuments historiques répertorient notamment, sans qu'il y ait de mesure de protection, deux caves voûtées en berceau situées en enfilade, ainsi qu'une partie du portail d'entrée du château.
- Les vestiges du château de Bellejame
Le bâtiment principal du château, détruit par le feu en 1976 (il ne subsista que des constructions annexes qui restèrent à l'abandon) et le parc attenant ont fait place au Centre national du rugby qui occupe la partie nord. Au Sud, le parc est géré par le conseil général de l'Essonne, on y voit encore :
-
- la glacière, qui servait à stocker la glace récupérée sur les étangs
- une source voûtée et
- les restes d'un bélier hydraulique.
- Ancien bailliage
Bâtiment servant de centre de loisirs, il fut construit dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Propriété municipale, répertoriée mais non protégée par les Monuments historiques.
- Ancienne commanderie du Déluge
Actuellement Ferme du Déluge, incluant les vestiges d'une chapelle dédiée à saint Jean Baptiste, datant du XIIe siècle et partiellement reconstruite aux XIVe et XVIIe siècles. Elle est le seul vestige de l'époque où le domaine appartenait à l'ordre des Templiers, avant de passer aux mains de l'ordre des hôspitaliers de Saint Jean de Jérusalem, elle fut ensuite réunie à Saint-Jean-de-Latran à Paris. Propriété privée, elle est répertoriée par les Monuments historiques mais non protégée.
- Divers châteaux et demeures remarquables
Le Pavillon du roi fut construit sous le règne de Louis XV pour servir lors des chasses royales. C'est de nos jours une propriété privée, partiellement classée au titre des monuments historiques par arrêté du 26 novembre 1968 (protection des façades et toitures)[53].
Le château du Bel-Ebat est situé sur le plateau, il a été reconstruit au XIXe siècle, c'est une demeure privée.
Le château du Chêne-Rond est propriété du ministère de la Marine depuis 1946, il abrita un laboratoire de recherche sur les radars. Ces recherches débouchèrent entre autres applications sur le développement du radiotélescope de Nançay.
Le château du Déluge est situé derrière l'ancienne commanderie, il fut construit en 1857, propriété privée.
Le domaine de la Ronce est situé à plus de 3 km du centre du village, au croisement du chemin de la Ronce et de la route départementale D3, il appartient à la commune de Bourg-la-Reine, qui l'a transformé en centre de vacances, il est de nos jours à l'abandon.
La ferme de l'Hôtel-Dieu est remarquable par sa charpente en carène, à la Philibert Delorme datant du début du XIXe siècle, elle est située rue Voltaire dans le quartier du Gué ou Guay.
-
Les ruines du château de Jean de Montagu
Personnalités
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Marcoussis :
- Jean de Montagu (1349-1409), surintendant des finances du roi Charles VI en fut le seigneur.
- Louis Malet de Graville (1438-1516), aristocrate et Amiral de France y est mort.
- Gabriel Dupréau (1511-1588), théologien y est né.
- Catherine Henriette de Balzac d'Entragues (1579-1633), favorite d'Henri IV y vécut.
- Louis de Balzac Illiers d'Entragues (?-1720), aristocrate et aumônier du Roi en était le seigneur.
- Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), écrivain et philosophe y séjourna.
- Jean-Baptiste Corot (1796-1875), artiste peintre y séjourna.
- Victor Adolphe Malte-Brun (1816-1889), géographe et cartographe y vécut et y est mort.
- Aymar de La Baume Pluvinel (1860-1938), astronome y vécut.
- Pierre Szekely (1923-2001), sculpteur y vécut.
- Benjamin Dessus (1939- ), ingénieur y exerça.
Héraldique et logotype
Article connexe : Armorial des communes de l'EssonneLes armes de Marcoussis se blasonnent : D'argent à la croix d'azur cantonnée de quatre aiglettes de gueules.[54]
Ce blason apparaît sur les motrices du TGV 319 et du train immatriculé 8720 D au titre du parrainage des matériels SNCF par les communes[55].
La commune s'est en outre dotée d'un logotype.
Mythes, légendes et anecdotes
- Louis Marcoussis, peintre d'origine polonaise francisa son nom Markus en Marcoussis sur les conseils de son ami, Guillaume Apollinaire.
- L'artiste peintre Jean-Baptiste Corot réalisa plusieurs toiles représentant la commune dont La charrette. Souvenir de Marcoussis conservé au musée d'Orsay[56] et Marcoussis. Un verger, le matin conservé au musée du Louvre[57].
Notes
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de l'Essonne
- Église Sainte-Marie-Madeleine de Marcoussis
- Château de Montagu
Liens externes
Bibliographie
- Brigitte Blanc, Marcoussis : Essonne, Lieux-Dits, 2003 (ISBN 9782905913296)
- Victor-Adolphe Malte-Brun, Histoire de Marcoussis, Livre d'Histoire (ISBN 9782877604550)
Sources
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