Les Ulis

Les Ulis

48° 40′ 56″ N 2° 10′ 11″ E / 48.6821563, 2.1698213

Les Ulis
L’hôtel de ville.
L’hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Canton Les Ulis (chef-lieu)
Code commune 91692
Code postal 91940
Maire
Mandat en cours
Maud Olivier (PS)
2008-2014
Intercommunalité sans
Démographie
Population 24 590 hab. (2008)
Densité 4 747 hab./km²
Gentilé Ulissien
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 56″ Nord
       2° 10′ 11″ Est
/ 48.6821563, 2.1698213
Altitudes mini. 87 m — maxi. 170 m
Superficie 5,18 km2

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Les Ulis (prononcé [lɛz ylis] Prononciation du titre dans sa version originale) sont une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton des Ulis et le siège du doyenné de l’Yvette-Gif-Orsay.

Plus jeune commune du département avec 38 % de la population âgés de moins de vingt-cinq ans, Les Ulis ont célébré le 17 février 2007 leur trentième anniversaire. Ville nouvelle, conçue selon les préceptes de Le Corbusier sur les anciens territoires d’Orsay et Bures-sur-Yvette, elle mêle le parc d'activités de Courtabœuf, le centre commercial Ulis 2 et de nombreux grands ensembles modernistes. Bâtie à la fin des Trente Glorieuses pour les cadres et les chercheurs, elle est finalement habitée par les ouvriers et employés, vieillit mal et souffre d’une paupérisation entraînant des difficultés sociales et sécuritaires. Avec la moitié du territoire classée en zone urbaine sensible, la conclusion d’un contrat de ville puis d’un contrat urbain de cohésion sociale, la commune est aujourd’hui lancée dans un important chantier de renouvellement urbain pour corriger les erreurs du passé et renforcer les atouts principaux, dont la prédominance des parcours piétonniers et l’importance donnée au sport et à la culture.

Ses habitants sont appelés les Ulissiens[1].

Sommaire

Géographie

Situation

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 66,5 % 355,85
Espace urbain non construit 17,0 % 90,98
Espace rural 16,5 % 88,38
Source : Iaurif[2]
Position des Ulis en Essonne.

Les Ulis sont situés dans la région Île-de-France au sud-ouest de l’agglomération parisienne, au nord-ouest du département de l’Essonne, au cœur de la région naturelle du Hurepoix, sur le plateau de Courtabœuf qui domine la vallée de l’Yvette, aussi appelée la vallée de Chevreuse. La commune occupe un territoire en forme de « U » d’approximativement trois kilomètres de long et deux kilomètres de large, totalisant cinq cent dix huit hectares. Plus de 65 % de ce territoire sont urbanisés et construits, 17 % sont urbanisés mais libres, l’espace rural ne représente que 16 %, en majeure partie constitués de parcs et jardins familiaux. L’institut géographique national attribue les coordonnées géographiques 48°40'58" N et 02°09'55" E au point central de ce territoire[3]. Le ruisseau Le Rouillon prend sa source dans la commune voisine de Villejust à proximité de la frontière, un étang est aménagé dans le parc nord, il s’agit du seul point d’eau d’agrément de la commune. Le point le plus bas de la commune est placé dans la vallée, à la frontière avec Bures-sur-Yvette, à une altitude de quatre-vingt-sept mètres, mais la majeure partie de la commune est installée à une altitude moyenne supérieure à cent cinquante mètres sur un terrain constitué d’argile, de sable et de meulière, le point culminant, à l’extrême sud, est ainsi à cent soixante-dix mètres. Cette ville nouvelle a paradoxalement été bâtie à l’écart des lignes ferroviaires de transport en commun, la ligne B du RER passe cependant dans la vallée, des services intercommunaux et départementaux d’autobus permettent l’accès aux gares d’Orsay-Ville ou de Bures-sur-Yvette. Cependant, un maillage important de liaisons routières parcoure la commune. La plus importante, la route nationale 118, coupe le territoire du nord au sud et s’achève à la frontière avec Marcoussis par un échangeur autoroutier avec la route nationale 104 (la Francilienne) et l’autoroute A10. Elle est doublée sur sa rive droite par la route départementale 446 et reliée au sud à la route départementale 35 qui fait office de rocade sud et qui est prolongée à l’ouest par les RD 988 puis 188 et 446. De larges avenues complètent l’offre routière et découpent la commune en plusieurs quartiers, correspondant à la grande zone industriel à l’est, le parc d'activités de Courtabœuf en grande partie sur la commune et les résidences à l’ouest, dont une large part constituent des HLM. Au total, trente-trois résidences regroupées en quatre grands quartiers sont réparties aux Ulis. L’ensemble de la commune fut construit et conçu dans les années 1970 selon les préceptes de Le Corbusier par les architectes Robert Camelot, François Prieur et Georges-Henri Pingusson, avec les habitations sur des dalles, rehaussées par rapport au niveau des avenues et accessibles par des passerelles piétonnes.

Cette ville nouvelle a été implantée à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, excentrée dans le département puisqu’à vingt kilomètres au nord-ouest d’Évry, sept kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-sept kilomètres au nord d’Étampes, neuf kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, douze kilomètres au nord-ouest d’Arpajon, vingt kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-six kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, trente-huit kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt et seulement quatorze kilomètres au sud-est de Versailles.

Hydrographie

Le ruisseau Le Rouillon prend sa source dans la commune voisine de Villejust et marque au début de son cours la frontière avec la commune, à l’est. À l’ouest, à quelques centaines de mètres de la frontière communale, le ruisseau d’Angoulême marque la frontière entre les communes voisines de Bures-sur-Yvette et Gometz-le-Châtel, sans passer sur le territoire des Ulis. L’unique point d’eau « naturel » présent est un vaste étang au centre du parc nord, en lisière de la forêt séparant Les Ulis et Bures-sur-Yvette. L’association « Lou Pescadou » y organise des concours de pêche sportive. Trois petites mares ont été creusées pour marquer l’entrée du quartier résidentiel de l’Ermitage, en bordure de la route nationale 118.

L’un des lacs du Parc Nord.

Relief et géologie

Les Ulis sont implantés sur le vaste plateau de Courtabœuf qui domine la vallée de l’Yvette au nord, aussi appelée vallée de Chevreuse. Le territoire s’étage entre quatre-vingt-sept mètres à la frontière avec Bures-sur-Yvette à l’extrême nord-ouest et cent soixante dix mètres au sud, à proximité du village de Saint-Jean-de-Beauregard au sud. Il s’élève rapidement depuis le point bas situé au niveau de la route départementale 988 pour atteindre cent cinquante-sept mètres dans le Parc Nord à seulement soixante-dix mètres de distance. Comme tout le bassin parisien, le sous-sol est constitué de couches successives de sable, meulière et calcaire, déposés sur des argiles et de la marne d’origines marine. Aucun cours d’eau ne traversant le territoire, l’érosion est peu marquée et ne laisse ainsi apparaître que les couches supérieures.

Communes limitrophes

La commune est bien sûr limitrophe des deux communes dont elle a hérité des terrains pour sa création. Orsay au nord, presque au centre puisqu’elle entre profondément dans le territoire ulissien avec son quartier de Mondétour, bordant la route nationale 118 jusqu’à la limite de la route départementale 35. Au nord-ouest et à l’ouest se trouve l’autre commune d’origine, Bures-sur-Yvette, en partie séparée par la route départementale 988 au nord. Au sud-ouest et au sud est implanté le village de Saint-Jean-de-Beauregard, au sud-est, la commune dispose d’une petite frontière avec Marcoussis puis est séparée par l’autoroute A10 de Villejust à l’est, le ruisseau du Rouillon matérialisant aussi une petite partie de cette frontière, avant que les deux communes ne se partagent le territoire du parc d'activités de Courtabœuf avec Villebon-sur-Yvette au nord-est.

Climat

Article détaillé : Climat de l'Essonne.

Les Ulis sont situés en Île-de-France, et bénéficient d’un climat océanique dégradé. En moyenne annuelle, la température relevée s’établit à 10,8 °C avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la réelle minimale en janvier avec 0,7 °C. Elle se distingue de Paris par un écart constant négatif de 2 °C, qui s’explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L’influence du climat continental engendre des records extrêmes avec -19,6 °C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2 °C enregistrés le 1er juillet 1952. L’ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie sur l’année. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

Données climatiques aux Ulis.
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[4],[5].


Transports

Cité réputée sensible, Les Ulis ont longtemps été « volontairement » tenus à l’écart des axes de transport en commun, alors que leur création récente aurait pu justifier la mise en place de nouvelles lignes. Ainsi, bien que la commune ait compté jusqu’à vingt-huit mille habitants, aucune ligne RER ou bus RATP ne dessert cette ville nouvelle. Pourtant, le territoire est traversé par d’importants axes routiers. En son centre, la route nationale 118 coupe l’agglomération du nord au sud, elle est rejointe à l’extrême sud-est par l’autoroute A10 au niveau de l’échangeur de Marcoussis avec la route nationale 104. S’ajoutent cinq routes d’importance départementale, les routes départementales 118 et 35 qui font office de rocade sud, la route départementale 988 qui à le même intérêt au nord et à l’ouest, la route départementale 188, la pénétrante qui emprunte l’ancien tracé de la ligne Paris - Chartres par Gallardon et enfin la route départementale 446 qui coupe du nord au sud en longeant la voie rapide, ancienne route de Montlhéry à Versailles.

La gare routière.

De cette bonne desserte routière découle la présence de diverses lignes de bus[6]. Une gare routière a été aménagée à proximité du centre commercial. Le principal fournisseur de transports de la commune est le réseau de bus Les Cars d'Orsay qui dispose de quatre lignes parcourant la commune au départ ou à l’arrivée de la gare routière. La ligne 06.02 circule en ville et dans le parc d'activités de Courtabœuf avant d’emprunter l’autoroute pour mener à la gare de Massy - Palaiseau. La ligne 06.03 au départ de la gare d'Orsay - Ville dessert tout le centre-ville jusqu’au centre commercial. La ligne 06.04 au départ de la gare de Bures-sur-Yvette irrigue à la fois les centres-villes de Bures-sur-Yvette et Les Ulis. La ligne 06.05 au départ de la gare d’Orsay-Ville mène directement au parc industriel. La ligne DM10S du réseau de bus Daniel Meyer mène à Montlhéry via la gare d’Orsay-Ville depuis le lycée de l’Essouriau et la ligne DM10A passe par le parc d’activités dans son trajet entre Orsay et Marcoussis. Le réseau de bus SAVAC propose les lignes 039-08 depuis la gare de Gif-sur-Yvette, 039-014 depuis la gare d’Orsay-Ville et 039-019 depuis la gare de Courcelle-sur-Yvette. Enfin le réseau de bus Albatrans dessert la commune, et plus spécifiquement le parc d’activités, avec ses lignes 91.02 entre Dourdan et Orsay, 91.03 entre Dourdan et Massy, 91.05 entre Évry et Massy et 91.08 entre la mairie des Ulis et le centre commercial Vélizy 2 via la gare du Guichet[7].

En outre, la commune est implantée sous le couloir aérien des pistes 3 et 4 de l’aéroport Paris-Orly situé à seulement quinze kilomètres au nord-est. L’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est lui à quarante-six kilomètres au nord-est. L’aviation d'affaires est accessible depuis l’aéroport de Toussus-le-Noble sur le plateau de Saclay à neuf kilomètres au nord-ouest.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune, récente et presque totalement urbanisée, est divisée en nombreux quartier, correspondants aux diverses résidences et grands ensembles construits, et ne laisse aucun écart ou lieu-dit excentrés. Toute la moitié est du territoire, au-delà de la route nationale 118, est occupée par le vaste parc d'activités de Courtabœuf. À l’ouest et au centre, la mairie a institué un découpage pour créer des conseils de quartier regroupant plusieurs résidences : Berry-Saintonge qui lie les résidences des Avelines, du Bosquet, de la Daunière, des Fraisiers, de la Vaucouleur et le foyer Adoma[8] ; Nord et Centre-Est qui regroupe les résidences Arepa, Arlequin, Barceleau, des Bathes, du Bois du Roi, des Champs-Lasniers, de Chanteraine, des Chardons, de la Châtaigneraie, de Courdimanche, des Millepertuis, des Pampres, de la Treille, des Vignes de Bures[9] ; Nord-Ouest où se retrouvent les résidences des Amonts, des Hautes Bergères, des Hautes Plaines, Équinoxe et Tournemire[10] ; Plein Sud qui regroupe les résidences du domaine des Ulis, de l’Ermitage, du Jardin des Lys, du Luberon, du Mas Laurent, du Mont Ventoux, des Pendants de Villeziers et de la Queue d’Oiseau[11]. L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique soit Champagne, Bourgogne, Cévennes, Franche-Comté, Saintonge, Anjou, Île-de-France et Queue d’Oiseau[12].

Plusieurs de ces quartiers sont en proie aux difficultés sociales ou sécuritaires, ils sont ainsi classés prioritaires au titre de la politique de la ville. De sorte, l’ensemble des quartiers ouest, implantés entre l’avenue de Guyenne à l’ouest, l’avenue de Dordogne au sud, l’avenue des Champs Lasniers à l’est et l’avenue de Normandie au nord relèvent de la catégorie de zone urbaine sensible (ZUS), comprenant les résidences de la Daunière, des Bosquets, des Amonts, des Avelines, des Hautes Bergères et des Hautes Plaines, et totalisant 14 028 habitants sur quarante-trois hectares[13] soit 54 % de la population communale sur seulement 8 % du territoire. En outre, les quartiers Nord-Est, groupant 4 881 habitants sur dix-huit hectares, compris entre les avenues d’Alsace et de Bourgogne sont eux prioritaires[14], là où sont implantées les résidences Chanteraine, la Châtaigneraie, Courdimanche, les Bathes et le Barceleau. Pour corriger cette situation, un projet de rénovation urbaine, signé avec l’agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) est en cours de réalisation dans le centre-ville et les quartiers ouest[15],[16].

Urbanisme

Panorama de ville.

La commune des Ulis, dans le cadre d’une zone à urbaniser en priorité, fut imaginée et créée au milieu des années 1970 sur des terrains pratiquement vierges de construction. Ce sont les architectes et urbanistes Robert Camelot et François Prieur puis Georges-Henri Pingusson qui conçurent en grande partie les plans de la commune, utilisés par la Société d'économie mixte d’Aménagement de Bures, Orsay et Étampes (Samboe) pour édifier la ville nouvelle. Pour répondre aux besoins importants de logements en Île-de-France, l’habitat collectif et les grands ensembles furent privilégiés, ne laissant la place aux pavillons qu’en périphérie, imitant ainsi l’urbanisme nord américain. Les terrains obtenus par démembrement des communes voisines de Bures-sur-Yvette et Orsay laissent un territoire en « U », largement imbriqué avec le quartier orcéens de Mondétour.

Quatre axes routiers majeurs préexistants ont marqué les limites de l’urbanisation et induit un zonage durable. Au centre, coupant le domaine du nord au sud, la route nationale 118 et la route départementale 446 séparent l’espace industriel composé par le parc d'activités de Courtabœuf à l’est de l’espace urbain et commercial à l’ouest. Au nord, la route départementale 188 marque la limite de l’urbanisation et des bois. Au sud, la route départementale 35 matérialise la frontière forte entre l’espace urbanisé des Ulis et les grandes cultures céréalières de Saint-Jean-de-Beauregard. De nouveaux grands axes furent tracés dans la ville, dans la zone industrielle, elles prennent l’appellation de destinations exotiques (Canada, Laponie, Amazonie, Paraná, etc.). En ville, de grandes avenues permettent la circulation automobile, elles prennent les noms d’anciennes provinces de France en respectant leur position géographique d’origine, Provence au sud-est, Guyenne au sud-ouest, Berry au centre, Alsace et Champagne au nord-est, Normandie au nord-ouest.

La moitié ouest fut donc urbanisée pour accueillir plus de dix mille logements, implantés selon les préceptes de Le Corbusier. Un vaste parc urbain est aménagé au nord, dans le prolongement de la vaste forêt de la vallée de Chevreuse, il marque l’entrée de ville et réponds aux espaces agricoles et aux jardins familiaux au sud, complétés par un petit parc au sud. Au sud-est en périphérie, un secteur pavillonnaire, séparé de la voie rapide par une coulée verte, assure la continuité sociologique avec le quartier résidentiel de Mondétour à Orsay et permet un passage visuel doux entre les bâtiments industriels et l’agglomération. Ici, les rues prennent l’appellation d’artistes, d’oiseaux et d’arbres. En bordure de la rocade sud sont installés le centre commercial régional Ulis 2 et l’incinérateur de déchets assurant le chauffage urbain de toute l’agglomération. Là aussi, la transition visuel à l’entrée de ville sud est douce, le bâti se faisant d’abord avec des pavillons puis de petites tours. Le centre-ville avec l’hôtel de ville et les services administratifs fut effectivement placé au centre de l’espace de vie, à proximité immédiate d’un nouveau parc urbain permettant l’accès piéton au centre commercial.

Les constructions résidentielles et collectives ont été implantées sur des dalles, selon la mode de l’époque, isolant les bâtiments du niveau de la rue. Le cheminement piéton est ainsi sécurisé entre les différents quartiers par dix-neuf passerelles ou des tunnels mêlant les noms des résidences (Amelines et Courteraines) ou des noms d’astres (Lune, Soleil) et de saisons (Automne, Printemps), de sorte qu’il est, en théorie, possible de traverser la commune sans jamais croiser un véhicule à moteur[17].

Cet urbanisme a cependant très tôt montré ses limites, la concentration urbaine, l’absence de mixité sociale et paradoxalement les difficultés de circulation, notamment des services de police ou d’entretien, ont entraînés le classement de la moitié du territoire urbain en zone urbaine sensible dès 1996[18], la signature en 2000 d’un contrat de ville sur l’état des lieux formulé ainsi : « Un tissu urbain postérieur à 1968 qui constitue une poche de pauvreté relative dans un environnement à forte potentialité. »[19] et le déclenchement en 2002 d’une opération de renouvellement urbain total pour endiguer « une paupérisation et une baisse sensible de sa population » et « un vieillissement de son urbanisme »[20].

Toponymie

Le nom de la commune est celui d’un ancien fief du XIVe siècle, Ullys, nom issu de l’ancien français usler, signifiant brûler, défricher par écobuage. Le plateau, autrefois boisé, fut en effet dégagé au Moyen Âge pour être cultivé.

Trois anciennes fermes ont donné leurs noms aux quartiers emblématiques de la commune, Courtabœuf à l’est, une « cour à bœuf » et le dernier point de repos avant les Halles de Paris, Mondetour au centre et Montjay à l’ouest.

Histoire

Avant Les Ulis

Carte de la région des Ulis au XVIIe siècle.

L’occupation humaine de la région remonte très certainement à l’âge du bronze comme en témoigne les découvertes d’outils en 1977 dans la commune voisine de Villejust. À l’époque gallo-romaine, des villa rustica étaient implantées sur le vaste plateau de Courtabœuf, dont une, la Villa Bona donna son nom à Villebon-sur-Yvette. Certains prêtent la même origine au nom Ulis, un propriétaire foncier nommé Uslo.

Au Moyen Âge, les différentes abbayes possédant les lieux ordonnèrent le défrichement par écobuage du plateau pour l’installation de grandes cultures. Une seigneurie aux lieux-dits Courtabœuf et Grand Vivier apparaît d’abord au XIIe siècle dans le cartulaire de l’abbaye de Longpont. Le fief des Ullys apparaît pour la première fois dans un inventaire dressé en 1382.

En 1712, le domaine appartenait à Charles Boucher, prévôt des marchands de Paris. En 1767, il revint à Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay, comte d’Orsay. Le plateau de Courtabœuf était alors la dernière halte des bestiaux avant leur arrivée aux Halles de Paris.

En 1867 fut achevée la ligne de Sceaux jusque Limours, traversant l’ouest de la commune actuelle, puis en 1927 la ligne Paris - Chartres par Gallardon qui passait au nord. La ferme du Grand Vivier était la plus importante, sur cent soixante hectares, elle était consacrée à l’élevage de bovins et ovins et à la culture du blé, de la pomme de terre, de la fraise et de la betterave. Sa distillerie produisait de l’alcool.

Construction d’une ville nouvelle

En 1952 s’implanta à Saclay le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), en 1955, sur proposition de Frédéric Joliot-Curie fut créé le campus universitaire d'Orsay puis en 1960 fut décidé le développement du parc d'activités de Courtabœuf. Pour accompagner cette urbanisation de la grande vallée de Chevreuse, fut créée par arrêté ministériel le 30 novembre 1960 une zone à urbaniser en priorité (ZUP) de dix mille logements sur deux cent soixante cinq hectares répartis sur les communes de Bures-sur-Yvette et Orsay, sur ce qui était encore les fermes de Montjay, Mondétour, Courtabœuf et Grand Vivier.

Les Ulis en chantier.

Le 13 mars 1964 fut créé le district urbain de Bures-Orsay (DUBO), composé de huit membres de chaque conseil municipal des deux communes mères, la Société d’économie mixte d’Aménagement de Bures, Orsay et Étampes (Samboe) étant chargée de l’édification de la ville nouvelle selon les plans des urbanistes Robert Camelot et François Prieur puis Georges-Henri Pingusson. En juillet 1966, l’ensemble des infrastructures étaient achevées, conduites d’eau, d’électricité, de téléphone, d’égouts, de chauffage urbain alimenté par l’incinérateur de déchets Thermulis et les routes. La première entreprise, AtoChem s’installa sur le parc d’activités en 1967, suivie en 1968 par Hewlett-Packard. En mai 1968 s’installèrent aussi les premiers résidents sans que l’eau courante ne fût disponible dans tous les logements. En 1971 furent élus les premiers conseillers municipaux du « quartier » des Ulis, pour les communes de Bures et Orsay. En 1972 fut achevé le doublement de la route départementale 35 et la jonction entre la route nationale 118 et l’autoroute française A10, prolongée en 1973 jusqu’Orléans. En 1973 aussi ouvrit le centre commercial Ulis 2 avec l’enseigne Carrefour.

Un recensement distinct en 1975 attribuait à la ZUP des Ulis 20 283 habitants. Bures-sur-Yvette seule n’en comptait que 6 889 et Orsay 13 544. La question d’une scission était alors évoquée. Le 14 mars 1976, les habitants des deux communes furent appelés à se prononcer sur trois propositions : « le maintien de la situation administrative telle quelle », « la fusion de Bures-sur-Yvette et d’Orsay en englobant Les Ulis » ou « la création d’une troisième commune appelée Les Ulis ». Les Buressois et les Orcéens votèrent respectivement à 52,88 % et 50,28 % pour la création d’une nouvelle commune, tandis que les Ulissiens votaient majoritairement pour la fusion. Les deux conseils municipaux choisirent également de leur côté la création d’une nouvelle commune (22 élus sur 33).

Actant ce fait, le préfet de l’Essonne, Paul Cousserand, signa le 17 février 1977 l’arrêté préfectoral de création de la 196e commune du département, Les Ulis. En mars 1977, Paul Loridant fut alors élu maire de cette nouvelle ville encore en travaux. Elle a poursuivi son équipement avec l’hôtel de ville, la médiathèque, le centre culturel Boris Vian, le marché, la poste, les commerces de proximité. En 1982, la commune comptait 28 223 habitants et en 1985 fut créé le canton des Ulis.

Décadence et renouveau

Dès 1990, outre les problèmes de délinquance et d’insécurité, un premier signe montrait le relatif échec du projet. La commune perdit en huit ans plus de mille résidents et la chute se poursuivit. En 1996, la moitié du territoire fut classé en zone urbaine sensible (ZUS). En 1997, la ville reçut les universités d’été du Mouvement des citoyens (MDC) présidées par Jean-Pierre Chevènement alors ministre de l’Intérieur[21]. En 2000, un rapport analysait la situation ainsi : « Un tissu urbain postérieur à 1968 qui constitue une poche de pauvreté relative dans un environnement à forte potentialité. » et conduisit à la signature d’un contrat de ville pour renforcer la cohésion sociale, suivit en 2002 du lancement d’une importante opération de renouvellement urbain pour stopper « une paupérisation et une baisse sensible de sa population » et remédier à « un vieillissement de son urbanisme ». En 2007, le contrat de ville fut remplacé par un contrat urbain de cohésion sociale alors que la commune « fêtait » ses trente ans par un spectacle son et lumière par le Kolektif Alambik[22].

D’importants travaux sont alors entrepris, démolition des barres d’immeubles et tours, remplacés par de petits immeubles, équipements nouveaux avec un centre aquatique et un réaménagement du centre-ville, création d’une zone d'aménagement concerté (ZAC), aménagement de nouveaux espaces de vie, implantation de maisons de villes et pavillons, création d’un nouveau pôle de santé pour un coût global estimé à 87 000 000 euros[23].

Démographie

Évolution démographique

La construction de la ZUP des Ulis démarra durant l’été 1968 avec une première tranche de dix mille logements, intégrée aux communes de Bures-sur-Yvette et Orsay. Alors qu’une fusion de ces deux communes était envisagée au début des années 1970, cinq ans plus tard, il était plus probable de créer une nouvelle commune distincte. En 1975, année de recensement national, un recensement différencié fut donc réalisé pour la zone des Ulis, qui regroupait alors 20 283 habitants, quand Orsay ne comptait que 13 544 résidents et Bures-sur-Yvette seulement 6 889. La commune est officiellement créée par arrêté préfectoral le 17 février 1977. Elle poursuivit une croissance rapide puisqu’en 1982, on y dénombrait 28 223 Ulissiens, aujourd’hui point culminant démographique. En effet, les difficultés sociales apparues très tôt entraînèrent une décroissance continue durant les vingt dernières années, la commune ne comptant plus que 24 962 habitants lors du recensement des personnes intervenu en 2006, elle a ainsi perdu près de 12 % de sa population quand les deux communes d’origines croissaient de 25 % pour Bures-sur-Yvette et 18 % pour Orsay. L’immigration représente une part relativement importante de la population communale, ainsi en 1999, 14,7 % des habitants étaient étrangers, ce qui fait d’elle une commune relativement multiculturelle, on y trouve 3,9 % de Portugais, 2,4 % de Marocains, 2,3 % d’Algériens, 0,9 % de Tunisiens, 0,2 % d’Italiens et de Turcs et 0,1 % d’Espagnols[24].

Évolution démographique de Les Ulis.
Années 1975 1982 1990 1999 2006 2008 - - -
Population 20 316 28 256 27 197 25 781 24 962 24 590 - - -
Notes, sources, ... La commune fut créée en 1977 par démembrement de Bures-sur-Yvette et Orsay.
(Sources : Nombres retenus jusqu'en 1962 : base Cassini de l'EHESS[25] puis à partir de 1968 : Insee[26],[27],[28].)
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

La commune des Ulis, jeune par sa date de création, l’est aussi par sa population, comme le démontre la pyramide des âges comparée à celle du département. Ainsi, les populations séniors sont sous représentées pour les personnes nées avant 1917, les taux des tranches d’âges de personnes nées entre 1917 et 1946 ne représentant que 40 % des taux de l’ensemble du département, une première similarité des proportions n’intervenant que pour les personnes nées entre 1962 et 1976, qui peuvent être considérés comme les « anciens » Ulissiens, arrivés lors de la création de la ZUP. À l’inverse, il existe une surreprésentation des populations jeunes, nées après 1976, allant jusqu’à trois points supérieurs pour les pourcentages de la tranche née entre 1992 et 2006. De fait, 38,5 % de la population ulissienne était âgée de moins de vingt-cinq ans en 1999, chiffre qui monte à 41,2 % dans la zone urbaine sensible des Quartiers Ouest. En outre, signe de difficultés sociales marquées, 19,5 % dans la ZUS, et 17,4 % des ménages du reste de la commune étaient composés de familles monoparentales[29].

Pyramide des âges aux Ulis en 2007 en pourcentage[30].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
90 ans ou +
0,3 
1,6 
75 à 89 ans
2,7 
10,5 
60 à 74 ans
8,8 
18,2 
45 à 59 ans
20,7 
22,4 
30 à 44 ans
22,0 
23,1 
15 à 29 ans
23,7 
24,3 
0 à 14 ans
21,8 
Pyramide des âges en Essonne en 2007 en pourcentage[31].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
4,0 
75 à 89 ans
6,4 
10,8 
60 à 74 ans
11,3 
20,0 
45 à 59 ans
20,1 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
20,9 
15 à 29 ans
19,5 
21,6 
0 à 14 ans
19,9 

Administration et politique

Politique locale

Le territoire de la commune des Ulis se confond avec le canton des Ulis, représenté au conseil général de l'Essonne par la conseillère générale Maud Olivier (PS), qui est aussi maire de la commune depuis 2008. Le canton et donc la commune sont intégrés à la cinquième circonscription de l'Essonne représentée par le député Pierre Lasbordes (UMP). Le maire préside le conseil municipal composé de trente-cinq élus, répartis en vingt-six conseillers de la majorité socialiste et communiste, huit conseillers de l’opposition divers gauche et un conseiller de l’opposition UMP. Le maire est assisté par onze adjoints et cinq conseillers délégués[32]. La municipalité a en outre mis en place quatre conseils de quartier[33], un conseil des aînés[34] et un conseil des jeunes[35]. L’Insee attribue à la commune le code 91 3 43 692[36]. La commune des Ulis est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 106 929. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[37].

En 2009, la commune disposait d’un budget de 69 789 000 €, dont 50 054 000 € de fonctionnement, 57 % étant dévolues aux charges de personnel, et 19 735 000 € d’investissement, 61 % étant dévolus à l’aménagement urbain[38], financés pour 42,03 % par les impôts locaux[39] dont les taux étaient fixés en 2009 à 12,51 % pour la taxe d'habitation, 16,98 % et 67,29 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 13,17 % pour la taxe professionnelle[40], la dette municipale s’élevant cette même année à 11 297 000 €[41]. En 2009, sur les 9 679 logements répartis sur le territoire[42], 4 479 constituaient le parc HLM, réparti entre neuf bailleurs sociaux[43], soit 46 % du parc, une concentration de logements sociaux bien supérieure aux préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

La commune n’adhère en 2008 à aucune intercommunalité mais a demandé son adhésion à la communauté d'agglomération du plateau de Saclay, approuvée en mars 2009 par le conseil communautaire et dans l’attente de la validation par les dix conseils municipaux[44]. Elle adhère déjà à un certain nombre de syndicats de communes, dont le Siom pour le traitement de ordures ménagères[45], le Siahvy pour l’aménagement de la vallée de l’Yvette[46], le Siagv pour l’organisation de l’accueil des gens du voyage[47], le Smcd pour le développement économique du parc d'activités de Courtabœuf et l’office de tourisme de la vallée de Chevreuse[48]. Elle a mis en place une caisse des écoles et un centre communal d'action sociale. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables Ulissiens au tribunal d’instance de Palaiseau, au conseil de prud’hommes de Longjumeau, au tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry, tous rattachés à la cour d'appel de Paris[49].

Conseil municipal des Ulis (mandature 2008-2014)[50].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« La gauche unie pour l’avenir des Ulis » PS Maud Olivier 27 Majorité
« Les Ulis en avant » DVG Paul Loridant 7 Opposition
« Réunir pour agir » UMP Franck Del Boccio 1 Opposition

Maires des Ulis

Deux maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale depuis la création de la commune en 1977 :

Liste des maires successifs[51].
Période Identité Étiquette Qualité
2008 en cours Maud Olivier PS Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Tendances et résultats politiques

Commune relativement « populaire », Les Ulis sont fortement ancrés à gauche sans toutefois verser à l’extrême gauche, se singularisant des communes alentours, plus contrastées. Les résultats électoraux des dix dernières années montrent ainsi une nette faveur accordée aux candidats de la gauche gouvernementale. En 2001, le sénateur-maire Paul Loridant, ancien socialiste passé au Mouvement des citoyens, en poste depuis le premier conseil municipal en 1977, fut réélu dès le premier tour avec 52,50 % des suffrages, contre seulement 28,08 pour le candidat RPR, le candidat aux élections cantonales (le canton ne comprenant que la commune) remportait lui une victoire écrasante avec 65,59 % des voix. De la même façon, en 2002, le « parachuté » Stéphane Pocrain (Les Verts remportait 61,35 % des voix aux Ulis, tandis que son adversaire Pierre Lasbordes n’obtenait que 38,65 dans la commune, contre 53,76 % sur l’ensemble de la cinquième circonscription[52]. De la même manière, lors du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Lionel Jospin (PS) était arrivé largement en tête avec 23,43 % des suffrages, dix points de plus que pour le candidat Jacques Chirac (RPR), ce dernier bénéficiant d’un large report des voix au deuxième tour, le candidat Jean-Marie Le Pen (FN) n’obtenant que 10,22 % des voix contre 15,04 % dans le reste du département[53] et 14,43 % dans la région[54]. Le phénomène se reproduisit en 2007, les électeurs Ulissiens votant à 65,97 % pour Ségolène Royal (PS) contre 34,03 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), le département et la région choisissant le second, respectivement à 52,08 %[55] et 52,49 %[56]. De la même façon, la candidate socialiste aux législatives Maud Olivier remportait aux Ulis l’élection avec 67,44 % alors que l’ensemble de la circonscription reconduisait Pierre Lasbordes (UMP) à 50,25 %[57]. Le choix du candidat de gauche fut aussi fait aux Ulis lors de l’élection européenne en 2004, le candidat Harlem Désir (PS) remportant 35,56 % des suffrages, 26 points devant la seconde, Marielle De Sarnez (UDF), cependant avec une partition faible de 43,38 % des électeurs, traduisant le relatif faible intérêt des Ulissiens pour les institutions de l'Union européenne, dont ils rejetèrent à 55,40 % le traité constitutionnel alors qu’ils avaient largement approuvé le traité de Maastricht en 1992 à 60,03 %[58]. En 2008, la candidate Maud Olivier (PS) remporta le canton dès le premier tour avec 50,49 % des voix et la mairie, malgré une triangulaire défavorable, avec le maintien au second tour du maire sortant Paul Loridant (MRC). Des sections du parti socialiste[59] et du MoDem[60] sont installées dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours 
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours 
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores 
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours 
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours 
Élections référendaires 

Enseignement

Les établissements scolaires des Ulis sont tous rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles du Parc, Tournemire 1 et 2, Barceleau et le Bosquet 1 et 2, de l’école élémentaire du Bosquet et des écoles primaires de la Queue d’Oiseau, Courdimanche, les Avelines, les Bergères, la Dimancherie et Millepertuis[75]. Les élèves poursuivent ensuite leur scolarité dans les collèges de Mondétour et des Amonts, le premier disposant d’une classe relais, les deux d’une section d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa), puis au lycée professionnel, général et technologique de l’Essouriau[76].

S’ajoute l’institut médico-éducatif Nouaille pour l’enseignement à domicile d’enfants souffrant de troubles psychologiques[77]. Quatre crèches collectives, deux crèches familiales et deux haltes-garderies accueillent les enfants non scolarisés. Une crèche inter-entreprise a été mise en place dans le parc d’activités de Courtabœuf. La commune ne dispose pas de centre de loisirs élémentaire, les enfants sont transportés vers le centre des Quatre Saisons à Marcoussis et celui du Bois Persan à Orsay, les jeunes enfants sont accueillis dans les établissements scolaires. La fédération des conseils de parents d'élèves (Fcpe) et la fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (Peep) sont actives dans les établissements Ulissiens, les Scouts et Guides de France encadrent les jeunes catholiques de la commune. Un centre d'information et d'orientation renseigne les jeunes de la commune sur les filières de formation[78].

Santé

La commune ne dispose d’aucun établissement de santé sur son territoire depuis la fermeture dans les années 1990 de la clinique. Une résidence pour personnes âgées est implantée à proximité du centre-ville. Un service d'éducation spécialisée et de soins à domicile est installé dans la commune, trois centres de protection maternelle et infantile accueillent les familles au Bosquet, à Courdimanche et aux Champs-Lasniers[79]. Quarante-trois médecins[80], treize chirurgiens-dentistes[81] et huit pharmacies[82] exercent dans la commune.

Services publics

La poste annexe.

Centre urbain important et récent, Les Ulis ont été pensés pour accueillir un certain nombre de représentations des services publics. La commune dispose de deux agences postales en centre-ville[83] et aux Amonts[84], d’une maison de justice et du droit[85] et d’une permanence du délégué du médiateur de la République[86], d’une agence de la caisse d’allocations familiales[87] et de la caisse primaire d'assurance maladie[88], d’une agence du pôle emploi[89], d’une trésorerie principale[90]. Une étude de notaire[91] est installée aux Ulis.

Sécurité

La ville des Ulis a été précurseur dès 1999 pour la mise en place de la police de proximité[92], avec notamment des agents en VTT, l’espace piéton étant prépondérant dans la ville et inaccessible pour les véhicules classiques. À noter que, pendant quelques années, une police montée a été utilisée sur le parking du centre commercial. La commune dispose sur son territoire d’un commissariat subdivisionnaire de police[93] et d’un centre des douanes. La sécurité des personnes et des biens est aussi assurée par un centre de secours mixte[94]. Pour lutter contre la délinquance et l’insécurité endémique dans la commune, la municipalité a signé en décembre 2000 un contrat de ville[95], remplacé en mars 2007 par un contrat urbain de cohésion sociale[96].

Jumelages et partenariats

Les Ulis ont développé des associations de jumelage avec [97]:

Elle a en outre mis en œuvre un partenariat de développement avec Gropeni en Roumanie[101].

Vie quotidienne aux Ulis

Culture

La commune des Ulis dispose de divers lieux de culture. Le plus important est le centre culturel Boris Vian, théâtre, salle de concert et de danse dirigé par la compagnie 3.5.81, il dispose de huit cent places assises et d’une salle d’exposition de cent quatre-vingts mètres carrés. Deux salles de cinéma sont installées dans la commune, le complexe UGC avec quatre salles dans le centre commercial et la salle Jacques Prévert de deux cent dix places classée Art et Essai[102]. S’ajoutent la médiathèque François Mitterrand, le théâtre de verdure et le café musical Radazik. Un espace appelé le « Donjon » regroupe les associations culturelles de la commune.

Sport

La commune dispose de divers équipements sportifs répartis sur le territoire. Les vastes parcs accueillent des équipements divers : le parc Nord est équipé d’un parcours de santé, le parc Urbain d’un skatepark, d’une plaine de jeu pour le basket-ball et le handball et d’un terrain de football à 7, le parc Sud dispose d’un terrain de football et de deux courts de tennis couverts. Le plus important équipement est le stade Jean-Marc Salinier avec deux terrains de football dont un d’honneur et un stabilisé, deux courts de tennis et un skatepark. La piscine est équipée d’un bassin de nage de vingt-cinq mètres, d’un bassin à vagues de deux cent cinquante mètres carrés et d’une pataugeoire de quarante mètres carrés. Les autres équipements sont disposés dans chaque quartier, avec quatre gymnases à Courdimanche, l’Essouriau, les Amonts et l’Épi d’Or, un boulodrome à Courdimanche, un dojo et une salle polyvalente aux Bathes, sept courts de tennis et deux courts couverts, ainsi qu’un pas de tir à l'arc à Courtabœuf, deux terrains de football aux Pampres, trois terrains de basket-ball et handball à l’Essouriau, à Courdimanche et aux Amonts, deux courts de tennis aux Amonts et trois à Courdimanche, et un poney-club à proximité du centre-ville. La plupart des disciplines sont affiliées au club omnisports des Ulis[103]. Plusieurs sportifs internationaux sont d’anciens Ulissiens, dont le footballeur Thierry Henry qui a débloqué en 2009 200 000 euros à travers sa fondation (the one 4 all foundation) et la ville 255 000 euros, pour la construction d’un stade à 7 dans le quartier des Bosquets[104].

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Lieux de culte

La paroisse catholique des Ulis est rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[105], elle est le siège du secteur pastoral de l’Yvette-Gif-Orsay[106]. Le centre Jean XXIII accueille l’administration paroissiale et l’église Saint-Jean-Baptiste. Elle est complétée pour l’accueil des fidèles par la chapelle Notre-Dame de Montjay, aujourd’hui sur la commune de Bures-sur-Yvette et la chapelle Notre-Dame de la Plaine à Mondétour, sur le territoire d’Orsay. La communauté israélite se réunit dans la synagogue des Ulis[107]. Un projet de construction de mosquée pour la communauté musulmane est actuellement à l’étude[108], son achèvement devrait intervenir en 2019[109].

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Médias

La commune est située dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif. L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM. La mairie a mis en place une WebTV relatant les actualités communales[110]. Deux journaux associatifs sont diffusés dans la commune, les Passerelles de l'Yvette, journal paroissial et Le Phare pour la vie locale.

Économie

Le site historique de la commune fut jusqu’aux années 1960 exclusivement consacré à l’agriculture maraîchère et céréalière. En 1967 ouvrit la première entreprise dans ce qui deviendrait le parc d'activités de Courtabœuf, suivit en 1973 par l’ouverture du centre commercial Ulis 2, constituant les deux centres économiques de la commune. Un marché est organisé les mardis matins[111].

Elle est aujourd’hui intégrée par l’Insee à la zone d’emploi d’Orsay qui rassemble vingt-cinq communes et 125 975 habitants en 1999, les Ulissiens comptant pour 20 % du total[112]. Parmi les 5 536 établissements que comptait la zone en 2004 et les vingt plus grandes, plusieurs sont implantés aux Ulis, dont Ares, Carrefour Marchandises Internationales[113], le centre de compétences Hewlett-Packard France[114], Apple France[115] et le Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) qui y a son siège social[116]. Au total, ce sont ainsi mille cent quatre-vingt-dix entreprises qui étaient installées sur le territoire communal, exerçant à 60,2 % dans le secteur des services[117], employant en 2006 15 343 salariés, la commune ne comptant à la même époque que 13 662 personnes comptabilisés dans la population active[118]. La concentration d’entreprises et de voies d’accès a aussi induit l’implantation d’un tourisme d'affaires et donc de cinq hôtel totalisant en 2008 trois cent seize chambres[118]. Elle engendre aussi un certain nombre de pollutions, de grands établissements sont ainsi recensés par le registre français des émissions polluantes, le LFB pour ses rejets de composés organiques volatils, sa production de déchets dangereux et ses prélèvements en eau potable[119], Systronic pour ses rejets de plomb, sa production de déchets dangereux et ses prélèvements en eau potable[120] et l’incinérateur de déchets Thermulis pour ses rejets de dioxyde de carbone, d’oxyde d'azote et ses prélèvements en eau potable[121]. Depuis novembre 2005, la commune est au cœur de l’opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[122].

Emplois, revenus et niveau de vie

Ces atouts économiques ne profitent cependant pas à l’ensemble des Ulissiens puisque 10,9 % d’entre eux étaient au chômage en 1999[123] et que le revenu net imposable moyen ne s’élevait qu’à 19 967 euros, 41,5 % de la population ne payant pas d’impôt sur le revenu et que 65,4 % des résidents n’étaient que locataires de leur logement, dont 52,2 % en HLM[118]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 15 571 euros, ce qui plaçait Les Ulis au deux 17 550e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent quatre vingt-troisième rang départemental[124].

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Les Ulis 0,0 % 2,4 % 37,1 % 26,5 % 20,7 % 13,3 %
Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Les Ulis 0,3 % 19,7 % 2,0 % 31,4 % 25,7 % 3,9 %
Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[125]

Parc d’activité de Courtabœuf

Article détaillé : Parc d'activités de Courtabœuf.

En 1960 fut décidée l’implantation d’un parc d’activités sur le plateau de Courtabœuf. La commune d’Orsay comme ses voisines dut céder des espaces de culture pour accueillir en 1967 la première structure : Atochem, la ZUP des Ulis devant accompagner l’essor industriel. Ce parc d’activités, aujourd’hui premier parc tertiaire d’Europe[126], est connu sous le nom de Parc d'activités de Courtabœuf.

Centre commercial Ulis 2

Article détaillé : Ulis 2.

Pour accompagner l’essor industriel et urbain, la construction d’un vaste centre commercial fut décidée. Le centre, ouvert en 1973, est équipé de trois mille deux cent places de stationnement et accueille cent dix boutiques et une grande surface à l’enseigne Carrefour.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

Ville nouvelle entre urbanisation et campagne, Les Ulis furent conçus avec de vastes espaces verts entre les grands ensembles, totalisant près de cent hectares de parcs et jardins. Trois parcs jalonnent ainsi le territoire. Le parc Nord, à la limite des communes de Bures-sur-Yvette et Orsay se compose d’une large prairie bordée par un bois et agrémentée d’un lac de vingt sept mille mètres carrés. Le parc Urbain, au centre de l’espace de vie, est équipé d’un théâtre de verdure et de serres pédagogiques. Le parc Sud, à la limite avec Saint-Jean-de-Beauregard, accueille les jardins familiaux Pénélope sur trois hectares et un lac de deux hectares huit cent ares. Plusieurs squares ou jardins publics sont aménagés dans les résidences et aux pieds des immeubles collectifs. Cette mise en valeur des espaces naturels et le fleurissement de la commune lui valent d’arborer trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[127].

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Patrimoine architectural

Les Ulis sont une commune récente et l’occupation humaine antérieure, principalement agricole, n’a pas laissé beaucoup de monuments. Cependant, deux fermes subsistent, celle de Courtabœuf, dont les bâtiments en meulière datent du XVIIIe siècle[128] et celle du Grand Vivier, elle aussi en meulière du XVIIIe siècle qui est devenu le centre de secours[129]. Elle fut équipée dans les années 1950 de serres, aujourd’hui transférées dans le parc Urbain[130].

La ville nouvelle fut ensuite construite par des architectes de renom, c’est ainsi Georges-Henri Pingusson qui conçut les immeubles des Hautes-Plaines. Les parcs communaux furent en outre agrémentés d’œuvres d’art comme les menhirs d’ardoise de Trélazé, aussi appelés les « causeurs des Bathes », installés par le sculpteur Haber en 1968[131], l’« Arche à Palabre » par Frédéric Jaudon inaugurée le 14 juillet 2006[132].

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Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu aux Ulis :

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Héraldique et logotype

Blason des Ulis

Les armes des Ulis se blasonnent : D’azur à la barre d’or, chargée en chef d’un besant soudé d’argent, en cœur d’un tourteau d’azur et en pointe d’un besant en ombre d’or, accompagnée en chef de trois tours modernes accolées et issantes de tailles décroissantes, celle de sénestre en ombre d’azur, celle du centre d’or et celle de dextre d’argent, et en pointe d’un brasier d’or sommé d’un épi de blé du même posé en barre et chargé du nom des ULIS en lettres capitales d’argent.

La commune s’est en outre dotée d’un logotype reprenant le panorama urbain de la commune, la barre jaune en bas symbolisant la plaine cultivée de Saint-Jean-de-Beauregard au sud, changé en 2009 pour une figuration artistique d’un visage humain sur fond de paysage.

Logotype des Ulis

Mythes, légendes et anecdotes

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Corine Jariand, L’impact du centre commercial Les Ulis 2 sur le commerce de détail environnant, CCI Essonne, 1981 
  • Collectif d'auteurs, Dessine moi une ville, Les Ulis, Les Ulis, Maury, 1993 (ISBN 978-2-9503849-4-2) 

Sources

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 05/04/2009.
  2. Fiche d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  3. Coordonnées géographiques sur le site lion1906.com Consulté le 12/04/2009.
  4. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
  5. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
  6. Plan des lignes de bus aux Ulis sur le site de la mairie.
  7. Liste des lignes desservant Les Ulis sur le site transport-idf.com Consulté le 10/04/2009.
  8. Fiche du Conseil de quartier Berry-Saintonge sur le site de la mairie. Consulté le 11/04/2009.
  9. Fiche du conseil de quartier Nord et Centre-Est sur le site de la mairie. Consulté le 11/04/2009.
  10. Fiche du conseil de quartier Nord-Ouest sur le site de la mairie. Consulté le 11/04/2009.
  11. Fiche du conseil de quartier Plein Sud sur le site de la mairie. Consulté le 11/04/2009.
  12. Carte de zonage des Ulis sur le site de l’Insee. Consulté le 26/02/2011.
  13. Fiche de la ZUS Quartier Ouest sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/04/2009.
  14. Fiche des quartiers prioritaires sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/04/2009.
  15. Projet de "renouvellement urbain" des Ulis sur le site de la mairie. Consulté le 11/04/2009.
  16. Copie du contrat de rénovation urbaine sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/04/2009.
  17. Plan interactif de la commune sur le site de la mairie. Consulté le 11/04/2009.
  18. [PDF]Carte de la ZUS des Ulis au 26 décembre 1996 sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/04/2009.
  19. Contrat de ville des Ulis sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/04/2009.
  20. Convention de renouvellement urbain sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/04/2009.
  21. Reportage sur les universités d’été du MDC aux Ulis au 20h d’Antenne 2 du 7 septembre 1997 sur le site de l’Ina. Consulté le 19/04/2009.
  22. Reportage photographique du spectacle « Tours en lumière » sur le site de la mairie. Consulté le 18/04/2009.
  23. Présentation du projet de renouvellement urbain aux Ulis sur le site de la Mairie. Consulté le 18/04/2009.
  24. Répartition de la population par nationalités sur le site de l’Insee. Consulté le 13/04/2009.
  25. Notice communale sur la base de données Cassini. Consulté le 15/03/2009.
  26. Données démographiques de 1968 à 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 15/03/2009.
  27. Population municipale 2006 sur le site de l’Insee. Consulté le 01/01/2010.
  28. Population municipale 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 02/01/2011.
  29. Données sociologiques des Ulis sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 13/04/2009.
  30. Pyramide des âges aux Ulis en 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 03/07/2010.
  31. Pyramide des âges de l'Essonne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 03/07/2010.
  32. Présentation de l’équipe municipale sur le site de la mairie. Consulté le 13/04/2009.
  33. Liste des conseils de quartier sur le site de la mairie. Consulté le 13/04/2009.
  34. Présentation du conseil des aînés sur le site de la mairie. Consulté le 13/04/2009.
  35. Présentation du conseil des jeunes sur le site de la mairie. Consulté le 13/04/2009.
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  81. [nom=&tx_oncdpraticien_pi1[prenom]=&tx_oncdpraticien_pi1[rue]=&tx_oncdpraticien_pi1[ville]=les+ulis&tx_oncdpraticien_pi1[cp]=&tx_oncdpraticien_pi1[departement]=0&tx_oncdpraticien_pi1[recherche]=rechercher Annuaire des dentistes sur le site de l’Ordre national.] Consulté le 15/04/2009.
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  104. Thierry Henri, généreux donateur pour la réalisation d’un stade aux Ulis
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