- Angoulême
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Angoulême
Angoulême vue du golf de l'Hirondelle
Détail
DétailAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente (préfecture) Arrondissement Angoulême (chef-lieu) Canton Chef-lieu de trois cantons : est, nord et ouest Code commune 16015 Code postal 16000 Maire
Mandat en coursPhilippe Lavaud
2008 - 2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Angoulême Site web www.angouleme.fr Démographie Population 43 112 hab. (2008[1]) Densité 1 973 hab./km² Aire urbaine 161 282 hab. () Gentilé Angoumoisins Géographie Coordonnées Altitudes mini. 27 m — maxi. 130 m Superficie 21,85 km2 Angoulême (en saintongeais Engoulaeme) est une ville du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Charente, dans la région Poitou-Charentes.
Ses habitants sont les Angoumoisins, Angoumoisines[2].
Établie sur un plateau dominant un méandre de la Charente, la ville est surnommée le balcon du Sud-Ouest. Rassemblant près de 110 000 habitants au sein d'une conurbation urbaine qui s'étend sur une quinzaine de kilomètres du nord au sud[3], Angoulême est la commune la plus peuplée du département de la Charente et forme la troisième agglomération de la région Poitou-Charentes, se classant peu après Poitiers et La Rochelle.
Ancienne capitale de l'Angoumois sous l'Ancien Régime, Angoulême a longtemps été une place forte convoitée, en raison de sa position de carrefour de voies de communication importantes, et a subi de nombreux sièges. De son passé tumultueux, la cité juchée sur son éperon rocheux, a hérité d'un patrimoine historique, religieux et urbain remarquable qui attire de nombreux visiteurs et touristes de passage.
Aujourd'hui, Angoulême occupe le centre d'une agglomération parmi les plus industrialisées entre Loire et Garonne (industrie papetière établie au XVIe siècle, fonderie et électromécanique développées à une période plus récente). C’est également une ville commerciale et administrative, dotée d’un centre universitaire, et d'une vie culturelle remarquablement animée. Celle-ci est dominée par le célèbre Festival international de la bande dessinée qui contribue largement au renom international de la cité.
Sommaire
Géographie
Angoulême, ville acropole, est située sur un plateau dominant une boucle de la Charente, limitée en amont par la confluence de la Touvre et en aval celles de l'Anguienne et des Eaux-Claires.
Géologie
Les formations du Jurassique supérieur avec dispositions d'est en ouest d'affleurements de plus en plus récents débordent la rive droite de la Touvre et donc se situent dans la partie nord d'Angoulême.
La ville s'est établie sur le plateau calcaire qui domine à pic la boucle du fleuve, une formation du Crétacé supérieur qui forme un plateau découpé de vallées parallèles.
Ce plateau calcaire comporte des cavités naturelles réaménagées par l'homme sous forme de trois à quatre étages de caves dont certaines comportent des silos à grains antiques.
Relief
La partie ancienne de la ville est bâtie sur le plateau, éperon rocheux créé par les vallées de l'Anguienne et de la Charente, à une altitude de 102 mètres, alors que la berge du fleuve, la partie inondable est à 27 mètres. Angoulême est caractérisé par la présence de ses remparts sur un à-pic de 80 mètres.
Les remparts
Depuis l'époque romaine, des remparts ceinturent le Plateau d'Angoulême. Maintes fois détruits et reconstruits, leur couronnement a été été définitivement supprimé au XIXe siècle. Ils sont classés monuments historiques, et le tour des remparts est l'un des principaux attraits touristiques de la ville.
Localisation et accès
Angoulême se trouve au croisement d’un important axe nord-sud, la N 10 Paris-Bayonne, et de l’axe est-ouest Limoges-Saintes, la N 141 route Centre-Europe Atlantique. Angoulême est aussi reliée à Périgueux par la D939, à Saint-Jean-d'Angély par la D939 et à Libourne par la D674.
Par le train, la ligne Paris-Bordeaux, empruntée majoritairement par des TGV, passe par Angoulême et le TER Limoges-Saintes assure les correspondances.
Par l'eau, même si actuellement le fleuve Charente n'est plus utilisé que pour le tourisme, il a été voie de communication et surtout de transport de marchandises jusqu'au XIXe siècle et le port de l'Houmeau a été très actif.
L'aéroport international Angoulême-Cognac est à Brie-Champniers.
Quartiers
Le vieil Angoulême est la partie ancienne, entre le rempart et le centre ville aux ruelles tortueuses et petites places. Le centre ville, situé aussi sur le plateau a été dépeint par Honoré de Balzac dans « Les Illusions Perdues » : « en haut la noblesse et le pouvoir». Château, mairie, préfecture, cathédrale et riches demeures s'y côtoient. Mais contrairement au vieil Angoulême, l'ensemble du centre ville a été très remanié au XIXe siècle.
Autour, les anciens faubourgs étaient au nombre de cinq, l'Houmeau, Saint-Cybard, Saint-Martin, Saint-Ausone et la Bussatte. Le quartier de l’Houmeau est quant à lui désigné sous la plume de Balzac par un « en bas le commerce et l’argent »; car ce quartier vivait du commerce, des bateliers et de leurs gabarres. Le port de l'Houmeau fut créé en 1280 sur la rive du fleuve. Il marquait le début de la partie navigable, qui allait d'Angoulême à la mer. Saint-Cybard, sur la rive de la Charente s'est créé autour de l'abbaye Saint-Cybard puis est devenu un quartier industriel et ouvrier avec ses papèteries, en particulier Le Nil. Saint-Martin, Saint-Ausone, est un quartier formé de deux anciennes paroisses à l'extérieur des remparts. La Bussatte Champ de Mars est une esplanade transformée aujourd'hui en centre commercial, et jouxte Saint-Gelais.
Aujourd'hui, la ville compte quinze quartiers :
- Centre-ville
- Vieil Angoulême
- Saint-Ausone - Saint-Martin
- Saint-Gelais
- Bussatte - Champ de Mars
- L'Houmeau
- Saint-Cybard
- Victor-Hugo, Saint-Roch est marqué par la présence militaire.
- Basseau est un quartier qui s'est créé au XIXe siècle avec le port de Basseau, les usines dont la poudrerie nationale en 1821 et la papeterie Laroche-Joubert en 1842, puis le pont en 1850.
- Sillac - La Grande-Garenne est à la fois pavillonnaire et construit d'ensembles HLM.
- Bel-Air, la Grand Font est le quartier de la gare et de l'ensemble immobilier des années 1950 de la Grand Font.
- La Madeleine qui lui est proche a été totalement reconstruit après les bombardements de 1944.
- Ma Campagne est une zone détachée de la commune de Puymoyen en 1945[4] et construite en habitat collectif à partir de 1972.
- Le Petit Fresquet, lui aussi détaché de Puymoyen, est semi-rural.
- Frégeneuil est dans le même cas.
Panorama de la ville
Communes limitrophes
Toutes ces communes sauf Dirac font partie de la COMAGA, la communauté d'agglomération.
Climat
Le climat est océanique de type aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Données climatiques mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2,0 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14,0 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8 Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5 Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7 Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9 Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80,0 783,6 Ville Ensoleillement
(h/an)Pluie
(mm/an)Moyenne nationale 1 973 770 Angoulême 2 025 784 Paris 1 630 642 Nice 2 668 767 Strasbourg 1 633 610 Brest 1 492 1 109 Hydrographie
Le Port-l'Houmeau, l'ancien port sur la Charente situé dans le quartier de l'Houmeau, est en zone inondable et lors des crues le boulevard Besson Bey est coupé de façon assez habituelle.
Toponymie
Depuis l'Antiquité, le nom de la ville a connu de nombreuses variantes : Iculisma[6], Civitas Engolismensium[7], Egolisma[8], Equalisma, Engolma, Egolesma, Engolisma[9],[10].
Aucune étymologie convaincante n'a été proposée à ce jour. L'origine peut être celte[6], voire latine[N 1].
Angoulesme est l'ancien nom porté par la ville. Avec le temps, comme beaucoup de mots de la langue française, Angoulesme perdit son 'es' qui se transforma en 'ê' ('e' accent circonflexe).
Histoire
Antiquité
L’histoire de la ville est très mal connue avant la période romaine : on sait simplement que le plateau était occupée par un oppidum, dont des traces ont été trouvées lors des fouilles du cimetière Saint-Martial[11] sous le nom d’Iculisma. Sa monnaie était Lemovice.
La ville qui n'était pas sur les grands axes routiers était considérée par le poète Ausone comme une petite bourgade. Aucun monument romain n'est retrouvé, mais elle bénéficie de la pax romana et commerce par le fleuve. Elle connaît une période prospère à la fin de l’Empire romain. Le promontoire rocheux qui domine la Charente de 80 mètres et l'Anguienne de 60 mètres formant une position stratégique, elle est érigée au rang de capitale de civitas (fin IIIe ou IVe siècle), et la première forteresse date de la fin de l'Empire romain. Le rempart du Bas-Empire qui entourait 27 hectares a été entretenu jusqu'au XIIIe siècle. Le réseau de voies romaines est alors réorganisé en sa faveur avec les cités alentours (Bordeaux, Saintes, Poitiers, Limoges, Périgueux) [12].
La ville du Haut-Empire est restée longtemps inconnue. Les fouilles récentes ont apporté des détails sur l'alimentation de la ville romaine. La fouille d'un puits daté du début de l'ère montre que la nappe phréatique était très proche. Un vaste ensemble thermal a été trouvé sous le palais de justice, ce qui est habituellement en relation avec une amenée d'eau par un aqueduc[13].
Le premier évêque d'Angoulême est saint Ausone d'Angoulême au IIIe siècle. L’importance administrative de la ville se renforce par l’implantation d’un comte au VIe siècle Turpion (ou Turpin) (839-863), conseiller de Charles le Chauve. Cependant, elle est systématiquement rattachée aux différents royaumes aquitains, et la fin de l’Antiquité pour la ville est à situer en 768, quand Pépin le Bref vainc Hunald II et l’amarre au royaume franc[14].
Haut Moyen Âge
La ville, tenue par les Wisigoths, adeptes de la version arianiste du christianisme est assiégée une première fois par Clovis en 507 après Vouillé, puis prise en 508[15], miraculeusement selon Grégoire de Tours et Adémar de Chabannes[16].
Au cours de la bataille, cependant Clovis aurait été gravement blessé à une jambe, sans doute une fracture. Le fait est rapporté par la tradition, et sur une tour de la 2e enceinte figure une jambe sculptée qui est dite « jambe de Clovis ».
Lors de son passage à Angoulême, après avoir fait passer la garnison au fil de l'épée, Clovis fit abattre l'ancienne cathédrale wisigothe dédiée à Saint-Saturnin pour en rebâtir une nouvelle, portant le nom de Saint-Pierre. Seuls subsistent de cet édifice primitif deux chapiteaux sculptés en marbre qui encadrent la baie d'axe dans l'abside de l'actuelle cathédrale.
Au VIIe siècle saint Cybard est resté reclus, dans une grotte située sous le rempart nord d'Angoulême, en prolongement du Jardin Vert, ce qui provoque la création de la première abbaye, l’abbaye Saint-Cybard, alors que la création de la première abbaye de femmes, l’abbaye Saint-Ausone se fait sur la tombe du premier évêque de la ville.
En 848, Angoulême est pillée par le chef viking Hasting[17]. En 896 ou 930[18] la ville subit une nouvelle attaque des envahisseurs vikings. Mais cette fois ils se heurtent à une résistance efficace. Isabelle d'Angoulême, dite également Isabelle Taillefer, épouse de Jean Sans Terre.
Du Xe siècle au XIIIe siècle, les comtes d'Angoulême, les Taillefer puis les Lusignan, renforcèrent les défenses de la ville et les agrandirent en englobant le quartier Saint-Martial.
En 1110, l'évêque Girard II fait ordonner la construction de la cathédrale actuelle.
Article détaillé : Cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême.La charte de commune
Le 18 mai 1204 une charte est signée par Jean Sans Terre, roi d'Angleterre pour rendre officielle la création de la commune d'Angoulême. Le roi « concède aux habitants d'Angoulême de garder les libertés et justes coutumes de leur cité et de défendre leurs possessions et leurs droits ». La ville célébra cet anniversaire toute l'année 2004[19].
En 1308 à la mort de Guy de Lusignan, le comté d'Angoulême revient à la couronne de France. Il est donné à Louis d'Orléans frère du roi Charles VI en 1394 puis transmis à son fils Jean d'Orléans (1400-1467) grand-père de Marguerite d'Angoulême et de François Ier. Le Bon comte Jean d'Angoulême agrandit magnifiquement le château comtal lors de son retour de captivité anglaise au milieu du XVe siècle.
Angoulême, siège d'un comté, l’Angoumois, parvient avec lui à une branche de la famille de Valois dont est issu François Ier, roi de France de 1515 à 1547, né à Cognac en 1494. En 1524, le navigateur italien Giovanni da Verrazzano revient des Indes. Il annonce à François Ier avoir découvert un nouveau territoire qu'il a nommé Nouvelle Angoulême en son honneur. Ce territoire devient par la suite la Nouvelle-Amsterdam, puis New York.
L’époque moderne
Jean Calvin, promoteur du protestantisme et ami de Jean du Tillet, archidiacre d'Angoulême, obligé de fuir Paris en 1533, se réfugie à Angoulême et dans les grottes de Rochecorail à Trois-Palis. Il y rédige une partie de l'Institution de la religion chrétienne dont la première édition est publiée en latin à Bâle en 1536[20].
Angoulême est touchée par la révolte des pitauds : en 1541, la gabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois. Ces provinces ne payaient cet impôt sur le sel. La révolte éclate autour d’Angoulême, et les paysans des campagnes environnantes prennent la ville en juillet 1548[21]
Lors de la première guerres de religion, la ville prend les armes : elle est reconquise en 1563 par Montpensier. En 1565, Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour[22]. En octobre 1568, la ville est prise par les protestants[23].
Henri III fut dans sa petite enfance duc d'Angoulême. Il en a laissé une description peu flatteuse « Les rues d'Engolesme sont tortes, les maisons sans ordre, les murailles bâties de diverses sortes de maçonneries qui montrent qu'elle a été faite en plusieurs fois et souvent prise et ruinée »[24]
En 1588, le maire d'Angoulême François Normand seigneur de Puygrelier reçoit l'ordre d’Henri III d'arrêter le duc d’Épernon, gouverneur d'Angoumois. Il mène l'assaut qui est repoussé et il meurt le 10 août 1588.
En 1619, Marie de Médicis en fuite y est reçue par le duc d’Épernon, gouverneur de l'Angoumois. Ensuite le château ne fut que la résidence des gouverneurs.
Révolution française
Pendant la Révolution française la ville fut appelée Montagne-Charente. Le premier arbre de la liberté est planté le 5 juillet 1792[25].
Seconde Guerre mondiale
Le 24 juin 1940, la 2e division Verfügungstruppe (troupe spéciale d'intervention) Das Reich, appuyée par d'autres unités de la Wehrmacht, fait son entrée à Angoulême. Ces troupes neutralisent et font prisonniers les nombreux soldats français réfugiés dans la ville. On estime leur nombre entre 10 et 20 000. Ils sont libérés dans les jours suivants.
La division Das Reich, qui se rend tragiquement célèbre en 1944, continue sa « guerre éclair » en rejoignant au plus vite la frontière espagnole pour définir rapidement la ligne de démarcation qui va couper la France en deux[26]. Angoulême se trouve en zone occupée, sous autorité allemande et siège d'une "Feld Kommandantur". La frontière avec la zone libre, familièrement appelée zone nono (non occupée) passe à environ 20 kilomètres à l'est d'Angoulême, dans la forêt de la Braconne, scindant le département en deux.
Le 20 août 1940 part d'Angoulême un convoi de républicains espagnols : le convoi des 927. C’est le premier convoi de l'histoire de la Déportation en Europe[27][réf. incomplète]. Les hommes de plus de 13 ans sont dirigés vers le camp de Mauthausen où très peu survécurent, les femmes et les enfants sont rendus à Franco. Ces réfugiés avaient été rassemblés dans les camps de "la Combe aux Loups" à Ruelle-sur-Touvre et des "Alliers" à Angoulême. Ce dernier servit également de camp de concentration pour les nomades jusqu'en juin 1946.
Le 21 octobre 1941 le jeune Gontran Labrégère, qui avait tenté, avec son ami Jean Pierre Rivière d'incendier en gare d'Angoulême un train de paille et de munitions est fusillé par les occupants. C'est le premier d'une longue liste de 98 résistants ou otages originaires de Charente. En 1942, le maire Guillon est destitué, accusé d'appartenir à une organisation déclarée hors la loi par le régime de Vichy. Il sera remplacé par un notable, l'industriel Pallas.
Le 8 octobre 1942, 387 personnes d'origine juive sont arrêtées puis déportées à Auschwitz. Seuls huit d’entre en sont revenus. Le 19 mars 1944 un bombardement allié fait d'importants dégâts et une victime à la Poudrerie nationale. Le 15 juin et le 14 août 1944, la gare est la cible des forteresses volantes américaines qui déversent un tapis de bombes faisant peu de dégâts à l'ennemi mais causant la mort de 242 civils, détruisant 400 maisons et faisant 5 000 sinistrés, dans les quartiers de l'Éperon, l'Houmeau, la Madeleine et la Grand-Font. À la fin du mois d'août 1944 la colonne Elster qui réunit des débris de différentes unités allemandes et la légion hindoue traversent la ville sans incident notable en se repliant.
Différentes unités des FFI du département et des renforts venus de Dordogne commencent alors l'encerclement de la ville. Le soir du 31 août l'attaque est lancée, mettant en fuite les restes de la garnison allemande. Celle-ci n'a heureusement pas eu la possibilité d'organiser la défense de la ville en utilisant les nombreux et redoutables ouvrages fortifiés érigés dans ce but. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre la ville est libérée, un comité de Libération et un nouveau préfet sont installés. Cette attaque fait cependant 51 victimes dans les rangs des différentes unités engagées : maquis de Bir Hacheim, Groupe Soleil, SSS (Section spéciale de sabotage), etc.
Après-guerre
Après la guerre, la ville connaît une grande expansion de ses quartiers périphériques. D’abord la Grand-Font et Bel-Air, suite au programme de reconstruction du MRU après les dommages de guerre, le quartier de la gare ayant été bombardé en 1944. Puis dans les années 1960, ce sont les quartiers de Basseau (ZAC) et la Grande-Garenne, ainsi que la création de la ZUP de Ma Campagne dans les années 1970.
Peu à peu, les industries déménagent dans des zones industrielles plus spacieuses créées dans les communes périphériques, entre 1959 et 1975[4] :
- Sillac-Rabion (1959)
- les Agriers (1964)
- ZI no 3 : le Gond-Pontouvre et l'Isle-d'Espagnac (1967)
- Nersac (début années 1970)
- la Combe à Saint-Yrieix (1980)
L'urbanisation affecte aussi les communes périphériques, avec les ensembles de Soyaux et Ruelle-sur-Touvre et fait de l'agglomération une des principales cités du sud-ouest [28].
En 1972, la ville signe un contrat "ville-pilote" avec l'État (la DATAR, représentée par Albin Chalandon)[29],[4], ce qui permet de faire des grands travaux d'aménagement : petite rocade (pont et rue Saint-Antoine, boulevard de Bretagne, tunnel de la Gâtine), pénétrante de Ma Campagne appelée voie de l'Europe, ZUP de ma Campagne, centre Saint-Martial, parkings souterrains Bouillaud et St-Martial, piscines couvertes Montauzier et Ma Campagne, rue piétonne, plan de circulation (mise à sens uniques) et gestion informatisée des feux tricolores (Angoulême fait partie des premières villes de France avec Bordeaux où le système informatisé Gertrude est implanté, appelé Philibert à Angoulême[4], transports urbains STGA (une dizaine de lignes de bus radiales), aménagement de la place Bouillaud, conservatoire de musique[30].
En 1989, défait aux élection municipales, le député-maire PS, Jean-Michel Boucheron laisse un trou de 164 millions de francs dans les finances de la ville et une dette de 1,2 milliard de francs. Ce déficit a obéré les finances de la ville et longtemps servi de justificatif au non-engagement dans la réalisation de certains travaux.
La petite rocade (le quart sud-ouest, c'est-à-dire le boulevard d'Aquitaine, un deuxième pont sur la Charente et le raccordement à la voie de l'Europe) n’est terminée qu'en 1995.
Les trois piscines de la commune (Montauzier, Ma Campagne et la piscine d'été de Bourgines) ferment en juin 2001 (décision du maire Ph.Mottet) suite à l'ouverture d'un complexe aquatique Nautilis à Saint-Yrieix [31].
Héraldique, devise
Article connexe : Armorial des communes de la Charente.Blasonnement D'azur à la porte de ville flanquée de deux tours d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'une fleur de lys d'or, surmontée elle-même d'une couronne royale fermée du même.Commentaires : accompagné de la devise : « FORTITUDO MEA CIVIUM FIDES » (Ma force est dans la fidélité de mes citoyens) (Même devise que Périgueux).Évolution du blason
- Le premier blason connu se blasonne: D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la porte de ville de deux tours d'argent brochant sur le tout.
- Sous Philippe V, en 1317: les deux tours passent à trois.
- Sous Charles VI, en 1381 on trouve: D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande componnée d'argent et de gueules brochant sur le tout, pour brisure. La porte à trois tour passe en ornement extérieur.
- Sous Charles VII, en 1452 la brisure change pour un lambel à trois pendants, celui du milieu aigu (pointu).
- Au XVIe siècle, la porte à deux tours réapparait surmontée d'une fleur de lys d'or.
- En 1850 une étoile remplace la fleur de lys, qui réapparait en 1855.
- En ?? ajout de la couronne.
Administration
Municipalité
Liste des maires connus depuis l'établissement des privilèges royaux, établie par Anne-Marie Ferrier.
Les maires dont le nom figure en italique sont mentionnés uniquement par la liste présente sur le site Internet de la mairie, sans être confirmés par cette historienne. Les mentions incertain sont reprises d’Anne-Marie Ferrier.
Liste des maires d’Angoulême sous l’Ancien RégimeListe des maires d’Angoulême sous l’Ancien Régime[32] Période Identité Étiquette Qualité 1212 Barthélemy du Puy[33] 1215 Pierre Guillaume 1217 Hélie d’Aurifont 1381 1382 Jean Teinturier 1390 1392 Jean Prévost 1393 Brugier (incertain) 1396 1399 Bernard de Jambes 1397 Cumon (incertain) 1399 Mangot Prévost 1400 Jean Prévost 1402 Hélie Martin 1410 Gentil (incertain) 1415 Baron (incertain) 1420 Pelletan (incertain) 1429 de Lage (incertain) 1431 Seguin (incertain) 1435 Fourreau (incertain) 1437 Jean Musnier 1438 Arnaud Mat (incertain) 1439 de Lisée 1443 1444 Pierre Durmois ou Dormois 1445 1446 Arnaud Mat 1446 1447 Jehan Pelletan 1453 Faure (incertain) 1457 Héliot Martin 1458 Jean du Maine 1460 Pierre du Sou 1461 Guillaume Prévost 1462 Perrinet de La Combe 1463 Jean Maqueau 1464 Penot de La Combe 1465 Perrinet de La Combe 1466 1467 Penot Seguin 1467 1468 Perrinet de La Combe 1468 Hélie Martin 1469 Perrinet de La Combe 1470 Penot de La Combe 1471 Guillaume Prévost 1472 Penot Seguin 1473 Perrinet du Sou 1474 Penot de la Combe 1475 Perrinet de La Combe 1476 Jean du Mayne 1477 Pierre ou Perrinet du Sou 1478 Penot de La Combe 1479 Jacques Bareau 1480 1481 Philippe de La Combe 1482 Penot de La Combe 1482 1483 Michel Montgeon 1483 Jacques Bareau 1484 1485 Guillaume Brugier 1486 1487 Jacques Bareau 1488 Philippe de La Combe 1489 Jean Foureau 1490 Hélie Debresme 1491 Bernard Seguyn[33] 1491 1492 Jean du Mayne 1492 Jean de Lousmelet , avocat (premier maire issu des gens de justice) 1493 1494 André de Bar 1495 1498 Hélie Seguin 1498 1499 Penot du Maine 1499 1500 Georges du Cimetière 1500 Antoine Gentilz ou Gentieu 1501 Regnault Caluau 1502 1503 Hélie du Tillet 1504 Hélie de Lageard licencié en lois, avocat général d’Angoumois 1505 Cibard Couillaud 1506 1507 Pierre de La Place 1509 1510 Guillaume Caluau (incertain) 1511 Cibard Couillaud (incertain) 1512 Philippe de la Combe (incertain) 1513 Charles Odeau (incertain) 1514 1515 Charles de Lousmellet (incertain) 1516 Étienne Rousseau (incertain) 1517 1518 Caluau 1519 Pierre Boessot 1520 1522 Bernard de Marcilhac 1523 Jean de Paris 1524 1527 Laurent Journault 1528 Jacques de Lesmerie 1529 Martial Lizée 1530 Guillaume Caluau 1533 Pierre Pascauld 1534 Guillaume Ruspide (incertain) 1535 Loys Estivalle (incertain) 1536 Jean Montgeon (incertain) 1537 Georges Ruspide (incertain) 1538 François Rouhault (incertain) 1539 Simon Moreau 1540 François de Couillhault 1541 1542 Ythier Jullien 1543 Jean Blanchart 1544 Jean de Paris 1545 Guillaume Ruffier 1546 Jean Blanchart 1547 Aymar Le Coq 1548 Poirier 1549 Simon Moreau 1550 Guillaume de La Combe 1551 1552 François de Couillaud 1553 François Terrasson 1554 1555 Guillaume Rousseau 1556 1557 Jean Desmoulins 1558 Jean Ruffier 1559 1560 Hélie Dexmier 1561 Hélie de La Place 1562 Jean Paulte 1563 mort en fonction Hélie Baiol 1563 François de La Combe 1564 Michel Constantin 1565 François de La Combe 1566 Arnauld Darain 1567 Romain de La Nauve 1568 Jean girard 1569 Étienne Pontenier 1570 Jean Paulte 1571 Nicolas Ythier 1572 François de Voyon 1573 Mathurin Martin 1574 1577 Jean Poumaret ou Pommaret 1578 François Redond 1579 Pierre Gandillaud 1580 Pierre Terrasson 1581 1582 Pierre Boutin 1583 Louis de Lesmerie 1585 Hélie Laisne 1586 Denys Chappiteau 1587 Guymarc Bourgoing 1588 François Normand de Puygrellier 1589 Étienne Villautreys ou Villoutreys 1590 Hélie Laisne 1591 Jacques Lemercier 1592 1593 François Le Meusnier 1594 Cybard Laisne 1595 Jean Nesmond 1596 Pierre Terrasson 1597 Jean Pommaret 1598 1599 Jacques Le Mercier 1600 François Le Meusnier 1601 Antoine Moreau 1602 Jean du Fossé 1603 Jacques de Villoutreys 1604 Jean de Paris 1605 Charles Raoul 1606 François Desruaux 1607 1608 François Ruffier 1609 1610 Jacques Le Meusnier 1611 Jean Nesmond 1612 Guillaume Guez de Balzac 1613 François Desruaux 1614 1616 Jacques Le Meusnier 1617 1619 Jean Guérin 1620 Jean de Paris 1621 François Desruaux 1622 Jacques Le Meusnier 1623 Antoine Gandillaud 1624 Pierre Desforges 1625 1626 Guillaume Lambert 1627 François Dufosse 1628 Pierre Bareau 1629 Jean de Paris 1630 Jean Guérin 1631 Abraham Jameu 1632 1633 Paul Thomas 1634 1635 Jean Souchet 1636 1637 Hélie Lévêquot 1638 Hélie Houlier 1639 1640 Philippe Arnauld 1641 1642 Jean Boisson 1643 1644 Antoine Racauld 1645 1646 François Normand de Puygrelier 1647 François Pommet 1648 1649 Jean Lambert 1650 1651 Jean Guymard 1652 Pierre Briand 1653 1654 François Normand de Puygrelier 1655 Philippe Arnaud 1656 Jean Préverauld 1657 1658 Jean Gilibert 1659 Samuel Paquet 1660 Abraham de La Farge 1662 Jean du Thiers 1664 1666 Jean de l’Étoile 1667 1669 Jacques Morin 1670 François Castin 1673 1676 François Abraham de Guips 1676 1678 Louis de Chazeau 1679 1682 François Nadaud 1682 1683 Jean Arnauld (père) 1683 1686 Jean Arnauld (fils) 1686 1689 Jean Cadiot de Pontenier 1689 1692 Jean Louis Guitton 1692 1693 Jean Fe 1693 1708 Étienne Chérade 1708 1718 Mesnard de Laumont 1718 1721 Jean Gervais 1721 1723 Pierre Arnauld 1723 1724 Henri Rambaud 1724 1728 François Arnauld 1728 1731 Jean Mesnard 1731 1738 Louis Cosson 1738 1741 Jean Valteau 1741 1744 Élie Philippe Maulde 1744 1747 Pierre de Sarlande 1747 1751 Léonard du Tillet 1751 1754 Élie François Joubert 1754 1757 Pierre de Labatud 1757 1760 Claude Trémeau 1760 1763 Noël Limousin 1763 1765 François Bourdage 1765 1766
l’élection est cassée par le roiDassier 1766 1768 Dumas 1768 1771 François Bourdage 1771 1773 Chaigneau de la Gravière 1773 1790 Marchais de la Berge 1790 1790 Jean Valteau de Chabrefy 1790 1790 Périer de Gurat Maires d’Angoulême de la Révolution française à la LibérationListe des maires d’Angoulême de la Révolution française à 1944[33] Période Identité Étiquette Qualité novembre 1791 décembre 1792 Louis Desbrandes décembre 1792 juillet 1793 André Resnier juillet 1793 octobre 1793 Henry Aîné octobre 1793 novembre 1793 Michel Marvaud-Baudet novembre 1793 mars 1794 Louis Desbrandes mars 1794 mai 1795 Michel Marvaud-Baudet mai 1795 juin 1795 Louis Desbrandes juin 1795 octobre 1795 Louis Joseph Trion Montalembert octobre 1795 novembre 1795 Abraham François Robin Puynege novembre 1795 avril 1796 Michel Marvaud-Baudet avril 1796 mars 1797 Jean Auguste Dervaud aîné mars 1797 septembre 1797 Pierre Mallet septembre 1797 octobre 1800 François Blandeau reconduit en avril 1798
et avril 1799octobre 1800 avril 1804 Étienne Souchet avril 1804 mai 1813 Descravayat de Belat père mai 1813 mai 1815 Pierre Lambert des Andreaux mai 1815 février 1816 Jean-Baptiste Marchadier Cent-Jours février 1816 novembre 1816 Pierre Lambert des Andreaux novembre 1816 décembre 1825 Jean Pierre Thévet décembre 1825 août 1830 Eutrope Alexis de Chasteigner août 1830 12 septembre 1830 Ganivet Trois Glorieuses 12 septembre 1830 19 septembre 1830 Laurent Sazerac de Forge 19 septembre 1830 février 1833 Philippe Pierre de Lambert reconduit en mars 1832 février 1833 février 1835 Henri Père Bellamy février 1835 octobre 1837 Alexis Gellibert octobre 1837 janvier 1841 Paul Joseph Normand de la Tranchade janvier 1841 septembre 1843 Pierre Vallier septembre 1843 mars 1848 Zadig Rivaud mars 1848 janvier 1849 Antony Cheneuzac Révolution de 1848 janvier 1849 août 1855 Paul Joseph Normand de la Tranchade reconduit en août 1852 août 1855 octobre 1855 Edmond Thomas octobre 1855 juin 1864 François Léon Duvivier-Bourrut juin 1864 septembre 1870 Laurent Paul Sazerac de Forge septembre 1870 mai 1871 Jean Marrot Chute du Second Empire mai 1871 février 1874 Jean Marrot février 1874 janvier 1875 Pierre Eugène Decescaud janvier 1875 juillet 1879 Jean Hippolyte Broquisse réélu en janvier et mars 1878 juillet 1879 décembre 1881 Jean Marrot décembre 1881 mai 1888 Henri Bellamy réélu avril 1882 et mai 1884 mai 1888 janvier 1894 Jean Marrot janvier 1894 mai 1896 Auguste Mulac mai 1896 mai 1900 Jean Donzole mai 1900 décembre 1919 Auguste Mulac décembre 1919 mai 1925 Jean Texier mai 1925 janvier 1941 Gustave Guillon 1941 septembre 1944 Ariste Pallas Liste des maires d’Angoulême depuis la Libération[33] Période Identité Étiquette Qualité septembre 1944 janvier 1945 Antoine Rougerie janvier 1945 octobre 1947 Antonin Denis octobre 1947 mars 1955 Roger Baudrin mars 1955 décembre 1958 Henri Thébault CNI Députe de la Charente (1956-1958) décembre 1957 mars 1959 Raoul Boucheron mars 1959 mai 1970 Henri Thébault CNI mai 1970 mars 1977 Roland Chiron CNI Avocat mars 1977 mars 1989 Jean-Michel Boucheron PS Professeur, député mars 1989 janvier 1997 Georges Chavanes UDF Directeur industriel, député, ministre janvier 1997 mars 2008 Philippe Mottet UMP Professeur d'université, conseiller régional mars 2008 Philippe Lavaud[34] PS Professeur Cantons
Angoulême est divisée en trois cantons :
- Le canton d'Angoulême-Est compte 13 103 habitants
- Le canton d'Angoulême-Nord compte 14103 habitants
- Le canton d'Angoulême-Ouest compte 15906 habitants
Intercommunalité
La Communauté d'agglomération du Grand Angoulême ou COMAGA regroupe les 15 communes du grand Angoulême : Angoulême, Fléac, Gond-Pontouvre, La Couronne, Linars, L'Isle-d'Espagnac, Magnac-sur-Touvre, Nersac, Puymoyen, Ruelle-sur-Touvre, Saint-Michel, Saint-Saturnin, Saint-Yrieix-sur-Charente, Soyaux, Touvre.
La population de l'agglomération est de 103 501 habitants en 2006[3] (102 368 en 1999[35]).
Budget et fiscalité
La fiscalité est d'un taux de 40,20% sur le bâti, 71,94% sur le non bâti, et 18,43 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
La communauté d'agglomération prélève 19,20 % de taxe professionnelle.
Urbanisme
Le Champ de Mars, place centrale de la ville, accueille depuis septembre 2007 une galerie marchande souterraine.
La rocade Est a été ouverte en 2004 (2010 pour la dernière tranche) ce qui a désenclavé plusieurs quartiers. La déviation de la N10 qui contourne la ville depuis 1973[36] assure en plus le rôle de rocade Ouest depuis 2004[réf. nécessaire], date à laquelle le projet initial par Fléac-Linars a été abandonné.
Des opérations de réhabilitation de logements collectifs sont en cours dans le cadre de l'Opération de Renouvellement Urbain gouvernementale [réf. nécessaire]. Les quartiers de la Grande Garenne, Basseau et Ma Campagne sont associés dans un programme de redynamisation urbaine.
Films tournés à Angoulême
- Blanche et Marie de Jacques Renard avec Miou-Miou et Sandrine Bonnaire, tourné à Angoulême, sorti en 1985
- L'Enfant de l'aube avec Thierry Lhermitte tourné a Angoulême et Cognac
- SOS 18 tourné à Angoulême et les alentours
- Père et Maire tourné dans les communes d'Angoulême et Magnac-sur-Touvre (dans la série, Angoulême est appelé Ville-Grand)
- Et toi t'es sur qui ?
- Mammuth de Benoit Delépine et Gustave Kervern
- Aux quatre vents de Jacques Doillon
- Mourir d'aimer de Josée Dayan, avec Muriel Robin
- Au bas de l'échelle d'Arnaud Mercadier, avec Vincent Elbaz, Claude Brasseur, Bernadette Lafont et Helena Noguerra
- Victoire Bonnot avec Valerie Damidot et Shirley Bousquet
- Les Mensonges de Fabrice Cazeneuve avec Hippolyte Girardot et Marilyne Canto, tourné à Angoulême et Puymoyen,diffusé en 2010
Jumelage et coopération
- Bury (Royaume-Uni) depuis 1959
- Chicoutimi (Canada) depuis 1969
- Guelendjik (Russie) depuis 1977
- Hildesheim (Allemagne) depuis 1965
- Hoffman Estates (États-Unis) depuis 1996
- Ségou (Mali) depuis 1984
- Turda (Roumanie) depuis 1994
- Vitoria-Gasteiz (Espagne) depuis 1967
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Charente.Classement démographique
Population de l’agglomération d'Angoulême
(Recensements Insee de 1999 et 2007)Zones Population Surface
(km²)Densité
(/km²)croissance
1999-2007Agglomération d'Angoulême Angoulême 42 669 22 1 940 - 1,16 % Unité urbaine 109 009 202 540 + 2,39 % Aire urbaine 161 282 1234 131 + 4,90 % Démographie de la Charente Charente 349 535 5 956 59 + 2,9 % Par sa population, la ville d'Angoulême est de loin la première ville de la Charente avec 42 669 habitants au 1er janvier 2007.
Avec une superficie communale de 2 185 hectares, la densité de population s'élève à 1 940 habitants par km², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée de la Charente et la troisième ville par sa densité de population en Poitou-Charentes après La Rochelle et Poitiers.
En 2007, l’unité urbaine d'Angoulême qui comprend dix-huit communes[N 2] regroupe 109 009 habitants, et son aire urbaine, qui inclut 80 communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 161 282 habitants.
Ces différentes données font d'Angoulême la plus grande agglomération urbaine de la Charente ainsi que la première aire urbaine du département.
Au niveau régional, elle est la quatrième ville de Poitou-Charentes et la troisième unité urbaine en 2007 ; elle occupe également le troisième rang des aires urbaines picto-charentaises[37].
Évolution démographique
En 2008, Angoulême comptait 43 112 habitants (soit une stagnation de 0 % par rapport à 1999). La commune occupait le 151e rang au niveau national, alors qu'elle était au 145e en 1999, et le 1e au niveau départemental sur 404 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Angoulême depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[38], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[N 3].
Le maximum de la population a été atteint en 1962 avec 48 190 habitants.
Pyramide des âges
Économie
Industrie
- Industrie électrique et électronique, en particulier Leroy-Somer
- Papier et emballage
- Fabrication d'armement pour la Marine
Angoulême est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême. Elle gère l'aéroport d'Angoulême - Brie - Champniers.
Imagerie
- Studios prestataires et producteurs d'animation
- Image et bande dessinée (festival d'Angoulême)
Lieux et monuments
Article détaillé : Liste des monuments historiques d'Angoulême.Angoulême et le pays Angoumois sont classés Ville et Pays d'Art et d'Histoire.
Dans son palmarès 2009, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France[44] a attribué quatre fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris.
Patrimoine religieux
- La cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, remarquable exemple de l'art roman régional tant pour son architecture que pour ses sculptures
- Les ruines de l'abbaye Saint-Cybard, à l'emplacement du CNBDI
- Les ruines de l'abbaye Saint-Ausone
- L'église Saint-André rue Taillefer est du XIIe siècle et a été remaniée aux à plusieurs reprises. Dans son ancien cimetière se trouve une lanterne des morts du XIIe siècle
- L'évêché de la fin du XVe siècle, visible rue de Friedland. Il abrite aujourd'hui le musée des Beaux-Arts d'Angoulême.
- La chapelle du couvent des Cordeliers dite chapelle de l'hôpital, là où repose Guez de Balzac
- L’église Saint-Martial,
- L’église Saint-Jacques de l'Houmeau datant de fin XIXe siècle
- L’église dite chapelle Notre-Dame d'Obézine aussi de la fin du XIXe siècle
- L’Hôtel-Dieu
- L’ancien couvent des Carmélites
- La lanterne des morts
-
007 Angoulême Eglise Saint-Martial (néoroman XIXème) chœur et intérieur.JPG
Intérieur de l'église Saint-Martial
Patrimoine civil
- Les remparts, dont les parties subsistantes datent des IVe, XIIIe et XVIe siècles (remparts du duc d’Épernon), qui sont propriété de la commune, sont des monuments historiques inscrits[45]. Les remparts forment un balcon sur la Charente.
- L’hôtel de ville a été construit à l'emplacement de l'ancien château d'Angoulême dont il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois par Paul Abadie.
- Les halles, d'architecture de verre et fer, sont de type Baltard.
- Le Palais de Justice a été construit sur un ancien couvent à la fin du XIXe siècle par Paul Abadie père.
- Le Théâtre municipal a une superbe façade.
- Le collège Jules-Verne, ancien doyenné, en a conservé l'ancienne chapelle au superbe vitrail et à la charpente sculptée comme salle de musique et une chapelle voûtée en pierre de taille avec clés de voûtes et vitraux - visibles depuis la rue de Beaulieu - devenue le CDI.
- Lycée Guez de Balzac construit par Paul Abadie père et fils.
Il y a de très nombreuses maisons anciennes :
- L’Hôtel Saint-Simon (rue de la Cloche-Verte) construit au XVIe siècle dans le style Renaissance[46].
- L’Hôtel de Bardines (rue de Beaulieu), attribué à l'architecte angoumoisin Jean-Baptiste Michel Vallin de la Mothe. Ce bâtiment impressionne par ses dimensions[47].
- L’Hôtel Montalembert[48]
- La Maison dite des Archers[49]
- L’Hôtel Mousnier-Longpré, rue Friedland, du XIIe siècle et remanié au XVe siècle, dont les façades rue de l’Évêché, rue de Friedland et sur cour sont remarquables.
- Un hôtel particulier décrit dans Illusions perdues de Honoré de Balzac comme étant celui de Madame de Bargeton.
- Sont aussi inscrites des portes : au 61 rue du Minage, une porte du XVIe siècle et au 59 une du XVIIe siècle.
Places du Vieil Angoulême[50] :
- La Place du Minage avec sa fontaine du Second Empire, ses bancs, a un petit air méditerranéen au cœur de la vieille ville. Elle connut du XIVe siècle au XIXe siècle une intense activité commerciale.
- La Place Henri-Dunant. Portant le nom du fondateur de la Croix-Rouge, elle borde aujourd'hui le conservatoire Gabriel Fauré, autrefois collège Saint-Louis, ainsi qu'une ancienne gendarmerie.
- La Place New-York. Cette place, dite autrefois du Parc, a été aménagée au XVIIIe siècle dans le cadre du premier véritable projet d'urbanisme de la ville. Elle est restée depuis un lieu de promenade et de manifestations diverses. En 1956, la place change une nouvelle fois de nom. En effet le Conseil municipal décide de l'appeler désormais Place New York, en souvenir du voyage de Giovanni da Verrazano au service de François Ier, qui en 1524 baptisa le site de l'actuelle New York Nouvelle-Angoulême.
- La Place Beaulieu. Située à l'extrémité ouest du plateau et de la vieille ville, elle offre un vaste panorama au regard des passants et constitue depuis longtemps un agréable lieu de promenade. Elle borde l'imposant lycée Guez de Balzac, à l'emplacement d'une ancienne abbaye.
- La Place Bouillaud et la Place de l'Hôtel de Ville. Outre l'Hôtel de Ville, on peut y admirer (en face de l'entrée de ce dernier) une superbe façade Art nouveau particulièrement riche.
- La Place Francis Louvel. Autrefois dite du mûrier, elle fut et reste un des lieux les plus animés de la vieille ville. Ancien jardin d'un couvent jusqu'au XVIe siècle, elle a été embellie aux XVIIIe et XIXe siècles de nouveaux édifices et d'une fontaine. S'y trouve le Palais de Justice. La place a changé de nom en 1946, pour prendre celui de Francis Louvel, résistant fusillé par les Allemands en 1944.
- La Place du Palet. Cette place occupe un vaste espace qui, dans le passé, précédait la principale porte de la vieille ville et abrita durant trois siècles une imposante halle. Le site a été réaménagé dans les années 1980.
- La Place du Général Resnier.
Patrimoine environnemental
La vallée de la Charente en amont d'Angoulême est zone Natura 2000 avec des espèces remarquables présentes : il a été dénombré 64 espèces d'oiseaux remarquables[51]. Parmi eux se trouvent des espèces de marais et zones humides, et à Angoulême, il est fréquent de voir sur la Charente des oiseaux plongeurs et nageurs, des cygnes (cygne tuberculé), des grèbes (grèbe à cou noir, grèbe castagneux, grèbe esclavon, grèbe huppé), des oies (oie cendrée), des canards (canard chipeau, canard pilet, canard siffleur, canard souchet), des sarcelles (sarcelle d'été, sarcelle d'hiver), et des fuligules (fuligule milouin, fuligule morillon). Il est plus rare de voir des limicoles. Les sternes (sterne pierregarin), les mouettes (mouette rieuse), le grand cormoran, remontent par périodes de tempête très en amont sur le fleuve.
L'île Marquet et le bois de la Poudrerie, enfin dépollué, vont être rendus à la population.
Les sentiers de randonnée et l'ancienne voie de halage devenue en partie la coulée verte permettent des promenades au bord du fleuve.
Les musées
- Musée des Beaux-Arts d'Angoulême
- Musée du papier
- Le Musée de la société archéologique et historique de la Charente
- Musée de la résistance et de la déportation
- Le musée de la Bande dessinée (CIBDI)
- Une antenne décentralisée du Fonds régional d'art contemporain de Poitou-Charentes
Autour de la bande dessinée
- En 1983, est créé à l'Ecole Régionale des Beaux Arts d'Angoulême (EESI), la première section bande dessinée en France.
- Angoulême abrite la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, qui enregistre l'ensemble des bandes dessinées parues en France. Dans les locaux de la Cité se trouve aussi l'ENJMIN, première école financée par l'état en Europe ayant pour sujet clef les jeux vidéo et les média interactifs.
- Angoulême, rebaptisée "Ville de l'Image" ou "Capitale de la BD", est connue pour ses "Murs peints" en BD qui rythment le centre-ville[52].
- Espace Franquin
-
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Angle près du marché couvert
Autres lieux de culture
- le théâtre, scène nationale[53]
- l'Espace Carat (Parc des expositions et des congrès du Grand Angoulême - manifestations, concerts) [54]
- la Nef (salle de concerts) [55]
- Fileas, portail des bibliothèques de l'agglomération d'Angoulême [56]
- le conservatoire Gabriel Fauré qui possède un auditorium et une médiathèque[57]
Festivals
- Fin janvier : Festival international de la bande dessinée
- Fin mai : Musiques Métisses
- Fin juillet: Garden Nef Party Festival de Rock (dont l'édition 2010 a été annulée)
- Fin août : Festival du Film Francophone
- Fin septembre : Circuit automobile des Remparts
- Octobre / Novembre : Piano en Valois
- Fin novembre : Gastronomades
Gastronomie
Équipements et services
Transports
Transports urbains
Article détaillé : Transports en commun d'Angoulême.- Bus : STGA (Société de transport du Grand Angoulême)
Transport aérien
- Angoulême est desservie par l'aéroport international Angoulême-Cognac
(code AITA : ANG). Code OACI : LFBU . Cet aéroport a deux pistes, dont une revêtue de 1 860 m.
Ryanair, la compagnie à bas coût irlandaise, reliait Angoulême à Londres depuis le 1er avril 2008, ce qui desservait bien la forte population britannique vivant en Charente, 4e département de France en nombre de résidents de cette provenance, juste derrière Paris, la Dordogne et les Alpes-Maritimes[58]. Depuis 2010 cette compagnie ne dessert plus l'aéroport.
- Un aéroclub y est présent et est un de ceux les plus actifs de la région avec une flotte importante et diversifiée de 8 appareils (7 avions et 1 ULM) de 2 ou 4 places, et plus de 150 licenciés.
Éducation
Collèges
- collège Marguerite de Valois, nommé en l’honneur de Marguerite de Valois
- collège Anatole France
- collège Pierre Bodet
- collège Jules Michelet
- collège Jules Verne
- collège Michèle Pallet (anciennement la Grande Garenne)
Lycées
- lycée Guez de Balzac, lycée d'enseignement général (en mémoire de Guez de Balzac) allant jusqu'au CPGE scientifiques MPSI / MP et littéraires
- lycée Sainte-Marthe-Chavagnes, lycée général et professionnel privé allant jusqu'au BTS dédié aux métiers de la vente, commerce et secrétariat,
- lycée Marguerite de Valois, le plus grand lycée de la région Poitou-Charentes (3000 élèves),
- lycée Saint-Paul, lycée privé où étudia François Mitterrand,
- lycée de l’image et du son (LISA), options cinéma, théâtre, BTS audiovisuel,
- lycée de Sillac, lycée professionnel option architecture, menuiserie, verrerie, métallerie, topographie, énergie thermique et froid-climatisation,
- lycée d'enseignement agricole de l'Oisellerie (commune de La Couronne),
- lycée Charles de Coulomb : lycée d'enseignement professionnel (en mémoire de Charles De Coulomb), option électro-technique notamment,
- lycée J. Grégoire : lycée d'enseignement professionnel (commune de Soyaux), option métiers du transport.
Université (rattachée à l'université de Poitiers)
- droit
- AES
- sport
- IUT
- Site départemental de l'IUFM
Autres établissements
- Conservatoire Gabriel-Fauré dirigé par Jacques Pési. 56 professeurs, 40 disciplines et 1015 élèves en 2010[59].
- Isfac : centre de formation dispensant 8 BTS en alternance ainsi que des formations à destination des entreprises.
- CNAM : antenne du Conservatoire national des arts et métiers
- et divers BTS.
- EMCA : École des métiers du cinéma d'animation
- EGC : École de gestion et de commerce
- CIFOP : Centre de formation professionnelle de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême (commune de L'Isle-d'Espagnac)
- EIA : École d’ingénieur par l’apprentissage - CESI
- ENJMIN : École nationale du jeu et de médias interactifs numériques
- EESI : École européenne supérieure de l'image
- CREADOC : Documentaire de création
- CEPE : Centre européen des produits de l’enfant.
Sports
- École de voile, base Éric Tabarly au plan d'eau de Saint-Yrieix
- L'équipe féminine de Handball est en division 1 pour la saison 2008-2009.
- L'ACFC est le club de football qui évoluait en National (3e division) durant la saison 2003-2004 et.
- Le TTGF est le club de Tennis de table qui évolue en National 1 (3e division du championnat de France) pour la saison 2009-2010.
- Le SC Angoulême Rugby
Santé
Toutes les spécialités médicales et paramédicales sont présentes.
- Le Centre hospitalier d'Angoulême, encore appelé hôpital de Girac, se trouve sur la commune de Saint-Michel [60].
- La clinique Saint-Joseph est la seule restant sur la commune d'Angoulême. Les autres cliniques (Victor Hugo, Sainte-Marie, Saint-Cybard, etc.) se sont regroupées sur un seul site : le centre clinical de Soyaux.
Vie locale
Cultes
Culte catholique
- Cathédrale Saint-Pierre
- Église Saint-André
- Église Notre-Dame d'Obézine
- Église Saint-Ausone
- Église Saint-Jacques de l'Houmeau
- Église Saint-Martial
- Église Sainte-Bernadette
- Paroisse Saint Jean Baptiste : l’église se situe rue Pierre Aumaître
- Église Saint-Cybard
- Église du Sacré-Cœur
Culte mormon
L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours possède un lieu de culte rue du Père Marquette [61]
Marchés
Le marché des Halles, ou Marché couvert. Avec sa grande verrière et son architecture fin XIXe siècle, il est inscrit Monument historique depuis 1993[62].
Le marché Victor Hugo
Le marché de Saint-Cybard
Les quartiers de Basseau et Ma Campagne ont aussi leur marché.
Environnement
Vie militaire
Unités actuellement en garnison à Angoulême :
Unités militaires ayant été en garnison à Angoulême :
- 107e régiment d'infanterie, (avant) 1906 - jusqu'à ? ; 1939 - 1940
- 21e régiment d’artillerie, 1906
- modifier] Personnalités liées à la commune
Nées à Angoulême :
- Isabelle Taillefer (1186-1246), dite Isabelle d'Angoulême : dernière descendante de la lignée des comtes Taillefer d'Angoulême, elle devint reine d'Angleterre en 1200 par son mariage avec Jean sans Terre.
- Jean d'Orléans (1400-1467), le « bon comte Jean d'Angoulême ». Petit-fils du roi Charles V de France, fils du duc Louis d'Orléans et de Valentine Visconti, frère du célèbre poète Charles d'Orléans et grand-père du roi François Ier, le Comte Jean a laissé le souvenir d'un homme sage, instruit et très religieux. Après 32 années de captivité en Angleterre, il s'installa dans son comté à Angoulême puis à Cognac. À l'issue de la guerre de Cent Ans, il entreprit dans ses terres une œuvre de reconstruction. Sa popularité fut immense, ce qui explique le qualificatif de « bon comte ». Il repose dans la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême depuis 540 ans.
- Mellin de Saint-Gelais, né vers 1491 à Angoulême, et décédé en octobre 1558, il fut un poète français de la Renaissance, qui eut les faveurs de François Ier.
- Marguerite d'Angoulême, sœur aînée de François Ier, née à Angoulême et connue localement sous la dénomination de « Marguerite de Valois » par sa naissance ou « Marguerite de Navarre » par son mariage.
- Hélie du Tillet, maire d'Angoulême en 1502, père de l'historien Jean du Tillet.
- André Thévet (1504-1592) : explorateur et écrivain, il rapporta du Brésil « l'herbe angoumoisine », ou tabac, introduit plus tard à la cour de France par Jean Nicot.
- François Ravaillac (1578-1610) : tristement célèbre pour avoir assassiné le roi Henri IV.
- François Garasse (1585-1631), auteur de La Doctrice curieuse des beaux esprits de ce temps — ou prétendus tels.
- Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) : écrivain.
- Jean Nestor de Chancel Général guillotiné pendant la Terreur.
- Marc-René de Montalembert (1714-1800) : militaire et diplomate ; créateur de la fonderie de Ruelle.
- Vallin de la Mothe Jean-Baptiste (1728-1799) : un des architectes préférés de l'impératrice Catherine II de Russie ; l'église Sainte-Catherine, le Petit Ermitage (aujourd'hui Musée de l'Ermitage) et l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Petersbourg comptent parmi ses chefs-d'œuvre.
- Guillaume Resnier (1729-1811) : général français et l'un des pionniers de l'aviation et du vol à voile.
- Charles de Coulomb (1736-1806), physicien français, on a donné son nom à l'unité de charge électrique.
- Cybard Florimond Gouguet (1752-1831),général des armées de la République et de l'Empire.
- Jean Chemineau (1771-1852), né à Grelet, général des armées de la République et de l'Empire.
- Besson Bey J.V. (de son vrai nom J.V. Besson) (1782-1837) : fut, entre autres, amiral de Mehémet-Ali, vice-roi d'Égypte.
- Octave Callandreau (1852-1904), astronome français, natif d'Angoulême.
- Paul Iribe (1883-1935) : dessinateur et décorateur français. Il est considéré comme un des précurseurs de « l'art déco ».
- Robert Couturier, (1905-2008), sculpteur.
- Paul Cognasse, (1914-1993), artiste peintre, verrier, et sculpteur.
- Jacques Mitterrand (général), général de l'armée de l'air et administrateur de sociétés, né à Angoulême en 1918.
- René Chabasse, né le 9 avril 1921, tué le 21 février 1944 à Angoulême par un soldat allemand, est un résistant français.
- Dominique Bagouet, chorégraphe français de danse contemporaine né le 9 juillet 1951 à Angoulême.
- Maurice Duverger, juriste, politologue et professeur de droit français, spécialiste du droit constitutionnel.
- Bruno Maïorana, dessinateur de bande dessinée, né à Angoulême le 23 décembre 1966
- Claude Arpi, né en 1949, écrivain, journaliste, historien et tibétologue français.
- Claire Désert, née en 1967, pianiste, professeur au CNSM de Paris.
Liées à Angoulême :
- Saint Cybard (début VIe siècle - 581) : « diacre et reclus » selon ses propres termes, il mourut en odeur de sainteté à Angoulême.
- Ausone d'Angoulême ou Saint-Ausone : premier évêque d'Angoulême.
- Girard II (XIIe siècle) : évêque fondateur de la Cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême ; fut déclaré schismatique. Repose en ladite cathédrale.
- François Ier (+ 1547), comte d'Angoulême avant son accession au trône.
- Jean Louis de Nogaret de La Valette, duc d'Epernon : gouverneur d'Angoumois, mignon du roi Henri III de France.
- Paul Abadie : construisit les églises Saint-Martial, Saint-Ausone, la chapelle du lycée, restaura l'ancien château pour le transformer en hôtel de ville, et la Cathédrale Saint-Pierre
- Zulma Carraud, écrivaine, dont le mari, le commandant Carraud, fut nommé inspecteur de La Poudrerie d'Angoulême après la révolution de 1830. Le couple avait une propriété à proche d'Angoulême où il vécut jusqu'en 1834, accueillant fréquemment l'auteur de La Comédie humaine. C'est là qu'Honoré de Balzac, écrivit La Grenadière en une nuit[63].. Angoulême est aussi la ville où naît un des plus célèbres personnages d'Honoré de Balzac : Lucien Chardon, devenu ensuite Lucien de Rubempré dans Illusions perdues.
- Paul Valéry (1871-1945), écrivain, académicien, a visité les remparts où il existe une plaque : Paul VALERY s'est arrêté ici le 9 décembre 1931 AAC "O récompense après une pensée, qu'un long regard sur le calme des dieux".
- Lucien Loizeau (1879-1978), général, gouverneur militaire de Metz, Grand-Croix de la Légion d'honneur.
- Pastora Matoses (1892-1952), peintre.
- Lindsay Anderson (1923-1994), réalisateur britannique auteur du film If.... (1969) qui obtint la Palme d'Or à Cannes, décédé à Angoulême.
- François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995, né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) a effectué ses études secondaires au collège Saint-Paul d'Angoulême.
- René Olry (1880-1944) commanda l’Armée des Alpes durant la campagne de France du 5 décembre 1939 au 25 juin 1940, date de l’armistice franco-italien ; est décédé à Angoulême.
- Eudes d’Orléans (1968), « duc d'Angoûlême », né en 1968.
Notes et références
Notes
- incolumissima = très saine et sûre
- Selon la nouvelle délimitation définie par l'INSEE en 2010
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
Références
- Populations légales 2008 de la commune : Angoulême sur le site de l'Insee
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/07/2008
- Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
- Pierre Dubourg-Noves, Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France », 1989, 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X) [présentation en ligne], p. 295-296
- Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] sur infoclimat.fr. Consulté le 28 octobre 2010
- Ausone, Louis Maurin in Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », 1986, 429 p. (ISBN 2-903504-21-0) [présentation en ligne], p. 56,69,70 Lettre d'
- IVe siècle Notitia provinciarum et civitatum Galliae, Aquitaine seconde,
- Grégoire de Tours Histoire des Francs,
- Cartulaire des églises d'Angoulême
- Pierre Dubourg-Noves, Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France », 1989, 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X) [présentation en ligne], p. 20
- Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6) [lire en ligne], p. 61 José Gomez de Soto, in
- Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6) [lire en ligne], p. 99-100 Jean-François Buisson, in
- Villes et agglomérations urbaines antiques du Sud-Ouest de la Gaule, par Louis Maurin, 1992: Angoulême, Iculisma, Ecolisna
- Robert Favreau (historien), op. cit., p. 121
- Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6) [lire en ligne], p 120 Robert Favreau (historien), in
- Quénot, Statistiques de la Charente, Études locales, février 1921
- Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, Ducs d'Aquitaine (778-1204), Geste éditions, coll. « La Crèche », 1995, 304 p. (ISBN 978-2-910919-09-2), p. 56
- Vigier de la Pile et François Corlieu, Histoire de l'Angoumois, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), 1576, 1760, 160 p. (ISBN 2-86276-384-5) [lire en ligne] Les dates varient entre
- « Angoulême magazine n° 45 »
- Connaître la Charente, Louis Desgraves, éditions Sud Ouest, p.23
- ISBN 2-85139-100-3, ISBN 2-7082-2875-7, p. 229 Suzanne Citron, Le mythe national : l’histoire de France en question, Paris : coédition Les Éditions ouvrières/Édition et documentation internationale, 1991.
- Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p. 258
- Une biographie d'Agrippa d'Aubigné. En ligne
- Louis Suire, Images du pays d'ouest, la Rose des vents, 1970, pas d'ISBN
- Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 28
- Guy Hontarrède, Ami entends-tu ?, 1987
- Bartolomé Bennassar, La Guerre d'Espagne et ses lendemains, Perrin, coll. Temps
- Angoulême, Jean-Marie Berland, éd. Saep (Colmar), 1973, p.94
- Le Courrier du Parlement no 420, 1975, p.3-7
- Bulletins municipaux Informations d'Angoulême, 1973-77
- 5 décembre 2001 Sud Ouest éd.Charente
- Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 368-373 Anne-Marie Ferrier, « Liste des maires d’Angoulême des origines à 1790 », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la
- disponible en ligne, consulté le 24 août 2008 Service culturel de la Ville d’Angoulême, Liste des maires d’Angoulême de 1212 à 2005,
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- INSEE, RGP 1999
- Rapport du conseil de direction du fonds de développement économique et social (Ministère de l'économie et des finances), 1972, p.253
- Démographie de la région Poitou-Charentes à la section Liste des Unités urbaines. Se reporter à l'article détaillé
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 15 février 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 15 février 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 15 février 2011
- Evolution et structure de la population à Angoulême en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
- Site des Villes et Villages Fleuris
- Notice no PA00104228, sur la base Mérimée, ministère de la Culture) et du 21 avril 1972 pour les remparts du XVIe siècle (Notice no PA00104229, sur la base Mérimée, ministère de la Culture) Arrêtés du 18 décembre 1958 pour les parties antiques et médiévales (
- http://www.vieil-angouleme.org/stsimon/index.html
- http://www.vieil-angouleme.org/bardines/index.html
- http://www.vieil-angouleme.org/montalembert/index.html
- http://www.vieil-angouleme.org/archers/index.html
- http://www.vieil-angouleme.org/places.html
- Site de ce Natura 2000
- Les murs peints d'Angoulême
- Site du théatre d'Angoulême
- Espace Carat
- la Nef
- Fileas
- conservatoire Gabriel Fauré
- 5 083 résidents britanniques en 2006, d'après la Charente libre du 4 janvier 2010 et INSEE
- Sud Ouest du 11 septembre 2010 (voir en ligne) Article du journal
- Centre Hospitalier d'Angoulême », Inovagora. Consulté le 24 mai 2009 CHA Service Informatique, «
- Église de Jésus-Christ des saints des derniers jour Angoulême
- Marché couvert, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Les Secrets de la princesse de Cadignan. Folio classique.Gallimard. Notice de Samuel S de Sacy. dans le recueil
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Charente
- Liste des évêques d'Angoulême
- Liste des comtes et ducs d'Angoulême
- Sentier de grande randonnée 4
- Sentier de grande randonnée 36
- Gare d'Angoulême
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