- Ecole Supérieure d'Electricité
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École supérieure d'électricité
Pour les articles homonymes, voir ESE.Supélec Nom original École supérieure d’électricité Informations Fondation 1894 Type École d'ingénieurs Localisation Gif-sur-Yvette — Metz — Rennes, France Fondateur Éleuthère Mascart, Arsène d'Arsonval Directeur Alain Bravo Étudiants 1 850 Niveau Bac+5 à bac+8 (école doctorale) Site web Site officiel modifier L’École supérieure d’électricité (nom officiel, souvent abrégé en Supélec) est une des plus prestigieuses[1] grandes écoles d’ingénieurs française. Elle est généraliste bien qu’orientée vers les sciences de l’énergie et de l’information.
Au XXIe siècle, elle forme environ 440 ingénieurs par an, et assure également des missions de formation continue. Supélec est un membre actif de la Conférence des Grandes Écoles (CGE).
En 2009, Supélec est en phase de rapprochement avec l’École centrale de Paris. Comme les Écoles Centrale, Supélec fait partie du réseau international Top Industrial Managers for Europe (TIME).
École d’application de l’École polytechnique, elle participe au pôle de recherche et d'enseignement supérieur UniverSud Paris et au projet du campus de Saclay.
Depuis septembre 2007, Supélec est habilitée à délivrer seule le diplôme national de docteur.
Sommaire
L’école
Histoire et localisation
L’École supérieure d’électricité a été fondée en 1894 par la Société Internationale des Électriciens, actuellement Société des Électriciens et des Électroniciens (SEE). Il s’agissait alors de former les ingénieurs pour l’industrie électrique en plein développement[2].
Elle ne devient l’Association Supélec qu’en 1987. Les quatre membres fondateurs de cette association sont la Société des Électriciens et des Électroniciens (SEE), la Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication (FIEEC), le Groupe Électricité de France (EDF) ainsi que la Société des Ingénieurs Supélec (renommée Amicale des Ingénieurs Supélec en 1995).
Elle est actuellement dirigée par Alain Bravo (X-Télécom), créateur de SFR et de Siris (9Telecom).
L’École était installée rue de Staël à sa création, dans le 15e arrondissement. Elle déménagera ensuite à Malakoff, près de la porte de Vanves, puis, en 1975, à Gif-sur-Yvette, sur le plateau de Moulon, à la limite sud du plateau de Saclay, près d’Orsay. Ce campus a été inauguré par le président de la République d’alors, Valéry Giscard d'Estaing.
Depuis, l’École a ouvert deux campus supplémentaires, à Rennes en 1972, puis à Metz en 1985. Tous les bâtiments principaux des campus de Supélec partagent la même architecture typique : grands bâtiments à rayures horizontales blanches et noires.
Supélec est actuellement installée sur trois sites : Gif-sur-Yvette, Metz et Rennes. Chaque campus accueille à la fois les bâtiments d’enseignement et les résidences des élèves. La très grande majorité des élèves vivent sur les campus, d’où une vie associative particulièrement riche.
Régulièrement, l’école accueille des personnalités qui viennent faire des conférences sur la recherche et plus généralement les grands thèmes de société. Ainsi le candidat Nicolas Sarkozy est-il venu annoncer à Supélec son programme pour l’enseignement supérieur et la recherche le 18 janvier 2007[3].
Anciens directeurs de l’école
- Éleuthère Mascart (1894) : Fondateur de l’École. Normalien, physicien. Élu membre et secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences. Élu membre étranger de la Royal Society britannique. Élu membre de la Société d’Agriculture. Vice-président de l’Institution of Electrical Engineers. Professeur au Collège de France. Prix Bordin en 1866. Grand prix de l’Académie des sciences en 1874.
- Paul Janet (1895 - 1937) : Normalien. Membre de l’Académie des Sciences.
- Robert Gilet de Valbreuze (1937 - 1949)
- Pierre Besson (1950 - 1958)
- Philippe Olmer (1961 - 1967)
- André Maréchal (1967 - 1969) : Normalien. Membre de l’Académie des Sciences.
- André Blanc-Lapierre (1969 - 1978) : Normalien. Physicien émérite. Membre de l’Académie des Sciences.
- Jean-Loup Delcroix (1978 - 1989) : Normalien. Physicien.
- Bernard Picinbono (1990 - 1995) : Physicien. Membre de l’Académie des Sciences. Président de SupOptique.
- Jean-Jacques Duby (1995 - 2004) : Normalien. Mathématicien. Ancien directeur scientifique d’IBM Europe. Président de l’ENS Cachan.
- Alain Bravo (2004 - ) : polytechnicien (X - ENST). Fondateur de SFR.
Statut
L’école supérieure d’électricité a un statut de droit privé, et appartient à une association loi 1901 dont est membre la SEE, la société savante qui l’a fondée, mais a passé une convention avec l’État, qui lui permet de bénéficier d’un soutien financier. Elle est également financée par un groupe d’industriels (le PERCI), regroupant une trentaine de grandes entreprises françaises et internationales. Ce statut hybride lui octroie une importante marge de manœuvre dans le choix de son enseignement et des frais de scolarité peu élevés, équivalents aux autres écoles d’ingénieurs publiques.[réf. souhaitée]
Supélec en chiffres
(Données 2006[4])
- Bilan financier 2006
- Budget : 35,5 millions d’euros
- Fondation Supélec : 12 millions d’euros de capital
- Formation Initiale
- 1 850 étudiants
- 460 diplômes d’ingénieurs
- 91 diplômes de Master Recherche
- 75 diplômes de mastères spécialisés
- 48 diplômes de docteurs
- Corps enseignant et administratif
- 150 enseignants-chercheurs
- 580 enseignants vacataires
- 140 personnels techniques et administratifs
- International
- 1/6 des étudiants est étranger
- 2/3 des étudiants ont eu une expérience internationale durant leur scolarité
- 1/3 français a fait au moins une année d’étude à l’étranger
- 1/2 français ou étrangers obtiendront un double-diplôme
- 70 accords avec l’étranger
- Supélec est membre des réseaux TIME (Top Industrial Managers for Europe), CESAER et n+i Engineering Institutes
- 60 nationalités représentées
- 10 langues enseignées
Le nouveau dispositif de semestre international en deuxième année a été organisé et une première expérimentation a eu lieu en 2007 avec six élèves sur le campus londonien de l’ESCP-EAP, et un en Suède à KTH Stockholm.
Contacts, missions, contrats et visites ont concerné Singapour et Taiwan, États-Unis et Canada, Pologne et Roumanie, Allemagne, Espagne, Maroc, Suède et Suisse.
Supélec a été admise au sein du réseau CESAER (Conference of European Schools for Advanced Engineering Education and Research).
- Recherche et relations industrielles
- 410 personnes de recherche dont 210 doctorants ;
- 485 publications ou communications internationales majeures ;
- 12 brevets (par an) ;
- 90 chercheurs CNRS et universitaires ;
- 108 entreprises ou organismes partenaires (dont 26 PME/PMI).
Supélec participe aux pôles de compétitivité System@tic et Mov’eo en Île-de-France, Images et Réseaux en Bretagne, Matériaux Innovant et Produits Intelligents (MIPI) en Lorraine et est membre de deux Réseaux Thématiques de Recherche Avancée (RTRA) : Digiteo et Triangle de la Physique.
Missions de l’école
Modalités d’admission en cycle Ingénieur
Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale est le Concours Centrale-Supélec (filière de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI), mais une partie des étudiants est issu de l’université et vient de DUT, de licences ou de maîtrises scientifiques. L’exigence d’un très bon dossier et la réussite à un test en sciences est nécessaire à ces « admis sur titres » pour intégrer l’école.
À l’admission, les effectifs (données 2007) se décomposent ainsi :
- 130 élèves (dont 2 étrangers) issus des classes préparatoires filière MP (Maths-Physique) ;
- 92 élèves (dont 2 étrangers) issus des classes préparatoires filière PC (Physique-Chimie) ;
- 91 élèves (dont 1 étranger) issus des classes préparatoires filière PSI (Physique-Sciences de l’Ingénieur) ;
- 2 élèves issus des classes préparatoires filière TSI (Technologies et Sciences pour l’Ingénieur) ;
- 12 élèves issus des classes préparatoires filière PT (Physique et Technologie).
Formation Initiale
Supélec est habilitée par le ministre de l’enseignement supérieur, sur avis de la Commission des titres d'ingénieur, à délivrer à ses étudiants un titre d’ingénieur diplômé au terme d’une formation de trois années.
Les deux premières années sont organisées en huit séquences de huit semaines. Durant ces huit séquences, l’étudiant acquiert diverses connaissances dans les domaines des sciences de l’information et de l’énergie électrique ainsi que des connaissances lui permettant de se préparer à la vie en entreprise (en national ou en international). Une partie du temps est aussi réservée au sport, à l’étude de langues étrangères vivantes et à l’élargissement de ses horizons grâce à des cours dit électifs portant sur des sujets variés.
- Exemples de matières du tronc commun des deux premières années :
- Mathématiques appliquées (probabilités, statistiques, analyse statistique des signaux aléatoires…)
- Physique théorique (physique des solides, physique quantique…)
- Télécommunications (signaux et systèmes, électronique HF…)
- Énergie (électrotechnique…)
- Informatique (génie logiciel, architecture des systèmes informatiques…)
- Économie, Droit (micro-économie, droit de l’entreprise, gestion de projet…)
- Les électifs sont très variés et vont de la physique nucléaire jusqu’à la finance en passant par le management ou la négociation de contrats.
Formation en Alternance
Depuis septembre 2008, Supélec a ouvert une nouvelle filière par apprentissage pour les étudiants admis sur dossier qui en font la demande. Elle n’existe pour le moment que sur le campus de Gif.
Le diplôme décerné à l’issue des trois ans de formation en alternance est identique à celui obtenu après avoir suivi la formation initiale.
L’alternance est de 5 semaines de cours / 3 semaines d’entreprise. Hors périodes scolaires, y compris en juillet et en août, l’étudiant est 100 % en entreprise. En tant que salarié, il dispose de congés payés et de RTT qu’il peut poser pendant les périodes d’entreprise uniquement.
La formation par apprentissage reprend l’intégralité des enseignements la formation initiale, moins une partie des études de laboratoire qui sont remplacées par l’expérience que l’étudiant acquiert en entreprise.
Les examens sont identiques à ceux de la formation initiale et sont passés en même temps.
Le groupe d’alternants est composé de 5 élèves pour la promotion 2011 (élèves de 1re année en 2008-2009) et de 15 élèves pour la promotion 2012 (élèves de 1re année en 2009-2010).
Troisième année
La troisième année est plus particulière. Elle peut se dérouler à l’étranger pour les étudiants souhaitant acquérir un double diplôme grâce aux nombreux partenariats avec des universités étrangères (voir supra à ce sujet).
Ceux qui choisissent de terminer leur scolarité à Supélec sélectionneront une option parmi les quatorze proposées correspondant à un des quatre grands domaines de l’École (Automatique et traitement du signal, Énergie, Informatique et communications et Électronique).
Qu’ils soient en formation initiale ou en formation par alternance, les étudiants suivent une troisième année identique jusqu’à la fin du mois de mars.
À partir du début du mois d’avril :
- Les étudiants en formation initiale réalisent un stage de fin d’études d’une durée de six mois.
- Les étudiants en formation par alternance retournent en entreprise pendant six mois ou jusqu’à la fin de leur contrat d’apprentissage.
Par ailleurs, l’école a noué de nombreux partenariats qui permettent en troisième année de faire :
- son option de troisième année à l’École centrale Paris
- un double diplôme ou un Master à l’étranger (40 % des étudiants)
- un double diplôme à l’École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM)
- un double diplôme à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM)
- un double diplôme à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN)
- un double diplôme à l’École supérieure de commerce de Paris — Europe (ESCP Europe)
- en parallèle le Master Assurance et Gestion des Risques à Dauphine
- en parallèle les Master Recherche cohabilités Il s’y ajoute la possibilité d’être recruté au sein du corps de l’armement (concours B, constitué d’une épreuve écrite de synthèse de documents et d’un entretien.).
- en parallèle le Master Administration des Entreprises (MAE) à l'IAE de Rennes.
Quel que soit le campus (Gif, Rennes, Metz), le diplôme décerné est le même ; les étudiants sont d’ailleurs souvent appelés à changer de campus en troisième année afin d’y poursuivre l’option qui les intéresse. La cérémonie de remise des diplômes a lieu courant septembre.
Formation Continue
Supélec propose un catalogue de formation continue, parmi lesquelles on peut citer plusieurs Mastères spécialisés (formation longue, 1 an et diplômante).
- Mastère spécialisé en Logistique des Grands Systèmes : management des systèmes et des services sur leurs cycles de vie, traitant du Soutien Logistique Intégré (en partenariat avec Thales Université)
- Mastère spécialisé en management et ingénierie des systèmes (en partenariat avec Ligeron)
- Mastère spécialisé en réseaux informatiques et télécommunications
- Mastère spécialisé en sécurité des systèmes d’information (mastère co-réalisé avec l’ENST Bretagne)
- Mastère spécialisé en business consulting (mastère co-réalisé avec l’ESCP-EAP)
- Mastère spécialisé en chargé d’affaires en technologies de l’information (mastère co-réalisé avec l’ESC-Rennes)
- Mastère spécialisé d’ingénieur d’affaires pour les nouveaux marchés de l’énergie (en partenariat avec le CEGOS)
Recherche
Supélec pratique la recherche amont et industrielle, notamment dans le cadre de la formation des élèves (projet de fin d’études effectué pour le compte d’une entreprise).
L’École a obtenu en 2007, en commun avec l’École Centrale Paris, le label d’Institut Carnot, un mode de financement de la recherche qui favorise les partenariats avec les entreprises, pour le groupement C3S (Centrale-Supélec sciences des systèmes).
Supélec est très investie dans le domaine de la recherche, elle est l’une des trois seules écoles en France avec l’ENS Ulm et l’École polytechnique à faire partie de deux Réseaux Thématiques de Recherche Avancée (RTRA) [5].
La recherche est organisée en :
- cinq entités propres : automatique (Gif et Rennes), électrotechnique et électronique industrielle (Gif), signaux et systèmes électroniques (Gif et Metz), télécommunications (Gif, Metz, Rennes), systèmes d’information distribués (Gif, Metz, Rennes) ;
- trois unités en association avec le CNRS : LGEP (Laboratoire de génie électrique de Paris, à Gif), L2S (Laboratoire des signaux et systèmes, à Gif), LMOPS (Laboratoire matériaux optiques, photonique et systèmes, à Metz), LEE (Laboratoire d'Economie Expérimentale, à Gif) ;
- une unité fédérative, le Département de recherche en électromagnétisme(DRE) ;
- un laboratoire international conjoint, le SONDRA (Laboratoire franco-singapourien de recherche en électromagnétisme et radars, à Gif)
- une chaire d’enseignement et de recherche dans le domaine de la radio flexible, financée par Alcatel-Lucent à Gif
- deux unités externes associées à Supélec par convention : le LPGP (Laboratoire de physique des gaz et des plasmas, à Gif) et CLOES (Centre lorrain d'optique et d'électronique des solides, à Metz).
Partenariats
Dans le but de favoriser les carrières dans la banque, l’assurance, la finance ou le conseil, Supélec a également mis en place des partenariats avec de prestigieuses formations complémentaires : Master Assurance et Gestion des Risques avec Dauphine[6], double diplôme avec l’ESCP Europe[7], dispense d’examen écrit pour intégrer l’Institut d'études politiques de Paris[8].
Un accord-cadre entre l’École centrale Paris et Supélec a été signé en 2006.
Pour mettre en place sa politique d’ouverture internationale, Supélec entretient des relations suivies avec les départements d’Electrical Engineering and Computer Science des plus grands établissements de formation et de recherche. Des collaborations bilatérales existent avec une soixantaine d’universités d’Amérique du Nord et d’Amérique latine, d’Asie, d’Australie et d’Europe. Supélec est membre du réseau TIME qui regroupe 37 établissements parmi les plus prestigieux dans la plupart des pays d’Europe. Les collaborations et les échanges entre institutions bénéficient du soutien de l’Union européenne dans le cadre du contrat institutionnel Socrates-Erasmus ou de programmes de coopérations bilatérales.
Rapprochement avec Centrale Paris
L’École Centrale Paris et Supélec ont signé un accord cadre en 2005.
Déjà partenaires dans le concours commun Centrale Supélec pour le recrutement des élèves à la sortie des classes préparatoires, les deux institutions appartiennent au réseau Top Industrial Managers for Europe (TIME) qui regroupe les meilleures universités techniques européennes et se rapprochent depuis 2005 : accord tripartie avec l’ESCP Europe, partenariat sur la recherche, mutualisation des options de 3e année.
De plus en décembre 2008, les deux écoles annoncent que leur partenariat devient une alliance stratégique[9].
Échanges d’étudiants, de chercheurs et de professeurs
La composante principale de l’action internationale de Supélec concerne les échanges d’étudiants. Ces échanges intéressent d’une part les élèves français effectuant une partie de leurs études à l’étranger (leur troisième année), d’autre part les étudiants d’origine étrangère venant étudier à l’École.
Pour faciliter ces échanges, Supélec a adopté le système de crédits ECTS préconisé par l’Union européenne. Ce système permet de calibrer chaque cours en lui affectant un nombre de crédits correspondant au volume de travail qu’il exige. De plus, il propose un système de notation commun et donc transparent et utilisable par l’ensemble des partenaires.
L’action internationale de Supélec se traduit également par la présence dans les laboratoires et services de l’École d’un nombre important de chercheurs, de professeurs et de doctorants étrangers.
Les élèves français peuvent effectuer un ou plusieurs stages à l’étranger, en entreprise ou dans un laboratoire universitaire, que ce soit le stage d’été en fin de première ou de deuxième année, le travail de fin d’études à l’issue de la dernière année, ou encore un stage long (un an) entre la deuxième et la troisième année. Les élèves entrés en première année ont également la possibilité d’effectuer la troisième année d’études à l’étranger dans près de 90 universités étrangères (dont le Massachusetts Institute of Technology (MIT), Columbia, Berkeley, Cambridge, Oxford et l’Imperial College à Londres). Selon l’institution d’accueil ou le choix de l’élève, ce séjour peut conduire à l’obtention d’un double diplôme (diplôme d’ingénieur Supélec et diplôme étranger : master américain, australien, canadien, japonais, singapourien, ou diplôme d’ingénieur en Europe). Dans ce cas la durée de la scolarité est allongée de six à douze mois.
Des accords particuliers entre Supélec et l’établissement messin du Georgia Institute of Technology (Georgia Tech Lorraine) permettent aux élèves effectuant leur troisième année sur le campus de Metz de suivre, en même temps que l’enseignement de Supélec, l’enseignement du master américain et d’obtenir ainsi les deux diplômes dans des conditions privilégiées.
De même, les élèves effectuant leur troisième année sur le campus de Rennes ont la possibilité de s’inscrire au master professionnel « veille stratégique, culture et management japonais » du Centre franco-japonais de Management de l’université Rennes I.
Quelques universités étrangères partenaires
(Cette liste n’est pas exhaustive)
- Technische Universität Darmstadt, Allemagne
- Technische Universität Dresden, Allemagne
- Technische Universität München, Allemagne
- Universität Stuttgart, Allemagne
- University of Sidney, Australie
- École polytechnique de Montréal, Canada
- Georgia Institute of Technology (GeorgiaTech), États-Unis
- Massachusetts Institute of Technology (MIT), États-Unis
- University of Michigan, États-Unis
- University of Wisconsin, États-Unis
- Virginia Institute of Technology (VirginiaTech), États-Unis
- Imperial College London, Royaume-Uni
- University College of London (UCL), Royaume-Uni
- National University of Singapore, Singapour
- KTH, Suède
- ETH Zurich, Suisse
- Politecnico di Torino, Italie Au-delà des partenariats, certains élève-ingénieurs Supélec partent à Stanford ou Columbia.
Vie associative
Une école d’ingénieurs ne serait rien sans les associations étudiantes qui l’animent. Voici celles qui ont le plus de visibilité au sein des différents campus :
- Campus de Gif : l’Association des élèves de Supélec à Gif (AESG) dirigée par le Bureau des élèves
- Campus de Metz : l’Association des élèves de Supélec à Metz (AESM) dirigée par le Bureau des élèves
- Campus de Rennes : le Bureau des Elèves du campus de Rennes (BDE Breizhgoulou)
Parmi les associations étudiantes présentes dans un des différents campus, on peut notamment signaler
- Junior Supélec Stratégie (J2S), Junior-Entreprise
- Cercle Europe Supélec qui organise entre autres des échanges culturels avec des universités européennes (antenne du réseau BEST)
- Espérance en béton, dont le but principal est de lutter contre la désaffection des sciences dans les banlieues défavorisées
- Le Challenge Investissement Supélec un club dont le but est d’organiser un jeu de Bourse
- Le Forum Est-Horizon qui constitue le plus grand rendez-vous entre les entreprises, les organismes, les étudiants et les jeunes diplômés de l’Est de la France.
Anciens élèves célèbres
Liste des Ingénieurs Supélec référencés sur Wikipedia On y retrouve des ingénieurs Supélec (diplômés de l’École supérieure d’électricité) dans tous les secteurs, de la politique à la recherche.
Entre parenthèses figurent les années de sortie de l’école (numéros des promotions) :
Hommes politiques et hommes de lettres
- Yvon Coudé du Foresto (1920), ancien ministre de l’Agriculture
- Roger Houdet (1921), ancien ministre de l’Agriculture
- Jean-Marie Louvel (1924), ancien ministre de l’Industrie
- Fred Orain (1929), producteur de cinéma
- Pierre Schaeffer (1933), écrivain et compositeur français
- Pierre Boulle (1933), écrivain, scénariste (La Planète des singes, Le Pont de la rivière Kwaï)
- Christian Beullac (1949), ancien ministre du Travail puis ministre de l’Éducation nationale
- Philippe Morillon (1964), général de Corps d’Armée (4 étoiles), Commandant des forces armées de l’ONU en ex-Yougoslavie (FORPRONU), député européen
- Jean Pisani-Ferry (1973), économiste, essayiste, professeur à l’École polytechnique et à Dauphine
- Thierry Breton (1979), ancien ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (2005 - 2007), ancien PDG de France Télécom
- Guillaume Piketty (1988), directeur adjoint de Sciences Po, docteur en histoire
Personnalités
- Louis Charles Breguet, constructeur d’avion, l’un des fondateurs d’Air France
- Ernest Mercier (1905), industriel français, directeur de la Compagnie française du pétrole (CFP) (ancêtre de Total)
- Étienne de Lassus Saint Geniès (1910), industriel français, ancien président de la Thomson, de la Compagnie des Lampes, vice-président d’Alsthom
- Louis Leprince-Ringuet (1924), membre de l’Institut, spécialiste du nucléaire et particules cosmiques
- Anatole Abragam (1947), physicien, professeur au Collège de France, ancien président de la Société française de physique, membre étranger de l’Académie des sciences des États-Unis, membre étranger de la Royal Society
- Jean-Luc Lagardère (1951), industriel, fondateur du Groupe Largardère, actionnaire d’EADS.
- Bernard Dufau (1964), administrateur de France Telecom, ancien PDG d’IBM France
- Bernard Vergnes (1968), ancien président de Microsoft Europe
- Loïc Caradec (1970), navigateur, disparu en mer lors de la Route du Rhum (1986).
- Robert Mahler (1972), président Alstom France
- Jean-Philippe Collin (1980), directeur général de Peugeot, membre du directoire de PSA
- Michel Mayer (1981), PDG de Freescale
- Philippe Carli (1985), PDG Siemens France
- Guillaume Multrier (1994), homme d’affaires, directeur général d’Aegis Media Expert, fondateur de Bananalotto
- Nicolas Le Forestier (1996), champion du monde de ski nautique
- Khalilou SALL(1952),directeur des chemins de fer de Guinée,directeur des chemins de fer du Sénégal,PDG et fondateur d'ORGATEC
Industriels et hommes d’affaires
- Léo Trouilhet, président-fondateur de l’entreprise Calor (première production industrialisée de fers à repasser)
- Christian Pays, ancien vice-président de Dior, ancien dirigeant de Lacoste, K-way, Malhia Kent (Lacroix, Galliano, Lagerfeld)
- André Danzin (1945), ancien vice-PDG de Thomson-CSF
- André Coustère (1961), contrôleur général honoraire d’EDF
- André Merlin (1967), ancien PDG de RTE, filiale d’EDF
- Jean-Paul Aimetti (1967), ancien directeur général de BVA et de SOFRES
- Hubert Tardieu (1967) vice-président exécutif « Conseil & Intégration de Systèmes » de Atos Origin.
- Christiane Schwartz (1969), directrice de l’innovation pour le groupe France Télécom, administratrice de l’INRIA
- Étienne Franzi (1969), président de l’AS Monaco Football Club, président de la Compagnie monégasque de banque
- Jean-Louis Détry (1969), président du conseil de surveillance de Léon de Bruxelles, repreneur d’entreprises
- Julien Roitman (1970), directeur général d’IBM Europe
- Rolant Natalini (1971), ancien président de Nexans (Alcatel Câble) France
- Dominique Vernay (1972), directeur technique de Thales, président du pôle mondial de compétitivité System@tic (Plateau de Saclay), administrateur de l’INRIA
- Olivier Colcombet (1973), président du directoire de VVF Vacances et Santoline
- Michel Augonnet (1973) executive vice-président de AREVA T&D Systems BU
- François Djindjian (1974), directeur général adjoint d’Osiatis
- Pierre Bornard (1975), PDG de Powernext, membre du directoire de RTE
- Patrick Mestrallet (1975), PDG de la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (CBAO), frère de Gérard Mestrallet
- Daniel Le Gal (1975), co-fondateur et président du conseil d’administration de Gemplus
- Jean-Pierre Giannini (1976), directeur adjoint « armes nucléaires » du CEA
- Joël Karecki (1976), président de Philips France
- Vincent Besson (1977), directeur marketing de Citroën
- Jean-François Wets (1977), directeur des systèmes d’information de l’AFP
- Hervé Yahi (1979), PDG de Mandriva, (ex PDG de Virtools, ex vice-président de Bull SI&S)
- Bertrand Cambou (1979), PDG de Spansion
- Laurent Schwartz (1980), cofondateur et DG de Alten
- René Montaz-Rosset (1980), DG de GDF Grande-Bretagne
- Simon Azoulay (1980), PDG du Groupe Alten
- Pierre-Yves Chaltiel (1980), senior vice-président et directeur général de Thales des zones Europe, Asie centrale et Amérique latine
- Jean-Marc Patouillaud (1981), président de Partech International
- Jean-Luc Figuereo (1981), directeur général adjoint d’INEO Suez
- Christophe Pagezy (1981), vice-président exécutif de Gemalto
- Pierre Ringue (1981), PDG du groupe Apem
- Jean-David Calvet (1982), executive vice président « Services & Operation » d’Alcatel
- Laurent Fonnet (1982), ancien directeur général TF6-Série Club
- Jean Lassignardie (1982), directeur exécutif « Services & Finance » de Cap Gemini, ancien PDG LixxBail (filiale du LCL)
- Alain Benichou (1983), directeur général IBM Corporation, Secteur Distribution
- Patrick Starck (1983), ancien PDG de Hewlett Packard France
- Jean-Luc Barlet (1984), membre du directoire de Mazars
- François Bonifacio (1984), vice-PDG de HP Services France
- Christine Landrevot (1984), présidente de Motorola France et Belgique
- Luc François (1985), membre du comité exécutif de Morgan Stanley, ancien dirigeant de la Société Générale
- Marc Rouanne (1985), directeur de la division Radio Access de Nokia Siemens Networks
- Loïc Le Guisquet (1985), président de Oracle Corporation France
- Olivier Campenon (1986) vice-président (zone Europe, Asie, Afrique) de British Telecom
- Jean-Michel Dy (1986), directeur général de Société générale Private Banking
- Antoine Veyrat (1988), directeur général de l’Olympique de Marseille
- Pascal Mathieu (1990), directeur général de la Bourse Gilbert Dupont
- Nicolas Wertans (1991), dirigeant de Peugeot Citroën, ancien président du directoire de BMW France
- Jean-Manuel Jenn (1991), président d’InfoPrint Solutions France
- Olivier Amet (1993), président d’Eiffel (filiale de Eiffage)
- Cedric Foray (1996), vice président et co-fondateur de Greenwich-Consulting
- Grégory Gosset (1998), directeur général de Tele2 Mobile
- Cheikh Boubakar FAL(1951),PDG et fondateur de la compagnie aérienne Air Afrique
Scientifiques et professeurs
- Serge Bernstein (1901), mathématicien
- Henri Chrétien (1902), astronome, inventeur du cinémascope, co-fondateur de l’École supérieure d'optique et professeur à la Faculté des sciences de Paris
- René Barthélemy (1910), pionnier de la télévision
- Marius Lavet (1911), inventeur du moteur pas à pas
- René Leduc (1921), pionnier du statoréacteur
- Fernand Nouvion (1927), réalisateur de l’électrification de la SNCF
- Pierre Bézier (1931), mathématicien, physicien, ancien élève de l’École Nationale Supérieures d’Arts et Métiers
- Maurice Parodi (1930), inventeur, mathématicien, physicien
- Maurice Lebourg (1933), inventeur
- Claude Remond (1945), à l’origine de la norme NF C 15-100 (norme de référence pour l’électricien français)
- Jack Robert (1957), ancien président de l’université Paris XI
- Michel Voos (1962), professeur à l’ENS Ulm, vice-président du département de physique de l’École polytechnique
- Jean Klein (1962), directeur général de l’EFREI, professeur émérite de physique de l’Université Paris VII
- Léon Rozentalis (1963), fondateur de Supinfo
- Gérard Huet (1964), informaticien émérite, membre de l’Académie des Sciences
- Pierre Boullier (1967), docteur et chercheur en informatique
- Alain Guédon (1973), directeur des applications de la recherche et des relations industrielles de l’Institut Pasteur
- Patrick Tabeling (1974), professeur de microfluidique à l’ESPCI ParisTech
- Jean-Daniel Boissonnat (1976), directeur de recherche à l’INRIA, fondateur de la géométrie algorithmique
- Michel Ciazynski (1976), directeur général de l’ISEP (Institut supérieur d’électronique de Paris)
- Jean-Frédéric Clerc (1977), pionnier des écrans plats à cristaux liquides, prix de l’Ingénieur de l’année 2005 pour son œuvre
Actualités
Accord entre Centrale Paris, Supélec et ESCP Europe
Hervé Biausser, directeur général de l’École centrale Paris, Alain Bravo, directeur général de Supélec et Jean-Louis Scaringella, directeur général de ESCP Europe, ont signé le 7 juillet 2006 un important partenariat portant sur trois axes : accord d’échange d’étudiants, de double diplôme et de recherche.
Dès la rentrée 2007, les étudiants de Supélec pourront acquérir en 4 ans un double-diplôme Supélec/ESCP Europe en suivant une scolarité alternée entre les différents campus de Supélec et de ESCP Europe.
Les étudiants de Supélec ont par ailleurs la possibilité de faire leur année de spécialisation à Centrale Paris. Le choix des options est identique à celui proposé à leurs camarades de Centrale Paris. Par ailleurs, chaque année Supélec recevra des élèves de Centrale Paris venus eux aussi faire leur option de troisième année dans l’un des campus de Supélec.
Avec cet accord, les trois grandes écoles concrétisent leur volonté commune d’ouverture sur les thématiques scientifiques et sur le management en contexte international.
Inauguration du Laboratoire d’économie expérimentale (LEE)
Le Laboratoire d’économie expérimentale de Supélec a été inauguré officiellement le 18 décembre 2006 par André Merlin, président du directoire de RTE et Alain Bravo, directeur général de Supélec, qui ont rappelé l’importance de la diffusion de la culture économique dans une grande école d’ingénieurs. Cette inauguration est intervenue en conclusion de la première journée d’économie expérimentale de Supélec.
Le label CARNOT attribué au Consortium C3S
C3S (le consortium Centrale Supélec Science des Systèmes) vient de recevoir officiellement la labellisation Carnot. Ce nouvel Institut Carnot représente un potentiel de recherche de plus de 270 chercheurs et enseignants-chercheurs et de 370 doctorants. Son activité partenariale se traduit par plus de 300 contrats signés avec 80 entreprises pour un chiffre d’affaires annuel proche de 7 M d’€. La visibilité de cet Institut est assurée par plus de 800 publications et communications par an.
Mars 2007
Diplôme national de docteur à Supélec
Supélec est depuis quelques temps habilitée à délivrer le diplôme national de docteur : l’université Paris-Sud 11 et l’École viennent de signer la convention en vue d’une accréditation conjointe pour l’École doctorale STITS (sciences et technologies de l’information, des télécommunications et des systèmes).
Une démarche identique est en cours sur Rennes et Metz avec les universités de la région.
Notes
- ↑ http://www.lepoint.fr/html/grandes_ecoles/ecoles_ingenieurs/post_prepa/classement_general.jsp
- ↑ Discours prononcé par Monsieur Alain Bravo lors de la passation de pouvoir du 13 octobre 2004
- ↑ Sarkozy à Saclay 19/01/07 sur le site officiel du ministère de l’Intérieur
- ↑ http://www.supelec.fr/bref/Plaquette_chiffres2006.pdf
- ↑ Lancement du Réseau Thématique de Recherche Avancée (RTRA)
- ↑ Challenges no 84, 14 juin 2007, p. 76 http://www.challenges.fr/business/20070614.CHAP1011771/une_flambe_dont_il_faut_profiter.html
- ↑ http://www.escp-eap.net/fr/news/L_École_Centrale_Paris_Supelec_et_ESCP-EAP_signent_un_accord_le_7_juillet_2006.html
- ↑ http://www.droiteuniversitaire.fr/article.php3?id_article=1489
- ↑ l’École centrale paris et Supélec annoncent leur alliance stratégique, site internet de Supélec
Bibliographie
- 1894-1994, Cent ans d’histoire de l’École supérieure d’électricité G. Ramunni et M. Savio. (ISBN 2-910176-02-9)
- Discours d’investiture d’Alain Bravo.[pdf]
Lien externe
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