Orange (Vaucluse)

Orange (Vaucluse)
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44° 08′ 18″ N 4° 48′ 35″ E / 44.138334, 4.809723

Orange
Vue aérienne du centre-ville d'Orange
Vue aérienne du centre-ville d'Orange
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Arrondissement d'Avignon
Canton Chef lieu de deux cantons
canton d'Orange-Est
canton d'Orange-Ouest
Code commune 84087
Code postal 84100
Maire
Mandat en cours
Jacques Bompard
2008 - 2014
Site web ville-orange.fr
Démographie
Population 29 527 hab. (2008)
Densité 398 hab./km²
Aire urbaine 37 279 hab. (1999)
Gentilé Orangeois
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 18″ Nord
       4° 48′ 35″ Est
/ 44.138334, 4.809723
Altitudes mini. 24 m — maxi. 127 m
Superficie 74,20 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Orange, surnommée la « Cité des Princes », est une commune française située au nord-ouest du département de Vaucluse et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Orangeois.[1]

La position d'Orange, à un carrefour de passages pour le nord, l'Espagne ou l'Italie, niché au cœur d’une riche région agricole, en a fait un emplacement de choix pour les romains desquels on trouve de nombreux vestiges, principalement autour de la colline Saint-Eutrope et de l'ancien théâtre. Au Moyen Âge, la ville devient la capitale de la principauté d'Orange et le restera jusqu'à son annexion par la France en 1713.

Si, au sein du département, elle a un rôle administratif plus limité que Carpentras ou Apt choisies pour être les deux sous-préfectures, elle n'en reste pas moins la deuxième commune la plus peuplée après Avignon.

Depuis 1981, plusieurs monuments d'Orange sont inscrits au répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO sous le titre : « Théâtre antique et ses abords et « Arc de Triomphe » d'Orange » selon les critères (iii) et (vi)[2].

Sommaire


Géographie

Localisation

La ville d'Orange est située dans la vallée du Rhône, au nord-ouest du Vaucluse. À vol d'oiseau, la ville est située à environ 560 km de Paris et 100 km de Marseille.

On rejoint Orange depuis Carpentras, au sud-est, par la route départementale 950, Vaison-la-Romaine, au nord-est, par la route départementale 975 et Avignon, au sud, par la route départementale 907 (nationale 7). Toutes trois sont situées à une vingtaine de kilomètres d'Orange.

Communes limitrophes

Géologie et relief

Le point le plus bas de la commune se situe au sud-ouest, à proximité du Rhône.

La commune est relativement plate, située dans une plaine bosselée dont de nombreux sols sont du quaternaire (de type : « plaine alluvionnaire »).

On peut noter un relief plus important au sud. C'est là que l'on trouve le point le plus haut de la commune, situé au niveau du plateau des Brusquières, à l'est de Maucoil et au sud-ouest de Chaussel. Au sud-ouest, on trouve les collines de Lampourdier, Montbuisson, etc. avec des sommets dépassant la centaine de mètres. Au nord-ouest de ce petit massif on trouve une carrière et au nord-est le lieu-dit « les fours à chaux » qui traduit clairement l'activité du lieu.

L'autre colline dépassant la centaine de mètres, la colline Saint-Eutrope, se situe au niveau du bourg. La différence de hauteur entre la base et le sommet est d'une soixantaine de mètres.

Enfin, on peut noter diverses petites collines comme celles au nord du lycée viticole et du quartier du Grès mais qui ne dépasse la hauteur locale que d'une vingtaine de mètres.

Sismicité

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons de Vaucluse, dont celui d'Orange, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].

Hydrologie

La Meyne

L'Eygues (ou Aigues) passe au nord de la ville et va, depuis la commune voisine de Caderousse à l'ouest de la commune, se jeter dans le Rhône[4]. La commune est également arrosée par la Meyne [5], affluent du Rhône qui débouche sur celui-ci au sud-ouest de la commune. On peut noter aussi, à l'ouest et au sud du bourg, la Mayre de la Malarde, la Mayre des Prets et la Courtebotte, puis au nord et à l'est, la Mayre de Merderic, la Mayre de Mourelette, la Mayre de Raphaëlis, la Mayre d'Ancione et la Mayre de Couavedel.

Enfin, le canal de Pierrelatte traverse la commune en serpentant sur une axe nord-sud.

Climat

La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[6]. Depuis 2009, la ville d'Orange dispose d'une station météorologique en ville[7].

Données météorologiques d'Orange de 1961 à 1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 2,6 4,4 7,2 10,8 14,4 17,0 16,3 13,8 9,7 4,9 1,9 8,7
Température moyenne (°C) 5,4 6,9 9,4 12,5 16,4 20,2 23,3 22,5 19,4 14,7 9,1 5,7 13,8
Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,3 14,4 17,8 22,1 26,1 29,6 28,8 25,0 19,7 13,3 9,5 18,9
Ensoleillement (h) 132 137,1 192,5 230,4 264,6 298,9 345,3 310,7 237,6 187,1 135,2 123,8 2 595,3
Précipitations (mm) 44,4 57,5 61,1 58,9 72,4 43,6 27,8 56,3 67,6 97,4 57,7 48,9 693,4
Source : Relevés météorologiques d'Orange, (Vaucluse), de 1961 à 1990[8]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
44.4
 
9.4
1.3
 
 
57.5
 
11.3
2.6
 
 
61.1
 
14.4
4.4
 
 
58.9
 
17.8
7.2
 
 
72.4
 
22.1
10.8
 
 
43.6
 
26.1
14.4
 
 
27.8
 
29.6
17.0
 
 
56.3
 
28.8
16.3
 
 
67.6
 
25.0
13.8
 
 
97.4
 
19.7
9.7
 
 
57.7
 
13.3
4.9
 
 
48.9
 
9.5
1.9
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)
Vaucluse Canton d'Orange moyenne nationale
Ensoleillement 2 595 h/an 2 800 h/an 1 973 h/an
Pluie 693 mm/an 700 mm/an (sur 80 jours) 770 mm/an
Neige 4 j/an 14 j/an
Vent 110 j/an essentiellement du Mistral
Orage 23 j/an 22 j/an
Brouillard 31 j/an 40 j/an
Mois Jan Fev Mar Avr mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec
Records de températures minimales °C (Année) -13,4 (1985) -14,5 (1956) -9,7 (2005) -2,9 (1970) 1,3 (1979) 5,7 (1984) 9,0 (1953) 8,3 (1974) 3,1 (1974) -1,1 (1973) -5,4 (1952) -14,4 (1962)
Records de températures maximales °C (Année) 20,3 (2002) 23,0 (1960) 27,2 (1990) 30,7 (2005) 34,5 (2001) 38,1 (2003) 40,7 (1983) 42,6 (2003) 35,1 (1966) 29,6 (1985) et (2011) 24,6 (1970) 20,2 (1983)
Source: http://www.linternaute.com/ville/ville/climat/25721/orange.shtml

Voies de communication et transports

L’orientation et la localisation d'Orange par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant (distance à vol d'oiseau) [9] :

Distance des grandes villes françaises
Ville Avignon Nîmes Aix-en-Provence Montpellier Marseille Lyon Nice Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille Brest
Distance

Orientation

25 km

(S)

49 km

(S-O)

85 km

(SE)

95 km

(SO)

104 km

(S-E)

180 km

(N)

283 km

(S-E)

276 km

(O)

435 km

(O)

543 km

(N-E)

560 km

(N)

604 km

(N-O)

666 km

(N-0)

735 km

(N)

857 km

(N-0)

Réseau routier

Sortie Orange centre de l'A7

La route nationale 7 passe par Orange en venant du nord depuis Piolenc et partant au sud vers Courthézon. À l'est, la route départementale 975 vers Camaret-sur-Aigues. À l'ouest, les routes départementales 976 vers Roquemaure et 17 vers Caderousse. Toujours à l'ouest, à proximité, les autoroutes A7 (ou E714) dite l'autoroute du Soleil et A9 (ou E15) dite la Languedocienne, avec 2 sorties (centre et sud).

Transports en commun

La ville d'Orange est desservie par un réseau de bus urbains. L'entreprise gérant ce réseau est la TCVO (filiale de Transdev). Le réseau est actuellement constitué de trois lignes régulières et huit circuits scolaires. La place Pourtoules, desservie par ces lignes, constitue le cœur de ce réseau.

En 2010, TCVO a enregistré 147 166 voyages pour 178 900 kilomètres parcourus[10].

Ligne Tracé des lignes régulières
1 Orange les Vignes ⇔ Pourtoules ⇔ Aygues
2 Collège Giono ⇔ Pourtoules ⇔ Coudoulet
3 PourtoulesCité Caritat

Le conseil général de Vaucluse assure également la desserte de la commune par sa filiale, TransVaucluse.

Les lignes suivantes de Transvaucluse concernent la commune :

  • 1- Orange ⇔ Pierrelatte
  • 2.1- Avignon ⇔ Orange
  • 2.3- Orange ⇔ Châteauneuf-du-Pâpe
  • 3.1- Orange ⇔ Valréas
  • 4- Orange ⇔ Vaison-la Romaine
  • 10- Carpentras ⇔ Orange

Réseau cyclable

Les nouvelles voiries intègrent des pistes cyclables.[réf. nécessaire]

Réseau ferroviaire

Le TGV s'arrête à Orange deux fois par jour.
Article détaillé : Gare d'Orange.

La gare d'Orange est située en centre ville. La gare est desservie par TGV Paris - Miramas (deux allers et deux retours par jour) ainsi que par trois lignes des TER PACA et Rhône-Alpes.

Réseau fluvial

Au sud de la commune, vers Châteauneuf-du-Pape, il existe une halte fluviale sur le Rhône.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Orange est caractérisée par une organisation urbaine très typée.

Le centre-ville au nord de la colline Saint-Eutrope concerne un bâti au parcellaire étroit et dense de type médiéval superposé à une trame romaine initiale.

Les faubourgs avec un habitat dense se déploient autour du centre.

Plus loin sont réparties de nombreuses opérations de lotissements réalisés avec un habitat individuel typé provençal : les quartiers concernés sont principalement le Jonquier, l'Argensol, le Coudoulet, le Grès (constituant un "village" au sud).

Des poches d'habitat liées aux corps d'armées sont également constituées : au centre (Gendarmerie mobile), au sud-est (Légion étrangère), à l'est (Base Aérienne 115).

Plusieurs ensembles de logements sociaux ont été réalisés vers 1970 : les quartiers nord classés ZUS (comprenant Fourchevieilles), La Tourre (à l'ouest), L'Argensol (à l'est).

De nombreuses résidences privées de qualité fermées sont réalisées depuis les années 1980 : Antony Real, Les jardins de Sully.

Logements

En 2008 Orange comptait 13 895 logements (12 576 en 1999)[11]. Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2008, 23,4 % des résidences principales dataient d'avant 1949 et 37,9 % furent construites entre 1949 et 1974.

Les résidences principales représentent 12 277 logements, soit 88,4 % du parc, réparties à 52 % en maisons individuelles (50,5 % en 1999) et à 47,4 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[12]. Les propriétaires de leurs logements constituent 47,3 % des habitants, contre 49,3 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[13].

À noter qu’avec 2 018 logements HLM soit 16,4 % du parc en 2008 (contre 19,4 % en 1999), la ville recule en vue de respecter les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants reste important en 2007 avec 10,2 % du parc (10,4 % en 1999).

La plupart des habitations possèdent 4 pièces (35,2 %), ou 5 pièces et plus (26,5 %), puis 3 pièces (24,4 %). Les petits logements restent minoritaires (studios : 4,0 %). Le nombre moyen de pièces est de 4,6 pour les maisons et 3,2 pour les appartements.

Espaces verts

La colline Saint-Eutrope vue d'avion

Au centre-ville près du cours Aristide Briand se situe le Parc Gasparin. Près de l'autoroute centre, le Parc de la Brunette est le rendez-vous des boulistes.

Sur une partie de la colline Saint-Eutrope se trouve l'un des jardins de la ville, à l'emplacement de l'ancienne citadelle[N 1]. Celui-ci représente le principal espace vert.

On trouve le centre aéré du bois feuillet au sud-ouest de la ville. Au sud-est, un bassin de rétention dit "le lac" dans le quartier du Coudoulet est le lieu privilégié pour les pêcheurs.

Depuis 2004[14], Orange est « Villes et villages fleuris » de 1er niveau (une fleur)[15].

Projets d'aménagements

  • aménagement du quartier de l'Arc de Triomphe : en cours
  • Intercommunalité : intégration du Grand Avignon en décembre 2011 [16],[17]?
  • pôle aquatique : projet en suspens [18],[19]
  • déviation d'Orange sur l'Est de la commune : en attente

Toponymie

Orange est référencé dès le IIe siècle, lors de la colonisation romaine, comme Arausio. Cette dénomination provient d'une racine pré-indo-européenne ar- signifiant hauteur et du suffixe pré-latin -aus auquel a été ajouté le suffixe -ionem[20]. Ce qui a donné Aurenja en occitan provençal et Auranjo dans la norme mistralienne.

Histoire

Article connexe : Histoire de Vaucluse.

Antiquité

Cadastre d'Orange
Orange au XIXe siècle
Articles détaillés : Arausio et Bataille d'Orange.

En 105 av. J.-C., des hordes de Teutons et de Cimbres y écrasent les légions romaines dans la bataille appelée bataille d'Orange.

La ville est fondée en 35 av. J.-C. par les vétérans de la deuxième légion gallique sous le nom de Colonia Julia Secundanorum Arausio dans le territoire de la tribu gauloise des Tricastini.

La ville est influencée par la culture gallo-romaine et l'on voit s'élever de grands monuments tels que le théâtre antique, renommé pour sa qualité acoustique, et l'arc de triomphe, l'un des mieux conservés au monde. La ville s'entoure d'une enceinte qui englobe environ 70  ha. Elle commande un vaste territoire que les arpenteurs romains cadastrent avec précision. Des lots fonciers sont attribués en priorité aux vétérans ; d'autres, plus médiocres, sont donnés en location ; d'autres encore restent propriété de la collectivité. Ainsi sont facilitée la colonisation et la mise en valeur du sol, au détriment des autochtones. Jusqu'en 412, date du pillage de la cité par les Wisigoths, Orange connaît une existence prospère et devient siège d'un évêché.

C'est ainsi que des découvertes archéologiques continuent de se faire grâce aux fouilles liées aux travaux sur la commune. Les dernières ont révélé au Nord de la commune une nécropole qui a fait l'objet d'une exposition au musée municipal et des maisons romaines furent cartographiées grâce au projet immobilier lié à l'arc de triomphe.

Moyen Âge

Article détaillé : Principauté d'Orange.

Au Moyen Âge, la cité est le siège d'une principauté, fief du Saint-Empire romain germanique, car faisant partie du royaume de Bourgogne. Celle-ci bénéficiait donc des droits féodaux et de la souveraineté propre aux terres d'Empire. Par les hasards des mariages, elle échoit en 1173 à la maison des Baux, puis en 1388 à la maison de Châlon, et enfin 1544 à la maison de Nassau. Elle est annexée au Dauphiné.

1163, l'Empereur Frédéric Barberousse élève Orange au rang de principauté et en 1184 les princes d'Orange battent monnaie.

1208, consécration de la cathédrale Notre-Dame de Nazareth en présence du prince Guillaume Ier des Baux.

1365, création de l'université d'Orange.

En 1393, la principauté d'Orange passe à la famille de Châlon.

Page de couverture des ordonnances de la principauté (1567)
Page de garde avec le sceau de Guillaume de Nassau, prince d'Orange

La peste noire arrive dans la ville en 1348. Elle fera disparaître près de la moitié de la population de l'époque.

1471, instauration d'un parlement de la Principauté.

En 1544, Guillaume Ier de Nassau, dit le Taciturne, prince d'Orange devient Stathouder des Pays-Bas.

En 1562 (première guerre de religion), les protestants brûlent les reliques de saint Eutrope, outragent l’évêque et abattent le clocher de la cathédrale. Peu après, les troupes papales venues d’Avignon et commandées par Fabrizzio Serbelloni prennent la ville, massacrent les protestants et un millier de travailleurs saisonniers venus des alentours, pillent et violent[21]. Le récit de ces tueries provoque une colère et des massacres par le baron des Adrets. En 1562, les protestants d’Orange sont massacrés par Sommerive, lieutenant général du roi[22].

En 1571, les troupes catholiques pillent à nouveau la ville.

En 1572 (quatrième guerre de religion), Hugues de Lères, capitaine huguenot, prend la ville et la rançonne[23].

Époque moderne

Vue d'artiste du XVIIe siècle de la ville et de sa citadelle, par G. Trouillet.

1620, Maurice de Nassau érige une grande forteresse sur la colline Sainte-Eutrope. Louis XIV vient en personne assiéger la ville, avec le ban et l’arrière-ban de la noblesse provençale, alors peuplée de 12 000 habitants, et ne le lève que quand le gouverneur en fait démolir les murs.

1672, sur ordre de Louis XIV, la citadelle est démantelée.

Ensuite, à chaque guerre entre les Provinces-Unies et la France, la ville est occupée avec le reste de la principauté (1673, 1679, 1690, 1697 et 1702-1713)[24].

1702, à la mort de Guillaume III d'Angleterre, la principauté échoit au prince François Louis de Bourbon, de la maison de Conti.

Louis XIV, en guerre contre les Provinces-Unies dirigées par des stathouders, issus de la Maison d'Orange-Nassau, fait main basse sur la ville dont l'annexion au royaume de France est reconnue par le traité d'Utrecht en 1713.

En 1720, la peste frappe Orange et y fait 550 victimes [25].

Fin mars 1789, des émeutes dues à la crise frumentaire ont lieu[26].

Le 12 août 1793 est créé le Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Durant la Révolution française, le tribunal révolutionnaire fait exécuter 332 personnes à Orange[27]. Les 5 juges et les deux accusateurs membres de cette commission révolutionnaire furent à leur tour jugés après le 9-Thermidor, et guillotinés le 8 messidor An IV (26 juin 1795)[28].

Époque contemporaine

En 1924, 1,50 m d'eau (inondations) dans le centre ville.

En 1926, suppression de l'arrondissement d'Orange qui existait depuis 1800.

1981, Le théâtre antique d'Orange et ses abords ainsi que l'arc d'Orange sont inscrits au répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO[2].

2002 les inondations au mois de novembre furent tellement importantes qu'elles ont provoqué le réaménagement du cours Pourtoules.

2006, en fin d'année une toiture monumentale a été posée sur le théâtre antique. Elle a fait l'objet de polémiques, mais l'état de dégradation des pierres qui s'abîmaient a provoqué la prise de décision.

Politique et administration

Hôtel de Ville d'Orange (Monument historique)

Tendances politiques et résultats

Élections locales

Élections municipales
Article détaillé : Élection municipale française.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 35 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[29]).

Lors du scrutin de 2008 il n’y eu qu’un seul tour, Jacques Bompard a été réélu conseiller municipal au premier tour sur la liste Divers Droite « Bompard 2008 » avec 7 255 voix (60,97 % des exprimés) ce qui donne 29 conseillers municipaux devant la liste d'union de la Gauche « rassemblement démocrate » de Jean Gatel qui a obtenue 2 601 voix (21,86 % des exprimés) et 4 conseillers, la liste de la majorité « Ensemble pour Orange » de Pascal Vielfaure avec 1 434 voix (12,05 % des exprimés) et 2 conseillers et l'autre divers droite « Orange transparence» de Michel Benlian avec 610 voix (5,13 % des exprimés). Le taux de participation a été de 66,99 %[30],[31].

Cantonales

La ville d'Orange fait partie de deux cantons Canton d'Orange-Est dont les élections ont eu lieu en 2004 et 2011 et celui d'Orange-Ouest renouvelé en 2001 et 2008. ces deux cantons ont la particularité d'être dirigés par le mari et la femme. En effet le conseiller général du canton d'Orange-Ouest est le maire d'Orange Jacques Bompard et celui d'Orange-Est par son épouse, maire de Bollène Marie-Claude Bompard.

Le canton de d'Orange-Ouest qui fait partie de la seconde série des cantons et a été renouvelé lors des élection cantonale de 2008, L'élection a eu lieu les 9 et 16 mars en même temps les élections municipales. Cinq candidats se sont présentés.

Le 9 mars 2008 lors du premier tour il y a eu 6 475 votants pour 9 374 inscrits soit une participation de 56,93 % (57,83 % pour la canton[32]). Jacques Bompard (Divers Droite) est arrivé très largement en tête avec 58,05 % des voix (48,81 % au niveau du canton, devant Fabienne Halloui (PCF) avec 17,33 % (16,51 % pour le canton) et Louis Driey (UMP) avec 25,34 % (23,22 % pour le canton).

Le second tour a eu lieu le 16 mars 2008. Il y a 4 895 votants pour 9 674 inscrits soit une participation de 50,60 % (53,93 % pour la canton). Jacques Bompard (Divers Droite) est très largement réélu avec 69,36 % des voix (59,61 % au niveau du canton) au détriment de Fabienne Halloui (PCF) qui obtient 30,64 % des voix (40,39 % au niveau cantonal[33]).

Le canton de d'Orange-Est qui fait partie de la première série des cantons et a été renouvelé lors des élection cantonale de 2011, L'élection a eu lieu les 20 et 27 mars. Six candidats se sont présentés.

Le 20 mars 2011 lors du premier tour il y a eu 31 62 votants pour 8 594 inscrits soit une participation de 36,79 % (47,23 % pour la canton[34]). Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud) est arrivé en tête avec 39,74 % des voix (25,83 % au niveau du canton, devant Marlène Thibaud (PS) avec 22,02 % (25,71 % pour le canton), Gérard Carlier (FN) avec 16,52 % (18,29 % pour le canton) et Louis Biscarrat (UMP) avec 12,85 % (20,00 % pour le canton) et.

Le second tour a eu lieu le 27 mars 2011. Il y a 3 589 votants pour 8 593 inscrits soit une participation de 41,77 % (47,23 % pour la canton). Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud) est largement réélue avec 61,23 % des voix (55,91 % au niveau du canton) au détriment de Marlène Thibaud (PS) qui obtient 38,77 % des voix (44,09 % au niveau cantonal)[35]).

Conseiller général Parti Canton Code cantonal Population (2006)
Marie-Claude Bompard MPF puis Ligue du Sud Orange-Est 84 16 29 198  hab. (dont 14 738 orangeois)
Jacques Bompard MPF puis Ligue du Sud Orange-Ouest 84 17 24 406  hab. (dont 15 121 orangeois)
Législatives

Aux élections législatives de 2007 pour la quatrième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jacques Bompard (MPF) arrive en tête avec 39,10 % (mais troisième dans la circonscription) devant Thierry Mariani (UMP) avec 30,79 % et Pierre Meffre (PS) avec 13,77 %; aucun des dix autres candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Thierry Mariani avec 61,43 % (résultat circonscription[36] : 60,18 %) contre 38,57 % pour Pierre Meffre (résultat circonscription : 39,822 %). Abstention plus forte à Orange avec respectivement 40,69 % et 46,35 % aux deux tours que dans la circonscription (37,11 % et 39,31 %)[37].

Élections nationales

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer très nettement en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 36,41 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 18,63 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 16,31 %, François Bayrou (UDF) avec 14,53 %, et Philippe de Villiers (MPF) avec 6,39 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2,5 %. Le second tour a vu arriver tres largement tête Nicolas Sarkozy avec 67,10 % (résultat national[38] : 53,06 %) contre 32,90 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %) avec un taux de participation aux deux tours de 79,94 % et 83,64 % (contre 83,77 % et 83,97 % au niveau national)[39] .

Référendum

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du 29 mai 2005), sur 16 620 inscrits, 11 706 ont voté, ce qui représente une participation de 70,43 % du total (contre 69,37 % au niveau national[40]), soit une abstention de 29,57 %. Il y a eu une forte victoire du non avec 7 176 voix (62,61 %), 4 285 voix (37,39 %) s'étant prononcées pour et 245 (2,09 %) étant des votes blancs ou nuls[41].

Européennes

À l’élection européenne de 2009, Françoise Grossetête (UMP) est arrivée en tête avec 24,86 %, suivie par Patrick Louis (Divers Droite) avec 14,72 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 13,89 %, Michele Rivasi (Europe Écologie) avec 11,92 %, Vincent Peillon (PS) avec 10,22 %, Jean-Luc Bennahmias (Modem) avec 7,20 % et Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche) 4,14; aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Le taux de participation a été de 36,61 %[42] contre 39,64 % pour la circonscription Sud-Est (5e circonscription)[43].

Élections européennes

Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du 20 septembre 1992), sur 15 522 inscrits, 11 286 ont voté, ce qui représente une participation de 72,71 % (contre 69,70 % au niveau national[44]), soit une abstention de 28,29 %. Il y a eu une victoire du non avec 6 398 voix (58,56 %) contre 4 527 voix (41,44 %) qui se sont prononcées pour le oui, 361 votes (3,20 %) étant blancs ou nuls[45].

Administration municipale

Suite sa réélection comme conseiller municipale le 9 mars 2008 Jacques Bompard a été réélu maire par le conseil municipal[46]. Dix adjoints (cinq hommes et cinq femmes) ont également été élus. Le conseil municipal est donc composé du maire, de dix adjoints et vingt-quatre conseillers municipaux (dont six d'opposition).

Conseil municipal d'Orange (mandature 2008-2014)[31].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Bompard 2008 » DVD Jacques Bompard 29 Majorité
« rassemblement démocrate » PS Jean Gatel 4 Opposition
« Ensemble pour Orange » UMP Pascal Vielfaure 2 Opposition

Liste des maires

L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.
Liste des maires successifs depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
6 septembre 1944 1945 Gaston Collion - carrossier
20 mai 1945 1960 Raphaël Balester - négociant
29 octobre 1960 1971 André Bruey Radical notaire
28 mars 1971 mars 1977 Jacques Bérard UDR puis RPR avocat
25 mars 1977 1979 (démission) Louis Giorgi PCF retraité
21 février 1980 mars 1983 Gilbert Ricci PCF cordonnier
mars 1983 mars 1989 Robert Pini RPR Professeur de Droit
mars 1989 25 juin 1995 Alain Labé PS professeur d'histoire-géographie
25 juin 1995 en cours Jacques Bompard FN (1995-2005), MPF (2005-2010),
Ligue du Sud (depuis 2010)
chirurgien-dentiste, conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Instances judiciaires et administratives

Orange est le chef-lieu des deux cantons Orange-Est et Orange-Ouest. Le canton d'Orange-Est regroupe la partie est de la ville d'Orange et six autres communes totalisant 29 198 habitants en 2006 (dont 14 738 habitants des quartiers est d'Orange). Le canton d'Orange-Ouest regroupe la partie ouest de la ville d'Orange et trois autres communes totalisant 24 406 habitants en 2006 (dont 15 121 habitants des quartiers ouest d'Orange). Le canton fait partie de l'arrondissement d'Avignon depuis le 10 septembre 1926 après avoir fait partie de l'arrondissement d'Orange du 17 février 1800 au 10 septembre 1926 et de la quatrième circonscription de Vaucluse.

Orange fait partie de la juridiction d’instance et de prud'hommale d'Orange, de grande instance de Carpentras, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[47].

- Maison du département (annexe du conseil général)

- Pôle emploi

- Régie des impôts

Politique environnementale

La commune dispose d'une station d'épuration, code station : 06 09 84087 001, avec une capacité de 45 000 habitants. Son milieu récepteur est la rivière la Meyne[48].

On trouve sur la commune une entreprise d'une trentaine de personnes pratiquant la récupération et le traitement de déchets industriels, avec l'exploitation d'un centre d'enfouissement de classe 2. En août 2000, elle obtient la certification « management environnementale » ISO 14001[49].

Budget de la ville

Pour l'année 2011 : 61 977 440 00 €[50].

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Orange en 2009[51]
Taxe part communale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 16,45 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 23,36 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 53,14 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 20,25 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[52]).

Jumelages

Historique

Les deux premiers jumelages eurent lieu en 1956 et 1964 puis naquit l'idée de L'Union des Orange-Villes à l'initiative des associations Les Amis d'Orange, France Hollande et de Mme Tranchant, présidente de la Fédération Mondiale des Villes Jumelles. Le protocole fut signé à Breda (Pays-Bas) le 28 août 1963, mais c'est le 28 juin 1964 que naissent officiellement les Orange Villes qui réunissaient Orange, Diest (Belgique), Breda (Pays-bas) et Dillenburg (Allemagne)[53]. Les accords de jumelage intervenant seulement en 1977.

Au 18 juin 2011, Orange est jumelée avec[54] :

depuis 2004 la ville a des accords avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

La ville d'Orange est la 2e ville de Vaucluse de par sa population après Avignon.

Évolution démographique

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 7 000 7 270 7 440 8 307 9 123 8 874 8 633 9 231 9 824
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 10 621 10 007 10 622 10 064 10 212 10 301 10 280 9 859 9 980
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 10 096 10 303 11 087 10 766 10 799 11 956 12 946 13 978 17 478
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 19 912 24 562 25 371 26 499 26 964 27 989 29 859 30 025 29 527[56]
Notes, sources, ...
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini (ehess)[57] et INSEE 01.01.2008[58]
Évolution démographique de 1793 à 2008 (histogramme)

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Orange en 2007 en pourcentage[59]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
6,4 
75 à 89 ans
10,8 
13,0 
60 à 74 ans
15,6 
18,9 
45 à 59 ans
18,3 
20,6 
30 à 44 ans
19,1 
20,9 
15 à 29 ans
18,0 
19,9 
0 à 14 ans
17,1 
Pyramide des âges du département de Vaucluse en 2007 en pourcentage[60]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,6 
75 à 89 ans
9,6 
14,3 
60 à 74 ans
14,8 
20,4 
45 à 59 ans
20,5 
20,3 
30 à 44 ans
19,9 
18,3 
15 à 29 ans
16,8 
19,7 
0 à 14 ans
17,3 

Revenus fiscaux

En 2008, le revenu fiscal moyen des 17 752 foyers fiscaux était de 18 859 €[61]. Seul 45.6 % de ses foyers fiscaux étaient imposables.

Enseignement

La ville est située dans l'académie d'Aix-Marseille. Elle administre dix-sept écoles primaires (sept écoles maternelles et dix écoles élémentaires) réparties sur toute la ville[62]. Les sept écoles regroupant maternelles et élémentaires sont : Frédéric Mistral, Albert Camus, Le Castel, Pourtoules, Croix Rouge, La Deymarde et Coudoulet et les trois autres écoles élémentaires : Martignan, Le Grès et Les Sables. Le centre-ville est également concerné par la présence de deux écoles privées catholiques (les écoles Notre-Dame et la Nativité). Un établissement associatif occitan La calandreta Granatiera est situé à l'ouest de la commune.

Le département gère trois collèges[63] : Arausio[64], Barbara Hendricks[65], Jean Giono[66]. Un collège privé : Saint-Louis[67].

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur gère un lycée public d'enseignement général et technologique[68] le Lycée de l'Arc[69], deux lycées professionnels[70] : Aristide Briand (Bac pro commerces et services)[71] et Argensol[72] pour les métiers autour de l'automobile, micro technique et chaudronnerie (du CAP au BTS) ainsi qu'un lycée agricole[73] : Le lycée viticole[74] du Château Mongin près du lieu dit Boisfeuillet. Ce lycée peut accueillir près de 280 élèves et possède un internat d'environ 180 lits. Il organise des stages de dégustation et des repas à thèmes pour les amateurs, ce lycée des métiers du vins propose : Bac,BTSA et licence pro. La commune abrite également le lycée privé Saint-Louis, implanté sur la colline Saint-Eutrope, proche des vestiges romains..

Le lycée de l'Arc d'Orange offre à ses étudiants la possibilité de s'exprimer par l'intermédiaire d'une radio associative, Mix[75], et de son blog[76].

D'autres établissements permettent d'être formés à certains métiers : en esthétique et coiffure (CAP&BEP : AFTEC) ou en logistique (CACES : CFM).

Associations

Orange bénéficie d'un tissu de plus de 300 associations dont un certain nombre ont une visibilité régionale voire nationale. La journée des associations a lieu le premier week-end de septembre. Certaines associations se sont distinguées lors de l'année 2009 :

  • L'ASON (association de volley-ball) est passée en ligue B
  • L'Avenir Cycliste Orangeois (ACO), équipe du champion de Vaucluse (route) 2010 (Hervé NICOLAS).

Manifestations culturelles et festivités

Les Chorégies d’Orange

Madame Butterfly le 9 juillet 2007
Article détaillé : Chorégies d'Orange.

Le théâtre antique accueille chaque été depuis 1971 les nouvelles Chorégies, un festival lyrique particulièrement renommé. Mais la renommée du site est bien plus ancienne, grâce à des artistes internationaux comme Sarah Bernhardt qui joue Phèdre au théâtre antique en 1903.

Les premières Chorégies datent de 1869 et ont fait leur apparition sous le nom de « fêtes romaines ».

En 2008, il y a eu Faust avec Roberto Alagna.

Le 20 juin 2011, les chorégies d'Orange ont fêtés leurs 40 ans en proposant une émission télévisée, "Musiques en fêtes"[77].

Foire d'Orange

Cette foire a existé pendant plus de 50 ans (créée en 1955 avec pour président Charles Dardun) elle se déroule à la deuxième semaine d'octobre.Elle se déroulait dans un premier temps sur le cours Aristide Briand, puis s'est déplacée sur le site du parc des expositions. Elle a été interrompue en 2011, suite a sa mise en liquidation[78].

Concours des vins d'Orange

Concours des vins de la vallée du Rhône à Orange

La foire aux vins d'Orange a été créée en 1952 par Vincent Allessandrini, courtier en vins d'Orange. En 2007 la foire aux vins a changé de dénomination pour devenir le concours des vins d'Orange, le plus important de la vallée du Rhône. En 2011, début février, le concours a porté sur 2820 échantillons de vin (blanc, rouge, rosé), mobilisant 642 dégusteurs pour 158 jurys[79].

Animations, fêtes et événements

Un centre-ville très animé, de janvier à décembre :

Santé

La commune bénéficie de services de santé étendus : un centre hospitalier, le centre hospitalier Louis Giorgi[80] qui rayonne sur le nord Vaucluse, deux cliniques privées (la clinique de Provence et la clinique du Parc) et un ensemble de groupements de spécialistes en profession libérale (cardiologie, dentaires, radiologie, pédiatrie, orthophonie...).

Le centre hospitalier possède une capacité de 258 lits dont 79 en médecine, 62 en chirurgie, 27 en gynéco-obstétrie, 30 pour les « moyen séjour », 30 pour les « long séjour » et 30 de plus pour l'hébergement[80].

Sports

Équipements

Plusieurs équipements sont présents sur la commune, qu'ils soient privés ou communaux.

La commune propose[81] plusieurs complexes sportifs et stades, une salle pour la pratique des Arts Martiaux (dojo), la « Ferme des Courrèges » équipée de 6 terrains de tennis dont 4 éclairés et 2 couverts et 2 salles de Ping-Pong, un parcours de santé et un parc (le Parc de la Brunette) avec espace réservé pour la pétanque et de 20 jeux pour la Boule lyonnaise. Les 2 piscines municipales ont été fermées en 2010 et 2011[82].

On trouve aussi, en équipements privés, un golf au nord-est du bourg, des centres équestres, etc.

Les clubs

Parmi les nombreux clubs (football américain, athlétisme, tennis, fitness...), on peut noter :

  • Basket-ball : Club amateur du Basket Club d'Orange évoluant pour la saison 2010-2011 en Pré-Excellence régionale (Masculin) ;
  • Football : Club amateur du Sporting Club d'Orange évoluant pour la saison 2010-2011 en Division d'Honneur de PACA ;
  • Handball : Club amateur du Handball Club Orangeois évoluant pour la saison 2010-2011 en Excellence (Masculin) ;
  • Rugby à XV : Club amateur de Châteauneuf-Orange rugby club (CORC) évoluant pour la saison 2010-2011 en Championnat Honneur ;
  • Volley-ball : club professionnel de l'ASON évoluant pour la saison 2010-2011 en Ligue B (deuxième niveau national).

Médias

La ville d'orange est couverte par deux quotidiens de la presse écrite française régionale : La Provence édition Haut-Vaucluse et Vaucluse matin. Ces deux quotidiens ont un bureau en ville.

Une radio locale associative est animée par le lycée de l'Arc : Radio mix (sur 89,5 Mhz)[83]. Des radios nationales ont des décrochages sur la ville d'Orange : Fun Radio (sur 93,8 Mhz), Radio Star Vaucluse (sur 87,8 Mhz), Radio Trafic Vaucluse (sur 107,7 Mhz), Rire et Chansons (sur 91,1 Mhz), RTL2 (sur 101,8 Mhz)[83].

Cultes

Parmi les principaux cultes pratiqués sur la commune, on peut citer :

Le culte catholique[84] : Les paroisses d'Orange font partie de l'archidiocèse d'Avignon, doyenné d'Orange-Bollène - cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth d'Orange, l'église Saint-Florent, la chapelle de l'Hôtel-Dieu (rite tridentin), Fourchesvieilles et Le Grès.

Le culte protestant[85] : Temple de l'Église réformée de France, rue Pontillac.

Le culte musulman : Mosquée EnNour, rue des Tanneurs.

Économie

Revenus de la population et fiscalité des ménages

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 189 € pour 17 752 foyers fiscaux, seul 45,6 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 30 431 € représentant un impôt moyen de 1 769 € [11],[86].

Population active

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2008 à 18 544 personnes (17 956 en 1999), parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs dont 56,8 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs (contre 11,0 % en 1999)[87]. En 2008, 60,5 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Orange, 28,5 % dans une autre commune du département de Vaucluse, 1,6 % dans un autre département et 9,2 % dans une autre région.

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active d'Orange[N 2] fait apparaître une sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et « agriculteurs » et une grosse sur-représentation des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2008)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Orange 1,2 % 6,2 % 10,1 % 24,8 % 38,6 % 19,2 %
Moyenne Vaucluse 2,2 % 8,9 % 11,5 % 24,3 % 29,6 % 23,2 %
Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
Sources des données : INSEE[87]

Emploi

En 2008, on comptait 14 003 emplois dans la commune, contre 13 390 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 10 658, l'indicateur de concentration d'emploi[N 3] est de 131,4 % (contre 134 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre plus d'emploi que d'orangeois actifs[87].

La répartition par secteurs d'activité des emplois à Orange fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire représente 84,4 % du total des emplois à Orange, contre plus de 76 % en France métropolitaine[88] et plus de 75 % en France métropolitaine[88] mais avec 50 % d'emploi en plus en Administration publique, enseignement, santé, action sociale.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2008)

  Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services divers
Administration publique,
enseignement,
santé, action sociale
Orange 1,9 % 7,7 % 5,9 % 39,4 % 45,0 %
Moyenne Vaucluse 5,2 % 10,5 % 7,9 % 45,6 % 30,8 %
Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
Sources des données : INSEE[87]

Entreprises et commerces

Site d'Orange de la société Saint-Gobain (production de panneaux isolants
  • La société Isover-Saint-Gobain est implantée sur le quartier du Coudoulet depuis 1972 (fabrication de laine de verre et de roche).
  • ASF possède sa direction régionale et équipes d'intervention totalisant plus de 300 personnes.
  • L’armée de l'air est implantée depuis 1939 : la base 115 Orange-Caritat. Elle emploie plus de 1500 personnes (personnel civil compris).
  • L'Hôpital d'Orange Louis Giorgi situé à l'est de la commune emploi plus de 500 salariés. Deux cliniques dites de Provence et du Parc complètent ces infrastructures de santé.

Comme toute ville de cette importance, le centre ville d'Orange compte de nombreux commerces de proximité, ainsi que plusieurs zones commerciales en périphérie, entourant des supermarchés.

Un marché a également lieu le mardi soir et le jeudi matin.

Les zones économiques

Principalement disposées le long de l'axe de la RN7.

Au nord : les zones La violette (Intermarché Nord) et les Pradines, principalement orientées commerce.

Au sud, la zone Industrielle des Crémades (Isover), la zone dite du Coudoulet (Carrefour) et la ZAC Porte Sud (parc commercial Orange les Vignes).

Une nouvelle zone ballade-commerciale ouverte en 2010 nommé "Orange les vignes" avec environ 50 enseignes[89]. Des panneaux solaires photovoltaïques recouvrent ses toits, ce qui fait de cette zone, la plus grande station solaire qui accueille du public en Europe.[réf. nécessaire]

Agriculture

Trufficulture

Panier de truffes du Nord-Vaucluse, dites truffes du Périgord

Fleuron de la gastronomie française, la truffe est une spécialité provençale, puisque la région produit 80% des truffes en France[90]. Le Vaucluse, autour du piémont du mont Ventoux est, avec la Drôme provençale, le premier producteur de Tuber melanosporum[91]. Son marché reste hors normes car c'est la seule production à échapper aux inspecteurs de l'administration fiscale, aucune transaction n'étant réglée par chèque[91]. L'approche des fêtes de fin d'année fait exploser les prix. Mais les meilleures truffes sont celles du mois de janvier, période où elles sont à pleine maturité[90]. En saison, ce sont les marchés de Carpentras et de Richerenches, les plus importants de la région, qui fixent les cours. Les rabassiers (trufficulteurs) affirment, pour justifier les prix, que le « diamant noir » naît entre les pluies des deux Vierges. Ces précipitations doivent être abondantes entre l'Assomption (15 août) et la Nativité de Notre-Dame (8 septembre). C'est loin d'être faux puisque les spécialistes ont vérifié qu'une bonne année dépend à la fois d'un fort ensoleillement estival suivi de pluies entre la mi-août et la mi-septembre[92].

La truffe se récolte jusqu'à 1 000 mètres d'altitude. Préférant les terrains calcaires, elle se développe toujours en symbiose avec le chêne blanc ou vert, le frêne et le charme. Il est affirmé que les plus fines poussent à l'ombre du tilleul[92]. Les trufficulteurs organisent chaque année des week-ends permettant de découvrir la rabasse in-situ sur les communes de Visan, Bonnieux, Monieux, Orange et Saint-Pierre-de-Vassols[90]

Oléiculture

Huile de Provence AOC

Les oliveraies de la commune sont aptes à produire de l'huile d'olive de Provence, protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC). Celle-ci a été créée à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le 26 octobre 2006, réunie à Arles, et la signature du décret parut au Journal officiel le 14 mars 2007[93]

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[93],[94].

Viticulture

Le vignoble produit de vins classés en côtes-du-rhône et châteauneuf-du-pape sur le terroir du Grès d'Orange. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays de la Principauté d'Orange.

Exploitation des sols

On trouve sur la commune trois importantes carrières, l'une à l’extrême sud-ouest de la commune et à l'ouest des sept combes "Le Lampourdier", une autre toujours au sud-ouest mais un peu plus proche de la ville, à proximité du Bois Feuillet "Les sablières" et la dernière au niveau de la zone d'activités du Coudoulet et des Crémades.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

La cathédrale a fêté en 2008 son 800e anniversaire de consécration

Depuis 1981, plusieurs monuments d'Orange sont inscrits au répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO sous le titre : « Théâtre antique et ses abords et « Arc de Triomphe » d'Orange » selon les critères (iii) et (vi)[2]. De nombreux monuments d'Orange sont également classés ou inscrits au titre des monuments historiques. L'Îlot Pontillac[95], situé rue Pontillac, est l'un des exemples d'ensemble architectural alliant divers monuments historiques d'époques et d'utilisations bien distinctes.

Les vestiges romains

On trouve, sur la commune, de nombreux vestiges romains, parmi lesquels les anciens remparts[96] ou le théâtre antique d'Orange[97] qui date du Ier siècle et fut construit sur les contreforts de la colline Saint-Eutrope[98]. L'exceptionnel état de conservation de son mur de scène en fait une attraction majeure et offre aux chorégies un lieu de représentation unique en France. Il y a aussi l'arc de triomphe d'Orange[99] qui, situé à l'entrée de la ville, est lui aussi du Ier siècle, le mur de l'ancien forum situé rue Pontillac ou le gymnase romain[100].

Le patrimoine civil

Le patrimoine architectural civil de cette ancienne principauté est assez riche, comme le furent certains de ses habitants au fils des siècles.

Outre le château des princes d'Orange, on y trouve plusieurs hôtels particuliers et maisons bourgeoises comme les hôtels de Jonc d'Orange[101] et Monier-Vinard d'Orange[102], la maison 4, rue de Tourre d'Orange[103], la maison médiévale d'Orange[104] dite Maison romane, ou encore l'actuel hôtel de ville[105].

On peut noter aussi des éléments d'architecture aussi variés que le centre hospitalier[106] situé cours Pourtoules, le cours Aristide-Briand qui date de la fin XVIIIe, le théâtre municipal[107] ou une fontaine publique du XVIIIe siècle[108]

Le patrimoine religieux

Orange fut une terre où se côtoyèrent Chrétiens et Protestants. On trouve donc dans son patrimoine des édifices de l'une et de l'autre des confessions.

Pour le patrimoine d'origine chrétienne, on trouve sur la commune la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth[109] mais aussi l'église Saint-Florent ou encore la chapelle de Gabet qui est lieux de pèlerinage associés aux 32 bienheureuses martyres d'Orange

Pour le patrimoine protestant, c'est principalement deux temples[110]. En 1566, le gouverneur d'Orange autorise les protestants de la ville d'édifier un temple, dans le quartier Saint-Martin dont il portera le nom. Celui-ci est construit en un an seulement. Lors des guerres de religions, 11 jours de massacres entrainent la morts de 140 huguenots orangeois. Le Temple Saint-Martin est détruit à la révocation de l'édit de Nantes. Puis, de 1633 à 1636, le Grand Temple[110] est construit, sous la gouvernance de Chistoffle Dohna, beaux frère du Prince Frédéric Henri de Nassau. Chistoffle Dohna y est enterré en 1637. Le bâtiment est détruit en 1685, en 14 jours, suite à la révocation de l'édit de Nantes. Suite à la paix de Ryswick, en 1697, qui contraint Louis XIV à reconnaitre le culte protestant, le bâtiment est reconstruit, au même lieux, de 1698 à 1700. En 1718, suite à l'expulsion des protestant d'Orange, sous le règne de Louis XIV, le bâtiment est donné au Pères de la Doctrine Chrétienne, pour y établir un séminaire et un collège. l'édifice est alors consacré à Saint-Louis. En 1794, la Commission Populaire y établit ses quartiers, pour le tribunal révolutionnaire. 322 personnes, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, y furent condamnés. En 1865, l’édifice reprend un caractère religieux, avec la présence des sœurs de la Présentation de Marie.

Patrimoine culturel

Spécialités gastronomiques

La ville d'Orange a de nombreuses spécialités sucrées commercialisées par les artisans locaux :

  • le Sablé du théâtre
  • les Augustines
  • les Orangines
  • le vin d'Orange : vin doux de table

Orange et le cinéma

Plusieurs films se sont tournés sur le territoire de la commune, mais rarement en faisant le centre de l'intrigue. Parmi eux, on peut noter :

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason ville fr Orange (Vaucluse).svg

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur, à une branche d'oranger feuillée de sinople, chargée de trois oranges d'or, au chef d'or chargé d'un cornet d'azur virolé et lié de gueules.[112]

La devise de la ville : Je Maintiendrai

  • Le cornet sur le blason rend hommage au comte Guillaume au Court Nez, un comte d'Orange.
  • Les oranges sont des armes parlantes, c'est-à-dire dont les éléments par consonance évoquent le nom du possesseur.

Vie militaire

Liste des unités militaires ayant tenu garnison à Orange :

On trouve sur la commune plusieurs équipements militaires comme un centre équestre militaire à l'est, ainsi que des zones servant de terrains de manœuvres comme les terrains de manœuvres d'Aglanet et de Coudoulet, tous deux au sud de la ville.

Pour approfondir

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Bonaventure De Sisteron, Histoire de la ville et principauté d'Orange, 1741 [113]
  • Adrien de Gasparin, Histoire de la ville d'Orange et de ses antiquités, Nabu Press (réed.), 2010, 1815, 186 p. (ISBN 978-1146082655) 
  • Sylvain Gagnière et Jacky Granier, Quelques objets de l'Âge du Bronze trouvés à Orange (Vaucluse), Mémoires de l'académie de Vaucluse, VIII, 1961-1962 , pp. 21-25.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, A. Barthélemy, 1986 (ISBN 2903044279) 
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997 (ISBN 284406051X) 
  • André-Yves Beck , Michel Tourmalay, Orange, Ouest-France, 2002 (ISBN 2-7373-2956-6) 
  • Claude-France Hollard, Christine Martella, Archives départementales Vaucluse, Archives des princes, de la principauté, du parlement et du conseil de guerre d'Orange : Répertoire numérique détaillé, Département de Vaucluse, 2005 (ISBN 2860840249) 
  • Anaïs Roumégous, Orange et sa région : 84/3, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2009 (ISBN 978-2877542326) 
  • A. Pontbriand (, Histoire de la principauté d'Orange, Jeanne Laffitte, 7 janvier 1999 (ISBN 978-2862762982) 

 

Iconographie

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Articles connexes

Géographie

Histoire

Histoire liée à l'Église catholique

Politique et administration

Infrastructures

Patrimoine civil

Patrimoine religieux


Culture

Sports

Foires et salons

Liens externes et projets connexes

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Notes et références

Notes

  1. démantelée en 1672 sur ordre de Louis XIV
  2. Y compris les actifs sans emploi
  3. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE

Références

  1. (fr) Nom des habitants des communes françaises, Orange sur le site habitants.fr de la SARL Patagos
  2. a, b et c (fr) Le théâtre antique et ses abords ainsi que l'Arc de Triomphe sur le répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO
  3. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  4. Fiche de l'Eygues sur le site du SANDRE
  5. Fiche de la Meyne sur le site du SANDRE
  6. La climatologie du Vaucluse
  7. Station météo d'Orange
  8. Relevés météorologiques d'Orange, (Vaucluse), de 1961 à 1990
  9. (fr) Distance entre Orange et les grandes villes françaises sur le site annuaire-mairie de la SARL Advercity. Consulté le 1er juillet 2011
  10. rapport d'activité TCVO année 2010
  11. a et b (fr)[PDF] Fiche statistique d'Orange, INSEE, 30 2011 [[{{{3}}}|{{{3}}}]]
  12. (fr)Catégories et types de logements en France Métropolitaine, INSEE, 2008
  13. (fr)Résidences principales selon le statut d'occupation en France Métropolitaine, INSEE, 2008
  14. Palmares 2004. NB: La mention de la ville en gras semble signifier son entrée.
  15. Palmarès des communes vauclusiennes labellisées Villes et villages fleuris
  16. Voir schéma départemental d’orientation de l’intercommunalité du département de Vaucluse
  17. source : site de la préfecture de Vaucluse http://www.vaucluse.gouv.fr/spip.php?article1610
  18. source : articles du journal municipal de février et d'avril http://www.ville-orange.fr/mairie05.htm
  19. source : articles de la provence : http://www.laprovence.com/article/orange/le-projet-de-pole-aquatique-patauge-sans-complexe
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1873.
  21. (fr) Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 232-233
  22. (fr) Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, co-édition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, ISBN 2-7449-0139-3, p 196
  23. (fr) Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 306
  24. (fr) Jacques Cru, op. cit., p 220
  25. (fr) Histoire, sur le site officiel
  26. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, ISBN 978-2-07-035971-4, p. 396
  27. (fr) Albert Ceccarelli, La Révolution à l’Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, Éditions Scriba, 1989, 2-86736-018-8, p 35
  28. (fr)Albert Ceccarelli, La Révolution..., p 91
  29. (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
  30. Résultats élections municipales 2008 à Orange sur Lefigaro.fr
  31. a et b (fr) Résultats élections municipales 2008 à Villelaure sur linternaute.com
  32. (fr) Résultats cantonales 2011: Canton d'Orange-Est, Ministère de l'Interieur
  33. (fr) Résultats cantonales 2011: Canton d'Orange-Est, Ville d'Orange, Ministère de l'Interieur
  34. (fr) Résultats cantonales 2008: Canton d'Orange-Ouest, Ministère de l'Interieur
  35. (fr) Résultats cantonales 2008: Canton d'Orange-Ouest, Ville d'Orange, Ministère de l'Interieur
  36. (fr) Élections législatives de 2007 : 4ème circonscription de Vaucluse
  37. (fr) Élections législatives de 2007 : Orange - 4ème circonscription de Vaucluse, Ministère de l'intérieur
  38. (fr) Élection présidentielle de 2007 : France entière, Ministère de l'intérieur
  39. (fr) Élection présidentielle de 2007 : Orange, Ministère de l'intérieur
  40. (fr) Scrutin du 29 mai 2005, résultats de la France entière, Ministère de l'intérieur
  41. (fr) Scrutin du 29 mai 2005, Ministère de l'intérieur
  42. (fr) Scrutin du 7 juin 2009, Ministère de l'intérieur
  43. (fr) Scrutin du 7 juin 2009 dans le Sud-Est, Ministère de l'intérieur
  44. (fr) Scrutin du 20 septembre 1992, Ministère de l'intérieur
  45. (fr) Scrutin du 20 septembre 1992, Ministère de l'intérieur
  46. Source : Article L.2122-4 du code général des collectivités territoriales
  47. (fr) Les Juridictions judiciaires de Vaucluse, Ministère de la Justice et des Libertés
  48. Station d'épuration sur sierm.eaurmc.fr
  49. delta dechets
  50. (fr)) Budget 2010
  51. (fr) Impots locaux à Orange, taxes.com
  52. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
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  88. a et b (fr) Emploi recensement 2008 en Vaucluse, INSEE, 30 juin 2011
  89. Liste des enseignes d'Orange les vignes
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  91. a et b Jacques Galas, Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Alpes de Lumières (ISBN 978-2-906162-92-1), p.111.
  92. a et b Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Avignon, A. Barthélemy, 2000 (ISBN 2879230411) , p.  180.
  93. a et b Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC, INAO
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  95. (Notice no PA84000038, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  96. (Rempart romain d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  97. (Théâtre antique d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  98. (colline Saint-Eutrope, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  99. (arc de triomphe d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  100. (Gymnase romain d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  101. (Hôtel de Jonc d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  102. (Hôtel Monier-Vinard d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  103. (Maison 4, rue de Tourre d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  104. (maison médiévale d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  105. (Hôtel de ville d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  106. (Centre hospitalier cours Pourtoules, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  107. (théâtre municipal, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  108. (Fontaine publique du XVIIIe siècle, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  109. (Cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth d'Orange, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  110. a et b Les temples à Orange
  111. a, b, c, d, e et f films tournés dans le Vaucluse
  112. (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884)
  113. Histoire de la ville et principauté d'Orange sur googlebooks

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