Mouriez

Mouriez

50° 20′ 25″ N 1° 56′ 46″ E / 50.3403, 1.9461

Mouriez
Le centre du bourg principal de la commune de Mouriez vu du chemin rural dit « de Douai ».
Le centre du bourg principal de la commune de Mouriez vu du chemin rural dit « de Douai ».
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Canton Hesdin
Code commune 62596
Code postal 62140
Maire
Mandat en cours
Éliane Decobert
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de l'Hesdinois
Démographie
Population 249 hab. (2008)
Densité 16 hab./km²
Gentilé Richarimontois
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 25″ Nord
       1° 56′ 46″ Est
/ 50.3403, 1.9461
Altitudes mini. 30 m — maxi. 127 m
Superficie 15,72 km2

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Mouriez est une commune française de la région Nord-Pas-de-Calais. Située dans le département du Pas-de-Calais, au sud-est de l'arrondissement de Montreuil, la municipalité, d'une superficie de 1 572 hectares, est la plus vaste du canton d'Hesdin. En 2007, ses 246 habitants se répartissaient sur le bourg et trois hameaux.

Petit village agricole de l'Artois méridional, le bourg principal est niché au creux de l'un des vallons de l'arrière-pays de Montreuil, à sept kilomètres au sud de la ville d'Hesdin. Cette région est particulièrement réputée pour la qualité de ses sols agricoles.

Au cours du Moyen Âge et de l'époque moderne, cette proximité d'Hesdin représente une chance et parfois une source de malheur pour les villages environnants. Chance, parce que la ville, grâce à son activité drapière et sa position de carrefour, devient une florissante cité. Malheur, pour les mêmes raisons de richesses et de circulation : ces terres convoitées et successivement revendiquées par de nombreuses couronnes, servent de « boulevard » à des armées prédatrices.

Dès le début du XIIe siècle, les communautés villageoises de Mouriez et des paroisses voisines développent une relation de type quasi « symbiotique » avec la communauté prémontrée établie en l'abbaye de Dommartin, devenue progressivement propriétaire de la majorité des terres du plateau.

En 1834, le finage de la commune s'étend tandis que sa population croît en raison de la suppression de la commune de Dommartin, après la disparition de son abbaye. L'ancien territoire de Dommartin est réparti entre les trois communes limitrophes. Deux siècles durant, la commune connaît un déclin démographique essentiellement lié à l'exode rural, avant de, semble-t-il, parvenir à l'enrayer ces dernières années.

Sommaire

Géographie

Carte administrative de la commune de Mouriez dans le canton de Hesdin, dans l'arrondissement de Montreuil, dans le département du Pas-de-Calais
Localisation de la commune de Mouriez (en bleu) dans le canton de Hesdin (en mauve) et l'arrondissement de Montreuil (en rouge).

Site et situation

Le bourg est implanté dans le fond d'une vallée sèche d'une profondeur variant de 40 à 60 mètres et incisant un plateau interfluve[1].

Le village est situé entre les vallées de la Canche et de l'Authie, sur les contreforts méridionaux des collines de l'Artois. Son finage, l'un des plus vastes du canton, s'étend sur une superficie de 1 572 hectares. Il jouxte le département de la Somme au niveau du ravin de la Goulaffre entre la plaine de Bamières et la forêt de Dompierre. Le bourg principal est localisé à sept kilomètres de distance à vol d'oiseau au sud-ouest de la commune d'Hesdin.

Outre le bourg, le village est composé de trois hameaux dont deux sont situés sur le plateau environnant : Bamières (à l'est), et Lambus (au nord) à proximité de la route nationale 39 (RN39). Le hameau de Rachinette (au sud-est) est blotti dans le fond des vaux Roux et de la Goulaffre.


Topographie et hydrographie

Vue du plateau de Mouriez – interfluve Canche-Authie — lieu-dit du bout-d'haut en contre bas.
Plateau de Mouriez — interfluve Canche-Authie — vers le hameau de Lambus (arrière-plan) et lieu-dit du Petit Lambus en contre-bas.

Le fond de vallée collecte une partie des eaux pluviales en provenance du plateau. Les ruissellements ont pu provoquer autrefois quelques inondations importantes[N 1] et ils participent à la dégradation de plusieurs sections de route qui parcourent la commune.

Ce fond de vallée sèche constitue la partie supérieure du réseau hydrographique de la Warnette, affluent de l'Authie. Exceptionnellement, le bassin hydrographique de ce réseau est animé d'un régime hydrographique particulier qu'il est possible d'apparenter à celui de torrent[N 2], en période de précipitations intenses et lorsque les terres saturées en eau ne protègent plus de puissants ruissellements qui, alors, ravinent les sols agricoles. Ainsi, les trois morphotypes spatiaux successifs propres aux torrents sont observés : le bassin de réception, le chenal d'écoulement puis le cône de déjection. Le plateau, des lieux-dits Le Bout de Haut au Petit Lambus, correspond au bassin de réception ; le fond de vallée sèche jusqu'à Tortefontaine correspond au chenal d'écoulement (avec vallons secs affluents, mais susceptibles d'être réactivés en cas de précipitations intenses et prolongées), tandis que le cône de déjection, situé sur la partie orientale des terres de l'abbaye de Dommartin, forme le glacis débouchant sur le val d'Authie.

Un réservoir d'eau est situé sur les hauteurs à l'intersection du chemin des Religieux et du chemin rural dit de Mouriez menant au hameau de Saint-Josse-au-Bois. Il est relié au principal château d'eau du secteur situé à Lambus, point culminant du plateau de Mouriez.

Structure géologique, géomorphologie et pédologie

Carte géologique de la commune de Mouriez et de ses environs proches
Carte géologique de la commune de Mouriez et de ses environs proches (source : BRGM - Info Terre.)

Mésozoïque

Le substrat s'est formé au cours du crétacé supérieur. Il est composé de craies datant du Turonien supérieur au Coniacien inférieur, c'est-à-dire de quatre-vingt-dix millions d'années environ. Une couche de craie du coniacien moyen les recouvre.

Cénozoïque

Au nord-est, quelques formations superficielles dérivées de l'altération probable de silex formée au cours du Cénozoïque peuvent être observées.

Les réseaux hydrographiques ont progressivement creusé la strate supérieure de la structure tabulaire du plateau recouverte de lœss[N 3] datant essentiellement du Pléistocène (ère quaternaire), mais avec quelques vestiges plus anciens de l'ère tertiaire.

Les fonds de vallées et les bas des versants sont recouverts de dépôts sédimentaires limoneux plus récemment apportés par les ravinements.

Géomorphologie

Strate de craie coniacienne comportant de fines strates de rognons de silex et recouverte par un horizon lœssique.
Craie coniacienne comportant de fines strates de rognons de silex et recouverte par un horizon lœssique.

Le géographe français Jean Tricart, à propos des vallées du plateau du Ternois, démontre que les dissymétries des formes de vallées en structure calcaire sont pour partie liées au phénomène de cryoclastie qui favorise une érosion plus rapide des versants orientaux. Ce phénomène explique que les versants orientaux des vallées – c'est-à-dire ceux exposés vers l'ouest, donc plus ensoleillés — sont généralement de pente plus douce, et donc plus longs, que leur versant occidental[2], puisque les altitudes du plateau et du fond de vallée sont les mêmes. Cette caractéristique géomorphologique se retrouve dans le cas du vallon de Mouriez. Les cartes géologique ou topographique font nettement apparaître ce phénomène qui s'exprime par la présence de vallons secs, affluents de la vallée principale, et dont ceux situés sur la rive orientale/gauche sont plus longs que ceux situés sur la rive occidentale/droite.

Certains de ces vallons constituent des creuses. Ce sont de petites formes de type karstique[N 4], et le géographe Philippe Pinchemel précise que les creuses consistent en de petits ravins secs creusés, sur une dizaine de mètres de profondeur, dans une formation crayeuse et « qui apparaissent comme découpées à l'emporte-pièce dans un vallon plus évasé »[3]. La végétation plus abondante sur les talus est due à une concentration de l'humidité. La taille des creuses varie d'une centaine de mètres jusqu'à deux kilomètres pour les plus longues, tandis que la largeur dépasse rarement la vingtaine de mètres. Les têtes de vallon des creuses sont généralement abruptes[4], mais peuvent avoir été émoussées par des actions de ravinement.

Enfin, les cartes révèlent la présence sur le plateau de quelques vestiges de rideaux. Ils attestent de la présence ancienne de microreliefs que les remembrements successifs font progressivement disparaître. Ils seraient d'origine structurale et/ou culturale[5].

Pédologie

La présence d'une strate supérieure de lœss a favorisé l'apparition d'une formation superficielle composée d'horizons lœssiques. Ce type de terrain se caractérise par son fort potentiel de stockage des précipitations, rendant généralement favorable la mise en culture des terres, notamment la céréaliculture. Les horizons superficiels des terres du pays abritent une forte densité de rognons de silex issus du substrat crayeux (craies du Crétacé supérieur altérées — Sénonien, nomenclature géologique : C7). La présence de ces silex ne facilite pas la mise en culture, mais ils ont été longtemps réemployés comme matériaux de construction (bâtiment, route…)[6].

Climat

Le climat est de type océanique. La météorologie du jour et ses prévisions pour les trois prochains jours peuvent être consultées sur le site de Météo France[7].


Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14
Mouriez 1729 986 3
Paris 1 630 642 15
Nice 2 668 767 1
Strasbourg 1 633 610 30
Brest 1 492 1 109 9

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2008 :

Mois J F M A M J J A S O N D année
Températures maximales (°C) 8 9,5 9,5 13,5 22 20 22 21 18 14 9 5 12,6
Températures minimales (°C) 3 1 2,5 4 9 9,5 11 12 9 6 4 1 6
Températures moyennes (°C) 6 5 6,5 8,5 15 14,5 17,5 16,5 13 9,5 7 3 10,2
Précipitations (hauteur en mm) 107 48 168 52 70 33 35 80 110 95 113 75 986
Source: Météo France

Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales absolues depuis septembre 2005 :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales records (°C) 9 9,5 11,5 19,5 22 22 29 21,5 23 18 11,5 7
Années des températures maximales 2007 2008 2007 2007 2008 2006 2006 2007 2006 2005 2006 2006
Températures minimales records (°C) -11,5 0,5 1 4 5 10 11 11 9 6 3 1
Années des températures minimales 2009 2009 2006 2008 2009 2006 2008 2007 2008 2008 2005 2008
Source : Météo France

Voies de communication et transports

Voies routières

Depuis Hesdin, l'on accède à la commune en prenant la route départementale 136 (D136) ou la route nationale 39 (N39). Trois routes secondaires desservent également la commune : D134, D138e1 et D138e2. Les autres routes sont à caractère communal ou vicinal[8]. Au total, la commune est parcourue par vingt-deux kilomètres de routes.

Les embranchements autoroutiers les plus proches, vers l'A16 et A28, sont distants de vingt-cinq à trente kilomètres. Trois principaux accès sont répertoriés : la sortie sortie 23 Abbeville nord avec l'échangeur autoroutier A16-A28, et les sorties sortie 24 Rue, sortie 25 Berck et Montreuil de l'A16.

Transports en commun

Seul un service de ramassage scolaire dessert la commune.

La station SNCF la plus proche est la gare d'Hesdin. En 2010, elle est desservie par les liaisons TER Lille-Béthune-Saint-Pol-sur-Ternoise-Étaples-Boulogne-sur-Mer et Arras-Saint-Pol-sur-Ternoise-Étaples-Boulogne-ville sept fois par jour en semaine et quatre fois le dimanche, dans chaque sens[9].

Cette faible desserte explique qu'en 2000, 87,5 % des ménages résidant dans la commune disposaient au moins d'une voiture, soit 12,5 points de plus que la moyenne française et près de 8,0 points de plus que la moyenne des ménages du canton de Hesdin[10]. Par ailleurs, près du tiers des ménages de Mouriez possède au moins deux véhicules automobiles.

Urbanisme

Vue de la côte de Mouriez, rue principale vers 1908.
La rue principale vue du bas de la côte « Bruges », du nom de l'ancien propriétaire du café situé à mi-pente sur la gauche - vers 1908.
Vue de la côté de Mouriez, rue principale en 2009.
La côte « Bruges » en 2009

Type de peuplement

La morphologie est de type village-rue, à habitat groupé en ordre lâche, contraint par un fond de vallée et encadré de trois hameaux situés sur le plateau. Dans le bourg principal, et plus particulièrement dans la partie de la vallée correspondant au chenal d'écoulement[N 5], les habitations sont traditionnellement construites sur les pentes, de manière surélevée au fond de vallon (niveau de la route), pour éviter les dégâts dus aux inondations.

Logement

De manière traditionnelle, l'habitat est principalement composé de corps de fermes et fermettes (anciennes ou contemporaines). Plus récemment, depuis les années 1980, l'habitat pavillonnaire se développe, attirant quelques retraités, néoruraux ou britanniques et néerlandais à la recherche d'une résidence secondaire[N 6]. Ce type d'habitat mite progressivement les parcelles de pâtures situées le long de la route principale.

Ainsi, en 2007, la commune comprenait cent trente-cinq logements, soit onze de plus qu'en 1999. La part des résidences principales décroît et passe en huit ans de 78,2 % à 71,1 %. Il n'existe aucun appartement, l'ensemble des logements est constitué de maisons individuelles[11].

La proportion de résidents propriétaires est importante et en progression. En 2007, elle atteignait 85,4 %. 54 % du parc résidentiel principal a été construit avant 1949 et 8 % au cours de ces dix dernières années. Plus de 85 % des résidences disposent au moins de quatre pièces. Le nombre moyen de pièces par maison est de 5,4.

Projets d'aménagements

L'implantation d'un parc éolien comprenant une centrale de douze unités, réparties entre les communes de Mouriez (cinq unités) et de Tortefontaine, est envisagée, bien qu'aucune date ne soit avancée. Son éventuelle réalisation dépendra des choix retenus dans le cadre du schéma départemental et d'une enquête d'utilité publique. La présidente en exercice de la municipalité s'est prononcée en faveur du projet[12], mais un certain nombre d'habitants et de propriétaires terriens semblent y être opposés.

Toponymie

L'étymologie du toponyme n'est pas déterminée avec certitude. Si l'interprétation de la première syllabe est commune à l'ensemble des spécialistes, la seconde semble plus incertaine. Mouriez serait formé sur deux racines, la première assurément latine, la seconde probablement latine ou germanique. Ainsi, de l'association du latin montem (« mont ») et Rathorius ou du germain Richar[N 7], le vocable aurait évolué depuis Monte Raheri, vers Montreher puis en Monrihier[13],[14], ou depuis Mons Richarii[15].

Histoire

Carte de la Gaule Belgique par Abraham Ortelius réalisée en 1594.
Carte de la Morinie par Abraham Ortelius (1594). La présence des Atrébates en Artois jusqu'à Hedana.

Antiquité

Pendant l'occupation romaine en Morinie vers 55 av. J.-C.[N 8], il semblerait que Mouriez se soit appelé Rumacum[16].

Dans plusieurs de ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, Jules César rapporte sa vision des différentes tribus de la Gallia Belgica. Selon ces recueils, le peuple des Atrébates, originaire de Germanie se serait installé en Artois entre le IVe et le IIe siècle av. J.‑C., en fondant notamment une cité du nom de Nemetocenna[17]. Les Atrébates correspondent archéologiquement aux Celtes danubiens et il est probable qu'ils se sont fondus au substrat de population celtique préexistant.

La carte Belgii Veteris Typus d'Ortelius précise les limites de la Morinie ainsi que la localisation des principales autres tribus. Le cartographe situe clairement la cité de Hedana sur la Canche à proximité de sa lisière sud. Sa localisation en amont du confluent avec la Ternoise correspond actuellement à la commune de Vieil-Hesdin distante de dix kilomètres de celle de Mouriez.

Moyen Âge

Tout au long du Moyen Âge, les terres méridionales de l'Artois sont fortement convoitées et successivement revendiquées par les couronnes de France, d'Angleterre, de Bourgogne ou encore d'Espagne[N 9]. La localisation de Mouriez n'est pas forcément confortable, car située au sein du « boulevard de l'Artois »[18] des armées, trop lourdement équipées pour franchir aisément les marécages de la région littorale des Bas-Champs[N 10] et des vallées de la Canche, de l'Authie et de la Somme. De plus, ces armées en campagne sont, la plupart du temps, prédatrices. Ces situations de crises à répétition ont incité les populations autochtones à développer des stratégies de protection et de survie particulières désignées par le terme muches[N 11] ; c'est-à-dire des réseaux de souterrains aménagés pour se protéger des pillages et autres sévices des hommes d'armes ou mercenaires[19].

Mais, la proximité du finage de Mouriez de la cité d'Hesdin constitue également un atout pour la communauté villageoise qui profite du dynamisme économique de la ville drapière et de son marché alimenté par les productions agricoles et animales des finages du pays Hesdinois. En effet, Hesdin dispose alors d'une situation privilégiée, à l'intersection des axes nord-sud Calais-Paris[N 12] et ouest-est Boulogne-sur-Mer-Cambrai[N 13] et à quelques kilomètres du port maritime de Montreuil aisément accessible par la vallée de la Canche[N 14].

Moyen Âge inférieur

Au début du règne de Clovis, les terres de Mouriez, comme l'ensemble de celles de l'Artois, font partie intégrante du Regnum Francorum. À sa mort, en 511, les terres reviennent au royaume de Soissons dirigé par Clotaire Ier, puis à son fils Chilpéric Ier. Vers 575, Chilpéric est contraint, sous la pression de son frère Sigebert Ier, de déplacer sa capitale à Tournai, mais l'Artois ainsi que les basses terres littorales situées au nord de la baie de Somme demeurent sous son autorité.

Haut Moyen Âge

En 843, le Traité de Verdun attribue, entre autres, les terres de Flandre, d'Artois et de Picardie à Charles II le Chauve. En 863, ce dernier offre la marche de Flandre en dot à Baudouin dit Bras de Fer, devenant ainsi le dernier des comtes fonctionnaires[20] de Belgique Seconde[21]. À la mort de Charles le Chauve, en 877, la charge du comté — entre les mains de la maison de Baudouin — devient héréditaire. La Flandre entre alors pour neuf siècles dans l'ère féodale, et ce, jusqu'à la Révolution française et la fin de la société d'Ancien Régime. Le fief dont dépendra désormais Mouriez sera sous la suzeraineté du comte de Flandre.

Moyen Âge supérieur

La porte haute de l'abbaye de Dommartin.
La porte d'en haut, l'un des derniers vestiges de l'abbaye de Dommartin.

En 1131, à la mort du père Milon, fondateur de la communauté de Prémontrés établie à Saint-Josse-au-Bois en 1125[22], Adam ( 1166) est élu nouvel abbé. Ce dernier initie alors les travaux d'une vaste église au lieu-dit Dommartin qui préfigure la future installation de l'abbaye en ce lieu.

À la mort de Gui de Hantona, vassal du vicomte Hugues Colet de Beaurains, sa fille Oda épouse Rollancourt[23], lègue en 1138 à l'abbaye l'ensemble du domaine de son père, c'est-à-dire « le quart des terres et des bois de Bamières ». En 1153, le domaine de Mouriez est accordé par Eustache Collet, seigneur de Beaurains, à la toute jeune abbaye Saint-Josse de Dommartin[24].

En 1155, sous la menace du comte de Flandre Thierry d'Alsace, le chevalier Robert Colet de Beaurain est contraint de renoncer à revendiquer les terres de l'abbaye et de signer un accord avec la communauté[25].

En 1161, l'abbaye est transférée sur l'ancienne commune de Dommartin — devenant alors l'Abbaye Saint-Josse de Dommartin — en un lieu plus favorable situé sur le flanc nord de la vallée de l'Authie. Deux années plus tard, l'église, devenue abbatiale et dont les travaux avaient commencé dès 1153, est consacrée. De type gothique primitif, elle mesure quatre-vingt-neuf mètres de long pour vingt-six mètres de large et autant de haut[26].

Les terres de Mouriez sont ramenées au sein du domaine royal en avril 1180, lors du mariage de Philippe Auguste avec Isabelle de Hainaut. Isabelle, nièce du comte de Flandre Philippe d'Alsace et fille de Baudouin V de Hainaut, apporte en dot l'Artois, possession qui sera confirmée en juillet 1185 lors du traité de Boves.

Au cours des XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye semble avoir rapidement étendu son domaine grâce à quelques achats[27] et à un certain nombre de legs et concessions[28]. Une partie d'entre eux fut contestée, parfois violemment, surtout par les fils et beau-fils d'Hugues Colet (Enguerrand, Waldric, Bartélémy et Robert) après le retour de ce dernier de Jérusalem[29].

En 1249, l'autel de Mouriez est accordé à l'abbaye de Dommartin[24].

En 1364, Jean II le Bon donne en apanage à son quatrième fils, Philippe le Hardi, le duché de Bourgogne récupéré par dévolution deux ans plus tôt. Lorsque, en juin 1369, ce dernier épouse Marguerite III de Flandre, les comtés de Flandre et d'Artois, et donc Mouriez, passent sous influence bourguignonne. La Maison de Bourgogne issue de la Maison capétienne de Valois prendra complètement possession de ces deux comtés en janvier 1384, à la mort de Louis de Male. Dans un objectif de souveraineté visant à extraire ses domaines de l'apanage français, son petit-fils, Philippe le Bon, signe en qualité de représentant de la régence française le traité de Troyes le 21 mai 1420. Ce dernier initie du même coup une alliance avec le royaume d'Angleterre, alliance confirmée contre la France le 25 décembre 1420, lors d'une nouvelle rencontre avec Henri V d'Angleterre. Les acquisitions artésienne et picarde du duc seront confirmées le 20 septembre 1435, lors de la paix franco-bourguignonne établie par le Traité d'Arras, en échange de sa neutralité[30].

La paroisse de Mouriez quitte alors pour plus de deux siècles l'influence politique de la couronne royale française, et ce, malgré les éventuels hommages rendus par les seigneurs de l'Artois et de la Flandre au roi de France en qualité de suzerain, souvent très rapidement dédits[N 15],[31].

Époque moderne

Alentours de Mouriez au sein du bailliage d'Hesdin. Portion de carte extraite du travail de Sanson N. Atrebates - Evesché d'Arras - Comté d'Artois, publié en 1656
Les alentours de Mouriers au sein du bailliage d'Hesdin après le traité des Pyrénées - Nicolas Sanson, 1656.

Durant l'époque moderne, les contestations territoriales en Artois perdurent malgré des modalités d'expression en partie différentes de celles qui animèrent la période médiévale.

L'abbaye de Dommartin est une première fois détruite en juillet 1558 par le capitaine Cocqueville et sa troupe[32] lors d'un premier soulèvement. L'intensification progressive des coups de force des factions sera la prémisse à la Contre-Réforme et à la guerre de Quatre-Vingts Ans. Ces soulèvements sont symptomatiques de l'opposition du parlement des Pays-Bas espagnols au roi Philippe II d'Espagne, fils de Charles Quint, ainsi que de la progression du calvinisme dans le Cambrésis et en Artois.

Pour faire face à la montée du culte réformé et aux tensions suscitées, le Concile de Trente provoque alors une réorganisation religieuse des Pays-Bas espagnols. Mais des troubles persistent puisque, en 1567, l'abbaye est une nouvelle fois pillée par des réformés et quelque cinquante moines sont tués[33].

Le retour de l'influence de la couronne royale française sur le Hesdinois s'opère à la faveur de la guerre de Trente Ans, avec de la prise d'Hesdin le 29 juin 1639. Soixante-dix ans après que l'Artois a été progressivement reprise en main par des congrégations monastiques catholiques, Louis XIV met un terme à la guerre de Trente Ans en signant le 7 novembre 1659 le traité des Pyrénées. Ses gains territoriaux sont conséquents. Entre autres, l'Artois réintègre alors formellement le royaume de France tandis que l'interfluve Canche-Authie devient domaine royal en qualité de bailliage d'Hesdin.

Mouriez et ses hameaux, extrait de la carte de Cassini Abbeville-Arras de 1757
Mouriez et ses hameaux, extrait de la carte de Cassini Abbeville-Arras de 1757. Légende.

En 1700, l'abbaye de Dommartin fait l'acquisition de la seigneurie de Mouriez. En 1718, l'abbé Charles Ricouart ordonne des travaux d'agrandissement de l'abbatiale. La nef est alors allongée de deux travées tandis que l'édification d'un nouveau clocher[N 16] de soixante-cinq mètres de hauteur coiffé d'une flèche de plus de trente mètres est décidée. Les religieux désiraient y placer un nouveau jeu de cloches, plus puissantes que les précédentes, afin qu'elles soient audibles à travers toute la vallée. Le chantier du clocher n'atteindra jamais ses objectifs initiaux car les fondations de la tour montrèrent certaines faiblesses. Les moines arrêtèrent alors la construction à quarante-trois mètres et une flèche de vingt-quatre mètres de hauteur y fut placée[34].

Le 17 juin 1749, un certain Maximilien-François de Robespierre, rentré comme novice à l'abbaye de Dommartin le 21 avril 1749 pour satisfaire ses parents, renonce, la veille de sa prise d'habit, à la vie monacale[35]. De son union avec Jacqueline-Marguerite Carrault naîtra, hors mariage, le 6 mai 1758, un certain Maximilien Marie Isidore de Robespierre.

En 1789, aucun des trente moines de l'abbaye n'accepta de rejoindre le clergé constitutionnel et de prêter serment sur la constitution civile du clergé. Deux années s'écoulèrent sans heurt, lorsque, au début du mois de juin 1791, les commissaires du district confisquèrent l'ensemble des biens de la ferme et procédèrent à son adjudication le 8 du même mois. Ce n'est que le 24 septembre 1791 que les biens religieux furent aliénés mais aussitôt rachetés par le père abbé Ghislain-Joseph Oblin. Finalement, l'abbaye fut de nouveau confisquée en 1793. Le produit de la vente rejoignit les caisses de la Nation[36].

Époque contemporaine

Socles en béton servant de supports à la rampe de lancement de V-1 de Bamière.
Socles en béton servant de supports à la rampe de lancement de V-1 de Bamière. Sur la gauche, dans la haie, un blockhaus de protection.

Le 8 juin 1834, la commune de Dommartin est révoquée par ordonnance royale de Louis-Philippe Ier. Son territoire est alors partagé entre les communes de Tortefontaine, Raye-sur-Authie et Mouriez[37].

Le village n'a pas trop souffert de la Grande Guerre, ou en tout cas pas directement. Aucun livre d'histoire ne semble y faire allusion. À l'origine, le plan Schlieffen prévoyait que la 1re armée allemande, commandée par le général von Klück, traverse successivement l'Artois, le Ponthieu, le Vimeu, le Pays de Caux puis la Beauce pour prendre l'ennemi à revers. Ainsi, cette armée aurait dû passer entre Hesdin et Saint-Pol-sur-Ternoise. Mais des difficultés logistiques contraignirent l'état-major allemand à modifier sa stratégie. En réalité, la première armée fut stoppée sur les premiers contreforts de l'Artois. Ainsi, la portion de front la plus proche, celle située entre les communes de Vimy et d'Albert restait située à une quarantaine de kilomètres, une distance suffisante pour éviter les dommages.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Nord-Pas-de-Calais fut occupé dès mai 1940, après le Fall Gelb, par les armées allemandes. Une partie du hameau de Bamières fut réquisitionnée par la Wehrmacht dans le but d'y déployer une base de lancement de fusées V-1. La rampe fonctionna plusieurs mois et le village dut subir la destruction de la maison Lemoine située dans la côte Bruges lors d'un défaut de tir de bombes volantes. Dans les champs alentour, l'armée allemande déploya un dispositif composé d'un dépôt de carburant[N 17] et d'un aérodrome[N 18]. Pour éviter les survols ennemis à basse altitude, une série de pieux en bois — appelés localement poteaux de Rommel[N 19] fut plantée dans l'ensemble des champs entourant le hameau et disposée en quinconce pour prévenir d'éventuels atterrissages[38]. La base de Bamières fut lourdement bombardée le 24 juin 1944[39]. L'armée d'occupation confisqua également l'ensemble des terrains agricoles des exploitations du hameau qu'elle exploita à l'aide de prisonniers-manœuvres. Quelques-uns parvinrent à s'évader, un à un, cachés dans le double fond aménagé dans une voiture décapotable qui n'attira pas la curiosité des sentinelles tant sa taille était petite[N 20]. Certains jeunes résistants, affiliés ou non à des cellules communistes ou au réseau AGIR, deviendront quelques années plus tard membres du conseil municipal.

Une seconde rampe de lancement de fusées V-1 aurait également été établie à proximité des fermes de Lambus[40],[41].

Politique et administration

La mairie[42] est située au numéro 51 de la rue principale, vers le sud du village.

Tendances politiques et résultats

Éliane Decobert, maire de la commune depuis 2001 a été réélue en 2008. Sans étiquette politique, elle a soutenu la candidature de Corinne Lepage à l’élection présidentielle de 2002[43]. Lors du scrutin du second tour de l'élection présidentielle française de 2007, cent un des cent quatre-vingts électeurs richarimontois qui se sont exprimés, l'ont fait en faveur de Nicolas Sarkozy, soit 56,42 %. Au premier tour, les votes se ventilaient ainsi :

Candidat Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen Frédéric Nihous Philippe de Villiers Olivier Besancenot José Bové Marie-George Buffet Arlette Laguiller
Voix 69 54 21 17 9 7 2 2 1 1
% 37,7 29,51 11,48 9,29 4,92 3,83 1,09 1,09 0,55 0,55
Source : Ministère de l'Intérieur

Cent quatre-vingt-dix-sept électeurs étaient inscrits sur les listes électorales lors de l'élection européenne de 2009. Le scrutin a réuni cent onze votants dont quatre-vingt-dix-neuf se sont exprimés et les voix se sont réparties de la manière suivante :

Liste Majorité PS Front National Centre-MoDem Debout la République Europe Écologie Libertas, CNPT, MPF NPA Alliance écologiste indépendante
Voix 36 27 14 9 4 4 2 2 1
% 36,36 27,27 14,14 9,09 4,04 4,04 2,02 2,02 1,01
Source : Ministère de l'Intérieur

Le taux d'abstention s'élevait donc à 46,65 % soit 4,3 % supplémentaires par rapport au scrutin de 2004.

Administration municipale

Le nombre d'habitants à Mouriez étant supérieur à 100 et inférieur à 499, le nombre de conseillers municipaux est de 11. Depuis 2008, le conseil municipal compte trois femmes[44].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1814 1815 Jacques-Alexis Cailleux   Cultivateur
1816   M. Caillez    
1822 1830 M. Tellier    
mai 1945 juillet 1964 Eugène Urbain Lahutte Sans étiquette Agriculteur
juillet 1964 janvier 1966 Dufour Eugène Sans étiquette Agriculteur
janvier 1966 mars 1971 Alphonse Hochard Sans étiquette Agriculteur
mars 1971 mars 1985 Étienne Froissart Sans étiquette Agriculteur
mars 1985 août 1986 Eugène Michel Lahutte Sans étiquette Agriculteur
août 1986 mars 1995 Paul Beuvain Sans étiquette Fonctionnaire DDE
mars 1995 mars 2001 Dedours Sans étiquette Agriculteur
mars 2001 mars 2008 Éliane Decobert Sans étiquette Secrétaire médicale
mars 2008 en cours Éliane Decobert Divers droite[45] Secrétaire médicale
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Intercommunalité

La municipalité est membre de la Communauté de communes de l'Hesdinois depuis sa création le 1er janvier 2002. Dotée de compétences élargies, majoritairement issues de l’ancien district d’Hesdin, la communauté de communes fonctionne sur la base d'une fiscalité propre fondée sur une taxe professionnelle unique. Ses prérogatives se déploient sur sept champs de compétences. Outre les deux champs statutaires — développement économique et aménagement de l'espace —, les cinq autres correspondent :

  • au développement des actions touristiques ;
  • à la protection et à la mise en valeur de l'environnement ;
  • à la politique du logement et du cadre de vie ;
  • aux actions sociales, culturelles et sportives ;
  • à la création, l'aménagement et l'entretien de la voirie. Ainsi, seul le champ de compétences relatif à l'assainissement n'est pas du ressort de la communauté de communes de l'Hesdinois[46].

Outre son mandat de maire, Éliane Decobert assure également la fonction de délégué auprès de la communauté de communes. Elle est suppléée à ce poste par son premier adjoint, Jean-Marie Noullez.

La commune de Mouriez est membre du Contrat de Pays des sept vallées regroupant quatre-vingt-quatorze communes[47] autour d'un projet de développement et d’aménagement durable. Les représentants titulaires au syndicat des eaux de Mouriez sont André Paillard et Jean-Marie Noullez. Matthieu Bécue les supplée.

Jumelages

Au 1er avril 2010, Mouriez n'est jumelée avec aucune commune[48].

Population et société

Démographie

En 2007, la population communale se composait de 246 habitants dont 41,9 % d'actifs et 6,9 % d'élèves ou d'étudiants. Les retraités représentaient 22,8 % du total. Depuis le début des années 2000, la commune semble avoir enrayé son lent mais continu déclin démographique.

Évolution démographique

En 2008, Mouriez comptait 249 habitants (soit une augmentation de 3 % par rapport à 1999). La commune occupait le 24 517e rang au niveau national, alors qu'elle était au 23 846e en 1999, et le 640e au niveau départemental sur 895 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Mouriez depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[49], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[50]. Pour Mouriez, le premier recensement a été fait en 2007[51], les suivants étant en 2012, 2017, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Mouriez, est une évaluation intermédiaire[N 21]. Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 249 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 311 366 328 320 531 654 626 607 648
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 633 614 604 571 609 575 578 561 504
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 555 555 523 439 446 443 414 411 434
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 408 379 321 313 287 241 245 246 249
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[52], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[53],[54]

Initié il y a plus de cent cinquante ans, l'exode rural est concomitant et constitutif de la révolution industrielle. Cet exode dirigé vers les filatures de Roubaix et Tourcoing, ainsi que vers les fosses du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a transformé une population paysanne en une classe ouvrière industrielle et urbaine. Ainsi, la dynamique démographique de Mouriez est à l'image de celle des espaces ruraux de la région. Le continuum de baisse passé, la tendance est désormais inverse. Les populations rurales croissent[55].

Pyramide des âges

Pyramide des âges de la commune de Mouriez en 2006[56] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
90 ans et plus
0,8 
8,7 
75 à 89 ans
10 
13,5 
60 à 74 ans
15,8 
21,4 
45 à 59 ans
22,5 
23,8 
30 à 44 ans
22,5 
10,3 
15 à 29 ans
10,8 
22,2 
0 à 14 ans
17,5 
Pyramide des âges de la commune de Mouriez en 1999[57] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
95 ans et plus
7,6 
75 à 94 ans
12,2 
18,6 
60 à 74 ans
22 
22,9 
45 à 59 ans
20,3 
21,2 
30 à 44 ans
17,1 
15,3 
15 à 29 ans
16,3 
14,4 
0 à 14 ans
12,2 

La tendance au vieillissement des populations constatée en 1999 (graphique en forme d'as de pique inversé) s'estompe en 2006 (élargissement de la base et rétrécissement du sommet), faits qui semblent dénoter un certain rajeunissement de la population villageoise. Toutefois, les effectifs étant peu nombreux, il est possible que les causes de ce constat ne soient que très conjoncturelles et directement liées à la mort récente de quelques résidents parmi les plus âgés.

Par ailleurs, les ratios de répartition par sexe s'inversent. Alors que la population était composée de 51 % de femmes en 1999, ces dernières ne représentent plus que 48,8 % de la population totale en 2006. Ainsi, l'évolution du sexe-ratio de la population communale de Mouriez a tendance à s'éloigner des moyennes des populations nationale, régionale ou même de pays limitrophes qui avoisinaient ces dernières années les 48,4 % d'hommes et 51,6 % de femmes[58].


En 2007, la population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,2 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 51,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 10,3 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 22,2 %) ;
  • 48,8 % de femmes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 10,8 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 26,6 %).
Pyramide des âges à Mouriez en 2007 en pourcentage[59]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
90 ans ou +
0,8 
8,7 
75 à 89 ans
10,0 
13,5 
60 à 74 ans
15,8 
21,4 
45 à 59 ans
22,5 
23,8 
30 à 44 ans
22,5 
10,3 
15 à 29 ans
10,8 
22,2 
0 à 14 ans
17,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[60]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
5,1 
75 à 89 ans
9,1 
11,1 
60 à 74 ans
12,9 
21,0 
45 à 59 ans
20,1 
20,9 
30 à 44 ans
19,6 
20,4 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
18,9 

État matrimonial en 2007 et composition des ménages

Marié(e) Veuf(veuve) Divorcé(e) Célibataire
58,9 % 10,7 % 4,1 % 26,4 %
Source : Chiffres clés de l'INSEE 2007

Le nombre de ménages ne varie guère depuis 1999, passant de 97 à 96 en 2007. Environ 22 % des ménages sont composés d'une seule personne tandis que le nombre moyen de personnes par ménage est passé sur la même période de 2,5 à 2,6.

Mobilité résidentielle sur cinq ans

Depuis 2002, 6,3 % de la population nouvellement installée provient d'une autre région ou de l'étranger. 77,7 % des résidents n'ont pas déménagé tandis que 0,9 % des résidents a changé de logement tout en restant au sein de la commune. Ainsi, alors que sur les plans départemental et régional les migrations résidentielles auraient globalement tendance à renforcer le vieillissement des populations[61] — notamment avec une part plus importante de départs chez les jeunes adultes —, les dynamiques de mobilité qui animent la commune semblent suivre une tendance pour partie différente. Les mécanismes locaux de la mobilité résidentielle sont fondés, certes, sur le départ de populations fraîchement diplômées, mais ces départs sont numériquement compensés par l'installation de foyers de néoruraux — actifs ou retraités — fuyant les désagréments des villes à la recherche d'une qualité de vie moins stressante[62].

Enseignement

La mairie et l'école de Mouriez sur la route principale.
La mairie et l'école de Mouriez.

Il semblerait qu'il ait existé à partir de 1859 un établissement scolaire pour jeunes filles tenu par la congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille de Besançon et dépendant du couvent d'Amiens[63].

Mouriez est située dans l'académie de Lille. La commune administre une école maternelle[64]. Cet établissement, situé au cœur du village, jouxte la mairie. L'école accueillait autrefois l'ensemble des sections maternelles et primaires, mais plusieurs décennies d'exode rural ont eu raison de ses effectifs. Elle n'abrite plus désormais que les trois sections de maternelle et fonctionne en regroupement pédagogique intercommunal concentré avec celles des communes de Douriez et de Tortefontaine[65]. La scolarisation en collège public s'effectue à Hesdin, tandis que les lycées publics généralement fréquentés sont ceux de Montreuil — lycée Eugène-Woillez et lycée professionnel — et plus rarement ceux de Saint-Pol-sur-Ternoise. Ajoutons enfin qu'un certain nombre de familles scolarise traditionnellement dès le collège leurs enfants dans des établissements privés d'enseignement catholique dotés de pensionnats tels que La Malassise ou Notre-Dame de Sion, à proximité de Saint-Omer, ou encore La Providence à Amiens.

Santé

Une infirmière réside à Mouriez et exerce de manière libérale à domicile. Les soins médicaux courants sont plutôt dispensés à Hesdin. Le chef-lieu dispose d'un hôpital local et d'une clinique privée. Pour les soins nécessitant des structures d'accueil mieux équipées, les patients sont généralement acheminés vers le centre hospitalier de l'arrondissement de Montreuil (CHAM) situé en bordure de l'autoroute A16 (sortie 25 Berck et Montreuil) sur la commune de Rang-du-Fliers. Signalons enfin que la station balnéaire de Berck-Plage, située non loin de là sur la rive nord de la baie de l'Authie, est depuis plus d'un siècle réputée pour la qualité de ses établissements hospitaliers spécialisés[66],[N 22].

Sports, tourisme et loisirs

Passage du GR 123 à l'intersection du Bois de Caumont et du ravin de la Goulaffre sur la commune de Mouriez.
Passage du GR 123 à l'intersection du Bois de Caumont et du ravin de la Goulaffre.

Il existe un terrain de basket-ball situé à proximité de l'église.

Le village est traversé par le chemin de grande randonnée GR 123. Sur le territoire communal, le GR de Pays (GRP) Tour de la Canche-Authie emprunte les mêmes sentiers que le GR 123 avant de s'en séparer dans le hameau de Rapéchy. Le GR 123 continue alors sa progression vers le sud, tandis que le GRP bifurque vers l'est en remontant le val d'Authie en direction d'Auxi-le-Château[67].

Dans la région, le tourisme rural connaît un essor remarquable depuis les années 1980[68]. Depuis près de dix ans, un agriculteur de la commune a diversifié ses activités en ouvrant, dans le hameau de Lambus, un gîte de France pouvant accueillir jusqu'à neuf vacanciers.

Cultes

Pour le culte catholique, Mouriez dépend de la paroisse Notre-Dame en Hesdinois au sein du diocèse d'Arras, Boulogne et Saint-Omer[69].

Économie

En 2007, l'on dénombrait cent trois personnes en activité, soit 37,4 % d'actifs occupés et 4,5 % de chômeurs correspondant à des taux d'activité de 67,5 % et de chômage de 10,8 %.

Secteur agricole

Globalement, depuis deux générations, le nombre d'activités n'a cessé de décroître. Celles encore présentes sont essentiellement liées aux secteurs agricole ou agroalimentaire, ce qui dénote l'importance de ces secteurs à l'échelle départementale.

L'on ne recense plus aujourd'hui que neuf exploitations agricoles « classiques »[70] et deux maraîchères. L'entreprise de travaux agricoles implantée depuis plus de vingt ans sur la commune a été reprise ces dernières années par l'entreprise Lefrançois basée à Clenleu[71].

Céréales, pommes de terre, lin, betterave sucrière, maïs, et chicon sont les principales plantes rentrant dans la composition des assolements. La pratique de la polyculture résiste malgré une diversification des semences moins importante qu'il y a une vingtaine d'années. Globalement, les pratiques d'élevage déclinent. Une déprise des pâtures à des fins agricoles est observée, tandis que, au cours du dernier quart de siècle, l'élevage ovin a quasiment disparu. Seule subsiste encore une petite activité d'élevage bovin pour la viande ainsi qu'une petite production laitière répartie sur trois fermes.

Ces dernières années, le finage de la commune a fait l'objet d'un remembrement agricole, avec extension sur les communes de Tortefontaine, Guigny et Capelle-lès-Hesdin. Entamée le 22 mai 2002, la procédure a été close le 26 juin 2006[72]. L'opération de remembrement a été menée dans le cadre de l'Association foncière de remembrement de Mouriez créée spécialement pour l'occasion par arrêté préfectoral en date du 17 février 2003[73].

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 398 €, ce qui plaçait Mouriez au 28 490e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[74].

Evolution de la fiscalité sur le revenu depuis 2001 : nombre de foyers fiscaux, types et montant des revenus de référence

Année Nombre de foyers fiscaux Revenu fiscal de référence des foyers fiscaux Impôt net (total) Nombre de foyers fiscaux imposables Revenu fiscal de référence des foyers fiscaux imposables Traitements et salaires Retraites et pensions
Nombre de foyers concernés Montant Nombre de foyers concernés Montant
2007 129 2 212 104 58 292 49 1 452 302 72 1 557 342 50 617 586
2006 128 1 582 893 59 009 50 1 065 214 69 1 428 447 50 589 231
2005 118 1 466 371 52 629 40 897 446 63 1 248 896 47 512 223
2004 126 1 477 462 39 524 43 876 484 65 1 263 118 45 508 611
2003 125 1 406 552 42 185 45 919 761 68 1 223 765 44 490 237
2002 130 1 529 688 59 984 48 960 228 70 1 230 111 47 561 315
2001 139 1 626 391 77 560 51 1 068 911 76 1 209 142 51 565 274
Sources des données : ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique - 2008[75]

Le niveau d'imposition moyen des Richarimontois, établi sur les bases de l'impôt sur le revenu, est inférieur à ceux du département et du territoire national, et ce depuis plusieurs années[N 23]. Par ailleurs, le taux moyen d'imposition des foyers fiscaux imposables tend à décroître depuis 2001, passant de 7,5 % à 4 % en 2007 (cf. graphique ci-contre gauche).

Comparaison de l'évolution des taux moyens d'imposition des foyers fiscaux imposables de 2001 à 2007 à Mouriez, dans le Pas-de-Calais et en France
Source : Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique[76]
Évolution des taux de la fiscalité locale de 2003 à 2008 à Mouriez
Source : Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique[77]

Ces dernières années, la baisse du niveau d'imposition sur le revenu est concomitante d’une hausse des taux de fiscalité directe locale (cf. graphique ci-contre droit). Les transferts de compétences de l’échelon national vers les collectivités territoriales, effectués dans le cadre des politiques de décentralisation, expliquent cet effet ciseaux. Dans le cas de Mouriez, cette augmentation n’est pas induite par les taux d'imposition communal et intercommunal — qui restent constants ou décroissent légèrement —, mais par une hausse des taux de perception aux échelons départemental et régional[78].

L’analyse des comptes de la commune[79] établit un solde positif pour l’exercice 2007 de 34 000 euros soit 138 euros par habitant. La commune n’étant pas endettée, sa capacité d’autofinancement est intacte. Pour l'exercice comptable 2008, elle dispose d’un fonds de roulement doté de 101 000 euros.

Entreprises

Le silo de Lambus témoigne de la richesse agricole du finage.
Ancien bassin de décantation de la Belle Épine.

En 1986, un important silo à céréales de type cathédrale a été bâti sur le hameau de Lambus à proximité de la route D939. Situé sur un point haut, le bâtiment principal, qui dépasse les cinquante mètres de hauteur, est visible à plusieurs kilomètres à la ronde. L'infrastructure est exploitée par la société Unéal, groupe coopératif spécialisé dans les métiers de l'agriculture et implanté dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie. Le silo a été l'objet d'un programme de rénovation afin d'éviter d'éventuelles infiltrations d'eau de pluie liées au vieillissement du béton[80].

La commune accueille sur son territoire l'ancien bassin de décantation de la sucrerie de Marconnelle, entreprise ayant cessé son activité depuis 2007. Paysagé, le site[81] développe un biotope particulier.

Commerce

Sur les trois cafés existant à la fin des années 1970, seul l'établissement Crevel-Plé reste actuellement en activité. Autrefois, il assurait également les fonctions de quincaillerie, de débit de tabac et de station-service. Par ailleurs, il hébergeait le siège du club de football disparu depuis plus de vingt-cinq ans et dont l'ancienne pâture, qui faisait office de terrain de jeu, a été transformée en labour.

L'épicerie, presse et bar Merlier[N 24], le café Bruges et le charron ont cessé leurs activités vers la fin des années 1980. Deux boulangers ambulants (depuis Douriez et Hesdin) desservent le village une fois par semaine ainsi qu'un boucher et un poissonnier plus irrégulièrement[70].

Culture et patrimoine

Manifestations culturelles et festivités

Un comité des fêtes, présidé par Bruno Szczepanski, organise des animations de loto, le Noël des enfants avec sortie au cinéma ainsi qu'une retraite aux flambeaux la veille du 14 juillet[82]. Le seul club encore en activité est celui des aînés.

La brocante annuelle a lieu le dernier dimanche du mois de mai. Pour son édition de 2009, elle a accueilli plus de deux cent vingt exposants, soit près de 50 % de plus que les années précédentes. Le linéaire de stand est gratuit et son obtention s'effectue auprès du syndicat d'initiative communal[83].

La commune dispose d'une société de chasse[84] qui organise son ball-trap annuel le premier week-end du mois de septembre, peu de temps avant la ducasse de la commune.

Enfin, outre le syndicat d'initiative et la société de chasse, la commune compte deux associations supplémentaires : les Anciens combattants et l'Aménagement foncier rural (AFR)[85].

Personnalités liées à la commune

La famille de l'abbé Prévost est originaire du village, mais l'abbé lui-même est né à Hesdin[86], le chef-lieu de canton distant de huit kilomètres.

Monuments et lieux touristiques

Porche à bâtière de l'ancienne ferme du moulin des Prémontrés à Mouriez - 1770.
Porche à bâtière de l'ancienne ferme du moulin des Prémontrés - ferme de Lambus, 1770.

Monuments laïques

Les trois anciennes fermes d'abbaye du château (1688), de Bamières (1745) et de Lambus (1770) conservent des caractères architecturaux remarquables (porche à bâtière en craie du XVIe siècle ou voûté en briques du XVIIe siècle, charpente en croupe sans pignon du XVIe siècle, murs à chaînage briques-craie de plus d'un mètre d'épaisseur, pigeonnier et colombier circulaires…).

Monuments religieux

L'église de Mouriez.
L'église Notre-Dame de la Nativité.

L'église Notre-Dame de la Nativité, de culte catholique romain, a été érigée sur le plateau à partir d'une chapelle datant de 1674, à laquelle il a été adjoint une nef vers 1747, reconstruite en 1864[87]. Elle abritait une statue de la Vierge à l'enfant, statue volée en mars 1978, qui était le seul bien classé de la commune[88]. Réalisée vraisemblablement autour de 1600, l'œuvre en bois recouverte de polychrome mesure soixante centimètres. Suite au vol, deux autres statues, dont celle de sainte Catherine[Laquelle ?], de facture similaire et datant du XVIe siècle ont été retirées de l'église afin d'en assurer la protection et la conservation. Elles font désormais partie du fonds du musée des Beaux-Arts d'Arras[89]. Au XVIIe siècle, l'église était desservie par un père de l'abbaye de Dommartin. L'église a été implantée au nord du fond de la vallée accueillant le bourg principal afin de rendre audible l'appel des cloches et d'être accessible depuis les hameaux. Le cimetière entoure l'édifice. Depuis septembre 2008, la flèche du clocher supporte un tout nouveau coq, le précédent ayant été détruit par la foudre. Plus récente, la cloche de l'édifice se nomme Julie Charlotte[90].

Signalons également la présence de calvaires situés pour le premier en haut de la côte Bruges[N 25], à l'entrée nord du village, face au carrefour de la rue principale et de la rue de l'Église, pour le deuxième devant l'école, et les deux derniers dans les hameaux de Bamières et de Lambus.

Héraldique

Armes de Mouriez

Les armes de Mouriez se blasonnent ainsi : écartelé, au 1er et 4e d’argent au lion de sable armé et lampassé de gueules, au 2e et 3e d’azur à trois nefs équipées et habillées d’or, le tout ici apposé sur un écu français moderne.

Compléments

Bibliographie

  • Jean-Claude Debril, Hesdin et son canton, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoires en Images », 2005, 1re éd., 128 p. (ISBN 978-2-84910-179-7) 
  • Philippe Decroix, La maison rurale en Artois, Boulonnais et Calaisis, Nonette, Créer, coll. « Contribution à un inventaire régional », 1999, 96 p. (ISBN 978-2-902894-58-1) 
  • Jean-Michel Dewailly, « Habitat agricole et tourisme dans le pays de Montreuil : l'exemple de Mouriez », dans Hommes et terres du Nord, Université de Lille I, no 1, 1974, p. 48-54 (ISSN 0018-439X) 
  • Georges Gontcharoff, Dix territoires d'hier et d'aujourd'hui pour mieux comprendre le développement local, Paris, Adels, 2008, 150 p. (ISBN 978-2-916368-06-1), chap. 7 (« Une approche rurale - durable : le Pays des 7 Vallées ») 
  • Jean-Pierre Johannes et Jean-Yves Vincent, Le pays des 7 Vallées, Wimille, Punch, 2004, 96 p. (ISBN 978-2-913132-60-3) 

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La crue de 1938 est restée célèbre chez les anciens du village, la route du fond de vallée ayant été recouverte de plus d'une hauteur d'homme. D'autres crues moins importantes ont eu lieu depuis. Ce phénomène incita la municipalité à engager, dans les années 1980, des travaux d'assainissement.
  2. Lire également l'article Dynamique fluviale.
  3. Aussi dénommé limon des plateaux.
  4. Ici, « karst picard » en plateau crayeux.
  5. Cf. sous-section Topographie et hydrographie ci-dessus.
  6. Ainsi, en 2007, une dizaine de familles britanniques et trois néerlandaises étaient propriétaires d'une habitation et résidaient de manière principale ou secondaire dans la commune.
  7. Les mots Rathorius ou Richar correspondraient à des noms de personnes.
  8. Lire article Guerre des Gaules.
  9. Invasions normandes, Batailles de Crécy et d'Azincourt, destruction complète d'Hesdin — aujourd'hui vieil-Hesdin — par Charles Quint
  10. Carte des régions naturelles du Nord-Pas-de-Calais d'après Jules Gosselet.
  11. « Se mucher » en patois picard signifiant « se cacher ».
  12. Pour être plus précis Calais, Saint-Omer ou Boulogne-sur-Mer, Saint-Riquier, Amiens, Beauvais, Paris.
  13. Boulogne-sur-Mer, Arras, Cambrai en direction de Reims et des routes de Champagne.
  14. La cité de Montreuil, rattachée au domaine royal depuis 980, est régie par une charte communale à partir de 1188 octroyée par Philippe Auguste. Montreuil dispose d'un port maritime sur la Canche depuis en 988 édifié par Hugues Capet. L'ensablement de l'estuaire de la Canche, à partir de la fin du Moyen Âge, aura raison des activités de commerce maritime.
  15. L'exemple le plus célèbre étant le celui de l'hommage rendu en 1515 par Charles Quint à François Ier son suzerain pour l'Artois et la Flandre. En 1521, François Ier décide de menacer la Flandre pour soutenir la Maison d'Albret dans sa tentative de reconquête du royaume de Navarre et ainsi contraindre Charles Quint à maintenir ses troupes dans les Pays-Bas. Dans ce but, François s'empare Hesdin puis se retire quelques semaines plus tard à l'arrivée de l'armée de Charles. Premier épisode d'une rivalité franco-espagnole en Artois et en Flandre qui mènera à la destruction complète de Thérouanne et d'Hesdin en 1553. Après plusieurs accrochages entre François et Charles, le traité de Madrid puis la paix des Dames sont respectivement signés en 1526 et 1529. La France renonce alors à sa suzeraineté sur l'Artois et la Flandre. Cette perte de souveraineté n'empêchera pas d'autres raids français sur ces comtés.
  16. L'ancien clocher en bois ne fut pas détruit pour autant. Il resta à sa place surmontant le transept dans sa partie centrale et muni de ses quatre cloches.
  17. Le long de la route de Capelle-lès-Hesdin à proximité de l'ancien four à briques.
  18. Le long du chemin vicinal no 4 à proximité de l'ancien four à chaux.
  19. Poteaux dénommés Rommelspargel par les troupes allemandes, de qui signifie « asperges de Rommel ».
  20. Récit de résistance de M. Lahutte E., ancien maire de Mouriez.
  21. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales publiées
  22. De nos jours, un grand nombre d'établissements de soins sont toujours en activités parmi lesquels, l'hôpital maritime de Berck, l'institut Calot, l'hôpital de jour en psychiatrie Les goélands, l'établissement Hélio-Marin, l'institut d'éducation motrice, le centre Jacques-Calvé, trois autres centres d'éducation motrice…
  23. Intervalle de temps qui permet de se prémunir de fluctuations ponctuelles dues à d'éventuelles réductions ou crédit.
  24. Qui faisait également office de salle des fêtes, tout comme l'établissement Crevel-Plé.
  25. Désignée ainsi du nom des propriétaires de l'ancien café situé au milieu de la côte pentue de à plus de 8 %.

Références

  1. Carte topographique au 1/32 000 de Mouriez sur Géoportail - Le portail des territoires et des citoyens (site de l'IGN). Consulté le 20 décembre 2009
  2. A. Gloriod et J. Tricart, « Étude statistique de vallées asymétriques sur la feuille de Saint-Pol au 1/50 000 », dans Revue de Géomorphologie dynamique, Paris, 3e année, no 2, 1952.
  3. Ph. Pinchemel, Les plaines de craies du nord-ouest du bassin parisien et du sud-est du bassin de Londres et leurs bordures : étude de géomorphologie, Armand Colin éd., Paris, 1954, texte remanié de doctorat, 502 p. , p. 335.
  4. Ph. Pinchemel, Idem, p. 336.
  5. Ph. Pinchemel, idem, p. 337 sq.
  6. Ph. Decroix, La maison rurale en Artois, Boulonnais et Calaisis, Nonette, Éditions CRÉER, coll. « Contribution à un inventaire régional », 1989, 96 p.
  7. Météo France, « Prévisions météorologiques pour la commune de Mouriez ». Consulté le 4 mai 2010
  8. Carte routière de la région de Mouriez sur OpenStreetMap ou carte routière de l'IGN de la région de Mouriez au 1:64 000e
  9. [image] Carte du réseau TER de la Région Nord-Pas-de-Calais
  10. Moyenne du canton pour l'année 2000. INSEE, 2001, Atlas transfrontalier Tome 8 : Transports et infrastructures - Équipement des ménages
  11. Chiffres clés de l'INSEE 2007 et Géoportail, « Photo aérienne de Mouriez ». Consulté le 4 mai 2010
  12. En février 2008, à l'occasion des élections municipales. Cf. article du quotidien La Voix du Nord, « Le bilan des maires - Mouriez » et Berteloot A., « Des éoliennes ne pousseront pas qu'à Mouriez et Tortefontaine » dans La Voix du Nord, 2 avril 2008.
  13. (nl) M. Gysseling, Toponymisch woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (voor 1226), Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, Tome 1 A-M, 1960, 726 p.
  14. M.-T. Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle. II — Les Noms latins ou transmis par le latin, éd. du CNRS, Paris, 2e tome, 1972, 203 p.
  15. A. Douzat et Ch. Rastaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Lib. Guénégaud, Paris, 1989, 2e éd., 738 p.
  16. Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, Arras, Lib. Topino, 1842, t. 1, 370 p. + tables, p. 136.
  17. Ou Nemetacum pour les Romains, cf. l’article « Atrebates » dans de Bouillet M.-N., Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, Hachette, Paris, 1897, 31e édition.
  18. Albéric Calonne d'Avesne, Montreuil-sur-Mer et Hesdin, Sueur-Charruey, Arras, 1875, 72 p. , p. 4.
  19. B. Petit, Les « muches », une résistance rurale collective durant les XVIe et XVIIe siècles. Étude des souterrains aménagés du canton de Villers-Bocage (Somme), Amiens, Université de Picardie Jules Verne, Revue d'archéologie de Picardie, vol. 1, no 1, 2001, p. 73-125. La carte de l'aire de répartition présentée en page 117 de l'article montre très clairement l'extension de ces pratiques jusqu'à Mouriez. Plusieurs anciens cultivateurs et ouvriers du village ont découvert ce type de souterrains lors de leurs travaux agricoles.
  20. J. Desmulliez et L. Milis, Histoire des provinces françaises du Nord, dans Lottin A. dir., Tome 1. De la Préhistoire à l'an Mil, Westhoek, Éditions des Beffrois, coll. « Histoire », 1988, p. 234
  21. La Belgique Seconde est alors subdivisée en 13 pagi : la Hesbaye, le Brabant, la Flandre, le pays des Ménapiens (Mempisque), le Mélantois, le Hainaut, l'Ostrevent, l'Artois, le pays de Thérouanne (Ternois), le Boulonnais, Quentovic, le Cambrésis, le Vermandois. » ; cf. E. Le Glay, Histoire des comtes de Flandre et des Flamands au Moyen Âge, Monein, Éditions PyréMonde/Princi Negue, Tome 1, 2006, 348 p. , p. 41 ; J. Dhondt, Les origines de la Flandre et de l'Artois, Centre d'études régionales du Pas-de-Calais, Arras, 1944, 98 p. , p. 16-17.
  22. J. Becquet, Abbayes et prieurés de l'ancienne France, supplément en fascicules de la Revue Mabillon, T. XIV, Diocèse d'Amiens (Province de Cambrai), éd. Abbaye de Ligugé, Paris, janv. - mars 1975, no 259, p. 238-244. L'abbaye aurait été fondée à partir de quelques ermites déjà présents en ce lieu, cf. Albéric de Calonne, 1875, Histoire des abbayes de Dommartin et Saint-André-au-Bois… au diocèse d'Amiens, Sueur-Charruey, Arras, p. 15. À l'époque, le hameau de Saint-Josse-au-Bois fait partie du domaine de Mouriez. Pour ces premiers religieux de Saint-Josse, leur expérience christique passe alors d'une forme érémitique à une forme cénobitique.
  23. Bertrand Leraut, « Informations généalogiques et histoire de l'Artois ». Consulté le 4 mai 2010.
  24. a et b Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais, éd. Topino, Arras, 1842, 370 p.  + tables, p. 136. Consultez les 20 photographies anciennes des vestiges de l'abbaye sur la base de données Architecture et patrimoine mobilier du Ministère de la Culture (dans la rubrique Type d'édifice ou d'objet inscrivez « Dommartin » puis validez).
  25. Cartulaire de l'abbaye de Dommartin à Saint-Josse-au-Bois, pièce no 628.
  26. C. Enlart, « Monuments religieux de l'architecture romane et de transition dans la région picarde (anciens diocèses d'Amiens et de Boulogne-sur-Mer) », dans Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, A. Picard éd., Paris, 1895, p. 104-121, (de) Kunst H.-J., 1969, « Die Entstehung des Hallenumgangschores. Der Domchor zu Verden an der Aller und seine Stellung in der gotischen Architektur », dans Marburger Jahrbuch für Kunstwissenschaft, Verlag des Kunstgeschichtlichen Seminars der Philipps-Universität Marburg, 18. Bd., p. 1-104, p. 34, (en) Seidel L., 1972, « Romanesque Sculpture in American Collections. X. The Fogg Art Museum. II. The Rhône Valley, Provence, Languedoc, Western and Northern France », dans Gesta, International Center of Medieval Art, Vol. 11, no 2, p. 57-81, p. 81, et Pontroue P., 1973, « Quatre ans de recherches archéologiques à l'abbaye de Dommartin », dans Bulletin de la Commission Départementale des Monuments Historiques du Pas-de-Calais, no 9, p. 266-280. Pour une représentation graphique de l'abbaye et de son abbatiale attribuée à Camille Enlart, on consultera la base Mémoire du Ministère de la culture.
  27. Exemple, en juin 1248, le chevalier Hugues d'Oisencourt, désireux de mettre à exécution son vœu de se rendre en Terre sainte, vend à l'abbaye une rente de quatre setiers de blé et de quatre setiers d'avoine. Cf. Cartulaire de l'abbaye de Dommartin à Saint-Josse-au-Bois, pièce no 185. Pour plus de détails, cf. le site de la famille de Visme.
  28. Exemple, en août 1248, le chevalier Robert de Nempont, avant de se rendre en Terre sainte, fait une donation à l'abbaye de Dommartin. Cf. Cartulaire de l'abbaye de Dommartin à Saint-Josse-au-Bois, pièce no 288.
  29. René Lesage, « Les archives de Créquy et des Créquinois ». Consulté le 4 mai 2010
  30. G. Duby, Atlas historique mondial, éd. Larousse, Paris, 2006, 349 p. , p. 112-123.
  31. Ph. Le Bas, France, dictionnaire encyclopédique, Firmin Didot éd., Paris, t. VIII, 1842, 844 p. , p. 125.
  32. L. Danel, Histoire de l'abbaye et de l'ancienne congrégation des chanoines réguliers d'Arrouaise, 1786, 613 p. , p. 288, consultable sur Google recherche de livre.
  33. Denis Crouzet, Les guerriers de Dieu : la violence au temps des troubles de religion, vers 1525 - vers 1610, Éditions Champ Vallon, 2005, 747 p. , p. 693, consultable sur Google recherche de livre.
  34. A. Leroy, Les vieilles fermes du pays de Montreuil, Montreuil, Bibliothèque des éditions locales, tome 2, 1973, 288 p. , p. 81.
  35. A. Leroy, op. cit., p. 77 et 86. La date du 21 août 1749, précisée en page 77, semble erronée.
  36. A. Leroy, op. cit., p. 78-79.
  37. Ordonnance publiée le 26 juillet 1834 par le garde des sceaux Jean-Charles Persil, cf. Bulletin des lois du Royaume de France, février 1835, Paris, Imprimerie Royale, IXe série, IIe partie, Ier section, no 312 à 345, 407 p., p. 37.
  38. Voir le récit Les S.T.O. et le Bois du Caurroy situé à proximité de Domart-en-Ponthieu, à une vingtaine de kilomètres de Mouriez.
  39. Au total, 1 500 bombes furent lâchées sur le hameau de Bamières, cf. A. Leroy A., op. cit., p. 60.
  40. A. Leroy, op. cit., p. 62.
  41. L. Bailleul, Les sites V1 en Picardie, Hazebrouck, 2006, 264 p., p. 197 (ISBN 2-9515840-1-6)
  42. L'annuaire des mairies, « Coordonnées de la municipalité ». Consulté le 4 mai 2010.
  43. Légifrance, « Listes des cinq cents citoyens ayant présenté des candidats à l’élection présidentielle de 2002 », 2002. Consulté le 4 mai 2010
  44. Ministère de l'Intérieur, « Liste des personnalités élues en 2008 au conseil municipal et résultats », 2008. Consulté le 4 mai 2010.
  45. Annuaire des Mairies du Pas de Calais (62), 2006-2007, EIP/ Les Éditions Céline, Cannes, p. 229, [lire en ligne]
  46. Communauté de communes de l'Hesdinois, « Compétences de la Communauté de communes de l'Hesdinois ». Consulté le 4 mai 2010.
  47. INSEE, « Liste des communes du Pays des sept vallées ». Consulté le 4 mai 2010.
  48. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 1er avril 2010
  49. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  50. INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
  51. Calendrier des recensements des communes du département du Pas-de-Calais sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 14 avril 2011
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 14 avril 2011
  53. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 14 avril 2011
  54. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 14 avril 2011
  55. P. Antonov Zafirov et I. Hublau, « Population du Nord-Pas-de-Calais : stabilité d'ensemble, dynamiques territoriales contrastées », dans Pages de Profils, INSEE, Service Études et Diffusion, no 50, janvier 2009
  56. Pyramide des âges de Mouriez en 2006 sur site de l'INSEE. Consulté le 2 avril 2010
  57. Pyramides des âges de Mouriez en 1999 et en 1990 sur site de l'INSEE. Consulté le 2 avril 2010
  58. Données générales INSEE - janvier 2009 et INSEE, 2005, Le Pays Maritime et Rural du Montreuillois, Nord-Pas-de-Calais, coll. Diagnostics de territoire, février.
  59. Évolution et structure de la population à Mouriez en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 août 2010
  60. Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 août 2010
  61. INSEE, « Projections démographiques pour la France et ses régions : vieillissement de la population et stabilisation de la population active », dans Économie et statistique, Paris, Dossier Projections de population, no 408-409, 2007, p. 81-94, p. 90.
  62. J.-D. Urbain, Paradis verts : Désirs de campagne et passions résidentielles, Paris, Payot & Rivages éd., coll. « Petite bibliothèque Payot », Paris, 2008, no 677, 2e éd., 413 p.
  63. Décret impérial no 6571, dans Bulletin des lois de l'empire français, 1859, Imprimerie royale, Paris, août, XIe série, T. 13e, 1210 p. , p. 833-835.
  64. LISTE DES ÉCOLES PUBLIQUES DU PAS-DE-CALAIS sur site de l'académie de Lille, 25 novembre 2004. Consulté le 3 mai 2010
  65. « Mouriez : un projet éolien et (encore) des travaux contre les inondations », dans La Voix du Nord, 6 février 2008.
  66. L, Provost, « De la demande médicale en équipement (Berck 1916) », dans Historix - Histoire de la radiologie aux hôpitaux de Paris, 2007.
  67. Carte générale des GR et GRP du Nord-Pas-de-Calais sur site du Comité départemental de la Randonnée Pédestre du Pas-de-Calais. Consulté le 30 mars 2010
  68. J.-M. Dewailly, Tourisme et loisirs dans le Nord-Pas-de-Calais : approche géographique de la récréation dans une région urbaine et industrielle de l'Europe du nord-ouest, Thèse de doctorat d'État de Géographie, Université de Paris 4, 2 vol., 1985, 1123 p. 
  69. Clochers de la paroisse Notre-Dame en Hesdinois sur site du diocèse d'Arras. Consulté le 1er avril 2010
  70. a et b « Mouriez : un projet éolien et (encore) des travaux contre les inondations », dans La Voix du Nord, 6 février 2008.
  71. « La croissance fulgurante de l'entreprise Lefrançois à Clenleu », dans La Voix du Nord, éd. Berck-Montreuil, 19 septembre 2007.
  72. Journal Officiel de la République Française, 10 octobre 2002, p. 16785 et Journal Officiel de la République Française, 23 novembre 2006, Texte 99, p. 2.
  73. Direction des Actions et de la Coordination Interministérielles, « Bulletin de liaison », Préfecture du Pas-de-Calais, Arras, p. 23., 2003. Consulté le 5 mai 2010.
  74. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 4 mai 2010
  75. Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, « L'impôt sur le revenu : les déclarations nationales », 2008. Consulté le 5 mai 2010
  76. Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, « L'impôt sur le revenu par commune », 2008. Consulté le 5 mai 2010.
  77. Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, « Tables des délibérations et taux applicables dans les collectivités territoriales par année », 2008. Consulté le 5 mai 2010.
  78. Ibidem.
  79. Ministère du Budget, des comptes public et de la fonction publique, 2008, analyse des équilibres financiers fondamentaux de la commune.
  80. UNEAL, « ACT'unéal », octobre 2007, p. no 9, p. 5. Consulté le 5 mai 2010.
  81. Géoportail, « La Belle Épine ». Consulté le 4 mai 2010.
  82. Avec le syndicat d'initiatives, on ne s'ennuiera pas sur site du quotidien La Voix du Nord, édition de Montreuil, 2 mai 2009. Consulté le 25 janvier 2010
  83. « Gaufriers, vinyls, jouets et bibelots la brocante est une vraie réussite », dans La Voix du Nord, éd. de Montreuil, 4 juin 2009.
  84. « Mouriez : un projet éolien et (encore) des travaux contre les inondations », dans La Voix du Nord, éd. de Montreuil, 6 février 2008.
  85. Mouriez : offrir un petit coin de paradis aux Richarimontois sur site du quotidien La Voix du Nord, édition de Montreuil, 27 juin 2009. Consulté le 6 septembre 2010
  86. J. Sgard, Vie de Prévost, 1697-1763, Presses Université Laval, Québec, Les collections de la République des Lettres - Études, 2006, 296 p., pp. 12-24 et Lestocquoy J., 1950, Familles et état civil. I. Du monastère de la loge : la famille de l'abbé Prévost, dans Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, Volume 5, no 3, pp. 334-337, sur le site de revues scientifiques Persée.
  87. Quid, « Mouriez », Éditions Robert Laffont, Paris, 2007.
  88. Notice no PM62001138, sur la base Palissy, ministère de la Culture
  89. Musée des Beaux-Arts d'Arras, « Fiche de la statue de Sainte-Catherine ». Consulté le 5 mai 2010.
  90. Paroisse Notre-Dame en Hesdinois sur Site des églises de l'Hesdinois, 6 mai 2006. Consulté le 1er avril 2010.


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  • Capelle-lès-Hesdin — 50° 20′ 32″ N 1° 59′ 52″ E / 50.3422222222, 1.99777777778 …   Wikipédia en Français

  • Guigny — 50° 19′ 50″ N 1° 59′ 59″ E / 50.3305555556, 1.99972222222 …   Wikipédia en Français

  • Raye-sur-Authie — 50° 17′ 55″ N 1° 56′ 57″ E / 50.2986111111, 1.94916666667 …   Wikipédia en Français

  • Tortefontaine — 50° 19′ 22″ N 1° 55′ 17″ E / 50.3227777778, 1.92138888889 …   Wikipédia en Français

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