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Orsay
L’hôtel de ville.Administration Pays France Région Île-de-France Département Essonne Arrondissement Palaiseau Canton Orsay (chef-lieu) Code commune 91471 Code postal 91400 Maire
Mandat en coursDavid Ros (PS)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du plateau de Saclay (siège) Démographie Population 16 255 hab. (2008) Densité 2 040 hab./km² Gentilé Orcéen Géographie Coordonnées Altitudes mini. 51 m — maxi. 160 m Superficie 7,97 km2 Orsay (prononcé [ɔʁsɛ] ) est une commune française située à vingt-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton d'Orsay et le siège de la communauté d'agglomération du plateau de Saclay.
Place forte de la vallée de Chevreuse dès le VIIIe siècle, village agricole possession de personnages influents et généreux, Orsay se développa dès le XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer et de donateurs qui permirent l’édification d’un centre hospitalier encore en activité aujourd’hui. Siège de l’université Paris-Sud 11, la commune est devenue une cité pavillonnaire de l’agglomération parisienne facilement accessible, à l’environnement préservé au cœur d’un pôle d'excellence scientifique avec sur son territoire les locaux des écoles Supélec et SupOptique et des laboratoires du CNRS et de l’Institut Curie.
Ses habitants sont appelés les Orcéens[1].
Sommaire
Géographie
Situation
Occupation des sols en 2008. Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 55,7 % 413,24 Espace urbain non construit 13,2 % 97,82 Espace rural 31,1 % 231,02 Source : Iaurif[2] Orsay est située dans la région naturelle du Hurepoix, dans la vallée de la rivière l’Yvette aussi appelée vallée de Chevreuse sur un terrain sablonneux et argileux dont on a extrait des pierres meulières et du grès. Elle occupe une superficie de sept cent soixante-seize hectares dans un rectangle de deux kilomètres neuf cent mètres de long et quatre kilomètres six cent mètres de large, entre la vallée et les plateaux de Saclay et de Courtabœuf. Cent hectares d’espaces verts sont constitués de bois communaux, quatre cent trois hectares de construction sont répartis dans la vallée et sur le plateau de Courtabœuf et deux cent trente-neuf hectares d’espaces agricoles subsistent au nord sur le plateau de Saclay[3]. L’institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°41'56" N et 02°11'18" E au point central de son territoire[4]. Sur le plateau de Saclay coule le ruisseau de Corbeville, canalisé en rigoles jusqu’à l’étang de Saclay. Six passerelles, sept ponts dont un pour la route nationale 118 et un viaduc pour la ligne B du RER d'Île-de-France permettent de franchir l’Yvette qui parcourt le territoire d’ouest en est.
La commune était traversée par l’ancienne ligne de chemin de fer Paris-Chartres État qui est devenue la route départementale 188. Un viaduc permet son passage au-dessus de la commune. Elle est traversée d’est en ouest par la ligne B du RER d'Île-de-France, anciennement la ligne de Sceaux, qui enjambe la vallée et l’Yvette par un viaduc en pierre de taille et pierre meulière. Deux gares desservent la commune, la gare du Guichet et la gare d'Orsay - Ville. Elle est coupée du nord au sud par la route nationale 118, axe majeur de circulation entre l’autoroute A10 et la capitale. Une partie du tronçon de la route départmentale 446 de Versailles à Nangis passe encore par le centre-ville. La route départementale 988 traverse la totalité de la commune d’est en ouest, elle serpente à travers la vallée de Palaiseau à Limours.
Orsay est située à vingt-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, vingt et un kilomètres au nord-ouest d’Évry, cinq kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, dix kilomètres au nord-est de Montlhéry, douze kilomètres au sud-ouest de Versailles, treize kilomètres au nord-ouest d’Arpajon, vingt-trois kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-sept kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, trente kilomètres au nord d’Étampes et trente-neuf kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.
Hydrographie
La rivière l’Yvette traverse le territoire de la commune d’ouest en est. Elle la sépare de Palaiseau au nord-est. Un ruisseau coule dans le bois de la Grille Noire. Plusieurs lacs naturels sont disposés sur la commune en bordure de rivière. D’amont en aval : le lac de La Pacaterie, le lac du Mail, le lac de la Clarté-Dieu, les lacs du Temple de la Gloire et enfin le lac de Lozère. Sur le plateau de Saclay coule le ruisseau de Corbeville, canalisé par la rigole de l’État jusqu’à l’étang de Saclay.
Relief et géologie
Le territoire de la commune s’étale du plateau de Saclay au plateau de Courtabœuf, en passant par la vallée de l’Yvette. Au point le plus bas, il atteint cinquante et un mètres. Sur le plateau de Saclay, l’altitude culmine à cent soixante mètres, approximativement la même que sur le plateau de Courtabœuf en face. Comme tout le bassin parisien, le sous-sol est constitué de couches successives de sable, meulière et calcaire, déposés sur des argiles et de la marne d’origines marine.
Communes limitrophes
Au nord-ouest, au nord et au nord-est sur le plateau de Saclay, la commune est limitrophe de Gif-sur-Yvette, Saclay et Palaiseau, à l’est et au sud-est, dans la vallée et sur le plateau de Courtabœuf se trouve Villebon-sur-Yvette, au sud et au sud-ouest, la commune des Ulis, créée en 1977 sur d’anciens terrains d’Orsay entre autres, et à l’ouest dans la vallée, la faculté se partage sur Orsay et Bures-sur-Yvette.
Climat
Article détaillé : Climat de l'Essonne.Orsay, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique. En moyenne, la température relevée s’établit à 10,8 °C avec une maximale de 15,2 °C et une minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. Elle se distingue de Paris par un écart constant de température de -2°, qui s’explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L’influence du climat continental engendre des records extrêmes avec --19,6 °C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2 °C le 1er juillet 1952. L’ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.
Données climatiques à Orsay. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4 Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8 Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2 Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798 Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3 Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[5],[6].Transports
La commune est desservie par divers grands axes qui la rendent facilement accessible en voiture. Elle est traversée du nord au sud sur sa frontière est par la route nationale 118 doublée par la route départementale 446 et d’est en ouest par la route départementale 188 au sud, la route départementale 988 en centre-ville, la route départementale 680 et la route départementale 128 au nord.
Elle dispose aussi d’une connexion ferroviaire par la ligne B du RER d'Île-de-France qui emprunte l’ancienne ligne de Sceaux, deux stations sont installées sur son territoire, la gare du Guichet et la gare d'Orsay - Ville. La ligne de bus Noctilien N122 (stations Place de la République ou Mairie d’Orsay) assure la continuité de service entre 0h30 et 5h30, les autobus Daniel Meyer DM10A et DM10S[7] (station « Orsay-RER ») Les Cars d’Orsay 006-002, 006-03, 006-005, 006-007 et 006-008 et TransEssonne 91.02, 91.06 et 91.08 desservent la commune.
L’aéroport Paris-Orly, implanté à treize kilomètres au nord-est est accessible par l’Orlyval et une correspondance à Antony avec le RER B, direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à quarante-quatre kilomètres au nord-est est relié directement par le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L’aviation d'affaires est orientée vers l’aéroport de Toussus-le-Noble situé sur la plateau de Saclay à huit kilomètres au nord-ouest.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Orsay est découpé en différents quartiers dont le centre-ville, Le Guichet avec sa gare, Mondétour, récemment urbanisé sur le plateau de Courtabœuf, Les Terrasses au bord de l’Yvette, Le Petit Madagascar, Corbeville, Launay, La Troche, quartier commun à Palaiseau, Les Planches et le Domaine du Bois Persan[8], un quartier autogéré excentré et enclavé entre la forêt de le parc d'activités de Courtabœuf. L’Insee découpe la commune en six îlots regroupés pour l'information statistique soit Fond Mondétour, Haut Mondétour, Viaduc Est, Viaduc Ouest, Haut Guichet Centre Ouest et Bas Guichet Centre Est[9].
Toponymie
Le nom d’Orsay viendrait du propriétaire d’une villa romaine nommé Orcius. En 1080, le nom Orceacum apparut, puis Villula Orceacus au XIe siècle, Orcei au XIIe siècle, Orceiacus au XIIIe siècle puis Ourcet et Orsay[10].
Histoire
Les origines
En 1993, la mise au jour de vestiges gallo-romains du Ier siècle et du IIe siècle, dont une résidence, des poteries, des monnaies, des verreries et des outils atteste de la présence sur le site d’habitants[11]. En 754, le roi Pépin le Bref donnait le territoire de la commune à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, en 999[12], le nom du village était mentionné dans un manuscrit de moine bénédictin relatant une bataille sanglante entre Bouchard I, dit le Vénérable, comte de Corbeil[13],[14]et Eudes II de Blois de Chartres dans la plaine[15]. En 1080, de part l’évêque de Paris Godfrey de Boulogne, le territoire revenait aux moines de Longpont qui entamèrent en 1089[16] puis en 1151 la construction de l’église Saint-Martin et d’une léproserie[17],[18].
Domaine de notables
En 1424, pendant la guerre de Cent Ans, le château fort fut pris par les Anglais. Plus tard, la famille Raguier, dont sont issus Jacques Raguier, évêque de Troyes (1483-1518) et Antoine Raguier, évêque de Lisieux (1474-1482) acheta le domaine et construisit le château. Par mariage et héritage, la seigneurie revint en 1675 à Charles Boucher, conseiller au Parlement et prévôt des marchands de Paris qui présidait les travaux d’assainissement du quai de la Grenouillère, devenu par arrêté du roi Louis XIV le quai d’Orsay.
En 1741, Pierre Grimod du Fort, fermier général et intendant des Postes acheta le domaine, il réaménagea la ville, restructura le centre. Son fils, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay poursuivit les travaux et fut titré comte d’Orsay. En 1790, la Révolution permit à Orsay de devenir une commune, dans le district de Palaiseau et le département de Seine-et-Oise et à Madame Hulot d’acquérir le château. Le général Moreau possédait le château après 1791. En 1801, elle fit bâtir en l’honneur de son gendre, le général Moreau le Temple de la Gloire pour célébrer sa victoire à Hohenlinden et la paix retrouvée en Europe.
Modernisation et recherche
À partir de 1815, la cité se modernisa sous l’impulsion de notables, Jean-Louis Archangé permit la création d’un hospice et d’une école en 1832, Mme Courtépée finança la création de l’orphelinat de Sainte-Suzanne en 1878. En 1854, la ligne de Sceaux fut prolongé jusque Orsay-Le Guichet, puis en 1867 jusque Limours via Orsay-Ville. Elle aboutit en 1895 au cœur de Paris à proximité du jardin du Luxembourg. L’urbanisation et le progrès permirent à la commune de bâtir un hôtel de ville en 1873 et de disposer dès 1875 de l’eau courante dans tous les logements et de l’éclairage public au gaz en 1881.
Le XXe siècle apporta des changements dans la commune. En 1924, les terrains de Mondétour furent lotis, en 1938, l’électrification de la ligne de chemin de fer permit de rallier Paris en trente minutes, en 1955, l’université de Paris acheta les terrains du château de Launay et s’installa en 1958, elle fut rejointe en 1957 puis 1965 par l’Institut Curie[19]. Le 1er janvier 1968, après le démembrement de la Seine-et-Oise, Orsay fut intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonna son ancien code postal, le 78471. En 1973 fut conclu le jumelage avec la ville allemande de Kempen et en 1980 avec la ville anglaise d’Ely. En 1977, la ville nouvelle des Ulis est créée à laquelle Orsay dut céder des terrains à proximité de Mondétour. Le 17 février 1997, la commune céda deux hectares de terrains à la ville voisine des Ulis et perdit alors quatorze habitants.
Démographie
Évolution démographique
Depuis les débuts du recensement des personnes et non des « feux », la commune a connu une relative stagnation de la population jusqu’à la moitié du XIXe siècle et l’arrivée du chemin de fer venant de Paris. La guerre de 1870 fit perdre près de 10 % de la population à la commune, mais elle connut ensuite une croissance soutenue de cent à cent-cinquante personnes entre chaque recensement. Le XXe siècle confirma cette croissance, qui permit de compenser les pertes des Première et Seconde Guerre mondiale s’élevant à cent neuf personnes pour cette petite commune[20]. Les années 1960, avec l’urbanisation du quartier de Mondétour pour accueillir les rapatriés d’Algérie ou la construction de grands ensembles pour loger les parisiens chassés par les restructurations de la capitale entraîna un doublement de la population entre 1954 et 1968. Depuis, la population orcéenne croît plus raisonnablement au rythme de l’avancée de l’urbanisation dans la vallée et sur le plateau de Saclay et a dépassé au cours des années 1990 les 16 000 habitants. En 1999, 5,9 % de la population était étrangère avec une communauté importante du Portugal (2,1 %)[21], 9,6 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[22].
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)Pyramide des âges
Orsay est une commune à la population relativement jeune, grâce notamment à la présence de l’université et des nombreuses grandes écoles à proximité. On note ainsi une forte différence entre les jeunes adultes très représentés et les enfants et adolescents relativement peu nombreux. En 1999, 34 % de la population était âgée de moins de vingt-cinq ans, seulement 7,1 % n’était pas diplômée[27]
Administration et politique
Politique locale
Orsay est le chef-lieu du canton d'Orsay dans l’arrondissement de Palaiseau représenté par le conseiller général David Ros (PS). Elle est rattachée à la cinquième circonscription de l'Essonne représentée par le député et conseiller régional Pierre Lasbordes (UMP). Trente-trois élus siègent au conseil municipal. Depuis le 9 mars 2008 la répartition est la suivante : vingt-cinq sièges pour la liste divers gauche-MoDem et huit pour la liste divers droite. Le maire, pour la période 2008-2014 est David Ros PS qui succède, à l’issue de l’élection municipale du 9 mars 2008 à Marie-Hélène Aubry (P.Rad) en poste depuis 1995. L’Insee lui attribue le code 91 3 21 471[30] et la Poste le code postal 91400. La commune d’Orsay est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 104 718. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[31].
En 2009, la commune disposait d’un budget de 31 409 000 € dont 25 357 000 € de fonctionnement et 6 052 000 € d’investissement[32], financés pour 49,95 % par les impôts locaux[33], la dette municipale s’élevait la même année à 35 545 000 €[34]. Les taux d’impositions en 2009 s’élevaient à 17,92 % pour la taxe d'habitation, 25,52 % et 93,32 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti)[35], 16,50 % pour la taxe professionnelle et 8,89 % pour la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, communes à toutes les communes membres de la CAPS[36]. En 2009, le nombre de logements sociaux s’élevait à quatre cent cinquante-six[37] soit 7 % du parc d’habitation, et 24 % si l’on inclut les chambres de résidence universitaire (ce qui explique une opération de réhabilitation des logements étudiants). La commune est rattachée à la juridiction d’instance de Palaiseau, de grande instance et de commerce d’Évry[38], à la cour d'appel de Paris.
La ville adhère à la communauté d'agglomération du plateau de Saclay qui rassemble dix communes[39] pour le développement économique et l’aménagement du territoire, au Siahvv pour l’aménagement de la rivière et de sa vallée[40], au Siom[41] pour le traitement des ordures ménagères et à l’office de tourisme de la vallée de Chevreuse pour la mise en valeur du patrimoine[42].
Conseil municipal d'Orsay (mandature 2008-2014)[43]. Liste Tendance Président Effectif Statut « Viv’Orsay avec vous » DVG David Ros 25 Majorité « Orsay au cœur » UMP Marie-Hélène Aubry 8 Opposition Maires d’Orsay
Quarante-six maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale d’Orsay depuis l’élection du premier en 1790.
Liste des maires successifs[44]. Période Identité Étiquette Qualité Liste des maires avant 2008.Période Identité Étiquette Qualité 1790 1791 Jean-Mathias Forst 1791 1792 Pierre-Antoine Fialon 1792 1793 Pierre Roger 1793 1803 Pierre-Antoine Fialon 1803 1813 Louis-Charles Desjobert 1813 1815 Pierre-Antoine Fialon 1815 1815 Jean-Baptiste Empereur 1815 1815 Pierre-Nicolas Fricot 1815 1830 Jean-Baptiste Empereur 1830 1831 Nicolas Verrier 1831 1833 Victor-Joseph Lebeaux 1833 1834 Nicolas Verrier 1834 1839 Marie-Auguste Savy 1839 1843 Claude Cossonnet 1843 1847 Mathieu Fialon 1847 1848 Nicolas Verrier 1848 1858 Jules-Emile Rabourdin 1858 1871 Jean-Louis Billard 1871 1871 Paul Pont 1871 1871 Louis-Auguste Oudart 1871 1878 Jules-Alexandre Marinier 1878 1880 Amédée Guillemin 1880 1881 Laurent Hoffherr 1881 1884 Amédée Guillemin 1884 1896 Jules-Alexandre Marinier 1896 1898 Jacques Blondin 1898 1904 Eugène Meignen 1904 1905 Alfred Lapostolle 1905 1910 Eugène Meignen 1910 1919 Alfred Lapostolle 1919 1924 Eugène Lorne 1924 1931 Paul Blondel 1931 1933 Pierre Dumaraud 1933 1935 Louis Cadot 1935 1939 Lucien Decauville 1939 1941 François Leroux 1941 1944 Léonce Benin 1944 1947 François Leroux 1947 1953 Christian Barré 1953 1965 Jean Pinon 1965 1977 Georges Thevenon DVD 1977 1983 André Laurent PS 1983 1989 Michel Lochot DVD 1989 1995 André Laurent RPR puis PS 1995 2008 Marie-Hélène Aubry UDF-PPDF puis UMP puis PR[45] Présidente du SIOM, Vice-présidente de la CAPS 2008 en cours David Ros PS Conseiller général, chercheur[46] Toutes les données ne sont pas encore connues. Tendances et résultats politiques
La vie politique d’Orsay est atypique avec une proportion de familles bourgeoises qui tend à voter à droite et une forte proportion d’étudiants et chercheurs qui ont tendance à voter à gauche. Ces dernières années, il semble que cette dernière part du vote ait pris l’avantage lors des derniers scrutins, situation accentuée par une présence croissante de bourgeois-bohèmes. Les élections municipales de 2008 se sont jouées sur un tour, à 86 voix d’écart[47], avec seulement deux listes. C’est celle du candidat du PS David Ros qui l’a emporté face à Marie-Hélène Aubry (successivement UDF, UMP et aujourd’hui PR) qui occupait le poste depuis 1995. Les associations Amnesty international[48] et la Ligue des Droits de l’Homme sont présentes dans la ville. Une cellule d’ATTAC est installée sur la commune, comme des sections du MoDem[49], du parti socialiste[50] et du parti communiste français[51].
- Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 90,99 % pour Jacques Chirac (RPR), 9,01 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,37 % de participation[52].
- Élection présidentielle de 2007 : 52,34 % pour Ségolène Royal (PS), 47,66 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 88,72 % de participation[53].
- Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 50,67 % pour Pierre Lasbordes (UMP), 49,33 % pour Stéphane Pocrain (Les Verts), 69,59 % de participation[54].
- Élections législatives de 2007 : 52,41 % pour Maud Olivier (PS), 47,59 % pour Pierre Lasbordes (UMP), 66,19 % de participation[55].
- Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 30,32 % pour Harlem Désir (PS), 16,16 % pour Marielle de Sarnez (UDF), 55,44 % de participation[56].
- Élections européennes de 2009 : 26,38 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 26,35 % pour Michel Barnier (UMP), 55,29 % de participation[57].
- Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 54,77 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 40,13 % pour Jean-François Copé (UMP), 73,34 % de participation[58].
- Élections régionales de 2010 : 60,45 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 39,55 % pour Valérie Pécresse (UMP), 59,17 % de participation[59].
- Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2004 : 56,46 % pour David Ros (PS), 43,54 % pour Marie-Hélène Aubry (UMP), 73,51 % de participation[60].
- Élections cantonales de 2011 : 63,12 % pour David Ros (PS), 36,88 % pour Raymond Raphaël (UMP), 48,18 % de participation[61].
- Élections municipales, résultat des premiers tours
- Élections municipales de 2001 : 57,78 % pour Marie-Hélène Aubry (UDF) élue au premier tour, 42,22 % pour Marie-Françoise Parcollet (PS), 67,68 % de participation[62].
- Élections municipales de 2008 : 50,56 % pour David Ros (PS) élu au premier tour, 49,44 % pour Marie-Hélène Aubry (PR), 69,80 % de participation[47].
- Élections référendaires
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 76,14 % pour le Oui, 23,86 % pour le Non, 39,80 % de participation[63].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 65,13 % pour le Oui, 34,87 % pour le Non, 79,14 % de participation[64].
Enseignement
La commune est rattachée à l’académie de Versailles. Plusieurs structures accueillent les enfants et élèves de la ville, par ordre d’âges, le centre multi-accueil « Le Petit Prince », les crèches du Parc et de La Farandole, l’école maternelle de Maillecourt, les écoles primaires du Centre, de Mondétour, du Guichet[65], les collèges Alexander Fleming et Alain-Fournier, le lycée général et technologique Blaise Pascal[66] qui possède une section de CPGE Mathématiques supérieures et Mathématiques spéciales parmi les meilleures de France[67].
S’ajoutent deux établissements privés catholiques, l’école maternelle et élémentaire Sainte-Suzanne[68] et le Cours Secondaire d’Orsay, école maternelle, élémentaire, collège et lycée général[69] qui est le second meilleur établissement du département selon le classement 2009 de L'Express[70].
Enseignement supérieur
Article détaillé : Université Paris-Sud 11.La ville d’Orsay, au cœur de la « Vallée de la Science » accueille en centre ville et dans le parc de deux cents hectares la présidence, les services généraux de l’Université Paris-Sud 11, et concentre une forte communauté scolaire (13 000 étudiants, 1 700 enseignants, 2 100 doctorants, 1 800 personnels administratifs et techniciens), à travers les cinq unités de formation et de recherche (UFR) (Sciences et STAPS), les trois instituts universitaires de technologie (IUT) (Chimie, Informatique et Mesures physiques), l’institut de formation d'ingénieurs de l'université Paris XI, les soixante laboratoires, les 500 000 mètres carrés de locaux et les résidences universitaires du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous).
Le campus universitaire d'Orsay et l’hôpital sont par ailleurs liés dans la recherche et la thérapie avec l’utilisation conjointe du troisième centre mondial de protonthérapie de l’Institut Curie depuis 1991[71]. Le centre national de la recherche scientifique (Cnrs) est aussi présent avec l’implantation de l’institut de physique nucléaire, le laboratoire de l'accélérateur linéaire, le centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse[72]. SupOptique dispose de locaux sur la commune, tout comme Supélec.
Enfin, l’hôpital est doté d’un institut de formation en soins infirmiers sur le site du Grand-Mesnil.
Santé
La commune accueille sur son territoire le centre hospitalier d’Orsay inauguré en 1836, qui bénéficie d’une capacité de quatre cent trente-et-un lits, avec des services spécialisés en médecine générale, cardiologie, gastro-entérologie, hépatologie, neurologie, chirurgie, pédiatrie et néonatalogie, gynécologie et obstétrique, psychiatrie. La maternité d’Orsay réalise en moyenne 1 068 accouchements par an[73]. L’hôpital est aussi équipé d’un centre d’analyse, d’un centre de radiographie et d’imagerie médicale par IRM. En outre, un centre de protonthérapie est installé sur le campus de l’université, en partenariat avec l’hôpital. Enfin, l’hôpital d’Orsay est le centre de base des SMUR et SAMU pour le Nord-Ouest essonnien. Avec une note de 74,22 sur cent en 2009 dans le classement réalisé par L’Express, il se situe dans la moyenne des établissements à la cent quarante-troisième place nationale[74].
Elle accueille aussi plus de cent quarante médecins[75] dans toutes les spécialités, certains exerçant dans le cadre de l’hôpital, d’autres en médecine de ville, dix-sept chirurgiens-dentistes[76] et six pharmacies[77] exercent dans la commune, deux résidences adaptées aux personnes âgées pour un total de cent treize logements sont implantées en centre-ville.
Services publics
La commune dispose de deux agences postales en centre-ville[78] et à Mondétour[79], d’un commissariat de police subdivisionnaire, d’une caserne de gendarmerie[80], d’un centre d'information et de documentation jeunesse[81], d’une trésorerie principale[82], d’un centre de la caisse primaire d'assurance maladie[83], d’une agence de la caisse d’allocations familiales[84], d’un centre de la protection maternelle et infantile[85], d’une office notariale[86] et neuf avocats[87] rattachés au barreau d’Évry exercent dans la commune.
Jumelages
Article connexe : Coopérations décentralisées des communes de l'EssonneOrsay a développé des associations de jumelage avec :
- Ely (Royaume-Uni) depuis 1980, en anglais Ely, située à 434 kilomètres[88].
- Kempen (Allemagne) depuis 1973, en allemand Kempen, située à 424 kilomètres[89].
- Vila Nova de Paiva (Portugal) depuis 2009, en portugais Vila Nova de Paiva, située à 1 170 kilomètres.
Vie quotidienne à Orsay
Culture
La commune propose différentes installations culturelles, la plupart regroupées en centre-ville dont la salle de cinéma « Les Trois Jacques », l’auditorium et la salle de spectacle Jacques Tati, le centre d’exposition de la Grande Bouvêche, la MJC Jacques-Tati[90], la maison de quartier Pierre Mendès France, la maison des associations, la bibliothèque et discothèque Georges Brassens et l’office de tourisme de la Vallée de Chevreuse.
Différentes manifestations nationales sont relayées sur la commune : la Fête de la Musique, la Fête de la Science, la Fête de l'Internet. La fête de la commune se déroule traditionnellement le deuxième dimanche de mai. Un groupe de Scouts et Guides de France est présent à Orsay et participe à l’animation culturelle et sportive de la commune. Une télévision associative disponible sur Internet organisée par les jeunes du collège Alain Fournier complète le journal municipal pour relater les évènements de la commune.
Sport
Orsay dispose de nombreuses infrastructures sportives dont : le stade de la Terrasse avec deux terrains de rugby, quatre terrains de football, une piste d’athlétisme, un plateau d’évolution, des jardin et pas de tir à l'arc, sept courts de tennis dont un couvert, les gymnases Marie-Thérèse Eyquem (plateau d’évolution et deux salles spécialisées gymnastique aux agrès et arts martiaux), du Guichet, Jean-Charles Blondin et de Mondétour, les tennis de Mondétour et de l’ATO, la piscine olympique trois bassins dont deux couverts et une fosse de plongeon, un studio de danse de cent soixante mètres carrés et le centre municipal d’initiation aux sports offrant des stages.
L’Orsay Rugby Club est l’un des plus actifs du département et évolue en Championnat de France de 2e division fédérale[91].
Lieux de culte
Les limites de la commune correspondent à une paroisse catholique qui dépend du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes et du doyenné de l’Yvette-Gif-Orsay. Elle dispose de l’église principale Saint-Martin-Saint-Laurent[92], de la chapelle de la Clarté-Dieu et de la chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine à Mondétour, utilisée par la paroisse des Ulis. Une paroisse évangélique portugaise et une protestante évangélique, une pagode bouddhiste Khuông Viêt complètent l’offre de lieux de culte.
-
La chapelle de la Clarté-Dieu par Xavier Arsène-Henry.
Médias
Le journal gratuit ParuVendu dispose de locaux dans la commune. L’hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne diffuse des informations locales sur le réseau câblé, satellite et ADSL.
Économie
Bien que principalement résidentielle, la commune accueille sept cent quatre-vingt quatre entreprises, pour la plupart des commerces de proximité ou de jeunes organisations, au sein de la pépinière d'entreprises[93] et du Parc-Club. La commune est ainsi le centre du bassin d'emploi d’Orsay définit par l’Insee qui regroupait vingt-cinq communes et 125 975 habitants en 1999[94]. Le centre-ville est particulièrement dense en commerces, services et cabinets médicaux[95],[96]. La commune dispose en outre de deux bureaux de Poste, d’agences de chaque banque nationale et sociétés d’assurance, d’un centre de CPAM. En centre-ville, un marché se tient les vendredis matins, un marché biologique le dimanche matin[97]. Un Lions Club et un Rotary Club agissent socialement et économiquement sur le territoire de la commune.
L’implantation de l’université Paris XI sur la commune et les organisations associées comme les grandes écoles (IFIPS, SupOptique, Supélec), les centres de recherche d’entreprises (Institut Curie, Thales, Hewlett-Packard ou anciennement Pfizer dont les locaux ont été repris par le siège Westinghouse France) et du centre hospitalier permettent à la commune de percevoir des revenus importants de taxe professionnelle et de bénéficier d’un fort dynamisme économique. La présence de deux gares du RER B permet en outre à la population active de rallier rapidement les centres économiques de la région. À Orsay, le Centre d’essai des propulseurs est classifié au Répertoire du registre des émissions polluantes pour ses rejets importants de dioxyde de carbone et de déchets industriels parmi lesquels des hydrocarbures[98]. Depuis novembre 2005, la commune est au cœur de l’opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[99].
Emplois, revenus et niveau de vie
Ainsi, la commune gérait en 2006 un budget de 36 700 000 €, le taux de chômage en 2005 s’établissait à 5,4 % et le revenu par ménage en 2004 à 27 009 € par an. 60,6 % des Orcéens sont propriétaires de leur logement, des maisons individuelles dans 56,3 % des cas. Située au cœur de la vallée de la science, 25,4 % de la population est diplômée au-delà de bac+2 ou 22,9 % sont encore étudiants. Cette présence de nombreux étudiants se retrouve dans la pyramide des âges avec un taux de 33,9 % de la population entre vingt et trente-neuf ans[100]. Avec un prix moyen au mètre carré de 4 290 euros, Orsay est la commune la plus chère du département à la fin 2007[101]. Depuis novembre 2005. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 26 413 euros, ce qui plaçait Orsay au deux cent trente-cinquième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au quatorzième rang départemental[102].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entrepriseCadres et professions
intellectuelles supérieuresProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Orsay 0,0 % 2,8 % 45,5 % 23,6 % 20,7 % 7,3 % Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 % Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 % Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprisesServices aux
particuliersOrsay 0,3 % 6,8 % 3,4 % 5,1 % 29,4 % 5,8 % Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 % Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 % Sources : Insee[103] Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
La commune située à l’entrée de la verdoyante vallée de Chevreuse valorise et conserve les espaces verts. Elles disposent de nombreux bois (la Troche, Croix de Bures, la Grille Noire, la Bouvêche, la Cyprenne, le bois Persan et le bois des Rames), de trois parcs paysagers (East Cambridgeshire, Grande Bouvêche et parc botanique de Launay), de trois lacs (lac du Mail, lac de Lozère et lac du Temple de la Gloire). Elle s’est vue décerner deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[104].
En outre, la commune fait partie des sites pilotes "Gaz Naturel pour Vehicule" et dispose ainsi de cinq véhicules utilitaires roulant au gaz et trois véhicules électriques[105]. Elle encourage les circulations douces avec sept kilomètres de pistes cyclables et un centre ville piétonnier.
Patrimoine architectural
La commune dispose de monuments intéressants datant des diverses époques de population ou de croissances. La Grande Bouvêche, un manoir aux deux tours médiévales transformé jusqu’au XVIIIe siècle, la Pacaterie, une ancienne ferme fortifiée aujourd’hui attenante à une résidence universitaire du même nom, le temple de la Gloire, d’architecture néoclassique, bâti en 1801 par l’architecte Pierre-Alexandre Vignon en l’honneur du général Moreau, classé monument historique depuis 1979[106], le château de Corbeville en brique du XIXe siècle qui fait actuellement partie du centre de recherches du groupe Thales, le château de Launay, du XVIIe siècle, actuelle résidence du président de l’Université Paris-Sud 11, le château du Grand Mesnil des XVIIIe siècle et XIXe siècle.
L’église Saint-Martin-Saint-Laurent, au chœur et au clocher gothique, la nef néoromane et la façade néoclassique[107] et Saint-Laurent attenante et sa crypte de 1760 face à l’Hôtel de Ville, la chapelle de la Clarté-Dieu, l’ancien séminaire et le monastère franciscain construits par Xavier Arsène-Henry en 1956[108] et la chapelle moderne Notre-Dame de la Plaine dans le quartier de Mondétour constituent l’architecture sacrée.
L’Hôtel de Ville du XIXe siècle, bâti sur les vestiges du château de Grimod d’Orsay, l’anneau de collisions de 1962, protégé au titre du patrimoine industriel et technique depuis 2002, la halle du marché couvert et l’ancien siège social français de Pfizer en 1972 par l’architecte Pierre Dufau sont eux des monuments récents enrichissants le patrimoine de la commune.
Personnalités
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Orsay :
- Charles Boucher, seigneur d’Orsay, conseiller au Parlement, Prévôt des marchands de Paris, conducteur des travaux d’assainissement du quai de la Grenouillère, devenu quai d'Orsay à Paris.
- Pierre Grimod du Fort (1692-1748), seigneur d’Orsay, fermier général et intendant des Postes.
- Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay (1748-1809), premier comte d’Orsay.
- Jean Victor Marie Moreau (1763-1813), général français de la Révolution, pour lequel fut édifié, le « Temple de la Gloire ».
- Alfred d'Orsay (1801-1852), comte d’Orsay, dandy.
- Alfred Giard (1846-1908), zoologiste y est décédé.
- Pierre Delarue-Nouvellière (1889-1973), auteur, illustrateur, photographe et ferrovipathe a vécu à Orsay jusqu’à sa mort. Une rue de la commune porte désormais son nom.
- Oswald Mosley (1896-1980), homme politique britannique fondateur du British Union of Fascists y vécu et y est mort au Temple de la Gloire.
- Charles André Wolf (1907-1999), artiste peintre et poète y est enterré.
- Edgar Lederer (1908-1988), biochimiste y enseigna.
- Albert Fossey-François (1909-1958), compagnon de la Libération, y vécut.
- Léon Poliakov (1910-1997), historien y est décédé.
- Diana Mitford (1910-2003), écrivain britannique y vécut au Temple de la Gloire.
- Jean-Louis Viard (1917-2009), artiste peintre, cartonnier (tapisserie), graveur, Prix de Rome et Prix de la Casa de Velasquez y est né et enterré.
- Jacques Friedel (1921- ), physicien y enseignait.
- André Lagarrigue (1924-1975), physicien y enseignait et y est mort.
- André Gomis (1926-1971), architecte y vécut.
- Roland Omnès (1931- ), mathématicien y enseigna et fut président de l’université.
- Bernard Fresson (1931-2002), acteur y est décédé.
- Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007), prix Nobel de physique en 1991, décédé à Orsay, enseignant à la faculté des Sciences d’Orsay de 1961 à 1971. Son épouse Anne-Marie de Gennes a créé en 1975 un restaurant nommé « Le Boudin sauvage » dans le quartier du Guichet.
- Adrien Douady (1935-2006), mathématicien y enseigna.
- André Isoir (1935- ), organiste y enseigna.
- Inès Cagnati (1937-2007), écrivain y est décédée.
- Albert Fert (1938- ), prix Nobel de physique en 2007, enseignant à la faculté des Sciences d’Orsay depuis 1976.
- Patrice Duvic (1946-2007), écrivain de science-fiction y est né.
- Jean-Michel Bismut (1948-?), mathématicien y enseigne.
- Elisabeth de Fresquet (1949- ), femme politique y est née.
- Alain Chabat (1958- ), comédien, réalisateur, scénariste, producteur de cinéma, animateur de télévision y vécu.
- Marina Foïs (1971- ), comédienne y vécut.
- Christophe Beaugrand (1977- ), journaliste y vécut.
- Diam's (1980- ) de son vrai nom Mélanie Georgiades, rappeuse française, a résidé dans un quartier pavillonnaire d’Orsay (Mondétour) de 1995 à 2003.
- Moussa Badiane (1981- ), basketteur international y est né.
- Guy Demel (1981- ), footballeur international y est né.
- Sidney Galopin (1983- ), rugbyman y fut licencié.
- Angélique Spincer (1984- ), handballeuse y est née.
- Arnaud Assoumani (1985- ), athlète y est né.
Héraldique et logotype
Article connexe : Armorial des communes de l'EssonneLes armes d’Orsay se blasonnent : D’azur à la fasce d’or accompagnée en chef d’un croissant accosté de deux étoiles et en pointe d’un poisson, le tout d’argent[109].
Ce blason a pour origines les armes du premier comte d’Orsay, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay, décrites ainsi : Sur le tout d’azur à la fasce d’argent accompagné en chef d’un croissant d’or entre deux étoiles du même et en pointe d’un poisson nageant sur une mer d’argent[110].
La commune s’est en outre dotée d’un logotype.
Mythes, légendes et anecdotes
- Après l’appellation de la commune, le nom d’Orsay a d’abord été attribué au quai d'Orsay en hommage au seigneur du domaine, puis par métonymie au ministère des Affaires étrangères mais aussi à une gare, devenue un théâtre puis un musée. C’est aussi un nom qui s’exporte, comme en témoigne ces restaurants à New York ou à Québec ou cet hôtel de Toulouse ou encore cette Banque. Et sans lien avec la commune, c’est aussi le nom d’une île écossaise.
- La sitcom Tranches de vie actuellement diffusée sur Disney Channel, est tournée à Orsay[111]. Certaines scènes du film Une époque formidable... de Gérard Jugnot sorti en 1991 furent tournés dans le centre-ville[112].
- Charles Péguy cite le nom de la commune dans son poème Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres :
« Nous arrivons vers vous du lointain Palaiseau,
Et des faubourgs d’Orsay par Gometz-le-Châtel,
Autrement dit Saint-Clair; ce n’est pas un castel,
C’est un village au bord d’une route en biseau. »
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de l'Essonne
- Canton d'Orsay
- Gare du Guichet
- Gare d'Orsay - Ville
- Université de Paris XI
- Campus universitaire d'Orsay
- Laboratoire de mathématiques d'Orsay
- Quai d'Orsay
- Église Saint-Martin-Saint-Laurent d'Orsay
- Temple de la Gloire (Orsay)
- Château de Corbeville (Orsay)
- Château de Launay (Orsay)
- Château du Grand Mesnil (Orsay)
Liens externes
Bibliographie
- Collectif d'auteurs, Orsay, D'un village d'antan... aux techniques de demain, Maury, 1986
- Collectif d'auteurs, Orsay, 999 - 1999, Maury, janvier 1998 (ISBN 9782950605214)
- Paul Brouzenq, Christiane Coudray, Rose Marx et Henri Sergolle, Orsay, un jardin pour la science, EDP Sciences, 21 avril 2005 (ISBN 9782868837561)
Sources
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.
- Mode d’occupation du sol en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
- Répartition du territoire d’Orsay sur l’IAURIF
- Fiche d’Orsay sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.
- (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
- (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
- Carte du réseau Daniel Meyer sur son site officiel. Consulté le 19/04/2009.
- Le Bois Persan
- Carte de zonage d'Orsay sur le site de l’Insee. Consulté le 26/02/2011.
- Toponymie d’Orsay
- Villa gallo-romaine d’Orsay sur le site Topic-Topos. Consulté le 07/08/2008.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- généalogie branche de CORBEIL
- VIE DE BOUCHARD LE VÉNÉRABLE
- Histoire d’Orsay en Hurepoix
- Saint-Martin aux Journées du Patrimoine
- Histoire d’Orsay
- Orsay, la ville
- Institut Curie
- Liste des morts pour la France d’Orsay sur le site memorial-genweb.org Consulté le 21/03/2009.
- Répartition par nationalités sur le site de l’Insee. Consulté le 02/04/2009.
- Tableau de synthèse démographique sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
- http://cassini.ehess.fr/ : notices communales avec tous les recensements
- Données démographiques de 1968 à 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 25/01/2009.
- Population municipale 2006 sur le site de l’Insee. Consulté le 01/01/2010.
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 02/01/2011
- Tableau de synthèse sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
- Pyramide des âges à Orsay en 2007 sur le site de l’Insee. Consulté le 03/07/2010.
- Pyramide des âges de l'Essonne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 03/07/2010.
- Orsay sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.
- Fiche entreprise de la commune d'Orsay sur le site verif.com Consulté le 08/03/2011.
- Comptes communal d’Orsay sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Analyse financière des comptes municipaux d’Orsay sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Endettement de la commune sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Taux d’impositions sur le site taxe.com Consulté le 07/12/2010.
- Taux d’imposition de la CAPS
- Répartition du patrimoine social par commune et par bailleur sur le site de l'Aorif. Consulté le 15/05/2010.
- Organisation judiciaire en Essonne
- Carte des communes adhérentes sur le site officiel de la CAPS. Consulté le 19/04/2009.
- Communes adhérentes sur le site officiel du Siahvy. Consulté le 19/04/2009.
- Carte des communes adhérentes sur le site officiel du Siom. Consulté le 19/04/2009.
- Site officiel de l’office de tourisme de la vallée de Chevreuse. Consulté le 19/04/2009.
- Liste des élus au conseil municipal en 2008 sur le site linternaute.com Consulté le 06/07/2009.
- Liste des maires d’Orsay
- Rattachement politique sur le site de sondage des décideurs de l’Essonne. Consulté le 16/02/2008.
- Fiche de la commune sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 11/05/2010.
- résultats officiels de la municipale 2008 sur le site de la maire d'Orsay, consulté le 10 mars 2008
- Site officiel d’Amnesty International Vallée de Chevreuse. Consulté le 19/04/2009.
- Site officiel du MoDem d’Orsay. Consulté le 19/04/2009.
- Coordonnées de la section PS d’Orsay sur le site de la section de circonscription. Consulté le 19/04/2009.
- Site de la section PCF de la faculté d’Orsay. Consulté le 19/04/2009.
- Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/06/2009.
- Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
- Résultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 02/04/2011
- Résultats de l'élection municipale de 2001 à Orsay sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 29/12/2010.
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- Résultats CPGE Orsay 2006
- Site officiel de l’école Sainte-Suzanne d’Orsay. Consulté le 19/04/2009.
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- Classement 2009 des lycées de l’Essonne sur le site de l’Express. Consulté le 19/04/2009.
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- Le CNRS à Orsay
- Statistiques maternités d’Orsay
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- Liste sur le Conseil de l’Ordre des Médecins
- [nom=&tx_oncdpraticien_pi1[prenom]=&tx_oncdpraticien_pi1[rue]=&tx_oncdpraticien_pi1[ville]=orsay&tx_oncdpraticien_pi1[cp]=&tx_oncdpraticien_pi1[departement]=0&tx_oncdpraticien_pi1[recherche]=rechercher Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national.] Consulté le 19/04/2009.
- Liste sur l’Ordre des Pharmaciens
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- Coordonnées des polices et gendarmeries de l’Essonne sur le site de la préfecture. Consulté le 19/04/2009.
- Coordonnées du CIDJ d’Orsay sur le site des Services publics. Consulté le 19/04/2009.
- Liste des trésoreries de l’Essonne sur le site de la Drire d’Île-de-France. Consulté le 03/02/2010.
- Coordonnées de la CPAM d’Orsay sur le site de l’Insee. Consulté le 19/04/2009.
- Coordonnées de la CAF d’Orsay sur le site des Services publics. Consulté le 19/04/2009.
- Coordonnées du PMI d’Orsay sur le site des Services publics. Consulté le 19/04/2009.
- Coordonnées de l’étude de notaires sur le site national. Consulté le 19/04/2009.
- Annuaire des avocats sur le site du Conseil National des Barreaux
- Fiche du jumelage avec Ely sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.
- Fiche du jumelage avec Kempen sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.
- Site officiel de la MJC Jacques-Tati. Consulté le 19/04/2009.
- Site officiel de l'Orsay Rugby Club. Consulté le 26/02/2011.
- Paroisse d’Orsay sur le site du diocèse. Consulté le 01/06/2008.
- Pépinière d’entreprise d’Orsay
- Présentation de la zone d’emploi d’Orsay sur le site de l’Insee. Consulté le 19/04/2009.
- Commerçants d’Orsay
- Professions libérales d’Orsay
- Annuaire des marchés sur le site Marchés de France. Consulté le 25/04/2011.
- Fiche du Centre d’essai des propulseurs sur la base iREP du ministère de l’Écologie. Consulté le 29/04/2008.
- Rapport d’activité du préfet d’Île-de-France sur l’OIN. Consulté le 08/06/2008.
- Données économiques sur Journal du Net
- Le Figaro, dossier spécial Immobilier, n°19807 du samedi 5 avril 2008.
- Résumé statistique national des communes sur le site de l’Insee. Consulté le 26/10/2009.
- Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
- Palmarès des villes et villages fleuris
- L’environnement sur le site de la mairie d’Orsay
- Fiche du temple de la gloire sur la base Mérimée du ministère de la Culture. Consulté le 03/08/2008.
- Saint-Martin au Journées du Patrimoine
- Orsay, la ville
- Gaso, la banque du blason.
- Sceau de la famille Grimod d’Orsay
- Magazine de la mairie d’Orsay en pdf>
- Liste des films tournés à Orsay sur le site L2TC.com Consulté le 05/12/2010.
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