Bures-sur-Yvette

Bures-sur-Yvette
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48° 41′ 49″ N 2° 09′ 50″ E / 48.696885, 2.163934

Bures-sur-Yvette
L’hôtel de ville.
Lhôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Canton Orsay
Code commune 91122
Code postal 91440
Maire
Mandat en cours
Jean-François Vigier (MoDem)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du plateau de Saclay
Démographie
Population 9 691 hab. (2008)
Densité 2 324 hab./km²
Gentilé Buressois
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 49″ Nord
       2° 09′ 50″ Est
/ 48.696885, 2.163934
Altitudes mini. 56 mmaxi. 163 m
Superficie 4,17 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Bures-sur-Yvette (prononcé [byʁ sʏʁ ivɛ] Prononciation du titre dans sa version originale) est une commune française située à vingt-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de lEssonne et la région Île-de-France.

Bures et ses dépendances fut le domaine de personnages illustres, du croisé Guillaume Ier de Bures à la favorite de François Ier, Anne de Pisseleu. Situé sur le passage de la route de Chartres, le village se modernisa avec larrivée au XIXe siècle de la ligne de Sceaux puis de la ligne Paris-Chartres par Gallardon au XXe siècle. Bures-sur-Yvette est aujourdhui une commune logée au cœur de la verdoyante vallée de Chevreuse, célèbre dans le monde de la recherche scientifique pour accueillir sur son territoire le laboratoire apicole de linstitut national de la recherche agronomique, linstitut des hautes études scientifiques, linstitut doptométrie et une partie du campus de luniversité Paris-Sud 11. Elle est aussi connue dans le département pour avoir, comme sa voisine Orsay, donné naissance en 1977 à la plus jeune commune du département, Les Ulis.

Ses habitants sont appelés les Buressois[1].

Sommaire

Géographie

Situation

Occupation des sols en 2008.
Type doccupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 58,1 % 265,20
Espace urbain non construit 13,1 % 59,70
Espace rural 28,8 % 131,62
Source : Iaurif[2]
Position de Bures-sur-Yvette en Essonne.

Bures-sur-Yvette est située en Île-de-France, au nord-ouest du département de lEssonne, totalement intégré à lagglomération parisienne, dans ce qui était autrefois la région naturelle du Hurepoix. Elle occupe un territoire de quatre cent dix-sept hectares entre la rive gauche de la rivière lYvette et le plateau de Courtabœuf au sud, territoire ayant approximativement la forme dun croissant long de trois kilomètres sept cent mètres et large de deux kilomètres cinq cent mètres. Linstitut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°41'51" N et 02°09'44" E au point central de ce territoire[3]. Près de 70 % de lespace communal est aujourdhui urbanisé, dont seulement 13 % de libre, les 30 % restant, classés comme espaces ruraux constituent en fait une succession de terrains boisés avec le bois de la Guyonnerie au nord, le bois Marie au sud-est, le bois de la Garenne au sud et le vaste bois de la Hacquinière, commun avec Gif-sur-Yvette. Les rives de la rivière lYvette sont eux aussi relativement préservés, ils sont par ailleurs complétés par le vaste bassin de retenue des crues et par deux ruisseaux, le Vaularon et celui dAngoulême. Ces deux ruisseaux coulent depuis le plateau de Courtabœuf, point culminant de la commune à cent soixante-trois mètres daltitude, tandis que le lit de la rivière marque le point le plus bas à cinquante-six mètres. Comme de nombreuses commune au cœur dune vallée, Bures-sur-Yvette est traversée par des axes de transports importants, ici la ligne de Sceaux utilisée par la ligne B du RER d'Île-de-France, la route départementale 988 correspondant à lancienne route de Chartres et la route départementale 95 qui la prolonge dans la vallée jusquà Châteaufort dans les Yvelines. Exclusivement résidentielle, la commune est divisée en plusieurs quartiers, dont les résidences universitaires avec neuf cent logements, la Guyonnerie au nord, la Hacquinière à louest et Montjay au sud, eux-mêmes séparés en résidences collectives ou pavillonnaires.

La commune est cependant relativement excentrée dans le département, elle est ainsi située à vingt-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, à vingt-et-un kilomètres au nord-ouest dÉvry, six kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, vingt-cinq kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-neuf kilomètres au nord dÉtampes, dix kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, treize kilomètres au nord-ouest dArpajon, vingt-deux kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-sept kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, quarante kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt et seulement douze kilomètres au sud-est de Versailles. Elle est en outre située à cent vingt-trois kilomètres au sud-est de son homonyme seinomarine de Bures-en-Bray, cent trente kilomètres de Bures dans lOrne, deux cent vingt-sept kilomètres à lest de la calvadosienne Bures-les-Monts, trois cent vingt-sept kilomètres à louest de Bures en Meurthe-et-Moselle et trois cent soixante-cinq kilomètres au sud-est de Bures dans le Suffolk au Royaume-Uni.

Hydrographie

La commune est implantée dans la vallée de Chevreuse et sur son versant sud, vallée qui est en fait celle de la rivière lYvette. La rivière parcourt ainsi le territoire douest en est sur une distance de deux kilomètres six cent mètres au nord de la commune, en majeure partie dans le parc de luniversité Paris-Sud. Un vaste bassin de retenue des crues est aménagé en amont dun kilomètre de long et cent cinquante mètres de large constitue aujourdhui une plaine humide. La rivière reçoit sur le territoire de Bures-sur-Yvette deux affluents, le ruisseau dAngoulême depuis lextrême sud du territoire sur le plateau de Courtabœuf et le Vaularon qui prend sa source à Gometz-le-Châtel.

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Relief et géologie

Bures-sur-Yvette au cœur de la vallée de Chevreuse.

Bures-sur-Yvette est implantée entre le creux de la vallée de lYvette et le plateau de Courtabœuf, le territoire sétage entre une altitude de cinquante-six mètres sur les rives de la rivière et cent soixante-trois mètres à la frontière entre Les Ulis, Saint-Jean-de-Beauregard et Gometz-le-Châtel, le ruisseau dAngoulême prend sa source. Au nord, le territoire sélève relativement rapidement, il ny a ainsi que cinq cent mètres entre le point bas de la rivière et laltitude de cent mètres dans le bois de la Guyonnerie, frontière avec Gif-sur-Yvette et contrefort du plateau de Saclay. Le centre-ville est lui aussi implanté sur un terrain pentu, il ny a que quatre cent mètres entre laltitude la plus basse de la rivière et la barre des cent mètres au niveau de la route de Chartres, configuration équivalente au quartier de la Hacquinière, séparé par le vallon du Vaularon. Plusieurs repères géodésiques sont implantés sur la commune, dont un à Montjay à cent soixante-trois mètres[4] et un dans le parc de la faculté des Sciences à cinquante-huit mètres[5].

Comme lensemble de lÎle-de-France, le terrain est constitué de couches successives caractéristiques du bassin parisien, sur les hauteurs, du sable de Fontainebleau et de la meulière, puis des couches de marne mêlées de gypse, du calcaire et enfin de largile, ces strates étant mises à nues dans la vallée par lérosion de la rivière.

Communes limitrophes

La commune de Bures-sur-Yvette est entourée de louest au nord par Gif-sur-Yvette qui occupe les deux versants de la vallée et dont elle est en partie séparée par la forêt communale de Gif et le bois de la Guyonnerie, au nord-est et à lest se trouve le chef-lieu du canton, Orsay qui a donné son nom à luniversité Paris-Sud. Au sud-est, la commune récente des Ulis occupe les terrains au-delà de la route départementale 988 qui appartenaient avant 1977 à Bures-sur-Yvette, qui avait alors une large frontière avec le village de Saint-Jean-de-Beauregard, frontière réduite à sa plus simple expression aujourdhui à proximité du lycée de lEssouriau. Au sud-ouest, toujours sur le plateau de Courtabœuf se trouve le village de Gometz-le-Châtel.

Climat

Article détaillé : Climat de l'Essonne.

Bures-sur-Yvette, située en Île-de-France, bénéficie dun climat océanique. En moyenne annuelle, la température relevée sétablit à 10,8 °C avec des moyennes maximales de 15,2 °C et une minimales de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en août avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. Elles se distinguent de celles relevées Paris par un écart constant négatif de deux degrés celsius, qui sexplique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. Linfluence du climat continental engendre des records extrêmes avec -19,6 °C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2 °C le 1er juillet 1952. Lensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur lannée, et les précipitations sont également réparties sur les saisons avec une moyenne mensuelle de cinquante millimètres et un total de 598,3 millimètres de pluie par an. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

Données climatiques à Bures-sur-Yvette.
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenneC) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenneC) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[6],[7].


Transports

La Gare de la Hacquinière.

La vallée de lYvette a très tôt accueilli dimportantes voies de communication. Il en subsistent aujourdhui la route départementale 988, lancienne route de Chartres qui passe aujourdhui à lextrême sud de la commune et remonte vers Gometz-le-Châtel, complétée ensuite par la route départementale 95 qui poursuit le trajet dans la vallée jusquà Châteaufort. Passe aussi dans la vallée lancienne ligne de Sceaux, aujourdhui empruntée par la ligne B du RER d'Île-de-France, la commune dispose ainsi de deux stations sur cette ligne, la gare de Bures-sur-Yvette en centre-ville et la gare de La Hacquinière dans les nouveaux quartiers résidentiels.

Sajoutent à ces accès routiers et ferroviaires plusieurs lignes dautobus. La ligne de bus Noctilien N122 assure la continuité de service la nuit avec le RER B avec cependant une seule station à proximité de léglise[8]. Sajoutent plusieurs lignes du réseau interurbain assurées par le réseau de bus Les Cars dOrsay avec la ligne 06.01 qui relie les différents quartiers entre la Guyonnerie et la Hacquinière par le centre-ville, la ligne 06.03 qui passe par Montjay depuis la gare d'Orsay - Ville et vers le centre commercial Ulis 2, la ligne 06.04 entre la gare de Bures-sur-Yvette et Les Ulis[9], et celles du réseau de bus SAVAC, la ligne 39.05 - 39.15 entre Orsay et Angervilliers[10] et la ligne 39.07 entre Orsay et Saint-Arnoult-en-Yvelines[11].

La commune est enfin implantée à quinze kilomètres au sud-ouest de laéroport Paris-Orly, à quarante-cinq kilomètres au sud-ouest de laéroport Paris-Charles-de-Gaulle, laviation d'affaires est pour sa part orientée vers laéroport de Toussus-le-Noble à sept kilomètres au nord-ouest sur le plateau de Saclay.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune est aujourdhui divisée en plusieurs quartiers. Le centre-ville, centre historique, se trouve à lest du territoire, entre la rivière et lancienne route de Chartres, traversé par la ligne de Sceaux. Il est lui-même divisé entre la Croix de Bures, Bures Cottage, le Grand-Mesnil et le lieu-dit « Bois-Marie ». Lautre gare a pris le nom du quartier pavillonnaire de la Hacquinière, partagé avec la commune voisine de Gif-sur-Yvette à louest, qui regroupe les résidences des Tilleuls, de Bures-Royaume, de la Roseraie, de Paris-Chevreuse et des Grands-Prés. Il est prolongé vers le sud par le quartier de Montjay correspondant à lancien lieu-dit, qui se poursuit sur la ville nouvelle voisine de Les Ulis, qui jusquen 1977 était elle aussi un quartier commun à Bures-sur-Yvette et Orsay. À proximité des Ulis et de Gometz-le-Châtel se trouve aussi le quartier pavillonnaire des Hauts de Bures, parfois appelé le quartier des 4 coins, sur le plateau de Courtabœuf, qui faisait auparavant partie de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) et qui accueille en partie le lycée de lEssouriau. À lest, à la limite avec Orsay se trouve aussi le quartier de la Petite Corse, et au nord, au-delà de la rivière, les quartiers de la Guyonnerie, du Parc et Léopold Gardey, du Haras, du Vieux-Parc, de la Févrie et du Bas-Moulon à la frontière avec Gif-sur-Yvette. Les résidences universitaires de la faculté dOrsay constituent elles aussi une sorte de quartier à part dans la commune, avec les six cents chambres de la résidence de Bures[12] et les trois cent studios de la résidence de lÎle[13], toutes deux gérées par le Crous de Versailles. Plusieurs lieux-dits ont conservé des appellations pittoresques, la « Truie Pendue » à proximité de Gometz-le-Châtel, la « Justice », les « Coudrées », l’« Abreuvoir » et les « Sablonnières » dans le bois de la Garenne à Montjay, le « Fond-Garant » en contrebas des Ulis.

Toponymie

La commune créée en 1793 prit le nom de « Bures », mais lorthographe « Bure » apparut dans le Bulletin des lois en 1801. La mention de la rivière lYvette fut ajoutée en 1927, donnant « Bures-sur-Yvette ».

La première mention certaine du lieu date de 1205 avec la construction de léglise dédiée à Saint-Martin et marquant la réunion de cabanes rustiques, de Bûr en haut-allemand puis buron en ancien français signifiant « cabane » ou « maison ». Le nom de la rivière lYvette pourrait être une déformation de laequilina, la bordure de la forêt des Yvelines et du territoire des Carnutes au VIIIe siècle devenant equata, la « petite jument » en latin et traduit en ivette en vieux français[14]. Cependant, la première illustration du titre « de Bures » remonte au XIIe siècle avec lhistoire de Guillaume Ier de Bures et Godefroy de Bures lors de la Deuxième Croisade. Dautres prétendent que « Bures » pourrait venir des « bourrées », petites branches que lon brûlait dans certaines régions le premier dimanche de carême, le « Dimanche des Bures ».

La diversité des villes portant le nom de Bures dans le monde et particulièrement en Europe, est à lorigine dune manifestation festive et amicale appelée « Europa Bures », qui regroupe de nombreuses communes portant ce même nom, à linitiative dune association belge[15]. Bures-sur-Yvette a été hôte de la manifestation en 1999.

Histoire

Lhistoire de la commune de Bures-sur-Yvette nous est parvenue principalement grâce à Jules Lair, avocat à la cour dappel de Paris et membre de lInstitut de France, qui publia en 1876 lHistoire de la Seigneurie de Bures. Ses recherches ont été reprises et poursuivies en 1994 dans une œuvre collective, Bures-sur-Yvette, La mémoire dune ville[16].

Le territoire de Bures

La première mention du nom de Bures remonterait au XIIe siècle. Le croisé Guillaume Ier de Bures et son frère Godefroy, originaires du territoire formant la ville actuelle, participèrent en 1119 à un raid en terre musulmane. Guillaume devint prince de Galilée et de Tibérias, le plus ancien fief du Royaume de Jérusalem, puis vice-roi de Jérusalem durant la captivité de Baudouin II. Guillaume et Godefroy laisseront traces de leurs armoiries dans les armes créées en 1943 et le logo actuels de la ville de Bures. La commune est mentionnée de façon certaine en 1205 à loccasion de la construction de léglise Saint-Matthieu.

Édification dun village

Carte de la région de Bures par Cassini.

Létymologie du mot « Bures » laisserait penser que le village sest développé à partir dun habitat rustique préexistant. Bures napparut comme paroisse quau début du XIIIe siècle. La présence dun monastère désaffecté lors dun acte de vente de 1402 semble confirmer le rôle de lÉglise dans lédification du village. Cette même année fut mentionnée la présence dun château féodal sur la rive de lYvette. Le développement du village peut également être lié à laccroissement du trafic sur la route de Chartres par Palaiseau, Orsay et Saint-Clair. Comme tous les villages de la région, il subit successivement la guerre de Cent Ans, notamment avec le passage dÉdouard de Woodstock, la Peste noire et la Fronde.

En 1504, léglise Saint-Matthieu fut agrandie dune chapelle. En 1630, un château fut édifié au Grand-Mesnil. Il fut racheté en 1734 par Pierre Fauchard. En 1676, le château féodal devint le château Gaillard, il avait été la propriété de la favorite Anne de Pisseleu puis du ministre de la Marine Antoine Louis Rouillé qui le fit raser en 1760. En 1763 fut hissée au sommet du clocher de léglise la croix en fer forgé après la mise en place en 1756 de la cloche Marie-Louise. En 1788, une première assemblée municipale se déroula au Grand-Mesnil. La commune française créée en 1793 prit le nom de Bures.

Modernisation du village

Le tunnel de Montjay sur la ligne Paris-Chartres.

En 1868 fut édifié un moulin à eau à la Guyonnerie. En 1891, la ligne de Sceaux prolongée en 1867, permit lédification de la gare de Bures-sur-Yvette permettant lacheminement des marchandises vers la capitale et la venue de nouveaux résidents. En 1957, elle fut complétée par la gare de La Hacquinière. En 1899 fut édifiée la première école publique et la mairie. En 1905, lun de ces parisiens, Charles Comar, acquit le domaine du Bois Marie pour y installer une demeure bourgeoise. En 1931, sa propriété fut traversée par léphémère ligne Paris-Chartres par Gallardon, raccordée au viaduc des Fauvettes construit en 1907. En 1917 fut créé par Gérard Norbert Roosen lInstitut doptométrie. En 1927, la commune adjoint à son nom la mention de la rivière traversant son territoire, devenant Bures-sur-Yvette.

Le 15 juin 1944, la commune subit de lourd dégâts lors du bombardement par les Alliés de la ligne ferroviaire Paris-Chartres. En 1946, le jeune Institut national de la recherche agronomique acheta lancienne propriété Jules Lair pour y installer son centre de recherche apicole.

En 1954 sinstalla au Grand-Mesnil un hospice, propriété qui fut ensuite transféré en 1973 au centre hospitalier dOrsay pour devenir un hôpital psychiatrique. En 1953 fut construite la nouvelle mairie puis en 1964 lagence postale. En 1962, Léon Motchane installa dans la commune lInstitut des hautes études scientifiques quil venait de fonder. En 1965 fut édifiée la MJC de la vallée de Chevreuse qui devint le centre culturel Marcel Pagnol. En 1971 fut entreprise une opération de rénovation de léglise paroissiale et limplantation de lUniversité Paris-Sud 11 sur une large part du territoire municipal[17]. En 1982, la commune acquit la Grande-Maison pour en faire un parc public, un centre de loisirs et des salles de réception[18].

La création de la ville des Ulis

Les Ulis en chantier.

Le 30 novembre 1960, un arrêté ministériel a prévu la création dune zone à urbaniser en priorité (ZUP) de dix mille logements sur une surface initiale de deux cent soixante-cinq hectares à cheval sur les communes de Bures-sur-Yvette et Orsay. Les autorités comptaient ainsi faire face à laugmentation de la demande de logements engendrée par le développement de la vallée de Chevreuse. Un conseil de district de huit délégués choisis dans les conseils municipaux des communes de Bures-sur-Yvette et dOrsay administrait la zone, qui ressemblait alors à un chantier immense. Le devenir de la zone soulevait à la fin des années 1960 et au début des années 1970 un certain nombre de questions : la ZUP doit-elle continuer à être une excroissance de Bures-sur-Yvette et dOrsay ou doit-elle trouver son indépendance ? En 1971, il était question dopérer une fusion entre Bures-sur-Yvette et Orsay, englobant donc la ZUP dans ce nouvel ensemble communal. La question fut finalement posée aux habitants sous une forme de référendum le 14 mars 1976. Les Buressois et les Orcéens votèrent respectivement à 52,88 % et 50,28 % pour la création dune nouvelle commune, tandis que les Ulissiens votaient majoritairement pour la fusion. Les deux conseils municipaux votèrent également de leur côté en faveur de la création dune nouvelle commune (22 élus sur 33). Le 17 février 1977, le préfet de lEssonne, Paul Cousserand, signa larrêté portant sur la création de la commune de Les Ulis. À loccasion, Bures-sur-Yvette perdit un tiers de sa surface et 60 % de sa population.

Démographie

Évolution démographique

Auparavant, le recensement des feux donnait entre 1200 et 1300 approximativement deux cent cinquante personnes, en 1325 trois cent personnes, entre 1400 et 1420 trois cent vingt personnes, en 1440 seulement dix personnes, en 1468 seulement quinze personnes, en 1525 deux cent vingt personnes, en 1600 approximativement trois cent vingt personnes, en 1709 deux cent quatre vingt dix habitants, deux cent neuf en 1726, deux cent cinquante en 1745 et trois cent cinquante en 1782. Le premier recensement des personnes intervenu en 1793 a dénombré à Bures-sur-Yvette cent quatre-vingt-deux personnes, marquant une nette chute au cours de la Révolution. La croissance repris ensuite avec trois cent soixante-quatre résidents en 1806 avant une nouvelle perte à trois cent deux habitants en 1821. Elle repris sa croissance jusquen 1846 avec quatre cent trente-huit habitants, mais la population décrue à nouveau pour ne plus compter que trois cent quatre-vingt-neuf Buressois en 1861, chiffre égale à celui de 1872 après les pertes de la guerre franco-prussienne de 1870. Elle reprit une lente progression jusquà compter quatre cent quarante habitants à la veille du XXe siècle. Lan 1901 marqua une légère chute à quatre cent trente personnes, puis la croissance démographique reprit jusquà six cent quarante-et-un résidents en 1921. Lélectrification de la ligne de Sceaux et les débuts du pavillon de banlieue marqua une nette évolution du nombre dhabitants, passant à mille cent dix en 1926 et mille neuf cent dix sept au sortir de la Seconde Guerre mondiale en 1946. Linstallation du commissariat à l'énergie atomique à Saclay, de luniversité Paris-Sud à Orsay amena de nouveau résidents, portant la population de Bures-sur-Yvette à deux mille six cent quarante-trois personnes en 1954 et trois mille six cent quatre-vingt-deux en 1962, au lendemain de la décision de créer une zone à urbaniser en priorité (ZUP) sur le plateau de Courtabœuf. En 1968, la population avait presque doublée, passant à cinq mille sept cent soixante-trois habitants, puis six mille huit cent quatre-vingt-neuf en 1975, sept mille sept cent quatre-vingt-trois en 1982 alors que la ZUP était détachée en 1977, puis neuf mille deux cent quarante-six en 1990. La croissance fut ensuite plus mesurée, portant le nombre dhabitants à neuf mille sept cent treize lors du recensement intervenu en 2006. Entre 1970 et 1977, date de création de la commune voisine Les Ulis, une partie de la population était comptabilisée comme faisant partie de la ZUP, respectivement 1 256 en 1970, 4 014 en 1972, 9 641 en 1974, dépassant la commune dorigine Bures-sur-Yvette, 11 259 en 1975 et 12 084 en 1976, date du dernier recensement partiel commun[19]. Limmigration ne représente quune faible part de cette croissance avec seulement 5,7 % de la population dorigine étrangère en 1999[20]. La plus importante communauté est ainsi composée de Portugais pour 1,6 %, suivis par les Italiens à 0,4 %, les Algériens pour 0,2 %, et les Espagnols, Marocains et Tunisiens pour 0,1 % de la population communale[21].

Évolution démographique de Bures-sur-Yvette.
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 182 338 364 302 340 390 395 438 404
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 400 389 424 389 413 418 420 432 440
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 430 499 586 641 1 110 1 460 1 531 1 917 2 643
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 3 682 5 733 6 870 7 764 9 227 9 677 9 713 9 691 -
Notes, sources, ... En 1977, la commune céda des terrains pour la création de la ville voisine Les Ulis.
(Sources : Nombres retenus jusqu'en 1962 : base Cassini de l'EHESS[22] puis à partir de 1968 : Insee[23],[24],[25].)
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

Lanalyse de la pyramide des âges municipale montre une nette différence avec celle du département. Ainsi en 2006, deux catégories dâges étaient très nettement sous-représentées, les personnes nées après 1992 avec pour les hommes comme les femmes quatre points de moins que les pourcentages départementaux, et les résidents nés entre 1962 et 1976 avec aussi entre quatre et cinq points de moins que pour le reste du département. À linverse, deux catégories dâges sont sur-représentées, dune part les personnes nées entre 1932 et 1946, correspondant approximativement aux personnes sétant installées à Bures-sur-Yvette lors des importantes périodes de croissance démographique et de lotissement, et les personnes nées entre 1977 et 1991, donc âgées de vingt-neuf à quinze ans en 2006, correspondant à limportante population étudiante présente sur la commune et étudiants à luniversité Paris-Sud ou dans les grandes écoles environnantes. Ainsi, en 1999, 37,7 % de la population Buressoise était âgées de moins de vingt-cinq ans[26], plus que dans la commune voisine dOrsay qui accueille les locaux universitaires. La population senior était quant à elle relativement équivalente en proportions à celle du département.

Pyramide des âges à Bures-sur-Yvette en 2007 en pourcentage[27].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
3,5 
75 à 89 ans
4,9 
12,7 
60 à 74 ans
13,7 
20,1 
45 à 59 ans
22,5 
17,6 
30 à 44 ans
18,7 
29,3 
15 à 29 ans
23,4 
16,6 
0 à 14 ans
16,0 
Pyramide des âges en Essonne en 2007 en pourcentage[28].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
4,0 
75 à 89 ans
6,4 
10,8 
60 à 74 ans
11,3 
20,0 
45 à 59 ans
20,1 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
20,9 
15 à 29 ans
19,5 
21,6 
0 à 14 ans
19,9 

Administration et politique

Politique locale

La commune de Bures-sur-Yvette est intégrée au canton d'Orsay, représenté par le conseiller général et maire dOrsay David Ros (PS), canton lui-même intégré à larrondissement de Palaiseau et rattaché à la cinquième circonscription de l'Essonne représentée par le député Pierre Lasbordes (UMP). Le maire actuel est Jean-François Vigier (MoDem), il préside le conseil municipal constitué de vingt-neuf élus dont vingt-deux pour la majorité divers droite et sept pour lopposition divers gauche, il est assisté par huit adjoints[29]. La commune a en outre mis en place en 2007 trois conseils de quartier pour les quartiers Montjay - 4 Coins, Léopold Gardey et Centre-ville - Guyonnerie - Parc[30], supprimés dès 2008 par lactuelle majorité. LInsee attribue à la commune le code 91 3 21 122[31] et la Poste le code postal 91440. La commune de Bures-sur-Yvette est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 101 227. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[32].

En 2009, la commune disposait dun budget de 11 303 000 € dont 9 749 000 € de fonctionnement et 1 554 000 € dinvestissement[33], 57,29 % des recettes étant assurées par les impôts locaux[34], la commune était endettée à hauteur de 6 647 000 €[35]. Cette même année, les taux de taxes étaient fixés à 14,50 % pour la taxe d'habitation, 22,53 % et 51,56 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non bâti et 16,50 % pour la taxe professionnelle fixée par lintercommunalité[36]. En 2009, sur les trois mille neuf cent dix-huit logements implantés sur la commune, cinq cent soixante-et-onze étaient des HLM[37], soit 15 % du parc communal, la commune ne respectant ainsi par les préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Dans le cadre de lintercommunalité, la commune adhère à la communauté d'agglomération du plateau de Saclay qui rassemble dix communes pour le développement économique et laménagement du territoire[38], au Syndicat intercommunale daménagement hydrologique de la vallée de lYvette (Siahvy) pour laménagement de la vallée de lYvette[39], au Syndicat intercommunal pour lenfance inadaptée (Siei) pour la prévention de la délinquance et léducation[40], au Syndicat intercommunal pour laménagement de la coulée verte de lYvette (Sicovy), à loffice de tourisme de la vallée de Chevreuse[41], au Syndicat intercommunale dordures ménagères (Siom) pour le traitement des ordures ménagères[42]. En 2010 la commune adhéra au syndicat mixte Paris Métropole[43]. Elle a mis en place un centre communal d'action sociale et une caisse des écoles. Lorganisation juridictionnelle rattache les justiciables buressois au tribunal dinstance de Palaiseau, au conseil de prudhommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce dÉvry, tous rattachés à la cour d'appel de Paris[44].

Conseil municipal de Bures-sur-Yvette (mandature 2008-2014)[45].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Réussir Bures » Majorité-centristes[Note 1] Jean-François Vigier 22 Majorité
« Bures à gauche, une ville pour tous » Union de la gauche François Legrand 7 Opposition

Maires de Bures-sur-Yvette

Quarante-quatre maires se sont succédé à la tête de la commune depuis lélection du premier en 1790 :

Liste des maires successifs[49].
Période Identité Étiquette Qualité
2008 en cours Jean-François Vigier MoDem Collaborateur de cabinet du maire de Massy
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Tendances et résultats politiques

Lanalyse des derniers résultats aux scrutins nationaux et locaux tend à montrer une certaine tendance au vote de gauche à Bures-sur-Yvette. La commune a ainsi été dirigée par des équipes socialistes ou divers gauche depuis 1977. En 2001, cest ainsi le candidat divers gauche qui remporta lélection grâce à une triangulaire favorable face à deux candidats divers droite. Lannée 2004 fut aussi marquée par trois nettes victoires de la gauche buressoise avec la large victoire du candidat socialiste aux élections cantonales face à la sortante de droite avec dix-sept points décart, chiffre encore supérieur à celui dOrsay[50], écart équivalent à celui obtenu par le candidat socialiste Jean-Paul Huchon lors de lélection régionale, résultat très supérieur à celui du département (51,31 %)[51] et de la région (49,16 %)[52], et la très nette victoire du candidat Harlem Désir (PS) aux élections européennes, près de 15 points devant le candidat Patrick Gaubert (UMP), avec aussi trois points de plus pour la gauche que dans le reste du département (27,26 %)[53] et de la région (25,03 %)[54]. Cette tendance au vote de gauche fut dailleurs très favorable au candidat Jacques Chirac au deuxième tour de lélection présidentielle, enregistrant 91,89 % des suffrages grâce au report massif de voix, six points de plus que dans le reste du département[55] et de la région[56], les électeurs buressois avaient dailleurs placé le candidat Lionel Jospin (PS) largement en tête au premier tour avec 21,38 % des voix. Ce choix fut cependant nuancé par le relatif conservatisme traduit par le rejet du candidat « parachuté » Stéphane Pocrain (Les Verts) face au candidat de lUMP Pierre Lasbordes, toutefois dans une moindre mesure que dans le reste de la cinquième circonscription ce dernier remportait 53,76 % des suffrages[57]. Ce bon résultat du candidat de droite ne se renouvela pas en 2007 cest le maire des Ulis Maud Olivier qui arriva largement en tête à Bures-sur-Yvette, contrairement au reste de la circonscription qui donna 50,25 % des voix pour Pierre Lasbordes (UMP)[58]. De la même façon, et contrairement au reste du pays (53,06 % pour Nicolas Sarkozy (UMP))[59], de la région (52,49 % pour Nicolas Sarkozy)[60] et du département (52,08 % pour Nicolas Sarkozy)[61], les Buressois avaient plébiscité Ségolène Royal (PS) à 53,03 %. Les Buressois apparaissent aussi comme de fervents européiste, approuvant à 68,26 % le traité de Rome de 2004 et à 69,44 % le Traité de Maastricht de 1992[62]. Une section locale du parti socialiste[63] est installée dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours 
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours 
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores 
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours 
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours 
Élections référendaires 

Enseignement

Les établissements scolaires de Bures-sur-Yvette sont tous rattachés à lacadémie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de trois écoles primaires, la Guyonnerie, Léopold Gardey et les Quatre Coins[78]. Les élèves poursuivent ensuite leur formation au collège de la Guyonnerie sur la commune puis au lycée de lEssouriau des Ulis ou Blaise Pascal à Orsay[79]. Les jeunes enfants sont accueillis dans un centre de la petite enfance, hors période scolaire les élèves sont accueillis au centre de loisirs municipal. La PEEP et la FCPE sont présentes dans les établissements de la commune[80]. Les Scouts et Guides de France prennent en charge certains enfants de la commune pour les activités.

Enseignement supérieur

Le siège administratif de luniversité Paris-Sud 11 se situe à Orsay, mais le campus sétend en grande partie sur le territoire buressois. Luniversité dispense des cours essentiellement scientifiques et est particulièrement réputée pour son excellence dans le domaine des sciences physiques. Elle inclut plusieurs laboratoires du CNRS.

La commune accueille sur son territoire linstitut des hautes études scientifiques (IHÉS), un centre de recherche en mathématiques et physique théorique. Il contribue à exporter le nom de Bures-sur-Yvette à létranger puisquil abrite, dans la résidence du Bois-Marie, un grand nombre de chercheurs de réputation mondiale. Linstitut rassemble sept des quarante-deux mathématiciens qui ont été récompensés par la médaille Fields[81] (léquivalent du prix Nobel pour les mathématiques) depuis la création de linstitut, ce qui constitue une performance mondiale inégalée par aucun autre institut[82]. La ville accueille aussi le laboratoire apicole de linstitut national de la recherche agronomique (INRA), chargé détudier les abeilles et autres insectes sociaux, leurs mécanismes de reproduction et leurs techniques de pollinisation des plantes. Enfin, lInstitut et centre doptométrie (ICO), fondé en 1917, est une institution de référence qui forme des opticiens-lunetiers aussi implanté à Bures-sur-Yvette.

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Santé

Le centre psychiatrique du Grand Mesnil.

La commune accueille le domaine du Grand Mesnil, service détaché du centre hospitalier dOrsay, spécialisé en psychiatrie et pédopsychiatrie, comptant cent cinquante sept lits[83]. Les autres spécialités et les urgences sont traitées par ce même centre hospitalier dOrsay. En outre, neuf médecins[84], sept chirurgiens-dentistes[85] exercent dans la commune, trois pharmacies[86] y sont installées.

Services publics

Lagence postale.

La commune dispose dune agence postale[87], seule représentation du service public. La sécurité des biens et personne est assurée par la brigade de gendarmerie dOrsay[88] et le centre de secours mixte de Gif-sur-Yvette[89].

Jumelages

Localisation des villes jumelées avec Les Ulis
Localisation de la ville
Bures-sur-Yvette

La commune de Bures-sur-Yvette a développé une association de jumelage avec :

Vie quotidienne à Bures-sur-Yvette

Culture

Le principal lieu de culture de la commune est son centre culturel Marcel Pagnol qui permet les représentations théâtrales et les concerts. Il est complété sur le même site par la ludothèque « Burlututu » et lécole de musique. Sajoute la bibliothèque municipale qui dispose de 87 000 ouvrages et neuf cent disques compacts[92]. La commune accueille aussi le musée de lOptométrie dans le cadre de lInstitut denseignement.

Sport

La commune dispose sur son territoire de plusieurs structures permettant la pratique sportive. La plus importante est le stade Louis Chabrat, équipé dun gymnase, dun terrain dhonneur de football, de deux courts de tennis couverts, dun skatepark et de la salle de judo Marc Depierre. Sajoute le Cosec Léo Lagrange composé dun dojo, dune salle de danse, dune salle dagrès et dune salle polyvalente avec un mur d'escalade. Six courts de tennis sont installés au lieu-dit la Vierge, une salle de tennis de table à proximité du collège et un plateau omnisports avec une piste d'athlétisme et des terrains de football, basket-ball et handball dans le quartier de la Guyonnerie. Une grande partie des activités sportives se regroupent au sein de lassociation U.S.B.Y (Union Sportive de Bures-sur-Yvette). Les sports quelle propose sont : laïkido, le badminton, le basket-ball, lescalade, lescrime, la gymnastique, le jōdō, le jogging, le judo, le ju-jitsu, le karaté, le tennis, le tennis de table, le volley-ball et le yoga. Sajoute le club de rugby et celui de viet vo dao.

Chaque année la vie buressoise est ponctuée dévénements sportifs tels que les « 12 heures de Bures », le duathlon de lYvette, la fête des arts martiaux ou les marches de nuit dans la Vallée de Chevreuse. Chaque année a également lieu lascension du pic de Bure dans les Hautes-Alpes. Ces deux derniers événements ont disparu en 2008 avec le changement de municipalité.

Lieux de culte

Léglise Saint Matthieu.

La paroisse catholique de Bures-sur-Yvette est rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et au secteur pastoral de lYvette-Gif-Orsay. Elle dispose de léglise Saint-Matthieu[93]. La chapelle de Montjay, bien quimplantée sur le territoire de la commune, est utilisée par la paroisse des Ulis. Une église protestante évangélique est aussi installée dans la commune.

Médias

La commune est située dans le bassin démission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif. Lhebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM.

Économie

Bures-sur-Yvette est intégrée par lInsee au bassin d'emploi dOrsay qui regroupe vingt-cinq communes et 125 975 habitants en 1999, les Buressois représentant 7,68 % du total[94]. La population active comptait cette même année 4 314 personnes, et seulement 5,7 % dentre elles étaient au chômage et 1 876 salariés relevaient de la catégorie socioprofessionnelle des cadres et professions intellectuelles supérieures, soit 22,9 %, les ouvriers ne représentant que 3,1 % et les artisans ou commerçant 2,5 %. Plus aucun agriculteur nexerce dans la commune alors quil subsistait encore quatre exploitations sur dix neuf hectares en 1988. De la même façon, aucun hôtel ou camping ne sont implantés dans la commune. Ainsi, la commune ne comptait que deux cent cinquante huit entreprises sur sont territoire en 2007[95]. Depuis novembre 2005, la commune est au cœur de lopération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[96]. Deux marchés sont organisés en centre-ville les mercredis et samedis matins.

Emplois, revenus et niveau de vie

Les résidents de Bures-sur-Yvette, sils ne travaillent pas dans la commune disposent cependant dun niveau de vie élevé, avec un revenu net imposable moyen fixé à 40 432 euros et 78,5 % des foyers assujettis à limpôt sur le revenu[97]. Les résidents sont aussi propriétaires de leur logement pour 65,7 % dentre eux, logements constitués à 65,1 % de maisons individuelles[98]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 29 773 euros, ce qui plaçait Bures-sur-Yvette au quatre-vingt-cinquième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au neuvième rang départemental[99].

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs dentreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Bures-sur-Yvette 0,0 % 7,2 % 22,7 % 30,6 % 29,0 % 22,5 %
Zone demploi dOrsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Bures-sur-Yvette 0,1 % 9,3 % 4,0 % 11,5 % 15,1 % 11,6 %
Zone demploi dOrsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[100]

Culture locale et Patrimoine

Patrimoine environnemental

Installée dans la vallée de Chevreuse, la commune bénéficie dun cadre naturel et boisé préservé. La commune dispose depuis 1982 du vaste parc de la Grande Maison en centre-ville, traversé par le Vaularon et agrémenté dun bassin. Le parc de luniversité Paris-Sud constitue le second espace préservé, il a dailleurs fait lobjet dune préemption pour en protéger les essences[101]. Il est complété par le bassin de retenue de crues qui en basses eaux prend la forme dune vaste prairie humide bordée de peupliers. Plusieurs massifs boisés couvrent en partie le territoire communal, le bois de la Guyonnerie au nord, le bois des Coudraies et le bois de la Hacquinière à louest, le bois de la Garenne au sud, le bois du Fond Garant à proximité des Ulis et le Bois Marie à lest. Dans le bois du Fond Garant est implanté le chêne du Petit-Launay, remarquable par sa dimension et la répartition de ses branches, qui semble remonter au XVe siècle et inscrit à linventaire des arbres remarquables[102]. Au sud de la commune se poursuit la coulée verte du sud parisien vers Gometz-le-Châtel. Le nord du territoire est traversé par le sentier de grande randonnée GR 655 qui suit le court de lYvette.

Le parc de la Grande Maison à la fin de l'hiver.
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Patrimoine architectural

Le patrimoine architectural de Bures-sur-Yvette est varié des différentes époques doccupation du territoire. Le plus ancien bâtiment est léglise Saint-Matthieu construite au XIIIe siècle et restaurée en 1971[103]. Le XVIIIe siècle a laissé à la commune le château du Grand-Mesnil[104] et la Grande-Maison[105]. Sajoutent la Croix-de-Bures, citée dans les « terriers » dès 1402 et qui marquait probablement le croisement entre la route vers Gometz-le-Châtel et le Moulon de Montjay. Le XXe siècle a lui permis la construction du viaduc des Fauvettes, construit en grès et meulière pour le passage de la ligne Paris-Chartres par Gallardon, restauré en 2004 et aujourdhui intégré à la coulée verte[106], dans le campus d'Orsay de laccélérateur de particules en 1967, inscrit aux monuments historiques le 7 mars 2002[107] et de la maison des jeunes et de la culture de la vallée de Chevreuse en 1965 par larchitecte André Wogenscky, devenu le centre culturel Marcel Pagnol. Dans léglise, la cloche en bronze baptisée Marie-Louise en 1756 a été classée monument historique le 27 avril 1944[108], la statue de la Vierge du XVIIe siècle la été le 6 septembre 1938[109] et la dalle funéraire des époux Brémont du XVIe siècle fut classée le 2 mai 1907[110].

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Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Bures-sur-Yvette :

Anne de Pisseuleu, dame de Bures.

Héraldique et logotype

Blason de Bures-sur-Yvette

Les armes de Bures-sur-Yvette se blasonnent : Dor aux six annelets de gueules ordonnés trois, deux et un.[112]

Il sagit des armoiries attribuées à Guillaume et à Godefroy de Bures. À lépoque de ces deux croisés, les armoiries nexistaient pas encore et ces armoiries leur ont été attribuées au XIXe siècle sous le règne du roi Louis-Philippe lors de la réalisation des salles des croisades à Versailles. Ces armes ont été proposées par la commission héraldique de Seine-et-Oise au cours de sa réunion du 15 octobre 1943[113].

Le logotype de Bures-sur-Yvette reprend le dessin du blason[114], les annelets sont transformés en cellules hexagonales, celles formées ingénieusement par les abeilles qui ont passionné les scientifiques buressois du laboratoire apicole de lInra. Leur précision mathématique nous rappelle également que la ville accueille un des grands centres de recherche en sciences théoriques, lIhés. Le ruban bleu se rapporte au principal cours deau qui a donné son nom définitif à la ville en 1927, lYvette.

Logotype de Bures-sur-Yvette

Mythes, légendes et anecdotes

Notes

  1. Le Figaro dans son édition en ligne attribue létiquette « Majorité-centristes » à cette liste[46], étiquette confirmée par le répertoire des candidats en Essonne sur le site du ministère de lIntérieur[47], LInternaute dans son édition en ligne attribue lui létiquette Majorité présidentielle à cette liste[48].

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Collectif d'auteurs, Bures-sur-Yvette, La mémoire dune ville, Ahlby, Atelier dhistoire locale de Bures-sur-Yvette, 1994 
  • Collectif d'auteurs, Bures-sur-Yvette, An 2000, Ahlby, Atelier dhistoire locale de Bures-sur-Yvette, 2001 (ISBN 9782950866615) 
  • Jules Lair, Histoire de la Seigneurie de Bures, Lorisse, 2006 (ISBN 9782843738401) 

Sources

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 02/08/2008.
  2. Mode doccupation du sol en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  3. Coordonnées géographiques sur le site lion1906.com Consulté le 25/04/2009.
  4. Fiche du repère géodésique de Montjay sur le site de lIGN. Consulté le 25/04/2009.
  5. Fiche du repère géodésique de la faculté des Sciences sur le site de lIGN. Consulté le 25/04/2009.
  6. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
  7. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
  8. Carte de la ligne N122 du Noctilien sur son site officiel. Consulté le 25/04/2009.
  9. Liste des lignes du réseau Les Cars dOrsay sur le site transport-idf.com Consulté le 25/04/2009.
  10. Plan et horaires de la ligne 39.15 du réseau SAVAC sur son site officiel. Consulté le 25/04/2009.
  11. Plan et horaires de la ligne 39.07 du réseau SAVAC sur son site officiel. Consulté le 25/04/2009.
  12. Fiche de la résidence de Bures sur le site de lAdele Consulté le 25/04/2009.
  13. Fiche de la résidence de lÎle sur le site de lAdele Consulté le 25/04/2009.
  14. Toponymie des Yvelines et de lEssonne par Alain Guyot sur son site Consulté le 25/04/2009.
  15. Europa Bures
  16. M. Adam, G. Boisdé, M-L. Cuif, G. Delille, M. Devergne, S. Issenjou, D. Klein, E. Kloeckner, S. Lamarche, A. Monceau, C. Pluchet, A. Souche, Bures-sur-Yvette, la mémoire dune ville, 1994, éditions Atelier dhistoire locale de Bures-sur-Yvette
  17. Histoire de Bures-sur-Yvette sur le site topic-topos.com Consulté le 27/04/2009.
  18. Histoire de la commune sur son site officiel. Consulté le 27/04/2009.
  19. [Source : Bures-sur-Yvette, La mémoire dune ville]
  20. Données démographiques sur le site de la mission interministérielle à la politique de la Ville. Consulté le 25/04/2009.
  21. Répartition par nationalité de la population étrangère sur le site de lInsee. Consulté le 25/04/2009.
  22. Données démographiques sur le site de base de données Cassini. Consulté le 02/08/2008.
  23. Données démographiques de 1968 à 2007 sur le site de lInsee. Consulté le 22/06/2008.
  24. Population municipale 2006 sur le site de lInsee. Consulté le 01/01/2010.
  25. Population municipale 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 02/01/2011.
  26. Données démographiques sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 25/04/2009.
  27. Pyramide des âges à Bures-sur-Yvette en 2007 sur le site de lInsee. Consulté le 03/07/2010.
  28. Pyramide des âges de l'Essonne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 03/07/2010.
  29. Présentation du maire et des adjoints sur le site de la commune Consulté le 25/04/2009.
  30. Comptes-rendus des conseils de quartiers sur le site de la commune. Consulté le 25/04/2009.
  31. Bures-sur-Yvette sur le site de lInsee Consulté le 19/09/2009.
  32. Fiche entreprise de la commune de Bures-sur-Yvette sur le site verif.com Consulté le 09/03/2011.
  33. Comptes 2008 de Bures sur Yvette sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 13/12/2010.
  34. Répartition des recettes sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 13/12/2010.
  35. Endettement public à Bures-sur-Yvette sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 13/12/2010.
  36. Taux de taxes à Bures-sur-Yvette sur le site taxe.com Consulté le 13/12/2010.
  37. Répartition du patrimoine social par communes et par bailleurs sur le site de lAorif. Consulté le 15/05/2010.
  38. Liste des communes sur le site officiel de la CAPS. Consulté le 25/04/2009.
  39. liste des communes adhérentes sur le site officiel du Siahvy. Consulté le 25/04/2009.
  40. Liste des communes adhérentes sur le site du Siei. Consulté le 25/04/2009.
  41. Site officiel de loffice de tourisme de la vallée de Chevreuse. Consulté le 25/04/2009.
  42. Liste des communes adhérentes sur le site du Siom. Consulté le 25/04/2009.
  43. Liste des membres du Paris Métropole sur le site officiel du syndicat. Consulté le 18/12/2010.
  44. Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 25/04/2009.
  45. Listes élues au conseil municipal en 2008 sur le site linternaute.com Consulté le 07/07/2009.
  46. Résultats du deuxième tour des élections municipales sur le site du Figaro. Consulté le 14/07/2010.
  47. Répertoire des candidats aux élections municipales de 2008 en Essonne sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 16/08/2010.
  48. Listes élues au conseil municipal en 2008 sur le site linternaute.com Consulté le 07/07/2009.
  49. Liste des maires sur la base de données en ligne mairesgenweb Consulté le 02/08/2008.
  50. Résultats de lélection cantonale 2004 à Orsay sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  51. Résultat de lélection régionale 2004 en Essonne sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  52. Résultat de lélection régionale 2004 en Île-de-France sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  53. Résultat de lélection européenne 2004 en Essonne sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  54. Résultat de lélection européenne 2004 en Île-de-France sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  55. Résultat de lélection présidentielle 2002 en Essonne sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  56. Résultat de lélection présidentielle 2002 en Île-de-France sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  57. Résultat de lélection législative 2002 dans la 5e circonscription de lEssonne sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  58. Résultat de lélection législative 2007 dans la cinquième circonscription de lEssonne sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  59. Résultat de lélection présidentielle 2007 sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  60. Résultat de lélection présidentielle 2007 en Île-de-France sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  61. Résultat de lélection présidentielle 2007 en Essonne sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 26/04/2009.
  62. Résultat du référendum 1992 sur le traité de Maastricht sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 16/04/2009.
  63. Site du PS de lEssonne. Consulté le 26/04/2009.
  64. Résultats de lélection présidentielle 2002 sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 02/08/2008.
  65. Résultats de lélection présidentielle 2007 sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 02/08/2008.
  66. Résultats de lélection législative 2002 sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 02/08/2008.
  67. Résultats de lélection législative 2007 sur le site du ministère de lIntérieur. Consulté le 02/08/2008.
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bures-sur-Yvette de Wikipédia en français (auteurs)

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