- Cairanne
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Pour le vin, voir cairanne (AOC).
Cairanne
Vue du vieux village
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Arrondissement Carpentras Canton Vaison-la-Romaine Code commune 84028 Code postal 84290 Maire
Mandat en coursVincent Seve
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Pays Vaison Ventoux Démographie Population 914 hab. (2008) Densité 41 hab./km² Gentilé Cairannais, Cairannaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 98 m — maxi. 339 m Superficie 22,51 km2 Cairanne est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Géographie
Cairanne est l'une des 18 communes à avoir le droit d'accoler son nom à l'AOC Côtes du Rhône Villages. La commune s'étend entre le talweg de l'Eygues, rivière torrentueuse et ses dépôts alluvionnaires. Son terroir s'abaisse graduellement de la colline de Ventabren[1].
Accès et transports
Les routes départementales 51, 69, 93 et 157 passent toutes sur la commune et rejoignent la route départementale 8 qui traverse le bourg.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7.
Relief
Le vieux village est perché au sommet du piton rocheux d'une colline dominant les terrasses de l'Aigues. Le point culminant de cette commune, baptisée le Belvédère des côtes-du-rhône, est situé à 320 mètres d'altitude[2].
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].
Hydrographie
La rivière torrentueuse de l'Aygues sépare la commune de sa voisine Sainte-Cécile-les-Vignes.
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :
- Le mistral assainit le vignoble
- La saisonnalité des pluies est très marquée
- Les températures sont très chaudes pendant l'été.
Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[4].
Relevé météorologique de Cairanne mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 23 23 19,5 15,5 9 6,5 14,3 Température moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,7 Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,5 Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 42,7 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,8 52,8 34 460,6 Record de froid (°C)
(année du record)-13,4
(1985)-14,5
(1956)-9,7
(2005)-2,9
(1970)1,3
(1979)5,7
(1984)9,0
(1953)8,3
(1974)3,1
(1974)-1,1
(1973)-5,4
(1952)-14,4
(1962)Record de chaleur (°C)
(année du record)20,3
(2002)23,0
(1960)27,2
(1990)30,7
(2005)34,5
(2001)38,1
(2003)40,7
(1983)42,6
(2003)35,1
(1966)29,6
(1985)24,6
(1970)20,2
(1983)Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 36.510623.3127.524.9161142.7181345.62317.525.4272120.9302329.1302365.82519.559.82015.552.813934106.5Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et 39,8 °C le 18 août 2009) et -12,8 °C le 5 janvier 1985. Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.
- Le mistral
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[5]. Le tableau suivant indique les différentes vitesse du mistral enregistrées par les stations d'Orange et Carpentras-Serres dans le sud de la vallée du Rhône et à sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras[6].
Légende : « = » : idem à la normale ; « + » : supérieur à la normale ; « - » : inférieur à la normale.
Vitesse des vents du Mistral Jan. Fev. Mars. Avril. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec. Vitesse maximale relevée sur le mois 96 km/h 97 km/h 112 km/h 97 km/h 94 km/h 100 km/h 90 km/h 90 km/h 90 km/h 87 km/h 91 km/h 118 km/h Tendance : jours avec une
vitesse > 16 m/s (58 km/h)-- +++ --- ++++ ++++ = = ++++ + --- = ++ Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au quartier des Échaffins, un ossuaire néolithique a livré un important mobilier funéraire (vases, poteries, pointes de flèche, etc.)[7].
Des fouilles au quartier Saint-Martin, au lieu-dit des Plantades, ont mis au jour les futs et les bases de colonnes d'un temple, ainsi que des débris d'amphores, du numéraire, des ustensiles domestiques et une statuette de bronze de Jupiter Dispater provenant d'une villa gallo-romaine[7]. Un monument élevé à son fils Infantus par Cassius Severianus, intendant de la Narbonnaise pour l'empereur Probus, est la preuve de son passage ou de sa résidence en ce lieu. En 280, l’empereur Probus avait annulé le décret de Domitien sur les vignes, mettant fin à la pénurie créée par l’édit de Dèce, trente ans plus tôt. Le gouverneur de la Narbonnaise Cassius Severianus ordonna de replanter massivement le vignoble en Narbonnaise et en Aquitaine[8].
Une tradition veut que le site de Cairanne, sur un oppidum, ait été celui de la mythique Aeria de Strabon. La présence de cette cité est revendiquée par 120 autres communes de la Drôme et de Vaucluse[7].
Moyen Âge
Une autre légende tenace fait de Cairanne le siège d'une Commanderie du Temple. Cette supercherie a été dénoncée par Robert Bailly qui a découvert que les archives municipales ont été falsifiées et truquées par des ajouts récents ayant trait à cet Ordre afin d'asseoir cette croyance[7].
Le village fut un fief des comtes de Toulouse qui, au cours du XIIe siècle, l'attribuèrent en coseigneurie aux Fouras, Mormoiron, Mondragon et Mornas[7]. Ce fut Raymond de Mornas qui le premier, en 1177, céda ses parts à l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem[9].
Au cours du siècle suivant, Raymond Gaufridi de Castellane reçut en dot une partie de Cairanne lors de son mariage avec Randonne de Mondragon. En cette même année 1283, les deux époux cédèrent leurs droits, au cours du mois de septembre, au Grand Prieur de Saint-Gilles. Celui-ci se déplaça personnellement en octobre de cette année pour venir en prendre possession en faisant « hisser l'oriflamme de l'Ordre en signe de haute seigneurie »[9].
Les Hospitaliers durent rétrocéder Cairanne au pape Jean XXII en 1320[10]. La Révérende Chambre Apostolique - le ministère des finances pontificales - en devint Dame Foncière[9] et le souverain pontife se réserva la dîme annuelle qui s'élevait à douze tonneaux de vin du cru[8].
Renaissance
Les guerres de religion n'épargnèrent point le village. En 1563, il est attaqué et pris par les religionnaires venus de Sainte-Cécile proche. Il reste quelques mois sous leur coupe puisque la même année Fabrice Serbelloni l'investit avec ses troupes pontificales. Il est à nouveau repris par l'armée de Lesdiguières en 1588[10].
En 1593, Antoine de Simiane acheta la seigneurie avec tous ses droits de paréage. Deux ans plus tard, une transaction eut lieu entre lui et la Révérende Chambre. Celle-ci recevait ses directes sur Valréas et lui cédait en contrepartie ses droits sur Cairanne[9].
Puis en 1623, Antoine et son fils Louis de Simiane vendirent leur fief de Cairanne à Paul de Cambis[9].
Période moderne
En 1765, le village se voit doter d'un Hôpital à la suite d'un don fait par le sieur Besson, prêtre[10].
En 1766, une délibération du Conseil de Ville ordonna que désormais : « Les aubergistes et cabaretiers ne pourront vendre aux particuliers que du vin du lieu et en bouteilles cachetées. Les messieurs de la police sont chargés de mettre le sceau aux dites bouteilles et les vendeurs devront justifier l'origine de leur vin »[8].
Le 23 février 1773, Marie Joosèphe Sophie De Cambis apporta Cairanne en dot à Jean-Jacques Vidaud de La Tour. Les exigences féodales du nouveau seigneur lui furent fatales lors de la Révolution et il fut condamné à mort par la Commission populaire d'Orange le 25 juin 1794 (7 messidor An II)[9].
Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Article détaillé : Histoire de Vaucluse.Pérode contemporaine
Au XIXe siècle, la commune est surtout renommée par la qualité des fruits de ses vergers et « ses lièvres sont fort estimés »[10]. Mais ses vins sont déjà estimés, en effet vers 1850, il y eut une forte demande de vin blanc. Celui-ci était consommé « bourru » sur les places de Saint-Étienne et Lyon où il était acheminé par chemin de fer[8]. Ce fut au cours de ce siècle que le village médiéval fut, peu à peu, délaissé et que l'habitat descendit au pied de la colline[2].
Les vignerons de la commune obtinrent la dénomination côtes-du-rhône cairanne en 1953, puis leur vin fut classé en AOC côtes-du-rhône villages cairanne en 1967.
Toponymie
La forme la plus ancienne est Castri Cairane, attestée en 1123. Elle dérive ensuite en Cairania (1150) puis Cayranna (1317)[7]. Ces toponymes suggèrent le nom d'un homme gaulois, Carius, auquel a été ajouté le suffixe -ana[11].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Vaucluse.Les armes peuvent se blasonner ainsi :
D'azur au château masuré de deux tours d'or, ouvert et ajouré du champ, maçonné de sable, accompagné en chef d'une étoile et en pointe d'une clef posée en fasce, le panneton en bas, le tout aussi d'or[12]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Vincent Seve Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune fait partie de la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux, qui fait elle-même partie du Syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du Syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).
Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Cairanne en 2009[13] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 9,65 % 0,00 % 7,55 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 7,96 % 0,00 % 10,20 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 37,98 % 0,00 % 28,96 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 17,84 % 13,00 % 3,84 % La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Démographie
Les habitants de Cairanne sont appelés les Cairannais et Cairannaises.
Économie
Agriculture
Les vignerons de la commune ont obtenu la dénomination Côtes-du-Rhône Cairanne en 1953, puis ce terroir fut classé en AOC "Côtes-du-Rhône Villages Cairanne" en 1967. Aujourd'hui le vignoble s'étend sur 760 hectares et produit 24 540 hectolitres par an. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays de la Principauté d'Orange. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin.
Tourisme
L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.
Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans la vallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles par Inter Rhône[18]. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les caves[19].
La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérant à la charte. Ce qui exige que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation, crachoirs, verres)[18].
- Dégustation dans un caveau de Cairanne
La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais[20].
La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais[21].
- Caveau du Belvédère
Dans le village, le Caveau du Belvédère a été le premier caveau créé dans les Côtes du Rhône en 1959, il regroupe actuellement vingt vignerons et commercialise une soixantaine de vins différents.
Artisanat et industrie
On trouve sur la commune plusieurs artisans ainsi que la Société générale des eaux de source, filiale du Groupe Castel, qui a réalisé des forages en nappe profonde pour exploiter l'eau qui en jaillit sous le nom de Sainte-Cécile et la commercialise sous la marque Cristaline. Depuis 2008, le groupe Alma, qui exploite ce site, a été cédé, au groupe Roxane, dirigé par Pierre Papillaud, et à Otsuka, groupe pharmaceutique japonais[22].
Équipements ou Services
Éducation
La commune dispose d'une école primaire publique[23]; l'école Yann Arthus-Bertrand[24], ensuite les élèves sont affectés au collège Victor Schoelcher à Sainte-Cécile-les-Vignes[25], puis vers le lycée Jean-Henri Fabre à Carpentras.
Sports
On trouve sur la commune plusieurs associations à but sportif (gymnastique, 2 clubs de football...)[26].
Santé
On trouve sur la commune un médecin, un kinésithérapeute et deux infirmières[27].
Vie locale
Culte
Catholique célébré en été en l'église paroissiale Saint-André dont la construction date de 1857sur l'emplacement d'une église plus petite au vieux village . En Hiver les célébrations se déroulent en la Chapelle Notre-Dame de la Vigne du Rosaire, construction moderne dans le bas du village, dont les travaux commencés en 1961 furent achevés en 1968[9]. Son chevet est occupé par un immense vitrail moderne dû au talent de l'abbé Roy[28]
Écologie et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux.
Il existe une déchetterie à l'entrée de Vaison la Romaine et une décharge à gravats à Villedieu[29].
Fête des Vins
Depuis 1974, le syndicat des vignerons de Cairanne organise une fête des vins, le troisième dimanche de juillet. Cette fête est animée par des fanfares (halte devant chaque stand vigneron) un défilé historique, des danses provençales et comtadines. Le grand momernt reste l'arrivée des Gilles de Flobecq, ville jumelle, arborant leur bonnet blanc orné de plumes d'autruche, scandant en sabots et aux grelots le rythme de leur défilé et jetant dans la foule des oranges issues de leurs paniers.
Lieux et monuments
- Fontaine des Mourgues (escargots) près d'un ancien monastère[10].
- Donjon des Hospitaliers, faussement appelé des Templiers. Il est daté du XIe siècle[9], servit de mairie et il est toujours sommé de son campenile municipal. Il abrite actuellement un Musée du Vin. C'est le monument le plus ancien du village. Véritable retranchement, sa porte d'accès située en hauteur n'était accessible que par une échelle. Une tradition veut que cette tour ait été trois fois plus élevée qu'actuellement[2].
- Chapelle Notre-Dame des Excès. Elle fut église paroissiale[2]. Édifiée en 1631 contre les remparts, restaurée en 1979, elle est entourée de vignes[28].
- Chapelle Saint-Roch. Elle devint, au cours du XVIIIe siècle, église paroissiale du village[2]. Sa construction, faite elle aussi contre le rempart date de 1726[28].
- Chapelle Saint-Geniest, au cimetière, cet édifice roman (XIe siècle), entra dans la manse du chapitre canonial de la basilique Saint-Pierre d'Avignon, au cours du XVIIe siècle[28].
- Remparts. Les premières fortifications datent de 1123. Puis les remparts furent remaniés à différentes époques[9]. Ils sont encore intacts par tronçons. Deux tours circulaires les épaulent toujours et de leur sommet on jouit d'une vue splendide sur le vignoble[2]. Leurs deux portes (porte Saint-Roch et porte Notre-Dame) sont toujours intactes[9].
-
Remparts du XIVe siècle
Jumelage
Personnalités liées à la commune
- Henri Germain Delauze, fondateur de la Compagnie maritime d'expertises (COMEX)
Notes et références
- Charles Rostaing, Ventabren trouve ses racines dans un nom pré-celtique VIN-T, signifiant hauteur et que l'on retrouve dans Ventoux, et un suffixe celte BREN désignant une colline par terrasses et coteaux jusqu'à la plaine caillouteuse du Plan-de-Dieu. D'après le toponymiste
- Patrick Saletta, op. cit., p. 206.
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- La climatologie du Vaucluse.
- Météo-France en 2003. Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par
- Données météorologiques concernant l'année 2006 [PDF] Source : Services techniques d'Inter Rhône à Avignon
- Robert Bailly, op. cit., p. 121.
- Gérard Pierrefeu et Pierre Le Roy de Boiseaumarié, op. cit., p. 17
- Robert Bailly, op. cit., p. 122.
- Jules Courtet, op. cit., p. 113.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1724.
- Armorial des communes de Vaucluse
- (fr) Impots locaux à Cairanne, taxes.com
- (fr) http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- (fr) INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- (fr) Recensement de 2006 des communes du Vaucluse
- (fr) Populations légales 2008 de la commune de Cairanne, INSEE
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône
- Charte de qualité des caveaux de dégustation de la vallée du Rhône
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil de service
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil d'excellence
- Cristaline : Pierre Papillaud à la barre sur le site du journal Ouest-France, publié le 5 juin 2008 et consulté le 9 juillet 2010
- (fr) Enseignement publique primaire en Vaucluse
- (fr) Yann Arthus-Bertrand donne son nom à une école, article de laprovence.com
- (fr) Carte scolaire du Vaucluse
- Les associations sur le site de la mairie
- infos pratiques sur le site de la mairie
- Robert Bailly, op. cit., p. 123.
- infos-pratiques sur le site de la mairie de Séguret, aussi membre de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux
Bibliographie
- Gérard Pierrefeu et Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Circuit touristique Côtes-du-Rhône, Drôme-Vaucluse. Vin, tourisme, soleil, Éd. Havas, Avignon, 1956.
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, 1986 (ISBN 978-2-903044-27-5)
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997, 1997 (ISBN 978-2-84406-051-8)
- Patrick Saletta (sous la direcction de), Haute Provence et Vaucluse - Les Carnets du Patrimoine, Paris, Les Guides Masson, Paris, 2000, 2000 (ISBN 978-2-7072-0408-0)
Voir aussi
Article connexe
Lien externe
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