Université Paris-Sud 11

Université Paris-Sud 11
Université Paris-Sud
Nom original Université Paris XI
Informations
Fondation 1er janvier 1971
Type Université publique
Régime linguistique Français
Budget 450 millions d'euros
Localisation
Ville Orsay
Pays France
Campus Cachan, Châtenay-Malabry, Le Kremlin-Bicêtre, Orsay, Sceaux
Direction
Président Guy Couarraze
Chiffres clés
Personnel 5 000
Enseignants 2 000
Chercheurs 1 000
Étudiants 29 000 (2009)
Undergraduates 18 000
Postgraduates 11 000
Divers
Affiliation UniverSud Paris
Site web www.u-psud.fr/

L''université Paris-Sud[Note 1] est une université française créée le 1er janvier 1971 et située sur les départements de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne. Elle comporte 127 laboratoires de recherche, cinq UFR, trois IUT, et une EPU (école d’ingénieurs). Elle est présidée par le professeur Guy Couarraze.

L'université comporte plusieurs pôles, répartis sur les communes suivantes : Antony, Bures-sur-Yvette, Cachan, Châtenay-Malabry, Gif-sur-Yvette, Le Kremlin-Bicêtre, Orsay, Le Plessis-Robinson, Sceaux. Elle est le plus grand des membres du pôle de recherche et d'enseignement supérieur UniverSud Paris. À ce titre, elle fait partie du grand projet Campus du plateau de Saclay. Le campus scientifique d'Orsay est le plus grand campus scientifique de France et est aussi reconnu comme parc botanique.

Quatre lauréats de la médaille Fields ont fréquenté l'établissement, Laurent Lafforgue, Jean-Christophe Yoccoz, Wendelin Werner et Ngô Bảo Châu, ainsi que les prix Nobel de physique, Pierre-Gilles de Gennes et Albert Fert.

Sommaire

Historique

Entrée du campus d'Orsay

Siège de l'Université Paris-Sud 11, Orsay doit aux physiciens Frédéric et Irène Joliot-Curie de s'être développée au sein d'une « Silicon-Valley » à la française.

Dès les années 1940, les deux chercheurs avaient déjà envisagé une décentralisation de l'Université de Paris vers la banlieue sud. En 1942, Irène Joliot-Curie avait même signalé au recteur de l'Université l'existence d'un site potentiel sur le plateau de Saclay.

L'événement décisif survint quelques années plus tard, (en 1954) quand la France décida d'assortir sa participation au CERN d'un développement de sa propre recherche en physique nucléaire. Irène Joliot-Curie proposa la création de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay et les travaux commencèrent dès 1955.

Elle mourut en 1956, et c'est Frédéric qui fut le premier directeur de l'Institut. Dans le même temps, se construisit le Laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL).

Parallèlement la situation des enseignements à la Sorbonne devenait de plus en plus critique et l'extension vers la halle aux vins tardait à se faire. C'est ainsi qu'en 1958 fut décidé le transfert à Orsay d'une partie des enseignements de la faculté des sciences de Paris.

En 1965 fut reconnue l'indépendance de la faculté des sciences d'Orsay et en 1970, l'application de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur fit du centre d'Orsay l'une des composantes de l'Université Paris-Sud, enrichie par ailleurs des facultés de Médecine (UFR de Kremlin-Bicêtre), de Pharmacie (UFR de Chatenay-Malabry), de Droit et d'économie (UFR de Sceaux) et des IUT de Génie électrique et mécanique (Cachan), IUT de Chimie, Informatique, Mesures chimiques (Orsay) et IUT de Gestion et Commerce (Sceaux).

En janvier 2007, l’Université Paris-Sud 11 décide de participer à un Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), de nature académique, créé dans le Sud de l’Île-de-France : UniverSud Paris, avec pour objectif à long terme la construction d’une grande université à visibilité internationale renforcée. Ce PRES réunit d’ores et déjà environ 50 000 étudiants, 155 laboratoires de recherche dont 130 associés à des organismes de recherche, notamment les CNRS et INSERM. Les membres fondateurs de UniverSud Paris sont les universités d'Évry-Val d'Essonne, Paris-Sud 11, Versailles Saint-Quentin en Yvelines (UVSQ), l'Ecole Centrale, Supélec et l’ENS de Cachan. Parmi les grandes écoles du territoire sud francilien associées à UniverSud Paris, on peut citer HEC Paris, l'École polytechnique, AgroParisTech, et SupOptique.

Composantes

Unités de formation et de recherche

Le château de Launay, siège de la présidence de l'Université Paris-Sud XI.
  • L'UFR de sciences est située intégralement sur le campus d'Orsay dans l'Essonne. Elle accueille près de 10 000 étudiants. La formation et la recherche couvrent les champs de la biologie, la chimie, l'informatique, les mathématiques, la physique, les sciences de la Terre et de l'Univers, ainsi que l'histoire des sciences. Créée sur proposition de Frédéric Joliot en mars 1955, comme extension de la faculté des sciences de Paris, la faculté des sciences d'Orsay a été reconnue officiellement en 1965, avant de rejoindre l'université Paris-Sud 11 en 1971. Philippe Masson en est l'actuel doyen. Le domaine de Launay qui constitue le campus d'Orsay avait été saisi par l'État sur un propriétaire impliqué dans la collaboration pendant la deuxième guerre mondiale. Le cinquantenaire du campus scientifique a été célébré en 2005.
  • L'UFR droit-économie-gestion a été créée en 1968, et a rejoint l'université Paris-Sud 11 en 1971. Forte de plus de 5 000 étudiants répartis sur deux sites (Sceaux et Orsay). Jérôme FROMAGEAU en est l'actuel doyen. La faculté propose plusieurs masters et 39 spécialités en droit, en économie et en gestion. Elle regroupe sept centres de recherche [3] sur le site de Sceaux.
  • L'UFR de pharmacie a été crée en 1972 au sein de l'université Paris-Sud 11. IL accueille environ 3 500 étudiants sur le campus de Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine, dont près de 1 000 en première année. Dominque PORQUET en est l'actuel doyen. Le numerus clausus du concours de première année est stable depuis deux ans. On forme dans cette UFR des pharmaciens des filières officine, industrie et internat. La filière industrie est assez sélective. Les bâtiments du campus de Châtenay-Malabry ont assez mal vieilli et font l'objet de rénovations dans l'attente d'une future localisation éventuellement liée à l'opération campus.
  • L'UFR de médecine est située au Kremlin-Bicêtre et dans le Val-de-Marne, mais la première année sélective se déroule sur le campus d'Orsay. Elle compte 3 400 étudiants dont environ 900 étudiants en première année et 500 étudiants par année de la deuxième à la sixième année ; les autres étudiants inscrits étant pour l'essentiel des internes en troisième cycle. Elle est aussi liée au CHU du Kremlin-Bicêtre.
  • L'UFR STAPS est située essentiellement sur le campus d'Orsay dans l'Essonne. Une division STAPS a été créé en 1985 et rattachée à l’UFR des Science, puis transformée en UFR STAPS dès 2003. Forte de 1 400 étudiants, cette UFR mène des recherches notamment sur la motricité humaine. Christine LE SCANFF en est l'actuel doyen.

École Polytechnique Universitaire

Polytech'Paris-Sud, ou anciennement l'Institut de formation d'ingénieurs de Paris-sud (IFIPS), regroupe l'ensemble des formations d'ingénieurs de l'université Paris-Sud 11, et accueille plus de 500 étudiants essentiellement dans les domaines de l'informatique, de l'optronique, des matériaux et de l'électronique industrielle, principalement sur le site du plateau de Moulon dans l'Essonne. Le 1er janvier 2010 l'IFIPS est devenu membre du réseau Polytech et a pris le nom de Polytech'Paris-Sud[1].

Instituts universitaire de technologie

  • L'IUT d'Orsay regroupe 3 départements : Département de chimie, Département d'informatique (département double, accueillant en première année 240 étudiants), et Département de mesures physiques (département double, accueillant en première année 200 étudiants). Le département Informatique de l'IUT d'Orsay prépare outre des DUT classiques en deux ans après le baccalauréat (possibilité d'effectuer la 2e année par apprentissage), à des DUT en 1 an (Année Spéciale) ainsi qu'à deux licences professionnelles en apprentissage : la licence PER (Programmation en Environnement Réparti) et la licence SRSI (Sécurité des Réseaux et Systèmes Informatiques). Enfin, il est possible d'y préparer un diplôme d'université dans le cadre de la formation continue : Programmation, Bases de Données et Réseaux. Près de 200 enseignants au total travaillent dans cet IUT.
L'IUT de Sceaux
  • L'IUT de Sceaux (Hauts-de-Seine) accueille 1 600 étudiants, formés à la gestion des entreprises, l'ingénierie du commerce et de vente, et au management. Il est le seul à proposer une orientation Marketing ou Commerce International à ses étudiants de Techniques de Commercialisation. Lionel Jospin y fut professeur vers les années 1970-1980[réf. nécessaire], du temps du deuxième directeur, monsieur Darricau. Après la retraite de celui-ci, ce fut Alexandre Ramalho qui devint directeur général assisté dans son travail par Romain Lanfranchi (chef de conférence à l'école HEC de Paris, ayant obtenu un doctorat en culture corse).
  • L'IUT de Cachan accueille 1200 étudiants dans les domaines de l'électronique, de l'électrotechnique, de l'automatique, de l'informatique industrielle, de la mécanique, de la robotique et de la productique.

Écoles doctorales

L'université compte quinze écoles doctorales, et est associées à six écoles doctorales d'autres établissements[2] :

  • Mathématiques de la région Paris-Sud
  • Dynamique et Physico-Chimie de la Terre et des Planètes
  • Sciences du Végétal : du gène à l'écosystème
  • Ondes et Matière
  • Cancérologie : Biologie - Médecine - Santé
  • Signalisations et Réseaux intégratifs en Biologie
  • Santé Publique Paris Sud, Paris-Descartes
  • Rayonnements et Environnement
  • Sciences et Technologies de l'Information des Telecommunications et des Systèmes
  • Innovation Thérapeutique : du Fondamental à l'Appliqué
  • Gènes, Génomes, Cellules
  • Informatique
  • Chimie de Paris-Sud
  • Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain
  • Sciences juridiques économiques et de gestion
  • Particules, Noyaux et Cosmos

2 574 étudiants sont inscrits en thèse pour l'année 2008-2009 et 481 thèses ont été soutenues en 2007-2008.

L'université en chiffres

Le personnel d'encadrement

  • 3 000 enseignants-chercheurs et chercheurs
  • 3 200 personnels ingénieurs, techniques et administratifs
  • 80 personnels de Bibliothèque Universitaire

Les étudiants

Au 15 janvier 2009 :

  • 27 017 étudiants sont inscrits à l'université, dont :
    • 6 800 inscrits dans les licences
    • 4 500 inscrits dans les masters
    • 600 étudiants en formation d’ingénieur
    • 2 600 doctorants
    • 7 000 inscrits en Médecine et en Pharmacie
    • 2 600 inscrits dans le cadre de la formation continue diplômante et 600 dans le cadre de l’apprentissage
    • 4 500 étudiants de nationalité étrangère, en provenance de 125 pays
    • 3 700 inscrits dans les trois IUT
  • 29 128 inscriptions administratives ont été enregistrées (7,2 % d'inscriptions multiples)
  • 4 059 nouveaux bacheliers

La formation continue

  • une offre de 300 diplômes de tous niveaux ;
  • plus de 2 200 diplômés par an et près de 4 400 stagiaires en formation.

Le label qualité ISO 9001 version 2000 obtenue en 2005 pour l'ensemble de ses activités de formation continue a été renouvelé en décembre 2008.

Les ressources humaines

Sur le site se côtoient des enseignants-chercheurs, du personnel de Bibliothèque, des Ingénieurs, du personnel Administratif, des Techniciens, des Ouvriers et du personnel de Santé (BIATOS) sans oublier les chercheurs et les Ingénieurs, Techniciens et Administratifs (ITA) des organismes extérieurs qui travaillent aussi à Paris-Sud 11. Au total, on dénombre plus de 5 000 personnes à l'université.

Les ressources budgétaires

  • 450 M€ de budget annuel consolidé
  • 150 M€ de budget hors salaires d’état
  • 95 M€ au titre du contrat quadriennal signé avec l’État pour la période 2006-2009
  • 20 M€ de contrats de recherche
  • 2,6 M€ de taxe d'apprentissage
  • 8,5 M€ de chiffre d’affaires en formation continue

Enseignement et recherche

Formation

Relations internationales

Activités de recherche

  • 47 % des 567 331 m² de surfaces bâties (SHON) de l'université sont consacrées à la recherche.
  • 2 419 enseignants-chercheurs et chercheurs exercent dans les 122 unités de recherche de l'université Paris-Sud 11.

Les laboratoires

Accélérateur linéaire à Orsay
L'accélérateur linéaire et tandem Alto à Orsay
Institut d'Astrophysique spatiale à Orsay
Le Centre de protonthérapie d'Orsay
  • Mathématiques et informatique

Sur Orsay :

  • Chimie
    • Institut de chimie moléculaire et des matériaux d'Orsay (ICMMO, Orsay)
    • Laboratoire de chimie physique (LCP, Orsay)
    • Centre de cinétique rapide (ELYSE, Orsay)
    • Biomolécule : Conception, Isolement, Synthèse (BioCIS, Châtenay-Malabry)
    • Chimie physique minérale et bioiorganique « Matériaux et santé » (Châtenay-Malabry)
    • Chimie organique (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire d'étude des techniques d'instrumentation et d'analyse moléculaire (LETIAM, Orsay)
  • Biologie, Médecine et Santé
    • Cardiologie cellulaire et moléculaire (Châtenay-Malabry)
    • Récepteurs et signalisation des interleukines (Châtenay-Malabry)
    • Transduction hormonale et régulation cellulaire (Châtenay-Malabry)
    • Pathogènes et fonctions des cellules epithéliales polarisées (Châtenay-Malabry)
    • Physico-chimie, pharmacotachnie, biopharmacie (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire de biochimie et biologie cellulaire (Châtenay-Malabry)
    • Groupe de recherche : barrières et passages des médicaments (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire de chimie analytique de Paris-Sud - (Châtenay-Malabry)
    • Écosystème microbien digestif et santé (Châtenay-Malabry)
    • Santé publique - environnement (Châtenay-Malabry)
    • Laboratoire de parasitologie - biologie et contrôle des organismes parasites (Châtenay-Malabry)
    • Botanique et mycologie (Châtenay-Malabry)
    • Biologie animale, insectes et toxines (Châtenay-Malabry)
    • Centre de génétique moléculaire (CGM, Orsay)
    • Laboratoire écologie, systématique et évolution (ESE, Orsay)
    • Institut de biochimie et de biophysique moléculaire et cellulaire (IBBMC, Orsay)
    • Institut de biologie animale, intégrative et cellulaire (IBAIC, Orsay)
    • Institut de biotechnologie des plantes (IBP, Orsay)
    • Institut de génétique et microbiologie (IGM, Orsay)
    • Station de génétique végétale du Moulon (SGV, Gif-sur-Yvette)
    • Laboratoire d'enzymologie et biochimie structurales (LEBS, Gif-sur-Yvette)
    • Institut Paris-Sud cytokines (IPSC, Kremlin-Bicêtre)
    • Institut Gustave Roussy, cytokine et immunologie de tumeurs humaines (Kremlin-Bicêtre)
    • Hémostase et biologie vasculaire (Kremlin-Bicêtre)
    • Épidémiologie cardiovasculaire et métabolique (Kremlin-Bicêtre)
    • Recherches épidémiologiques et statistiques sur l'environnement et la santé (Kremlin-Bicêtre)
    • Différenciation hématopoïétique normale et leucémique (Kremlin-Bicêtre)
    • Génétique et mécanismes des maladies du foie de l'enfant (Kremlin-Bicêtre)
    • Institut Gustave Roussy, hématopoïèse et cellules souches (Kremlin-Bicêtre)
    • Épidémiologie et biostatistique (Kremlin-Bicêtre)
    • Substitut du sang et pathologie moléculaire du globule rouge (Kremlin-Bicêtre)
    • Stéroïdes et systèmes nerveux : physiopathologie moléculaire et clinique (Kremlin-Bicêtre)
    • Glycobiologie et signalisation cellulaire (Kremlin-Bicêtre)
    • Ontogénèse de l’hématopoïèse (Kremlin-Bicêtre)
    • Génétique épidémiologique et structure des populations humaines (Kremlin-Bicêtre)
    • Épidémiologie, démographie et sciences sociales - santé reproductive, sexualité et infection VIH-INED (Kremlin-Bicêtre)
    • Physiologie cardiovasculaire et thymique (Kremlin-Bicêtre)
    • Unité de recherche en résonance magnétique médicale (U2R2M, Orsay et Kremlin-Bicêtre)
    • Physico-chimie et pharmacologie des macromolécules biologiques (Kremlin-Bicêtre)
    • Institut Gustave Roussy, génétique oncologique (Kremlin-Bicêtre)
    • Interactions moléculaires et cancer (Kremlin-Bicêtre)
    • Recherches en épidémiologie des cancers (Kremlin-Bicêtre)
    • Laboratoire de microbiologie (Kremlin-Bicêtre)
    • Institut Gustave Roussy, radiosensibilité des tumeurs et tissus sains (Kremlin-Bicêtre)
    • Virus hépatotropes et cancer (hôpital Paul-Brousse, Kremlin-Bicêtre)
    • Virus, neurone et immunité (Kremlin-Bicêtre)
    • Biologie des interactions cellulaires en néphrologie et uro-andrologie (Kremlin-Bicêtre)
    • Groupe de recherche universitaire sur les maladies vasculaires pulmonaires (Kremlin-Bicêtre)
    • Hormones, gènes et reproduction (Kremlin-Bicêtre)
    • Laboratoire de physicochimie et pharmacologie des macromolécules biologiques (Kremlin-Bicêtre)
    • Laboratoire génétique oncologique (Kremlin-Bicêtre)
    • Psychopathologie (Kremlin-Bicêtre)
    • Recherches cliniques et épidémiologiques, métabolisme, mode de vie (Kremlin-Bicêtre)
  • Sciences de l'Homme et des Humanités
  • Sciences de la société

Scientométrie

En 2011, l'Université Paris-Sud est placée au 40e rang mondial du classement mondial des universités ; elle occupe le premier rang français, et le dixième européen[3]. Dans le domaine général Sciences et Mathématiques, Paris-Sud conserve sa première place des universités françaises, en 17e rang mondial. Dans le secteur Médecine-Pharmacie, Paris-Sud rentre dans le top 100, où se trouvent seulement deux autres universités françaises : Paris Descartes (Paris 5) et l'UPMC (Paris 6). Dans les classements disciplinaires, Paris-Sud est en 20e position mondiale en physique, et toujours première française[4]. En mathématiques, Paris-Sud progresse d’une place en étant cette année au 8e rang mondial[5]. Cela dans le cadre de la nouvelle évaluation de l'université de Shanghai proposant un classement selon cinq champs disciplinaires qui couvre une grande partie de la connaissance scientifique.

Vie étudiante

La vie des campus a deux aspects : la culture associative et la qualité de la représentation par les élus étudiants.

Associations étudiantes

Les associations étudiantes sont de plusieurs types : tutorat en PACES, corporations en médecine et pharmacie, clubs à l'école d'ingénieurs Polytech'Paris-Sud... Certaines composantes comme la pharmacie et les sciences ont une vie particulièrement développée du fait des locaux laissés à leur disposition : couloir des associations à Châtenay-Malabry pour la pharmacie et bâtiment 334 à Orsay pour les sciences. Ces dernières associations sont regroupées dans une fédération des associations historique, la FASECO (Fédération des ASsociations Etudiantes du Campus d'Orsay) qui organise régulièrement des évènements comme le Téléthon. A l'occasion de l'année des 40 ans de l'université en 2011, la FASECO a l'intention de modifier ses statuts et son nom pour devenir une fédération universitaire avec pour vocation de rassembler les associations de tous les campus de l'université Parsi-Sud.

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Population 26 488[6] 25 992[7] 26 369[8] 26 413[9] 26 247[10] 26 348[11] 26 188[12] 26 876[13]
Années 2008 2009 2010 - - - - -
Population 27 017[14] 27 470[15] 27 307[16] - - - - -

Personnalités liées

Étudiants

Voir la catégorie : Étudiant de l'université Paris-Sud 11.

Enseignants et anciens enseignants, chercheurs

Voir la catégorie : Enseignant de l'université Paris-Sud 11.

Identité visuelle

Sources

Notes

  1. Université Paris-Sud est le nom d’usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d’administration. Cependant, on trouve également le nom Université Paris 11 et Université Paris XI selon le décret du 17 décembre 1970 portant érection d'universités et instituts nationaux polytechniques en établissements publics à caractère scientifique et culturel, puis le décret no 2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d'établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et la circulaire n°2006-202 du 8-12-2006

Références

  1. http://www.polytech.u-psud.fr/fr/polytech_paris_sud/histoire.html L'histoire de Polytech'Paris-Sud
  2. Ecoles Doctorales, www.u-psud.fr, consulté le 15 mars 2010
  3. 2011
  4. [1].
  5. [2].
  6. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161 (ISBN 2-1109-2136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  7. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159 (ISBN 2-1109-2152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  8. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155 (ISBN 2-1109-3455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  9. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159 (ISBN 2-1109-4345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  10. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175 (ISBN 2-1109-5390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  11. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  12. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  13. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  14. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175 (ISBN 978-2-1109-7805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010 [PDF]
  15. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173 (ISBN 978-2-1109-7819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010 [PDF]
  16. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011
  17. « Wendelin Werner, lauréat de la médaille Fields 2006 », Communiqué de presse du CNRS, Paris, 23 août 2006, consulté sur www2.cnrs.fr
  18. « MATHÉMATIQUES - Deux Français parmi les lauréats de la médaille Fields  », Le Point, 19 août 2010, consulté sur www.lepoint.fr le 19 août 2010
  19. Nouvelle identité visuelle pour Paris-Sud, université de Paris-Sud, consulté sur www.u-psud.fr le 13 novembre 2011

Annexes

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Lien externe



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Université Paris-Sud 11 de Wikipédia en français (auteurs)

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