Fiat

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45° 01′ 57″ N 7° 40′ 01″ E / 45.032580, 7.666934

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Fiat
Logo Fiat Auto

Logo de Fiat
Création 1899
Fondateurs Giovanni Agnelli
Forme juridique SA
Slogan « Moins c'est mieux[1] »
Siège social Drapeau d'Italie Turin (Italie)
Direction John Elkann, Sergio Marchionne
Actionnaires Exor
Activité Fabrication et vente de véhicules
Société mère Fiat Group
Site web www.fiat.com
Logo du Groupe Fiat

FIAT, acronyme de Fabbrica Italiana Automobili Torino ou en français Usine Italienne d'Automobiles de Turin, est un constructeur automobile italien, basé au Lingotto à Turin. La FIAT a été créée le 11 juillet 1899 au Palazzo Bricherasio par 30 actionnaires, dont un certain Giovanni Agnelli. Fin 2010, Fiat est détenue à hauteur de 30,5 % par Exor S.p.A, différents investisseurs institutionnels en possèdent 41,5 %, 3,5 % sont détenus en auto-contrôle par Fiat elle-même, et elle a un flottant de 24,5 % à la Bourse de Milan[2]. L'actionnaire principal Exor S.p.A est une holding elle-même détenue à 51,2 % par la famille Agnelli, descendante du fondateur. Le président de Fiat est John Elkann, petit-fils de Gianni Agnelli, et le directeur général est Sergio Marchionne[2].

En septembre 2010, Fiat décide de se scinder en deux entités : Fiat Group qui regroupe les activités automobiles de l'ancien groupe, et Fiat Industrial Group, qui regroupe les véhicules utilitaires, machines agricoles et engins de chantier. Chaque actionnaire de l'ancien groupe reçoit, le 3 janvier 2011, 1 action de chacun des deux nouveaux groupes pour chaque action de l'ancien groupe détenue.

  • Fiat Group possède les marques automobiles Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Maserati, Ferrari, Abarth, les camionnettes Fiat Professional, la participation dans le groupe automobile américain Chrysler, les équipementiers automobiles Fiat Powertrain, Magneti Marelli, Teksid, le fabricant de machines-outils pour l'automobile Comau, et des participations dans la presse (la Stampa, le Corriere della Sera)[2]. Fiat Group a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 35,9 milliards d'euros pour un résultat net de 600 millions d'euros[3].
  • Fiat Industrial Group regroupe les camions et autobus Iveco, Irisbus, Astra, Magirus, les fabricants de machines agricoles et d'engins de chantier Case, New Holland, Steyr, Kobelco, les générateurs et moteurs de bateaux FPT Industrial[2]. Fiat Industrial Group a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 21,3 milliards d'euros pour un résultat net de 378 millions d'euros[4].

Depuis juin 2009, Fiat est actionnaire de l'Américain Chrysler. En juin 2011, cette participation s'élève à 53,5 %. Fiat envisage de la porter à 70 % en 2012[5]. Fiat Group a consolidé le bilan Chrysler dans ses comptes à partir du 1er juin 2011.

Sommaire

Fiat Group S.p.A.

Depuis le 1er janvier 2011, Fiat Group est recentré sur les activités automobiles. Elle possède 7 filiales, Fiat Group Automobiles (100%, marques Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Abarth, Fiat Professional, participation dans Chrysler), Maserati (100%), Ferrari (90%), les équipements automobiles Magneti Marelli (100%), Fiat Powertrain Technologies (100%), Teksid (84.8%), et le fabricant de machines-outils pour l'automobile Comau (100%)[6].

Fiat Group Automobiles a réalisé un chiffre d'affaires de 27.9 milliards d'euros en 2010, avec 57.611 collaborateurs. Ses ventes se sont élevées à 1.165.000 véhicules en Europe dont 625.000 en Italie et 120.000 en France, son deuxième marché européen. A 761.000 véhicules au Brésil, où Fiat est leader avec 22.8% de parts de marché. Et à 154.000 véhicules dans le reste du monde : en Argentine avec 10.4% de parts de marché, en Turquie avec 14.6% de parts de marché. Soit au total 2.08 millions de véhicules vendus à travers le monde[2]. Fiat Professional est spécialiste des véhicules utilitaires légers.

Maserati a vendu en 2010 5.675 voitures, en hausse de 26.4%, dont 1.964 GranCabrio, 2.259 GranTurismo et 1.452 Quattroporte, pour un chiffre d'affaires de 586 millions d'euros et avec 696 collaborateurs. Les principaux marchés de Maserati sont les Etats-Unis, l'Italie, le Royaume-Uni et la Chine[2].

Ferrari a vendu en 2010 6.461 voitures, avec les modèles California, 458 Italia, les séries limitées 599 GTO et SA Aperta. Ferrari a réalisé un chiffre d'affaires de 1.9 milliards d'euros et emploie fin 2010 2.721 collaborateurs[2].

Les équipements automobiles Magneti Marelli ont représenté 5.4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010, dans les domaines de l'éclairage (1.6 milliards d'euros de chiffre d'affaires), contôle moteur (électronique de contrôle, pompes à injection, ... pour 967 millions d'euros), systèmes de suspension (583 millions), pare-chocs (400 millions), systèmes électroniques (623 millions), systèmes d'échappement (614 millions), composants et modules en plastique (500 millions)[2].

Fiat Powertrain produit des moteurs et des boites de vitesse pour automobiles et véhicules utilitaires légers. Son chiffre d'affaires 2010 s'élève à 4.2 milliards d'euros[2].

Teksid fabrique des pièces métalliques (fonte, magnésium, aluminium) pour les moteurs, avec un chiffre d'affaires 2010 de 776 millions d'euros[2].

Comau fabrique des machine-outils pour les constructeurs automobiles, avec un chiffre d'affaires 2010 de 1.02 milliards d'euros[2].

Fiat possède depuis 2008 70% du constructeur serbe Zastava.

La répartition géographique des activités de Fiat Group sont[2] :

Fiat Group
Zone Géographique Chiffre d'affaires Collaborateurs Usines Centres de R&D
Italie 27.3% 45.8% 44 30
Europe hors Italie 33.0% 17.9% 29 13
Amérique du Nord 3.1% 1.2% 6 3
Mercosur 27.9% 28.7% 18 5
Reste du Monde 8.7% 6.4% 16 7

Les différentes filiales de Fiat Group dans le monde :

Fiat Group possède également des participations dans les médias :

Le rachat de Chrysler

Depuis juin 2009, Fiat possède une participation de 20% dans le constructeur automobile américain Chrysler. Sergio Marchionne a négocié un accord avec les Etats américain et canadien, créanciers de Chrysler, au printemps 2009, alors que Chrysler se trouve au bord de la faillite. Chrysler dépend alors d'un marché américain sinistré par la crise économique de 2008, d'une gamme vieillissante et gourmande en carburant, ses ventes dépassent à peine 1 million de véhicules. Aux termes de l'accord, Fiat peut acquérir gratuitement 3 tranches supplémentaires de 5% de Chrysler en respectant des critères portant sur le rétablissement de l'américain. En janvier 2011, selon cette accord, la part de Fiat est portée à 25%, puis à 30% en avril 2011, et pourra atteindre 35% lorsqu'un nouveau modèle compact sera produit sur une plate-forme Fiat aux Etats-Unis, ce qui est attendu pour la fin 2011. Parallèlement, Fiat a acquis une option d'achat de 16% supplémentaires du capital pour 1.27 milliards de dollars à la condition que Chrysler rembourse les 7.5 milliards de dollars de prêt aux Etats américain et canadien. Le remboursement est effectué début mai 2011. Après avoir racheté la participation du Trésor américain, le 27 mai 2011,Fiat détient 51% de l'américain[7].

L'association Fiat-Chrysler doit permettre aux deux groupes d'étendre leur présence géographique et de développer leur gamme. Ainsi, la Chrysler 300, dans sa seconde série profondément modifiée, sera commercialisée en Europe sous la marque Lancia, la Fiat 500 est commercialisée aux Etats-Unis, un crossover turbodiesel de 2 litres Fiat, le Fiat Freemont, est développé sur une base Dodge, une Jeep va être produite à Turin et Alfa Romeo va bénéficier du réseau de concessionnaires Dodge pour revenir sur le marché américain. Chrysler représente en 2010 42 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 51.600 collaborateurs et des ventes de 1.5 millions de véhicules. Le but affiché de Sergio Marchionne est d'atteindre 6 millions de véhicules vendus en rapprochant les deux groupes, contre 4 millions de ventes combinées en 2010[8].

Fiat Industrial Group

Fiat Industrial regroupe les activités machines agricoles et engins de chantier, les poids lourds et les générateurs et moteurs de bateaux. Ces activités ont été séparées de Fiat Group et cotées en Bourse le 3 janvier 2011.

Histoire de la société

La constitution de la société

Fiat 3½ HP produite en 1899.

L'acte de création de la « Società Anonima Fabbrica Italiana Automobili Torino » est signé le 11 juillet 1899 au Palazzo Bricherasio, à Turin, en Italie. On dénombre trente actionnaires, parmi les noms desquels figurent Ceirano, Faccioli, Felicenazzaro et Vincenzo Lancia pour un capital social de 800 000 lires. Parmi ces trente fondateurs se trouvent Ludovico Scarfiotti, qui sera le premier président du conseil d'administration, et Giovanni Agnelli, l'homme qui les a réunis. Giovanni Agnelli n'est ni un technicien, ni un financier, ni un spéculateur, mais un visionnaire et grâce à son dynamisme il prendra la direction de la société dès 1902.

Agnelli, qui était un homme d'action, a voulu très vite constituer une grande entreprise d'importance nationale, pour que la jeune Italie puisse refaire son retard industriel sur ses voisins français et allemands. L'idée d'Agnelli était de produire rapidement des automobiles « populaires », utilisables par le plus grand nombre, et il réussit à persuader un groupe de financiers turinois des perspectives intéressantes de la production automobile de ce type.

Dès le début, il renonce à l'élaboration d'un modèle original qui lui aurait fait perdre temps et argent, et se tourne par conséquent vers un modèle existant, conçu par Ceirano et Faccioli, qui en avaient déjà vendu quelques exemplaires. Les évènements qui suivent montrent bien la détermination et l'empressement d'Agnelli. La société Ceirano, déclarée le 23 octobre 1898, se définit clairement comme une « société pour la fabrication de prototypes automobiles » et dès le 20 mars 1899, l'ingénieur Faccioli dépose le brevet de sa voiture. À peine sa constitution entérinée, la nouvelle société Fiat rachète les actions et les brevets de la société Ceirano. Elle dispose alors d'un modèle viable, la Fiat 3½ HP, et de capitaux à peine entamés. De plus, elle sous-traite la fabrication des pièces à des entreprises expérimentées.

L'épopée industrielle

Vincenzo Lancia à bord d'une Fiat 50 HP en 1908.

Fiat inaugure sa première grande usine en 1900, au no 35 du Corso Dante à Turin. Sur une surface de 12 000 m2, 150 ouvriers produiront vingt-quatre automobiles durant cette année 1900. En 1902 la société commence à acquérir ses premières lettres de noblesse dans le sport automobile. Les neuf Fiat engagées sur le Tour d'Italie automobile franchissent toutes la ligne d'arrivée. Vincenzo Lancia remporte la course de côte Sassi-Superga au volant de la 24 HP Corsa, première voiture de compétition réalisée et présentée peu de temps avant par le constructeur, tandis que Giovanni Agnelli établit un nouveau record sur la Fiat 8 HP lors du second Tour d'Italie.

En 1906, les effectifs de Fiat s'élèvent à 1 500 salariés, produisant 1 150 voitures, et l'entreprise entreprend ses premières acquisitions en achetant la société Ansaldi. Sur le plan sportif, Vincenzo Lancia remporte la Coppa d'Oro à Milan, tandis que Mathis s'adjuge la Targa d'Oro de la Coppa Herkomer au volant d'une Fiat 40 HP. C'est aussi à ce moment que les exportations commencent à décoller, jusqu'à représenter les deux tiers de la production. Fiat adopte une stratégie de croissance axée sur la mondialisation et conquiert des parts importantes sur des marchés porteurs, en particulier aux États-Unis, au point de créer la Fiat Motor Corporation en 1908 avec la construction d'une usine pour une fabrication locale.

Le constructeur commence à produire des modèles dédiés à un usage spécifique, comme la Fiat Type 1 Fiacre, dédiée au transport public - adoptée en particulier par les villes de New York, Paris et Londres - et qui sera produite à 1 600 exemplaires ; mais aussi des véhicules commerciaux, des moteurs pour la marine AIFO, des camions Fiat V.I., des trams Fiat Ferroviaria, les avions Fiat Avio, etc.

L'usine du Lingotto est un chef-d'œuvre dans l'application du fordisme.

En 1916 débute la construction de l'usine du Lingotto, « lingot » de 500 mètres de long, à Turin, sous la direction de l'architecte Giacomo Mattè Trucco. Lorsque sa construction s'achève en 1922, c'est la plus grande et la plus moderne usine d'Europe et dès lors l'emblème de l'industrie automobile italienne. Le bâtiment, qui occupe cinq étages est absolument révolutionnaire et abrite sur son toit une piste d'essai futuriste. Ce bâtiment est un chef-d'œuvre dans l'application du fordisme : les pièces détachées arrivent au rez-de-chaussée et les voitures sont assemblées au fil des cinq étages, transportées par des ascenseurs, pour enfin être testées sur la piste ovale et inclinée qui occupe le toit.

À ce moment de son histoire, la firme turinoise est déjà le moteur de l'industrie italienne et sa production commence à se diversifier très largement (chemins de fer, aciéries, électricité, transports publics...), au point que durant la Première Guerre mondiale, elle produit camions et blindés, avions et moteurs, mais aussi armes et munitions, et même uniformes, bottes et sacs pour les soldats. Fiat met son industrie entière au service de l'effort de guerre et sort grandie de ce conflit. La société qui comptait 4 000 employés en 1914 en compte 40 000 en 1918.

Dans les années 1930, Fiat est déjà un empire industriel d'envergure internationale. Le groupe possède des usines sur trois continents (Europe, Amérique latine et même Asie). C'est aussi à cette époque qu'il crée la marque Simca en France, Fiat-NSU devenue Fiat Neckar en Allemagne et plus tard Seat en Espagne. Cependant la politique d'autarcie de Mussolini force la société à revoir ses plans de développement à l'international et à se concentrer sur le marché domestique et les industries lourdes. Les secteurs aéronautique et ferroviaires, ainsi que les travaux publics, connaissent alors une forte croissance. Le slogan de Fiat est alors « Sur terre, sur mer et dans les airs ». Toutefois, la croissance perdure et à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les effectifs du groupe se montent à 55 000 employés.

En 1937 commence la construction de l'usine de Mirafiori, qui introduit les principes d'organisation industrielle les plus avancés de son temps et confirme l'orientation de la compagnie vers la production de masse. Sa construction s'achèvera en 1939, et le nouveau complexe industriel sera inauguré en présence de Mussolini. Fiat eut et conserva des contacts autant avec les nazis et les fascistes, qu'avec les alliés et la Résistance.

En 1945, le sénateur Giovanni Agnelli meurt, son fils Edoardo étant décédé dans un accident d'avion dix ans auparavant, c'est Vittorio Valletta qui assume la présidence de Fiat, en attendant que son petit fils, Gianni Agnelli prenne les rênes en 1964.

La reconstruction et le boom économique

La Lada 2101, copie exacte de la Fiat 124.

Ce n'est qu'en 1948, et grâce à l'aide financière du plan Marshall, que la reconstruction des usines détruites pendant la guerre se termine. En 1950, la production retrouve son niveau d'avant guerre si bien que l'on parle de « miracle italien ». Vittorio Valletta poursuit la stratégie de croissance, d'acquisitions et de diversification lancée par Agnelli et les profits recommencent à croître et les effectifs à augmenter.

En 1958, c'est le boom économique et la production augmente de façon impressionnante, tirée par la production d'automobiles et de machines agricoles. Les usines de Mirafiori doublent leur capacité : plus de 50 000 ouvriers y travaillent en deux postes et parfois trois. Le secteur automobile est le symbole du miracle économique italien, et Fiat, avec 85 % de la production du pays, joue un rôle de premier ordre. Le nombre d'ouvriers atteint un maximum de 230 000. C'est également à ce moment qu'est décidée la construction d'une seconde « méga-usine », celle de Rivalta di Torino, toujours près de Turin, inaugurée en 1968.

Après avoir aidé à la création du secteur automobile en Yougoslavie avec Zastava dans les années 1950, en Espagne avec Seat, Fiat est le principal collaborateur - concepteur et fournisseur - de VAZ (Lada) en Union soviétique à Togliattigrad. Il fournira également les licences de fabrication pour les 600 000 exemplaires Zigouli-Lada par an, copie des modèles Fiat 124 et Fiat 125. Les automobiles Fiat, notamment leur plate-forme, serviront de base à l'ensemble des constructeurs du camp socialiste, en particulier les constructeurs soviétiques ainsi que le polonais Fiat-Polski FSO, soit directement, soit indirectement par la collaboration de fabricants soviétiques utilisant les procédés et technologies Fiat.

1990-2004 : la crise

La Fiat Stilo est un échec commercial en Europe.

À partir des années 1990, les bénéfices de Fiat commencent à décliner, et ce malgré la présence de modèles populaires comme les Panda, Uno et Tipo. L'image de Fiat concernant sa fiabilité et sa finition, lui fait de plus en plus de tort face aux autres constructeurs: les ajustements parfois hasardeux et les plastiques bas de gamme choquent la clientèle quand le Groupe Volkswagen donne le la avec les lancements des troisièmes et quatrièmes générations de Golf en 1991 et en 1997. Cette réputation détourne peu à peu les clients et les ventes baissent après 1990, notamment en France où elles tombent de 150 000 à moins de 60 000 véhicules en 2000. De plus, Fiat, victime de son succès et par facilité, maintient des modèles au catalogue pour une durée allant au-delà du raisonnable : la Uno est produite de manière quasi inchangée de 1983 à 1997, tandis que la Panda fait encore pire, de 1980 à 2003, ce qui contribue à donner à la marque une image désuète dont elle se serait bien passée.

Le groupe, toujours présidé par Gianni Agnelli alors âgé de 80 ans, est en grande difficulté. Les pertes n'ont jamais été aussi importantes, et les conseils d'administration se succèdent sans succès. La rumeur sur l'hypothèse d'un rachat par un concurrent est même avancée. En mars 2000, un accord en deux temps est signé. General Motors prend, dans un premier temps, 20 % du capital de la division Automobiles Fiat et Fiat Holding S.p.A. reçoit en échange 6 % de la totalité du groupe GM et en devient son premier actionnaire. La Fiat Stilo, lancée le 11 septembre 2001,malgré d'indéniables qualités est un échec commercial en Europe: son esthétique impersonnelle et trop germanisée(l'avant évoquant par exemple furieusement la Passat de l'époque), couplée à la réputation de Fiat lui fait se détourner la clientèle.En Amérique latine en revanche, le modèle connait son petit succès, ce qui ne suffit pas malgré tout à considérer la Stilo comme une franche réussite. Enfin sinistre ironie de l'Histoire, son lancement le jour des attentats du World Trade Center achèvera de lui donner une image de "voiture maudite".

En juin 2002, Fiat Auto, grevé par un endettement de 6,6 milliards d'euros, est obligé de faire appel aux banques pour soulager sa trésorerie. Un consortium de banques souscrit à 3 milliards d'euros en prenant une garantie sur une partie du capital et achète 51 % de la filiale de crédit Fidis. Parmi les autres mesures prises alors, Fiat Group dépose en garantie 34 % de Ferrari auprès du groupe financier Mediobanca contre 775 millions d'euros. L'affaire fait alors grand bruit.

Fiat Grande Punto - Auto Moto Show Katowice 2006.

2005 : La résurrection

Après le décès de Gianni Agnelli en 2003, petit fils du fondateur de Fiat, puis de son frère Umberto Agnelli en 2004, c'est Luca Cordero di Montezemolo, le président de Ferrari, qui est appelé à la présidence du groupe Fiat. Il s'entoure d'une nouvelle équipe dirigeante animée à partir de juin 2004 par un nouveau directeur général, Sergio Marchionne qui va insuffler au groupe un nouvel élan et réorganiser totalement le management de Fiat Auto, la branche en difficulté du groupe. Malgré le succès de la nouvelle Panda, le nouveau directeur général impose une sévère restructuration, en remplaçant toute l'équipe dirigeante et en taillant dans les coûts, sans toucher aux effectifs, et en réorganisant la fabrication.

Cette gestion va rapidement porter ses fruits dès 2005 et stopper la lente descente aux enfers qu'avait connue Fiat Auto. En 2004, l'option de vente de Fiat concernant la branche automobile auprès de General Motors a été rompue, en contrepartie du versement par General Motors d'une indemnité de rupture de 1,55 milliard d'euros en cash plus la restitution de sa participation restante de 10 % dans Fiat Auto, permettant au groupe Fiat de reprendre 100 % de sa filiale automobile et de renouer très rapidement avec ses premiers bénéfices dès la même année.

Libre de ses agissements, Fiat Auto va rapidement passer des alliances industrielles partielles et ciblées. Fiat restructure et modernise rapidement ses lignes de produits et comme l'a admis Luca de Meo, le directeur de la marque, de générer de « l'argent avec une gamme étroite et peu d'investissements » car « il nous faut mettre les investissements sur les voitures qui font les gros volumes, plus de cent mille unités par an [...] Fiat doit rester populaire mais redevenir moderne et design ».

La Fiat Grande Punto dans sa version sportive Abarth, au Motor Show Bologna 2007.

Cependant, la résurrection est basée sur la Fiat Grande Punto, dessinée par Giorgetto Giugiaro, pour laquelle sont enfin réhabilitées les valeurs et l'identité de la marque. Cette nouvelle génération de sa célèbre compacte, devient en quelques semaines le véhicule le plus vendu toutes catégories confondues en Europe depuis le début de l'année 2006. En avril 2006 débute la commercialisation du premier véritable 4x4 civil de la marque, la Fiat Sedici, conçu en partenariat avec Suzuki. En mai 2006, Fiat ouvre à Mirafiori près de Turin, la plus grande concession automobile du monde, regroupant tous les modèles du groupe Fiat soit : Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Ferrari et Maserati.

Même si le succès actuel d'un seul modèle ne peut rien laisser présager pour l'avenir, les usines tournent désormais à plein régime et Fiat compte maintenir sa croissance des ventes au rythme actuel de 23 % en 2006, remontant de 6,4 % à plus de 9 % au palmarès européen et pronostiquant un bénéfice de 1 milliard d'euros pour l'année 2006, et comme l'a souligné Sergio Marchionne, Fiat est aujourd'hui redevenue un concurrent sérieux au niveau mondial. En Italie même où le groupe avait, avant les années 1980, 70 % de parts de marché, il est en 2006 repassé au-dessus de la barre des 31 %.

Avec ses premiers bénéfices, Fiat a fait valoir fin septembre 2006 une option de rachat, auprès de Mediobanca qui lui a permis de récupérer les 29 % de Ferrari cédés en 2002 pour environ 800 millions d'euros, portant ainsi son contrôle à 85 %. Les 5 % restants avaient été cédés par la banque au fonds d'investissements Mudabala de Dubaï. Piero Ferrari, le fils d'Enzo possède encore 10 % du groupe. Mi-juillet 2007, la capitalisation boursière du groupe encore moribond trois ans plus tôt est plus élevée (30 milliards d'euros) que celle cumulée de Ford et General Motors (27,5 milliards)[9].

Le présent au fur et à mesure

L'année 2007 est une année très florissante avec l'arrivée de nombreux nouveaux modèles. Fiat en a annoncé vingt-trois d'ici à 2010. L'objectif du groupe Fiat est de construire dans le monde quatre millions de véhicules automobiles dès 2010.

Tout d'abord, en janvier 2007, la nouvelle Fiat Bravo est présentée officiellement à Rome. Avec une ligne bien plus gracieuse et italienne que la Stilo qu'elle remplace, elle est assez bien accueillie. Prévue pour une production de 120 000 exemplaires par an sur le site très robotisé de Cassino, la Bravo a déjà dépassé cet objectif, et contribue elle aussi à conforter l'image du constructeur. Au printemps 2007, au Salon de Genève, la nouvelle Fiat Linea, présentée en avant-première au Salon d'Istanbul en novembre 2006, est lancée sur les marchés émergents comme la Turquie, le Brésil, l'Argentine, l'Inde et la Russie, dans ces pays mêmes où elle sera fabriquée. Ce modèle, ressemblant à une Grande Punto avec coffre est également commercialisée en Europe (Allemagne et Espagne) dès 2008. Ce n'est pas un modèle low cost.

Puis le 4 juillet 2007, 50 ans après jour pour jour, est apparue la Fiat 500 II, une voiture suivant la tendance néorétro initiée par la New Beetle et ensuite la Mini, évoquant la mythique Fiat 500 de 1957, mais à des tarifs relativement accessibles. Avant même son lancement, 50 000 commandes avaient été passées dans le réseau, et ce juste pour la France et l'Italie. Après à peine un an, Fiat a reçu 250 000 commandes alors que la production, augmentée à trois reprises, plafonne à 190 000 exemplaires/an sur le site polonais de Tychy où sont également produites la Panda et la seconde génération de Ford Ka.

En 2008, Fiat achète 70 % du constructeur serbe Zastava pour y produire des véhicules à bas coûts[10]. La ville serbe de Kragujevac est un important centre de production automobile, déjà à l'époque yougoslave avec Zastava. En septembre 2008, Fiat a investi 700 millions d'euros et le gouvernement de Serbie 200 millions d'euros dans la rénovation de l'usine Zastava. Le « monstre industriel » issu de ses investissement produira 300 000 véhicules (individuel, Fiat classe A et B, mais aussi car et camion Iveco) par an à destination de la Serbie pour seulement 10 %. Le reste de la production sera destiné à l'exportation dans l'UE et surtout en Russie, avec laquelle la Serbie a signé des accords de suppression des taxes de douane[11].

Le 10 juin 2009, le groupe prend 20 % du capital de Chrysler en échange d'accords de coopération technique et commerciale. Fiat envisage de porter ensuite sa participation à 35 %, puis à 51 % dès lors que Chrysler aura remboursé la totalité des prêts fédéraux qui lui ont été accordés, soit 6 milliards de dollars[12].

Depuis le 1er juillet 2010, le groupe Fiat dispose à nouveau d'un espace d'exposition sur les Champs-Élysées dénommé MotorVillage[13]

Modèles

Automobiles de la marque Fiat

Comme pour tous les constructeurs dans le monde, les modèles du début du siècle étaient baptisés du nombre de chevaux de puissance du moteur. À partir de 1910, Fiat utilise la formule « Type 1 », « Type 2 », etc., mais en 1920, Fiat réorganise l'ensemble de ses productions et choisit de donner des codes internes à ses produits. Dès lors apparaît la Fiat 501 en 1921. Le 5 étant le code de la division automobile, le 6 revenant aux véhicules industriels camions et autobus, le 7 aux tracteurs agricoles, le 1 lui étant réservé à la division moteurs. À partir de 1936, l'appellation des voitures reprend la valeur de la cylindrée, alors que le code produit reste sur la base 500.

C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que Fiat élabore un plan de nouveaux modèles et change ses noms de code en prenant le 1 pour les voitures, le 2 pour les véhicules industriels légers Fiat Professional, le 3 pour les autocars de ligne et de luxe Fiat Bus, le 4 pour les bus urbains, le 5 pour les autobus interurbains, le 6 restant pour les camions Fiat V.I., le 7 pour le matériel agricole et de travaux publics Fiat Geotech, le 8 attribué à Lancia et le 9 à Alfa Romeo. C'est ainsi que la Fiat 600 porte le nom de code VIN : ZFA100.

En 1966, avec l'arrivée de Gianni Agnelli aux commandes de l'empire Fiat, les voitures reprennent l'appellation du nom de code et l'on connaitra la Fiat 124, dont le code VIN est ZFA124. Cette formule sera abandonnée en 1978 au profit de noms fantaisistes comme la Fiat Ritmo, dont le code est ZFA138. Dans le groupe, la Lancia Thema est connue sous le nom de code ZLA834 et l'Alfa Romeo 156 : ZAR932.

En 2007 les codes 1 seront très bientôt quasiment tous utilisés, Fiat utilise désormais la série 300, réservée préalablement aux autocars avant qu'ils ne change de nom en Irisbus, pour numéroter ses voitures.

Article détaillé : Tableau modèles Fiat Auto monde.

- 1899 à 1909 -

- 1908 à 1919 -

- 1920 à 1929 -

Fiat 509

- 1930 à 1939 -

- 1940 à 1949 -

- 1950 à 1959 -

Fiat 500

- 1960 à 1969 -

- 1970 à 1979 -

  • Fiat 127 (1971) élue voiture de l'année 1972 - modèle 127 - aussi fabriquée en Espagne et Pologne
  • Fiat 126 (1972) - modèle 126
  • Fiat 132 (1972) - modèle 132 - aussi fabriquée en Espagne et Pologne
  • Fiat X1/9 (1972) - modèle 128S
  • Fiat 126P (1973) fabriquée uniquement en Pologne - modèle 126P
  • Fiat 131 (1974) - modèle 131 - aussi fabriquée en Espagne, Maroc, et jusqu'en 2007 en Turquie
  • Fiat 133 (1974) - fabriquée en Espagne par Seat (1974-1979) puis en Argentine par Fiat (1977-1982)
  • Fiat Nuova Campagnola (1974) - modèle 1132
  • Fiat 147 (1976) modèle fabriqué uniquement au Brésil et en Argentine - modèle 147
  • Fiat Ritmo (1978) appelée Strada dans les pays anglosaxons - modèle 138 - aussi fabriquée en Espagne

- 1980 à 1989 -

Fiat Tipo

- 1990 à 1999 -

Fiat Palio Weekend

- 2000 à aujourd'hui -

Fiat Bravo 2
Fiat 500

Véhicules utilitaires

Depuis le mois d'avril 2007, la division Fiat Veicoli Commerciali - LCV - est devenue Fiat Professional.

Véhicules industriels - camions - bus - poids lourds

Créée en 1907, la division poids lourds Fiat V.I. a fabriqué et commercialisé sous son nom un nombre considérable de véhicules de tous types, camions légers, lourds, très lourds, militaires, spéciaux, et sa division Fiat Bus les bus et autobus.

Après le rachat de nombreux autres constructeurs en Italie et dans le monde, Fiat V.I. s'est hissé au second rang européen dans la spécialité.

C'est en 1975 que cette division qui se composait alors des marques Fiat V.I., Fiat-OM, Lancia V.I., Unic-Fiat et Magirus, se transforme en une seule marque et devient IVECO.

Usines Fiat

En Italie

FIAT Auto

Voir Usines Fiat Group Automobiles S.p.A.

FIAT Powertrain

  • Mirafiori (Piémont), 1 700 employés, moteurs et transmissions
  • Verrone (Piémont), 500 employés, transmissions
  • Arese (Lombardie), 370 employés, moteurs
  • Termoli (Molise), 2 100 employés, moteurs et transmissions
  • Pratola Serra (Campanie), 1 500 employés, moteurs

Principaux sites du groupe FIAT à l'étranger

Les constructeurs étrangers liés au groupe Fiat

Automobiles

Nota : les modèles en gras sont actuellement en cours de fabrication (2010).

Article détaillé : Fiat Auto Monde.

Véhicules industriels

La division Fiat V.I. eut des liens privilégiés avec un grand nombre d'autres constructeurs comme :

  • OM : Officine Meccaniche de Brescia - Constructeur Italien implanté à l'Est de Milan dont les productions spécifiques de camions de gamme moyenne ont été complètement intégrés dans la gamme Fiat. OM Tigrotto, OM Leoncino, Cerbiatto, Daino, et de gros tonnages, OM Titano utilisé en version chantier en configuration 8x4 également pour les transports exceptionnels.
  • SPA
  • Astra SpA

À l'étranger :

  • Ex Yougoslavie : Zastava. Création en 1955 avec le petit Fiat 621, puis les Fiat 615, OM Leoncino et Fiat 50 puis Iveco Fiat Daily, Fiat Zeta, Fiat Turbo Zeta,
  • Turquie : Otoyol : création en 1960 avec les fameux Fiat 682, Fiat 619 rebadgés Fiat 169, et toute la gamme Iveco depuis 1975. Arrêt des fabrications en mars 2007.
  • Argentine : Fiat 640, Fiat 682, Fiat 619, Fiat 697, IVECO TurboStar, IVECO EuroTech, IVECO EuroTrakker et la nouvelle gamme Iveco depuis 1975,
  • Brésil : depuis 1950 FNM. FNM acquis à l'origine une licence pour un camion légendaire Isotta Fraschini qui fut construit en 300 exemplaires en deux ans. Puis FNM se tourna vers Alfa Romeo, qui fabriquait également des camions à cette époque, pour le fameux Alfa Mille. Alfa Romeo acquis 30 % du capital de FNM que Fiat repris en 1970 après l'intégration d'Alfa Romeo dans son giron. Depuis, Fiat fabrique tous les modèles de sa gamme, devenue Iveco en 1975.
  • Nigeria : Fiat a toujours eu une très forte réputation et une clientèle fidèle en Afrique. Son très fameux Fiat 682 y est toujours en service plus de 35 ans après l'arrêt de sa fabrication, en Afrique même. Le Fiat 682 est surnommé "le Roi de l'Afrique" ! Iveco y construit ses modèles localement.
  • Tunisie : STIA est un petit constructeur qui assemble en CKD les modèles Daily, TurboZeta, IVECO Eurocargo, IVECO EuroTech et IVECO EuroTrakker, mais aussi des autobus et autocars Iveco.
  • Maroc : avec un carrossier partenaire local, Iveco assemble des bus urbains pour le Maghreb. Une récente commande de 800 Iveco EuroClass simples et articulés est en cours de fabrication.
  • Chine : Iveco et SAIC sont partenaires pour la fabrication de la gamme lourde Iveco pour le marché chinois des gros porteurs. Iveco à travers sa filaile chinoise NAVECO fabrique déjà sur place depuis 1990 la gamme Daily au rythme de 100 000 véhicules par an.
    • En coentreprise avec CBC, Iveco construit en Chine sa gamme de bus urbains, autobus et autocars de grand tourisme.
  • France :
    • après le rachat de Renault Bus et de Heuliez, Iveco-Irisbus reste le seul constructeur encore présent en France dans ce domaine.
    • Iveco avait intégré UNIC-FIAT lors de sa création en 1975, mais la fabrication a été arrêtée après qu'Iveco ait été exclu d'un appel d'offres de l'armée, car considéré comme étranger.
  • Allemagne : après le rachat de Magirus, Iveco construit ses camions de ligne lourds et des autobus.
  • Espagne : Pegaso-ENASA, a été intégré en 1990 au groupe IVECO. Constructeur réputé de véhicules industriels proposait une gamme étendue de camions, autocars et autobus.
  • Russie : URALAZ construit toute la gamme extra lourde Iveco sur la base des IVECO TurboStar et IVECO EuroTrakker,
  • Inde : coopération avec ASHOK et partenariat avec TATA,

Engins Travaux Publics

Regroupé au sein de CNH Global, le secteur des engins de travaux publics du groupe Fiat a subi quelques évolutions dans le temps.

Fiat a créé une division spécifique au lendemain de la Première Guerre mondiale sous le label FIAT. Puis se sont rapidement greffées les marques OM et SIMIT, constructeurs de pelles mécaniques, pour créer FIAT MMT.

Ce n'est qu'en 1974 que Fiat lança sa première grande coopération internationale en reprenant l'américain Allis Chalmers pour créer Fiat-Allis.

En 1986, Fiat conclut un accord de collaboration avec le japonais HITACHI dans le domaine des excavateurs de forte puissance et créa Fiat-Hitachi.

Durant cette période, Fiat MMT rachetera l'italien Benati et l'allemand O&K.

La coentreprise Fiat-Hitachi est dissoute en 2001, le japonais voulant reprendre son indépendance.

Fiat reprend alors l'autre grand constructeur japonais KOBELCO et l'intégre dans son groupe CNH Global, créé en 2002, avec la marque New Holland qui diffuse aujourd'hui l'ensemble des produits dans le monde.

Matériel agricole

Connu sous les marques traditionnelles Fiat, OM, et Laverda en Europe, le Groupe FiatAgri a réuni ses marques associées comme Someca en France, pour former FiatGeotec.

Après le rachat de la division Ford agriculture et camions, les nouveaux produits de la gamme globale Fiat ont souvent été diffusés sous le label New Holland.

En 1999, Fiat Holding rachète le groupe américain Case Corp. et l'englobe dans sa gamme de matériels agricoles et travaux publics. En 2000, la marque globale du groupe Fiat dans le domaine devient CNH Global - Case New Holland.

Avec cette acquisition, toutes les anciennes marques ne sont plus commercialisées sauf sur certains marchés athypiques, comme l'Autriche où Steyr est restée la référence.

Le label CNH Global rassemble maintenant les divisions matériels agricoles et engins de travaux publics. Il regroupe les noms réputés qui ont marqué le monde de l'agriculture comme : FiatAgri, Someca, Laverda, Braud, Flexicoil, Ford, International Harvester, New Holland, Case, Claeys, Steyr et bien d'autres...

Données boursières

Notes et références

  1. Nouveau slogan Fiat : Moins c’est mieux !, Creads.org, 9 mars 2011
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Annual Report at 31 december 2010, FIAT Societa Per Azioni, 31 décembre 2010 
  3. Fiat sur Fortuneo. Consulté le 27/05/2011
  4. Fiat Industrial Spa sur zonebourse.com. Consulté le 27/05/2011
  5. Fiat accélère sa montée au capital de Chrysler sur Le Figaro, avril 2011
  6. Group Structure sur fiatspa.com. Consulté le 27/05/2011
  7. Chrysler tourne la page de sa faillite symboliquement sur lefigaro.fr, mai 2011
  8. Les ambitions du groupe FIAT sur auto-actu.org
  9. La Tribune, 24 juillet 2007, page 7
  10. Denis Fainsbilder, Fiat s'offre une base « low cost » en reprenant le serbe Zastava, Les Echos, 2 mai 2008
  11. Automobile : pour Fiat, le marché russe passe par la Serbie
  12. « Epaulé par Fiat, Chrysler renaît de ses cendres », dans Les Echos, 10 juin 2009 
  13. MotorVillage
  14. http://www.autoactu.com/chine---fiat-se-retire-de-sa-coentreprise-deficitaire-avec-nanjin-automotive.shtml?EZFO_abonne=250&email=amd93@free.fr Coopération avec Nanjing Automobile en voie de démantèlement début 2008

Annexes

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Voir aussi

Liens externes



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Fiat de Wikipédia en français (auteurs)

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