- Cavaillon
-
Pour l’article homonyme, voir Cavaillon (Haïti).
Cavaillon
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Arrondissement Apt Canton Cavaillon
(chef-lieu)Code commune 84035 Code postal 84300 Maire
Mandat en coursJean Claude Bouchet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Provence Luberon Durance Site web http://www.cavaillon.com Démographie Population 25 417 hab. (2008) Densité 553 hab./km² Gentilé Cavaillonnais, Cavaillonnaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 49 m — maxi. 200 m Superficie 45,96 km2 Cavaillon est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Cavaillonnais.
Ancien siège épiscopal, situé dans la vallée de la Durance, au sein du Parc naturel régional du Luberon, la ville est aujourd'hui considérée comme la capitale du melon même si une grande partie de la production provient aujourd'hui de la Crau et est seulement expédiée depuis Cavaillon.
Sommaire
Géographie
La ville est située dans la vallée de la Durance, au pied de la colline Saint-Jacques qui domine la plaine environnante et fait face au Luberon à l'est et aux Alpilles au sud-ouest.
Hydrographie
La ville de Cavaillon se situe entre la Durance et le Calavon (ou Coulon). Elle est traversée par le canal Saint-Julien.
Géologie
La plaine alluvionnaire sur laquelle est construite l'agglomération s'inscrit dans la vallée de la Durance.
La colline Saint-Jacques qui surplombe la ville et toute la vallée de la Durance est, comme une partie du Luberon et des Alpilles, un massif rocheux de calcaire urgonien. Elle mesure 180 mètres de hauteur pour environ 300 hectares de surface.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare.
Relevé météorologique de Cavaillon mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6 Température moyenne (°C) 6 8 11,5 13 17,5 22 24,5 24 19 15 10 6,5 15,1 Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 24,7 20 13,1 10 20,3 Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,7 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34 437 Source : (fr) Données de Cavaillon 1961 à 1990Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 36.510223.312324.916647.718845.6231225.4271520.9301829.1301865.824.71459.6201152.813.1634103Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Transports
Pendant très longtemps, Cavaillon a été un point de franchissement par bac de la Durance, rivière dont le passage était dangereux, et possible par pont uniquement à Sisteron. Son bac connu dès l’Antiquité était indiqué sur la carte de Cassini et le service ne s’est interrompu qu’en 1943[2]. Un pont suspendu est construit en 1830[3].
Cavaillon est situé à 774 km de Paris et 24 km d'Avignon. La ville est desservie par une sortie de l'autoroute A7. Elle dispose d'une gare SNCF en centre ville.
De Cavaillon partira[Quand ?] une piste cyclable d'une centaine de kilomètres qui rejoindra Forcalquier.
Urbanisme
Le centre ville est située entre le Luberon et la colline Saint-Jacques, au pied de celle-ci.
Quelques barres d'immeubles.
Les Vignères est un hameau important au nord de la commune.
Toponymie
Origines
Le nom de Cavallo est cité au XIIIe
Dénominations
En occitan provençal, Cavaillon s'appelle Cavalhon selon la norme classique ou Cavaioun selon la norme mistralienne.
Histoire
Préhistoire et antiquité
Le territoire de la commune a livré des indices d'occupation datant de la Préhistoire. Cavaillon doit son nom aux Cavares, une fédération de peuples gaulois qui habite la colline Saint-Jacques dans l'Antiquité. Des carrières situées au nord de celle-ci ont révélé des puits, des silos et des fosses sépulcrales. Leur creusement et leur comblement s'est étalé sur une période allant du Ve siècle av. J.‑C. au IIe siècle de notre ère.
Les fosses-silos ont permis d'exhumer des pépins de raisins et des rafles contenus dans des débris de vases ainsi que des « gâteaux » de marc contenant des pépins de raisin et de figue. L'ensemble avait été préservé par une lente minéralisation. Ces reliquats de vinification, datés de la seconde moitié du Ier siècle av. J.‑C., sont exposés au musée de la ville[4].
Durant la période romaine, la cité se nomme Cabellion ou Pagus Cavellicus. Elle constitue une ville étape sur la voie Domitienne et se développe fortement. D'ailleurs, en juillet 2010, en déracinant un acacia, un habitant de Cavaillon a trouvé dans son jardin 304 deniers d'argent d'une valeur de 150 000 € datant du Ier et du Modèle:Iie siècles[5].
Cavaillon devient un siège épiscopal dès le IVe siècle. Elle fit partie du royaume d'Arles et du marquisat de Provence.
Moyen Âge
La seigneurie de Cavaillon fut partagée entre l'évêque et les vicomtes de Cavaillon puis le Saint-Siège.
Au XIIe, Raymond VI de Toulouse étant marquis de Provence, Cavaillon se trouva impliqué dans la Croisade des Albigeois et passa aux mains du Saint-Siège au XIIIe.
Le nom de Cavallo est cité au XIIIe.
Renaissance
En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets.
Avant la Révolution française et l'annexion des États du Pape (Avignon et Comtat Venaissin) par la France, Cavaillon était l'une des quatre villes, avec Avignon, Carpentras et L'Isle-sur-la-Sorgue, où existait une « carrière », un quartier réservé aux Juifs du Pape, fermé durant la nuit.
Période moderne
Le 14 novembre 1887, un fort tremblement de terre est ressenti dans la ville.
Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Article détaillé : Histoire de Vaucluse.Période contemporaine
Cavaillon est sous-préfecture de 1926 à 1933[6].
Administration
Tendances politiques
La ville est ancrée à droite. A l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy réalise un score de 34.18% au premier tour et de 63.72% au second tour. Le Front national réalise également un bon score, de 20.44%, ce qui le place en troisième position, juste derrière Ségolène Royal, qui, elle, arrive à 20.72% des suffrages.
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 35 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[7]). Le scrutin de 2008 a donné 26 conseillers pour la liste de la majorité de Jean-Claude Bouchet (46,29 % des voix), 7 conseillers pour la liste divers droite de Christophe Lombard (39,41 % des voix) et 2 pour la liste extrême gauche de Martine Vernet (14,31 % des voix) (liste arrivée seulement quatrième, la liste divers gauche de Christian Morand, troisième du premier tour, s'est retirée) [8].
Conseil municipal de Cavaillon (mandature 2008-2014)[9]. Liste Tendance Président Effectif Statut « Cavaillon gagnant » UMP Jean-Claude Bouchet 26 Majorité « Cavaillon demain » DVD Christophe Lombard 7 Opposition « Cavaillon c'est vous » Ext.G Martine Vernet 2 Opposition listes des maires
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871 Les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.
Liste des maires 1892-1945Liste des maires Période Identité Étiquette Qualité mai 1892 mai 1904 Amédée Pellegrin mai 1904 août 1904 Edmond Capeau [Note 1] Médecin octobre 1904 septembre 1905 Véran Rousset [Note 2] septembre 1905 mai 1935 Joseph Guis Notable radical - Président du Conseil Général mai 1935 avril 1937 Hilarion Brun[Note 3] Médecin avril 1937 avril 1943 Etienne Accarie avril 1943 août 1944 Joseph Paul Dame[10] Entrepreneur de maçonnerie Liste des maires depuis la Libération[10] Période Identité Étiquette Qualité août 1944 novembre 1945 Emile Viens[Note 4] novembre 1945 mars 1977 Fleury Mitifiot Imprimeur mars 1977 mars 1989 Fernand Lombard Directeur de société mars 1989 mars 1992 Maurice Bouchet[Note 5] Directeur d'un entreprise de transports mars 1992 mars 2008 Maurice Giro RPR/UMP Député de 2002 à 2007 mars 2008 en cours Jean-Claude Bouchet UMP Député depuis 2008 Environnement
En 1973 a été créé le SIEUCEUTOM, le Syndicat intercommunal pour l'étude, la construction et l'exploitation d'une usine de traitement des ordures ménagères, qui regroupe aujourd'hui 7 communes.
La déchèterie intercommunale est gérée avec les communes des Taillades et de Cheval Blanc.
Les professionnels peuvent bénéficier des services (payants) d'un centre de traitement des déchets urbains.
Intercommunalité
La commune est membre de la Communauté de communes Provence-Luberon-Durance, basée à Cavaillon.
Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Cavaillon en 2009[11] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 18,49 % 0,00 % 7,55 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 19,12 % 0,00 % 10,20 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 48,01 % 0,00 % 28,96 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 20,97 % 13,00 % 3,84 % La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Jumelages
La ville de Cavaillon est jumelée avec[12] :
- Weinheim (Allemagne) ville de 43 349 habitants (2005) située dans le land du Bade-Wurtemberg depuis 1945.
- Langhirano (Italie) petite cité de 9 714 habitants (2009) de la Province de Parme depuis 2001.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Superficie et population
La ville de Cavaillon a une superficie de 45,96 km2 et une population de 26 305 habitants, ce qui la classe[17] :
Rang Superficie Population Densité France 1 334e 365e 1 630e Provence-Alpes-Côte-d'Azur 166e 32e 75e Vaucluse 16e 4e 8e Arrondissement d'Apt 7e 1er 1er Canton de Cavaillon 1er 1er 1er Éducation
Cavaillon bénéficie de 8 écoles maternelles (Marie Signoret, Louis Leprince-Ringuet, Camille Claudel, Jean Moulin, La Colline, Les Ratacans, Les Vignères, Saint Charles), de 8 écoles primaires (Castil-Blaze, Charles de Gaulle, Joliot-Curie, La Colline, Les Ratacans, Jean Moulin, Les Vignères, Saint Charles), de 4 collèges (Paul Gauthier, Clovis Hugues, Saint Charles et Rosa Parks) et de 2 lycées (Lycée Ismaël Dauphin et lycée d'enseignement professionnel Alexandre Dumas).
La ville compte également un Centre d'information et d'orientation (CIO)[18].
Culture
Le théâtre de Cavaillon est un des 70 lieux en France labellisés scène nationale. La ville héberge également diverses structures culturelles : le Grenier à sons (scène de musiques actuelles), la médiathèque intercommunale la Durance, une école de musique agréée et une MJC.
Cavaillon compte aussi un groupe de danse folklorique : "L'Escandihado" créé en 1999[19].
Sport
Cavaillon est une ville possédant de nombreux clubs et équipements sportifs[20] :
- 2 piscines dont une couverte et une en plein air ;
- 8 gymnases :
- école primaire Jean Moulin (Type A) ;
- centre de secours (Type A) ;
- Paul Gauthier (Type B + Plateau) ;
- CES Clovis Hugues(Type B + Plateau) ;
- Condamines (Type C + Plateau) ;
- Grenouillet (Sports martiaux) ;
- Ismaël Dauphin conseil régional ;
- Alexandre Dumas conseil régional/mairie ;
- 15 terrains (football/rugby) :
- stade Pagnetti : 1 terrain ;
- stade hippodrome : 7 terrains ;
- stade Jean Alessandri : 3 terrains ;
- stade des Vignères (stade Elie Rey): 2 terrains ;
- stade Paul Gauthier : 1 terrain ;
- stade Jean Roman : 1 terrain ;
- College Rosa Parks Gymnase Neuf + Plateau (college tout neuf)
- stade Lombard : 1 terrain ;
- 12 courts de tennis (8 et 4 cours) répartis sur deux clubs (dont 4 éclairés et 6 cours en terre battue).
Il faut ajouter à cela une piste de bicross (niveau national), d'athlétisme, d'escalade (falaise à St Jacques), un boulodrome (27 jeux), un vélodrome et un hippodrome.
Santé
La ville compte de nombreux généralistes et spécialistes, plusieurs centres de soins dont un centre de radiographie, le centre chirurgical Saint Roch (clinique) et le centre hospitalier intercommunal (CHI).
Le CHI dans son unité de Cavaillon dispose de 252 lits répartis comme suit[21] :
- chirurgie : 45 lits
- soins intensifs : 4 lits
- médecine : hospitalisation complète : 53 lits
Alternatives à l'hospitalisation :
- hospitalisation de jour : 3 places
- hospitalisation à domicile : 4 places
- gynécologie obstétrique : 26 lits
- maison de retraite : 57 lits (dont 30 lits de cure médicale)
- soins de longue durée : 60 lits
Social
Quatre sociétés gèrent 2500 logements sociaux[22].
Cavaillon a une Maison de l'emploi et du développement économique, ainsi qu'un Centre communal d'action sociale (C.C.A.S.)
Culte
La commune compte une cathédrale, une église, plusieurs chapelles, une synagogue et une salle de prières musulmane[23].
Économie
Cavaillon est une petite ville comptant de nombreux commerces, plusieurs grandes surfaces spécialisées et supermarchés.
Agriculture
Le sol autour de Cavaillon est assez riche et l'eau fournie par l'irrigation est abondante[24], ce qui a favorisé un développement de l'agriculture maraîchère (melon, pommes, poires, cerises, etc.).
La ville compte un MIN (marché d'intérêt national) avec une halle (espace modulable de 1 000 à 5 000 m²). Elle possède également une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Vaucluse.
La vignes de commune produisent des vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée, ils peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[Note 6].
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[25].
Elle a obtenu 2 fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Riche en vestiges archéologiques, la ville a livré l'entrée des anciens thermes romains dont on peut admirer les arcs d'intersection (du Ier siècle, déplacés au XIXe et remontés sur la place principale de la ville).
Article détaillé : Arc antique de Cavaillon.Parmi les édifices remarquables, il faut mentionner l'ancienne cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran du XIe siècle, la chapelle d'ermitage (Chapelle Saint-Jacques du XIIe siècle), d'autres chapelles (dont la chapelle de l'Hôtel-Dieu de 1755), le Musée de l'Hôtel-Dieu et une synagogue. La synagogue de Cavaillon fut construite au XVe, puis reconstruite XVIIIe siècle.
La colline Saint-Jacques offre une vue surplombant la ville. De son sommet, la vue porte jusqu'aux Monts de Vaucluse, au Luberon, à la chaîne des Alpilles, à la vallée de la Durance, au Mont Ventoux et aux dentelles de Montmirail.
Le pont suspendu est construit en 1837[26].
Vie locale
Les équipements éducatifs comptent crèches, écoles, collèges. Le marché a lieu le lundi matin.
Cavaillon et le cinéma
La ville a servi de décor pour différents films :
- Heureux qui comme Ulysse avec Fernandel
- La minisérie L'Amour en héritage (Mistral's Daughter) avec Stefanie Powers, Lee Remick, Stacy Keach et Robert Urich (1984)
- L'Été meurtrier avec Isabelle Adjani et Alain Souchon
- Gazon maudit de Josiane Balasko avec Alain Chabat, Victoria Abril et Josiane Balasko
- Les Vacances de Mr. Bean (2006).
- La fille du puisatier de Daniel Auteuil avec Kad Merad, Astrid Berges-Frisbey, Sabine Azéma et Nicolas Duvauchelle (2010).
Personnalités liées à la commune
- Philippe de Cabassolle (1305-1372) homme d'église et protecteur de Pétrarque
- César de Bus (1544-1607) fondateur de la congrégation des Pères de la doctrine chrétienne
- Jean-Charles comte Monnier (1758 à Cavaillon -1857) général d'Empire
- Joseph Chabran (1763 à Cavaillon -1843), général d'Empire
- Castil-Blaze, critique musical et compositeur, né à Cavaillon en 1784
- Joseph d'Ortigue (1802-1866), critique musical et historien de la musique, né à Cavaillon en 1802
- Pierre Salinger, journaliste américain, décédé à Cavaillon en 2004
- Elzéar Blaze, ancien officier de la Grande Armée (1786-1848)
- Alexandre Dumas a fait don en 1864 à la bibliothèque de la ville de la totalité de son œuvre publiée, en échange d'une rente viagère de douze melons par an. Le Conseil Municipal prit un arrêté en ce sens et la rente fut servie au romancier jusqu'à sa mort en 1870.
- Alain de La Tocnaye, militant politique décédé à Cavaillon le 9 janvier 2009[27], père du conseiller régional Thibaut de La Tocnaye
- Romain Rocchi (1981), footballeur
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Vaucluse.Les armes peuvent se blasonner ainsi :
D'azur, à une tour de clocher d'argent à dextre, et une tour crénelée de même, maçonnée de sable à sénestre, moins haute que la première, dont elle est séparée, le tout sur une terrasse de sinople[28]
Au moins deux blasonnements sont rapportés. Le premier d'entre eux est celui actuellement utilisé dans les documents officiels de la municipalité. Entre 1752 et le début du XIXe siècle, les tours y figurant furent abandonnées et remplacées par une pyramide[29].
Les deux blasonnements rapportés sont :
« D'azur, à une tour de clocher d'argent à dextre, et une tour crénelée de même, maçonnée de sable à sénestre, moins haute que la première, dont elle est séparée, le tout sur une terrasse de sinople. » (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884)
« D'or, au lion de sable azuré et langué de gueules, la queue en forme de lame est tournée en dehors, de trois pièces. » (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884)
Pour approfondir
Bibliographie
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, 1986 (ISBN 2903044279)
- Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, ISBN 2-7089-9503-0
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997, 1997 (ISBN 284406051X)
- Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière n° 153, Forcalquier, 2006. ISBN 2-906162-81-7
- Christian Soleil, "Café fin de siècle, une promenade intime dans Cavaillon", éd. Edilivre, 2009.
Articles connexes
- La Durance
- Liste des communes de Vaucluse
- Liste des évêques de Cavaillon
- Pain du Luberon
- Melon de Cavaillon
Liens externes
- (fr) Site officiel
- (fr) Cavaillon sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Site officiel de l'Office de Tourisme Cavaillon-Luberon
- (fr) Association Kabellion, histoire et patrimoine de Cavaillon
Notes et références
Notes
- Sa vie familiale malheureuse entraîne son désengagement politique. Il démissionne
- Une opposition radicale active parvient à le faire suspendre, il est ensuite battu aux élections
- Hilarion Brun est un socialiste qui s’inscrit dans le mouvement du Front Populaire mais il se heurte à une opposition radicale qui parvient à le faire démissionner
- Il est désigné par le Comité de Libération avant d’être élu pour quelques mois
- Décédé en cours de mandat en mars 1992 à l'age de 67 ans
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
Références
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- ISBN 2-7089-9503-0, p 87 Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France,
- ISBN 2-7089-9503-0, p 92 Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France,
- ISBN 2917411230) Michel Bouvier, Le vin, c'est toute une histoire, Jean-Paul Rocher Éditeur, Paris, 2009, p. 29.(
- (fr) Catherine Inacio, « Cavaillon : un trésor romain découvert en plein centre-ville », La Provence, 3 septembre 2010
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, carte 171 Sous la direction d’
- (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
- Résultats élections municipales 2008 à Cavaillon sur lefigaro.fr
- (fr) Liste des élus au conseil municipal en 2008 sur linternaute.com
- (fr) Liste des maires de Cavaillon
- (fr) Impots locaux à Cavaillon, taxes.com
- (fr) Cavaillon, Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
- (fr) http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- (fr) INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- (fr) Recensement de 2006 des communes du Vaucluse
- (fr) Populations légales 2008 de la commune de Cavaillon, INSEE
- (fr) Classement des villes:Cavaillon, Annuaire des Mairies
- (fr) Le centre d'information et d'orientation sur le site officiel de Cavaillon
- (fr) blog
- (fr) Les équipements sportifs sur le site officiel de Cavaillon
- (fr) Le centre hospitalier intercommunal Cavaillon-Lauris sur le site officiel de Cavaillon
- (fr) logements sociaux Sur le site officiel de Cavaillon
- (fr) annuaire-musulman.com, consultée le 27 août 2008
- L'irrigation du Comtat Venaissin commença dès le XIe siècle. Le terroir de Cavaillon était irrigué avec l'eau du canal Saint-Julien.
- Massif du Luberon Voir
- ISBN 2-906162-81-7, p 46 Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no 153, Forcalquier, 2006.
- La Provence du 11 janvier 2009 et lefigaro.fr du même jour
- Armorial des communes du Vaucluse
- (fr) Vexillologie Provencale - Provence-Luberon-Durance
Catégories :- Commune de Vaucluse
- Commune membre du Parc naturel régional du Luberon
- Ville de France
Wikimedia Foundation. 2010.