- Tulle (Corrèze)
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Tulle
Pour les articles homonymes, voir Tulle (homonymie).Tulle
DétailAdministration Pays France Région Limousin Département Corrèze (préfecture) Arrondissement Tulle (chef-lieu) Canton Chef-lieu de deux cantons Code Insee abr. 19272 Code postal 19000 Maire
Mandat en coursBernard Combes (PS)
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Tulle Site internet http://www.ville-tulle.fr/ Démographie Population 15 734 hab. (2006) Densité 644 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 185 m m — maxi. 460 m m Superficie 24,44 km² Tulle (en occitan Tula [ˈtylɔ]) est une commune française du Sud-ouest de la France, préfecture du département de la Corrèze dans la région Limousin. Ses habitants sont appelés les Tullistes.
La ville a construit sa renommée sur le développement de son industrie et de son artisanat: elle est devenue une capitale de la dentelle (avec son festival international), des armes (Manufacture d'armes) et de l'accordéon (fabriquant Maugein)[1].
Sommaire
Géographie
Tulle est située dans une partie très encaissée de la rivière Corrèze. De ce fait, la ville de Tulle s'étire sur une bande très étroite mais longue de plusieurs kilomètres du nord-est près du stade au sud-ouest au-delà de la gare.
Elle se situe à la croisée de plusieurs voies de communication :
- Axe Bordeaux-Lyon : RN89 et l'autoroute A89.
- Axe Uzerche-Sévérac-le-Château : liaison entre l'A20 et l'A75 en passant par Tulle, Argentat, Aurillac, Montsalvy, Espalion et Laissac. Ce qui correspond à emprunter la RN120 puis les départementales 920 et 28 et enfin la RN88.
- Ligne ferroviaire Bordeaux-Clermont-Ferrand via Périgueux, Brive-la-Gaillarde et Ussel, partie sud de Lyon-Bordeaux.
Point de rencontre entre le sud-ouest de la France et le Massif central, Tulle est la capitale du bas-limousin quercynois. La ville est située au nord de l'isoglosse du cha/ca et au sud de l'isoglosse du ja/ga, dans une zone de transition progressive du dialecte occitan limousin (rencontré dès Seilhac) au dialecte languedocien (rencontré dès Nonards).
Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Tulle :
« De gueules, à trois rocs d'or, 2 et 1 ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or », avec la devise : « SUNT RUPES VIRTUTIS ITER. »— Malte-Brun, la France illustrée (1882) Egalement :
« De gueules, à trois rocs d'échiquier d'or, deux et un. »— d'Hozier, Armorial Général de France (1696)
Histoire
Toponymie
L'origine de Tulle remonterait à l'occupation romaine et son nom viendrait de Tutela[2], puissance divine à laquelle on confiait la protection des personnes, des choses, et surtout des lieux. Le culte de cette divinité était lié au franchissement de la Corrèze en ce lieu, par un très ancien itinéraire de long parcours entre Armorique et Méditerranée. L'usage se perpétuera jusqu'au Moyen Âge. Le lieu de culte où l'on invoquait Tutela devait se trouver dans le quartier du Trech, dont le nom désigne la traversée d'une rivière, et près duquel sera fondée l'abbaye Saint-Martin de Tulle.
Fondation historique
La ville n'entre dans l'histoire qu'avec la fondation au VIIe siècle d’un monastère dédié à Saint Michel par un certain Chaffre. Autour des bâtiments se groupent les habitants du pays. Le premier monastère, détruit par les invasions normandes en 846, est reconstruit mais disparaît au XIe siècle.
Moyen Âge
De nouvelles constructions sont entreprises, auxquelles le pape Urbain II, de passage à Tulle en 1095, accorde sa protection. La première pierre de la nouvelle abbatiale est posée en 1130, I'édifice ne fut terminé que deux siècles plus tard. En 1317, le pape Jean XXII crée le diocèse de Tulle, l'abbatiale devient cathédrale.
Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais prennent la ville en 1346 tandis que sévit la Peste noire ; chassés de la ville par la milice locale, la ville retombe à nouveau en 1369, puis sont définitivement expulsés par la milice locale. En 1443, Charles VII y réunit les États généraux du Bas-Limousin.
Epoque Moderne
L'abbaye est pratiquement désaffectée avec la sécularisation de 1514. L'évêque se fait construire un château et le réfectoire devient le siège du tribunal. Au cours des Guerres de Religion, Tulle tient pour les catholiques; la ville résiste une première fois aux huguenots en 1577, mais les troupes du vicomte de Turenne prennent une sanglante revanche en 1585. Ils mettent la ville à sac et la dévastent, après un assaut que le poète protestant Agrippa d'Aubigné a relaté. Les mutilations et pillages seront beaucoup plus graves pendant la Révolution : la cathédrale et les bâtiments abbatiaux sont convertis en manufacture d'armes, toutes les ferrures, y compris les fers de soutènement de la coupole sont arrachés pour récupération, ce qui provoque l'effondrement de la coupole, du chevet, du transept et de la galerie nord du cloître. L'église est rouverte au culte en 1803, mais ne retrouvera son titre de cathédrale qu'en 1823.
Époque contemporaine
Le 9 juin 1944, les SS de la division Das Reich commandée par le général Lammerding rentrant dans Tulle libérée la veille, pendent 99 personnes aux balcons de la ville et en déportent 141 autres dont 101 ne reviendront jamais.
Article détaillé : Massacre de Tulle.Après le putsch des Généraux du 23 mars 1961, la prison de Tulle a accueilli les quatre généraux instigateurs Raoul Salan, Edmond Jouhaud, Maurice Challe, André Zeller, ceux-ci ayant tenté un coup d'État en réaction à la politique du président Charles de Gaulle et de son gouvernement, qu'ils considéraient comme une politique d'abandon de l'Algérie française. Salan, le dernier occupant, est amnistié le 15 juin 1968 par De Gaulle à la suite des évènements de mai 68.
REGISTRE D'ECROU DE LA PRISON 1961-1968 par numéro d'ordre :
- 1:Général Pierre Bigot
- 2:Général Maurice Challe
- 3:Chef de bataillon Hélie Denoix de Saint-Marc
- 4:Général Jean Louis Nicot
- 5:Général André Louis Petit
- 6:Chef de Bataillon Georges Robin
- 7:Général Marie André Zeller
- 8:Lieutenant-colonel Pierre Lecomte
- 9:Lieutenant-colonel Charles-Gilbert de La Chapelle
- 10:Lieutenant-colonel Georges Masselot
- 11:Commandant Marcel Forhan
- 12:Général Jacques Faure
- 13:Général Michel Gouraud
- 14:Général Edmond Jouhaud
- 15:Général Raoul Salan
- 16:Colonel Bertrand de Sèze
- 17:Commandant Julien Camelin
- 18:Lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume dit « le Crabe-tambour »
Aujourd'hui, Tulle, préfecture de la Corrèze et évêché, est le siège d'une importante manufacture d'armes. Un Musée des armes a été créé en 1979 par le personnel de la Manufacture[3]. Depuis 1973, le centre ville est doté d'un gratte-ciel, la tour de la Cité administrative, composée de 22 niveaux et d'une hauteur de 86 m (côté rivière).
Administration et vie politique
Administration
- Tulle est le siège du conseil général de la Corrèze [4].
- Tulle est chef-lieu de 4 cantons mais la ville elle-même est divisée en seulement deux cantons :
Les cantons de Tulle-Campagne-Sud et de Tulle-Campagne-Nord ont pour chef-lieu Tulle mais ne comprennent pas la ville de Tulle elle-même.
Préfecture
Tulle est la préfecture du département de la Corrèze[5].
Mairie
Article détaillé : Liste des maires de Tulle.Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1925 1942 Jacques de Chammard Radical Député 1944 1947 Jules Lafue [6] 1947 1949 Clément Chausson PCF Député 1949 1959 Jean Massoulier 1959 1971 Jean Montalat SFIO 1971 1977 Georges Mouly RPR 1977 1995 Jean Combasteil PCF Député 1995 2001 Raymond-Max Aubert RPR Député mars 2001 mars 2008 François Hollande PS Député mars 2008 Bernard Combes [7] PS Démographie
Évolution démographique durant le XXe siècle Économie
Industrie et artisanat
- Dentelles de Tulle. Voir les articles : Tulle (textile) et Dentelle
- Manufacture d'accordéons de la fabrique Maugein.
- Borg Warner[10]: équipementier automobile américain installé sur la ZAC de la Montane (env 300 emplois).
- Manufacture d'armes dans le quartier de Souilhac, à proximité de l'usine MAUGEIN.
Tulle est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Tulle et Ussel et du Service de l'Emploi Pénitentiaire (chargé de gérer le compte de commerce et les ateliers de la Régie Industrielle des Etablissements Pénitentiaires). Elle gère l’aérodrome d’Ussel-Thalamy, la zone industrielle de Tulle-Est et le Maison du pôle interrégional bois.
Tulle est également le siège de la Chambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze laquelle fédère environ 5 500 artisans.
Transports
La gare de Tulle constituait jusqu'en 1970 un nœud ferroviaire local important comme :
- point de rebroussement de la ligne PO Clermont-Ferrand à Brive, partie sud de la ligne Lyon-Bordeaux.
- point de départ de la ligne métrique PO-Corrèze de Tulle à Argentat et de Tulle à Uzerche et Treignac, supprimée le 31 Mai 1970.
- point de départ de la ligne métrique des Tramways de la Corrèze de Tulle à Ussel. Ligne supprimée le 31 décembre 1959.
Le réseau actuel de transports urbains comporte deux lignes de bus, il est nommé TUL'BUS[11].
Zones Commerciales
- Zone commerciale de Cueille (à la sortie de la ville direction Brive)
- Zone commerciale de Citea dans le quartier de l'Auzelou
Patrimoine et lieux touristiques
Cathédrale Notre-Dame et cloître (XIIe siècle)
La cathédrale actuelle a été construite au XIIe siècle, à l’emplacement d’une abbaye mérovingienne dont les titulaires avaient acquis la dignité épiscopale. Les retards pris dans la réalisation de l'édifice firent évoluer les plans par rapport à ceux initialement prévus, passant du plan classique bénédictin et du style roman au style gothique. Le cloître du XIIIe siècle abrite aujourd'hui le Musée des arts et traditions populaires.
Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Tulle.Musée du Cloître
Créé à Tulle dès 1819 en tant que musée départemental, le musée de Tulle, sous cette appellation, est fondé officiellement en 1893 par Émile Fage, président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze. Situé au cœur de la cité médiévale depuis 1904, le musée devenu municipal abrite des collections variées reflétant la vie, les passions, les découvertes et l'histoire des Tullistes et de leur région. Dénommé depuis mars 2005 musée du Cloître de Tulle André Mazeyrie, il occupe une partie des bâtiments de l’antique abbaye Saint Martin et Saint Michel.
Article détaillé : Musée du Cloître de Tulle.Autres lieux d'histoire
- Chapelle Saint-Jacques (XVIe siècle)
- Chapelle de l'Hôpital (XVIIIe siècle)
- Couvent des Bernardines (XVIe siècle)
- église Saint-Pierre (XVIIe siècle)
- Lycée Edmond-Perrier (XIXe siècle), réalisation d'Anatole de Baudot
- Maison de Loyac (XVIe siècle)
- Maison des Seilhac (XVIIe siècle)
- Préfecture (XIXe siècle)
- Théâtre Les 7 collines (XIXe siècle) [12]
- Tour d'Alverge (XVIe siècle)
- Tour de la Cité Administrative (1975) d'une hauteur de 86 m (côté rivière).
La commune est récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[13].
Vie culturelle
Enseignement
- École normale d'instituteurs[14]
- L'ISMIB[15] (Institut supérieur de management des industries du bois) est une école supérieure qui forme des cadres dans l'industrie du bois. Cette école dépend de la Chambre de commerce et d'industrie de Tulle et Ussel
- IUT du Limousin, départements Hygiène Sécurité Environnement (HSE) et Génie Industriel et Maintenance (GIM)[16]
- Lycée Edmond-Perrier : héritier du lycée de Tulle, réalisé par l'architecte Anatole de Baudot de 1884 à 1887, le lycée Edmond-Perrier est un établissement d'enseignement secondaire et supérieur, technologique et général (1100 élèves environ). Le nom du lycée a été adopté en 1923 en hommage à un illustre zoologue tulliste, Edmond Perrier. Le lycée propose une CPGE (Classes préparatoires aux grandes écoles, E3A, CCP, Mines Ponts, Centrale-Supélec, ENS, X) section PCSI/PC ouverte au début des années 2000.
- Institut de formation en soins infirmiers
- École de gendarmerie (gendarme adjoint)[17]
- CFA les 13 vents [3] (centre de formation interprofessionnel d'apprentis géré par la chambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze)
Art et festivals
- Festival des Nuits de Nacre: créé en 1988, il est aujourd'hui organisé par l'association La Cité de l'Accordéon. Il se déroule chaque année durant le mois de septembre.
- Festival O'les Choeurs: festival de musique, cinéma et d'expositions créé en 1997 et organisé par l'association Elizabeth My Dear. Il se déroule en octobre-novembre. Il se compose d'une partie in (les 1er, 2 et 3 novembre) et d'une partie off.
- Festival International de Dentelle de Tulle en août.
Musées
- Musée de la résistance et de la déportation[18]
- Musée des armes
Sport
Tulle a mis en place depuis le début des années [19], une politique du sport qui a permis l'amélioration des équipements sportifs existants et la création d’équipements nouveaux: ainsi, la réhabilitation en 2002 d'infrastructures de la ville tels que le gymnase Victor Hugo ou la plaine de jeux, l' ouverture d'un centre aquarécréatif et d'un boulodrome couvert en 2003, la création d'un terrain de skate-board en 2004 et la réhabilitation du Centre culturel et sportif l'année suivante illustrent le souffle nouveau qui anime la municipalité afin de promouvoir l'activité sportive. En 2008, Tulle est canditate au challenge de la ville la plus sportive de France[20]. Le 24 juin, elle a été désignée première ex-aequo avec Tignes[21].
Le Sporting Club Tulliste[22], club de rugby à XV fondé en 1904, demeure emblématique dans le paysage sportif tulliste. Le SCT a évolué 42 années consécutives en Première Division et a compté parmi ses rangs plusieurs internationaux tels que Michel Yachvili, Jean-Claude Berejnoï, Roger Fite et Jean-Pierre Fauvel. Le SCT réalisa l'exploit, durant les matchs de poules du championnat de France 1965/1966 de gagner tous les matchs sur son terrain mais surtout de n'encaisser aucun point. SCT-CARMAUX 21-0/ SCT-TARBES 6-0/ SCT-CHALON 18-0/ SCT-BOURGOIN 39-0/ SCT- BIARRITZ 17-0/ SCT-FOIX 38-0/ SCT-ALBI 13-0. Le SCT est également à l'origine du Challenge de l'Espérance, compétition lancée en 1955.
De nombreux autres clubs constellent le paysage sportif tulliste, parmi lesquels:
- Union sportive Tulle Corrèze[23], club de basket-ball
- Kayak Club Tulliste[24]
- Club de gymnastique La Tulliste[25]
- Véloce Club Tulliste[26], club de cyclisme
- École Tulliste de judo[27]
- Tulle Football Corrèze[28]
- Tulle Triathlon[29], évoluant en troisième division
Garnison
En 1907, la ville reçoit le 100e régiment d'infanterie, auparavant en garnison à Narbonne et déplacé à cause de son soutien à la révolte des vignerons du Languedoc en 1907[30].
Philatélie
Un timbre postal, d'une valeur de 0,50 €uros, représentant la cathédrale de Tulle a été émis le 21 juin 2003. [31]
Médias
- Presse écrite : La Montagne[32]
- Radios Locales : France Bleu Limousin, RCF Corrèze (106.9), Bram'FM (98.3)
Célébrités tullistes
Sont nés à Tulle
- Étienne Baluze (1630-1718), érudit et historien ;
- Christian Binet (né en 1947), dessinateur, célèbre pour sa série Les Bidochon ;
- Lucien Bossoutrot (1890-1958), pionnier de l'aviation commerciale ;
- Guy Bourguignon (1920-1969), troisième basse des Compagnons de la Chanson ;
- Jean Boutier (né en 1953), historien ;
- Jacques Brival (1751-1820), homme politique ;
- Pierre-Victor Continsouza (1872-1944), inventeur et fabricant de matériel de cinéma ;
- Maximin Deloche (1817-1900), historien ;
- Léon Eyrolles (1861-1945), homme politique et entrepreneur français, fondateur de L'École chez soi en 1891 puis de L'École spéciale des travaux publics et des Éditions Eyrolles ;
- Léon Gard (1901-1979), peintre ;
- Louis Glangeaud (1903-1986), géologue et minéralogiste ;
- Adrien Ibarz, ancien joueur professionnel au CA Périgueux
- Charles Lovy, sergent tué au combat dont une caserne porte son nom ainsi qu'une statue de bronze.
- Philippe Manoury (né en 1952), compositeur de musique contemporaine ;
- Jean-François Melon (1675-1738), économiste ;
- Jean Montalat (1912-1971), homme politique ;
- Georges Robert Nivelle (1858-1924), généralissime, commandant en chef des armées françaises pendant la Première Guerre mondiale ;
- Edmond Perrier (1844-1921), zoologiste et anatomiste ;
- Maxime Petitjean , rugbyman professionnel passé du Sporting à Brive puis à Dax depuis 2008 ;
- Jacques Pills (1906-1970), chanteur ;
- Éric Rohmer pseudonyme de Maurice Schérer (né en 1920), réalisateur de cinéma ;
- Joseph Roux (1834-1905), écrivain, Majoral du Félibrige et homme d'Église ;
- Paoline Salagnac (née en1984), joueuse de Basket ;
- Laurent Seigne (né en 1960), joueur et entraîneur de rugby à XV ;
- René Schérer (né en 1922), philosophe ;
- Marcelle Tinayre (1870-1948), femme de lettres ;
- Léon Treich (1889-1973), scénariste et écrivain ;
- Charles Silvestre (1889-1948), écrivain régionaliste ;
- Gabriel Ventejol (1919-1987), syndicaliste ;
- Sont liés à Tulle
- Jérôme Bonvoisin , capitaine du Sporting depuis 2008 (avant du CABC)
- François Hollande (né en 1954), homme politique, maire de Tulle de 2001 à 2008 ;
- Jules Lafue[33] (1887-1971), trésorier payeur général, maire de Tulle de 1944 à 1947, nommé avec sa fille Madeleine Juste parmi les nations par l'institut Yad Vachem, pour avoir abrité plusieurs réfugiés juifs dans la Trésorerie générale qui lui servait d’habitation pendant la Seconde Guerre mondiale
- Marcel Lefebvre, ancien évêque de Tulle, fondateur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X ;
- Louisa Paulin (1888-1944), poète bilingue français-occitan ;
- Listes
Jumelages
- Schorndorf (Allemagne)
- Rentería (Espagne)
- Bury (Royaume-Uni)
- Lousada (Portugal)
- Smolensk (Russie)
- Dueville (Italie)
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Étienne Baluze : Historiae Tutelensis libri Tres; Paris, 1717 (Traduction de l'Abbé Borie: Histoire de Tulle par Étienne Baluze ; Tulle, 1928).
- François Bonnelye : Histoire de Tulle et de ses environs ; Tulle, sans date.
- Abbé Bertry : Histoire de la ville de Tulle ; Tulle, 1900.
- Johannès Plantadis : Histoire de Tulle, des origines à nos jours ; Tulle, 1913, Préface d'Edmond Perrier.
- Joseph Nouaillac : Histoire de la ville de Tulle ; S.S.H.A., Brive, 1949.
- Bertrand de Latour : Institutio Ecclesiae Tutelensis ; Tulle, 1963.
- Philippe Wolff : L'histoire de Tulle - Essai bibliographique, in Le Bas-Limousin ; Actes du Congrès des Sociétés Savantes du Centre, Tulle, 1966
Études particulières sur l'histoire de Tulle
- Jean-Baptiste Poulbrière : Histoire du diocèse de Tulle ; Tulle, 1884
- Gustave Clément-Simon :
- Tulle et le Bas-Limousin pendant les guerres de religion ; Tulle, 1887
- Recherches sur l'histoire civile et municipale de Tulle... ; Tulle, 1907
- René Fage :
- Un atelier de dentelles à Tulle au XVIIe siècle ; Tulle, 1887
- Le Vieux Tulle ; Tulle, 1888
- Maximin Deloche : La procession de la Lunade et les feux de la Saint-Jean ; Mémoire Académie des Inscriptions et des Belles Lettres, XXXIII, 2e partie, 1890
- Victor Forot : Épisodes révolutionnaires, l'année de la Peur à Tulle ; Paris, 1906
- Jean-Baptiste Brunie : Mémoires inédits (vie à Tulle au début du XXe siècle)
- Johannès Plantadis : Tulle pendant l'année terrible (1870) ; Lemouzi, 1909
- Bernard Marque : Cantedenum et Tutela (Origines de Tulle) ; Tulle, 1915
- Martial Marthon : La Ronde des siècles autour du clocher de Tulle ; Tulle, 1959
- Antoine Soulier : Le Drame de Tulle (Voir Massacre de Tulle) ; Tulle, 2e édition, 1960
- Jacques Sacquer : Invitation à la découverte de l'abbatiale - Cathédrale de Tulle ; Préface de Robert Joudoux, n° 35 bis de Lemouzi, Tulle, 1970
- Robert Joudoux : Tulle ; SAEP, 1973
Notes et références
- ↑ Article wikipedia : Liste de périphrases désignant des villes
- ↑ Tutela était invoquée non seulement à Rome et en Espagne, mais aussi en Gaule, et notamment à Vesunna (Périgueux). Son culte s'est conservé jusqu'au déclin du paganisme. D'après Marcel Villoutreix : Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995.
- ↑ Présentation du musée des armes sur le site de la ville de Tulle
- ↑ Site du conseil général de la Corrèze
- ↑ Préfecture de la Corrèze
- ↑ Site AJPN
- ↑ Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ www.metalcorreze.com
- ↑ TUL'BUS
- ↑ Construit de 1899 à 1902 par les architectes Auberty et Anatole de Baudot précurseurs pour la mise en œuvre des voûtes minces en ciment armé (toiture en dôme).
- ↑ Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes de Corrèze)
- ↑ Présentation de l'Ecole normale d'instuteurs
- ↑ Site de l'ISMIB
- ↑ Site de l'IUT de Tulle
- ↑ Présentation et historique de l'école de gendarmerie de Tulle
- ↑ www.cheminsdememoire.gouv.fr
- ↑ [pdf]Présentation du programme "Vivre le sport ensemble"
- ↑ Vidéo de présentation des clubs tullistes
- ↑ Une de La Montagne du 25 juin 2008. Voi l'article page 10 "L'Équipe décerne l'or au collectif tulliste"
- ↑ Site officiel du SC Tulle
- ↑ Site de l'Union sportive Tulle Corrèze
- ↑ Site du KCT
- ↑ Site de La Tulliste
- ↑ Site du Véloce Club Tulliste
- ↑ Site de l'École Tulliste de judo
- ↑ Site du Tulle Football Corrèze
- ↑ Site de Tulle Triathlon
- ↑ G. Guiraudet, La Révolte des vignerons de 1907, bulletin n° 2 de la SSH, 1992, en ligne [1], consulté le 3 août 2008
- ↑ Le timbre
- ↑ www.lamontagne.fr - Tulle
- ↑ Article Jules Lafue sur le site AJPN (Anonymes, justes et persécutés durant la période nazie dans les communes de France) [2]
Liens externes
- (fr)Site officiel de la ville de Tulle
- (fr)Les ouvrages d'art à Tulle http://fr.structurae.de/geo
- (fr)Tulle sur Google Map
- (fr)lacorreze.com photos de la ville
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