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Annie Girardot
Annie Girardot à la 30e cérémonie des César, en 2005.
Données clés Nom de naissance Annie Suzanne Girardot Surnom Nannie Naissance 25 octobre 1931
Paris, FranceNationalité Française Décès 28 février 2011 (à 79 ans)
Paris, FranceProfession Actrice (1954- 2007)
Voix off
Chanteuse (1966-1981)Films notables Rocco et ses frères
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause !
Mourir d'aimer
Les Feux de la Chandeleur
La Zizanie
Les Misérables
La PianisteAnnie Suzanne Girardot, née le 25 octobre 1931 à Paris (10e) et morte le 28 février 2011 dans cette ville[1],[2],[3], est une actrice française.
Sommaire
Biographie
Jeunesse et formation
Annie Girardot est née à Paris de père inconnu (un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et qui mourra alors qu'elle est âgée de 2 ans[4]) et d'une mère sage-femme (Raymonde Noële Félicie Girardot)[5]. Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère. Mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la comédie. Élève au conservatoire de la rue Blanche (aujourd'hui École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La Rose Rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin agile), et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry, dans laquelle elle côtoie d'autres futurs « grands » : Michel Serrault, Jean Poiret, Jacqueline Maillan...
En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux prix, et elle est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau, qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ».
Carrière
Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films mineurs, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux bonnes séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège.
Elle démissionne finalement en 1960 du Français à contrecœur pour se consacrer essentiellement au cinéma et tourner pour le film de Luchino Visconti, Rocco et ses frères, qui fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels que Alain Delon (qui restera à jamais un ami fidèle de la comédienne), Renato Salvatori ou Claudia Cardinale. Mais, sur les planches, elle sera encore dirigée par le réalisateur italien pour Deux sur la balançoire aux côtés de Jean Marais. Elle connaît un triomphe, en 1974, avec Madame Marguerite, qui devient son rôle fétiche, qu'elle reprendra plusieurs fois jusqu'en 2002.
Dans les années 1960, Annie Girardot n'est pas sollicitée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague, mais tourne avec des réalisateurs confirmés comme Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, avec la débutante Catherine Deneuve), Gérard Oury (Le crime ne paie pas) ou encore Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan). C'est d'ailleurs sur le tournage de ce dernier film qu'a débuté Robert de Niro, qui dira d'Annie Girardot : « Elle est la plus belle femelle mec que je connaisse. »
Partageant sa vie entre la France et l'Italie, Annie Girardot tourne également avec de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, qui lui fera tenir le rôle surprenant d'une femme singe, phénomène de foire, dans Le Mari de la femme à barbe, film audacieux qui provoquera un scandale lors de sa présentation au Festival de Cannes 1964. Elle tourne aussi avec Mario Monicelli (Les Camarades, avec Marcello Mastroianni) et les frères Taviani (Les Hors-la-loi du mariage).
En 1971 sort Mourir d'aimer, film d'André Cayatte, qui va révolutionner la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaire Gabrielle Russier, ce film raconte l'histoire d'amour entre une enseignante et un des élèves lycéen ; une histoire dérangeante qui fera l'objet d'un procès retentissant et conduira l'enseignante au suicide. Ce film est un énorme succès avec près de six millions d'entrées en France, mais ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, François Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelle André Cayatte a traité cette affaire. Ce rôle reste cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale.
À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites de cette époque, La Vieille Fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc. Le spécialiste des comédies Serge Korber l'engage pour son prémier drame, Les feux de la Chandeleur en 1972, où elle incarne une mère de deux enfants adultes (Claude Jade, Bernard Le Coq) qui tente de reconquérir son ex-mari (Jean Rochefort). De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a contribué grâce à son interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt films millionnaires au box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film, on allait voir « la Girardot » au cinéma : à la fin des années 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français[6]. Elle est un cas à part dans le cinéma français puisque des films peuvent être produits simplement parce qu'elle y est à l'affiche.
Sa rencontre avec Michel Audiard sera déterminante dans sa carrière. Le dialoguiste fera d'elle une des principales interprètes de ses films lorsqu'il passe à la réalisation. Ainsi devient-elle une femme de ménage trop bavarde dans Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! puis une femme régnant sur un bidonville et spécialisée dans le trafic de saintes reliques dans Elle cause plus, elle flingue. Il lui ouvre alors les portes de la comédie, elle qui jusqu'alors été cantonnée aux rôles plus dramatiques.
Elle reçoit, en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli, autre film marquant dans la carrière de la comédienne. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons.
En 1978, elle partage l'affiche de La zizanie de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. De Funès ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire. Ce sera malheureusement leur unique collaboration.
La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. A travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité.
En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars dans la catégorie meilleure actrice pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset. Cette même année, elle est l'artiste la plus appréciée par les Français devant respectivement : Jean-Paul Belmondo, Simone Signoret, Romy Schneider, Alain Delon, Lino Ventura.
Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique et enregistrer un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le complice de l'actrice en 1981 (dix-sept ans les séparent[7]). Cette relation l'entraîne vers un univers différent. Lors d'une émission de Jacques Chancel, elle se met à chanter — performance très moyennement appréciée. Elle monte ensuite avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean-Paul Gaultier au Casino de Paris. Ce spectacle, considéré comme bancal par les producteurs, ne trouve pas de financement. Annie Girardot, pour le produire, va jusqu'à hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Malgré l'honneur d'avoir réussi à sauver le Casino de Paris, qui était promu à devenir un parking, Annie Girardot perd beaucoup d'argent et doit vendre son appartement. Elle enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère adorée et les problèmes de drogue de sa fille[8]. Dans Paris, une rumeur affirme qu'elle-même se drogue ou bien qu'elle a sombré dans l'alcool. Vers 1985, la profession lui tourne le dos.
Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, c'est dans une nouvelle saga, Orages d'été, qu'elle excelle aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience.
Au début des années 1990, les propositions et les rôles sont rares. Seule sa participation au film de Bertrand Blier, Merci la vie, est remarquable. Le réalisateur confiera d'ailleurs plus tard avoir regretté de ne pas avoir donné de rôle plus important à la comédienne.
Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables, de Claude Lelouch, lui permet de retrouver sa place parmi les acteurs de cinéma, de théâtre mais aussi de télévision. Lors de la remise de son César à la 21e cérémonie, les larmes aux yeux, elle provoque l'émotion avec ces paroles : « Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement... éperdument... douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. ». L'année suivante, elle est la présidente de la 22e cérémonie des César.
En 2002, elle remporte à nouveau le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation de la mère castratrice d'Isabelle Huppert dans La Pianiste, de Michael Haneke. Sa prestation est unanimement jugée remarquable. Dans ce film, elle retrouve Isabelle Huppert, qui avait déjà joué sa fille dans Docteur Françoise Gailland. Michael Haneke fera de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère de Daniel Auteuil dans Caché.
La fin des années 2000 sera marquée par de petits rôles dans quelques films (Je préfère qu'on reste amis..., avec Gérard Depardieu ; Le Temps des porte-plumes, avec Jean-Paul Rouve ; Boxes, avec Jane Birkin).
Dernières années et maladie
Le 20 septembre 2006, on apprend par son avocat Me Emmanuel Asmar, chargé de ses intérêts, qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, ce que confirme l'édition du 21 septembre de l'hebdomadaire Paris Match, dans lequel la fille, Giulia Salvatori, et la petite-fille de l'actrice, Lola Vogel, révèlent sa maladie.
Malgré cela, la comédienne continue à jouer au théâtre : de 2001 à 2003, elle reprend la pièce Madame Marguerite à Paris et en tournée, et, pour pallier les éventuels trous de mémoire, elle est équipée d'une oreillette destinée à lui souffler son texte. C'est avec ce même procédé qu'elle continuera à participer au tournage de plusieurs films. Dans le film Je préfère qu'on reste amis... (2005), Annie Girardot interprète d'ailleurs (ironie du sort) une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Les rôles sont plus courts et adaptés (peu de scènes physiques), mais les réalisateurs sont conciliants. La comédienne "revit" lorsqu'elle est sur un plateau de tournage et, le temps d'une scène, la maladie d'Annie la femme s'efface pour permettre à Girardot la comédienne de briller une fois de plus.
En 2007, sa fille Giulia Salvatori publie, avec le journaliste Jean-Michel Caradec'h, une biographie intitulée La Mémoire de ma mère (Éditions Michel Lafon), où elle consigne les souvenirs de sa mère.
À partir de 2008 et jusqu'à sa mort, elle a vécu dans une maison médicalisée de Paris. Le 21 septembre 2008, TF1 diffuse Annie Girardot, ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu filmant huit mois de sa vie, avec Claire Keim en voix off. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.
En 2010, dans une déclaration médiatique dans le cadre de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer[9], sa fille déclare qu'Annie Girardot ne se souvient plus d'avoir été actrice, en raison de la maladie dont elle souffre depuis plusieurs années désormais, et déclare : « Si j’ai un message à faire passer, c’est de ne plus essayer de rencontrer Annie Girardot, d’avoir une dernière photo...Si vous avez aimé maman, surtout, il faut lui foutre la paix, garder d’elle une belle image[2]. »
Annie Girardot, après avoir joué dans cent vingt-deux films (dont un produit), deux courts métrages, cinquante-quatre téléfilms et trente et une pièces de théâtre, meurt le 28 février 2011 à 14 h 40 à l'hôpital Lariboisière, à Paris. Ses obsèques sont célébrées le 4 mars 2011 en l'église Saint-Roch, la paroisse parisienne des artistes. Parmi les personnes présentes, outre sa fille Giulia, sa petite-fille Lola et son petit-fils Renato : Jean-Paul Belmondo, Catherine Samie, Line Renaud, Claude Lelouch, Jane Birkin, Jean-Pierre Marielle, Alain Delon, Mireille Darc, Agathe Natanson, Jack Lang, Frédéric Mitterrand, Gérard Darmon, Jean-Paul Rouve, Daniel Duval, Bertrand Blier, Évelyne Bouix, Brigitte Fossey, Élisa Servier, Smaïn, Raphaël Mezrahi, Patrick Préjean, Bernard Menez, Danièle Evenou, Costa-Gavras, Yves Boisset, Catherine Lachens, Catherine Lara, Andréa Ferréol, Marthe Mercadier, Massimo Gargia, Laurent Malet, Dani…
De cette foule de personnalités, son petit-fils dira de certaines sans les nommer : « Dès qu'on a annoncé son décès, il y a eu une foule de personnes du cinéma qui sont remontées, dont on n'a jamais eu de nouvelles jusqu'à maintenant et qui, aujourd'hui, viennent témoigner alors qu'on ne les a jamais vues, parce que le cinéma français l'a oubliée. »
Brigitte Bardot et le journaliste Henry-Jean Servat auront la même réaction : « jamais on n'a célébré Annie Girardot ! […] On l'a laissée crever ! »[10]
Elle repose désormais au cimetière du Père-Lachaise – 49e division, (avenue Feuillant) (Paris 20e).
Vie privée
Elle a été mariée du 6 janvier 1962 avec Renato Salvatori, son partenaire dans Rocco et ses frères, jusqu'à la mort de ce dernier le 27 mars 1988. Ensemble, ils ont eu une fille, Giulia, née à Rome le 4 juillet 1962. Victime de violences conjugales[11] de la part de son mari, notamment quand il rentre éméché[6], elle ne divorcera pas de lui, mais ils se sépareront.
De 1980 à 1993, elle partage sa vie avec Bob Decout, un musicien. Dans un livre sorti en 2010, ce dernier témoigne de sa relation avec l'actrice. Il a été souvent accusé par les proches d'Annie Girardot d'avoir ruiné sa carrière et ses finances. Il déclare que pour son film Adieu Blaireau, un mauvais film, c'est Annie Girardot qui a insisté pour être dans le projet, le menaçant de le quitter si elle n'y était pas[12]. Qualifié souvent de gigolo et accusé d'avoir ruiné la star, il se défend en disant : « Elle (Annie) n'a jamais su gérer l'argent. » Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leurs responsabilités étaient communes. Il déclare : « Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne. » À l'époque, le couple considérait cette drogue comme « un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! »[7].
Annie Girardot a eu des liaisons avec l'acteur français Bernard Fresson[13], l'acteur et chanteur belge Jacques Brel rencontré sur le tournage de La Bande à Bonnot[14] et, selon l'aveu même de l'intéressée, avec le réalisateur Claude Lelouch[15].
Filmographie
- 1950 : Pigalle, Saint-Germain-des-Prés d'André Berthomieu : figuration
- 1950 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : apparition en jeune femme demandant si le taxi est libre
- 1955 : Treize à table d'André Hunebelle : Véronique Chambon
- 1956 : L'Homme aux clés d'or de Léo Joannon : Gisèle
- 1956 : Reproduction interdite (Meurtre à Montmartre) de Gilles Grangier : Viviana
- 1956 : Le Pays d'où je viens de Marcel Carné : apparition
- 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Hélène, l'amie de Pierre
- 1957 : L'amour est en jeu ou Ma femme, mon gosse et moi de Marc Allégret : Marie-Blanche Fayard
- 1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : Yvonne Maurin, la femme de Marcel
- 1958 : Le Désert de Pigalle de Léo Joannon : Josy
- 1959 : La Corde raide de Jean-Charles Dudrumet : Cora
- 1960 : Recours en grâce de László Benedek : Lilla
- 1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, sketch Le Divorce : Danielle, la femme de Michel
- 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Nadia
- 1961 : La Proie pour l'ombre d'Alexandre Astruc : Anna
- 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, sketch Les Comédiennes : Mlle Duchesnois
- 1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy : Madeleine
- 1961 : Le Bateau d'Émile (Le Homard flambé) de Denys de La Patellière : Fernande
- 1961 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury, sketch L'Affaire Fenayrou : Gabrielle Fenayrou
- 1961 : 21, rue Blanche de Quinto Albicocco : la narratrice du film
- 1962 : Smog de Franco Rossi
- 1962 : Le Vice et la Vertu de Roger Vadim : Juliette Morand, « le vice »
- 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière
- 1963 : Le Jour le plus court (Il giorno piu corto) de Bruno Corbucci (inédit) : l'infirmière
- 1963 : Les Camarades (I compagni) de Mario Monicelli : Niobe
- 1963 : Les Hors-la-loi du mariage (I Fuorilegge del matrimonio) des frères Taviani et Valentino Orsini : Margherita
- 1963 : L'Autre Femme de François Villiers : Agnès Denis
- 1964 : Le Mari de la femme à barbe (La donna scimmia) de Marco Ferreri : Maria
- 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Marie-Paule (2)
- 1964 : La Ragazza in prestito d'Alfredo Giannetti
- 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : Clara
- 1964 : Ah ! Les belles familles (Le belle famiglie) de Ugo Gregoretti, sketch : Il principe d'azzuro : Maria
- 1964 : Une volonté de mourir (Una voglia da morire) de Duccio Tessari
- 1964 : Déclic...et des claques (L'Esbroufe) de Philippe Clair : Sandra
- 1965 : Guerre secrète (The Dirty Game), sketch de Christian-Jaque : Monique
- 1965 : Trois chambres à Manhattan de Marcel Carné : Kay Larsi
- 1965 : Une femme disponible (La ragazza in prestito) d'Alfredo Giannetti : Clara
- 1966 : Les Sorcières (Le streghe) de Luchino Visconti, sketch La Sorcière brûlée vive (La strega bruciata viva) : Valeria
- 1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Catherine Collonbs
- 1967 : Le Journaliste (Zhurnalist) de Serguei Guerassimov
- 1968 : Les Gauloises bleues de Michel Cournot : la mère
- 1968 : Une histoire de femme (Storia di una donna) de Leonardo Bercovici : Liliana
- 1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié : Marie, la Belge
- 1968 : Il pleut dans mon village (Bice skoro propast sveta) d'Aleksandar Petrovic
- 1968 : Disons, un soir à dîner (Metti una sera a cena) de Giuseppe Patroni Griffi : Giovanna
- 1969 : Erotissimo de Gérard Pirès : Annie
- 1969 : La Vie, l'Amour, la Mort de Claude Lelouch : simple apparition
- 1969 : La Semence de l'homme (Il seme dell'uomo) de Marco Ferreri : la femme étrangère
- 1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Françoise
- 1969 : Clair de Terre de Guy Gilles : Maria
- 1969 : Dillinger est mort (Dillinger è morto) de Marco Ferreri : la fille
- 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause de Michel Audiard : Germaine
- 1970 : Les Novices de Guy Casaril : Mona-Lisa, la prostituée
- 1971 : Mourir d'aimer d'André Cayatte : Danièle Guénot
- 1971 : La Mandarine d'Edouard Molinaro : Séverine
- 1972 : La Vieille Fille de Jean-Pierre Blanc : Muriel Bouchon
- 1972 : Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber : Marie-Louise
- 1972 : Traitement de choc d'Alain Jessua : Hélène Masson
- 1972 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte : Sylvie Peyrac
- 1972 : Elle cause plus, elle flingue de Michel Audiard : Rosemonde du Bois de La Faisanderie
- 1973 : Juliette et Juliette de Rémo Forlani ; Annie Girardot, actrice et productrice du film : Juliette « 1 » Vidal
- 1974 : Ursule et Grelu de Serge Korber : Ursule
- 1974 : Le Soupçon (Missione nell'Italia facista) de Francesco Maselli : Teresa
- 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Hélène Douleau
- 1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski : Léone
- 1975 : Il pleut sur Santiago de Helvio Soto : Maria Olivarès
- 1975 : Le Gitan de José Giovanni : Nini
- 1975 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli : le docteur Françoise Gailland
- 1975 : D'amour et d'eau fraîche de Jean-Pierre Blanc : Mona
- 1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret : Jacqueline
- 1976 : À chacun son enfer d'André Cayatte : Madeleine Girard
- 1976 : Jambon d'Ardenne de Benoît Lamy : Mme Simone, la patronne de Beauséjour
- 1977 : Le Dernier Baiser de Dolorès Grassian : Annie
- 1977 : Le Point de mire de Jean-Claude Tramont : Danièle Gaur
- 1977 : Tendre Poulet de Philippe de Broca : Lise Tanquerelle, commissaire de police
- 1978 : La Zizanie de Claude Zidi : Bernadette Daubray-Lacaze, la femme de Guillaume
- 1978 : Vas-y maman de Nicole Buron : Annie
- 1978 : L'Amour en question d'André Cayatte (parfois distribué sous le titre Justices) : Suzanne Corbier
- 1978 : La Clé sur la porte d'Yves Boisset : Marie Arnault
- 1978 : Le Grand Embouteillage (L'ingorgo) de Luigi Comencini : Irène
- 1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Lucienne, la première épouse
- 1978 : Cause toujours, tu m'intéresses d'Édouard Molinaro : Christine Clément
- 1979 : Bobo Jacco de Walter Bal : Magda
- 1980 : On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca : Lise Tanquerelle, commissaire de police
- 1980 : Le Cœur à l'envers de Franck Apprederis : Laure Rivière
- 1981 : Une robe noire pour un tueur de José Giovanni : Florence Nat
- 1981 : La Vie en mauve / All night long de Jean-Claude Tramont : l'institutrice française
- 1981 : La vie continue de Moshé Mizrahi : Jeanne Lemaire
- 1981 : La Revanche de Pierre Lary : Jeanne Jouvert
- 1984 : Liste Noire d'Alain Bonnot : Jeanne Dufour
- 1984 : Souvenirs, souvenirs d'Ariel Zeitoun : Emma Boccara
- 1985 : Partir, revenir de Claude Lelouch : Hélène Rivière
- 1985 : Adieu Blaireau de Bob Decout : Colette
- 1988 : Prisonnières de Charlotte Silvera : Marthe
- 1988 : Ruf (Ruth) de Valéry Akhadov
- 1989 : Cinq jours en Juin de Michel Legrand : Marcelle
- 1989 : Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson : Le Fléau
- 1990 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch : une femme seule
- 1990 : Au bal des grenouilles (Faccia di lepre) de Liliana Gianneschi : Marlène
- 1990 : Merci la vie de Bertrand Blier : Évangeline Pelleveau, la mère vieille
- 1991 : Toujours seuls de Gérard Mordillat : Mme Chevillard, la mère
- 1993 : Alibi perfetto d' Aldo Lado : la comtesse
- 1993 : Portagli i mei saluti (Avanzi di galera) de Gian-Maria Garbelli et Alessandro Bader : Laura Albani
- 1994 : Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé : la mère de Cécile
- 1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : La Thénardier « 1942 »
- 1996 : Les Bidochon de Serge Korber : la mère de Robert
- 1998 : Préférence de Grégoire Delacourt : Blanche
- 1998 : L'Âge de braise de Jacques Leduc : Caroline Bonhomme
- 2000 : Ainsi soit nous, court métrage de Nathalie Tocque
- 2000 : T'aime de Patrick Sébastien : Emma
- 2000 : Visconti (The life and time of count Luchino Visconti), documentaire d'Adam Low : simple apparition
- 2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi : Mamie
- 2001 : La Pianiste (Die Klavierspielerin) de Michael Haneke : la mère
- 2002 : La Nuit d'Epstein (Epsteins Nacht) d'Urs Egger : Hannah
- 2003 : La marquise est à Bicêtre de Paul Vecchiali
- 2005 : Je préfère qu'on reste amis... d'Éric Toledano et Olivier Nakache : Mme Mendelbaum
- 2005 : Caché de Michael Haneke : la mère de Georges
- 2006 : Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval : Alphonsine
- 2006 : C'est beau une ville la nuit de Richard Bohringer : la grand-mère
- 2007 : Boxes de Jane Birkin : Joséphine
- 2007 : Christian d'Élisabeth Löchen : Odile
Courts métrages
- 1993 : La Boxeuse de Carle Kéruzore
- 2001 : Des fleurs pour Irma d'Éric Lacroix : Irma
Doublages
- 2003 : La Prophétie des grenouilles, dessin animé de Jacques-Rémy Girerd : Denise, l'éléphante
Télévision
- 1955 : L'Illusionniste de François Gir
- 1956 : L'homme qui assassina de Jean-Paul Carrère
- 1957 : La Nuit des rois de Claude Loursais : Viola / Sébastien
- 1968 : Le Pain de ménage de Marcel Cravenne
- 1979 : Profession comédien (documentaire) de Claude Barma et Jean-Claude Login : elle-même
- 1981 : La Dernière Nuit de Marie Stuart de Didier Decoin : Marie Stuart
- 1983 : Père Noël et fils d' André Flédérick
- 1985 : La Chute de Mussolini (Mussolini and I), télésuite d'Alberto Negrin : Rachel Mussolini
- 1985 : Olga et son fils (Olga e i suoi figli) de Salvatore Nocila : Olga
- 1985 : Un métier de seigneur d'Édouard Molinaro : la mère
- 1986 : La Baleine blanche (La balena blanca) de Paco Sanchez
- 1986 : Florence ou la vie de château (feuilleton en 6 épisodes) de Serge Korber, épisodes : Le Prince et la Star, Fête de famille, Gouvernement provisoire, Roman photo, Les Énarques au champ, Un château chasse l'autre : Florence
- 1987 : Dear America, lettres du Viêt Nam (Dear America: Letters Home from Vietnam) de Bill Couture : voix off dans la version française
- 1988 : The legendery life of Ernest Hemingway, documentaire de Maria Sanchez-Silva
- 1988 : L'atro enigma (Affabulazione) de Vittorio Gassman et Carlo Tuzi : la madre
- 1988 : Le Vent des moissons (feuilleton en 7 épisodes de 80 min) de Jean Sagols : Angelina Leclerc
- 1988 : Le Front dans les nuages de Paul Vecchiali : Germaine
- 1989 : L'Agence de Jean Sagols (épisode « La Croisière »)
- 1989 : Orages d'été (feuilleton en 8 épisodes de 85 min) de Jean Sagols : Emma, l'ancienne artiste de cirque
- 1991 : Magic Boul'vard de Pascal Heylbroeck
- 1991 : La Sensitive (Delitti privati) de Sergio Martino
- 1992 : En mémoire de Caroline (A cry in the night) de Robin Spry : Reine
- 1992 : Les Merisiers de Pierre Lary : Sophie Ragueneau
- 1993 : Échec et mat (Colpo di coda) de José-Maria Sanchez Silva : Mme Duclos
- 1993 : Un pull par dessus l'autre de Caroline Huppert : Mme Belin
- 1994 : Jeanne, téléfilm de Robert Mazoyer : Mme Marsilly, la mère de Jeanne
- 1995 : Les Filles du Lido, télésuite en 3 épisodes de Jean Sagols, épisodes 116 Champs-Élysées, L'Étoile filante, Lido contre Lido : Mme Carmino
- 1995 : Le Dernier voyage, téléfilm de Bruno Gantillon : Yvonne
- 1996 : Tout ce qui brille de Lou Jeunet : Édith
- 1996 : Shangai 1937 (Hôtel Shangaï) de Peter Patzak
- 1996 : Petite Sœur, téléfilm de Marion Sarraut : Léa Botelli
- 1996 : Noces cruelles de Bertrand Van Effenterre : Élisabeth / Marie
- 1997 : Une Soupe aux herbes sauvages d'Alain Bonnot : Émilie Carles âgée
- 1997 : Le Viager / Le rêve de Constance (Nuda propriet a vendesi) d'Enrico Oldoini : Costanza
- 1998 : La Façon de le dire de Sébastien Grall : Geneviève
- 1998 : Le JAP, juge d'application des peines, épisode La Cible d’Henri Helman : Danielle Barras
- 1998 : Le Dernier Mot de Sébastien Grall
- 2000 : Le Bois du Pardoux de Stéphane Kurc : Marie
- 2000 : Marie Fransson, épisode : S'il vous plaît de Christiane Spiero : Georgette Carrel
- 2001 : Les Fleurs de Maureen de Dominique Baron : Rosalie
- 2001 : Le Marathon du lit de Bruno Gantillon : Clotilde
- 2002 : Michel Audiard et le mystère du triangle des Bermudes, documentaire de François Régis, Jeanne et Stéphane Roux : elle-même (témoignage)
- 2002 : Commissariat Bastille, épisode Permis de chasse de Jean-Marc Seban : Germaine Braud
- 2003 : Simon le juste de Gérard Mordillat : Broncka
- 2003 : Louis de Funès, la comédie humaine, documentaire de Philippe Azoulay : elle-même (témoignage)
- 2004 : La Petite Fadette de Michaëla Watteaux : la mère Fadet
- 2004 : Annie Girardot, comme au cinéma, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-même
- 2004 : Paris romance, documentaire de Serge Korber : voix off
- 2004 : Allons petits enfants de Thierry Binisti : Marthe
- 2007 : Vorotily d' Anton Koskov : Mme Girard
- 2008 : Annie Girardot, ainsi va la vie, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-même
Théâtre
- 1951 : La Reine Mère ou Les Valois terribles Opéra-bouffe de Pierre Devaux, musique Georges Van Parys, mise en scène Michel de Ré, Théâtre du Quartier Latin
- 1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
- 1954 : La Tour Eiffel qui tue de Guillaume Hanoteau, mise en scène Michel de Ré, Théâtre du Quartier Latin
- 1954 : Tartuffe de Molière, mise en scène Georges Le Roy, Comédie-Française, Dorine
- 1954 : Les Amants magnifiques de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française, Cléonice
- 1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française
- 1955 : Aux innocents les mains pleines d'André Maurois, mise en scène Jacques Charon, Comédie-Française
- 1955 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Maurice Escande, Comédie-Française
- 1956 : L'Amour médecin de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française
- 1956 : La Nuit des rois de William Shakespeare, Comédie-Française
- 1956 : La Machine à écrire de Jean Cocteau, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française, Salle Luxembourg[16]
- 1956 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (Salle Richelieu), Martine
- 1957 : Les Misérables de Paul Achard d'après Victor Hugo, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française : Éponine
- 1957 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Comédie-Française, Christiane
- 1957 : La Fausse Suivante de Marivaux, Comédie-Française
- 1957 : Une femme trop honnête d'Armand Salacrou, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre royal des Galeries, tournée
- 1958 : Deux sur la balançoire de William Gibson, adaptation Louise de Vilmorin, mise en scène Luchino Visconti, Théâtre des Ambassadeurs
- 1958 : L'Impromptu de Barentin de André Maurois, Festival de Barentin
- 1960 : L'Idiote de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Antoine
- 1965 : Après la chute d'Arthur Miller, mise en scène Luchino Visconti, Théâtre du Gymnase
- 1965 : Le jour de la tortue de Garinei et Giovannini, adaptation Albert Husson, mise en scène des auteurs assistés de Robert Manuel, Théâtre Marigny
- 1966 : Perséphone d' Igor Stravinski, d'après André Gide, Scala de Milan : récitante
- 1966 : Seule dans le noir de Frédéric Knott, adaptation Raymond Castans, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Édouard VII
- 1975 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre Montparnasse
- 1982 : Revue et corrigée de et mis en scène par Bob Decout, Casino de Paris
- 1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, avec Michel Serrault, TNP Villeurbanne, Théâtre Mogador
- 1987 : Première Jeunesse de Christian Giudicelli, mise en scène Jean-Marc Grangier, avec Odette Joyeux, Théâtre La Bruyère
- 1988 : Le roi se meurt d'Eugène Ionesco, mise en scène René Dupuy, avec Daniel Ivernel, Théâtre des Célestins, Théâtre des Bouffes du Nord
- 1991 : Heldenplatz de Thomas Bernhard, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre de la Colline
- 1992 : La Famille écarlate de Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jacques Échantillon, en tournée
- 1995 : Les Chutes du Zambèze de Daniel Soulier, mise en scène Daniel Soulier et Jean-Claude Grinevald, Théâtre national de Chaillot
- 1996 : Les Chutes du Zambèze de Daniel Soulier, mise en scène Daniel Soulier et Jean-Claude Grinevald, Théâtre de la Main d'Or
- 1997 : Descente aux plaisirs de Jean-Pierre Coffe, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre Fontaine
- 1998 : Le 6e Ciel de Louis-Michel Colla, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre Saint-Georges
- 1999 : Le 6e Ciel de Louis-Michel Colla, mise en scène Jean-Luc Moreau, Studio des Champs-Élysées, tournée
- 2001 : Nuit dans les jardins d'Espagne (Moulins à paroles) d'Alan Bennett, adaptation Jean-Marie Besset, mise en scène Thierry Harcourt, Théâtre Molière
- 2001 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 2002 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jean-Luc Moreau, Le Splendid, tournée jusqu'en 2004
Discographie chansons
- 1962 : B.O.F. Le Bateau d’Émile, sur Notre amour se ressemble (45 tours EP Barclay Records)
- 1965 : avec Philippe Nicaud dans la comédie musicale Le Jour de la tortue (33 tours Barclay Records)
- 1967 : Vivre pour vivre (33 tours Polydor Canada) (sur 12 titres, 10 ont paru sur 2 EP et 1 single)
- 1967 : B.O.F. Vivre pour vivre, avec Nicole Croisille sur Des ronds dans l’eau (Now you want to be loved) (45 tours EP Disc’Az)
- 1970 : B.O.F. Les Novices, avec Brigitte Bardot sur Chacun son homme (45 tours EP Barclay Records)
- 1971 : B.O.F. La Mandarine, collectif sur Le Temps du lumbago (33 tours RCA)
- 1973 : B.O.F. Ursule et Grelu, Le Zizou de Zouzou / Ursule et Grelu (avec Bernard Fresson) (45 tours single Polydor)
- 1977 : B.O.F. Le Dernier Baiser, Le Dernier Baiser / L’Argentin (45 tours single Pathé Marconi-EMI)
- 1979 : Absence prolongée (avec D. Briand) / Les Miroirs (45 tours single et maxi 45 tours, Disques Carrère)
- 1981 : Ce que j’ai dans la tête (33 tours 10 titres CBS Disques)
- 1982 : participation à la comédie musicale Revue et corrigée (1 titre sur 33 tours collectif Tréma-RCA)
- 1983 : Marguerite et les autres (14 titres en public sur 33 tours Tréma-RCA)
- 1984 : B.O.F. Souvenirs, souvenirs, Souvenirs, souvenirs (extraits dialogues) / Souvenirs, souvenirs (commentaires) (45 tours single Philips)
- 1984 : B.O.F. Partir, revenir, monologue Partir, revenir, avec chant par Liliane Davis (33 tours WEA)
- 2003 : avec Serge Lama sur Pluri « elles » (CD collectif Pluri « elles » WEA)
Récompenses
- 1956 : Prix Suzanne Bianchetti pour L'Homme aux clés d'or.
- Mostra de Venise 1965 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine pour Trois chambres à Manhattan
- Festival international du film de Mar del Plata 1968 : Meilleure actrice pour Vivre pour vivre
- Prix du Syndicat de la critique 1975 : meilleure comédienne pour Madame Marguerite
- David di Donatello 1977 : Meilleure actrice étrangère pour Cours après moi que je t'attrape
- Césars 1977 : César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland
- 7 d'or 1989 de la meilleure comédienne de fiction pour Le Vent des moissons
- Césars 1996 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables
- 1998 : Prix « reconnaissance des cinéphiles » décerné à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) par l'Assocation Souvenance de cinéphiles pour l'ensemble de sa carrière.
- Césars 2002 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour La Pianiste
- Molières 2002 : Molière de la comédienne pour Madame Marguerite
- Molières 2002 : Molière d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
Précédée par César de la meilleure actrice Suivie par Romy Schneider pour L'important c'est d'aimer Annie Girardot pour Docteur Françoise Gailland 1977 Simone Signoret pour La Vie devant soi Précédée par César de la meilleure actrice dans un second rôle Suivie par Virna Lisi pour La Reine Margot Annie Girardot pour Les Misérables 1996 Catherine Frot pour Un air de famille Anne Alvaro pour Le Goût des autres Annie Girardot pour La Pianiste 2002 Karin Viard pour Embrassez qui vous voudrez Précédée par Molière de la comédienne Suivie par Corinne Jaber pour Une bête sur la lune Annie Girardot pour Madame Marguerite 2002 Danielle Darrieux pour Oscar et la dame rose Distinctions
- Le 1er mars 2011, au CLIC (Centre Local d'Information et de Coordination) de Montreuil, est inauguré l'Espace Annie-Girardot.
- Reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur, du Président Jacques Chirac le 13 novembre 2000 et dira d'elle " une immense comédienne qui nous bouleverse par sa générosité, sa sincérité, son talent et son amour du public ".
Notes et références
- L'actrice Annie Girardot est morte, lemonde.fr.
- La comédienne Annie Girardot est décédée, leParisien.fr.
- « Annie Girardot est morte », 20minutes.fr.
- Annie Girardot, on s’en souviendra » sur Libération, 1er mars 2011 Didier Péron, «
- Mais qu'est-ce qui fait vivre Annie Girardot » sur L'Express, 02/05/1996 Jacqueline Rémy, «
- Télé 7 jours no 2650, p. 32 Caroline Douteau, Annie Girardot, une femme libre,
- Annie Girardot : son ancien compagnon dit tout sur leur vie… drogue, argent, passion !
- La mort « paisible » de l’actrice Annie Girardot à 79 ans sur France Info, 28 février 2011
- Giulia Salvatori : « Maman ne se souvient pas qu'elle a été actrice », Le Parisien, 21 septembre 2010 (journée mondiale contre la maladie d'Alzheimer)
- purepeople.com.
- Un jour, un destin présenté par Laurent Delahousse et diffusé sur France 2. Il est en question dans le documentaire qui lui est consacré, Annie Girardot, le tourbillon de la vie, réalisé dans le cadre de la série
- Éditions Flammarion, 2010. Bob Decout, Annie, te souviens-tu,
- Fiches personnalités : Bernard Fresson sur Ciné-ressources
- Tout le monde en parle de Thierry Ardisson en 2004 Interview biographie dans
- Interview radio RTL du 28 février 2011.
- INA
Annexes
Liens externes
- Annie Girardot sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- (fr) Annie Girardot sur Allociné
- (fr) Annie Girardot sur Bide et Musique
- (fr) Vidéo: Annie Girardot en 1983, une archive de la Télévision suisse romande
- (fr) Annie Girardot - Portrait sur ina.fr
Bibliographie
Livres d'Annie Girardot
- Annie Girardot, Vivre d'aimer, Paris, Robert Laffont, 1989, 175 p. (ISBN 978-2-221-05357-7)
- Annie Girardot, Ma vie contre la tienne (À jeu découvert), Paris, R. Laffont, 1993, 211 p. (ISBN 978-2-221-07129-8) (LCCN 95138943)
- Annie Girardot, Partir, revenir : Les Passions vives, Paris, Le Cherche-midi, 2003, 228 p. (ISBN 978-2-7491-0041-8)
Livres sur Annie Girardot
- Léo Bardon, Sophie Blandinières (collaboratrice), Annie, te souviens-tu…, Paris, Michel Lafon, 2009, 213 p. (ISBN 978-2-7499-1076-5)
- Bob Decout, Avec elle, mes années Girardot, Paris, Flammarion, 2010, 372 p. (ISBN 978-2-08-123676-9) (OCLC 611406337)
- Agnès Grossmann, Brigitte Bardot (préface), Annie Girardot : Le tourbillon de la vie, Paris, Hors collection, 2010, 300 p. (ISBN 978-2-258-08474-2) (LCCN 2010545256)
- Pascal Mérigeau, Annie Girardot, Paris, édition PAC, 1978, 237 p. (ISBN 978-2-85336-091-3) (LCCN 79364911)
- Christian Dureau, Annie Girardot - Aimer pour vivre, Paris, Éditions Didier Carpentier, 2010, 110 p. (ISBN 978-2-84167-668-2)
- Giulia Salvatori, Jean-Michel Caradec'h (collaborateur), Annie Girardot : La mémoire de ma mère, Paris, Michel Lafon, 2007, 257 p. (ISBN 978-2-7499-0647-8) (LCCN 2007444456)
- Orlando Roudder, Annie Girardot - Pour le meilleur et pour le pire !, le destin d'une star authentique, Editions Exclusif, 2011, ISBN 9782848911007
- Jean-Marc Loubier, Annie Girardot - Un talent généreux, Ed. Mondadori, 2011.
Catégories :- Naissance en 1931
- Naissance dans le 10e arrondissement de Paris
- Élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique
- Actrice française
- Troupe de la Comédie-Française
- César de la meilleure actrice
- César de la meilleure actrice dans un second rôle
- Décès en 2011
- Personne morte à l'hôpital
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 49)
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