- Christian Estrosi
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Christian Estrosi, né le 1er juillet 1955 à Nice (Alpes-Maritimes), est un homme politique français. Ancien président du conseil général des Alpes-Maritimes et plusieurs fois membre de gouvernements, il est député-maire UMP de Nice et président de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur.
Sommaire
Carrière politique
Christian Estrosi débute d'abord comme pilote de Grand Prix motocycliste[1], carrière pour laquelle il abandonne le lycée : il n'a donc pas le baccalauréat, ce qui lui vaudra plus tard le surnom de "motodidacte"[2]. Il est ensuite élu en 1983 conseiller municipal de Nice et devient l'adjoint aux sports du maire Jacques Médecin. Deux ans plus tard, il entre au conseil général des Alpes-Maritimes dont il est alors le benjamin. En 1988, à 32 ans, il est élu député de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice–Montagne) après avoir battu au second tour Jean-Hugues Colonna (PS). Sa carrière de pilote précédant son entrée en politique et son absence de diplômes lui valent à l'époque le surnom de « motodidacte »[3], donné par ses adversaires.
Parallèlement à ces fonctions, il est élu en 1989 à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes. En 1992, il devient premier vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il quittera son mandat de conseiller régional en 2002 pour cause de cumul de mandats.
Soutenu par de fidèles amis politiques, dont Charles Ginésy, Jean-Claude Gaudin et Nicolas Sarkozy, il est réélu député en 1993[4] (cette année-là, dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes), 1997 et 2002.
En 2001, Christian Estrosi est élu conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Tinée avec plus de 80 % des voix dès le premier tour. Dans la foulée, il est élu premier vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes.
Le 18 septembre 2003, à la suite de la démission de Charles Ginésy, Christian Estrosi est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il est réélu à la tête de l'assemblée départementale en mars 2004, à l'issue des élections cantonales.
Christian Estrosi a été rapporteur en 2002 et 2003 à l'Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. À ce titre, il est auteur d'un amendement[5] pérennisant les dispositions des articles 29, 30 et 31 de la loi sur la sécurité quotidienne du 15 novembre 2001, adoptée à la suite des attentats du 11 septembre. Ces dispositions destinées à la lutte anti-terroriste devaient prendre fin initialement le 31 décembre 2003.
Rapporteur en 2009 de la loi sur les violences en bande, il est par ailleurs l’auteur de Insécurité : sauver la République, publié aux éditions du Rocher en 2001.
Membre du gouvernement
Le 2 juin 2005, il est nommé ministre délégué à l'Aménagement du territoire auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Dès sa nomination, il se saisit des dossiers des pôles de compétitivité, puis des pôles d'excellence rurale. Dans un souci d'équité envers l'ensemble du territoire, Christian Estrosi s'est engagé à ce que 100 % des communes françaises aient accès au haut débit, à la téléphonie mobile, mais aussi à la télévision numérique. Pendant les derniers mois de sa fonction, il prend position en faveur du ferroutage et du transport fluvial.
Le 10 juin 2007, il est réélu député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant 60,08 % des voix dès le premier tour de l'élection législative. Le 19 juin 2007, il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, dans le gouvernement François Fillon II. Suivant la promesse faite lors de la campagne de l'élection municipale de Nice, il démissionne de ce portefeuille ministériel le 17 mars 2008 pour se consacrer à plein temps à son poste de maire.
Toutefois, le 23 juin 2009, Christian Estrosi revient au gouvernement Fillon en qualité de ministre auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, chargé de l’Industrie[6]. Le 14 novembre 2010, il est remplacé à ce poste par Éric Besson, à l'occasion de la nomination du gouvernement Fillon III.
Maire de Nice
Le 21 octobre 2007, il annonce être candidat à la mairie de Nice. Le 7 février 2008, il présente son projet en tant que candidat UMP à la mairie au palais des congrès Acropolis de Nice. Il souhaite que la gestion de la ville, dirigée par le sénateur UMP Jacques Peyrat, devienne « plus honnête et plus transparente »[7]. Au second tour du scrutin municipal, le 16 mars 2008, il arrive en tête avec 41,33 % des suffrages, dans une triangulaire face au candidat de gauche Patrick Allemand (PS, 33,17 %), et au maire sortant, Jacques Peyrat (DVD, 25,50 %)[8].
Respectant sa promesse d'entre deux-tours, il démissionne de son poste de secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer le 17 mars 2008, pour se consacrer à plein temps à sa nouvelle fonction[9].
Il est officiellement élu maire de Nice par le nouveau conseil municipal le 21 mars 2008.
Auparavant, le 20 mars 2008, il a été réélu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il pourra cumuler durant un certain temps les fonctions de président du conseil général et de maire de Nice en raison d'un recours en annulation déposé devant le Tribunal administratif de Nice contre son élection par le Parti radical de gauche, à l'occasion du premier tour des élections municipales[10].
Le 18 avril 2008, il est élu président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA) devenu, fin 2008, communauté urbaine Nice Côte d'Azur.
À la faveur de la démission de son suppléant, Charles-Ange Ginésy, le 1er avril, il est réélu député le 25 mai 2008 avec 69,37 % des voix au second tour après une participation insuffisante au premier pour assurer son élection directe[11].
Christian Estrosi démissionne finalement de la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes le 14 décembre 2008, après cinq années passées à la tête de l'exécutif départemental[12]. Éric Ciotti, lui succède le 18 décembre 2008[13].
Frappé par les règles sur la limitation du cumul des mandats, après la validation définitive des résultats des élections municipales de Nice par le Conseil d'État, Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller général de Saint-Étienne-de-Tinée le 11 juin 2009[14].
Prises de position
Peine de mort
Le 11 décembre 1991, en réaction aux viols et aux meurtres de deux petites filles[15], commis près de Perpignan le 19 octobre 1991 par un pédophile récidiviste (affaire Van Geloven), Christian Estrosi dépose à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à rétablir la peine de mort : Proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour certains crimes, n° 2430[16]. Par la suite, en 1994, à l'occasion du débat sur l'instauration de la perpétuité réelle à l'encontre des assassins d'enfants (loi n° 94-89 du 1er février 1994), il considère, selon l'analyse qu'en faisait la journaliste Catherine Ehrel aux sixièmes rencontres nationales SMPR-UMD en 1994, qu'à défaut de la peine de mort « il n'y a rien d'inhumain à laisser les condamnés en prison jusqu'à la fin de leurs jours puisque c'est là qu'ils sont le mieux »[17].
Pacs
En 1998-1999, Christian Estrosi est très hostile au PACS[18].
Le 7 novembre 1998, il accuse la majorité de gauche d'avoir été « mise au pas, sous les ordres des lobbies ». Il affirme, contrairement à la réalité du texte de loi, que le PACS peut « même concerner les frères et les sœurs », et que, de « forme éminemment contestable » et « irréaliste par son contenu », il « constitue une erreur et une faute ». Il condamne la naissance du PACS en lançant : « Ne sacrifions pas 200 ans d’histoire pour faire plaisir à quelques-uns », et il s'offusque de la reconnaissance juridique, financière et fiscale des couples homosexuels face aux couples hétérosexuels : « La justification des avantages accordés aux familles par l’État signe la juste contrepartie de leurs efforts pour préparer l’avenir de la France à travers la descendance des générations qu’elles assurent. Comment justifier auprès de ces familles que les couples issus du PACS qui, par définition et à une très grande majorité, n’auront pas d’enfant, vont bénéficier d’avantages quasi-identiques à ceux dont elles disposent ? C’est en cela que ce projet est pernicieux, car il est déstabilisateur d’une société bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer »[19]. Le député déclarera également qu' « une société qui céderait à la provocation de ces défilés exhibitionnistes pour accorder les mêmes droits à des couples homosexuels qu'à des couples mariés serait une société décadente »[20].
En 2008, il révise son jugement, et autorise les couples hétérosexuels et homosexuels à organiser une cérémonie à la mairie de Nice à l'occasion de la signature de leur PACS[21]. Il est ainsi l'un des rares maires de droite à autoriser la signature d'un Pacs en mairie. En mai 2011, il inaugure un centre LGBT dans sa ville et reconnaît avoir « commis une grave erreur » de jugement lors des débats sur le PACS[22].
Malgré tout, il refuse de voter en faveur du mariage homosexuel en juin 2011, et "préfère s'abstenir"[23].
Augmentation des limitations de vitesse
En 2003, en plein débat sur la sécurité routière, et alors que se généralise une politique de répression de la vitesse excessive par l'installation de radars automatiques, il dépose devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale un amendement au « projet de loi renforçant la lutte contre la violence routière » proposant de relever la vitesse maximale sur autoroute à 150 km/h contre les 130 km/h en vigueur (article additionnel sous l'article 10 du projet de loi)[24]. Cet amendement est motivé selon sa rédaction par la prise en considération de « la qualité du réseau routier et le renforcement de la sécurité des véhicules ». Initialement adopté par la Commission des lois, l'amendement est finalement retiré par son auteur.
Droit du sol
En février 2008, alors secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer, il prend position dans le débat public sur l'immigration irrégulière et l'obtention de la nationalité française en se déclarant favorable à la remise en cause de l'application automatique de la règle du droit du sol à Mayotte, en déclarant : « Nous pourrions prendre une décision exceptionnelle qui fasse que tout enfant né de parents en situation irrégulière ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité française »[25]. Il justifie cette mesure par le conflit en cours dans Les Comores, celui-ci risquant, selon lui, de provoquer « une invasion imminente » de Mayotte. Il déclare à ce sujet : « Nous avons aujourd'hui à Mayotte 30 % de la population qui est en situation clandestine, irrégulière, et dans 10 ans elle pourrait être majoritaire par rapport à la population franco-mahoraise »[26]. Cette réforme avait déjà été envisagée en 2005 par François Baroin, son prédécesseur au ministère de l'Outre-mer, avant d'être abandonnée face aux protestations, notamment de l'opposition de gauche.
Napoléon III
Il milita pour le rapatriement en France de la dépouille de Napoléon III[27]. qui fut inhumée dans l'abbaye Saint-Michel de Farnborough, dans le Sud de l'Angleterre, nécropole familiale voulue dans son exil par l'ex-impératrice Eugénie qui y fit inhumer en 1879 leur fils unique, prince impérial, et y repose elle-même depuis sa mort à Madrid en 1920, mais les religieux encore responsables du site s'y opposèrent.
Estrosi espérait ce rapatriement pour le 150eanniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France en 1860 réalisé sous l'impulsion de Napoléon III.
En juin 2010, à l'occasion des festivités du rattachement et déclarant vouloir s'inscrire dans les pas de Philippe Séguin et réparer « l'injustice faite à la mémoire de l'Empereur », Christian Estrosi co-signe avec l'écrivain Raoul Mille Le roman de Napoléon III (Ed. du Rocher)[28].
Sécurité
Mi-août 2010, il propose de sanctionner les maires laxistes en matière de lutte contre l'insécurité. De nombreux maires, notamment du Parti socialiste[29], mais aussi de droite, se sont élevés contre cette proposition, à l'image de Michel Destot, le maire de Grenoble, directement mis en cause par Christian Estrosi. Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a également pris ses distances avec cette déclaration, en insistant sur l'idée d'un pacte entre les maires et le gouvernement plutôt que des sanctions[30].
Affaires
Invalidation et inéligibilité
Le 16 décembre 1993, le conseil constitutionnel annule l'élection législative des 21 et 28 mars 1993 dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes, et déclare inéligible Christian Estrosi suite à une déclaration des comptes de campagne considérée comme frauduleuse, ce dernier ayant omis de déclarer des dépenses supportées par l'association « Les Amis de Christian Estrosi » durant la campagne[31].
« Golf de Nice »
Au début des années 1990, des élus départementaux, le quotidien régional Nice-Matin[32] et une partie de la presse nationale[33] mettent en cause Christian Estrosi et sa femme, à l'époque, Dominique Estrosi, au sujet du détournement en 1989 d'une subvention publique de 750 000 francs que le Conseil général des Alpes-Maritimes destinait initialement à une association loi 1901 appelée « Le Golf de Nice », association ayant vocation à assurer la promotion du lieu.
Il apparaît en effet qu'à l'époque, cette subvention n'a pas été perçue par l'association mais par une SARL portant le même nom, chargée de l'exploitation commerciale du golf, et dont Dominique Estrosi était la gérante quelques mois avant les faits. L'affaire fait l'objet d'une plainte pour escroquerie « contre X » de la part du conseil général mais sera finalement close par un non-lieu en août 1994, la décision du juge d'instruction Jean-Paul Renard étant confirmée par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence en 1995[34]. S'exprimant sur l'affaire, Christian Estrosi déclare « C’était une cabale montée à l’époque. Je n’ai jamais connu la moindre mise en examen. Et les électeurs m’ont toujours témoigné leur confiance »[35].
Jet privé pour Washington
Le 23 janvier 2008, Christian Estrosi, alors secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer, doit se rendre à Washington par un vol régulier d'Air France accompagné notamment d'une délégation d'une dizaine d'élus et de journalistes, afin de défendre l'inscription du récif coralien de Nouvelle-Calédonie au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le Canard enchaîné révèle dans son édition du 6 février 2008 que le ministre a fait annuler par son cabinet les réservations sur ce vol régulier et fait louer à la place pour ce déplacement un Falcon 900 auprès de la société Dassault Falcon Service car les horaires du vol d'Air France ne lui permettaient pas d'assister à un cocktail organisé à l'Élysée entre le président de la République Nicolas Sarkozy et ses plus proches collaborateurs. Le Canard enchaîné indique que ce changement de programme a coûté la somme de 138 000 euros à l'État. Le jour de la parution de l'article, Christian Estrosi présente ses excuses en déclarant : « Bien évidemment, si on m'avait soumis ce devis, je ne l'aurais pas accepté, je souhaite présenter toutes mes excuses parce que ça ne fait pas partie de mes pratiques. J'avais un calendrier très contraint, après on ne m'a pas soumis le montant pour déplacer […] les parlementaires et les acteurs importants qui m'accompagnaient. Je ne regrette pas ce déplacement mais je regrette les conditions dans lesquelles il a été organisé, on aurait pu sans doute faire autrement »[36].
Détail des mandats et fonctions
Fonctions politiques
- Membre du bureau politique du RPR ;
- Secrétaire départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes de 1989 à 2002 ;
- Délégué national du RPR, chargé de la Sécurité civile, de 1992 à 1993 ;
- Délégué national du RPR, chargé des Sports, de 1999 à 2001 ;
- Délégué national du RPR, chargé de l’Animation, de 2001 à 2002 ;
- Conseiller politique de l'UMP de 2002 à 2005 ;
- Secrétaire national de l'UMP, chargé des Fédérations, de 2004 à 2005 ;
- Secrétaire général adjoint de l'UMP du 30 juin 2008 au 24 janvier 2009 ;
- Président départemental de la fédération UMP des Alpes-Maritimes depuis 2002 ;
- Conseiller politique de l'UMP depuis le 24 janvier 2009.
Mandats électifs
- Député
- 13 juin 1988 - 1er avril 1993 : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 2 avril 1993 - 17 décembre 1993[37] : député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes
- 1er juin 1997 - 18 juin 2002 : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 19 juin 2002 - 2 juillet 2005[38] : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 20 juin 2007 - 19 juillet 2007[39]: député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 26 mai 2008[40] - 23 juillet 2009[39]: député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- Depuis le 14 décembre 2010[41] : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- Conseiller régional
- 23 mars 1992 - 15 mars 1998 : premier vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- 16 mars 1998 - 21 août 2002 : conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Conseiller général
- 18 mars 1985 - 29 mars 1992 : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Nice 8)
- 30 mars 1992 - 17 avril 1993 : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Nice 8)
- 18 mars 2001 - 17 septembre 2003 : premier vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- 18 septembre 2003 - 14 décembre 2008 : président du conseil général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- 15 décembre 2008 - 12 juin 2009[14] : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- Conseiller municipal
- 14 mars 1983 - 19 mars 1989 : conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
- 20 mars 1989 - 1er juillet 1990 : conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
- Depuis le 21 mars 2008 : maire de Nice
- Conseiller communautaire
- Depuis le 18 avril 2008 : président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA), devenu, fin 2008, communauté urbaine Nice Côte d'Azur
Fonctions ministérielles
- 2 juin 2005 - 15 mai 2007 : ministre délégué à l'Aménagement du territoire du gouvernement Dominique de Villepin
- 19 juin 2007 - 17 mars 2008 : secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du Ministère de l'Intérieur dans le gouvernement François Fillon II
- 23 juin 2009 - 14 novembre 2010 : ministre auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, chargé de l’Industrie, dans le gouvernement Fillon II
Synthèse de sa carrière moto
- 1972
- Première course en 250 cm³ - 5e au Paul-Ricard à 17 ans
- 1974
- tour de France moto : casse en tête
- 2e au Bol d'or sur Kawasaki
- 1976
- 1977
- Vainqueur d'une course en Championnat du Monde de 750 cm³ à Dijon
- 1978
- 4e au grand Prix de France 500 cm³ (Nogaro)
- 4e en 750 cm³ en Espagne et aux Pays-Bas
- 1979
- 2e et 3e en 750 cm³ à Nogaro
- 1983
- Arrêt de la compétition
- 2004, 2005
- Participation aux Coupes Moto Légende
Bibliographie
- Philippe Reinhard, La trajectoire d'un motodidacte, Paris, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2010, 288 p. (ISBN 978-2-35013-179-5)
- Christian Estrosi, Le battement d'ailes du papillon : Bâtir un nouveau modèle économique pour plus de justice sociale, Saint-Malo, France, Pascal Galodé éditeurs, 2011, 180 p. (ISBN 978-2-35593-190-1)
Notes et références
- Carrière Moto sur le site BIKE 70
- [1]
- « Motodidacte et fier de l'être » Blog de Christian Estrosi
- Conseil constitutionnel (Décision 93-1213 du 16 décembre 1993), Christian Estrosi étant déclaré inéligible pour un an L'élection faisant ensuite l'objet d'une annulation par le
- « Les logs pour les nuls »
- Remaniement: Hortefeux à l'Intérieur, Darcos au Travail, Agence France Presse, 23 juin 2009. Consulté le 23 juin 2009
- Christian Estrosi promet « un électrochoc » à Nice Le Monde, 8 février 2008
- Site de la Ville de Nice - Résultats élections municipales
- « Décret du 18 mars 2008 relatif à la composition du Gouvernement », Légifrance, décret paru au Journal officiel le 19 mars 2008
- Communiqué sur le site du PRG 06
- Législative partielle des Alpes-Maritimes: victoire de Christian Estrosi Le Monde, 25 mai 2008
- « Estrosi (UMP) quitte la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes », AFP, 14 décembre 2008, 23h38
- « Conseil général : le sacre d'Éric Ciotti », Nice-Matin, 18 décembre 2008
- Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller général La Gazette des Communes, 15 juin 2009
- Perpignan : un meurtrier d'enfants devant les assises "L'Humanité", 22 mars 1994
- Assemblée nationale - Propositions de loi émanant des députés relatives au rétablissement de la peine de mort
- Odile Dormoy (dir), Soigner et/ou punir: Questionnement sur l'évolution, le sens et les perspectives de la psychiatrie en prison, L'Harmattan, 2000, p. 144.
- Obspacs.chez.com
- Assemblée Nationale.fr
- Ces députés de droite qui disent « oui » au mariage homo par Judith Duportail sur rue89.com du 14 juin 2011
- Nice Premium.com
- Christian Estrosi fait son «mea culpa» en inaugurant le centre LGBT de Nice par Frédéric Maurice sur tetu.com du 19 mai 2011
- http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/mariage-homo-estrosi-prefere-sabstenir
- Compte-rendu de la séance du 12 mars 2003 sur le site de l'Assemblée nationale
- Le Monde.fr « Christian Estrosi envisage de modifier l'application du droit du sol à Mayotte », 22 février 2008
- Le Journal du Dimanche « Estrosi s'attaque au droit du sol » 22 février 2008
- Historia, 20 février 2008 « Rendez-nous les cendres de Napoléon III ! »,
- Rattachement du Comté de Nice à la France, France 3 Méditerranée, 15 juin 2010 Yves Lebaratoux,
- « Sécurité : l'“union sacrée” d'Estrosi irrite le PS » Le Monde, 18 août 2010.
- « Sanctionner les maires : des voix s'élèvent à droite pour tempérer Christian Estrosi », Le Monde, 18 août 2010.
- Décision 93-1213 du conseil constitutionnel
- « Christian Estrosi et son épouse mis en cause » Nice-Matin du 1er Mars 1993
- « Le dixième trou du Golf de Nice est financier », L'Humanité 6 mars 1993
- Reportage de l'émission Pièces à conviction de France 3 concernant l'affaire du Golf de Nice
- « Motomaire matamore » Libération 2 septembre 2008
- « Jet privé pour Washington : Estrosi s'excuse », Nouvelobs.com, 6 février 2008.
- Conseil constitutionnel (cf. note n°3) Annulation de l'élection sur décision du
- gouvernement Nomination comme membre du
- gouvernement Nomination comme membre du
- Charles-Ange Ginesy le 1er avril 2008 Législative partielle à la suite de la démission de
- C. Estrosi récupère automatiquement son siège à l'Assemblée nationale, un mois après sa sortie du gouvernement (application de l'article LO 176 du code électoral)
Voir aussi
Articles connexes
- Canton de Nice-8
- Canton de Saint-Étienne-de-Tinée
- Cinquième circonscription des Alpes-Maritimes
- Deuxième circonscription des Alpes-Maritimes
- Liste des députés des Alpes-Maritimes
- Liste des maires de Nice
- Liste des ministres français de l'Aménagement du territoire
- Liste des ministres français de l'Outre-mer et des Colonies
- Nice
Liens externes
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