- Mendionde
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Mendionde Administration Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Hasparren Code commune 64377 Code postal 64240 Maire
Mandat en coursLucien Betbeder
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Hasparren Démographie Population 789 hab. (2007) Densité 37 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 58 m — maxi. 846 m Superficie 21,47 km2 Mendionde est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Situation
Mendionde fait partie de la province basque du Labourd.
Accès
Hydrographie
La commune est traversée[2] par la Joyeuse, affluent de l'Adour et par le ruisseau la Mouline, tributaire de la Nive.
Lieux-dits et hameaux
Sur le cadastre napoléonien de 1835, la commune est divisée en sept sections :
- Lekorne
- Garrobi
- Harretxeta
- Grezieta
- Atezain
- Xerrenda
- Basaburu ou Basoita
Communes limitrophes
- Hasparren au nord
- Ayherre et Bonloc au nord-est
- Hélette à l'est
- Macaye à l'ouest
- Ossès au sud-ouest
- Irissarry au sud-est
Toponymie
Le nom basque de la commune est celui du principal quartier Lekorne. Mendi ondo signifie 'à côté de la montagne'. Lekorne, d'un ancien Lekorian, est le nom du quartier de l'église.
Le toponyme Mendionde apparaît sous les formes Mendiondo (XIIIe siècle[3], collection Duchesne volume CXIV[4]), Mendihondo (1304) et Sanctus-Cyprianus de Mendionde (1766[3], collations du diocèse de Bayonne[5]).
- Le toponyme Gréciette apparaît sous les formes Garro (1186[3], cartulaire de Bayonne[6]), Saint-Martin de Garro (1518[3], chapitre de Bayonne[7]) et Guerreciette (1755[3], collations du diocèse de Bayonne[5]).
- Atissane apparaît sous la forme Attissane (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
- Basaburu = "limite sauvage"
Amestoy, lieu de pèlerinage situé sur la commune, est mentionné en 1863[3].
Le toponyme Jauréguia est mentionné sous la forme Jauregui (1693[3], collations du diocèse de Bayonne[5]).
Histoire
Le village a été au Moyen Âge l'enjeu entre le roi de Navarre et le roi d'Angleterre.
Paul Raymond[3] note que les barons de Garro faisaient partie de la noblesse du Labourd.
Au XVIIe siècle, Mendionde et Gréciette, qui étaient alors des villages distincts, 23 maisons et 7 métairies appartenaient au seigneur de Garro[8].En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[9]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[10]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[11] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[12]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté ; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[13]Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 2008 Léon Damestoy 2008 2014 Lucien Betbeder Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
Mendionde fait partie de huit structures intercommunales :
- Communauté de communes du Pays d'Hasparren Hazparneko Lurraldea
- SIVU Bai Gurea
- SIVU de regroupement pédagogique de Mendionde - Macaye Gure Eskola
- Syndicat Adour-Ursuia d'assainissement non collectif
- Syndicat AEP Mendionde - Bonloc
- Syndicat départemental d'électrification
- Syndicat intercommunal pour la zone artisanale d'Ayherre
- Syndicat pour le soutien à la culture basque
Démographie
Économie
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine
- Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Mendionde est le bas-navarrais occidental.
- Festivités
Patrimoine civil
- Le gaztelu zahar (nom donné dans le Pays basque aux places fortes protohistoriques) de Zihorri, entre Mendionde et Hélette, est situé sur une hauteur à 267 m.
- Le château de Garro
Patrimoine religieux
L'église Saint-Cyprien[14] est inscrite aux monuments historiques depuis 1925. Elle recèle des retables, des statues, des tableaux et des lambris de revêtement inventoriés[15] par le ministère de la Culture.
- Stèles discoïdales du cimetière du quartier Lekorne
- Stèles discoïdales du cimetière du quartier Gréciette
- Quartier Lekorne, l'église du XVe siècle, avec son clocher-pignon, possède des fresques du XXe siècle illustrant les quatre saisons.
Patrimoine environnemental
Le mont Ursuya (678 m) est accessible à partir de Mendionde.
Équipements
- Enseignement
La commune dispose d'une école élémentaire
La base de loisir du Baïgura (du SIVU Bai Gurea) organise la pratique du parapente sur le versant nord du mont Baïgura. Elle est située sur un petit col (298 m), sur le territoire de la commune de Mendionde, entre Hélette et Louhossoa.Personnalités liées à la commune
- nées au XXe siècle
- Prosper Saint-Martin, né en 1909 à Mendionde, devient champion de France de pelote basque en 1939 ;
- Rudy Hirigoyen, né en 1919 à Mendionde et décédé en 2000 à Paris, est un chanteur lyrique français.
Jean-Baptiste Dartaguiette d'Iron, baron d'Aguerre (pays Basque), marquis de La mothe Saint Heray (Poitou) né en 1682 maison Iron décédé à Paris 1748 rue de Richelieu dans son hotel particulier commissaire des guerres en Louisiane, receveur général des finances de la généralité d'Auch Un des plus riches financiers de la capitale en 1748. Marcel Marc Douyrou " Fortune des Dartaguitte d'Iron de la paoissse de Mendionde" in EKAÏNA N°113- 1er trim 2010
Notes
- Gentilé sur habitants.fr
- Notice du Sandre sur Mendionde
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Bibliothèque nationale de France Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale -
- Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Cartulaire de
- Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Chapitre de
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 283.
- Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 2 7003 0038 6), page 187.
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Elkarlanean 2002 (ISBN 2 9131 5646 0), page 300 Archives nationales, AF II 133/1014, citées par
- Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :
« 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »
Le maire et l'officier municipal de - Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Elkarlanean 2002 (ISBN 2 9131 5646 0), page 309 Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Elkarlanean 2002 (ISBN 2 9131 5646 0), page 310. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Cyprien
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier classé de l'église Saint-Cyprien
lire: Jean Baptiste Martin Dartaguiette d'Iron
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
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