- Saint-Yrieix-la-Perche
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Saint-Yrieix-la-Perche
Mairie de Saint-Yrieix-la-PercheAdministration Pays France Région Limousin Département Haute-Vienne Arrondissement Limoges Canton Saint-Yrieix-la-Perche Code commune 87187 Code postal 87500 Maire
Mandat en coursDaniel Boisserie
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix Démographie Population 6 969 hab. (2008) Densité 69 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 283 m — maxi. 498 m Superficie 100,98 km2 Saint-Yrieix-la-Perche ([sɛ̃tiʁjɛlapɛʁʃ][1], Sent Iriès en occitan) est une commune française, située dans le département de la Haute-Vienne et la région Limousin. Jumelé avec la ville de La Wantzenau (Bas-Rhin).
Saint Yrieix est la 6e ville de Haute-Vienne en population, et la commune la plus étendue du département.
C'est l'une des cinq villes-portes du Parc naturel régional Périgord Limousin.
Sommaire
Héraldique
- 1°) Parti, le premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, deux et un ; le second, de gueules à une crosse d'or posée en pal.
(Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)
- 2°) Parti d'azur à trois fleurs de lys d'or et de gueules à la crosse d'abbé contournée.
(Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes) - Énonciation différente du précédent
- 3°) D'or, à trois pals de gueules.
(d'Hozier in Armorial Général de France, 1696) (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884) - Armes attribuées d'office suite à l'édit de 1696, jamais portées.
Économie
Saint-Yrieix a obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Au centre d'une région d'élevage, la ville doit à ses foires une part importante de son activité ; mais l’imprimerie (l’unique imprimerie emploie 470 personnes[2]) et la décoration de porcelaine (encore six entreprises[3]) y connaissent aussi une réputation soutenue.
C'est à Saint-Yrieix-la-Perche que Limoges doit d'être la capitale de la porcelaine en France, grâce à la découverte, au XVIIIe siècle, de gisements de kaolin.Deux biscuiteries industrielles sont implantées sur la commune[4] :
- « Bijou », qui emploie 144 personnes et produit les « Madeleines Bijou ».
- « Boule d’Or », qui produit 400 tonnes de madeleines par an.
De par sa situation, Saint-Yrieix est aussi un pôle d'attraction pour les bourgs environnants des départements limitrophes, en particulier en ce qui concerne les loisirs et la culture, comme son Centre Villa-sport [5] et son centre culturel J-P. Fabrègue[6].
Géographie
La Loue prend sa source vers 420 mètres d'altitude, au lieu-dit « Gabillou », au nord de la commune. Elle se jette dans l’Isle.
Histoire
Moyen Âge
Saint Arède d'Atane naquit entre 510 et 516, à Limoges. Il fonde un monastère à proximité de la villa de sa mère, au lieu-dit Atane, où il est enseveli. La réputation de sainteté d’Arédius attira de nombreux pèlerins à Attane, autour du monastère une ville se développa. Vers l’an 900, le monastère se transforma en collège de chanoines. Au cours du XIIe siècle, la ville s’agrandit et déborda des remparts qui entouraient l’abbaye. Des artisanats se créèrent, des moulins et des tanneries se développèrent.
À la mort de l’abbé Bernard de Comborn, en 1183, le château de Saint-Yrieix (la Tour du Plô) passe aux mains du vicomte de Limoges, ainsi dans la cité, il y eut deux « seigneurs », le chapitre et le vicomte. Dans les faubourgs, des foires se tiennent deux fois par an : le jour de la Pentecôte et à la date anniversaire de la mort de saint Yrieix, le 24 août. En août 1307, le chapitre et le Philippe IV le Bel établissent un contrat de pariage qui confie les fonctions de justice à des officiers royaux choisis par le roi et le chapitre. Le blason de la ville témoigne de ce contrat : des fleurs de lys à gauche et une crosse à droite.
Temps modernes
En 1565, le roi Charles IX accorde aux bourgeois de la ville de créer un échevinage ou municipalité. Ainsi cinq échevins étaient élus tous les ans, cependant les viguiers du roi gardaient leurs prérogatives de justice. Quatre ans plus tard, Henri IV séjourne près de la collégiale avant de partir pour la bataille de La Roche-l'Abeille. Au cours du XVIIe siècle, deux couvents s’installèrent extra-muros : les récollets et les clarisses ; des Pénitents Bleus s’établirent eux aussi à Saint-Yrieix. En 1750, un édit du roi ordonne l’installation d’une sénéchaussée à Saint-Yrieix, mais le tribunal de commun pariage est du même coup supprimé. La justice de Saint-Yrieix s'étendait alors jusqu'à Payzac.
Entre temps, un chirurgien de la ville nommé Darnet signale à un apothicaire l’existence de terre utilisée par sa femme pour faire sa lessive. L’analyse révèle la pureté du kaolin ; en 1771, Darnet est chargé, au nom du roi, d’en diriger l’extraction. Depuis 1774, une fabrique de porcelaine est installée à la Seynie près de la ville.
Révolution française et Premier Empire
Saint-Yrieix fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.
Les communes de Quinsac et de la Rochette lui ont été rattachées ; celle de Glandon a été rétablie en 1906.
En 1793, les chanoines refusent de prêter serment à la constitution civile du clergé, ils sont alors arrêtés et emprisonnés à Limoges, un d’entre eux meurt à la prison. Les chanoines seront emmenés aux pontons de Rochefort où huit d’entre eux mourront.
Époque contemporaine
C’est à côté de Saint-Yrieix, au Chalard, que fut exploitée la dernière mine d’or de la Communauté européenne. La mine du Bourneix employait 85 personnes et produisait plus de 2 tonnes par an.
Elle ferma ses portes en 2001, après 100 ans d’activité et des millénaires d’activités aurifères dans le Limousin.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1945 1982 Jacques Boutard SFIO, puis centriste conseiller général 1982 juin 1995 Marc Debusschere RPR conseiller général juin 1995 en cours Daniel Boisserie[7] PS Député Démographie
Lieux, monuments, institution culturelle
- La collégiale Saint-Yrieix[10],[11] avec son clocher roman et son chœur gothique qui lui donne l'allure d'une cathédrale. Elle est classée monument historique depuis la première liste des monuments historiques de 1840. Le trésor de la collégiale abrite une copie du chef-reliquaire de saint Yrieix (l'original, classé parmi les monuments historiques en 1891, subtilisé vers 1906 et remplacé par sa copie, est détenu par le Metropolitan Museum de New-York) et une châsse en émail champlevé médiéval du Limousin[12].
- La tour du Plô[13], symbole de la suzeraineté des vicomtes de Limoges.
- Les vieilles ruelles de la cité.
- Le pont de la Tour.
- Le Centre des livres d’artistes (cdla)[14], installé en 1994, occupe, depuis 2005, un bâtiment situé dans le centre historique, bâtiment d’une superficie totale de 450 m2, avec notamment trois salles d’exposition.
Personnalités liées à la commune
- Arède d'Atane ou saint Yrieix.
- Famille Dutheillet de Lamothe, originaire de Saint-Yrieix ; Alfred Dutheillet de Lamothe (né en 1904), résistant sous le nom de Capitaine Fred.
- Louis de Loménie (1815-1878), homme de lettres et essayiste né à Saint-Yrieix ; membre de l'Académie française de 1871 à 1878, où il a succédé à Prosper Mérimée.
- Octave Meynier (1874-1961), général, promoteur des rallyes automobiles transafricains.
- Alfred Marzin (1880-1943), peintre de la Bretagne notamment.
- Gabriel Debrégéas (1882-1970), homme politique français, républicain-socialiste.
- Michel Abonneau (1937-1983), instructeur fédéral en spéléologie, promoteur des techniques modernes de progression dans l'enseignement de la spéléologie.
- Alain Vaissade, physicien et homme politique suisse (né à Saint-Yrieix en 1946), maire de Genève, conseiller administratif de la ville de Genève et ministre de la culture de 1991 à 2003.
- Pierre Gadonneix (1943-), ancien directeur et président de GDF puis EDF est d'une famille originaire de Saint-Yrieix
- Michel Adlen (1898-1980), peintre de l'École de Paris, dont le modèle Jeanne originaire de St-Yrieix deviendra la femme, a peint plusieurs tableaux à St-Yrieix
- Luc Leblanc (1966-), champion du monde de cyclisme sur route en 1994
Clubs sportifs
- Saint-Yrieix-la-Perche Sport Club, club de rugby évoluant en Fédérale 3
- Saint-Yrieix-Sport-Club Judo
- Saint-Yrieix-Handball-Club
- Basket-Club du Pays de Saint-Yrieix
- Saint-Yrieix-Football-Club
- Saint-Yrieix-Tennis-Club
- Athlétic-Club-Arédien
- Club Arédien de Lutte
- Club cycliste de Saint-Yrieix-La-Perche
- Groupe d'Haltérophilie et de Musculation de Saint-Yrieix-La-Perche
- Attane Badminton Club, club de badminton
- Black Speed, club de Speedbadminton
- Espérance Arédienne Tennis de Table
Voir aussi
Étape
Précédé par
Jumilhac-le-GrandRoute Richard Cœur de Lion
Suivi par
Coussac-BonnevalLiens externes
- Site officiel
- Le site officiel de l'office de tourisme de Saint-Yrieix-la-Perche
- Le site de la communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix
- Saint-Yrieix-la-Perche sur le site de l'Insee
Notes et références
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- page Fabrègues, consultée le 3 mai 2010 Mairie de Saint-Yrieix,
- [1], consultée le 3 mai 2010 Mairie de Saint-Yrieix,
- [2], consultée le 3 mai 2010. Mairie de Saint-Yrieix,
- [3] Centre Villa-sport
- http://culturesaintyrieix.over-blog.com/] [
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires [PDF]
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- Insee : Population depuis le recensement de 1962
- Église, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Jean Maury, Marie-Madeleine S. Gauthier, Jean Porcher - Limousin roman - pp. 34 - Éditions Zodiaque (collection La Nuit des temps n°11), La Pierre-qui-Vire, 1959.
- Châsse en émail champlevé
- Base Mérimée : Tour du Plô
- Site du cdla.
Catégories :- Commune de la Haute-Vienne
- Ancienne sous-préfecture
- Ville adhérant à l'association Les Plus Beaux Détours de France
- Ancien chef-lieu de district
- 1°) Parti, le premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, deux et un ; le second, de gueules à une crosse d'or posée en pal.
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