- Liste des marionnettes des guignols de l'info
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Liste des marionnettes des Guignols de l'info
Cette liste répertorie les personnages régulièrement parodiés dans l'émission Les Guignols de l'info, actuellement ou dans le passé. En mars 2009, dans le cadre des festivités des 20 ans des Guignols, Canal + donne le nombre de 314 personnalités guignolisées.
Hommes politiques français
Extrême-droite
Front national (FN)
- Jean-Marie Le Pen : Dans les années 1990 Jean-Marie Le Pen apparaît très régulièrement, quasiment quotidiennement, sur le plateau : avant de pouvoir ouvrir la bouche, il se prenait un coup de batte de base-ball dans la figure. Plus tard, estimant que ces apparitions lui donnaient trop d'importance, la rédaction des Guignols décide de ne plus le faire intervenir sur le plateau, ou, le cas échéant, en censurant ses réponses, en brouillant l'image de façon « cryptée » (système de pay-per-view de Canal+) lorsqu'il s'exprime. Entre 2002 et 2004, après les évocations de l'actualité politique, PPD remarquait sa présence impromptue et Jean-Marie Le Pen répondait par une phrase laconique : « Moi ? Rien ! J'attends... ». Le gag s'est raréfié par la suite puis a été abandonnée définitivement à l'arrivée comme Premier Ministre de Dominique de Villepin. Il apparait quelquefois dans un accoutrement de skateboardeur, tentant d'instaurer une image « cool et branchée ». Sa fille Marine a été représentée par la même marionnette ornée d'une perruque blonde.
Mouvement national républicain (MNR)
- Bruno Mégret : À l'époque de la scission du FN et de la fondation du MNR, il butait et ne parvenait pas à prononcer le mot « démocratique » lorsqu'il disait « le MNR est un parti démocratique ». À son personnage s'attache également la réplique « Ayez confiance ! » qu'il prononce d'une posture et d'une voix sournoises.
- Catherine Mégret : Apparue lorsqu'elle était maire de Vitrolles, sa marionnette ne pouvait s'exprimer que par des borborygmes (« Gna gna gna... »).
Droite
UMP (ou RPR avant 2002)
- Michèle Alliot-Marie : marionnette sérieuse et un peu hautaine. elle cherche à parler distinctement mais ne fait que manier la langue de bois.
- Roselyne Bachelot : Présentée comme une femme candide ne sachant pas toujours faire la part des choses et ignorant très souvent ce qui lui arrive, ce qui la conduit très souvent à prononcer: « Ah bon ? » dès que ses actions sont décrites par PPDA. Elle aime beaucoup insister sur les manœuvres ( prétendument ) illégales de Bernard Laporte. Elle affirme également que les médecins ne connaissent rien à la santé.
- Isabelle Balkany : Elle est présentée comme une femme hautaine et colérique, très orgueilleuse et ne supportant pas d'être remise en cause. Elle forme un tandem avec son mari puisque tous les deux se protègent l'un l'autre de ce dont on les accuse. Elle prend de ce fait son mari Patrick Balkany à témoin. Elle a la certitude qu'il est dans son bon droit de mentir de manière complètement grotesque. Expression fétiche : « Cette polémique me fait bien marrer ! Mon mari (ou autre) est innocent ! Et j'ai un témoin qui peut le prouver... »
- Patrick Balkany : Représenté constamment en compagnie de sa femme, il témoigne pour elle en confirmant systématiquement ses allégations. il est défaitiste quant aux découvertes qu'il fait lui-même apparaître; en rendant par exemple un photocopieur ou une machine Nespresso. Il est en outre montré comme un kleptomane compulsif ( d'où les nombreux objets qu'il rend ) et un escroc impénitent. Expression favorite ( en réponse immédiate à la phrase de sa femme ) : « ...Oui, moi Patrick Balkany. Ma femme est innocente... »
- Édouard Balladur : Grand rival de Jacques Chirac qui l'appellait « couille molle » lors de l’élection présidentielle de 1995, il a souvent été montré comme un homme de la haute société, parlant avec monotonie. Il est toutefois apparu plus négligé dans son apparence et sa façon de parler lorsqu'il tentait de se mettre au niveau de son électorat, puis ensuitelors de sa défaite.
- Michel Barnier : Présenté comme un ministre des affaires étrangères incompétent à l'époque des négociations pour la libération de la journaliste Florence Aubenas, retenue en otage en Irak. Il tentait de négocier dans un anglais plus qu'approximatif.
- François Baroin : Représenté comme un adolescent dont la voix est en train de muer, il part régulièrement en escapade avec « Marie » en fuyant ses responsabilités politiques.
- Dominique Baudis : Surtout présent pendant l'Affaire Alègre, il était présenté comme quelqu'un cherchant des boucs émissaires pour réfuter les accusations portées contre lui.
- Xavier Bertrand : Présenté comme hypocrite et enjôleur : gentil et sensible en apparence, mais dur, fourbe et nettement hypocrite sur le fond, n'hésitant pas à critiquer l'air de rien le Premier ministre François Fillon sur un ton doucereux qu'il ne croit pas décelable.
- Éric Besson : Nouveau ministre de L'immigration, présenté comme un traître en référence à son ancienne appartenance au PS.
- Jean-Louis Borloo : Présenté comme un homme particulièrement peu soigneux de sa personne et grand amateur d'apéritifs alcoolisés; au point qu'il ne fait que d'en parler. Durant le quinquennat de Chirac, on l'a présenté aussi comme un homme de droite voulant à tout prix faire une politique très sociale (donc de gauche).
- Christine Boutin : Présentée un temps, à l'époque de la discussion à l'Assemblée Nationale du PACS, de façon repoussante avec comme seule réponse pendant ses interviews : « Les homosexuels, ce sont tous des pédés ! ».
- Bernadette Chirac : Présentée comme une femme quasi-muette, réservée, agrippée à son sac à main qu'elle ne quitte jamais. Fervente catholique, elle entre en transe quand elle se trouve à proximité du pape. De plus, dès lors qu'elle croise David Douillet, elle lui court après en hurlant : « Daviiddd !! ». Durant la période 2002-2007, elle est présentée comme une femme froide, méprisant le peuple et manipulant les médias (on la montre membre le no 2 du SPECTRE (agence criminelle des premiers James Bond), Ernest-Antoine Seillère étant le no 1). Ses cheveux sont très souvent objets de gags. Son époux, Jacques Chirac, la nomme : « Maman », et tente assez souvent de la laisser en plan sur le plateau ou chez lui.
- Jacques Chirac : Présenté comme un homme bon vivant, amateur de tête de veau et de bière « Corona », souvent paresseux, proche des Français. Il adopte un comportement supposé identique à celui du français moyen (il a souvent été montré en pantoufles, vêtu d'un survêtement, regardant la télé du matin jusqu'au soir), et toujours partant pour serrer les mains des Français et tâter la croupe des vaches. De 1990 à 1992, alors qu'il est maire de Paris, il est représenté comme obsédé par la prolifération de déjections canines dans la capitale. Il est aussi souvent interrogé par PPD en duo avec Valéry Giscard d'Estaing, ridiculisant celui-ci en le faisant passer pour un vieillard sourd et sénile.[1] En 1993 et 1994, il est présenté comme terriblement impatient de devenir président de la république et "s'emmerde" profondément en attendant les échéances électorales de 1995, d'où sa fameuse phrase "Putain deux ans !". Au cours de cette période, sa marionnette se montre de plus en plus méfiante et agressive vis à vis de celle d'Édouard Balladur, dont il pressent la "trahison". En 1995, le leitmotiv « Mangez des pommes », inspiré par une interview où Jacques Chirac évoquait un pommier appartenant à un de ses proches, est parfois considéré comme un important vecteur de la victoire du vrai Jacques Chirac. À partir de 2001, alors qu'il est rattrapé par des affaires d'abus de bien sociaux et que le bilan de son premier mandat ne lui est pas favorable, il est représenté sous les traits de « Supermenteur » : habillé d'un costume de « Superman » avec un loup qui cache ses yeux. En 2005,il était représenté en roi. Gag récurrent, lors des élections, son entourage (et parfois lui-même) évoquent comme seule qualité le fait qu'il soit « sympa ». Depuis son remplacement à la présidence par Nicolas Sarkozy, il est représenté sous l'apparence d'un français moyen, se dit très pauvre, s'estimant au comble du bonheur lorsqu'il réussit à manger quelque chose. Expression fétiche depuis lors : « Nous les petites gens... ». Devenu membre du Conseil Constitutionnel depuis la fin de ses mandats de Président de la République; il est souvent présenté avec Jean-Louis Debré, lui-même membre de ce Conseil; y faisant des farces particulièrement à l'encontre de Valéry Giscard d'Estaing ( et peu vis à vis des autres membres).
- Jean-François Copé : En 2005, à la suite de l'affaire Gaymard où il est mis en cause pour son logement de fonction, Jean-François Copé est présenté comme un aristocrate dédaigneux, mesquin, vivant aux frais de la République et orgueilleux d'agir de la sorte. A cette époque; il se plaint souvent de PPD parce qu'il « décrédibilise la politique » à parler des logements de fonction ou globalement du luxe; puisque Copé craint en fait de changer son mode de vie. Porte parole du gouvernement, il adopte également une attitude servile et infantile de « premier de la classe », levant la main pour prendre la parole et rapportant les mesquineries de ses camarades du gouvernement.
- Rachida Dati : Représentée comme une femme aimant ostensiblement le luxe, les bijoux tout particulièrement et les vêtements de grande marque, la rédaction la dépeint également comme une femme qui a inventé de toutes pièces ses diplômes et son cursus ( Le Canard Enchaîné l'avait affirmé et prouvé par la suite; L'Express démontre qu'elle n'a pas eu son diplôme de MBA HEC-ISA à cause d'un problème lié à son mariage, l'empêchant d'aller à un séminaire obligatoire[2] ) et par conséquent conclut certaines phrases par une justification : « parce que moi, on ne m'a jamais rien donné ». Lorsque Cécilia Sarkozy était encore l'épouse du Président; elle apparaissait dans une caricature de la série télévisée Sous le Soleil, où elle était présentée comme la grande amie de Cécilia Sarkozy. Leur amitié puérile était symbolisée par le « bracelet d'amitié » qu'elles avaient acheté ensemble. Quand Cécilia Sarkozy a divorcé de Nicolas Sarkozy, son mari, Rachida (surnommée « Dada ») s'est retrouvée sans amie. Alors, depuis l'apparition de Carla Bruni dans la vie de Nicolas Sarkozy, c'est avec Carla Bruni que Rachida Dati a acheté un nouveau bracelet de l'amitié. Pendant les élections européennes, elle rit grossièrement à chaque fois qu'on lui explique ce qu'elle doit faire "pour aller à Strasbourg" et se moque car elle n'estime pas glamour de s'y rendre.
- Jean-Louis Debré : Tout d'abord présenté comme un fasciste proche des idées du Front National, notamment à l'époque de l'évacuation de l'église Saint-Bernard, il est maintenant présenté comme le meilleur ami de Jacques Chirac, mais également comme un homme benêt et candide. Il a été représenté en tant que valet de Jacques Chirac en 2005. Membre de Conseil Constitutionnel; il est au premier plan pour assister aux farces que Jacques Chirac ne manque pas de faire à l'encontre des autres membres de ce Conseil; et tout particulièrement à l'encontre de Valéry Giscard d'Estaing
- Jean-Paul Delevoye : Il a fait une courte carrière aux Guignols quand il était le candidat officiel de Chirac pour diriger le RPR et qu'il a été battu par Michèle Alliot-Marie.
- Philippe Douste-Blazy : Montré comme un homme incompétent ignorant tout du domaine dans lequel il est affecté, que ce soit sur le plan de la santé ou des affaires étrangères. Il commence et ponctue ses phrases par un « Anéfé » qui est une prononciation de la formule « En effet » avec son célèbre accent toulousain.
- Guy Drut : Guignolisé à l'époque où il est ministre des sports sous Juppé. On le voit tenter de remonter le moral de Chirac après l'échec de la dissolution en 1997.
- Christian Estrosi : Représenté sur son trial ou sa moto, toujours avec un casque (en référence à son ancienne carrière de pilote).
- François Fillon : Montré en 2007 d'abord comme très sûr de ses compétences supérieures puis comme extrêmement pessimiste, annonçant la mort et la faillite chaque fois que l'occasion se présente. Il est dans un état d'esprit déprimant (et même présenté avec des poches sous les yeux) depuis qu'il a annoncé que la France était en situation de faillite ... Il est depuis lors constamment présenté avec d'imposantes cernes violettes sous ses yeux; dormant même dans un cercueil et parlant aux chauves souris.
- Charles de Gaulle : Dans les premières années du mandat présidentiel de Jacques Chirac, ce dernier le voyait comme une égérie de son parti politique, voire un dieu, à tel point qu'il récitait le Notre Père en commençant par « Notre Général... ». Jacques Chirac prenait même son apparence lorsqu'il enfilait un masque inspiré du film The Mask. Lors du mandat de Sarkozy, une parodie du film La Nuit au Musée fait revenir de Gaulle et Mitterrand des morts. Il répète à chaque fois « c'est quoi cette chienlit ? »
- Brice Hortefeux : Il est représenté comme un adepte de toujours à la chasse aux sans-papiers pour atteindre son quota de 25 000 expulsés par an fixé par Nicolas Sarkozy. Il s'essuie régulièrement le front avec son mouchoir. La peau de son visage est rougie de telle manière que l'on distingue la marque plus claire laissée par des lunettes de protection après un passage aux cabines d'U.V.
- Didier Julia : Présenté comme un agent secret loufoque et raté ayant des informations sur les deux journalistes français retenus en Irak en 2004. (ancienne marionnette de Jacques-Yves Cousteau)
- Alain Juppé : Montré comme un personnage particulièrement fermé au dialogue, cassant, rugueux et désagréable. Il estime être plus que compétent que tous ses collègues politiques du même bord. La marionnette dénigre tout ce qu'elle voit et n'apparaît jamais sur le plateau de PPDA de gaîté de cœur.
- Jean-François Mattéi : Dépeint comme un croque-mort et accompagné par un vautour lors de la canicule de 2003.
- David Martinon Lors que son éviction à l'élection municipale de Neuilly; il a été présenté de prime abord comme le Dauphin auquel la Marie était donnée puis lors de sa disgrâce comme un jeunot incompétent et se faisant botter les fesses par n'importe quelle personne frustrée et pour n'importe quelle raison.
- Francis Mer : Représenté en ministre des finances méprisant les pauvres et ne cherchant pas à comprendre les droits qui leur sont accordés.
- Françoise de Panafieu : Durant les élections municipales de 2008, elle cherchait sans-cesse un moyen de décrédibiliser Bertrand Delanoë (sabotage de Vélibs, destruction des plans de Paris-Plage...)
- Georges Pompidou : Il apparaît quand les Guignols parlent de l'histoire de la Ve République.
- Jean-Pierre Raffarin : Montré comme un VRP, puis comme un homme usé par le poste de Premier Ministre en raison de sa forte impopularité, répétant souvent à l'époque du référendum la phrase faussement anglaise « Win the yes needs the no to win against the no ». Il est également présenté comme un fan particulièrement assidu de la chanteuse Lorie, en référence à son discours sur la « positive attitude » ( posters, effigies, vêtements et vocabulaire identique à celle-ci ). Il est aussi surnommé « El Gringo » par Jacques Chirac, en référence à son ancien emploi de commercial chez Jacques Vabres ; dans le même esprit, chacune de ses interventions se terminait par une imitation du jingle sonore du café « Grand-mère ». Il a été représenté en fou du roi période 2005.
- André Santini
- Jean Sarkozy : Apparu lors de l'affaire des candidatures à la mairie de Neuilly en 2008, il est représenté avec la marionnette de son père, Nicolas Sarkozy, avec des cheveux longs et blonds. La voix, les expressions et les attitudes sont calquées sur celles de son père. Il est surtout caractérisé par sa traîtrise atavique. Il parle de sa femme, Jessica Sebaoun-Darty, à la manière dont son père parle de Carla Bruni.
- Nicolas Sarkozy : Au départ, il est le lèche-bottes de Jacques Chirac, puis d'Édouard Balladur, toujours en accord avec leurs idées et fier d'être gaulliste. Cette image est restée jusqu'en 2002, année où il fut nommé au Ministère de l'Intérieur. Il est alors présenté ( jusqu'en 2007 ) comme un homme extrêmement nerveux, bourré de tics ( soulevant les épaules par saccades, inclinant fortement et rapidement la tête ), tressautant à tous va, percevant chaque discussion comme une menace extérieure (« Bon, qu'est-ce que t'as, t'es pas content ? »), et répétant des termes ayant fait polémique(« Racaille, Kärcher, Allez hop hop hop !!! En taule les jeunes !! »). Pendant la campagne présidentielle de 2007, il est présenté comme un agité quasi-incontrôlable se dopant au Lexomil pour tenter de se calmer et répétant sans cesse « calme, cool, zen» pour tenter de se détendre. Pour se valoriser, il commence plusieurs de ses phrases par « Tellement (que) ». Depuis son élection en 2007, pour éviter de parler des sujets sensibles, il ne parle que de lui et de Carla Bruni, qu'il considère comme la plus belle femme du monde parce qu'étant la sienne. Il est souvent représenté en membre de la jet-set qui collectionne les objets de luxe tels que les Ray-Bans et les stylos brillants. Il vante par dessus tout sa collection de montres Rolex, dont il vante les mérites pour détourner les conversations embarrassantes. Un gag devient récurrent : vantant les mérites d'un objet de luxe qu'il possède, il refuse d'abord de révéler le prix qu'il a payé, PPD ne faisant qu'acquiescer, puis aussitôt après l'annonce fièrement. Ensuite, il se croît plus fort qu'Obama depuis l'élection de ce dernier et il se vante en prétendant avoir sauvé la France de la crise. Il se montre particulièrement nerveux et irritable dès lors qu'il entend parler d'Obama.
- Andrée Sarkozy : Mère de Nicolas Sarkozy, essayant par tous les moyens de nuire à Nicolas et Jean Sarkozy.
- Philippe Séguin : Autrefois montré comme l'acolyte de Jacques Chirac, notamment dans Pol Fiction, un thriller parodique imitant le film de Quentin Tarantino Pulp Fiction, où la cible primordiale à abattre était Édouard Balladur), puis présenté comme un véritable perdant entre 1997 et 1999 (sketchs récurrents où plus rien ne marchait dès qu'il s'en approchait), puis sado-masochiste à l'époque des élections pour la mairie de Paris.
- Jean Tiberi : Maire de Paris, refusant de quitter son poste malgré les ruses de Jacques Chirac. Il est régulièrement accompagné de sa femme et de son fils, représenté comme un autiste au vocabulaire limité.
- Xavière Tibéri : Autrefois présentée comme une femme peu douée en orthographe défendant corps et âme son mari, le considérant comme un « saint » (Reprenant alors les paroles d'une interview où son alter ego réel l'affirmait effectivement).
- Dominique Tibéri : Fils des précédents, représenté comme un abruti fini.
- Jacques Toubon : Il était montré comme un homme plutôt fantasque dans ses actes et inculte pendant la période où il était ministre de la Culture et comme un homme incompétent aux ordres de Jacques Chirac pour annuler les procédures judiciaires à l'encontre de ce dernier. Sa fébrilité le faisait souvent soupirer ; il s'écriait alors un « Fouyayayaya... » calme mais rapide ... son poste de Ministre de la Culture lui a fait connaître un sketch le montrant avec des jeunes « ados » le traitant de « bouffon » au lieu de son nom « Toubon » apparemment trop compliqué pour ces jeunes. De plus, dès lors qu'une personnalité mourrait lors de son poste de Ministre, il s'empressait d'apparaître tenant fébrilement des fiches dans ses mains et se trouvait tout fier de faire parler de lui.
- Dominique de Villepin : Montré comme un sex-symbol ( sur un piédestal, avec une pose avantageuse et une musique assortie ) jusqu'aux manifestations étudiantes contre le CPE, puis comme un homme renfermé sur lui-même après avec sa réplique « J'entends ceux qui disent que x, mais j'entends aussi ceux qui ne disent pas que x ». Il était aussi dépeint comme un poète à cause de son discours à l'ONU contre l'invasion américaine de l'Irak, mais était très souvent incompris de son entourage. Actuellement, il est montré comme ne pouvant pas finir une phrase parce qu'il se fait toujours interpeller par la police, puis comme un révolutionnaire tentant de renverser le régime sarkozyste en compagnie de Jacques Chirac. Récemment, on l'a vu notamment dans une parodie de la scène du chevalier noir de Monty Python : Sacré Graal !, ou il continue de vouloir se battre alors qu'un garde du corps de Nicolas Sarkozy lui aie coupé bras et jambes.
Union pour la démocratie française (UDF)
- Valéry Giscard d'Estaing : Il est représenté comme un vieillard totalement dépassé par les événements. Au départ, il s'exprimait avec un fort accent auvergnat en raison de ses fonctions de maire de la ville de Chamalières, dans la banlieue de Clermont-Ferrand. En 1992 il était l'objet d'un sketch culte où PPD lui posait une question et où Jacques Chirac faisait l'interprète avec « Le Monsieur te demande ... ». Il semblait aussi n'avoir toujours pas digéré sa défaite de 1981 et rêvait de redevenir président, ce qui provoquait les moqueries de Chirac. Ses propos sont devenus incompréhensibles du fait que la rédaction considère sa mort politique comme une mort également physique. Pour justifier ses pensées, il prenait à parti « les Français ». Son roman Le Passage a aussi été l'objet de railleries où la rédaction avait imaginé une adaptation pornographique de son œuvre. Il faisait également partie du groupe des Neuneus, décrit plus bas. Il apparaît à François Bayrou pour l'aider à rester au centre dans une parodie du film Looking for Eric.
- Simone Veil
- Raymond Barre : Représenté comme un gros bonhomme ahuri avec un œil à moitié ouvert, toujours assoupi. La rédaction l'avait considéré un temps comme un « gaz » : insaisissable, toujours présent dans l'air et saluant naïvement les personnes qu'il voulait bien hanter au moment où elles s'y attendaient le moins. Il prononce souvent « couucouuuuuu » d'un ton endormi, lent, grave et presque agaçant.
- René Monory : Ancien président du Sénat.
- François Léotard : Au moment de son apparition dans les Guignols en 1992, la seule évocation de son nom faisait éclater de rire Chirac et Giscard d'Estaing. Après sa nomination au sein du gouvernement Balladur en 1993, il est présenté comme un "neu-neu". Il commence toutes ses phrases par « Alors moi je dis ... » et quelques fois « et j'ajoute que ... » pour essayer de justifier sa présence au sein du paysage politique français et prend souvent en note ce qu'on lui dit en commençant par « Très-bien-je-le-note ».
- Gérard Longuet
- Alain Madelin : Représenté comme une personne ultra-libérale, ultra-atlantiste. Il finit toutes ses phrases par « gueyeu ».
Les trois dernières marionnettes, ainsi que Philippe de Villiers, étaient regroupées sous la dénomination « Les Neuneus », en les présentant comme des hommes politiques avec de fortes ambitions politiques mais incapables de fédérer leurs propres troupes, la rédaction faisant même avec eux une analogie avec les Shadoks.
Mouvement pour la France (MPF)
- Philippe de Villiers : Représenté comme un catholique traditionaliste et aux mœurs moyen-âgeuses. Son vocabulaire emprunte nettement au temps jadis : « Sacrebleu ! », « Chist-Roy ! » Son nez est proéminent et il rejette toute libéralisation de la société, qu'il considère comme un produit du Diable.
Rassemblement pour la France (RPF)
- Charles Pasqua : montré comme un homme du pays, parle avec un fort accent corse avec cette drôle de façon de parler lance des insultes comme « Bougre d'âne ». Il a été rebaptisé « Ultramenteur » et est parfois représenté comme le professeur de Jacques Chirac à l'époque à laquelle ce dernier était appelé « Supermenteur ».
Centre
Nouvelle UDF et Mouvement démocrate (MoDem)
- François Bayrou : Il est présenté comme un naïf chronique, attachant, peut-être un peu simple d'esprit. Il était représenté comme quelqu'un obsédé par le « milieu» durant ses premières années d'existence dans l'émission, puis comme ayant un esprit d'enfant de huit ans enfermé dans un monde proche de l'Île aux Enfants du dinosaure Casimir. À noter que son gimmick « Méheuuu ! » est passé dans le langage courant. Il ne cesse de changer le nom de son parti, passant du MoDem au Bingo, avec toujours une couleur différente : violet, gris... Peu après, suite au succès de Obama, il tente par tous les moyens de l'imiter et de le copier, comme par exemple en répétant sans cesse: « Yes, we can ! », phrase du candidat démocrate. Depuis quelques temps, il est accompagné d'un ordinateur car il s'est inscrit sur Facebook qu'il prononce « Féïceuboukeu ». Il fait souvent référence à sa « mémé de Bagnères de Bigorre »
Gauche
Parti radical de gauche (PRG)
- Bernard Tapie : Dans les années 1990, c'était Bernard Tapie (dit « Nanard ») l'homme d'affaires plus que Bernard Tapie la personnalité politique qui passait sur le plateau. Il apparaissait comme extrêmement vulgaire et dépourvu de morale. Il est montré comme un homme ayant un franc-parler cru et direct ; lorsqu'il arrive sur le plateau, il dit toujours « Salut bonhomme ! » à PPD.
- Jean-François Hory : l'éphémère président du PRG, qui s'est présenté à la présidentielle de 1995 et qui n'a jamais vu sa candidature décoller... Même s'il concluait l'ensemble de ses interventions d'un tonitruant « je sens un frémissement », dans les sondages : il retira finalement sa candidature.
Parti socialiste (PS)
- Claude Allègre : Il est présenté comme un homme au parler franc, voire méprisant lorsqu'il était ministre de l'Éducation Nationale.
- Martine Aubry : Souvent critiquée sur sa loi des 35 heures et pendant le gouvernement Jospin comme une de ses plus proches amies. Depuis son élection au poste de 1re secrétaire du PS, elle et Ségolène Royal se montrent fâchées l'une contre l'autre. Elle rappelle souvent que c'est elle la patronne au PS (surtout à Ségolène). Elle dénonce mollement le régime de Nicolas Sarkozy. Elle est constamment narguée par la marionnette de Ségolène Royal qui s'amuse pour sa part à voyager ou à se trouver là où "on" ( Martine en l'occurrence ) ne l'attend pas et en la narguant de la sorte : « Salut Martine !! Tu vois je suis là !! ». Depuis peu, dans les séquences enregistrées, elle est en présence de Delanoë et Fabius et valorise le Nord avec plusieurs arguments en disant « C'est pour ça que le Nord c'est bien !» « Mais depuis quand le Nord c'est bien ?» rétorque ensuite Delanoë furieux.
- Pierre Bérégovoy : Bernard Tapie se moquait de lui et de son absence de diplômes quand Bérégovoy se présentait comme autodidacte. Il était également montré comme n'ayant pas la valeur des choses et les surestimant énormément (une pizza pour quelques milliers de francs). Certains ont par la suite montré du doigt les Guignols et autres médias satiriques après son suicide.
- Édith Cresson
- Bertrand Delanoë : Présenté durant les municipales de 2001 comme quelqu'un qui ne parvenait pas à se faire entendre; il fut ensuite montré très susceptible si on critiquait Paris-Plage, ou tout autre aspect de Paris en général, en appuyant souvent sa réponse par « Si vous n'êtes pas content de vivre à Paris, vous pouvez allez vivre à Montluçon ». Depuis 2005, il est toujours représenté amer de la défaite de Paris à la candidature des Jeux Olympiques de 2012, revenant systématiquement sur le sujet. Il est aussi représenté comme quelqu'un de fermé à tout débat, stigmatisant toute personne qui émet des critiques à son encontre ou à l'encontre de la ville de Paris.
- Jacques Delors : Il est présenté comme un europhile qui parle toujours en anglais pour exprimer son désir d'internationalisation, mais avec une forte prononciation française.
- Harlem Désir
- Henri Emmanuelli : Souvent présent au milieu des années 1990, il était dépeint assez blasé sur les capacités de la gauche et Lionel Jospin à rebondir après leur échec aux présidentielles, il se fit plus rare après les élections législatives de 1997.
- Laurent Fabius : Il est représenté comme un autiste qui parle souvent de lui de manière saccadée et à la troisième personne en s'appelant « Lolo », et qui vénère François Mitterrand comme un dieu. Durant la campagne de Ségolène Royal, il reprenait souvent la formule de son alter-ego « Qui va garder les gosses ? »
- Élisabeth Guigou
- François Hollande : Représenté à l'origine par un flan, il est maintenant représenté comme un homme rondouillard et plutôt naïf, émettant à chaque intervention un rire de grand bêta. Depuis la présence du véritable homme politique sur le plateau du Grand Journal en février 2009 où ses cheveux étaient d'un noir d'encre; la marionnette est depuis lors présentée avec des perruques, de diverses formes, d'un noir d'encre elles aussi.
- Lionel Jospin : Tout d'abord montré comme extrêmement naïf, incarnant le personnage de Io-Io (par référence à Oui-Oui), avant l'élection présidentielle de 1995. Pendant son mandat de premier ministre, il est présenté comme un homme compétent, travailleur et intègre, mais dépourvu de toute sympathie (il représente pour cela l'opposé de Jacques Chirac). À partir de 2002, il se montre extrêmement aigri par sa défaite à l’élection présidentielle et son retrait de la vie politique, terminant toutes ses interventions par un tonitruant « Pays de meeeeeeeerde ! »... Jusqu'en 2009, où lors de la déblacle socialiste aux élections européennes, il se fait un plaisir de les traiter de « Loooooseer ! ».
- Bernard Kouchner : Il est toujours représenté avec un sac de riz sur l'épaule (en référence à son action fortement médiatisée en Somalie en 1993). Depuis qu'il est ministre des affaires étrangères, il est représenté comme un intermittent du spectacle, tour à tour acteur, metteur en scène ou réalisateur, à cause de ses envolées lyriques lors d'un discours de mise en garde contre l'Iran ou alors en faisant référence à sa participation en tant que chanteur lors de l'enregistrement d'un titre de rap germano-turc. Il est également prompt à renier ses propres idées et peut à la demande critiquer ou supporter la politique du gouvernement. Il se demande toujours : « Ca filme, là ? » et prend toujours des poses et des discours théâtraux.
- Jack Lang : Il est dépeint comme le représentant de la gauche caviar embourgeoisée et élitiste, toujours avec une coupe de champagne, répétant inlassablement l'expression « Formidable ! », même s'il s'agit de choses négatives.
- François Mitterrand : Il était représenté comme un vieillard sénile, acariâtre et prétentieux, qui ponctuait ses phrases de « ...bécile » ou « andouille ». Dans les dernières années de sa vie, chaque fois qu'il se déplaçait, un couinement se faisait entendre, suggérant vu son faible état physique, qu'il était monté sur roulettes pour se déplacer. Lorsqu'il ressuscite et effectue une visite à l'Élysée, accompagné du général de Gaulle, il qualifie la montre Rolex de Nicolas Sarkozy de "montre des imbéciles".
- Michel Rocard : Représenté comme une sorte d'extraterrestre s'exprimant par un « mhm...» ou par des formules incompréhensibles, doté d'une intelligence supérieure et d'une petite taille. Il était surnommé le « Petit Gris » par la marionnette de Bernard Tapie.
- Ségolène Royal : D'abord représentée comme une femme extrêmement patriotique, elle est ensuite décrite comme une femme pédagogue considérant l'électeur français comme un enfant en bas âge en se servant de Henri Dès pour lui expliquer son programme électoral ( « Elle est méchante la banque centrale europé-enne ! » ). Depuis la rentrée 2008, la marionnette de Ségolène Royal adopte l'attitude de son modèle lors du meeting du 27 septembre 2008 au Zénith, scandant à plusieurs reprises et à tout propos « Fraternité !» et par extension tout autre mot qu'elle veut souligner. Actuellement, elle est représentée comme s'opposant à Martine Aubry depuis que cette dernière est devenue la 1re secrétaire du PS. Ainsi elle s'ingénie à voyager ou bien à se trouver là où on ne l'attend pas et s'amuse à narguer Martine Aubry par « Salut Martine !! Tu vois je suis là !!». Depuis peu, elle est souvent accompagnée par Dominique Besnehard qui lui sert d'agent, très protecteur, qui la chouchoute avec tendresse.
- Dominique Strauss-Kahn : Représenté en 1997 comme un socialiste aux idées de droite, ne jurant que par la Bourse, il devient, après le scandale de la MNEF, un homme facturant tous les conseils qu'il donne, même les plus anodins. Longtemps montré comme un passionné de mathématiques, à cause de son ancien poste de ministre de l'Économie et de son actuel poste au FMI, il finissait toujours ses phrases par des opérations arithmétiques. Désormais il a surtout tendance à mélanger le français et l'anglais dans ses phrases.
Les Verts
- Daniel Cohn-Bendit : De Europe Écologie, présenté comme un « traitre » ayant rejoint Sarkozy. Désormais, « grâce » à lui, il trie maintenant ses Rolex...
- Alain Lipietz
- Noël Mamère : Il est dépeint comme un homme franc, cynique et amer, complètement dépité par la désorganisation apparente des Verts. Il est toujours prompt à critiquer les décisions de Dominique Voynet.
- Dominique Voynet : Elle est présentée comme une femme persuadée de mener tambour battant son parti politique alors qu'elle est incapable de fédérer les différents courants de pensées au sein de celui-ci.
Mouvement républicain et citoyen (MRC)
- Jean-Pierre Chevènement : Surnommé, pendant la campagne présidentielle de 2002, « le candidat des morts, des vivants et des morts-vivants » à cause de son accident cérébral, il a été décrit comme appartenant à l'aile droite de la Gauche plurielle du gouvernement de Lionel Jospin en raison de son poste de ministre de l'Intérieur et du terme « sauvageon » que son alter ego réel avait utilisé pour décrire certains jeunes de banlieue.
Parti communiste français (PCF)
- Robert Hue : D'abord montré comme un nain de jardin (ou alors en compagnie de ceux-ci) à cause de sa ressemblance physique avec ces objets, il est rarement pris au sérieux, tant par ses adversaires que par ses alliés. Il est ensuite représenté comme un retraité constamment vêtu d'un peignoir après l'échec du PC aux élections présidentielles de 2002 ; l'accent est alors mis sur son caractère dépassé.
- Marie-George Buffet : essayant de sauver le PC à tout prix, elle était représentée, durant l'émission spéciale du soir du 1er tour de l'élection présidentielle de 2007 avant son maquillage, par une marionnette de Staline.
Extrême-gauche et altermondialistes
Ligue communiste révolutionnaire (LCR)
- Olivier Besancenot : auparavant dépeint comme un benêt inexpérimenté en politique à cause de son jeune âge (sa première marionnette représentait d'ailleurs un bébé en pleurs), il est aujourd'hui caricaturé comme un porteur d'idées folles ou comme un « adulescent » utopiste, toujours prêt à faire la révolution sur la place de la Bastille, mais à condition que son emploi du temps de facteur à La Poste le lui permette.
Lutte ouvrière (LO)
- Nathalie Arthaud : Révolutionnaire comme Arlette l'était dans le temps. Elle doit supporter une Arlette Laguiller presque sénile qui ne cesse de lui raconter ses souvenirs de Mai 68.
- Arlette Laguiller (Guignol Arlette) : Répétant inlassablement son « Travailleurs, travailleuses, on vous ment, on vous spolie... », elle est aussi enthousiaste à l'idée de faire la révolution contre le grand Capital. Elle est aussi décrite comme une femme ayant des idées morbides sur le patronat français ; par exemple, elle rêve de leur « arracher les boyaux ». Récemment, elle est présentée comme beaucoup plus pessimiste, vivant recluse comme une grand-mère et se nourrissant de raviolis en boîte. Elle a également trouvé une jeune femme ayant le même comportement qu'elle à ses débuts, Nathalie Arthaud, pour prendre sa relève. Elle fustige également les pauvres car elle ne comprend pas qu'ils ne votent pas tous pour elle parce qu'ils sont pauvres. Depuis l'arrivée de Nathalie Arthaud, Arlette est un peu sénile et ne cesse de raconter les mêmes souvenirs de Mai 68.
Altermondialiste
- José Bové : Représenté avec des moustaches lui cachant la figure, il ne pense qu'à parler de champs et d'agriculture. On fait souvent référence à son attaque du McDonald de Millau, par exemple en montrant le pape Benoît XVI flanqué de la moustache de José Bové et lançant : « Habemos foutus en l'air McDonald» !
Syndicalistes
Confédération générale du travail (CGT)
Force Ouvrière (FO)
Écologistes indépendants
Mouvement écologiste indépendant
Génération écologie
Les deux marionnettes précédentes étaient présentées en duo comique, Antoine Waechter, le nerveux, tyrannisant Brice Lalonde, et lui déniant toute initiative sous prétexte que ses actes ne sont pas assez écologiques pour lui. En 2004, la marionnette de Brice Lalonde est réapparue sporadiquement pendant l’élection présidentielle américaine, mais seulement pour rappeler que John Kerry et lui sont cousins.
Personnalités politiques étrangères
Europe
- Autriche
- Jörg Haider : Présenté comme un admirateur d'Hitler.
- Italie
- Silvio Berlusconi : Il est présenté comme un beau parleur, nostalgique du fascisme et revendiquant ses actes politiques de ce courant. Il lui arrive même d'imiter le guignol Nicolas Sarkozy et de lancer des « Va Fan Culo !» à quiconque se montre trop insistant dans ces questions (les journalistes en particulier)
- Monaco
- Albert II de Monaco : Considéré comme assez naïf et inapte à diriger la principauté de Monaco.
- Caroline de Monaco : Aussi naïve et cruche que ses frères et sœurs.
- Rainier III de Monaco : Père d'Albert II, celui-ci était toujours représenté mort d'inquiétude auprès de son fils, qu'il n'a jamais considéré comme prêt au trône.
- Stéphanie de Monaco : Représenté comme la plus bête de la famille, incapable de lire correctement une question de Trivial Pursuit, puis en mercantile exigeant la garde de Paris Match, Gala et Voici lors de son divorce avec Ducruet.
- Pologne
- Lech Walesa : Représenté en grand ami de Jean-Paul II.
- Royaume-Uni
- Tony Blair : Affublé d'oreilles proéminentes (comme le Prince Charles). Avant la seconde guerre d'Irak, il est présenté comme chaleureux et avec un fort accent anglais. Il est présenté durant la seconde guerre en Irak ayant le comportement d'un caniche - et le QI d'un caniche - en aboyant et ayant des mimiques canines, suivant Bush comme son ombre, sans fierté ni analyse.
- Charles de Galles : Il est souvent représenté avec une grande paire d'oreilles et un gros nez.
- Élisabeth II du Royaume-Uni
- Lady Di
- Margaret Thatcher
- John Major
- Russie
- Staline : Lors de sketchs parlant du parti communiste français, il est montré rapidement, également avec Lénine et Mao Zedong. Marie-George Buffet est présentée sous une marionnette du dictateur communiste, lors des élections présidentielles de 2007.
- Boris Eltsine : Il était représenté comme un grand alcoolique.
- Vladimir Poutine : Il est représenté comme un homme parlant très peu, orgueilleux d'être Russe, particulièrement glacé, sûr et certain de sa supériorité; d'un simple regard il fait taire le journaliste qui l'interroge. Depuis 2008, et l'élection présidentielle en Russie, il est nommé premier ministre. Il apparait avec une perruque brune de manière à ressembler à Dmitri Medvedev, le Président, suggérant ainsi que ce dernier n'est qu'une marionnette et que Poutine a toujours le pouvoir.
- Mikhail Gorbatchev
Amérique
- États-Unis :
- George Bush père : Toujours déçu des actions de son fils à la tête des états américains.
- George W. Bush : Il est présenté encadré par ses conseillers Sylvestre qui sont les réels dirigeants, lui-même étant dépeint par la rédaction comme un attardé mental lourd. Un gag récurrent, lors d'un interview du président des États-Unis par PPD, apparaît sous la forme des sous-titres dont étaient affublés les deux personnages : par exemple, « Mr Sylvestre - Président des États-Unis, Georges W. Bush - Résident des/aux États-Unis ». Bush fils a le comportement, le vocabulaire et les mimiques d'un idiot doublé d'un simplet, commençant quelque fois les sketchs par Où il est mon zizi?.
- Bill Clinton : Pendant l'affaire Monica Lewinsky, de nombreux sketchs mettant en scène la marionnette du président américain le font passer pour un véritable obsédé sexuel.
- Hillary Clinton : Présentée comme incompétente et incapable de faire face à Barack Obama, le sourire toujours aux lèvres.
- John Kerry : commençant la plupart de ses phrases par « Quoi ?! Y'en a qui disent ça ? » et cherchant à déstabiliser George W. Bush sans réels succès, il achevait la plupart de ses réponses par un « Et toc ! » faussement vainqueur.
- Barack Obama : Pendant la campagne, il apparaît comme un sauveur providentiel, parfait sous tous les plans, ce qui montre à quel point il est plébiscité par les Français. Les clips de campagne le montrent souvent en compagnie de Georges Clooney, Wall-E ou d'autres stars d'Hollywood. Il est vénéré par PPD et ne cesse d'utiliser son expression « Yes we can », faisant de nombreuses rimes avec son slogan ( « John McCan », « Je ricane »...). Un gag récurrent consistait à transformer le plateau télé en cinéma lorsqu'il racontait ses souvenirs. Récemment, il est montré comme hypnotisant son public par le procédé du storytelling. La Maison Blanche d'Obama est parodiée comme étant « La Maison de Mickey» dans laquelle Obama prend toutes ses décisions, accompagné de la célèbre souris de Disney pour ramener le bien partout dans le monde. Il termine toujours par ce gimmick « C'est du bon boulot, Mickey ! ». Depuis son discours sur les armes nucléaires, il prétend que les hommes sont tous des « Brothers », quel que soit la couleur de peau et que la paix est possible en détruisant les armes de destructions massives, et en réglant tous les conflits pacifiquement... Mais en revanche, l'Amérique doit garder les leurs.
- Condoleezza Rice : Elle est représentée par la rédaction comme une femme froide avec des canines de vampire, autoritaire et dont la sévérité se ressent même dans ses passions musicales.
- Arnold Schwarzenegger : parle souvent d'une voix tonitruante qui effraie PPD.
- John McCain : obsédé par la guerre du Viêt Nam, il relate à chaque fois une anecdote en commençant la phrase par « en 67 à Da Nang au Viêt Nam ... », ses arguments de campagne se réduisent à l'énumération de ses blessures de guerre. Il est capable de se « démonter» littéralement car tout chez lui a été remplacé pendant la guerre du Viêt Nam, ainsi, il n'y aurait plus que les yeux qui soient d'origine. À la fin de la campagne présidentielle, les Sylvestre le démontent.
Afrique
- Libye
- Mouammar Kadhafi : Présenté en véritable pique-assiette, très envahissant, lors de sa visite en France en 2007.
Asie et Proche-Orient
- Afghanistan
- Mollah Omar : Souvent représenté en train de s'enfuir sur une mobylette.
- Arabie Saoudite
- Oussama Ben Laden : Passe son temps à se moquer de la naïveté occidentale, à vouloir détruire les États-Unis et surnomme les femmes « ispices di counasses ». Certaines personnes n'avaient pas apprécié que le terroriste islamiste soit décrit comme une personne plutôt sympathique. Depuis peu, PPD commente chacune de ses phrases en rappelant le fait qu'il est un terroriste et en ayant une mine plutôt effrayée à chacune de ses interventions. À noter que c'est l'ancienne marionnette de Harlem Désir.
- Corée du Nord
- Kim Jong-Il : Il insulte tout le temps les américains et veut les exterminer. Il a la particularité d'être l'un des rares personnages à pouvoir effrayer le tout puissant Mr Sylvestre. Il fait preuve d'un grand mépris envers les Américains, ne craignant nullement de chercher la guerre; et Sylvestre, devant lui, ne fait que tenter de minimiser l'impact de ses paroles - sans remarquer sa dangerosité -.
- Irak
- Saddam Hussein : Dépeint comme un homme las ironisant la venue et la raison de la venue des américains, menaçant de « balancer ses missiles sur ses puits de pétrole» et se plaignant que « ses chars étaient en carton ». Finissant sa phrase par « Quelle connerie la guerre ! »
- Israël et Palestine
- Benyamin Netanyahou : Il empêchait Arafat d'apparaître à l'écran.
- Ariel Sharon
- Yasser Arafat
Ces deux marionnettes, lorsqu'elles étaient ensemble, passaient leur temps à se disputer même sur le plateau devant PPD. Yasser Arafat a été montré peu avant sa mort sous un jour plus sympathique, comme un fataliste habitué aux attentats mais conservant un mince espoir d'avoir un « chez-moi ».
Sportifs
Football
- Nicolas Anelka : Présenté comme un gamin gâté et rivé à sa console de jeux, à l'époque où il jouait au PSG. Avec Luis Fernandez, il parodiait la série Marc et Sophie (« Nico et Luis »).
- Fabien Barthez : Souvent représenté en train de fumer et de raconter des blagues, après avoir demandé au préalable s'il peut « dire une connerie » et même si on lui répond par la négative.
- Éric Cantona : Souvent présent en duo avec Jean-Pierre Papin, il était alors représenté en artiste, surnommé « Picasso » par Jean-Pierre Papin. Il est aussi très nerveux et a quitté maintes fois le plateau en disant « Si c'est ça je m'en vais ! Et je t'emmerde ! ».
- Marcel Desailly : Représenté comme très suffisant et imbu de lui-même, se prenant pour le seul défenseur digne de ce nom au sein de l'équipe de France.
- Diego Maradona : Représenté comme une personne bouffie et minée par la drogue.
- Jean-Pierre Papin : Souvent représenté avec Éric Cantona, il est amateur de jeux vidéo, de films de kung fu en cassettes et de boisson Cacolac. Surnommé « Patator », épelant son nom « P-A-P-1 », ses tirs au but avaient toujours des surnoms divers : la « praline », la « cacahuète », etc. Quand un détracteur ne lui plaît pas, il lui ordonne de se taire en s'écriant « Camembert !».
- Michel Platini : Représenté bouffi et blasé, et très souvent jaloux des prouesses de Zinedine Zidane.
- Franck Ribéry : Représenté à l'origine comme une personne hyperactive, riant à chaque blague qu'il fait, il affiche à tout propos une attitude de « beau gosse ».
- Ronaldinho : Finit ses phrases par « ...inho. ». Cette particule qui fait le parallèle avec le surnom de Ronaldo montre la nationalité brésilienne du joueur.
- Ronaldo : Souvent représenté avec une jambe bionique à cause de ses problèmes musculaires récurrents à cette partie du corps.
- David Trezeguet : Parlant à la troisième personne, il est représenté comme un joueur « très perso ».
- Zinedine Zidane : Représenté comme timide et humble, énumérant à chacune de ces représentations la liste (interminable) de ses sponsors. Il ponctue ses phrases avec des "pardon" timides.
Tennis
- Amélie Mauresmo : Représentée avec un physique et une voix d'homme.
- Mary Pierce : Représentée avec un physique et une voix d'homme.
- Yannick Noah : Représenté comme un amateur de drogues douces.
Athlétisme
- Marie-José Perec : Toujours cachée de façon ridicule, atteinte de paranoïa, fuyant les « chinois du FBI » (cette expression est passée dans le langage courant). Avant de partir, elle s'écrie « Cours, Pérec, Cours ! » à la manière du fameux encouragement entendu dans le film Forrest Gump, précédé souvent d'un « Mon mari, il va te péter ta gueule ! » (référence à l'agression dont a été victime un journaliste suite à la désertion de l'athlète des jeux olympiques de Sydney).
Basket-ball
- Tony Parker : Se prend pour un rappeur qui vit dans une misère alors qu'il vit dans une banlieue chic de San Antonio et dans une violence quotidienne en référence aux jeux vidéo de fight de son sous-sol. Il est toujours suivi par une bande baptisée la « T.P. Family ». Il dit souvent : « Tu vois, t'as vu » et ne loupe pas une occasion pour faire « ricocher le flow sur le sofa », autrement dit, pour faire du rap.
Cyclisme
- Richard Virenque : Au moment de l'Affaire Festina, il utilisait les phrases : « On m'aurait menti ? », « Si j'ai été dopé, c'est à l'insu de mon plein gré ! ». La rédaction dépeignait son équipe cycliste comme une grande entreprise de dopage où il n'y avait pas besoin de savoir faire du vélo (ce que laissait supposer la rédaction des Guignols dans un sketch où on voit Richard Virenque faire du vélo avec des petites roues de sécurité).
Formule 1
- Jean Alesi : Montré comme un pilote lamentable conduisant à l'oreille et qui termine systématiquement ses grands prix dans des bacs à graviers et ce, dès le premier virage. Il va toujours « A fond, à fond, à fond» (sa phrase favorite) pour une course, même dans les virages.
- Alain Prost : Il est montré comme un pilote se plaignant et rejetant la faute sur les autres dès que ses courses ne se déroulent pas correctement.
- Ayrton Senna : Ayrton Senna a eu droit à sa marionnette de son vivant. Il parlait toujours en anglais et était alors accompagné d'Alain Prost qui déformait allègrement le sens de ses paroles, ce qui avait le don de l'énerver.
Judo
- David Douillet : Initialement représenté comme un homme immense dont on ne voit pas le visage, il est ensuite montré comme un fidèle soutien de Chirac et déambule couvert de tracts ou affiches « Votez Chirac! ». Bernadette Chirac en est follement amoureuse et passe son temps à lui courir après en criant « Daviiid ! ».
Patinage artistique
- Philippe Candeloro : caractéristique à sa façon de conclure ces phrases (« Il faut faire des triples sal ... comment ... tos »). À l'époque où il était patineur, il était présenté comme tout le temps en train de tomber ; à présent, il apparaît parfois en compagnie de Nelson Monfort et émet des avis volontiers graveleux sur les patineuses : « Faut dire qu'elle a vraiment un beau p'tit cul, la japonaise ! ».
Rugby
- Sébastien Chabal : Présenté comme un animal, un cannibale (référence à Hannibal Lecter) ou encore comme une réincarnation de Obélix, créant des menhirs et demandant de la soupe miracle. Il commence à s'énerver comme une bête féroce quand il entend ou voit tout ce qui est anglais.
Natation
- Alain Bernard : Il considère la natation comme une punition et la musculation (à noter qu'il emploie le diminutif « muscu ») est son passe-temps favori.
Les entraîneurs
- Flavio Briatore : Toujours dépité des prestations de Jean Alesi sur le circuit.
- Rolland Courbis : Souvent interviewé par Laurent Paganelli, il ne mâche pas ses mots.
- Didier Deschamps : Utilise souvent dans ses répliques la phrase « tant sur le plan tactique que technique... » et qui reprend les affirmations des journalistes en commençant ses réponses par « Au contraire ! »...
- Raymond Domenech : Dépeint comme un homme un peu illuminé composant son équipe selon les signes astrologiques de ses joueurs, leur opérateur téléphonique ou ses affinités avec eux ; il exclut ainsi les joueurs qu'il déteste : David Trezeguet, Ludovic Giuly et d'autres joueurs. Face aux critiques de la presse, il est maintenant dépeint comme un entraineur vulgaire, se fichant de ce que pensent les journalistes (quelle que que soit la question) et ne s'intéressant qu'à Estelle Denis.
- Luis Fernandez : Prenant toujours les questions au premier degré, il répond ainsi toujours à côté. Lorsqu'il était entraîneur au PSG, on le représentait comme quelqu'un donnant des directives uniquement par de grands gestes.
- Vahid Halilhodžić : Parle avec un fort accent de l'Europe de l'Est (voire russe), adepte de méthodes brutales (comme par exemple exécuter un joueur au hasard après chaque défaite).
- Aimé Jacquet : Décrié avant le mondial 1998 comme quelqu'un de toujours obnubilé par « le collectif », puis représenté comme un dieu. Depuis qu'il est commentateur de matchs de la Ligue 1 sur Canal+, il est devenu particulièrement frustré envers le peu d'attractivité du football français. Il n'a de cesse de critiquer la médiocrité des matchs de L1 soit par exemple à cause du peu de renommée des équipes ou encore des nombreux scores vierges (0-0). Son accent du terroir est un peu surjoué. À noter que dès lors que l'équipe de France joue lamentablement (l'Euro 2008), il croit voir des matchs de L1. Quand les critiques de la presse sportive parlent d'une Ligue 1 passionnante en 2009, PPD invite Aimé pour s'informer de la situation de Ligue 1. Celui-ci répond que ça fait deux ans qu'il ne regarde plus de matchs de Ligue 1, lui et PPD lisent des magazines sportifs au long des sketchs et s'informent de la situation. Selon Aimé, « la défense doit juste être plus pourrie ».
- Roger Lemerre : Toujours hésitant, il demande des conseils au capitaine de l'équipe d'alors, Didier Deschamps. Il se présente toujours avec sa carte d'entraîneur « Roger Lemerre, entraîneur de l'équipe de France ! » en raison sa difficulté à se faire entendre, occulté par la grande notoriété qu'avait acquise Aimé Jacquet après le sacre de l'équipe de France à la Coupe du Monde de football en 1998. À la fin de sa carrière à la tête de l'équipe de France il est décrit comme un homme totalement incompris et dont plus personne ne veut
- Guy Roux : Représenté comme quelqu'un de très avare, toujours en quête de stratagèmes pour investir le moins possible, à l'exemple d'un service à sangria découpé dans des bouteilles en plastique ou encore de sacs en plastique qui font office de protections pour chaussures).
- Jacques Santini : Parlant extrêmement lentement, origine du « jeu du Santini » au cours duquel Fabien Barthez et PPD tentent de trouver la fin de sa phrase avant qu'il l'ait finie.
- Philippe Lucas : Très musclé, il zozote un peu et est dépeint comme franc, libre penseur, cynique et presque tyrannique envers les autres sportifs ; il finit la plupart du temps ses phrases par « ...et pis c'est tout ! ».
- Bernard Laporte : Ses tirades sur le rugby se terminent souvent par l'évocation d'un bain de sang et par des répliques telles que « L'esprit rugbalystique est pleinement conservé ! Violence gratuite... Acte de barbarie... Folie meurtrière mais... Mais... Mais... Avec un ballon ovale. » Depuis qu'il est entré au gouvernement de François Fillon, il suscite l'admiration de Roselyne Bachelot qui voit en lui un voyou à cause des affaires de détournement de fonds dont il est accusé.
Télévision
Journalistes
Journalistes politiques
- Philippe Alexandre et Serge July : « Phiipe et Cherge », deux acolytes toujours partants pour boire une liqueur de poire et manger des cacahuètes apéritifs, sous couvert de mener un débat politique. De plus, Serge July profitait de chaque débat pour faire connaître la « nouvelle formule » de son journal, Libération.
- Jean-Michel Aphatie : Journaliste à l'air très sévère, il n'hésite pas à descendre la personne dont il fait la biographie. Il est orgueilleux de ne pas être un pigeon, c'est-à-dire de pouvoir déceler les possibles pièges pour sa santé. Depuis que Laurence Ferrari et Guy Lagache ont interviewé Nicolas Sarkozy, il ne peut s'empêcher de critiquer leur médiocrité par pure jalousie (PPD se contente alors de réfuter les accusations concernant Guy Lagache mais ne mentionne pas Laurence Ferrari qui le remplace au 20 heures de TF1)
- Jean-Marie Cavada : À l'époque où il était le président de France 5, il était montré comme un instituteur qui prenait tout le monde pour ses petits élèves.
- Henri Chapier
- Jean-Pierre Elkabbach : Très sarkozyste, il qualifie Ségolène Royal de « poufiasse ». Autrefois président du groupe France Télévisions, sa marionnette était persuadée qu'il fallait oser toutes sortes de choses jamais montrées à la télévision pour pouvoir rivaliser avec TF1 (en référence à l'émission de Nagui « N'oubliez pas votre brosse à dents »). « JP » était également aveugle aux dépenses folles du gang des « Voleurs de patates » (Jean-Luc Delarue, Arthur et Nagui).Il est maintenant souvent accompagné de Jean-Pierre Pernaut et Etienne Mougeotte. Ainsi il est une sorte de représentant de la presse radiophonique de droite tandis que Jean-Pierre Pernaut est le représentant de la presse télévisée de droite et Etienne Mougeotte représentant de la presse écrite de droite.
- Alain Duhamel
- Jean-François Kahn
- Éric Naulleau et Éric Zemmour : Forment un duo très critique, Les Zerics, en référence à l'émission On n'est pas couché. Éric Naulleau est plus calme (À noter cependant, qu'il n'est pas journaliste politique, mais c'est un éditeur et un critique littéraire), tandis qu'Éric Zemmour est plus nerveux ; il n'hésite pas, à l'inverse de son comparse, qui ne critique que sur les plateaux de télé, de critiquer tout, et tout le temps.
Commentateurs sportifs
- Denis Balbir : On le voit se faire menacer d'exécution par un Aimé Jacquet devenu fou.
- Charles Bietry
- Pierre Fulla : Seule personnalité à ne pas avoir de marionnette mais à être parodiée, notamment lors des JO de Nagano, où ses interventions sur le temps ou les sports les plus loufoques se terminaient généralement de manière vulgaire.
- Thierry Gilardi : Reprenant son souffle bruyamment entre chaque mot ou presque.
- Gérard Holtz : Toujours représenté barbu pendant la période du Paris-Dakar, fier et orgueilleux de présenter les concurrents de cette épreuve dans leur élément. Il en devient même insupportable puisqu'il réveille tout le monde lors de ses retransmissions; tout à sa joie de présenter le Dakar. Lors de sketchs sur le Tour de France, il est en quasi-extase devant les chronos des sportifs, sans remettre en question les capacités sportives réelles de ces coureurs...
- Jean-Michel Larqué : Son célèbre gimmick est « Oui, tout à fait Thierry ! ». Il est très souvent embarrassé par les propos tenus par son collègue Thierry Roland.
- Nelson Monfort : Il a la particularité de traduire en anglais tout ce qu'il dit, ne suivant pas une traduction véritable cependant. Phrase récurrente : « Ouiii, Patriiick ».
- Laurent Paganelli : Souvent représenté avec Aimé Jacquet pour parodier la Ligue 1. Parfois aussi représenté en train d'interviewer des joueurs avant les matchs de Champions League.
- Thierry Roland : Il appelle toujours Jean-Michel Larqué son « p'tit Jean-Mimi ». Il est représenté comme un journaliste aux propos nets et tranchés, quelquefois discriminatoires, un peu désabusé par sa lucidité. Il n'hésite pas à entretenir des clichés pour faire valoir sa position. Phrase récurrente : « On aura beau dire, on aura beau faire... »
Présentateurs de journaux télévisés
- Paul Amar : Vu entre autres essayant de faire un bilan du septennat de Chirac, mais celui-ci fait exploser son lecteur vidéo.
- Jean-Claude Bourret : Fervent défenseur de la Cinq, dont il était l'un des présentateurs vedettes.
- Claire Chazal : Présentée comme une potiche incapable de tenir un journal télévisé sans un prompteur. En 1995, elle soutenait corps et âme Édouard Balladur.
- Philippe Gildas : Il dit tout le temps « Formidable ! ».
- Etienne Leenhardt : Il était incapable de dire ou faire quelque chose si personne ne lui parlait dans l'oreillette.
- Pierre Lescure
- Olivier Mazerolle : Durant le quinquennat de Jacques Chirac, il est présenté comme un lèche-botte à la solde de Bernadette Chirac.
- Bruno Masure
- Yves Mourousi
- Jean-Claude Narcy
- Christine Ockrent : « Ma'ame Chrissine », dont l'émission politique était surtout le prétexte de beuveries entre Philippe Alexandre et Serge July. Sa marionnette a parfois remplacé PPD à la présentation de l'émission.
- Jean-Pierre Pernaut : Représenté comme un journaliste sarkozyste, de droite pur jus, et tenant des propos assez souvent extrêmes (« Les grévistes qui ont pourtant des privilèges exorbitants ... les sans-papiers qui veulent encore toucher des allocations ... ») en les considérant comme des faits avérés. Il est souvent accompagné de Jean-Pierre Elkabbach. Ainsi il est le représentant de la presse télévisée de droite;Jean-Pierre Elkabbach étant représentant de la presse écrite de droite pro-sarkosyste.
- Patrick Poivre d'Arvor : Présentateur de l'émission sous le nom de PPD souvent appelé « d'Arvor » par Jacques Chirac ou « Poivre de » par Stéphane Bern. Un peu timide dans les questions délicates, il n'hésite pas à dire si quelque chose le dérange ou à qualifier des excuses de politiques comme « N'importe quoi ... » Souvent surpris par certaines réponses de personnalités, il peut dire à plusieurs reprises un « Quoi ? » de manière très sèche. Dans ses interviews, il essaye toujours d'être le plus précis possible même s'il n'arrive pas toujours à suivre le bout des témoignages.
- David Pujadas : caricaturé en un journaliste débutant qui donne des informations erronées (en raison d'une interview exclusive d'Alain Juppé sur TF1 qui annonçait son maintien dans la vie politique alors que France 2 affirmait le contraire).
- Anne Sinclair : Toujours habillée d'un pull, elle est notamment apparue au côté de son mari, Dominique Strauss-Kahn, qu'elle devait payer au moindre conseil, même le plus anodin, lors des scandales de la MNEF et d'Elf.
Autres journalistes
- Jean-Pierre Gaillard : Fanatique de la bourse, il lui arrive d'être en extase lorsque le CAC 40 monte en flèche. Focalisé sur les valeurs marchandes, il en oublie le facteur humain, que ce soit les ouvriers ou les petits porteurs, et soutient régulièrement les actions des entreprises : il qualifie notamment les licenciements massifs de « plans sociaux courageux ».
- Alain Gillot-Pétré : Présentateur original de la météo.
- U Win Tin.
Métiers de la télévision
Animateurs de variétés et de divertissements
- Nikos Aliagas:Il confond le people et les hommes politiques
- Thierry Ardisson : Présenté comme un homme cynique, vulgaire, ayant peu de considération pour les personnes qui le côtoient.
- Arthur : Au départ présenté comme un nostalgique de la télévision (en rapport avec l'émission Les Enfants de la Télé qu'il présente), puis comme un homme d'affaires faisant semblant de compatir aux problèmes des gens qui participent à ses émissions (en rapport avec l'émission À prendre ou à laisser), et enfin comme un humoriste et un acteur sans aucun talent qui perce dans le show business uniquement grâce à ses relations.
- Philippe Bouvard : Reconnaissable à son simple rire.
- Benjamin Castaldi : Représenté comme un imbécile, répétant inlassablement « c'est énorme ! ».
- Stéphane Collaro
- Christophe Dechavanne : Parlant extrêmement vite, il est généralement accompagné de porcs et d'autres animaux (en rapport avec les émissions La Ferme Célébrités et La Roue de la fortune).
- Alexandre Devoise et Philippe Vecchi : Duo d'animateurs de Canal +, constitué d'un expansif à l'enthousiasme enfantin (Devoise) et d'un grand bafouilleur à l'articulation confuse (Vecchi).
- Michel Drucker : Il commente chaque phrase de ses invités par « 'gnifique ! » et ce, même si ces derniers racontent des choses horribles, à l'instar de Jack Lang. Il demande également à ses invités s'ils apprécient les chiens.
- Jean-Pierre Foucault : Il formait autrefois le duo comique « Les Sabatier-Foucault » (en raison de l'ancienne appartenance des deux animateurs à la station de radio RMC). Depuis, on le voit aujourd'hui tout le temps représenté dans un sketch avec une ambiance rappelant celle de l'émission Qui veut gagner des millions ?. Son rire est connu. il est capable de rire de lui-même ( très peu des personnages le font ), et fait tourner sa tête en scandant « C'est foouuu !! »
- Vincent Lagaf'
- Jacques Martin : Représenté comme quelqu'un qui chante de façon particulièrement pénible. Lorsqu'il venait sur le plateau il n'hésitait pas à s'imposer comme le présentateur de L'École des Fans qu'il était mais il reproduisait le concept avec PPD. Un marteau venait toujours le forcer à s'arrêter de chanter.
- Frédéric Mitterrand : Premier spécialiste du cinéma des Guignols, interrogeant entre autres Stallone sur une nouvelle série de films. Après sa nomination au poste de ministre de la culture, on le voit décrire les situations avec lyrisme et poésie, notamment lors de l'enterrement de Michael Jackson.
- Nagui : Présenté comme quelqu'un de naïf, reconnaissable à son rire.
- Jean-Marc Morandini : Il est représenté au début comme un présentateur sans morale et sans intelligence, créé dans un laboratoire, dans le seul but de faire de l'audimat. Il a remplacé Patrick Poivre d'Arvor comme présentateur lors de l'émission du 19 décembre 2007, en référence à l'officialisation de la relation entre Carla Bruni et Nicolas Sarkozy que Patrick Poivre d'Arvor jugeait inutile et dispensable d'en faire un reportage.
- Bernard Pivot : Représenté comme un intellectuel désespéré par le niveau intellectuel bas de la télévision.
- Jacques Pradel : autrefois représenté avec un téléphone portable à la main, la rédaction des Guignols avait imaginé une idylle entre lui et l'extra-terrestre de Roswell en raison de son évocation de cette affaire. Il finissait la plupart de ses phrases par « Je suis troublé ».
- Patrick Sabatier : Il formait autrefois le duo « Les Sabatier-Foucault » avec Jean-Pierre Foucault. Très près de ses sous, il avait pour unique obsession de gagner beaucoup d'argent et de faire du « 'dimat ». Sans scrupule, sa devise était « Kèstenanafout', tu prends le pognon picétou ».
- Patrick Sébastien : répète systématiquement l'expression « C'est génial ! » et a un rire bien à lui. Il est représenté comme un homme toujours partant pour la « déconnade », lucide et prêt à ridiculiser les gens.
- Marc Toesca : Il dit tout le temps « Salut les petits clous ».
Animateurs d'émissions de société
- Pascal Bataille : Formant avec Laurent Fontaine le duo « Bataille et Fontaine », le duo se caractérise par leur parfaite complémentarité, chacun étant à même de compléter les phrases de l'autre. Avec son comparse, il fait preuve d'un profond mépris pour les spectateurs; recherchant le sensationnel dans le cynisme.
- Frédéric Beigbeder
- Stéphane Bern : Surnomme PPD « Poivre de ». À la manière d'un chien excité, il se frotte à la jambe de personnes de la noblesse, comme le Prince Rainier de Monaco, avant de faire de même avec les personnalités du show business.
- Emmanuel Chain : Ses épais sourcils font l'objet de railleries de la part de la rédaction. Il a par exemple été comparé à Chewbacca.
- Julien Courbet : Présenté comme un homme voulant à tout prix connaître la vérité au moyen de lourdes enquêtes. Quand il est invité sur le plateau de PPD, il en prend le contrôle, transformant l'interview en parodie de l'émission « Sans aucun doute ».
- Jean-Luc Delarue : Toujours représenté avec une oreillette. Son seul souci est la crédibilité qui lui est donnée par les spectateurs, lors de ses émissions. Il est particulièrement hypocrite, d'autant qu'il fait preuve d'un profond mépris pour les spectateurs; recherchant le sensationnel dans le cynisme. Depuis ses « dérapages» aux Globes de Cristal, on le présente comme un lourdingue, faisant des allusions grossières, voir sexuelles. Il est depuis vêtu d'une camisole et il porte le masque de Hannibal Lecter.
- Michel Denisot : Il fait des blagues grotesques et s'excuse en disant « Désolé » avec une voix qui lui est très reconnaissable. Il s'exprime rarement sur un ton heureux, même quand il a l'occasion de l'être. Depuis peu, on le voit sur le plateau de PPD critiquant indirectement le cinéma français qui traiterait toujours des problèmes sociaux des 30-40 ans et n'aurait comme stars qu'Audrey Tautou et Clovis Cornillac. Durant le Festival de Cannes 2008; il s'extasie de la présence de « Bergueswood » (en référence à la ville de Bergues, dans le Nord, ville de tournage de « Bienvenue chez les Ch'tis ») dans le cinéma d'aujourd'hui.
- Mireille Dumas : Quand elle est invitée, elle se transforme au cours de son interview en psychologue de PPD.
- Guillaume Durand : Lorsqu'il présentait Nulle Part Ailleurs, il était montré comme un présentateur dilettante, une raquette de tennis à la main, constamment détendu et jamais préparé, coupant toutes ces phrases de « comment dirais-je ».
- Marc-Olivier Fogiel : Accompagné de Zaza, sa hyène, depuis début 2006, il adore attaquer verbalement les gens jusqu'à les faire pleurer. Avant l'apparition de Zaza la hyène, Fogiel appelait toujours soit Guy Carlier soit Ariane Massenet à son aide lorsque PPDA le contrariait.
- Laurent Fontaine : Formant avec Pascal Bataille le duo « Bataille et Fontaine », le duo se caractérise par leur parfaite complémentarité, chacun étant à même de compléter les phrases de l'autre. Avec son comparse, il fait preuve d'un profond mépris pour les spectateurs; recherchant le sensationnel dans le cynisme.
- Emmanuelle Gaume : Guignolisée quand elle présentait Nulle Part Ailleurs avec Philippe Vandel.
- Évelyne Thomas : Présentée comme hautaine et stupide, gardant constamment un micro à la main et ne jurant que par ce que dit le public.
- Philippe Vandel : Guignolisé quand il présentait Nulle Part Ailleurs avec Emmanuelle Gaume.
- Karl Zéro : Vedette autoproclamée, il est reconnaissable à sa réplique introduisant chacune de ces interventions « Mon nom c'est Karl Zéro avec un Z c'est écrit sur mes lunettes ».
Chroniqueurs
- Laurent Baffie : Aux temps de l'émission Nulle Part Ailleurs (NPA), il était toujours représenté avec un bloc-notes Rhodia et une trousse Mickey pour inventer des vannes et était considéré comme quelqu'un qui cherchait à lancer des vannes, il était payé « à la vanne ». L'une de ses répliques récurrentes était : « j'peux pas j'ai piscine ».
- Jérôme Bonaldi : Plutôt connu pour ses présentations de gadgets qui ne fonctionnent jamais à l'heure du direct.
- Christine Bravo : Présentée comme une femme hystérique qui se fait sans cesse gifler.
- Jean-Pierre Coffe : Dit souvent « C'est de la merde ! » pour montrer son insatisfaction des produits alimentaires fabriqués dans les usines. Cultive son image de râleur en se concentrant sur ses répliques avant d'apparaître sur un plateau télé.
- Isabelle Giordano : Bien qu'elle présente des émissions consacrées au cinéma, elle ne brille ni par sa culture cinématographique ni par la pertinence de ses critiques. En outre, c'est une grande admiratrice de Bruce Willis.
- Raphaël Mezrahi : Vu surtout pendant sa période « faux journaliste ».
- Valérie Payet : Chroniqueuse de Nulle Part Ailleurs, elle était en général montrée comme étant inutile pour l'émission et reléguée souvent en banc de touche.
- Laurent Weil : Montré comme un journaliste de cinéma qui ne s'intéresse qu'aux chiffres du box-office.
Interviewers
Autres animateurs
- Pierre Bellemare : Éternel vendeur de télé-achat.
- Dorothée aujourd'hui présentée comme une hystérique fan des enfants.
- Nicolas Hulot était à une période quelqu'un qui réussissait des défis possibles qui s'opposaient à ses défis impossibles comme apporter un verre de lait à la table sans hélice sur la tête ou sans patins à roulettes. Il fut cependant présenté comme un homme hésitant et ne prenant aucune décision lorsqu'il se retira de la campagne des présidentielles de 2007.
Candidats de Télé-Réalité
- Steevy Boulay : Candidat de l'émission Loft Story, montré comme un sarkozyste pur et dur, très naïf et ignorant, qui qualifie le pouvoir d'achat de « pouvoir qui permettrait d'acheter n'importe quoi » et qui déforme tous les autres termes de la politique de la même manière.
Dirigeants
Finance
- Jean-Marie Messier : Tout d'abord représenté comme un personnage exprimant ses émotions et sentiments avec un vocabulaire financier, il a la manie de racheter toute société, voire toute personne qui se présente. Après l'éviction de Pierre Lescure, il est montré comme un menteur plus ou moins doué - il endosse d'ailleurs un temps la cape de Supermenteur.
- Jean-Claude Méry : Il apparait lors de l'affaire de la cassette Méry.
Industrie
- Jacques Calvet : à chacune de ses interventions, il excuse son manque de souffle par le fait qu'il est venu à pied, suite souvent à un problème de voiture. Il présente ainsi des innovations n'ayant aucun sens (ex: la voiture non-fumeur avec à la place du cendrier... un trou). Il est incapable de prononcer un V correctement, il parle donc de « oitures »
- Laurence Parisot : présidente du Medef, qui se dit « détruite» et « scandalisée» par les actes des grands patrons (parachutes dorés), mais qui n'annonce aucune sanction...
Médias
- Arnaud Lagardère : Représenté en grand ami de Nicolas Sarkozy, il aide celui-ci à censurer des articles ou bien à virer un rédacteur en chef gênant.
Télévision
- Hervé Bourges : Ancien président du CSA, il était représenté avec un visage strict et impassible et tient un discours généralement moraliste.
- Patrick de Carolis : Depuis qu'il est président de France Télévisions, il est représenté comme aux petits soin du président Sarkozy et soucieux d'apporter de de la culture sur France Télévisions.
- Gérard Carreyrou
- Alexandre Drubigny : Considère que tout le monde est mou et tente de faire bouger les choses, mais il découvre que Canal n'a pas d'argent.
- Xavier Gouyou-Beauchamps : Remplaçant d'Elkabbach à la tête de France Télévisions. Son meilleur moment aux Guignols le montre se faisant excroquer par Olivier de Kersauson, alors correspondant de France 2 sur la Route du Rhum et envoyant des films de bateaux tournés dans ses toilettes.
- Alain de Greef : Parle souvent d'une voix inarticulée. Il est parfois représenté dansant en discothèque sur l'air de The Rhythm of the Night.
- Patrick Le Lay : Toujours en compagnie d'Étienne Mougeotte, dénué du moindre scrupule, il méprise les téléspectateurs et avoue les décérébrer au moyen d'émissions toujours plus racoleuses. Quand il quitte la direction de TF1, il avoue que « Ma mission menée dans le but de l'audiovisuel est menée à bien... Je vous ai tous rendus complètement con ! On a produit de la merde, mais consciemment ». Tout comme Étienne Mougeotte, il répète à longueur de journée « Du cul, du cul, du cul », pour exprimer le caractère peu intelligent de ses émissions.
- Pierre Lescure : Il était souvent représenté comme inquiet des remous politiques que pouvaient causer les émissions de Canal +. Il apparaît généralement en duo avec Alain de Greef, puis avec Jean-Marie Messier.
- Bertrand Méheut : Il ne comprend pas pourquoi la qualité ne vient pas alors qu'il a payé une somme exorbitante pour avoir les droits d'exclusivité sur la Ligue 1.
- Étienne Mougeotte : Toujours en compagnie de Patrick Le Lay, il tente de modérer les propos de ce dernier. Son crédo fut longtemps « Du cul, du cul, du cul », qu'il répétait à longueur d'interview. Il fut montré quelques fois en faisant partie du Figaro, ou il fait publier des articles sarkozystes truqués.
- André Rousselet
Chanteurs
Chanteurs populaires
- Patrick Bruel : Autrefois dépeint comme un chanteur pour midinettes à la voix fort peu reposante, il est désormais un joueur de poker raté qui est persuadé que tout le monde bluffe et qui « cache son jeu » avec ses lunettes de soleil.
- Carla Bruni : Depuis qu'elle a une relation amoureuse avec Nicolas Sarkozy, ce dernier la surnomme parfois « Carlita» et elle l'appelle « Mon amoureux ». Elle intervient souvent en chantant, d'une voix faible et difficilement compréhensible, sur l'air l'un de ses tubes « Quelqu'un m'a dit ». Dans sa volonté de ne vouloir froisser personne, elle dit « j'aime beaucoup [...], mais j'aime aussi beaucoup[...], je suis également très curieuse de [...] ».
- Francis Cabrel : Présenté comme un homme particulièrement nostalgique, il est surnommé « la grand-mère à moustache » et termine ses chansons par « C'était mieux avant ! ».
- Julien Doré : Présenté comme un artiste dont l'inspiration et le talent viennent au gré de ses humeurs. Il veut à tout prix être original (il dit d'ailleurs souvent « car moi je suis jamais là où on m'attend »), quitte à agir de manière complètement absurde (tourner un vidéoclip sans chanson en fond sonore, par exemple).
- Yves Duteil : S'exprime toujours en chantant accompagné de sa guitare.
- Lara Fabian : Elle se vante toujours d'apporter du bonheur aux gens, bonheur qu'elle a réussi à transmettre en « stratégisant sa vie pour devenir une star internationale ». Sa marionnette est dotée d'un mécanisme plutôt élaboré : ses yeux sortent de leurs orbites au moment où elle chante en hurlant son tube phare « Je t'aime ».
- Serge Gainsbourg :
- Boy George : Représenté avec des habits extravagants, dont un énorme chapeau que Johnny tronçonne pendant une projection au Festival de Cannes.
- Chantal Goya : Dépeinte comme une abrutie.
- Grand Corps Malade: Toujours en train de faire un slam plutôt déprimant, sur l'air "Les voyages en train".
- Johnny Hallyday : Il commence toujours ses phrases par « Ah que ... ». Il avait un objet fétiche, la boîte à coucou, qui l'amusait beaucoup. Il a tenté par tous les moyens de quitter la France pour payer moins d'impôts. Il termine souvent ses interventions par un tonitruant « Optic 2000! ». Tout comme Luis Fernandez, il ne comprend pas bien les questions qu'on lui pose et il répond toujours à côté. Oublie souvent que sa fille adoptée, Jade, est devenue sa fille et jusqu'à ce qu'il s'en souvienne, il la voit comme une étrangère qui lui fait peur.
- Michael Jackson : Conclut souvent ses phrases par un cri inspiré de l'une de ses chansons. Il est aussi décrit comme adorant les petits enfants, en référence aux affaires de pédophilie le concernant.
- Jean-Luc Lahaye : Il dit souvent « tête de mort» et réussit à battre Pivot à la version TF1 de « Des Chiffres et des Lettres» avec ta comme dans « qu'est-ce ta, ta ? », le mot de Bernard Pivot (restaurer) ne se trouvant pas dans le dictionnaire de 200 mots de TF1.
- Lio : Représentée comme une fille « facile ».
- Lorie : Dépeinte comme une ado écervelée adorant les vieux comme Raffarin et Bernadette Chirac.
- Madonna :
- Yves Montand : En parlant, il fait transitions entre deux phrases avec des « hop, hop, hop, hop, hop, tu, tu, tu, tu, tu ».
- Pascal Obispo : présenté avec une voix extrêmement aigue, à la limite du supportable.
- Florent Pagny : Il dit toujours « man » quand il s'adresse à quelqu'un. Il a en horreur la fiscalité française à laquelle il cherche toujours à échapper (en référence à sa chanson Ma liberté de penser). Le look de la marionnette est très souvent changé, surtout sa coupe de cheveux et sa pilosité.
- Vanessa Paradis
- Renaud : Il faisait partie des « Enfoirés» qui chantaient pour sauver la Cinq.
- Ophélie Winter.
- Rika Zaraï : Spécialiste en armes naturelles (comme le poireau baïonnette) pendant la Guerre du Golfe.
- Bill Kaulitz : Le chanteur de Tokio Hotel, accompagné de son frère Tom, s'écrie souvent « Anarchie ».
Artistes rap et hip-hop
- Doc Gynéco : Il s'exprime toujours à la manière « rasta » et d'une voix fatiguée, comme s'il venait d'user de substances hallucinogènes...
- Kool Shen : Autrefois montré avec JoeyStarr comme vivant ensemble (en raison de leur appartenance à NTM), il est plus posé que son acolyte, essayant (le plus souvent trop tard) de lui rappeler la conséquence de ses actes.
- JoeyStarr : Finissant toujours ses phrases par un « ben ouais, quoi » caractéristique d'un langage de banlieue, ses fréquents actes de violence (intentionnels ou non) l'envoyait régulièrement au tribunal. Il constitua longtemps un tandem avec Doc Gyneco en tant que spécialistes des effets de la drogue chez les jeunes.
Métiers du cinéma et du théâtre
Acteurs et actrices français
- Isabelle Adjani : Pendant le festival de Cannes de 2009, on la voit mourir sur les marches du palais des festivals de plusieurs façons, hommage au running gag de Kenny dans South Park. En la voyant mourir, Laurent Weil s'écrie "Ils ont tué Adjani! Les enfoirés!"
- Jean-Pierre Bacri : toujours représenté de bougon et enclin à critiquer le monde qui l'entoure.
- Josiane Balasko : On la voit souvent soutenant les SDF dans les rues de Paris.
- Guy Bedos : Pour lui, tout le monde est une sacrée « tête de con ».
- Jean-Paul Belmondo : Présenté presque excusivement lors de Roland-Garros avec un chien dans ses bras qu'il appelle affectueusement « mon kiki ». Tous les deux sont captivés par la balle de tennis. La marionnette emploie alors des vieux gimmiks de la grande époque « Bebel ».
- Dominique Besnehard : Représenté comme agent et véritable fan de Ségolène Royal qu'il chouchoute tendrement. Parle avec un fort zozotement.
- Richard Bohringer
- Vincent Cassel : Dépeint comme un acteur qui s'identifie trop à ses rôles.
- Antoine de Caunes : Toujours représenté avec des saucisses, en référence à un sketch avec José Garcia, il fut longtemps l'éternel disciple de Philippe Gildas auquel il rêvait de succéder à la présentation de Nulle Part Ailleurs sans jamais y parvenir.
- Alain Chabat
- Christian Clavier : dit souvent « Okayyy ! », en référence à son film Les Visiteurs.
- Béatrice Dalle
- Alain Delon : Parle de lui à la troisième personne du singulier et se prend pour un dieu.
- Gérard Depardieu : Utilise toujours l'expression « ma couille ». N'aime pas du toutque l'on ne pense pas comme lui.
- Dieudonné : Montré comme un homme cynique croyant voir à chaque coin de rue des attaques contre la communauté noire et qui se moque de la communauté juive sous couvert de riposte.
- Arielle Dombasle : Affublée d'une bouche gigantesque, elle parle de façon maniérée. Elle reçoit régulièrement une tarte à la crème sur le visage lorsqu'elle accompagne son mari Bernard-Henri Lévy.
- Dominique Farrugia : Il a un rire ressemblant au cri d'une otarie.
- Annie Girardot : Elle est représentée comme la doubleuse de Dark Vador, en concurrence avec Jeanne Moreau
- Gérard Jugnot : Présent depuis les débuts de l'émission. Il commentait souvent l'actualité en disant « Et dire qu'on les paie pour faire ça... ». Ses apparitions sont par la suite devenues beaucoup plus rares depuis 1990.
- Christophe Lambert : Assimilé à un acteur limite stupide à la filmographie médiocre. Il adore les États-Unis. Sophie Marceau et lui sont présentés comme complémentaires.
- Sophie Marceau : Cible de nombreuses moqueries faisant allusion à sa poitrine depuis un incident au Festival de Cannes en 2005. Depuis sa liaison avec Christophe Lambert, elle est représentée comme son homologue féminin.
- Jeanne Moreau : Elle est représentée comme la doubleuse de Dark Vador, en concurrence avec Annie Girardot
- Line Renaud: D'abord soutien vieillissant mais inébranlable de Chirac (parfois au grand dam de ce dernier), elle est représentée après le succès de Bienvenue chez les Ch'tis comme une femme parlant chti avec un fort accent et finissant ces phrases par « couvre toi, il drache dehors (« il pleut dehors »).
- Patrick Timsit : Il apparaît traumatisé par le sujet des trisomiques, à la suite du scandale causé par un sketch de son modèle.
Acteurs et actrices étrangers
- Monica Bellucci : Très portée sur la mode, ne parlant de ses rôles qu'en fonction des tenues qu'elle porte et de son maquillage.
- Roberto Benigni : Respire la joie de vivre et a envie d'embrasser tout le monde.
- George Clooney : Finit toujours ses phrases par « What else ? » en référence à la fameuse publicité de café Nespresso et son célèbre slogan « Nespresso. What else ? ». Propagandiste attitré de Barack Obama.
- Clint Eastwood : Lors du 62ème festival de Cannes,il apparait comme un tueur,qui protège sa Ford Gran Torino.
- Sean Penn : Apparu lors du 61e Festival de Cannes, représenté en grand humanitaire, utilisant l'expression « Take a kayak ! » pour se rendre dans les pays sinistrés. (ancienne marionnette de Vincent Lagaf')
- Arnold Schwarzenegger : avant tout représenté dans son rôle de gouverneur de Californie.
- Sylvester Stallone : Marionnette de Monsieur Sylvestre, ne dit jamais que « Beuuuuaaaah », toujours en costume de Rambo.
- Jean-Claude Van Damme
Réalisateurs
- Woody Allen : A chacune de ses apparitions, la conversation porte sur les Juifs et PPD peine à discerner l'ironie de ses propos.
- Luc Besson : C'est moins Besson le réalisateur que Besson le scénariste/producteur qui est la cible des Guignols. Ses scénarii sont présentés comme simplistes et interchangeables, Besson se contentant d'écrire des resucées de Taxi. L'un des sketchs les plus marquants avec sa marionnette est peut-être celui où il distribue des scripts comme dans un restaurant de fast-food. Il a aussi été souvent montré aux côtés de Bertrand Delanoë lors de la candidature de Paris pour les JO de 2012.
- Emir Kusturica : Souvent représenté avec un orchestre tzigane jouant la bande originale de Chat noir, chat blanc, lequel rend inaudible toute parole du réalisateur.
- Quentin Tarantino : Montré comme un homme parlant vite et direct.
Autres personnalités
Intellectuels
- Jacques Crozemarie : ancien président de la lutte contre le cancer.
- Bernard-Henri Lévy : Reçoit souvent un tarte dans la figure à la suite de ses discours longs et pédants, hommages à ses nombreux entartages par Noël Godin.
- Françoise Sagan : Elle apparaissait au début des années 1990 (les « mardis de Françoise Sagan »). Sa présence dans l'émission des Guignols avait conduit à un procès.
Domaine religieux
- Benoît XVI : Présente au départ comme quelqu'un qui, même pape, garde ses origines des Jeunesses Hitlériennes dans sa manière de parler, il ne s'exprime dorénavant plus que dans un langage vaguement proche du latin (En référence aux catholiques intégristes qui considèrent que les messes se doivent d'être récitées dans cette langue). À noter que Canal+ a présenté ses excuses à la communauté catholique quand la rédaction l'a rebaptisé « Adolf II ». Depuis la levée de l'excommunication de son alter égo; la marionnette le représente comme un chef d'armée prêt à pardonner à des évêques intégristes et/ou négationnistes tant que ces derniers soient « dans l'armée du Seigneur ».
- Le Dalaï Lama : Toujours appelé "Monsieur Lama" par PPD, il croit fermement que la France et tous les autres pays vont l'aider à obtenir l'indépendance du Tibet. Pas spécialement pacifique...
- Dieu : En général barbu en robe blanche, Il a été aussi représenté une fois par rien ou une fois par Zinedine Zidane. Lors de la coupe du Monde 1998; Aimé Jacquet était venu Le voir dans les cieux et du fait de sa victoire; était devenu Son égal.
- Jean-Paul II : Représenté comme un fervent pourfendeur de l'usage du préservatif, mais aussi à la fin de sa vie comme un homme tellement fatigué qu'on ne peut pas comprendre ce qu'il dit et que les cardinaux Sylvestre s'efforcent de maintenir en vie par tous les moyens.
- Jésus
- Mahomet : Représenté par un imberbe ou par un maghrébin typique.
- Monseigneur Gaillot
- Abbé Pierre : Caricaturé comme un vieillard aux pensées généreuses mais rude et borné, qui répète obstinément les expressions « tête de con !» et « mais c'est pas potible ! », il est particulièrement malmené par PPD, qui se méprend sur lui en l'accusant de démagogie et d'incompétence. À noter que malgré sa mort, sa marionnette est toujours utilisée.
Personnalités diverses
- Sylviane Agacinski.
- Claude Chirac : Elle se montre comme une mère grondant Jacques Chirac pour ses bêtises.
- Gilbert Collard : Montré comme un avocat « à la Cour, à la radio et à la télévision » se mêlant toujours d'étranges affaires et sortant de nulle part des enveloppes censées innocenter ses clients, mais totalement incompétent. La justice ayant condamné l'émission à lui verser deux euros symboliques, les guignols le qualifièrent d'« avocat à deux balles ».
- Jacques-Yves Cousteau
- Jérôme Jaffré : Représentant des instituts de sondages, il apparaît surtout durant les campagnes présidentielles. D'abord montré comme un dealer fournissant sa marchandise aux journalistes, il se voit constamment reprocher le manque de précision des sondages qu'il fournit.
- Arno Klarsfeld : Montré comme une idole des jeunes, il circule sur des patins à roulettes et propose des plaidoiries en karaoké.
- Karl Lagerfeld : toujours l'éventail à la main. Se considérant comme un apôtre du bon goût, il ne tarit pas d'éloges sur ses créations et sur les mannequins qui les portent, mais parle de manière vulgaire.
- Jean Roucas : Représenté par un pied avec chaussette et portant lunettes.
- Jacques Séguéla : Guignolisé grâce à son slogan « La Force tranquille ».
- Ernest-Antoine Seillière : Montré comme un baron vivant encore au Moyen Âge.
- Cécilia Sarkozy
- Haroun Tazieff
Personnages fictifs
Personnages préexistants
- Le lieutenant Columbo : À plusieurs reprises, il fait son enquête sur des personnalités aux réactions douteuses. Il a la particularité d'être très tenace et fait souvent des fausses sorties (partant puis revenant souvent avec une « dernière question ») ; il qualifie sa femme de « conne » car elle regarde trop la télévision et lit trop de journaux qualifiés de droitistes.
- La Créature de Roswell
- Dark Vador : Sa voix française est attribuée à Annie Girardot. On a pu voir un Dark Vador sans emploi obligé de doubler, en anglais, des films d'Annie Girardot, trop rares pour lui permettre de gagner sa vie, juste retour des choses entre Annie Girardot et Dark Vador dans l'univers de l'émission.
- ET.
- Ronald McDonald : utilisé pour dénoncer la mondialisation ou dénoncer la « malbouffe ».
- Mickey Mouse : Il parodie « la maison de Mickey» avec Barack Obama.
- Harry Potter: abattu par l'armée américaine après avoir offert son balai magique à Ben Laden.
- Monsieur Propre.
- le Père Noël.
- Indiana Jones.
- Bip-Bip.
- Mr Indestructible.
- Rambo : Dit toujours « Ouais, j'vais tous les buter, mon colonel».
- Wall-E.
- Casimir.
- Nounours.
- Dr. House, lors d'une parodie sur le manque de moyens dans les hôpitaux.
À noter que les marionnettes du virus du SIDA et de la grippe mexicaine (la même que la précédente avec une moustache) existent aussi, de temps en temps représenté avec la Mort (un squelette portant une cape noire et tenant une faux).
Personnages créés pour l'émission des Guignols
- Denis Chalandier : Jeune interviewer d'I>Télé, très appliqué malgré sa relative naïveté, il est accompagné par le caméraman Michel Lecomte (dont on ne voit jamais le visage) qui commente l'interview avec un certain franc-parler. Joué par Luq Hamet (le doubleur de la marionnette) à l'occasion de la soirée des 20 ans.
- Sylvestre : À l'origine caricature de Sylvester Stallone, il représente aujourd'hui le néolibéralisme (en PDG de la World Company), le néo-conservatisme (en général ou en GI envoyé en Irak), et de manière générale tout symbole du conservatisme (les religions catholique, judaïque et musulmane notamment). Parfois appelé Bob ou John.
- Certaines marionnettes représentant des enfants sont d'anciennes effigies, créées également par Alain Duverne, des Minikeums.
Notes et références
- ↑ Cf. Best of des saisons 1991-1992 et 1992-1993
- ↑ http://www.lexpress.fr/actualite/politique/rachida-dati-tempete-contre-l-express_467601.html L'Express du 01/11/2007, revenant sur la réaction de Mme Dati relative à la fausse polémique lancée sur le fond de la vérité
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