- Arcangues
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Pour les articles homonymes, voir Arcangues (homonymie).
Arcangues
La Rhune, vue du cimetière d'Arcangues
DétailAdministration Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Ustaritz Code commune 64038 Code postal 64200 Maire
Mandat en coursJean-Michel Colo
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Errobi Démographie Population 3 076 hab. (2007) Densité 176 hab./km² Aire urbaine Bayonne hab. () Gentilé Arcanguais, Arcanguaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 4 m — maxi. 140 m Superficie 17,47 km2
Arcangues est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.Le gentilé est Arcanguais[1] (ou Arrangoiztar en basque).
Sommaire
Géographie
Situation
Arcangues fait partie de la province basque du Labourd.
Accès
Arcangues est desservie par les routes départementales D254 et D755.
La commune est également desservie par la ligne 880 du réseau de bus du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, géré par le conseil général[2].
Hydrographie
Arcangues est traversée[3] par l'Uhabia, petit fleuve côtier, et par son tributaire, le ruisseau d' Argelos, lui-même rejoint sur la commune par le ruisseau de Harrieta. Un affluent de la Nive, le ruisseau d' Urdaintz, arrose également les terres d'Arcangues.
Lieux-dits et hameaux
Communes limitrophes
- Anglet au nord
- Bassussarry au nord-est
- Ustaritz à l'est
- Arbonne à l'ouest
- Ahetze au sud-ouest
- Saint-Pée-sur-Nivelle au sud
- Biarritz au nord
Toponymie
Le toponyme Arcangues apparaît sous les formes Archagos, Arcangos et Archangos (respectivement[5] XIIe siècle, 1255 et XIIIe siècle, cartulaire de Bayonne[6]), Arcangos (1249[7]), Argangois et Argangos (1302[5] pour ces deux références, chapitre de Bayonne[8]) et Saint-Jean-Baptiste d'Arcangos (1685[5], collations du diocèse de Bayonne[9]).
Jean-Baptiste Orpustan[7] propose un alliage des mots basques ar-gain, 'hauteur rocheuse', et -goiz, 'position ouverte vers l'est', ce qui amènerait à la formule complexe 'hauteur rocheuse vers l'est'.
Son nom basque, Arrangoitze, pourrait aussi venir des mots basques aran, vallée, et goi-, hauteur.
Abots est un toponyme cité en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[5]).
- Anxidieta = "lieu de marais"
- Le toponyme Dornadieta apparaît sous la forme Dornariette (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[5]).
- Berriotz = "lieu de défrichements" ; le toponyme Berriotz apparaît sous la forme le bois de Berriots (XIIIe siècle[5], cartulaire de Bayonne[6]) et mediatatem trium partium decimationis de Berriots (1256[6]).
- Errota Handia = "le moulin neuf"
- Le toponyme Ablaintz est mentionné dès 1083 et apparaît sous la forme Naubeis (1149[10]), ou Naubeys (forme gasconisée de Nalbaitz.
- Le toponyme Chourroumilatch apparaît sous la forme Chourroumillatché (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[5]).
- Le toponyme Gastelhur apparaît sous la forme Gaztelur (1401[11]), Gastelur (1764[5], collations du diocèse de Bayonne[9]) et Gastellur (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[5]).
Histoire
- La seigneurie d'Arcangues
La seigneurie d'Arcangues est mentionnée depuis le XIIe siècle[11]. Sanche d'Arcangues[6] et Aner de Archangos sont cités comme témoins ou cautions de transactions immobilières entre 1150 et 1170.
- La peste
Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons[12] permet de suivre son expansion. Le 8 février 1517, la peste est signalée à Arcangues.
- Les procureurs du roi
La charge de procureur du roi appartint à la famille dès le XVIIe siècle. Ainsi Laurent d'Arcangues, seigneur et patron d'Arcangues, de Curutcheta et d'Elissagaray, fut procureur du roi au bailliage du Labourd de 1614 à 1643[13]. Son fils Jean d'Arcangues reçut la charge de procureur du roi par lettres patentes de Louis XIII du 4 juillet 1643. Pierre d'Arcangues assura la charge de 1670 à 1692. Enfin Gaspard d'Arcangues, qualifié d'écuyer, seigneur et patron d'Arcangues et de Curutcheta, fut procureur du roi et le dernier membre de la famille à occuper cette charge, du 1714 (15 avril) à 1749.
- Les marquis d'Iranda[11]
Titre conteste par l'ANF. Michel d'Arcangues, qualifié d'écuyer, seigneur et patron d'Arcangues et de Curutcheta, baptisé à Bayonne le 17 octobre 1719, capitaine des milices provinciales du Labourd, épouse Rose d'Aragorri (1722-1758), par laquelle le titre de marquis espagnol d'Iranda[14] passe à leur fils Nicolas François Xavier d'Arcangues (Arcangues, 1753 - Saint-Pierre-d'Irube, 1826). Le port de ce titre est autorisé en France, à titre viager, en avril 1781 par lettres patentes de Louis XVI.
Michel Louis d'Arcangues (San Sebastian, 1790 - Bayonne, 1868) fut le quatrième marquis espagnol d'Iranda, maire d'Arcangues durant quarante ans et conseiller général des Basses-Pyrénées.
Son fils ainé, Alexis d'Arcangues (Bayonne, 1821 - Saint-Pierre-d'Irube 1877), lui succéda. Il fut maire de Villefranque puis d'Arcangues et conseiller général des Basses-Pyrénées.
Miguel Marie (Bayonne, 1857 - Arcangues, 1915), 6e marquis espagnol d'Iranda, lui succéda.
Le 12 avril 1886 naquit à Paris Pierre d'Arcangues (décédé à Arcangues le 22 mai 1973), 7e marquis du nom, poète et romancier, et père de l'actuel marquis, Guy d'Arcangues, 8e marquis d'Iranda, vicomte d'Ascubea et homme de lettres.
Héraldique
Blasonnement Écartelé : au 1 d'argent à l'arbre arraché de sinople, et au lion de gueules passant contre le fût ;au 2 et 3 d'azur à la croix d'or ; au 4, de gueules à trois pigeons d'argent rangés sur une terrasse de sinople.
Sur le tout : de gueules à trois chevrons d'or[15]Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1791 1794 Jean Etcheberry 1794 1795 Jean Laborde 1795 1797 Pierre Mimiague 1797 1799 Bertrand Dunate 1799 1800 Jean Laborde Petita 1800 après 1803[16] Dominique Bastres ? 1815 Jean-Baptiste Larre[17] 1815 1827 Michel d'Arcangues[18] 1827 1833 Michel Garrin[19] 1833 1837 Étienne Mimiague 1837 1840 Pierre Darthayet 1840 1848 Michel Garrin 1848 1852 Étienne Mimiague 1852 1868 Michel d'Arcangues Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1868 1871 Jean Aldabe 1871 1878 Alexis d'Arcangues 1878 1892 Dominique Doyhenard 1892 1904 Alexandre Molinié 1904 1906 Michel d'Arcangues[20] 1906 1908 Jean Biolet 1908 1915 Michel d'Arcangues 1915 1919 Jean Biolet[21] 1919 1929 André Soulange-Bodin 1929 1969 Pierre d'Arcangues 1969 1971 Jean d'Arcangues 1971 1983 Albert Viala 1983 2008 Jean-Michel Colo RPR 2008 2014 Jean-Michel Colo UMP Intercommunalité
Arcangues fait partie de sept structures intercommunales
- communauté de communes Errobi ;
- SIVOM d'Arbonne - Arcangues - Bassussarry ;
- syndicat intercommunal Nive-Nivelle ;
- syndicat pour le soutien à la culture basque.
- syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;
- syndicat mixte d'assainissement Ura ;
- syndicat départemental d'électrification.
La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Démographie
La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.Économie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine
Les volets de la maison basque, pleins en bois à barre, sont peints de la même couleur que les autres pièces de bois des façades ou de la charpente. Ils sont en général d’un rouge assez foncé dit rouge basque. On trouve également, à partir du XIXe siècle un bleu très foncé, sorte de bleu de Prusse, ou un vert « profond » également foncé, et parfois un gris très clair. À Arcangues, le Marquis d’Arcangues a introduit un bleu plus clair, qui a conservé la dénomination de bleu d'Arcangues.
C'est à Arcangues que fut créée la première ikastola de Seaska en 1969.
- Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques du prince Louis-Lucien Bonaparte (1863), le dialecte basque parlé à Arcangues est le haut-navarrais septentrional. Cependant la classification a changé. Grâce aux nouveaux critères méthodologiques, la dialectologie basque s'est considérablement développée au cours des dernières années. Et selon les derniers travaux réalisés par le philologue Koldo Zuazo, le dialecte basque utilisé à Arcangues est le navarro-labourdin avec un sous-dialecte est-ouest. C'est un sous-dialecte intermédiaire combiné entre le sous-dialecte navarro-labourdin de l'est et de l'ouest[22].
Jusqu'alors, ne pas être instruit ou être analphabète n'était pas un problème au Pays basque. En effet, les habitants avaient leur culture orale et cela suffisait pour satisfaire leurs besoins. Ce mode de vie change radicalement au XXe siècle et le français se substitue au basque dans l'ensemble de la population, puisque l'alphabétisation se fait bien évidemment, dans la langue dominante. Puis, vers la fin des années 1960, un basque unifié est désormais enseigné[23]. Il ne se substitue nullement au dialecte local, son objectif étant d'investir tous les secteurs formels tels que les émissions de radio-télévision, presse écrite, Internet, recherche, enseignement, littérature, administration, etc. Dans les domaines informels, en revanche, le dialecte est utilisé, tout particulièrement dans les espaces où se trouvent les bascophones natifs. Malgré tout ces changements, il semble bien qu'à moyen terme, le dialecte navarro-labourdin risque de disparaitre avec ses locuteurs et d'être remplacé par une langue unie : le batua[24].
- Festivités
Patrimoine civil
- le château[25] d'Arcangues fut reconstruit en 1900. Le corps central du bâtiment, flanqué de deux ailes imposantes, est surmonté d'une verrière qui illumine l'intérieur de l'édifice. Il s'élève sur une petite colline, au milieu d'un petit parc planté de chênes.
- Le premier château d'Arcangues semble avoir été édifié[26] au XIIe siècle et fut le siège de la seigneurie à l'origine du village.
- Le château d'Arcangues, comme celui du Bosquet, fut occupé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale ;
- le château du Bosquet fut reconstruit en 1905 par Jean-Baptiste Ernest Lacombe pour le compte d'André Soulange-Bodin, ministre plénipotentiaire. Il est situé au quartier Lanchipiette. Sa particularité est de présenter au nord, une façade édifiée dans le style anglais, et au sud, une façade dans le style basco-normand[11]. Il ouvre sur un vaste panorama de la chaîne des Pyrénées et du golfe de Gascogne.
- la villa Berriots[27], datant de 1929, est l'œuvre de l'architecte Louis Sue, et fut construite pour le couturier Jean Patou ;
- Un théâtre de nature, édifié en 1968 et dû à l'architecte bayonnais Cazamayou, est présent côté nord, en contrebas de la mairie et du fronton, et apparait sous la forme d'un immense préau, à charpente traditionnelle, fermé à l'ouest par des baies vitrées. Les gradins, côté sud, sont dominés par une immense fresque de Ramiro Arrue ;
- la fontaine sur la place, figurant une tête d'homme coiffée d'un béret, de la bouche duquel jaillit l'eau, représente Léon Hegoas, dit Brasquette, de la maison Brasketa, à qui le marquis d'Arcangues avait prédit « qu'il saurait bien lui faire boire de l'eau »[11].
- La maison de l'ancien chanteur de renommée internationale Luis Mariano, la maison Marionako Borda.
- La maison du domaine d'Othe Xuri.
Patrimoine religieux
- le clocher[28] de l'église du XVIe siècle est inscrit aux monuments historiques depuis 1925. Une inscription au-dessus de l'entrée de la chapelle indique que l'église Saint-Jean-Baptiste de l'Uhabia fut fondée en 1516 par Augier d'Arcangues, écuyer et seigneur du lieu ;
- le cimetière recèle une impressionnante collection de stèles discoïdales essentiellement postérieures au XVIe siècle, réunie par le marquis Pierre d'Arcangues, et regroupant des pièces provenant des trois provinces du Pays basque nord.
- La maison des sœurs d'arcangues
Patrimoine environnemental
Une partie du territoire de la commune appartient à la réserve naturelle régionale d'Errota Handia.
Équipements
- Sports et équipements sportifs
Outre la société de pelote basque Lau-herri, qui vit éclore le champion professionnel Simon Haran, la vie associative s'organise autour de la société Emak-Hor, regroupant des sections de rugby, de hand-ball, de gymnastique, une fanfare, un chœur d'hommes (Adixkideak) et un groupe folklorique. Le golf situé entre Arcangues et Arbonne a permis de sauvegarder le patrimoine environnemental de la commune.
- Enseignement
La commune dispose d'une école primaire.
- Santé
Le milieu médical est représenté avec une pharmacie, un cabinet de dentiste, un médecin généraliste ainsi que des kinésithérapeutes.
Personnalités liées à la commune
- Nées au XVIIIe siècle
- Rose d'Arcangues, née en 1793 et décédée en 1817, épousa Casimir d'Angosse, homme politique français ;
- Nées au XIXe siècle
- Jean-Baptiste Mariani, décédé le 18 janvier 1890 à Rome et inhumé le 2 février 1890 à Arcangues, est un diplomate français, ministre plénipotentiaire à Munich en 1882, puis ambassadeur de France à Rome en 1890[11] ;
- André Soulange-Bodin, né en 1855 et décédé en 1937, puis inhumé à Arcangues, est un diplomate et homme politique français, ministre plénipotentiaire à Berlin, puis directeur du personnel et du secrétariat des Affaires étrangères à Paris, maire d'Arcangues de 1919 à 1929. Il est l'auteur de deux ouvrages diplomatiques : La diplomatie de Louis XV et le pacte de famille (1894) et L'avant-guerre allemande en Europe (1918) ; il fonde l'association la maison basque de Paris.
- Henry Soulange-Bodin, né en 1885 et décédé en 1965 et inhumé à Arcangues, est un homme de lettres et historien français, spécialiste des châteaux de France. Il est le fils d'André Soulange-Bodin ;
- Nées au XXe siècle
- Luis Mariano, de son vrai nom Mariano Eusebio González y García, né à Irun en 1914 et décédé à Paris en 1970, est un ténor basque-espagnol. Il repose au cimetière d'Arcangues, régulièrement envahi par ses admirateurs. Un buste[11] représentant le chanteur, sculpté par Paul Belmondo est visible dans un jardin de la commune. Luis Mariano fit construire à Arcangues Marionako Borda, maison basque où il fit de nombreux séjours ;
- Micaela Cousiño y Quiñones de León, née en 1938 et ayant passé une partie de son enfance à Arcangues, seconde épouse de Henri d'Orléans, « comte de Paris, duc de France », prétendant orléaniste au trône de France, qu'elle a épousé religieusement en l'église Saint-Jean-Baptiste de l'Uhabia, le 26 septembre 2009 (25 ans après le mariage civil) ;
- Léopold Eyharts, spationaute et général de brigade aérienne français né en 1957. C'est à Arcangues que le spationaute vit depuis son enfance.[réf. nécessaire].
Notes
- Gentilé sur habitants.fr
- Fiche horaire sur le site du Conseil Général, consultée le 02/05/2010
- Notice du Sandre sur Arcangues
- Géoportail - Institut géographique national (France), « Géoportail ». Consulté le 16 octobre 2011
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Cartulaire de
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux 2006 (ISBN 2 86781 396 4)
- Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Chapitre de
- Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- E. Goyheneche, le Pays basque, Pau, 1979
- Arcangues - Sous la direction de H. Lamant-Duhart - Ekaina 1986
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), pages 42 et 43. Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par
- Bulletin de la Société es sciences, lettres et arts de Bayonne, 1921, n°3-4, page 166 et suivantes.
- Hendaye, citée par Arcangues - Sous la direction de H. Lamant-Duhart - Ekaina 1986, page 55 Maison d'Iranda (ou Irandatz) d'
- Arcangues, sous la direction de H. Lamant-Duhart, Ekaina 1986 - La commune d'Arcangues porte les armes des anciens seigneurs de ce nom, mentionnés en ce lieu depuis le XIIe siècle - Il existe également une variante des quartiers 2 et 3, la croix pouvant être d'argent sur fond de gueules ou d'or sur fond de gueules. Sur le tout, d'après H. Jougla de Morenas (Grand Armorial de France, tome I), on trouve également d'azur à trois chevrons d'or.
- La disparition du registre des délibérations de la période impériale ne permet pas de connaître les noms des maires entre Dominique Bastres et Jean-Baptiste Larre
- Jean-Baptiste Larre (1753-1832) maire d'Arcangues sous l'Empire, démissionna en 1815. Il avait été conseiller d'arrondissement
- Basses-Pyrénées le 22 décembre 1815, et confirmé par un nouvel arrêté prefectoral du 19 juillet 1821. Michel Louis d'Arcangues (1790-1868), nommé maire par le préfet des
- Michel Garrin (1770-1849) avait été précédemment nommé adjoint de Michel d'Arcangues depuis 1815. La Monarchie de juillet ayant modifié la loi électorale, sa nomination fut effectuée par le Conseil municipal le 14 décembre 1831.
- Michel d'Arcangues fut destitué au printemps 1906 à la suite de sa position contre l'inventaire des biens ecclésiastiques
- Suite au décès de Michel d'Arcangues en 1915, Jean Biolet, adjoint fait office de maire jusqu'aux premières élections intervenant après l'armistice.
- (eu) Atlas des dialectes basques publié par Koldo Zuazo.
- La standardisation de la langue : La récupération de la langue basque II Un livre de l'association Garabide Elkartea basée à Durango (Biscaye), coordinateur: Alberto Barandiaran, Gertu, (ISBN 978-84-613-6836-5).
- L'expérience du basque : clés pour la récupération linguistique et identitaire Un livre de l'association Garabide Elkartea basée à Durango (Biscaye), coordinatrice: Lore Agirrezabal Pertusa, Gertu, (ISBN 978-84-613-6642-2). L'ouvrage traite notamment de l'histoire de l'euskara et des différentes expériences menées pour sa récupération.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château d'Arcangues
- d'après Jean de Jaurgain, historien basque du XIXe siècle, cité par Arcangues - Sous la direction de H. Lamant-Duhart - Ekaina 1986, page 48
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Berriots
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le clocher de l'église
Pour approfondir
Bibliographie
- Arcangues - Sous la direction de H. Lamant-Duhart - Ekaina 1986
Articles connexes
Liens externes
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