Mantes-la-Jolie

Mantes-la-Jolie
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48° 59′ 27″ N 1° 43′ 02″ E / 48.9908333333, 1.71722222222

Mantes-la-Jolie
L'hôtel de ville en novembre 2009
L'hôtel de ville en novembre 2009
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
(sous-préfecture)
Arrondissement Mantes-la-Jolie
(chef-lieu)
Canton Mantes-la-Jolie
(chef-lieu)
Code commune 78361
Code postal 78200
Maire
Mandat en cours
Michel Vialay
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines
Site web mantes-la-jolie.fr
Démographie
Population 42 593 hab. (2008[1])
Densité 4 541 hab./km²
Gentilé Mantais
Mantaises
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 27″ Nord
       1° 43′ 02″ Est
/ 48.9908333333, 1.71722222222
Altitudes mini. 17 m — maxi. 41 m
Superficie 9,38 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Mantes-la-Jolie est une commune française du département des Yvelines et de la région Île-de-France, chef-lieu d'arrondissement. C'est une ville moyenne, située sur la rive gauche de la Seine, à 57 kilomètres à l'ouest de Paris.

Les habitants de Mantes-la-Jolie sont appelés les Mantais et les Mantaises.

Sommaire

Géographie

Position de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines
Locator Dot.png
Géographie

Mantes-la-Jolie se trouve dans le nord des Yvelines, à 53 kilomètres à l'ouest de Paris, à 47 kilomètres au nord-ouest de Versailles, préfecture du département, et à 85 kilomètres au sud-est de Rouen. La ville est au centre d’une agglomération qui compte près de 90 000 habitants. Mantes-la-Jolie est implantée au cœur de la vallée de la Seine, dans un méandre de la rive gauche du fleuve. Les communes limitrophes sont Rosny-sur-Seine à l'ouest, Buchelay au sud et Mantes-la-Ville au sud-est. Elle est séparée par la Seine de Guernes au nord-ouest, Follainville-Dennemont au nord et Limay au nord-est. Sa superficie est de 938 hectares. Le territoire communal s’étend sur environ 5,5 kilomètres en longueur d’est en ouest et sur environ 1,5 kilomètre en largeur du nord au sud.

Hydrographie

Deux cours d'eau sont à remarquer : la Seine, qui longe la ville sur sa partie nord, et la Vaucouleurs qui, si elle ne passe plus dans la commune, avait un bras détourné, le « Mauru », qui alimentait les tanneries jusqu'au début du XXe siècle. Le territoire communal englobe l’île l'Aumône et une partie de l’île aux Dames, également appelée l’île de Limay, qui est traversée par le pont reliant Mantes-la-Jolie et Limay.

La ville comprend également deux lacs situés au bord de la Seine : le « lac des Pêcheurs » et le « lac de Gassicourt ». Le stade nautique international de Mantes-en-Yvelines est composé d'un bassin artificiel longeant la Seine. Il est connecté au fleuve par l’intermédiaire d’un bassin issu de l’exploitation des sablières.

Convoi poussé de charbon sur la Seine.

Par sa situation, la commune est très exposée aux risques d'inondation. Certaines parties de la commune ont déjà été inondées, notamment lors de la grande crue de 1910. Pendant celle-ci, à Mantes-la-Jolie, le débit maximum a été mesuré par jaugeage ; il était de 3 300 m3/s. Ce risque a motivé la mise en place d'un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI), entré en vigueur par arrêté préfectoral du 30 juin 2007 [2]. Il concerne 57 communes yvelinoises riveraines de la Seine et de l'Oise. Ce plan définit plusieurs zones auxquelles sont associées des règlementations particulières. Le long de la Seine, une bande de 25 mètres est classée en zone marron, ce qui signifie que toute construction y est proscrite afin de préserver les zones de grand écoulement du fleuve. À Mantes-la-Jolie, de vastes espaces situés dans les secteurs des lacs, du stade nautique et des berges de la Seine sont classés en zone verte, ce qui signifie que, dans ces espaces naturels non bâtis, toute urbanisation nouvelle est interdite, à l’exception de la création d’équipements publics et d'aménagements d’intérêt général indispensables. À l’est du « lac des Pêcheurs », un ancien secteur industriel en cours de renouvellement urbain est classé en zone bleue, ce qui signifie que, dans ce secteur déjà urbanisé, malgré les risques d’inondation, les constructions nouvelles sont autorisées si des dispositifs de prévention sont mis en place[3],[4].

Héraldique, étymologie et toponymie

Blason de Mantes-la-Jolie

Les armes de Mantes-la-Jolie se blasonnent ainsi [5]:
« Parti d'azur à une demi-fleur de lys d'or et d'or au demi-chêne arraché de sinople englanté de trois glands du champ. »

Au XVe siècle, les armes de Mantes sont composées d'une branche de chêne au naturel, chargée de trois glands d'or sur champ d'azur. En 1449, afin de saluer la fidélité des Mantais qui l'ont aidé à repousser les anglais de la ville, le roi Charles VII de France ajoute une demi-fleur de lys au blason.

Composé au XVIe siècle, le blason de Mantes était souvent accompagné du distique suivant :
« Mantes unit le chêne des dieux
Au lys du roi sur sa bannière
Ils la protègeront tous deux
Car tous deux elle les révère. »

Cette idée se retrouve dans la devise de la ville qui signifie « par tous les deux » :
« Ex Utroque. »

Les plus anciennes références écrites de Mantes mentionnent différentes formes proches les unes des autres : Medanta, Medonta, Medenta. Toutes ces formes semblent diverger de *Meduanta, pluriel de *Meduantum[6] (Ce nom est à rapprocher de Mande-Saint-Étienne et de Mande-Sainte-Marie, de même étymologie, au Luxembourg). D'autres hypothèses sont proposées telles qu'une origine gauloise, signifiant le chêne, ou d'autres encore. Ce nom évolua en français sous la forme Mante (avec nombre de variantes au Moyen Âge, dont Maante, avec une diphtongue issue de la disparition du d intervocalique du nom latin), puis progressivement Mantes à partir de la fin du XVIIe siècle. Son nom devint sporadiquement Mantes-sur-Seine dès le XVIIe siècle, à l'époque du développement des services postaux, afin éviter toute confusion avec Nantes.

En 1930, suite à la fusion de la ville avec le village de Gassicourt situé à l'ouest, son nom devint Mantes-Gassicourt. La conservation du nom de Gassicourt dans le nom de la nouvelle ville fut l’une des conditions de la fusion. Elle a pris son nom actuel en 1953, en reprenant le qualificatif « la jolie », déjà officieusement donné depuis longtemps. Ce qualificatif est souvent - plaisamment - attribué à Henri IV. Dans une lettre adressée à Gabrielle d'Estrées, sa maîtresse, qui résidait à Mantes, le roi lui aurait écrit : « je viens à Mantes, ma jolie ». Mais une autre hypothèse est que ce qualificatif viendrait du site exceptionnel où la ville a été bâtie : le cadre naturel de la vallée de la Seine.

Aujourd’hui, il n'y a plus de lieux-dits à proprement parler, ceux-ci ayant été absorbés par le tissu urbain. Cependant, on les retrouve encore généralement dans la toponymie : les Bords de Seine, la Butte Verte, Chantecoq , les Hautes Coquilles, les Basses Coquilles, les Cordeliers, la Croix Ferrée, Les Garennes[7], les Martraits, Saint-Nicolas, le Val Fourré.

Histoire

Origines

Sur le site de Mantes, existait un port de pêche vers la fin du haut Moyen Âge, mais le nom de la ville, plutôt gallo-romain, pourrait lui prêter une fondation plus ancienne encore. Vers la fin de l'époque carolingienne, une motte castrale fut établie sur ce site, afin de défendre l'accès à la Seine et la frontière avec le Vexin normand. C’est autour de ce noyau que la ville se développa.

Moyen Âge

Carrefour de voies fluviales et terrestres de première importance, aux frontières de l’Île-de-France et de la Normandie, Mantes apparut très tôt comme un lieu de commerce et d’échanges, mais également comme un place forte stratégique. La ville subit d'importants dommages en 1087 lors de l'attaque de Guillaume le Conquérant pendant sa campagne de représailles dans le Vexin français. Depuis le Xe siècle, la ville comporte un château situé sur la motte castrale. Un édifice fortifié massif, la « tour de Ganne », lui fut adjointe. Avec les fortifications, la ville possédait alors un excellent dispositif de défense contre les envahisseurs. Conscients de l’intérêt stratégique de Mantes, plusieurs rois capétiens résidèrent à Mantes, comme Louis VI qui concéda ensuite à la ville le statut de commune par sa charte de 1110. Le roi Philippe Auguste y mourut le 14 juillet 1223. À la fin de l’époque médiévale, les fortifications primitives ont été renforcées et doublées progressivement par une enceinte plus étendue. La construction de la collégiale Notre-Dame, entamée vers 1150, s’acheva vers 1510.

XVIe siècle

En raison de son emplacement stratégique sur la Seine et à la frontière de la Normandie, Mantes représenta un enjeu majeur de la Guerre de Cent Ans et fut très convoitée par les Anglais, mais aussi par Charles II de Navarre. La ville changea de maîtres à de nombreuses reprises. Après la Guerre de Cent Ans, Mantes retrouva une période de tranquillité. La construction au XVIe siècle de quelques ravelins (bastions fortifiés de forme triangulaire) rappelle que les guerres de religion faisaient rage à cette époque. À la mort d'Henri III et pendant les guerres de religion, Mantes fut partisane de la Ligue catholique, mais fut prise par Henri IV, qui y installa son quartier général en vue de la conquête de Paris, qui eut lieu le 22 mars 1594. Par la suite, il vint régulièrement à Mantes passer d'agréables moments avec Gabrielle d'Estrées. La ville s’étendait alors au cœur d’une région de prieurés, de champs et de vignes, propriétés des seigneurs locaux.

XVIIe siècle

Vue de Mantes en 1650.

En 1610, le vieux pont fortifié, auquel étaient accolés moulins et pêcheries, reliait encore Limay à la grande « porte aux images » de la ville de Mantes. Plusieurs édifices, aujourd’hui remaniés ou disparus, témoignent de l’importance de la ville à cette époque, comme la citadelle ou « porte de Rosny », la tour de l’horloge, l’église Saint-Maclou et le couvent des Cordeliers.

XVIIIe siècle

Plan de Mantes au XVIIIe siècle.

La ville de Mantes déclina au XVIIIe siècle, en raison d'un dépeuplement progressif dû à la proximité de Versailles, aux charges toujours plus lourdes représentées par le logement des troupes de passage, à la perte de la plupart des privilèges qui avaient été donnés à la ville par la charte de 1110, au désintérêt du roi pour une ville qui a perdu son importance stratégique et à la baisse des ventes du vin, première ressource de la ville. La plus grande partie des fortifications est démolie en 1739 sur l’ordre de Louis XV. Les maisons médiévales des bords de Seine sont remplacées progressivement par de riches hôtels particuliers, dont on peut trouver quelques vestiges dans l’actuelle rue Baudin. Les premières fondations du nouveau pont, conçu par Jean-Rodolphe Perronet, ingénieur des Ponts et Chaussées, pour améliorer la circulation vers Rouen font leur apparition en aval du vieux pont qui reste praticable pendant les travaux.

XIXe siècle

Gare de Mantes-sur-Seine.

À partir du XIXe siècle, la ville connut une expansion importante vers l'ouest, par l'annexion de territoires appartenant autrefois à Mantes-la-Ville. L’ouverture en 1843 de la ligne de chemin de fer entre Paris et Rouen et l’installation de nouvelles industries dans la région relance l’attractivité de Mantes. Des résidences cossues commencèrent à être bâties dans les nouveaux quartiers. La ville se développe alors largement au-delà des limites du centre historique et de ses anciennes fortifications.

Le 22 septembre 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870, une quarantaine de francs-tireurs tendent une embuscade à l'entrée de Mézières-sur-Seine à un groupe de ulhans qui s'avancent en direction de Mantes-la-Jolie. Le soir, l'ennemi revient en force ; le général Adalbert von Bredow en personne, à la tête d'une colonne de cavalerie et d'artillerie appuyée par un détachement d'infanterie bavaroise, se dirige alors sur Mézières. Une reconnaissance du 13e dragons du Schleswig-Holstein tombe dans une embuscade à Aulnay-sur-Mauldre tendue par quatre francs-tireurs[8]. Arrivés à Mézières, le maire est roué de coups mais parvient toutefois à s'enfuir et le village est canonné, criblé d'obus puis l'arrière-garde, torche à la main, y met le feu. Une soixantaine de maisons seront détruites. En fin d'après-midi, la colonne arrive devant Mantes-la-Jolie. Après avoir canonné la ville, l'infanterie bavaroise du 2e régiment Prince Royal entre en ville, saccage les deux gares, Mantes-la-Jolie et Mantes-Station, tue et blesse des civils et emmène des otages. La population affolée s'enfuit jusque dans les bois de Rosny-sur-Seine. Après sa terrifiante apparition aux portes de Mantes, la colonne retourne dans ses cantonnements traversant les ruines fumantes de Mézières-sur-Seine.

Le 26 septembre 1870, le ballon-poste États-Unis s'envole de l'usine à gaz de La Villette à Paris alors assiégé et termine sa course à Mantes-la-Jolie après avoir parcouru 58 kilomètres[9].

XXe siècle

La croissance de la ville s’accélère en 1930 avec l’annexion de l’ancien village voisin de Gassicourt. La Seconde Guerre mondiale laissera de nombreuses traces à Mantes. En août 1944, les combats de la Libération s’accompagnent de plusieurs vagues de bombardements qui firent plus de 450 morts. Celui du 30 mai 1944, particulièrement violent, détruisit le pont ainsi qu’une grande partie du cœur historique de la ville et ses hôtels du XVIe siècle. La ville a pour cela eu l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. L’après-guerre est marqué par la reconstruction des zones détruites dans le centre-ville. Suite à la mise en place d’un nouvelle politique d’urbanisation, une zone à urbaniser en priorité (ZUP) est créée à Mantes-la-Jolie au début dans les années 1960. C’est alors le début de la construction du quartier moderne du Val Fourré, sous la direction de l’architecte-urbaniste Raymond Lopez, en lieu et place de l’aérodrome.

Politique et administration

Communauté d'agglomération
de Mantes-en-Yvelines

Mantes a été l'une des sous-préfectures de l'ancien département de Seine-et-Oise à partir de 1800 et jusqu'à la création du département des Yvelines en 1968, sauf entre 1926 et 1943. Aujourd'hui, la ville est toujours l'une des trois sous-préfectures des Yvelines avec Saint-Germain-en-Laye et Rambouillet. Elle comporte un tribunal d'instance dont dépendent une grande partie des communes de l'arrondissement de Mantes-la-Jolie.

Mantes-la-Jolie est également son propre canton. Elle appartient à la huitième circonscription des Yvelines qui comprend également les communes des cantons de Mantes-la-Ville et de Limay.

Mantes-la-Jolie est la ville-centre de la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) : une structure intercommunale qui regroupe aujourd'hui douze communes et qui compte près de 100 000 habitants.

Le 4 octobre 2010, la ville de Mantes-la-Jolie rejoint le syndicat mixte d'études Paris Métropole.

L'hôtel de ville de Mantes-la-Jolie se situe dans le centre historique. Dans le cadre d'une politique de proximité, la ville comprend également deux mairies-annexes qui sont implantées au cœur des quartiers de Gassicourt et du Val Fourré.

Tendances politiques

Affichage électoral lors des élections européennes de 2009

Politiquement, Mantes-la-Jolie est orienté à droite depuis 1995. Après cinq mandats du maire centriste Jean-Paul David entre 1947 et 1977, puis trois mandats du maire socialiste Paul Picard entre 1977 et 1995, Pierre Bédier (UMP) a été élu maire successivement en 1995, puis au premier tour en 2001. Après son départ en 2002 pour exercer d’autres fonctions, l’ancien 1er maire-adjoint Michel Sevin exerce la fonction de maire jusqu’au retour de Pierre Bédier en 2004. Un an plus tard, c’est Michel Vialay, ancien maire-adjoint qui reprend la succession de Pierre Bédier. En 2008, Michel Vialay affronte le suffrage universel pour la première fois en prenant la tête de la liste de la majorité présidentielle. Il est élu au premier tour.

Le vote à droite de la commune est confirmé par les résultats des autres élections locales. La députée de la huitième circonscription des Yvelines est Cécile Dumoulin, suppléante de Pierre Bédier, réélu au second tour en 2007 mais qui a dû abandonner son siège en 2009, suite à une condamnation à une peine de six ans d'inéligibilité dans une affaire de corruption. Le conseiller général du canton de Mantes-la-Jolie est Michel Vialay, élu lors d’une élection partielle en 2009, pour succéder à Pierre Bédier, démissionnaire suite à sa condamnation.

Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005[10], les mantais ont majoritairement voté contre le texte, avec 56,46 % de Non et 43,54 % de Oui, avec un taux d’abstention de 40,95 %. Ce résultat est proche de la moyenne nationale qui fut de 54,67 % de Non et 45,33 % de Oui.

Lors du premier tour de l’élection présidentielle française de 2007[11], les mantais ont placé en tête Ségolène Royal avec 38,74 % des suffrages, suivie de Nicolas Sarkozy avec 25,83 %, puis de François Bayrou avec 16,71 % et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 7,78 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs mantais ont voté à 59,58 % pour Ségolène Royal contre 40,42 % pour Nicolas Sarkozy. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été assez élevé puisque 83,88 % des inscrits se sont exprimés. Ces résultats montrent qu’au niveau national, la ville de Mantes-la-Jolie semble plutôt ancrée à gauche.

Il faut noter que les électeurs de Mantes-la-Jolie ne votent pas de manière uniforme sur tout le territoire. Une analyse des résultats des élections passées montre que le centre-ville a tendance à être favorable aux partis de droite. Au Val Fourré, plus populaire, les résultats de la gauche sont bien meilleurs que dans les deux autres quartiers, notamment aux élections nationales. Le cas du quartier résidentiel de Gassicourt est variable en fonction des scrutins.

Pour illustrer ce propos, on peut évoquer le second tour de l’élection présidentielle de 2007[12], où Ségolène Royal (PS) a obtenu 82,06 % des suffrages au Val Fourré, 51,68 % à Gassicourt et 39,97 % au centre-ville. Cette tendance se retrouve dans les résultats de l’élection municipale de 2008[13], où la liste de Michel Vialay (UMP) a rassemblé 38,75 % des suffrages au Val Fourré, 53,13 % à Gassicourt et 64.71 % au centre-ville.

Administration municipale

Hôtel de ville

Lors des élections municipales de 2008, le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 52,51 % de votants[14]. Sur les 19 729 inscrits sur listes électorales, 10 360 mantais se sont exprimés. Michel Vialay, à la tête d'une liste de la majorité présidentielle soutenue par une partie du MoDem et nommée Ensemble pour Mantes-la-Jolie, a été élu avec une majorité absolue de 51,78 %. Il fut suivi par la liste de gauche Pour réussir ensemble, rassemblant le PS, PRG et Décil avec à sa tête Guillaume Quévarec, qui a recueilli 37,26 % des suffrages. La liste communiste menée par Marc Jammet et nommée Pour changer vraiment se place troisième en ayant rassemblé 8,60 % des suffrages. Pour finir, la liste Lutte ouvrière, avec à sa tête Thierry Gonnot, n'a rassemblé que 2,36 % des suffrages, ce qui ne lui permet pas d'avoir d'élus au conseil municipal.

Conseil municipal

Le conseil municipal de Mantes-la-Jolie[15] est composé de quarante-trois membres, répartis de la manière suivante, à l'issue des élections municipales de 2008 :

Groupe Parti Effectif Statut
Mantes-la-Jolie ville d'avenir UMP - MoDem 34 Majorité
Socialiste et citoyen PS - PRG 5 Opposition
Démocratie et citoyenneté locales DECIL 2 Opposition
Unité à gauche pour changer vraiment PC - PT - LCR 1 Opposition
Diversité PS 1 Opposition

Bureau municipal

Le bureau municipal de Mantes-la-Jolie[16] est composé du maire, de douze maires-adjoints et de trois conseillers municipaux délégués :

Fonction Attributions Nom Notes
Maire Michel Vialay Conseiller général (UMP) des Yvelines
1er vice-président de la CAMY
1re adjointe au maire Relations universitaires - Culture - Patrimoine
Hôpital - Tourisme
Cécile Dumoulin Députée (UMP) des Yvelines
Membre du bureau de la CAMY
2e adjoint au maire Habitat - Urbanisme - Foncier - Immobilier
Occupation du domaine public - Projet urbain - Fonds européens
Jean-Luc Santini Conseiller régional (UMP) d'Île-de-France
Membre du bureau de la CAMY
3e adjointe au maire Administration générale - Assurances
État-civil - Élections - Cimetières
Accueil - Qualité de service
Mireille Merlin
4e adjoint au maire Jeunesse - Sport Daniel Pereau
5e adjointe au maire Fleurissement - Espaces verts - Propreté
Hygiène publique - Animaux dans la ville
Blandine Tholance
6e adjoint au maire Action sociale - Prévention Sidi El Haimer
7e adjointe au maire Vie scolaire - Petite enfance Fadoua Ghazouani Déléguée titulaire de la CAMY
8e adjoint au maire Environnement - Lutte contre les pollutions
Commerce - Artisanat
Arnaud Dalbis
9e adjointe au maire Relations internationales - Jumelage
Évènementiel - Animations - Action civique
Maïmouna Talla
10e adjoint au maire Sécurité - Prévention des risques
Mémoire - Commémorations patriotiques
Voirie - Éclairage public - Travaux dans les bâtiments
Bernard Moscodier
11e adjointe au maire Handicaps - Urgence sociale - Droits des femmes Atika Morillon
12e adjointe au maire Logement Nadine Wadoux
Conseiller municipal délégué Santé - Déplacements - Stationnement - Circulation El Arbi Abbi
Conseillère municipale déléguée Finances Micheline Aime
Conseillère municipale déléguée Séniors Lilyane Philippe

Comités consultatifs de quartier

La ville de Mantes-la-Jolie a mis en place huit « comités consultatifs de quartier » (CCQ), correspondant à huit secteurs géographiques du territoire. Chaque comité se réunit une fois par an en séance publique et une fois tous les deux mois en séance privée. Le maire de Mantes-la-Jolie préside les comités qui sont composés d'un président délégué ayant une bonne connaissance du secteur, de quatre élus désignés par le maire et de douze représentants bénévoles des habitants désignés suite à un appel à candidature. Ces réunions permettent des échanges directs entre les élus et la population : la ville peut informer et consulter les habitants de manière ciblée et les administrés peuvent interpeller les élus et leur soumettre leurs remarques et leurs demandes.

Les huit « comités consultatifs de quartier » de Mantes-la-Jolie sont : Butte-Verte, Centre-ville, Fragonnard, Garennes, Gassicourt, Martraits, Pierre Sémard et Sully.

Liste des maires

Cette liste recense les maires de la ville ayant exercé sous la cinquième République :

Début du mandat Fin du mandat Nom du maire Parti politique
1947 1977 Jean-Paul David PLE
1977 1995 Paul Picard PS
1995 2002 Pierre Bédier UMP
2002 2004 Michel Sevin UMP
2004 2005 Pierre Bédier UMP
2005 - Michel Vialay UMP

Relations internationales

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Mantes-la-Jolie est jumelée avec :

Chaque année, une rencontre sur le thème du développement durable est organisée à tour de rôle par l’une des villes jumelles. La municipalité favorise la mise en relation des associations, notamment sportives et culturelles, des villes jumelées.

Coopération décentralisée

La ville réalise des projets de coopération décentralisée avec plusieurs collectivités d'où sont originaires de nombreux mantais :

Le but de ces opérations est d’accompagner le développement de ces pays en mobilisant leurs ressortissants afin de conjuguer le développement du pays d’origine et celui du territoire. Mantes-la-Jolie est associée à Rabat, la capitale marocaine, pour des projets concernant l'artisanat et le développement social, économique et culturel et à la ville de Matam, au Sénégal, pour un projet d'appui à la petite enfance.

Dans le cadre d'un vaste programme de construction de centres culturels marocains à travers le monde, la ville a été choisie par le Maroc pour accueillir l'un d'entre eux[22]. En 2009, Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie, a signé avec Mohammed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, une convention prévoyant la cession par la ville d'un terrain au ministère qui financera la construction du centre culturel.

Identité visuelle

La ville de Mantes-la-Jolie a connu plusieurs logos :

Visites de personnalités politiques

Mantes-la-Jolie, avec son image de ville de la grande banlieue parisienne, fait souvent l'objet de visites par des personnalités politiques d'envergure nationale, notamment dans le cadre des campagnes électorales. Le quartier du Val Fourré est devenu un lieu de passage récurrent des candidats à l'élection présidentielle. De nombreux ministres sont également venus et se servent de la médiatisation de leurs visites pour y faire des annonces concernant les actions du gouvernement.

  • 30 mai 1997 : Jean-Marie Le Pen, président du Front National, est en visite à Mantes-la-Jolie où il vient soutenir sa fille, Marie-Caroline, candidate aux élections législatives dans la huitième circonscription des Yvelines. Au cours de cette visite, le leader d'extrême droite prend violemment à partie Annette Peulvast-Bergeal, candidate socialiste[23].
  • 15 janvier 1998 : Jacques Chirac, Président de la République, et Bernard Kouchner, ministre de la Santé, inaugure le nouveau centre hospitalier François Quesnay[24],[25].
  • 4 mars 2002 : Jacques Chirac, Président de la République et candidat à l'élection présidentielle, effectue une visite de campagne à Mantes-la-Jolie au cours de laquelle il se rend à la gare SNCF, au Val Fourré, à la mairie et dans un centre culturel[26].
  • 27 mars 2002 : Corinne Lepage, présidente de Cap 21 et candidate à l'élection présidentielle, effectue une visite de campagne au Val Fourré à l'invitation d'une association féministe[27].
  • 14 mai 2002 : Luc Ferry, ministre de l'Éducation Nationale, effectue sa première visite à Mantes-la-Jolie dans une école primaire et au lycée Saint-Exupéry, où il a effectué une partie sa scolarité[28].
  • 20 novembre 2002 : Renaud Dutreil, ministre des PME, du Commerce et de l'Artisanat, effectue une visite à Mantes-la-Jolie sur le thème de l'entrepreneuriat chez les jeunes[29].
  • 9 février 2007 : François Bayrou, président de l'UDF et candidat à l'élection présidentielle, est en visite au Val Fourré où il participe à un dîner avec une centaine de femmes du quartier[30].
  • 23-25 mars 2007 : José Bové, candidat à l'élection présidentielle, passe un week-end dans le Mantois. Il visite notamment le Val Fourré et son marché et participe à diverses manifestations[31].
  • 4 février 2008 : Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, pose la première pierre du futur pôle aquatique de Mantes-en-Yvelines dans le quartier du Val Fourré[32].
  • 25 avril 2008 : Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, est en visite à Mantes-la-Jolie où lui est présenté le projet urbain « Mantes-Université »[33].
  • 8 juillet 2008 : Xavier Darcos, ministre de l'Éducation Nationale, se rend à l'école Marie-Curie de Mantes-la-Jolie pour rencontrer des enseignants et des élèves qui suivent des stages de remise à niveau pendant les vacances[34].
  • 10 juillet 2008 : Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi, et Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, sont à Mantes-la-Jolie pour la signature des premiers contrats d’autonomie avec 18 jeunes âgés de 16 à 25 ans[35].
  • 14 mars 2009 : Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice et candidate aux élections européennes, effectue une visite de campagne au Val Fourré[36].
  • 2 avril 2009 : Brice Hortefeux, ministre du Travail, Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance et Valérie Létard, secrétaire d'État chargée de la Solidarité, annonce à Mantes-la-Jolie un volet du plan de relance de l'économie qui concerne les établissements d’accueil des personnes âgées et handicapées et posent la première pierre de l'EHPAD Léopold Bellan[37].
  • 24 juillet 2009 : François Fillon, Premier ministre, et Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, participent à une table ronde sur la grippe H1N1 à la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie[38].
  • 26 septembre 2009 : Rachida Dati, députée européenne, revient à Mantes-la-Jolie, six mois après sa dernière visite, et se rend à une exposition sur l'histoire urbaine de la ville ainsi qu'au Val Fourré[39].
  • 3 octobre 2009 : Rama Yade, secrétaire d'État chargée des Sports, inaugure des mini-terrains de football couverts dans le quartier du Val Fourré[40].
  • 21 février 2010 : Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et candidate aux élections régionales, est en visite de campagne au Val Fourré et participe à une émission de radio locale où elle est interviewée par des enfants du quartier[41].
  • 27 février 2010 : Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Île-de-France et candidat aux élections régionales, se rend sur le marché du centre-ville de Mantes-la-Jolie auprès des élus socialistes du Mantois. Une semaine après sa principale concurrente, il participe à la même émission de radio où il est interrogé par des enfants[42].
  • 15 avril 2010 : Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme, vient à Mantes-la-Jolie pour constater les effets de la rénovation urbaine du Val Fourré[43].
  • 1er juin 2010 : Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, visite le quartier du Val Fourré, quelques jours avant la création de son parti politique[44].
  • 6 mai 2011 : Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, vient à la rencontre des patrouilleurs, nouvelle génération de policiers de proximité dont Mantes-la-Jolie est l'une des quatre villes françaises testant le dispositif[45]
  • 10 juillet 2011 : Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes et candidate à la primaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012, se rend sur le marché du Val Fourré et rencontre des membres du personnel du centre hospitalier François Quesnay[46].

Voies de communication et transports

Déplacements doux

Le 19 mai 2009, la municipalité donne le coup d’envoi d’un service de vélos en libre-service appelé « VéliMantes »[47]. Contrairement à la plupart des autres systèmes de vélopartage, sa gestion n'est pas déléguée à une entreprise, ni liée à un marché de publicité, mais assurée par une association, après avoir été gérée en régie municipale pendant quelques mois[48]. Les vélos ne sont pas attachés à des bornes, mais doivent être demandés dans chacune des huit structures qui accueillent une station. Ce service n'existe plus depuis l'été 2010[49].

Stationnement

Parking Normandie

Jusqu'en 2010, la Sotrema a la charge du stationnement, en plus du ramassage des ordures ménagères de l'ensemble des communes de la communauté d'agglomération, activité qu'elle a conservée. En 2010, une délégation de service public a été accordée à Vinci Park pour la gestion du stationnement en surface et dans les parkings souterrains :

  • Cœur de Ville : rue Gambetta, 243 places ;
  • Hôtel de Ville : place Saint-Jacques, 306 places ;
  • Normandie : place Henri-Dunant, 340 places ;
  • Gare : place du 8-Mai-1945, 710 places ;
  • Vieux Pilori : rue d'Alsace, abonnements uniquement.

La ville est dotée de deux zones de stationnement résidentiel (rouge et bleue). Les habitants peuvent obtenir une carte annuelle payante leur permettant de stationner sur l'ensemble des parkings de leur zone de résidence. La zone rouge correspond au centre-ville auquel s'ajoute le secteur de la gare et celui de la place Henri-Dunant. La zone bleue s'étend sur le quartier des Martraits et une partie de Gassicourt. Dans ces zones, le stationnement est payant tous les jours de h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30, sauf dimanches et jours fériés.

Réseau routier

Mantes-la-Jolie est traversée dans la direction est-ouest par l'ancienne route nationale 13, déclassée en route départementale 113. Elle constitue l'axe principal de la commune avec l'avenue du Général de Gaulle, le boulevard du Maréchal Juin, et l'avenue de la République. La ville est contournée à l'est par la route départementale 983 (ancienne route nationale 183) qui la relie à Magny-en-Vexin et à Houdan. Mantes est également reliée à Meulan par la RD 190 (ancienne route nationale 190) et à Dreux par la RD 928 (ancienne route nationale 828).

L'autoroute A 13 passe au sud de la ville, ce qui met Mantes-la-Jolie à 55 kilomètres de Paris (vers l'est), à 45 kilomètres de La Défense (en empruntant l'autoroute A 14 après Orgeval) et à 83 kilomètres de Rouen (vers l'ouest). Trois sorties desservent l'agglomération mantaise :

  • sortie 11 : Mantes-Est (kilomètre 47) ;
  • sortie 12 : Mantes-Sud (kilomètre 49) ;
  • sortie 13 : Mantes-Ouest (kilomètre 50).

Réseaux de bus et de cars

Autocar du réseau Express 14

La commune est desservie par :

Réseaux de transport à la demande

La communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines a mis en place le service Tamy en Yvelines. Il s'agit de véhicules qui transportent les habitants des communes les plus rurales de l'agglomération vers les communes centrales, telles que Mantes-la-Jolie, sur réservation et avec un titre de transport au tarif normal.

Mantes-la-Jolie est par ailleurs dotée d'une société de taxis collectifs assurant des liaisons de banlieue à banlieue, notamment en direction des aéroports parisiens. Il s'agit de la société ATA France, créée en 2000 par Aziz Senni, entrepreneur local.

Réseaux ferroviaires

Gares et réseau ferroviaire
Gares et réseau ferroviaire
Gare de Mantes-la-Jolie
Gare de Mantes-la-Jolie
Gare de Mantes-la-Jolie
Gare de Mantes-la-Jolie

Mantes-la-Jolie est un important carrefour ferroviaire et dispose de deux gares situées dans la zone 5 des transports en commun d'Île-de-France :

Transilien

Les gares de Mantes-la-Jolie et de Mantes-Station sont desservies par la ligne J du Transilien :

Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi de deux liaisons omnibus avec Paris-Saint-Lazare en 55 minutes via Poissy et en 1 heure et 15 minutes via Conflans-Sainte-Honorine.

La gare de Mantes-la-Jolie est desservie par la ligne N du Transilien :

Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi d'une liaison omnibus avec Paris-Montparnasse en 1 heure et 15 minutes.

TER et Intercités

La gare de Mantes-la-Jolie est desservie par plusieurs lignes Intercités Normandie et TER Haute-Normandie qui relient Paris-Saint-Lazare à la Haute et à la Basse-Normandie :

Mantes-la-Jolie bénéficie ainsi d'une liaison directe avec Paris-Saint-Lazare en 35 minutes.

TGV

TGV en gare de Mantes-la-Jolie.
TGV en gare de Mantes-la-Jolie.

La gare de Mantes-la-Jolie est desservie quotidiennement par une ligne TGV transversale contournant Paris :

Les liaisons expérimentales Le Havre - Strasbourg (72 voyageurs par jour en moyenne) et Cherbourg - Dijon (54 voyageurs par jour en moyenne) ont été interrompues à partir du 11 décembre 2010, supprimant de ce fait la liaison quotidienne entre Mantes-la-Jolie et l'aéroport Charles de Gaulle[50],[51].

Projets

Transport en commun en site propre

La convention cadre de partenariat signée entre Mantes-la-Jolie et Rosny-sur-Seine, afin d'aménager un écoquartier entre ces deux villes, prévoit la création d'un transport en commun en site propre (TCSP) de type bus à haut niveau de service) qui devrait relier la gare de Mantes-la-Jolie à celle de Rosny-sur-Seine[52]. Ce projet pourrait être une future ligne du réseau T Zen[52].

RER E

Une rame du RER E en gare de Tournan

La desserte de Mantes-la-Jolie par une ligne de RER est attendue depuis très longtemps. En 1999, la ligne E du RER est inaugurée entre Paris et l'est de l'agglomération parisienne. Une seconde phase prévoyait le prolongement à l'ouest de cette ligne en direction de Saint-Nom-la-Bretèche, Versailles-Rive-Droite et Mantes-la-Jolie, via Pont-Cardinet. L'échec de la candidature de Paris pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2012 et le fait que cette solution ne permette pas de décharger suffisamment la ligne A du RER sont à l'origine de l'abandon de ce projet en 2005[53].

En 2009, à l'occasion du dixième anniversaire de la ligne E du RER, le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ont confirmé que la ligne devrait être prolongée à l'ouest jusqu'à Mantes-la-Jolie à l'horizon 2017[54], dans le cadre du projet du Grand Paris et de la modernisation et de l'amélioration du réseau de transport en commun francilien. Un tunnel doit être creusé entre l'actuel terminus Haussmann Saint-Lazare et La Défense, puis le reste de la ligne sera à l'air libre de Nanterre à Mantes-la-Jolie, en reprenant les infrastructures ferroviaires existantes de la ligne J du Transilien. Ce projet devrait permettre aux habitants de l'agglomération mantaise de rejoindre La Défense en 38 minutes, contre 52 aujourd'hui (avec un changement obligatoire en gare de Houilles-Carrières-sur-Seine).

Le 9 décembre 2009, le conseil d'administration du STIF vote favorablement le dossier d’objectifs et de caractéristiques principales (DOCP)[55] qui lui est présenté[56] et saisit la Commission nationale du débat public (CNDP) le 18 décembre 2009[57]. Cette dernière devrait organiser une concertation publique courant 2010 pour permettre un début des travaux en 2013 et une mise en service envisageable pour 2017[58].

Le 27 janvier 2010, l'EPAMSA, l'EPAD, l'EPASA et RFF annoncent qu'ils ont signé un protocole de partenariat relatif aux études de mise en œuvre du prolongement du RER E vers l'ouest[59].

Ligne nouvelle Paris-Normandie

Au cours d'un déplacement au Havre le 16 juillet 2009, le président de la République Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de construire la ligne nouvelle Paris-Normandie entre Paris et Le Havre, via Mantes-la-Jolie et Rouen[60]. Ce projet permettra de mettre Le Havre à seulement 1 heure et 15 minutes de Paris, contre 2 heures actuellement. C'est l'option du tracé sud, via Mantes-la-Jolie, qui est finalement retenue face au tracé nord, envisagé d'avril à juin 2009[61], qui aurait fait passer cette ligne à grande vitesse (LGV) via Cergy-Pontoise.

Ce projet est confirmé le 15 octobre 2009 à Mantes-la-Jolie par le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, lors de la première réunion du comité de pilotage de la future ligne nouvelle Paris-Normandie. Après un débat public qui devrait se tenir en 2011, la première étape du projet serait la construction d'un tronçon de ligne nouvelle entre Nanterre et Mantes-la-Jolie parcourue à 200 km/h qui se poursuivrait vers la Normandie avec une première branche en direction de Rouen et du Havre et une seconde branche en direction de Caen et de Cherbourg[62],[63]. Cette ligne pourrait être mise en service à l'horizon 2020[64]. Lors du troisième comité de pilotage qui s'est tenu en mai 2010, trois scénarios, prévoyant tous la desserte de la gare de Mantes-la-Jolie, ont été définis et seront soumis au débat public.

À long terme, Mantes-la-Jolie pourrait se trouver au centre d'une liaison à grande vitesse entre la Normandie et le nord de la France et de l'Europe, avec la réalisation d'une liaison entre la gare TGV existante de Roissy et la future gare TGV de La Défense, où aboutiraient les trains en provenance de la Normandie, ainsi que des Eurostar, des Thalys et des TGV[65].

Urbanisme

Quartiers

On distingue généralement quatre secteurs, ayant chacun une forme urbaine caractéristique. Ils sont le reflet de l'urbanisation de la ville d'est en ouest :

  • Le centre-ville: un quartier dense et commercial.
  • Gassicourt : un quartier résidentiel pavillonnaire.
  • Le Val Fourré : un grand ensemble de logements.
  • Les Hautes Garennes : un secteur non urbanisé.

Occupation du territoire

Le territoire de Mantes-la-Jolie est occupé de la manière suivante[66] :

Type d'occupation Pourcentage Superficie
Espaces naturels 35 % 331 hectares
Zones urbaines 54 % 518 hectares
Zones d’urbanisation future 11 % 112 hectares

Les espaces naturels représentent environ un tiers du territoire et sont localisés en périphérie des zones urbaines, essentiellement autour de la Seine et des deux lacs, ainsi que sur les deux îles. L'espace urbain occupe aujourd'hui plus de la moitié de la superficie totale de la ville. Contraint par le fleuve au nord et par les voies ferrées au sud, la ville s’est développée d’est en ouest, depuis le centre-ville jusqu’au Val Fourré, sur près de 4 kilomètres.

Centre-ville

Rue Nationale

Les premières opérations d'urbanisme à grande échelle se firent lors du percement de la rue Royale au XVIIIe siècle qui était le tronçon intra muros de la grande route de Paris à Rouen. Le chantier fut considérable et nécessita la démolition de nombreuses maisons, car la route traversait en droite ligne la ville, depuis la porte de Rosny jusqu'à la Seine, donnant sur le pont Perronet.

L'urbanisme connut un renouveau après la seconde guerre mondiale. En effet, les bombardements de 1944 causèrent des dégâts considérables à une grande partie du centre historique. L'architecte Raymond Lopez, nommé architecte de la ville par Jean-Paul David (maire de 1947 à 1977), fut chargé de la phase de reconstruction. Après le déblaiement des ruines, il proposa un nouveau plan pour le centre-ville, basé sur ses conceptions de l'urbanisme.

Au début des années 1960, on procéda à l'assainissement des îlots insalubres situés en bord de Seine, dans le centre historique. Cet assainissement était envisagé déjà depuis les années 1920, mais n'avais jamais été mis à exécution. Le projet, réalisé en plusieurs tranches, amena la démolition totale du secteur connu sous le nom de « bas-quartiers », et le remplacement des îlots par des immeubles de plus grande taille disposés régulièrement et ayant la forme de barres et de plots.

Gassicourt

Gassicourt (en latin Wasi Cortis) était un village rural dont le territoire s'étendait à l'ouest du centre historique de Mantes. Il s’est développé autour de l’église Sainte-Anne. En 1930, Gassicourt est annexée à Mantes.

Aujourd’hui, c’est un quartier résidentiel, composé essentiellement de maisons bourgeoises (près du centre-ville) et de pavillons. Actuellement ce quartier subit ponctuellement des opérations de densification, à proximité des axes importants. Il s’agit en général de bâtir un immeuble d’environ quatre étages qui vient remplacer un bâti peu dense.

Au début des années 2000 a commencé un vaste chantier sur l'ancienne zone d'activités commerciales Henri IV visant à démolir la totalité des entrepôts industriels, afin de construire un complexe immobilier de standing. Le projet, connu sous le nom du Domaine des Bords de Seine, prévoyant à l'origine un certain nombre d'équipements et de logements, a rencontré un certain nombre de problèmes et de changements d'orientation, notamment la réduction du nombre d'équipements et l'augmentation du nombre de logements prévus. Le concept du projet est dévier la voie sur berges vers au sud, afin d’y implanter des immeubles de part et d’autre et de libérer un large espace pour créer une promenade en bord de Seine. En 2009, le projet n’est pas terminé. De nombreux immeubles de logements restent à construire. Ce projet est sujet à controverse, les opposants invoquant le trop grand nombre de logements en construction, le caractère répétitif des immeubles, la qualité des constructions, mais aussi l'absence de logements sociaux.

Le Val Fourré

Le Val Fourré

Au début des années 1950, se pose le problème de l'accueil des populations ouvrières et il fut décidé d'utiliser les terrains de l'ancien aéroclub de Gassicourt au lieu-dit du Val Fourré, à l'ouest de la ville pour construire un important complexe de logements. Le 3 août 1959 est signé le décret portant la création de la ZUP du Val Fourré. Le projet est confié aux architectes-urbanistes Raymond Lopez et Henri Longepierre qui décident d'y appliquer les principes de la Charte d'Athènes. Construit à partir des années 1960 (les premiers bâtiments commencent à sortir de terre dès l'année 1963), le Val Fourré est l'un des grands ensembles français les plus représentatifs de la pensée urbaine et architecturale de cette époque.

Le Val Fourré est divisé en plusieurs secteurs dont les noms rendent hommage à des personnes illustres de différents domaines : les Peintres, les Médecins, les Explorateurs, les Aviateurs, les Musiciens, les Inventeurs, les Écrivains et les Physiciens. Un grand centre commercial est implanté au cœur du quartier. Conçu à l'origine pour être « Mantes 2 », ce projet ne vit pas le jour sous sa forme initialement prévue.

Une densification trop importante de logements dans sa partie nord (quartiers des Peintres et des Médecins), un quartier excentré et mal connecté au centre-ville, le manque d'équipements publics en raison du dérapage financier de l'opération, le manque de moyens pour l’entretien des vastes espaces publics du quartier , la ghettoïsation de populations pauvres dans un parc constitué presque uniquement de logements sociaux, sont autant de raisons ayant abouti à la dérive de ce quartier à partir de la fin des années 1970. À partir de ce moment, les classes moyennes, qui découvrent la maison individuelle, quittent le quartier. Elles sont remplacées par des étrangers.

Pauvreté économique, difficultés sociales et erreurs urbanistiques eurent comme conséquence les émeutes urbaines de 1991. Le quartier du Val Fourré a concentré jusqu'à 25 000 habitants avant les premières démolitions de tours entamées dès 1992, sous le mandat de Paul Picard (maire de 1977 à 1995).

  • 26 septembre 1992 : démolition des quatre tours des Écrivains, remplacées par une pépinière d'entreprise.
  • le 1er juillet 2000 : démolition des deux tours Millet, remplacées par le square des Peintres.
  • le 1er juillet 2001 : démolition des deux tours Sully, remplacées par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), le centre des finances (en construction), ainsi qu’un immeuble comprenant des logements et un hôtel (en construction).
  • le 20 novembre 2005 : démolition des deux tours Ramon. Des logements sont en projet sur l'emplacement des deux tours.
  • le 2 juillet 2006 : démolition des trois tours Degas, remplacées par le Pôle nautique de Mantes-en-Yvelines (en construction) qui devrait ouvrir ses portes en 2010.

Le quartier du Val Fourré souffre de sa position « au bout de la ville ». Ce quartier n’est pas traversé, il est contourné. Dès 1992, Mantes-la-Jolie devient un site pilote de la politique de la ville. Dès lors, le Val Fourré va bénéficier de fonds importants de l'État, puis de l'Europe avec la mise en place du Programme d'Initiative Communautaire Urban (PIC Urban). Ce programme vise, par diverses mesures, à favoriser le développement économique et social. Ainsi depuis 1992, les programmes successifs aboutirent à la démolition de treize tours d'habitation et de plusieurs barres de logements, soit environ 2.000 logements, afin de pouvoir remodeler les espaces publics et créer de nouvelles rues traversant les très grands îlots du Val Fourré. L’objectif est d’ouvrir le quartier sur la Seine au nord et sur le quartier de Gassicourt à l’est.

En 2009, la ville célèbre les cinquante ans de l'acte de naissance du Val Fourré en organisant une table ronde, en présence d'Henri Longepierre, ainsi que des balades urbaines dans le quartier. La chapelle Saint-Jacques accueille une exposition intitulée « Mantes : 80 ans d'histoire urbaine » qui retrace l'évolution de la ville à travers des photographies d'époque et des documents graphiques issus des archives de la ville.

Hautes-Garennes

Les Hautes Garennes

Situé à l'ouest du quartier du Val Fourré, le site des Hautes Garennes s'étend jusqu'à Rosny-sur-Seine. Il s'agit du dernier territoire non urbanisé de Mantes-la-Jolie. Sur ce terrain de plus d'une centaine d'hectares, se trouvait une activité d’extraction de sable, aujourd’hui terminée.

À la fin des années 1990, la ville manque de place pour construire de nouveaux équipements. C'est pourquoi le nouvel hôpital est construit aux Hautes Garennes, en lisière du Val Fourré. Au début des années 2000, l’urbanisation de ce territoire continue avec l’implantation d’activités dans le cadre de la ZAC Sully, la création d'une zone franche et la construction deux bâtiments annexes au centre hospitalier (services de psychiatrie et de gériatrie).

Dans le cadre du « Contrat de projet État-Région 2007-2013 », les villes de Mantes-la-Jolie et de Rosny-sur-Seine ont signé, le 3 mars 2009, une convention cadre de partenariat[67], avec le préfet de la région Île-de-France, permettant d'engager des études en vue de la réalisation d'un écoquartier, à cheval sur les deux communes, sur ce territoire bordé au sud par le bois de la Butte-Verte et au nord par la Seine et le stade nautique. Le projet prévoit la construction d'environ 2000 logements et d'une ligne de transport en commun en site propre. Les premières constructions pourraient voir le jour à partir de 2012[52].

La réalisation de ce nouveau quartier, à l’ouest du Val Fourré, permettrait d’intégrer l'ancienne ZUP dans le tissu urbain de l’agglomération.

Grands projets

Avec cinquante autres communes, la ville de Mantes-la-Jolie fait partie de l'Opération d'intérêt national Seine-Aval, pilotée par l'établissement public d'aménagement du Mantois Seine-Aval (EPAMSA), dont le siège se trouve à Mantes-la-Jolie.

Dans le cadre des réflexions sur le Grand Paris, Mantes-la-Jolie pourrait bénéficier d'un développement de la vallée de la Seine sur l'axe Paris-Le Havre, comme le préconise Antoine Grumbach, l'un des architectes ayant participé à la consultation « Le Grand Paris de l'agglomération parisienne ».

Population et société

Démographie

La ville de Mantes-la-Jolie étant issue de la fusion en 1930 de la commune de Mantes et de celle de Gassicourt, les statistiques concernant la population sont présentées pour chacune de ces deux entités.

Mantes-la-Jolie

Évolution démographique
(Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[68],
puis base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes
puis population municipale à partir de 2006)[69],[70])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 803 3 800 3 976 3 811 4 148 3 818 4 280 4 400 4 374
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 046 5 372 5 345 5 697 5 649 6 056 6 607 7 032 8 015
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 034 8 329 8 821 9 329 9 944 13 865 13 978 13 181 15 155
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
18 905 26 062 42 465 43 564 45 087 42 672 41 930 42 916 42 593

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Certains évènements expliquent les fortes augmentations de la population mantaise :

  • En 1930, Mantes a fusionné avec le village de Gassicourt.
  • Vers 1960, le Val Fourré commence à sortir de terre.

Gassicourt (avant fusion)

Évolution démographique
(Source : [71])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
343 318 291 299 297 299 293 290 272
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
294 335 377 341 347 397 497 607 985
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 361 1 728 2 145 2 814 3 149        


Pyramide des âges

Pyramide des âges en 2006[72]

(en nombre d'individus)
Hommes Classe d'âge Femmes
16 
90 à plus
120 
671 
75 à 89
1 240 
2 358 
60 à 74
1 765 
3 444 
45 à 59
3 747 
4 074 
30 à 44
3 915 
5 502 
15 à 29
5 447 
4 944 
0 à 14
4 687 

Ménages

La ville est composée de 14 755 ménages[72], composés de la manière suivante :

Composition des ménages en 2006 :
Ménages de : Ménage
d'une personne
Couple
sans enfant
Couple
avec enfant(s)
Famille
monoparentale
Autres ménages
sans famille
Mantes-la-Jolie[72] 32,3 % 18,7 % 35 % 11 % 3 %
France[73] 33 % 27,1 % 28,9 % 8,3 % 2,8 %

Immigration

En 1999, 66,2 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré), dont 34 % d'origine maghrebine[74].

Enseignement

Les établissements de Mantes-la-Jolie relèvent de l'Académie de Versailles[75] et font partie de la zone C[76] pour les vacances scolaires. L'enseignement primaire (maternelle et élémentaire) relève des compétences de la commune, les collèges du département et les lycées de la région. La ville de Mantes-la-Jolie comprend dix-neuf écoles maternelles, dix-sept écoles élémentaires, sept collèges, trois lycées et plusieurs établissements d’enseignement supérieur.

Mantes-la-Jolie compte quatre réseaux « ambition réussite » (RAR) sur son territoire[77], qui regroupent des écoles maternelles, des écoles primaires et des collèges dans le but d'améliorer l'égalité des chances : RAR Cézanne[78], RAR Chénier[79], RAR Clemenceau[80] et RAR Pasteur[81].

Primaire

École Albert Uderzo
  • Écoles maternelles : les Anémones, les Bleuets, les Campanules, les Capucines, les Clématites, les Gentianes, les Glycines, les Jonquilles, les Lavandes, les Mimosas, les Myosotis, Notre-Dame (établissement privé), les Pensées, les Pervenches, les Primevères, les Roses, les Tulipes, Albert Uderzo, les Violettes.
  • Écoles élémentaires : Hélène Boucher, Ferdinand Buisson, Gabrielle Colette, Pierre de Coubertin, Jacques Cousteau, Marie Curie, Louis Lachenal, Louis et Auguste Lumière, Henri Matisse, Jean Mermoz, Claude Monet, Jean Moulin, Notre-Dame (établissement privé), Jean-Jacques Rousseau, Madame de Sévigné, Albert Uderzo, Jules Verne, Louise de Vilmorin.

À la rentrée scolaire 2009-2010, la moyenne des élèves par classe dans les écoles mantaises est de 23,60 en maternelle et de 23,30 en élémentaire. En 2009, la ville propose la création, à l'horizon 2016, de 16 groupes scolaires réunissant maternelle et élémentaire, en remplacement des 36 écoles existantes[82].

Secondaire

Collège Jules Ferry
  • Collèges : Paul Cézanne, André Chenier, Georges Clemenceau, Jules Ferry, Gassicourt, Notre-Dame (établissement privé), Louis Pasteur.
  • Lycées : Saint-Exupéry, Notre-Dame (établissement privé), Jean Rostand.

Auparavant réunis, les deux lycées mitoyens Saint-Exupéry et Jean Rostand pourraient être fusionnés en un seul établissement à moyen terme[83]. Actuellement, seul le lycée Jean Rostand est classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

Supérieur

L'IUT de Mantes-en-Yvelines, situé dans le quartier de Gassicourt, va être transféré à Mantes-la-Ville au sein de la ZAC « Mantes-Université », futur pôle universitaire de l'agglomération, où l'on trouvera également une école d’ingénieurs et une plate-forme de recherche en mécatronique et sur les éco-industries[84].

Sports

Associations sportives

Logo du FC Mantois 78

L’office municipal des sports (OMS) est une association dont l'objectif est de rassembler les clubs et les sportifs mantais. Il participe également au développement de la pratique sportive à Mantes-la-Jolie. Actuellement, une soixantaine d'associations sportives en font partie.

L'association sportive mantaise (ASM), créée en 1951, est le plus grand club omnisports des Yvelines. Elle regroupe près de 4600 membres et propose une quarantaine de disciplines comme l'athlétisme, le badminton, le basket-ball, le cyclisme, l'escrime, la gymnastique, l'haltérophilie, le handball, le hockey-sur-glace, le judo, le ju-jitsu, le karaté, le karting, la musculation, le patinage, la pétanque, la plongée sous-marine, la randonnée, le roller, le rugby, le tennis, le tennis de table et le tir à l'arc. L'ASM profite de la Seine et du stade nautique pour permettre la pratique de l'aviron, du ski nautique, du canoë-kayak et de la voile. Le club crée et organise de nombreuses manifestations sportives.

D'autres associations permettent la pratique d'activités supplémentaires : Baseball club de Mantes, Association Oxygène (boxe), Bougainville sports (football, tennis de table, marche et randonnée), Association Avalanche (football en salle), Karaté club Okinawa, Arts martiaux chinois de Mantes (kung-fu, tai-chi-chuan et qi-gong), Actions univers sport (musculation et culturisme), Taekwondo Val de Seine et le Cercle de yoga du Mantois. Depuis 1901, il existe une association de pêcheurs qui s'appelle Le Goujoun Mantais. Très réputée dans la commune, elle permet la pratique de la pêche dans les différents plans d'eau de la ville.

Le Football Club Mantois 78, fondé en 1994, est basé à Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Buchelay. Au cours de la saison 2009-2010, le club évolue en championnat de France amateur (CFA). À la fin de la saison, l'équipe doit descendre en CFA 2 pour la saison 2010-2011, mais reste en CFA suite à une décision administrative.

La plupart des collèges et des lycées mantais possèdent une association sportive scolaire (ASS) qui propose aux élèves des établissements des activités sportives extra-scolaires.

Afin de soutenir le sport de haut-niveau, la ville de Mantes-la-Jolie récompense l'excellence sportive et encourage les athlètes en attribuant chaque année des bourses d'au moins cinq cent euros, qui représentent un enveloppe totale de quinze mille euros

Équipements sportifs

Chantier du Pôle nautique de Mantes-en-Yvelines

Mantes-la-Jolie comprend de nombreux équipements sportifs urbains, accessibles à tous :

  • 8 terrains de football ;
  • 4 terrains de basket-ball ;
  • 14 terrains de handball / basket-ball ;
  • 3 skate-parks.

Il existe d’autres équipements plus importants :

  • Patinoire de Mantes-en-Yvelines ;
  • Pôle nautique de Mantes-en-Yvelines (en construction) ;
  • Stade Jean-Paul David (1 terrain d'honneur, 4 terrains de football, 2 terrains de rugby et 1 piste d'athlétisme) ;
  • Terrains Rodin-Noailles (2 mini terrains de football extérieurs couverts) ;
  • Complexe sportif Félicien Dantan ;
  • Complexe sportif Pierre Souquet ;
  • Gymnase Jules Ladoumègue ;
  • Gymnase Michel Chérency ;
  • Gymnase Georges Lucan ;
  • Gymnase Albert Camus ;
  • Gymnase Louis Lecuyer ;
  • Salles de sports Jean-Claude Bouttier ;
  • Stade bouliste Edmond Gauvrit ;
  • Stade nautique international Didier Simond ;
  • Base de canoë-kayak Patrick Forêt ;
  • Base de ski-nautique ;
  • Base de voile ;
  • Tennis de l'Île-aux-Dames (14 courts dont 3 couverts) ;
  • Terrain hippique ;
  • Terrains de football de la Butte Verte ;
  • Circuit de karting de la Butte Verte ;
  • Parcours sportif de la Butte Verte.

Le centre-ville de Mantes-la-Jolie est traversé du nord au sud par le sentier de grande randonnée GR 11 dont le parcours forme une grande boucle autour de Paris, en Île-de-France et dans l'Oise. Ce sentier relie les villes de Chevreuse, Milly-la-Forêt, Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne, Provins, Coulommiers, Lizy-sur-Ourcq, Chantilly et Magny-en-Vexin. À Mantes-la-Jolie, le sentier arrive de Limay, puis emprunte le Pont-Neuf, la rue Thiers, la rue du Château, la rue du Cloître Notre-Dame, la rue de la Sangle, la rue Maurepas, la rue Sausseuse, la rue d'Arnouville, la rue des Martraits, la rue du Chapeau Rouge, le boulevard Victor Duhamel, le boulevard Calmette puis continue vers Mantes-la-Ville par la rue de Verdun.

Évènements sportifs

De nombreuses manifestations sportives annuelles sont organisées à Mantes-la-Jolie :

  • Paris-Mantes pédestre (74e édition en janvier 2009) ;
  • Paris-Mantes cycliste (64e édition en avril 2009) ;
  • Cergy-Mantes pédestre (8e édition en juin 2009) ;
  • Tee-break (1re édition en juin 2009) ;
  • Trophée de tennis de la ville de Mantes-la-Jolie (9e édition en juin 2009) ;
  • Foulées du Mantois-Vexin (5e édition en septembre 2009) ;
  • Cross des écoles (32e édition en novembre 2009).
  • Régates de Mantes (1re édition en novembre 2009).

Du 6 au 13 juillet 2000, Mantes-la-Jolie a organisé la 6e édition des Jeux mondiaux des sapeurs-pompiers.

Le stade nautique international a accueilli la Coupe du monde de canoë-kayak en juin 2001 et les sélections françaises de canoë-kayak pour les Jeux Olympiques d'Athènes en 2004. En plus d'accueillir les "régates de masse" chaque année au printemps, il reçoit souvent des championnats de France d'aviron.

Santé

Centre hospitalier François Quesnay
  • Clinique du Val Fourré
  • Polyclinique de la région mantaise
  • Centre hospitalier François Quesnay, historiquement situé au centre-ville, le bâtiment a été démoli au début des années 2000, un nouvel édifice ayant été construit au Val Fourré.
  • Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Léopold Bellan (en construction)

Sécurité

Depuis mai 2009, un système de vidéosurveillance est mis en place sur le territoire communal.

Cultes

Église Sainte-Anne de Gassicourt

Cimetières

La ville comporte deux cimetières :

  • Cimetière Duhamel, au centre-ville ;
  • Cimetière de Gassicourt, à Gassicourt.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2006, le revenu moyen par ménage mantais est de 12 727 € par an, mais il existe de fortes disparités entre les quartiers. Ce chiffre est inférieur à celui de la moyenne nationale qui s'élève à 15 027 € par an[85]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre, en 1999, 109 Mantais redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Mantes-la-Jolie est de 5 568 € par an. Le patrimoine moyen des redevables mantais de l'ISF est estimé à environ 1 491 461 € par an[85].

Emploi

Mantes-la-Jolie est la ville principale de la zone d'emploi éponyme[86]. En 2006, la population active totale de la commune s'élève à 18 037[72]. Le taux d'activité entre 25 et 54 ans est de 81,1 %[72], sachant que la moyenne nationale est de 88,9 %[73]. La même année, on dénombre 3 336 chômeurs mantais, soit un taux de chômage s'élevant à 18,5 %[72], contre 11,6 %[73] au niveau national à la même époque.

Répartition de la population de 15 ans ou plus par catégorie socioprofessionnelle en 2006

 
Agriculteurs
exploitants
Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers Retraités Autres personnes sans
activité professionnelle
Mantes-la-Jolie[72] 0 % 1,7 % 5,3 % 11,2 % 18,6 % 17,8 % 17,9 % 27,4 %
France[73] 1,1 % 3,2 % 8,1 % 13,5 % 16,8 % 13,9 % 25 % 18,3 %

La ville de Mantes-la-Jolie dispose d'une agence du pôle emploi.


Industries

De nombreuses industries trouvent leur place à Mantes-la-Jolie. On peut citer FCI, Dunlopillo, Dupont et d'autres[87]. FCI Mantes est par exemple un employeur industriel important à Mantes-la-Jolie[88].

Commerces

Rue Nationale

Les commerces sont très concentrés dans le centre-ville. On y trouve de nombreuses rues piétonnes avec de nombreuses boutiques, mais aussi quelques supermarchés et épiceries. En revanche, ils sont plus rares dans les zones urbanisées au XIXe siècle et au XXe siècle, à l'exception du Val Fourré et de son grand centre commercial, situé au cœur du quartier et qui est le pendant des commerces du centre-ville.

Le marché du centre-ville, ancienne tradition mantaise, se tient le mercredi et le samedi matin sur la place du Marché au Blé, la place Saint-Maclou et les rues d'Alsace, de Chanzy et du Vieux-Pilori. Le marché couvert du Vieux-Pilori, situé au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitations, vient le compléter. Ce dernier devrait être restructuré dans les années à venir, dans le cadre de la ZAC Dunant d’Estrées, qui prévoit de concevoir une véritable place du marché, à proximité du marché couvert.

Le marché du Val Fourré se tient le mardi et le vendredi après-midi, ainsi que le dimanche de 10 à 18 h depuis juin 2010, autour du centre commercial Mantes 2. C’est une véritable institution de la vie commerçante de la ville, inaugurée le 4 mars 1977 par le maire de l'époque, Jean-Paul David (homme politique).

En 2009, une société d'économie mixte (SEM) a été créée afin de revitaliser l'offre commerciale, notamment du centre-ville. Le rôle de cet organisme est de dénicher des surfaces commerciales intéressantes ou de les créer, par exemple en fusionnant ou en divisant des locaux, afin de convaincre de grandes enseignes de venir s'installer à Mantes-la-Jolie. En 2009 les enseignes Picard et Sephora se sont implantées dans la ville et en 2010 ce sera au tour de Monoprix, sur le parvis de l'hôtel de ville, dans une immeuble mixte en cours de construction. À moyen terme, une grande surface culturelle, comme Fnac ou Virgin devrait ouvrir ses portes à Mantes-la-Jolie, dans le cadre de la ZAC Dunant d'Estrées.

À l'horizon 2014, un important centre-commercial doit être créé à Mantes-la-Ville, dans le cadre de la ZAC Mantes-Université. Il s'agit de la reconversion d'une ancienne halle industrielle située à moins d'un kilomètre à vol d'oiseau du centre de Mantes-la-Jolie. En 2009, Michel Vialay, le maire de la ville, a négocié avec le promoteur de cette opération afin que cette dernière ne vienne pas concurrencer les commerces existants. Selon les termes de l'accord, l'offre du nouvel ensemble devrait être complémentaire à celle du centre-ville ; le promoteur s'engage à investir également dans le cœur commerçant de Mantes-la-Jolie et la liaison entre les deux quartiers devrait être améliorée, notamment en repensant le franchissement des voies ferrées.

Médias

La Feuille de Mantes et JTM

Presse

La presse locale est représentée par le journal Le Parisien qui possède une antenne à Mantes-la-Jolie et qui publie quotidiennement une édition des Yvelines. Le Courrier de Mantes est un journal hebdomadaire local dont le siège se trouve à Mantes-la-Jolie.

Les services de la ville éditent depuis 1995 un magazine municipal mensuel intitulé « La Feuille de Mantes » et qui informe les habitants de l'actualité des quartiers.

Depuis 2007, les mantais peuvent se procurer toutes les semaines le magazine de la communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines intitulé « JTM » dans des distributeurs répartis dans la ville.

Radio

Depuis 2007, la radio BPM[89] émet dans un rayon d'une soixantaine de kilomètres autour de Mantes-la-Jolie sur la fréquence 102.1 de la bande FM. La programmation de cette station est axée sur l'information locale, la musique, la culture. Présente sur la plupart des grands événements du Mantois, cette radio est proche de ses auditeurs. Elle totalise 20 000 auditeurs par jour[89].

Auparavant attribuée à la radio associative « Radio Droit de Cité » (RDC) disparue en 2007, la fréquence 95.5 de la bande FM a été attribuée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) à la radio LFM le 7 avril 2009, suite à un appel d'offres lancé le 7 octobre 2008[90],[91]. Disponible autour de Mantes-la-Jolie, LFM (anciennement appelée « Elles FM ») émettra ses programmes à partir du 31 octobre 2009. La radio portera un regard féminin sur la banlieue et s'intéressera particulièrement à la culture, aux sports, à la vie associative, à l'emploi et aux sujets de société de la région mantaise.

Télévision

La télévision numérique terrestre est accessible sur le territoire mantais depuis son déploiement le 30 mars 2005 sur l'émetteur de Mantes-Maudétour. Depuis le lancement de la TNT en Île-de-France le 13 septembre 2007, les foyers de Mantes-la-Jolie peuvent recevoir des chaînes supplémentaires qui ont été sélectionnées par le CSA : Demain IDF - BDM TV - Cinaps TV - Télé Bocal en temps partagé sur le canal 21, IDF1 sur le canal 22, NRJ Paris sur le canal 23 et Cap 24 sur le canal 24. Depuis le 24 septembre 2007, la commune peut également recevoir, grâce à la TNT, la chaîne France Ô sur le canal 20[92].

Internet

Depuis 2009, il existe deux WebTV locales qui diffusent des émissions et des journaux d'information.

Culture et patrimoine

Collégiale Notre-Dame

Patrimoine architectural

De par son histoire riche, Mantes possède un certain nombre de vestiges et édifices intéressants, même si la plus grande partie de ceux-ci ont disparu avec le temps.

Patrimoine religieux

Patrimoine civil

  • Fontaine dite « Renaissance »
  • Tour Saint-Martin, vestige des fortifications
  • Porte au Prêtre, vestige des fortifications
  • Porte Chant à l'Oie, ou plutôt un vestige faisant partie des anciennes fortifications
  • Quelques hôtels particuliers
  • Trois portails de la rue Baudin dans le centre-historique
  • Le Vieux Pont, dont l'origine remonte au XIIe siècle. Il reliait la ville de Limay à Mantes, mais une partie fut démolie pour construire le pont Peronnet au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques arches. Ce pont, classé monument historique depuis 1923, figure sur un tableau de Jean-Baptiste Camille Corot (Le pont de Mantes, Musée du Louvre).

Patrimoine naturel

Quai de la Tour
Stade nautique international

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois « fleurs » en 2008[93].

Ceinture verte

Inaugurée début 2009, la ceinture verte est un ensemble de circulations douces traversant l’agglomération mantaise. Son parcours permet un cheminement continu depuis le bois de la Butte-Verte (Mantes-la-Jolie) jusqu'au parc de la Vallée (Mantes-la-Ville), en passant par le stade nautique international, l'étang Pierre Bréan, le lac des Pêcheurs, le lac de Gassicourt, le quai de la Tour, le quai des Cordeliers, puis les rives de la Vaucouleurs. Sur ce parcours balisé, la priorité est donnée aux circulations piétonnes et cyclistes.

Parcs, jardins et plans d'eau

Mantes-la-Jolie compte de nombreux parcs et squares au cœur de la ville et de vastes espaces naturels sur les berges de la Seine :

  • Square Brieussel-Bourgeois ;
  • Square Gabrielle d'Estrées ;
  • Square Camille Thibaut ;
  • Square du Château ;
  • Square des Peintres ;
  • Square de la Paix ;
  • Square des Clos ;
  • Clos des Vieilles Murailles (vignes) ;
  • Île aux Dames ;
  • Île l'Aumône ;
  • Réserve ornithologique de l'île l'Aumône ;
  • Bois de la Butte-Verte ;
  • Lac des Pêcheurs ;
  • Lac de Gassicourt ;
  • Étang Pierre Bréan ;
  • Stade nautique international Didier Simond.

Patrimoine artistique

Le Pont de Mantes, par Jean-Baptiste Corot

Œuvres diverses

Artistes ayant représenté Mantes

Les bords de la Seine à Mantes, par Charles-François Daubigny (Brooklyn Museum)

Equipements culturels

Musée de l’Hôtel-Dieu
Médiathèque Georges Duhamel

La ville de Mantes-la-Jolie dispose d'un grand nombre de lieux culturels tels que des espaces d'exposition, des salles de cinéma ou de concert, des médiathèques et des centres culturels :

  • Musée de l'Hôtel-Dieu (dépôt lapidaire, exposition de peintures) ;
  • Chapelle Saint-Jacques ;
  • Pavillon Duhamel ;
  • Médiathèque Georges Duhamel ;
  • Médiathèque Louis Aragon ;
  • Ludothèque Chopin ;
  • Multiplexe Méga-CGR (9 salles) ;
  • Espace culturel multimédia Le Chaplin ;
  • École nationale de musique, de danse et de théâtre de Mantes-en-Yvelines ;
  • Centre d’arts Abel Lauvray ;
  • Centre culturel du Maroc (en projet) ;
  • Atelier Chopin ;
  • Collectif 12 ;
  • Centre d’action culturelle Georges Brassens ;
  • Théâtre de verdure de l'Ile aux Dames ;
  • Parc des expositions de l'Ile l'Aumône.

Dans le cadre de la ZAC « Dunant d’Estrées », une numérithèque devrait être créée entre la place Henri-Dunant et le palais de justice. Le projet devrait consister en la reconversion et l'extension de l'ancienne résidence du sous-préfet. Depuis plusieurs années, l'idée de la création d'un palais des congrès dans l'agglomération mantaise fait souvent son apparition. Il devrait finalement être implanté au cœur de la ZAC « Mantes-Université », sur le territoire de Mantes-la-Ville.

Manifestations culturelles et festivités

Logo des France Ô Folies

Les principales manifestations culturelles et festivités de la ville de Mantes-la-Jolie sont :

  • France Ô Folies (2e édition de janvier à juillet 2010) ;
  • Festival Les Francos (12e édition en mars-avril 2010) ;
  • Parlons Jardin (4e édition en avril 2010) ;
  • Festival Bulles de Mantes (4e édition en mai 2010) ;
  • Fête de Gassicourt (en mai) ;
  • Feu d'artifice sur les berges de la Seine (en juillet) ;
  • L'île des Vacances (1e édition en juillet-août 2010) ;
  • Foire-Exposition (55e édition en septembre 2010) ;
  • Salon du mariage et du PACS (en octobre 2010) ;
  • Animations motos (3e édition en octobre 2010) ;
  • Festival Blues sur Seine (12e édition en novembre 2010) ;
  • Foire aux Oignons (562e édition en décembre 2010) ;
  • Marché de Noël (en décembre).

En 2009, la ville de Mantes-la-Jolie participe à la première édition des France Ô Folies, aux côtés de huit autres villes de la région Île-de-France : Asnières-sur-Seine, Les Ulis, Meaux, Saint-Denis, Sarcelles, Stains, Trappes et Villeneuve-Saint-Georges. L'évènement, créé par la chaîne de télévision publique France Ô, est organisé en partenariat avec les collectivités locales et la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). L'objectif est de mettre en avant des jeunes talents du milieu de la musique par le biais de l'organisation de concerts. Dans chaque ville, un appel à candidatures est lancé afin de sélectionner cinq artistes qui se produiront dans leur fief lors d'un concert à l'issue duquel un jury de professionnels sélectionne un artiste. Les neuf lauréats se produisent lors d'un concert évènement organisé en juillet, aux Francofolies de La Rochelle. En 2009, Charles Aznavour a parrainé les artistes issus de Mantes-la-Jolie et c'est Nina Desprès qui a été sélectionnée pour représenter la ville à La Rochelle. En 2010, Mantes-la-Jolie participe pour la seconde fois à cet évènement avec les villes de Meaux, Asnières-sur-Seine et Saint-Denis, qui ont également participé à l'édition 2009, ainsi qu'avec Versailles, Évry, Saint-Ouen, Champigny-sur-Marne et Argenteuil, qui participent pour la première fois.

Vie associative

La ville de Mantes-la-Jolie soutient le développement de la vie associative grâce à une maison des associations, appelée Agora, où ceux qui souhaitent créer leur propre structure peuvent disposer de conseils pratiques et d'aides techniques.

De nombreuses associations forment le paysage associatif mantais. La « Compagnie du Théâtre du Mantois » et le « Collectif 12 » sont deux groupes d’artistes de la ville de Mantes-la-Jolie. On peut également évoquer le « Collectif des aînés », association de promotion du troisième âge, qui sort les personnes âgées de leur isolement en les faisant participer à la vie sociale de la ville.

L’association « Diam's Music », créée en 2002, propose aux jeunes de la ville une offre de loisirs axée sur les cultures urbaines : danse hip hop, chant rap, slam, théâtre et organisation de spectacles en lien avec des jeunes artistes de la scène locale.

L'association « Le Clos des Vieilles Murailles » réunit des bénévoles qui s'occupent d'une parcelle comprenant environ 160 pieds de vigne d'un cépage alsacien, situés en contrebas de la collégiale. Chaque année, plus de 200 kilogrammes de raisin sont ramassés au mois d'octobre, ce qui permet la production d'une centaine de litres de vin destinés aux adhérents de l'association.

Personnalités liées à la commune

Qui y naquirent

Faudel

Qui y résidèrent

Henri IV
Gabrielle d'Estrées

Qui y exercèrent des fonctions politiques

Qui y moururent

Philippe Auguste

Qui y combattirent

Qui furent influencés

Galerie de photos

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Notes et références

  1. Population de Mantes-la-Jolie, à l'issue du recensement 2008 sur INSEE. Consulté le 4 janvier 2011
  2. PPRI de la vallée de la Seine et de l'Oise, arrêté préfectoral du 30 juin 2007 [PDF]
  3. http://www.yvelines.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/brochure_ppri_cle055aaf.pdf PPRI de la vallée de la Seine et de l'Oise, brochure d’information] [PDF]
  4. http://cartelie.application.equipement.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=PPRI_Seine_d78_arrete30_06_2007&service=DDEA_78 PPRI de la vallée de la Seine et de l'Oise, carte interactive] [PDF]
  5. Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours, première partie, cent ans d'histoire, 1789-1889, Groupe de recherches et d'éditions mantaises, 1989.
  6. Les noms gaulois chez César et Hirtius De bello gallico, Henri d'Arbois de Jubainville, Georges Dottin, Émile Ernault, 1891
  7. Cadastre napoléonien
  8. sur quatre, deux seront tués et un sera blessé et exécuté
  9. Ballon N° 4 : « Les Etats-Unis »
  10. Fiche statistique sur Mantes-la-Jolie sur L'Internaute. Consulté le 6 septembre 2009
  11. Résultats de l'élection présidentielle de 2007 à Mantes-la-Jolie sur L'Internaute. Consulté le 6 septembre 2009
  12. Royal à 82,1 % au Val Fourré sur Le Courrier de Mantes. Consulté le 6 septembre 2009
  13. Résultats des élections municipales de mars 2008 à Mantes-la-Jolie sur DECIL. Consulté le 6 septembre 2009
  14. Résultats des élections municipales de mars 2008 à Mantes-la-Jolie sur L'Internaute. Consulté le 6 septembre 2009
  15. Les conseillers municipaux sur Site officiel de la ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 6 septembre 2009
  16. Les élus sur Site officiel de la ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 6 septembre 2009
  17. Jumelage Mantes-la-Jolie - Hillingdon sur Ministère des affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. Consulté le 15 janvier 2009
  18. Jumelage Mantes-la-Jolie - Schleswig sur Ministère des affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. Consulté le 15 janvier 2009
  19. Jumelage Mantes-la-Jolie - Maia sur Ministère des affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. Consulté le 15 janvier 2009
  20. Coopération décentralisée Mantes-la-Jolie - Rabat sur Ministère des affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. Consulté le 15 janvier 2009
  21. Coopération décentralisée Mantes-la-Jolie - Matam sur Ministère des affaires étrangères, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. Consulté le 15 janvier 2009
  22. Une « Maison du Maroc » à Mantes-La-Jolie sur Yabiladi. Consulté le 24 octobre 2009
  23. Le Pen fait le coup de poing à Mantes-la-Jolie sur L'Humanité. Consulté le 15 juin 2010
  24. Chaud bain de foule pour Chirac à Mantes-la-Jolie sur Ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 15 juin 2010
  25. CHIRAC INAUGURATION HOPITAL MANTES LA JOLIE sur INA. Consulté le 15 juin 2010
  26. Chaud bain de foule pour Chirac à Mantes-la-Jolie sur RFI. Consulté le 15 juin 2010
  27. Corinne Lepage en visite au Val Fourré sur Le Courrier de Mantes. Consulté le 15 juin 2010
  28. Première sortie de Luc Ferry en terrain connu sur Le Courrier de Mantes. Consulté le 15 juin 2010
  29. Renaud Dutreil : « monte ta boîte ! » sur Le Courrier de Mantes. Consulté le 15 juin 2010
  30. Pendant ce temps, Bayrou fustige Sarkozy sur TF1 News. Consulté le 15 juin 2010
  31. José Bové accueilli chaleureusement à Mantes-La-Jolie sur Alternatifs. Consulté le 15 juin 2010
  32. Pose de la première pierre du pôle aquatique de Mantes-la-Jolie sur Ministère de la Santé et des Sports. Consulté le 15 juin 2010
  33. Villepin plébiscité au Val Fourré sur Ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 15 juin 2010
  34. Déplacement de Xavier Darcos à Mantes-la-Jolie sur le thème des stages de remise à niveau sur Ministère de l'Éducation Nationale. Consulté le 15 juin 2010
  35. Signature des premiers contrats d'autonomie avec dix-huit jeunes âgés de 16 à 25 ans sur Ministère de l'Économie de l'Industrie et de l'Emploi. Consulté le 15 juin 2010
  36. Visite à Mantes-la-jolie sur Ile de France 2009. Consulté le 15 juin 2010
  37. Brice HORTEFEUX, Patrick DEVEDJIAN et Valérie LETARD présentent le plan de relance pour les établissements d’accueil des personnes âgées et handicapées sur Ministère du Travail et de la Solidarité. Consulté le 15 juin 2010
  38. Discours de François Fillon sur la grippe A (H1N1) à la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie sur Portail du Gouvernement. Consulté le 15 juin 2010
  39. Dati retourne sur la dalle du Val Fourré sur ILe Figaro. Consulté le 15 juin 2010
  40. Inauguration des nouveaux mini-terrains couverts de football à Mantes-la-Jolie ce samedi 3 octobre sur Secrétariat d'État aux Sports. Consulté le 15 juin 2010
  41. Valérie Pécresse piégée par le nouveau Jean-Jacques Bourdin! sur Le Post. Consulté le 16 juin 2010
  42. Régionales 2010 : Venue de Jean-Paul Huchon à Mantes-la-Jolie le 27 février sur PS Mantes-la-Jolie. Consulté le 16 juin 2010
  43. 2.600 nouvelles places en crèche créées dans le cadre du plan Espoir banlieue sur Le Point. Consulté le 15 juin 2010
  44. Visite de Mme Valérie Pécresse sur Le Parisien. Consulté le 15 juin 2010
  45. Le ministre de l’Intérieur rencontre les « patrouilleurs » sur Le Parisien. Consulté le 6 mai 2011
  46. Primaire PS : Ségolène Royal en campagne dans les Yvelines sur Média Seine. Consulté le 12 juillet 2011
  47. Découvrez les VéliMantes sur Site officiel de la ville de Mantes-la-Jolie. Consulté le 6 septembre 2009
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  • Groupe de recherches et d'éditions mantaises, Mantes et Mantes-la-Ville de 1789 à nos jours, deuxième partie, cinquante ans d'histoire, 1889-1939, 1990.
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  • Jean-François Holvas, Véronique Icole, Antoinette Le Lièvre, Mantes-sur-Seine, une histoire d’eau du Moyen Âge à nos jours, Mantes-la-Jolie, 2005.
  • Jean-François Holvas, Véronique Icole, Mantes au temps de Madame Campan, Ancien Régime, Révolution, Empire, Restauration, Mantes-la-Jolie, 2006.
  • Véronique Icole, Hommage à Pierre Goujon, Mantes-la-Jolie, 2003.
  • Marcel Lachiver, Histoire de Mantes et du Mantois à travers chroniques et mémoires des origines à 1792, Meulan, 1971.
  • Moscet Paul, Mantes, de la cité médiévale vers l'agglomération moderne, Mantes-la-Jolie, 1961.
  • Moutié Auguste, Mantes, histoire, monuments, environs, Chartres, 1852.
  • Eugène Saintier, Les fortifications de Mantes depuis l’origine jusqu’au XVIe siècle, Montligeon, 1925.
  • Thomas Schwob, Cédrid Sidobre, Notre Dame de Mantes la Jolie, Italique, 2007.

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