Thierry Ardisson

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Thierry Ardisson
Naissance	6 janvier 1949 (1949-01-06) (62 ans) Bourganeuf (Creuse)
Nationalité	France
Profession	Animateur et producteur de télévision (ancien publicitaire)
Famille	Béatrice Ardisson

Thierry Ardisson, né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf (Creuse)^[1], est un animateur et producteur de télévision français.

Biographie

Fils de parents d'origine niçoise^[2] (son père est un ingénieur dans le BTP^{[réf. souhaitée]}, catholique^[1]), Thierry Ardisson étudie au collège Saint-Michel à Annecy puis suit des études de lettres à l'Université Paul Valéry de Montpellier^[3]. Il commence une carrière dans la publicité en 1970^[4] chez BBDO, puis TBWA, et Ted Bates^[5] avant de fonder avec Éric Bousquet et Henri Baché l'agence Business en 1978^[1].

Dans les années 1970, il participe aussi au magazine branché Façade. Il publie également trois romans, Cinemoi, La Bilbe et Rive droite.

Carrière à la télévision

1985-1998

En 1985, il adapte son concept de Rock & Folk dans Descente de police pour TF1^[6], présente Scoop à la une sur TF1^[7], puis coproduit avec Catherine Barma À la folie pas du tout (présenté par Patrick Poivre d'Arvor) de 1986 à 1987^[3].

De 1987 à 1988, il invente et coproduit avec Catherine Barma^[8] pour la Cinq Face à France animé par Guillaume Durand et Bains de minuit^[9], émission dite « branchée » qu'il présente dans la discothèque Les Bains Douches.

De 1988 à 1990, il présente Lunettes noires pour nuits blanches^[7] sur Antenne 2, en deuxième partie de soirée^[10] — une émission rock pour remplacer Les Enfants du Rock qui s'arrêtait — dans la discothèque « Le Shéhérazade ». Le nom de l'émission vient d'une publicité qu'il avait créée pour les lunettes Glamor^[6]. Puis il reprend le créneau du samedi à 19 heures avec Télé zèbre, avec la participation d'Yves Mourousi, Françoise Hardy, Philippe Manoeuvre et deux nouveaux venus Yvan Le Bolloc'h et Bruno Solo. De 1991 à 1992, il présente sur France 2 Double jeu^[9] avec des caméras cachées de Laurent Baffie et le jeu « Info Intox » de Philippe Guérin.

Il lance en 1992 le magazine écrit mensuel Entrevue^[11] dont il devra changer le premier nom Interview^[12] après un procès pour plagiat perdu intenté par le magazine américain du même nom. Il revend les parts de ce journal en 1995. De 1992 à 1994, il produit l'émission Frou Frou présentée par Christine Bravo^[3]. Il tente sans succès le lancement du magazine de presse écrite du même nom. En 1993, à la suite de l'échec de ses émissions Ardimat puis Autant en emporte le temps, il renonce un temps à présenter des émissions mais reste producteur (Graines de Star, FlashBack)^[13].

En 1995, il produit l'access prime-time de TF1, Les Niouzes, avec Laurent Ruquier^[3]. Devant l'échec d'audience, l'émission est arrêtée dès la première semaine. En 1993, il produit et présente Paris Dernière sur Paris Première. Il publie un nouveau magazine de presse écrite, J'économise. De 1995 à 1998, il produit Top Flop présenté par Alexandra Kazan.

En 1995^[14], il revient à l'antenne sur le câble-satellite sur la chaîne Paris Première avec Paris Dernière puis Rive droite / Rive gauche à partir de 1997 avec Frédéric Beigbeder, Élisabeth Quin et Philippe Tesson.

1998-2006 : Tout le monde en parle

En 1998, il rejoint France 2 pour animer Tout le monde en parle avec Laurent Ruquier^[15] puis Linda Hardy, Kad et Olivier et enfin Laurent Baffie^[16] le samedi en deuxième partie de soirée^[1].

En 2003, il lance sur France 2 Tribu^[7], une émission trimestrielle en première partie de soirée, qui est un échec d'audience et qu’il remplace en 2004 par Opinion publique sans plus de succès.

De 2003 à juin 2007, il présente parallèlement 93, faubourg Saint-Honoré sur Paris Première, une réception mondaine où il dialogue avec diverses personnalités au cours d’un dîner organisé à son domicile parisien^[1].

En 2004, il anime une soirée consacrée au 60^e anniversaire du Débarquement, sur France 2, avec Michel Drucker^[17].

En 2005, il présente, en duo avec Michel Drucker, Le Plus Grand Français de tous les temps, sur France 2.

2006 : arrivée sur Canal+

Le 13 mai 2006, France 2 annonce que Thierry Ardisson quitterait la chaîne à la fin de la saison. La nouvelle direction de France Télévisions met en application le principe d’exclusivité des animateurs du service public, après la signature de Thierry Ardisson avec Paris-Première pour une nouvelle saison de 93, faubourg Saint-Honoré. Thierry Ardisson refuse de ne pas honorer son contrat avec Paris Première et menace de quitter France Télévisions.

Dans une lettre ouverte^[18] adressée le 27 mai 2006 à Patrick de Carolis, président-directeur général de France Télévisions, Thierry Ardisson déplore devoir quitter la chaîne : « C’est un miracle que tu fusilles ». Il rappelle qu’il a signé un contrat d’exclusivité avec France 2 lui interdisant de se produire sur une autre chaîne généraliste hertzienne. Or Paris Première, chaîne du câble et du satellite, se retrouvant désormais dans l’offre TNT payante et cryptée, France 2 a considéré que Paris Première faisait à présent partie des chaînes généralistes hertziennes et a donc demandé l’application du contrat d’exclusivité.

Thierry Ardisson rejoint alors Canal+. Depuis le 4 novembre 2006, il produit avec Stéphane Simon et présente Salut les Terriens, chaque samedi soir en access prime-time en clair. L’émission, changeant plusieurs fois de formule, se maintient à l’antenne de saison en saison. Après son départ de France 2, 93, faubourg Saint-Honoré se poursuit une saison puis s’arrête, Thierry Ardisson devenant animateur exclusif de Canal+ et de sa filiale Jimmy.

Le 5 avril 2008, pour fêter les vingt ans de télévision de l'animateur, Jimmy diffuse un documentaire en deux parties, Ardisson : 20 ans d'antenne, animé par Thierry Ardisson et réalisé par Patrick Kieffer et Marie-Eve Chamard^[19].

Le 28 novembre 2009, il participe, en tant que chroniqueur, au 200^e numéro de l'émission Ça balance à Paris, sur Paris Première^[20].

Durant l’été 2010, il présente Happy Hour^[21], un programme en lieu et place de Salut les terriens qui mélange talk-show et jeu. Il produit aussi sur cette période La télé est à vous, émission présentée par Stéphane Bern déjà testée le 24 décembre 2009^[22].

Il co-produit depuis septembre 2005 Concerts sauvages sur France 4^[23].

À partir de décembre 2010^[24], il anime Tout le monde en a parlé, sur Jimmy^[25], émission en six numéros qui revient sur le parcours d'individus ayant fait, un temps, l'actualité^[26]. L'émission est reconduite pour une seconde saison démarrant en octobre 2011^[27].

En décembre 2011, il présente à nouveau Happy Hour, en remplacement du Grand Journal^[28].

Émissions présentées

• 1985 : Descente de police sur TF1
• 1985-1986 : Scoop à la une sur TF1
• 1987-1988 : Bains de minuit sur La Cinq
• 1988-1990 : Lunettes noires pour nuits blanches sur Antenne 2
• 1990-1991 : Télé zèbre sur Antenne 2
• 1991-1992 : Double jeu sur France 2
• été 1992 : Le bar de la plage sur France 2
• 1993 : Ardimat sur France 2
• 1994 : Autant en emporte le temps sur France 2
• 1994 : Long courrier sur France 2
• 1995-1997 : Paris Dernière sur Paris Première
• 1997-2004 : Rive droite / Rive gauche sur Paris Première
• 1998-2006 : Tout le monde en parle sur France 2
• 2001-2002 : Ça s'en va et ça revient sur France 2
• 2003-2004 : Opinion publique sur France 2
• 2003-2007 : 93, faubourg Saint-Honoré sur Paris Première
• Depuis 2006 : Salut les Terriens sur Canal+
• 2010-2011 : Happy Hour sur Canal+
• Depuis 2010 : Tout le monde en a parlé sur Jimmy

• Émissions spéciales :
  • 2001 : La Nuit Gainsbourg sur France 2
  • octobre 2002 : Bedos/Ardisson : on aura tout vu ! sur France 2
  • 2002 : Le père noël n'est pas une ordure sur France 2
  • juin 2002 : Spéciale Maillan-Poiret sur France 2
  • avril 2003 : Le Grand Blind Test sur France 2
  • 2004 : 60^e anniversaire du Débarquement (avec Michel Drucker) sur France 2
  • avril et mai 2005 : Le Plus Grand Français de tous les temps sur France 2
  • avril 2008 : Ardisson : 20 ans d'antenne sur Jimmy

Récompenses

En 2000, Thierry Ardisson reçoit le 7 d'or de la meilleure émission culturelle avec Tout le monde en parle^[29] et en 2001 le 7 d'or de la meilleure émission musicale avec Serge, si tu nous regardes (La Nuit Gainsbourg)^[29]. En 2001, sur le plateau de Tout le monde en parle, l'actrice pornographique Estelle Desanges lui remet un Hot d'or d'honneur^[30].

Carrière au cinéma

En 2005, il crée avec Marion de Blaÿ la société « Ardimages » dans le but de produire des longs-métrages et des séries pour la télévision^[31].

En 2010, il produit son premier long métrage, Max, réalisé par Stéphanie Murat, avec Joey Starr et Mathilde Seigner^[32],[33].

Vie privée

De religion catholique^[35], marié depuis le 2 avril 1988 avec Béatrice Loustalan, spécialiste du sound-design, il a trois enfants^[1], deux filles et un garçon. De conviction royaliste, plus précisément défenseur de la monarchie constitutionnelle^[36], il fut l'un des invités français au mariage de Louis de Bourbon. Le « duc d'Anjou » et prétendant au trône de France est par ailleurs parrain de sa fille^[3]. En août 2010, Béatrice Ardisson annonce que le couple est en instance de divorce^[37].

Depuis novembre 2009, il est le compagnon d'Audrey Crespo-Mara^[38].

Critiques

En mai 1992, Philippe Guérin l’auteur, le concepteur, rédacteur en chef et présentateur de la séquence « Info/Intox » dans l’émission Double Jeu découvre le dépôt auprès de l’INPI par Thierry Ardisson du titre « Info/Intox », titre dont il est l’unique auteur. Après les protestations de Philippe Guérin, la production le licencie (il est remplacé à l’antenne) puis Thierry Ardisson explique dans différentes interviews être le seul auteur d’« Info/Intox ». Le 7 avril 1993, ayant attaqué Philippe Guérin en diffamation, il est débouté par le Tribunal de grande instance de Nanterre (1ère chambre – section A) et condamné aux dépens. Le 12 janvier 1994, Thierry Ardisson est condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris (3^e Chambre -1^re section) à verser à Philippe Guérin 100 000 F de dommages et intérêts ainsi qu’à la publication du jugement dans trois journaux et revues. Un accord à l’amiable sera signé entre les deux parties pour que ce jugement ne soit pas ébruité. Depuis Thierry Ardisson a reconnu à plusieurs reprises^[39] que Philippe Guérin est bien l’auteur du titre « Info/Intox » et le concepteur de cette séquence.^{[réf. souhaitée]}

Thierry Ardisson a reconnu avoir fait du plagiat dans son ouvrage Pondichéry paru en 1994, déclarant dans France-Soir du 14 février 1994 : « C'est une connerie, c'est vrai. J'ai piqué 70 lignes sur un bouquin de 300 pages [...], mais cela ne m'empêchera pas d'en écrire un autre ». Sur TV+, le 7 septembre 1996, il avoue avoir plagié trois pages. Le 12 mai 2000, il avoue au magazine Le Point « un plagiat de six pages »^[40]. Dans Confessions d'un baby-boomer, il confirme avoir « photocopié six pages »^[41]. Mais en 2005, suite à une enquête de Jean Robin, un article de L'Hebdo révèle que l'animateur aurait en fait plagié plusieurs ouvrages - Désordres à Pondichéry de George Delamarre (1937), De Lanka à Pondichéry de Douglas Taylor (1931) et Créole et grande dame de Yvonne Robert Gaebele (1956) - soit une soixantaine de pages au total^[42],[43]. Selon Jean Robin, Thierry Ardisson a également plagié plusieurs ouvrages pour écrire son livre Louis XX^[44] : Charles X et Louis XIX en exil du marquis de Villeneuve (1889), Louis XVII en Vendée de Léon de La Sicotière (1896), Louis XVII et la légende des faux dauphins de Marie de Roux (1926), Louis XVII et les faux dauphins de René Le Conte (1924) et Le Roi Louis XVII et l'énigme du temple de Georges Lenôtre (1920).

En avril 2006, Ils ont tué la télé publique^[45] de ce même Jean Robin, journaliste et éditeur, critique Thierry Ardisson pour ses plagiats (notamment Pondichéry, paru en 1994, dont il a minimisé l'ampleur), ses mensonges et ses obsessions (pour les complots, le communautarisme, les juifs ou pour le sexe).

En septembre 2006, La Face visible de l'homme en noir des journalistes Jean Birnbaum et Raphaël Chevènement^[46] décrypte l'émission Tout le monde en parle, en s'attaquant à la méthode de Thierry Ardisson et notamment à son machisme, son obsession des origines et du conflit communautaire, sa fascination pour le « pouvoir occulte » et pour les « théories du complot ». Cette démonstration s'appuie notamment sur les émissions avec Thierry Meyssan (auteur de L'Effroyable Imposture qui développe une théorie du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001) et Dieudonné.

En février 2008, il a fait l'objet de fortes critiques de la part de son ancien collaborateur, Michel Malaussena dans Les Animatueurs^[47], qui lui reproche notamment sa personnalité caractérielle, son mépris affiché pour ses subordonnés ou sa manière de rabaisser ses invités, dont les répliques sont parfois coupées au montage de ses émissions.

Bibliographie

• Romans
  • Thierry Ardisson, Cinemoi, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Cadre Rouge », 1^er octobre 1973 (ISBN 2020012243) 
  • Thierry Ardisson, La Bilbe, Paris, Éditions du Seuil, 1975 (ISBN 9782020042253) 
  • Thierry Ardisson, Rive droite, Paris, Éditions Albin Michel, 11 février 1983, 216 p. (ISBN 2226016848) 
• Essais
  • Thierry Ardisson, Louis XX, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Folio », 11 mars 1988, 249 p. (ISBN 2070379124) 
  • Thierry Ardisson, Pondichéry, 1994 (ISBN 2226061177) 
  • Thierry Ardisson, Cyril Drouet & Joseph Vebret, Dictionnaire des provocateurs, Paris, Plon, 25 novembre 2010 (ISBN 2259212131) 
  • Thierry Ardisson (collectif), Rock Critics, Paris, Don Quichotte, 6 mai 2010, 304 p. (ISBN 9782359490169) 
• Autobiographies
  • Thierry Ardisson, Les années provoc, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Docs Témoignage », 1^er novembre 1998, 347 p. (ISBN 2080676350) 
  • Thierry Ardisson & Philippe Kieffer, Confessions d'un babyboomer, Paris, Flammarion, 15 octobre 2004, 358 p. (ISBN 208068583X) 
• Télévision
  • Thierry Ardisson & Laurent Baffie, Tu l'as dit Baffie ! Concentré de vannes, Paris, Le Cherche midi éditeur, coll. « Le Sens de l'humour », 21 avril 2005 (ISBN 2749103851) 
  • Thierry Ardisson & Jean-Luc Maître, Descentes de police, Paris, Love Me Tender/Business Multimedia, 1984, 139 p. (ISBN 2749101441) 
  • Thierry Ardisson (collectif), Paris dernière. Paris la nuit et sa bande son, Paris, M6 Éditions, 10 novembre 2010, 320 p. (ISBN 2915127808) 
• Participation
  • Thierry Ardisson (collectif), Dix ans pour rien ? Les années 80, Paris, Éditions du Rocher, coll. « Lettre recommandée », 1990 (ISBN 2268009114) 
  • Thierry Ardisson (postface), Peut-on penser à la télévision ? La Culture sur un plateau, Paris, Éditions Le Bord de l'eau/INA, coll. « Penser les médias », 2010, 290 p. (ISBN 2356870644) 

Vidéographie

• Thierry Ardisson, Paris interdit. Découvrez les endroits les plus interdits de Paris, documentaire, 1997. (VHS)
• Thierry Ardisson, Les Années Double Jeu, Arcades Vidéo, 2010. (ASIN B00443PSOM)
• Thierry Ardisson, Les Années Lunettes Noires pour Nuits Blanches, Arcades Vidéo, 2010. (ASIN B00443PSO2)
• Thierry Ardisson, Les Années Tout le monde en parle, Arcades Vidéo, 2010. (ASIN B00443PSOW)
• Thierry Ardisson, La Boite noire de l'homme en noir, Arcades Vidéo, 2010. (ASIN B00443PSNS)
• Thierry Ardisson, Les Années Paris Première, M6 Vidéo, 2011. (ASIN B005JYUWSW)
• Collectif, Où va la création audiovisuelle, BnF/Ina, 2011^[48].

Musique

• Instant Sex. Le Disque souvenir de l'émission culte Double Jeu de Thierry Ardisson, vinyle, 1993.
• La Musique de Tout le monde en parle, compilation, Naïve, 2002.

Annexes

Bibliographie sur Thierry Ardisson

• Jean Birnbaum et Raphaël Chevènement, La Face visible de l'homme en noir, Paris, éditions Stock, 14 septembre 2006 (ISBN 2234059372) 
• Michel Malaussena, Les Animatueurs, Paris, Jean-Claude Gawsewitch éditeur, 2008 (réimpr. 2009 (Pocket)) (ISBN 2350131173) 
• Jean Robin, Ils ont tué la télé publique, Paris, éditions du journalisme continu, 2006 (ISBN 2952364710) 
• Joseph Vebret, « Thierry Ardisson. L'écriture où la vie, entretien avec l'animateur », dans Le magazine des Livres, n^o 24, mai/juin 2010 

Notes et références

Lien externe

• (fr) Site officiel de Thierry Ardisson, lancé en 2009 en partenariat avec l'Institut national de l'audiovisuel : présenté par l'intéressé comme son « mausolée numérique » rassemblant ses travaux pour la publicité, la presse, le cinéma, la littérature, et la télévision, avec plus de 7 500 vidéos de ses interviews

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