Limay

Limay
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48° 59′ 39″ N 1° 44′ 12″ E / 48.9941666667, 1.73666666667

Limay
L'hôtel de ville
L'hôtel de ville
Armoiries
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Canton Limay
(chef-lieu)
Code commune 78335
Code postal 78520
Maire
Mandat en cours
Éric Roulot
2010-2014
Site web ville-limay.fr
Démographie
Population 16 099 hab. (2007[1])
Densité 1 402 hab./km²
Gentilé Limayens
Limayennes
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 39″ Nord
       1° 44′ 12″ Est
/ 48.9941666667, 1.73666666667
Altitudes mini. 17 m — maxi. 137 m
Superficie 11,48 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Limay est une commune des Yvelines et de la région Île-de-France. C'est une ville moyenne industrielle, situé en bord de Seine, au sud du Vexin français, face à Mantes-la-Jolie à 53 km à l'ouest de Paris. La commune, qui dispose de 300 hectares classés en espaces naturels sensibles, est devenue depuis le 1er juillet 2005 « ville-porte » du parc naturel régional du Vexin français.

Elle participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs en 2007[2].

Les habitants sont appelés les Limayens et Limayennes.

Sommaire

Géographie

Localisation de Limay dans les Yvelines.

Situation

Limay est une commune riveraine de la Seine, située sur la rive droite du fleuve, dans le nord du département des Yvelines, à 1,5 km environ au nord de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture, et à 43 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.

Elle est limitrophe de Guitrancourt au nord-est, de Porcheville à l'est, de Guerville et Mantes-la-Ville au sud, de Mantes-la-Jolie au sud-ouest (ces trois dernières communes se trouvant sur la rive gauche du fleuve), de Follainville-Dennemont à l'ouest et de Fontenay-Saint-Père au nord.

Le territoire communal englobe en grande partie une île de la Seine, l'île de Limay, la partie appartenant à Mantes-la-Jolie étant appelée île aux Dames.

Hydrographie

Relief et géologie

Le territoire communal forme un vaste amphithéâtre tourné vers la Seine au sud, et adossé au plateau de Vexin français. Il s'étage en trois niveaux, du nord au sud, un plateau en pente douce entre 130 et 115 mètres d'altitude, une partie de transition à la pente plus accentuée et la basse plaine alluviale entre 20 et 30 mètres d'altitude.

Climat

Le climat à Limay est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 à 5 °C en hiver (janvier) et 14 à 25 °C en été (juillet)[3]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.


Utilisation du territoire

Type d'occupation  % Hectares
Espace urbain construit 33 % 383,06
Espace urbain non construit 17 % 199,18
Espace rural 49 % 565,46

Le territoire de la commune est fortement urbanisé (33 %), avec plus de cent hectares de zones d'activités économiques[4], cependant près de la moitié du territoire (plus de 500 hectares) reste rural.

L'espace habité se compose d'un noyau ancien entre l'église et la Seine et des extensions concentriques comprenant des lotissements de maisons individuelles mais également beaucoup d'immeubles collectifs. L'urbanisation récente atteint désormais le plateau (plaine des Bouleaux) le long de la RD 983.

L'espace rural occupe surtout la partie nord et nord-ouest de la commune et se compose de terrains cultivés (grande culture céréalière) et une forte proportions de zones boisées, notamment la forêt de Saint-Sauveur. 300 hectares ont été classés par la commune comme espace naturel sensible.

Communications

Les communications routières sont assurées par plusieurs axes :

  • dans les sens nord-sud, le route départementale D 983 traverse le centre-ville pour rejoindre Mantes-la-Jolie. cette route qui assure un important trafic de transit dans l'ouest des Yvelines vers le sud et vers Magny-en-Vexin plus au nord a été déviée dans les années 1990 par une rocade contournant la ville par l'est.
  • dans le sens est-ouest, l'axe principal est constitué par la route départementale D 190 qui relie Limay à Poissy en suivant la rive droite de la Seine, doublé plus au sud et plus près de la Seine par la route départementale D 146 qui assure notamment la desserte des zones industrielles et du port fluvial situés dans l'est de la commune.

Deux ponts routiers franchissent la Seine, le pont de Mantes, très ancien lieu de passage, reconstruit en 1951, et le viaduc plus récent (1992) de la rocade, à 2 x 2 voies. Ce dernier permet de rejoindre l'autoroute A13 à l'échangeur de Mantes-la-Ville (Mantes-Est).

La gare

Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne Paris-Saint-Lazare - Mantes-la-Jolie via Argenteuil et Conflans-Sainte-Honorine qui franchit la Seine par un viaduc à arches de ciment s'appuyant sur l'île de Limay. Un embranchement particulier s'en détache pour assurer la desserte du port fluvial de Limay. Une gare située dans le sud de la ville est desservie par les trains de banlieue du Transilien.

Limay dispose également d'un port fluvial situé dans la pointe sud du territoire communal et constitué d'une darse de huit hectares creusée perpendiculairement au fleuve. Ce port est géré par l'établissement public du Port autonome de Paris.

Héraldique

Armes de Limay

Les armes de Limay se blasonnent ainsi :
d'azur au pont de trois arches d'argent maçonné de sable posées sur une onde de sinople mouvant de la pointe, surmonté en chef de trois fleurs de lys d'or posées 2-1.

Ce blason adopté par la municipalité en 1967 est dû à l'héraldiste Robert Louis[5]. Le pont à trois arches évoque le vieux pont de Limay et le chef à trois fleurs de lys le rattachement de la ville au Vexin français.

Il a remplacé un premier blason instauré en 1945 par la commission d'héraldique de Seine-et-Oise qui se blasonnait ainsi :
de gueules au chef d'azur à la croix pattée et haussée d'argent mouvant de la pointe et brochant sur la partition, à la lettre S du même enlaçant le montant de la croix, accostée en chef de deux fleurs de lys et flanqué en pointe de deux rencontre de loup, le tout d'or[6].

Histoire

Les origines

Le site de Limay était déjà habité à l'époque préhistorique. De nombreux restes archéologiques tels que pierres polies et taillées, pointes de flèches, haches, ont été trouvés dans le territoire communal, notamment à l'occasion de l'exploitation de sablières et ballastières dans les alluvions quaternaires.

Avant la conquête romaine, le territoire était occupé par le peuple celte des Véliocasses, rattachée à la Gaule belgique.

à suivre…

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Limay comptait 15 961 habitants (soit une augmentation de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 571e rang au niveau national, alors qu'elle était au 570e en 1999, et le 29e au niveau départemental sur 262 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Limay depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[7], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.


Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 15 961 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 394 1 589 1 357 1 409 1 296 1 333 1 398 1 358 1 362
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 345 1 305 1 304 1 373 1 373 1 360 1 500 1 509 1 597
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 661 1 627 1 731 2 048 2 280 2 687 2 948 3 190 3 617
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 5 082 6 615 9 024 10 129 12 660 15 695 15 779 15 873 15 961
Années 2010 2011 - - - - - - -
Population 16 099 16 196 - - - - - - -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[8], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[9],[10]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 50,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 24,2 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 13,2 %) ;
  • 49,9 % de femmes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 24,9 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 13,2 %).
Pyramide des âges à Limay en 2007 en pourcentage[11]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,3 
3,3 
75 à 89 ans
4,9 
9,7 
60 à 74 ans
8,0 
18,8 
45 à 59 ans
19,1 
20,5 
30 à 44 ans
21,0 
24,2 
15 à 29 ans
24,9 
23,2 
0 à 14 ans
21,8 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[12]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,3 
75 à 89 ans
6,6 
11,2 
60 à 74 ans
11,6 
20,3 
45 à 59 ans
20,7 
22,1 
30 à 44 ans
21,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,9 
21,9 
0 à 14 ans
19,8 

Administration

Les maires de Limay

En 2010, Jacques Saint-Amaux se retire de son poste de maire de Limay et c'est l'un de ses adjoints, Éric Roulot, qui est élu maire par le conseil municipal. A cette occasion, Jacques Saint-Amaux, maire de 1995 à 2010, est devenu maire honoraire de Limay.

Liste des maires successifs[13]
Période Identité Étiquette Qualité
2010 en cours Éric Roulot PCF  
1995 2010 Jacques Saint-Amaux PCF Conseiller général du Canton de Limay depuis 2002
1977 1995 Maurice Quettier PCF Conseiller général du Canton de Limay

(1964-1979)

1970 1977 Jean-François Mouret    
1964 1970 Édouard Fosse    
1959 1964 Robert Guichard    
1959 1959 Jean Guilleminot    
1945 1959 André Lecoq    
1944 1945 Blaise Jouaneton   élu par le Comité de libération

Économie

Le trafic des conteneurs a véritablement commencé le 14 novembre 2007. Du 14 novembre 2007 au 21 décembre 2007, 844 conteneurs, équivalent vingt pieds (EVP) ont transité sur le quai de Limay Terminal. De février 2008 à décembre 2008, ce sont 3573 EVP qui ont été transportés via la voie fluviale. Les destinations sont principalement Le Havre et Nogent-sur-Seine. Les types de fret, des produits et matériaux destinés l’équipement de la maison, des céréales, des produits destinés à la grande distribution, des pièces automobiles, des ferrailles, etc. Grâce à mode de transport - fluvio-maritime - moins consommateur d'énergie et plus respectueux de l'environnement, ce sont donc 4417 conteneurs qui ont transité sur le Port de Limay depuis l'ouverture du Terminal, ce qui représente 4417 camions en moins sur nos routes.

  • Zone industrielle, dont une usine de traitement de déchets dangereux.

Entreprises

  • Sarp-Industries : cette entreprise, filiale d'Onyx (groupe Veolia Environnement), exploite un centre de traitement de tous types de déchets d'une capacité de 300 000 tonnes
  • France Plastiques Recyclage (SITA France) va ouvrir son unité de recyclage de bouteille plastique en juin 2009 : 40 000 tonnes par an prévues.
  • Sarp-Industries a construit une usine de fabrication de biocarburant à partir d'huiles recyclées.
  • GDE ouvre sa plus grande unité de broyage des aciers non ferreux d'Europe.
  • NextPharma SAS : production de liquides et semi-solides pharmaceutique
  • Recyc Matelas Europe, spécialiste de la déconstruction et de la valorisation des matelas et sommiers.

Culture

Patrimoine naturel

  • Site géologique de Limay : il s'agit d'une ancienne carrière du groupe Lafarge classé « réserve naturelle régionale » (RNR) par le conseil régional d'Île-de-France en 2009. Cet espace protégé de 69 hectares, acquis par la ville en 2008, est pourvu d'une grande richesse géologique (avec des formations sédimentaires du Crétacé, du Sparnacien et du Lutétien moyen), faunistique et floristique[14].

Patrimoine architectural

Église Saint-Aubin

L'église Saint-Aubin, église paroissiale de Limay, est un édifice de style roman édifié en pierre et meulière au XIIe siècle etest agrandie au XVIe siècle de quatre travées. Le clocher est muni d'une flèche de pierre de 41 m de haut, restaurée en 1906.

Elle fut probablement construite sur les ruines d’une église antérieure, détruites lors des guerres avec les Normands. La construction de l’église Saint-Aubin a commencé en 1156. La comtesse de Meulan en avait fait le vœu si son époux, Galéran. Il revenait de la deuxième croisade.

L’église est placée sous le vocable d'Aubin d'Angers, ermite anglais et évêque d’Angers au VIe siècle. De l’église primitive, il ne subsiste que les deux travées du chœur et le clocher. Celui-ci est assis sur une tour carrée de style roman, renforcée de contreforts. Sa flèche, à 41 mètres, fut reconstruite en 1906. L’église Saint-Aubin a été classée au titre des monuments historiques en 1944.

L’église Saint-Aubin abrite quelques pièces remarquables : la dalle hébraïque, une cuve baptismale du XIIIe siècle, les tombeaux de Jean Chenu, écuyer de Louis XI et de sa femme Jeanne Grizy, celui de Thomas Letourneur, secrétaire de Charles V, et le tombeau de Jean Martel, son chambellan, surmonté d’un Christ gisant datant du XVIe siècle ; mais également un tableau « la Crucifixion du Christ », du peintre hollandais, Pietre Vogelaer et une chaire datant du XVIIe siècle*.

La pierre hébraïque

La pierre hébraïque, n’est autre qu’une dalle funéraire du rabbin Meir, fils d’Eliah, mort en 1243. Elle rappelle que l’agglomération mantaise connut jusqu’en 1380 une importante communauté juive. A signaler qu’il n’existe pas d’autre exemple de sépulture hébraïque dans une église catholique. La dalle hébraïque a été classée le 6 mai 1907 au titre des Monuments historiques[15].

Le gisant et les tombeaux

Le gisant représente un moine couché, dont la tête et les mains jointes sont en marbre blanc très pur. Le tombeau et le corps sont en pierre. Selon l’ouvrage très documenté de l’ancien maire, Edouard Fosse, Histoire de Limay, des origines à nos jours, Thomas Letourneur, archidiacre de Tournay, Chanoine de Paris, et de Rouen, de Chartres et de Beauvais, fut l’un des secrétaires de Charles V de France. C’est au cours d’une visite dans un couvent qu’il mourut le 24 mai 1384.

Il y fut inhumé et le tombeau aujourd’hui installé dans l’église Saint-Aubin fut primitivement placé dans la chapelle Saint-Antoine du couvent des Célestins.

Une Vierge assise en bois sculpté du XIIe siècle ainsi qu’une « morte de la Vierge en bois sculpté datant du XVIe siècle ont été volées. Peut-on espérer les revoir un jour ?

Le tableau, « la crucifixion du Christ » a été restauré et réinstallé dans l’égalise Saint-Aubin. C’est dans le cadre des travaux de restauration de l’église Saint-Aubin et particulièrement lors du démontage de la tribune de l’orgue qu’un tableau signé du peintre hollandais Pietre Vogelaer a été mis au jour. Il s’agit d’une encre sur bois représentant la crucifixion du Christ, datée de la fin du XVIIe siècle dont le format est de 120 cm de hauteur sur 172 cm de longueur. L’auteur, Pietre Vogelaer, appartenait à un courant artistique qui va abondamment utiliser la technique de la peinture en grisaille. Cette technique précise et d’une mise en œuvre très lente était surtout utilisée pour la peinture des marines. Ce travail de miniaturiste dans une composition de grande ampleur se retrouve dans cette crucifixion animée par une multitude de personnages. On y voit la mise en croix de deux larrons, les soldats jouant aux dés la tunique du Christ, la Vierge tombant en pâmoison dans les bras des saintes femmes. Tout autour se déploient des soldats à cheval, des badauds, des animaux. Le musée de la Marine d’Amsterdam conserve plusieurs panneaux Pietre Vogelaer. Ce tableau d’une grande valeur a bénéficié d’une procédure de classement.

Orgues restaurées

Après huit mois de travaux, l’orgue, est de nouveau installé dans l’église Saint-Aubin. C’est en octobre 2007 que l’orgue fut démonté pour rejoindre les ateliers de la manufacture d’orgues de M. Claude Berger, à Clermont, dans l’Hérault.

M. Berger, le restaurateur de l’orgue aura eu fort à faire. Il a entrepris une restauration totale de l’orgue, créé un buffet neuf qui le porte, réalisé un sommier de pédalier et ajouté des tuyaux neufs. L’orgue comprend ainsi six jeux (flûte, bourdon, viole de Gambe, voix Céleste, trompettes) dont quatre sont anciens et deux entièrement nouveaux. Au total, l’orgue arbore ses magnifiques 360 tuyaux cylindriques (hautbois et doublettes) faits en étain ou en bois, auxquels il faut ajouter quelques « chanoines » qui sont comme des leurres, juste là pour « décorer ». Enfin pour que fonctionne un orgue, il faut de l’air, du vent. L’orgue comprend donc une soufflerie aujourd’hui activée à l’aide d’un moteur électrique. Il faut imaginer qu’avant la « fée électricité » la soufflerie était actionnée avec une manivelle…

L’orgue de l’église Saint-Aubin, aux proportions modestes qui contrastent avec la richesse de sa sonorité toute en finesse a évolué de 1844 à 1954 pour s’adapter aux exigences esthétiques des époques successives. L’orgue a en effet été modifié trois fois en l’espace d’un siècle – la tribune a été supprimée très récemment* -, et il a également connu trois emplacements différents au sein de cette église Saint-Aubin qui fut construite au XIIe et XIIIe siècles. Outre les modifications et les différents apports pour l’enrichir, l’orgue fut également endommagé lors des bombardements de 1944 et fut réparé en 1954.

Quoi qu’il en soit, l’orgue de l’église Saint-Aubin, classé aux Monuments historiques depuis 1986 est aujourd’hui comme neuf et pourra émettre ses harmoniques durant encore des siècles… La tribune et l’orgue furent inaugurés le dimanche 21 avril 1901, à 3 heures très précises, lors d’une cérémonie solennelle avec bénédiction de l’instrument. Cérémonie en musique, avec au programme Le Printemps de Mendelssohn, Méditation de Thaïs de Massenet, ou Chœur de la Rédemption de Gounod.

Le bâtisseur d’orgues L’orgue a été construit en 1844 par John Abbey, facteur d’orgue (ou organier) réputé pour son fin travail et la parfaite harmonie des jeux de ses orgues. Arrivé en France en 1826, la première œuvre de John Abbey fut celui des Tuileries, aujourd’hui détruit. Il construisit par la suite des orgues de chœur au nombre desquels ceux de Saint-Nicolas-des-Champs et de Saint-Eustache à Paris. On lui doit également les orgues des cathédrales de La Rochelle, de Rennes, de Bayeux et d’Amiens. Rien de moins ! Ce panégyrique de John Abbey, juste pour souligner, s’il en était encore besoin, et la qualité, la valeur et l’intérêt de l’orgue de l’église Saint-Aubin de Limay.

Concernant le buffet, c’est un Limayen, M. Girard qui le construisit en 1844. Il réalisa alors le buffet plat néogothique à trois plates faces surmontées de gâbles tréflées et ornées de crochets.

Le vieux pont

Le vieux pont
Article détaillé : Vieux pont de Limay.

Le vieux pont de Limay est un ancien pont du XIe siècle siècle, reconstruit par Sully en 1613, dont il ne reste que quelques arches côté Limay à la suite de nombreuses vicissitudes, dont les dernières furent la destruction de deux arches en 1940. Ce pont figure dans plusieurs tableaux du peintre Jean-Baptiste Camille Corot.

Limay dans les arts

Cinéma

Parmi les films tournés à Limay, on peut citer[16]

Notes et références

  1. Population de Limay, à l'issue du recensement 2007 sur INSEE. Consulté le 31 octobre 2009
  2. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
  3. Climat des Yvelines sur le site de Météo France
  4. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif
  5. Édouard Fosse, Histoire de Limay des origines à nos jours, 1972, p. 23.
  6. Les armoiries des communes de Seine-et-Oise, tome 1, chefs-lieux de canton - 1944, cité par Édouard Delafosse.
  7. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 avril 2011
  9. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 21 avril 2011
  10. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 21 avril 2011
  11. Évolution et structure de la population à Limay en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 avril 2011
  12. Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 avril 2011
  13. Édouard Fosse, op. cit., p. 256.
  14. Le site géologique de Limay, Ville de Limay. Consulté le 5 juin 2011.
  15. Notice no PM78000257, sur la base Palissy, ministère de la Culture
  16. Lieux de tournage cinématographique

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

  • Maurice Quettier, Limay, les racines du futur. La belle histoire du renouveau municipal, Éditions sociales, 1999 (ISBN 2-911833-14-7)
  • Georges Mercier, Limay et son canton, Éditions Alan Sutton, mémoire en images, 1996 (ISBN 2-84253-009-8)
  • Édouard Fosse, Limay en cartes postales anciennes, Bibliothèque européenne Zaltbonnel, 1976
  • Édouard Fosse (ancien maire de Limay), Histoire de Limay des origines à nos jours, préface de Rodolphe Walter, 1972

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Limay de Wikipédia en français (auteurs)

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