Laurence Ferrari

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Laurence Ferrari
Laurence Ferrari au Festival de Cannes 2008.
Naissance	5 juillet 1966 (1966-07-05) (45 ans) Aix-les-Bains (France)
Nationalité	Française
Profession	Journaliste de télévision
Activité principale	Présentatrice du journal de 20 heures de TF1 depuis août 2008.

Laurence Ferrari, née le 5 juillet 1966 à Aix-les-Bains (Savoie), est une journaliste française. Depuis le 25 août 2008, elle présente le journal de 20 heures sur TF1.

Enfance et formation

Fille de l’ancien député-maire UDF d’Aix-les-Bains Gratien Ferrari, Laurence Ferrari suit des études de communication à l’École française des attachés de presse à Lyon durant deux ans après avoir échoué en première année de médecine^[1]. Elle devient ensuite diplômée du DESS de Communication Politique et Sociale (3^e cycle) de la Sorbonne (Paris I). Elle est l'aînée de trois sœurs^[2].

Carrière journalistique

Laurence Ferrari débute comme pigiste à l’AFP et à l’édition Rhône-Alpes du Figaro Magazine en 1986, puis à Europe 2 à Lyon et traite ensuite la rubrique « santé » sur Europe 1 entre 1986 et 1997. En 1997, elle présente les journaux de LCI de 6 h à 10 h et intègre l’année suivante France Info comme journaliste « médias et communication ». Pigiste à l'hebdomadaire Le Point à partir de 1994^[3], elle devient chroniqueuse « santé » sur TF1 dans Combien ça coûte ?, émission produite par Christophe Dechavanne, aux côtés de Jean-Pierre Pernaut, puis sur France 2 dans Studio Gabriel.

Jusqu'en juin 2006, elle anime sur TF1 Vis ma vie, un magazine diffusé en deuxième partie de soirée, ainsi que Sept à huit, un magazine hebdomadaire en access prime-time en duo avec son époux Thomas Hugues. De juin 2002 à juin 2006, elle est également la remplaçante de Claire Chazal aux journaux du week-end de TF1.^{[réf. souhaitée]}

En septembre 2006, Laurence Ferrari rejoint Canal+ pour présenter Dimanche +, une émission politique diffusée le dimanche à 12 h 40 en lieu et place du Vrai Journal de Karl Zéro. Laurence Ferrari est aussi la co-productrice de cette émission à travers sa société de production Story Box Press^[4] avec ses associés Thomas Hugues et Lorraine Willems. En 2007 et en 2008, Laurence Ferrari présente également les soirées électorales de Canal+ en alternance avec des sketches animés par Les Guignols de l'info.

Elle présente parallèlement Le journal inattendu tous les samedis de 12 h 30 à 13 h 30 sur la station de radio RTL, où elle rencontre des personnalités endossant ponctuellement le rôle de rédacteur en chef de la radio^[5].

À l'été 2008, Laurence Ferrari quitte Canal+ et RTL et revient sur TF1 pour présenter à partir du 25 août 2008 le journal de 20 heures en semaine, succédant ainsi à Patrick Poivre d'Arvor^[6],[7],[8] dans un contexte de remaniements majeurs visant à redresser l’audience de TF1^[4],[9]. Selon certains médias, comme L'Express^[10], le président de la République française, Nicolas Sarkozy « n’est pas étranger au départ du journaliste de TF1 », Patrick Poivre d'Arvor, qui « paye notamment son irrévérence ». Le journal de 20 heures de TF1 est l'édition la plus regardée d'Europe^[4]. En septembre 2008, Anne-Sophie Lapix, jusqu'alors joker de Claire Chazal sur TF1, lui succède sur Canal+ à la présentation de Dimanche +^[11] tandis que Christophe Hondelatte reprend Le journal inattendu chaque samedi sur RTL^[12].

En octobre 2010, Laurence Ferrari, enceinte, quitte pour quelques mois la présentation du 20 heures, remplacée par Harry Roselmack^[13]. À partir de mai 2011, elle présente un jeudi par mois avec François Bachy Parole Directe, une émission politique mensuelle au journal de 20 heures de TF1^[14].

Audiences de son journal de 20 heures

Après avoir réuni, le 25 août 2008, 8,3 millions de téléspectateurs soit 40,3 % de part de marché^[15], le journal de Laurence Ferrari a connu un tassement de son audience, qui représentait 31 % de part de marché début octobre^[16]. Le 28 octobre 2008, le journal de TF1 est même passé sous la barre de 30 % de part marché (7,6 millions de téléspectateurs, soit 29,7 % de part de marché)^[17] : l'écart avec le journal de France 2 (part de marché de près de 23 %) s'est alors réduit à sept point contre 15,5 en moyenne sur les six premiers mois de l'année 2008. Puis les audiences de son journal ont remonté, atteignant un record le 25 novembre 2008 avec 9,1 millions de téléspectateurs soit 35,3 % de part de marché^[18]. Au printemps 2009, le journal de Laurence Ferrari connaît une nouvelle baisse de son audience. Le 19 mai, le journal de TF1 (5,8 millions de téléspectateurs, soit 27,2 % de part de marché) enregistre seulement 930 000 téléspectateurs de plus que celui de France 2 (4,9 millions de téléspectateurs soit 22,6 % de part de marché), un écart inédit depuis 1996^[19]. Début février 2010, 8,5 millions de téléspectateurs en moyenne regarde le journal de TF1 (7,6 millions l'année précédemment), soit une part de marché de 30,7 %. Au même moment, le journal de David Pujadas est regardé par 5,2 millions de téléspectateurs, soit 100 000 de moins sur un an (19,3 % de part de marché)^[20]. Le 11 mai 2010, avec Raymond Domenech pour invité, son journal atteint un pic d'audience à 12,5 millions de téléspectateurs lors de la révélation de la liste des joueurs de l'équipe de France sélectionnés pour la Coupe du monde de football de 2010^[21]. Depuis son retour de congé maternité, en janvier 2011, les audiences sont en baisse tandis que le journal de France 2 réduit l'écart le séparant du 20 heures de TF1 pour se trouver au coude-à-coude en mai 2011^[22].

Émissions

• 1994 : Chroniqueuse à Studio Gabriel sur France 2.
• 1997 : Chroniqueuse à Combien ça coûte ? sur TF1.
• 1997 : Présentatrice du journal télévisée du matin sur LCI.
• 2000-2006 : Présentatrice Sept à huit en duo avec Thomas Hugues sur TF1.
• 2001-2006 : Vis ma vie sur TF1.
• 2002-2006 : Joker de Claire Chazal durant les journaux télévisés du week-end sur TF1.
• 2006-2008 : Dimanche + sur Canal Plus
• 2006-2008 : Le journal inattendu sur RTL.
• Depuis 2008 : Présentatrice du journal de 20 heures sur TF1 du lundi au jeudi.

Engagement dans l'humanitaire

Laurence Ferrari est ambassadrice de l’association SOS Villages d'Enfants depuis novembre 2003^[23].

En mars 2007^{[réf. souhaitée]}, elle devient l'une des marraines, aux côtés de très nombreuses personnalités, dont les journalistes (Claire Chazal, Marie Drucker, Tina Kieffer, Béatrice Schönberg et Mélissa Theuriau), de l’opération « La Rose Marie Claire » avec l’Unicef pour aider les jeunes filles à accéder à l’éducation.

Récompense

En novembre 2006, elle remporte le Prix des neiges 2006 qui récompense la personnalité savoyarde de l’année^[3].

Vie privée

En octobre 1993, Laurence Ferrari épouse le journaliste Thomas Hugues^[24] : ils ont deux enfants (un garçon et une fille). Ils se séparent à l’amiable en octobre 2007^[25] mettant fin à une vie de couple médiatisée.

Au premier semestre 2008, Laurence Ferrari a une relation avec Richard Berry^[24].

Depuis 2008, Laurence Ferrari partage sa vie avec le musicien Renaud Capuçon^[26]. Ils se marient en juillet 2009 dans le 16^e arrondissement de Paris^[27] et ont un garçon (né en novembre 2010^[28]).

Plaintes pour « atteinte à la vie privée »

En décembre 2007, Laurence Ferrari porte plainte « pour atteinte à la vie privée et droit à l’image » contre les journaux Metro^[29] (condamné à 5 000 euros de dommages-intérêts^[30]) et Closer^[31] (condamné à 12 000 euros de dommages-intérêts^[32]) qui ont consacré des articles à une rumeur de liaison avec le président de la République française Nicolas Sarkozy évoquée par le tabloïd britannique Daily Mail^[33].

En août 2008, elle dépose une plainte contre Lyon Mag en réclamant 40 000 euros de dommages-intérêts^[34],[35], le journal ayant diffusé une interview dans laquelle son père dévoilait des informations portant atteinte - selon la journaliste - à sa vie privée. Gratien Ferrari n'est toutefois pas visé par cette action en justice, soulignent certains bloggueurs^[36],[37].

En avril 2009, le magazine Voici, condamné à 25 000 € d'amende pour avoir publié des photos de Laurence Ferrari et Renaud Capuçon, engage une procédure pour récupérer les sommes après la parution de photos similaires dans Paris Match avec la participation de la journaliste^[38],[39]. Au cours de l'année 2008, Laurence Ferrari obtient 16 condamnations de journaux pour atteinte à la vie privée, soit 143 000 € de dommages et intérêts, plus que n'importe qui en France^[40].

Annexes

Notes et références

Bibliographie

• Anne Éveillard, Laurence Ferrari, une femme à la Une, Paris, éditions Alcina, 26 janvier 2009 

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