- Seyne-les-Alpes
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Seyne
Pour les articles homonymes, voir La Seyne-sur-Mer.Seyne
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Digne-les-Bains Canton Seyne
(chef-lieu)Code Insee abr. 04205 Code postal 04140 Maire
Mandat en coursAndré Savornin
2008-2014Intercommunalité Communauté de Communes du Pays de Seyne Démographie Population 1 426 hab. (2006) Densité 17 hab./km² Gentilé Seynois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1079 m — maxi. 2720 m Superficie 84,27 km² Seyne (Sanha en vivaro-alpin et en provençal de norme classique et Sagno dans la norme mistralienne), est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom officiel de la commune, tel que répertorié par le Code officiel géographique de l'INSEE, est « Seyne ». Il est toutefois fait usage, au niveau local, d'une appellation « Seyne-les-Alpes » jusqu'ici non entérinée par un décret.
Ses habitants sont les Seynois et Seynoises, plus rarement aujourd'hui, on utilise aussi Seynards et Seynardes en patois local.
Seyne a reçu le label « village et cité de caractère ».
Sommaire
Géographie
Le village est situé à 1260 m d’altitude[1]. La commune possède une station de ski alpin (Le Grand Puy) et une station de ski nordique (col du Fanget). Vue générale de seyne les Alpes
Les environs sont appelés « la Suisse provençale »[réf. nécessaire].
Économie
L'économie de Seyne s'articule autour de deux pôles, l'argriculture et le tourisme[2].
Un hôpital local est implanté sur la commune[3].
Histoire
Seyne est avant la conquête romaine la capitale des Édénates[1]. Elle obtient le statut de cité sous l’Empire romain.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, elle apparaît dans les chartes en 1146 (in Sedena)[4] ; ses seigneurs sont les comtes de Provence, qui la dotent d’un consulat dès 1223, qui sert de modèle à tous les consulats alentour. Vers les années 1220, une grande tour est construite pour défendre la ville, qui est ensuite appelée Seyne-la-Grande-Tour[5]. L’hôpital Saint-Jacques est fondé en 1293, suivi à la fin du XVe siècle par l’hôtel-Dieu[6].
Au XVe siècle, les habitants de Beauvillars, qui dépendaient administrativement de Seyne, ayant voulu s’autonomiser, sont massacrés, les survivants déportés, et le nom de Beauvillars effacé des archives[1].
Époque moderne (1500-1789)
La ville est prise et pillée par le capitaine protestant Paulon de Mauvans à l’été 1560, durant les guerres de religion[7]. Elle est attaquée par les protestants en 1574[8], qui la conservent par la suite : le baron d’Allemagne s’y retranche en 1585, devant l’offensive de la Ligue catholique[9], sans empêcher la prise de la ville par le duc d’Épernon[10]. Lors du siège, le clocher est détruit[11].
En 1656, les deux hôpitaux (hôtel-Dieu et hôpital Saint-Jacques) fusionnent en une seule institution ; les deux sont relogés dans un seul bâtiment, en 1734[6].
En 1690, le marquis de Parelle conduit l’armée piémontaise de 5000 hommes qui descend de l’Ubaye et assiège Seyne. La ville est obligée de négocier, l’enceinte médiévale étant insuffisante à assurer sa défense, et la rançon est fixée à 11 000 livres. Cependant, la remontée de la milice de Provence et du régiment d'Alsace le font reculer[12]. Dès le 24 décembre, des crédits sont débloqués et neuf bastions construits par Niquet, la nouvelle enceinte achevée en août 1691 laisse la Grande Tour à l’extérieur de la ville, mais renforcée[13].
Après l’alerte plus sérieuse de 1692, c’est toute la frontière alpestre qui est révisée par Vauban. En tournée en décembre 1692, il demande la construction d’une citadelle incluant la Grande Tour. Richerand mène les travaux de 1693 à 1699. Bien qu’insatisfait lors de son voyage d’inspection en 1700, Vauban ne réussit pas à faire modifier les fortifications, à part par la construction de redoutes de revers au nord. L’annexion de l’Ubaye par le traité d'Utrecht éloigne suffisamment la menace pour que les travaux soient repoussés sine die[14]. Dans cet état, la ville est occupée par les Austro-Sardes en 1748 (guerre de Succession d'Autriche) et en 1815, à la fin des guerres de l'Empire[15].
La ville est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution[16].
Révolution française
La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[17].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1147 (in Sedena), ferait référence au peuple gaulois des Édenates, ou serait construit sur la racine *Sed-, pour rocher[18].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
d'azur à trois colonnes rangées en pointe surmontées d'une croix potencée cantonnée de quatre croisettes, tous d'or[19]Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1977 1989 Guy Derbez 1989 2008 Francis Hermitte PS 2008 André Savornin[20] Démographie
Courbe d'évolution démographique de Seyne depuis 1793
Lieux et monuments
Fortifications
Des fortifications médiévales, subsistent :
- la porte fortifiée de la rue Basse, du XIVe siècle[24] ;
- la tour Maubert, ou Grande Tour, à trois étages[25], construite à l’extérieur de l’enceinte au XIIe siècle. De plan rectangulaire, haute de 12 m, elle était reliée à la ville[26]. Elle a été revue sous la Restauration[25].
Le reste de l’enceinte était en fait constitué des murs des maisons, construites en continus, sans ouvertures sur l’extérieur[27].
En 1690-1691, l’ingénieur Niquet fait commencer des travaux d’une nouvelle enceinte beaucoup plus grande, avec neuf tours bastionnées dont six subsistent[28]. Ces tours à deux niveaux, sur sous-sol, de plan pentagonal, sont une innovation de Niquet[29]. Ces travaux ont été revus par Vauban, qui demande l’ajout d’une citadelle lors de son passage en 1692. Elle est construite par Richerand, à partir de 1693, et achevée en 1700[28]. Cette citadelle trop étroite, dite Vauban mais qui ne le satisfit pas lors de son voyage d’inspection[28], domine la vallée de la Blanche. Longue de 200 m, large de 50, elle intègre une ancienne tour modifiée pour accueillir de l’artillerie, est dotée d’une caserne, et son entrée est défendue, côté ville, par une tenaille[30]. L’enceinte, quant à elle, est achevée en 1705[25].
La place forte, en première ligne au moment de sa construction, se retrouve en 3e ligne après le traité d'Utrecht (1713) qui réunit la vallée de l'Ubaye à la France, et n’est défendue que par deux compagnies d’invalides jusqu’à la Révolution, et une garnison réduite pendant la période 1790-1815. La Restauration lui ajoute une batterie avancée[31] ou ouvrage à cornes, reconstruit la porte (1821), ajoute des casemates à feux de revers, des caponnières[25]. Elle est déclassée en 1866, puis occupée par un seul gardien de 1887 à 1907, avant d’être vendue[32]. Passée de mains en mains, la commune la rachète en 1977, et commence depuis des travaux de restauration. L’enceinte est un monument historique classé[33].
Architecture civile
Plusieurs maisons des rues du vieux centre datent du XVIIe siècle, avec notamment l’ancienne mairie (Grand rue) et une maison proche de 1788, mais avec une porte en plein cintre. Toujours Grand rue, une maison date de 1605. Une maison de la rue Haute date de 1708, et voisine avec une autre de la fin du Moyen Âge, dont l’encorbellement est soutenu par des consoles en bois mouluré[34]. D’autres maisons de la Grand rue ont conservé en façade des arcades, élément caractéristique de l’époque médiévale mais datées elles aussi du XVIIIe siècle[35].
L’hôpital est construit en 1734[36]. Le banc à dossier sculpté, à assise en cuir, et la table de hêtre à cinq pieds, des XVIIe et XVIIIe siècles, actuellement conservés à l’hôtel de ville, proviennent de l’hôpital[37], et sont classés monuments historiques au titre objet[38],[39].
Art religieux
Église Notre-Dame-de-Nazareth
L’église Notre-Dame-de-Nazareth, de style roman, a globalement conservé son aspect primitif[40]. Attribuée légendairement à Charlemagne, la construction du bâtiment actuel peut remonter au milieu du XIIe siècle[41]. La façade occidentale est ornée d’une vaste rosace à douze rayons[42]. Elle est également ornée d’un cadran solaire, composé sur une plaque de marbre, et datant de 1878[43]. L’ancien porche a disparu[44]. Son portail à voussures a conservé ses chapiteaux sculptés[11]. La nef, longue de 28 m et haute de 14,5 m[11], est composée de trois travées voûtées en berceau[41], et séparées par des arcs doubleaux à double rouleau[45]. Le chœur est à chevet plat, et voûté lui aussi en berceau. Avant le chœur, deux chapelles latérales forment un faux transept[41].
Les chapiteaux sont sculptés de visages humains et de personnages aux corps tordus par les tourments que des diables leur infligent[41]. Les fonts baptismaux ont 4 m de diamètre[1]. L’église est classée monument historique depuis 1862[46].
Le portail de la façade sud est de style gothique (XIIIe ou début du XIVe siècle). Il a la particularité d’être encadré de deux départs d’arches allant s’appuyer sur les contreforts qui l’encadrent[11]. Les vantaux du portail datent de 1631[47]. La flèche du clocher a été refaite après le siège du duc d’Épernon. Quelques travaux de consolidation (rejointoiement, restauration du contrefort sud-ouest) ont été faits en 1967[11].
La Sainte-Famille de l’autel est peinte directement sur le panneau du retable, dans un style archaïque pour le XVIIe[48]. La chaire en bois, au décor sculpté, datant du tournant des XVIIe et XVIIIe siècles[49], est classée[50].
Le mobilier de l’église comprend :
- plusieurs croix de procession, dont une en argent ornée d’émaux champlevés, du XVIe siècle (classée[51]) ;
- une sculpture sur bois en haut-relief de sainte Madeleine, dorée, du XVIIIe siècle, classée[52] ;
- l’autel et le tabernacle du couvent des dominicains, en bois doré, du XVIIe siècle (classé[53]) ;
- un tableau de la Sainte-Famille, du XVIe siècle, classé[54] ;
- un bénitier en marbre de Maurin, du XVIIe siècle[55] ;
- un tabernacle placé sous un baldaquin à six pieds, du XVIe siècle, venant du couvent des trinitaires, classé[56] ;
Enfin, le prêtre dispose de vêtements sacerdotaux au grand complet (chasuble, dalmatiques, chape, voile recouvrant le calice, bourse, étole, manipule), en satin broché, aux ornements colorés, avec une croix historiée d’un paysage, du XVIIIe siècle, ensemble unique pour le département[57], classé[58].
Autres églises et chapelles
L’église des dominicains, de style classique, est construite sur un plan relativement complexe : dans la nef, qui compte six travées, chaque travée large est suivie d’une travée étroite, toutes voûtées en berceau aplatis. Les travées étroites étaient percées d’un œil-de-bœuf, les travées larges le sont de baies carrées[59]. Ses six bustes reliquaires, du XVIIe siècle, sont encore de style archaïque[60], classés au titre objet[61]. Elle est ornée d’une Crucifixion du XVIIe, où le Christ est entouré de tous les instruments de la Passion, de deux pénitents et de deux anges[62], classée[63]. Le couvent dont elle fait partie, construit en 1683, est un monument inscrit[64].
La commune compte encore de nombreuses chapelles :
- celle des Pénitents (clocher à trois faces, XVIIe/XVIIIe siècle) ;
- chapelle Saint-Pons à Saint-Pons (du début du XVIIe siècle, avec une nef de cinq travées[65], clocher gothique de 1437[66]), dont le moblier comprend notamment un calice d’argent du XVIIe siècle, classé[67] ;
- chapelles aux hameaux du Bas-Chavardon, à Couloubroux, au Fau, à Maure, à Pompiéry, aux Rémusats, au Haut-Savornins ;
- fermes fortifiées.
Musées
- Écomusées : le tailleur, l'école d'autrefois, la bugade, la forge.
Événements
- Chaque année le deuxième week-end du mois d'août se tient à Seyne le dernier concours mulassier de France (élection des plus beaux mulets avec différentes catégories).
- Le deuxième week-end d'octobre est organisé la foire d'automne (bovins, équins, et quelques autres animaux)
Personnalités liées à la commune
- L'écrivain Jean Proal
- L'historien abbé Alibert
- la famille de Rémusat
- Pierre Antoine Chauvet (1728-1808), député à la Législative, né à Seyne
- Marc-Antoine Savornin (1753-1816), député à la Convention nationale sous la Révolution française, né à Seyne
Voir aussi
Articles de Wikipédia
- Communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Site internet de Seyne-les-Alpes
- Site internet de la Vallée de la Blanche
- Site de l'association Fort et Patrimoine du pays de Seyne
- Site de l'hôpital local Saint Jacques
Lire
- Jacques Delmas (instituteur, 1833-19), Essai sur l'histoire de Seyne, Marseille, Ruat : 1904 ; réédité en 1993 par les éditions de Haute-Provence
- Célestin Allibert (curé, 1867-1956), Histoire de Seyne, de son bailliage et de sa viguerie, Barcelonnette, 1904. 2 volumes (691 et 153 p) ; réédité en 1972 par Lafitte Reprints et en 2005 par MG Micberth
- et un article sur les projets didactiques différents des deux auteurs ci-dessus : Marc Frangi, « Seyne et ses deux histoires », in Chroniques de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 356, 2006, p 130-142
Sources
Franck Lechenet, Plein Ciel sur Vauban, Editions Cadré Plein ciel, ISBN 978-2-95285701-7, pages 220 à 221.
Notes
- ↑ a , b , c et d Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- ↑ présentation de Seyne sur le site de la mairie
- ↑ Site internet de l’hôpital local Saint-Jacques
- ↑ Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p 452
- ↑ Guy Silve, « Seyne-les-Alpes et sa citadelle », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p 81
- ↑ a et b Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 434
- ↑ Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, co-édition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, ISBN : 2-7449-0139-3, p 195
- ↑ Jacques Cru, op. cit., p 200
- ↑ Jacques Cru, op. cit., p 202
- ↑ « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, 2e trimestre 1989, p 17
- ↑ a , b , c , d et e Raymond Collier, op. cit., p 89
- ↑ Henri Ribière, « Colmars-les-Alpes », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p 94
- ↑ Guy Silve, op. cit., p 82
- ↑ Guy Silve, op. cit., p 82-83
- ↑ Guy Silve, op. cit., p 83-84
- ↑ La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 107
- ↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
- ↑ Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 243-244
- ↑ Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
- ↑ Site de la préfecture des AHP
- ↑ INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
- ↑ Seyne sur le site de l'Insee
- ↑ EHESS, notice communale de Seyne sur le site Cassini, consultée le 17 juillet 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 308
- ↑ a , b , c et d notice de la Base Mérimée, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 322
- ↑ notice de la Base Mérimée, consultée le 22 février 2009
- ↑ a , b et c Raymond Collier, op. cit., p 323
- ↑ notice de la Base Mérimée, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 324
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 324
- ↑ Guy Silve, op. cit., p 84
- ↑ Arrêté du 23 août 1978, notice de la Base Mérimée, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 369
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 369-370
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 370
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 518
- ↑ Classement de la table par arrêté du 20 juin 1933, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 20 juin 1933, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 74
- ↑ a , b , c et d Raymond Collier, op. cit., p 88
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 80
- ↑ Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 2002, ISBN 2-7449-0309-4, p 101
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 81
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 75
- ↑ Liste de 1862, notice de la Base Mérimée, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 519
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 477
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 517
- ↑ Arrêté du 22 février 1979, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 14 avril 1942, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 20 juin 1933, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 20 janvier 1936, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 19 juin 1908, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 23 octobre 1989, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 19 juin 1908, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 531
- ↑ Arrêté du 19 juin 1908, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 229
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 470
- ↑ Arrêté du 13 juin 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 478
- ↑ Arrêté du 8 janvier 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
- ↑ Arrêté du 2 décembre 1988, notice de la Base Mérimée, consultée le 22 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 225
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 188
- ↑ Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 22 février 2009
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