- Albert (Somme)
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Pour les articles homonymes, voir Albert.
Albert
Basilique néo-byzantine d'Albert
DétailAdministration Pays France Région Picardie Département Somme Arrondissement Péronne Canton Albert
(chef-lieu)Code commune 80016 Code postal 80300 Maire
Mandat en coursStéphane Demilly
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Coquelicot Site web site de la ville d'Albert Démographie Population 10 117 hab. (2008) Densité 733 hab./km² Gentilé Albertins, Albertines Géographie Coordonnées Altitudes mini. 42 m — maxi. 121 m Superficie 13,8 km2 Albert (anciennement Ancre ou Encre) est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie. C'est la troisième ville de la Somme par la population[1].
Sommaire
Géographie
Albert est une ville picarde du Santerre, située au nord-est du département de la Somme, à l'intersection de la rivière Ancre et de l'ancienne voie romaine reliant Amiens (à 30 km) à Bapaume (à 20 km environ), devenue aujourd'hui la RN 29 (déclassée en route départementale 929).
Albert dispose d'une gare TER sur la ligne Paris - Lille[2] et, depuis 2007, d'un aéroport, l'aéroport Albert-Picardie.
Lieux-dits et écarts
- Belle Entrée
- Brebière
- Étang du Vélodrome
- Falaises du chemin d'Amiens
- Ferme du Vivier
- Fief de la Prée
- L'Ancre
- La Croisette
- La Grande Prairie
- La Justice
- La Petite Vitesse
- Le Bosquet
- Le Champ des Baillets
- Le Champ Roland
- Le Champ Tassin
- Le Chemin croisé
- Le Chemin de Mailly
- Le Cul Éventé
- Le Dessus des Vignes
- Le Fief Taulvoy
- Le Vivier
- Les Bernamonts
- Les Caraibes
- Les Cinquante de Boulant
- Montalot
- Nouvel Etang
- Pont d'Aveluy
- Rouillon Bulté
- Vallée des Pauvres
- Vallée Sellier
Communes limitrophes
Économie
Un pôle actif sur la machine outil PHMA regroupe plusieurs entreprises : 24 en 2008 pour 2 000 emplois environ[3].
Dans le canton, la commune voisine de Méaulte abrite un site EADS du groupe Airbus, donc d'activité aéronautique, devenu Aerolia en 5 janvier 2009[4].
Un aéroport Albert-Picardie, permettant d'atterrir et de décoller avec un Beluga, a été inauguré en 2007 et a accueilli, le samedi 7 juin 2008, un meeting aérien auquel a participé la Patrouille de France.
La ville possède deux zones industrielles (Nord et Sud) et une zone commerciale en expansion[5].
Histoire
En picard, la ville se nommait Ink[réf. nécessaire], l'ancien nom officiel étant Encre. La ville, nommée Albert, portait autrefois et jusqu'au XVIIe siècle le nom d’Encre ou Ancre, qui fut changé en celui d’Albert après la chute de Concini, maréchal d'Ancre et la transmission de la seigneurie à la maison d'Albert et plus particulièrement, à Charles d'Albert de Luynes. Le changement de nom eut lieu en 1620[6]. Cette maison, issue des Alberti de Florence, s'était établie dans le Comtat Venaissin au commencement du XVe siècle. Ses principales branches sont celles des seigneurs de Luynes et de Chaulnes[7].
La seigneurie d'Encre, ayant d'abord appartenu aux comtes de Ponthieu, passa aux comtes de Saint-Pol avant de revenir à la Maison d'Humières-Crevant.
- juin 1576 : la seigneurie fut érigée en marquisat.
- 1610 : Concini acquit la terre d'Encre, devenant marquis d'Encre. Il signait marquis d'Ancre et prit le titre de "maréchal d'Ancre", après son élévation à la distinction de Maréchal de France. Il fut assassiné à coups de pistolet en 1617 dans la cour du Louvre.
- 1620 : après la mort de Concini, le marquisat, confisqué, fut donné par Louis XIII à Charles d'Albert, duc de Luynes et connétable de France, qui obtint du roi des lettres patentes pour changer le nom de la ville.
- À la fin du XVIIe siècle, le propriétaire était Louis de Bourbon, comte de Toulouse et duc de Penthièvre.
- 1793 : Le 16 brumaire an V, à Paris, tomba dans un panier la tête de celui qui fut le duc de Chartres, le duc d'Orléans, le citoyen Philippe-Égalité, et le dernier seigneur d'Albert.
- 1914-1918 : Albert fut l'enjeu de terribles combats lors de la Bataille de la Somme pendant la Première Guerre mondiale. Aux destructions matérielles, s'ajoutèrent celle de ses registres paroissiaux les plus anciens : B.M.S. (Catholicité) et les premiers N.M.D. (état civil), lors de l'incendie ayant ravagé la ville de Péronne, elle fut aussi terriblement touchée par les bombardements du premier conflit mondial. Ainsi, pour la commune d'Albert, aucun acte d'état civil ne remonte à avant 1833.
- Lors de la seconde guerre mondiale, la ville est prise par les allemands de la 1re Panzerdivision le 20 mai 1940.
Héraldique
La commune d'Albert porte
- burellées d'argent et de gueules de dix pièces[8]
- Devise : « vis mea ferrum », ce qui signifie « ma force est dans le fer ».
Ce blason, très ancien, a été remplacé lors du renommage de la commune en Albert et sa transmission à Charles d'Albert de Luynes, par le blason de ce dernier (dessin de droite). La commune porte aujourd'hui officiellement son blason traditionnel.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1946 1947 Alfred Leclercq PCF 1947 1959 Henry Potez Radical Inventeur et industriel 1959 1965 Alfred Leclercq PCF 1965 mars 1971 Pierre Savary Radical mars 1971 mars 1977 Fernand Demilly PSD Conseiller général, ancien sénateur mars 1977 mars 1989 Claude Landas PCF mars 1989 [9]... Stéphane Demilly UDF puis NC Conseiller en communication, président de la communauté de communes et député Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Les habitants d'Albert s'appellent les Albertins[10].
Évolution démographique
En 2008, Albert comptait 9 800 habitants (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupait le 959e rang au niveau national, alors qu'elle était au 893e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 782 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Albert depuis 1793. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[11], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[12]. Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 11 784 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 21,8 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 21,1 %) ;
- 51,5 % de femmes (0 à 14 ans = 14,9 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 30,8 %).
Principaux équipements
Enseignement
La ville compte six écoles maternelles, cinq écoles primaires, trois collèges, et un lycée d'enseignement général (26 classes) et professionnel (14 classes)[18]. La commune relève de l'académie d'Amiens. Elle a aussi un GRETA. Elle fait partie de la circonscription de Doullens[19].
Écoles
- École maternelle Kergomard
- École maternelle et primaire Alphonse Daudet
- École maternelle et primaire Jules Ferry
- École maternelle et primaire Paul Langevin
- École maternelle et primaire Anatole France
- École maternelle et primaire Sainte Famille (privée)
Collèges
- Collège Pierre et Marie Curie[20]
- Collège Jean Moulin
- Collège Charles de Foucauld : Collège d'enseignement général privé[21]
Lycée et Greta
- Cité scolaire Lamarck : Lycée polyvalent (bac général, technologique et professionnel + BTS), Greta[18]
Équipements culturels
- Cinéma "Le Forum"
- Théâtre du Jeu de Paume
- École de Musique
- École de danse "Dissidance"
- Bibliothèque - Médiathèque
- Café Théâtre - L'Escalier du Rire[22]
Équipements sportifs
- Gymnase Curie
- Gymnase Hurtu
- Gymnase Langevin
- Piscine Municipale Couverte dite "piscine Caneton" : bassin 25m x 10m, 4 couloirs[23].
- Stade Henry Potez
- Stade du Vélodrome
- Courts de tennis (dont 3 courts couverts)[24]
- Practice de golf
- Terrain de ballon au poing (devant le théâtre du Jeu de Paume)
Aéroport Albert-Picardie
Article détaillé : Aéroport Albert-Picardie.L'aéroport Albert-Picardie développé et inauguré en 2007, succède à l'aérodrome d'Albert-Bray[25], lui-même évolution de l'aérodrome privé des Usines H. Potez[26]. Il dispose d'une piste de 2,2 km sur 45 mètres de large orientée est-ouest[27]. L'ancien aérodrome d'Albert-Bray semble avoir été utilisé par la Luftwaffe dès 1940. Dans le film L'Escadrille des Aigles (fiction, mais basée sur des faits réels) une mission d'attaque au sol est exécutée contre l'aérodrome de Bray par les Spitfires du Squadron 71.
Monuments et lieux touristiques
Basilique
Article détaillé : basilique Notre-Dame de Brebières.La basilique Notre-Dame de Brebières, édifiée de 1885 à 1895 en style néo-byzantin par l'architecte picard Édmond Duthoit, est le principal monument de la ville.
Mairie
- La mairie d'Albert est un magnifique édifice mariant art déco et esprit flamand, conçu par l'architecte malouin Alexandre Miniac (1885-1963) et inauguré par le président de la République Française. Miniac réalisa aussi le plan d'aménagement de Douai après-guerre.
Gare d'Albert
Article détaillé : Gare d'Albert.La gare d'Albert a aussi un beffroi de style flamand, a été construite par Gustave Umbdenstock et a aujourd'hui dans son hall rénové un avion Potez construit dans l'usine d'aviation proche à Méaulte[28].
Musée de la Somme 1916
Article détaillé : Musée Somme 1916.Le musée Somme 1916 ou musée des Abris est aménagé dans un souterrain de défense civile et présente la vie dans les tranchées de la Première Guerre mondiale
Théâtre du jeu de Paume
Lieu de spectacles pour le canton, il est particulièrement utilisé pour le festival international du film animalier au début du printemps.
Personnages célèbres
- Antoine Joseph, chevalier Lemarchant de Gomicourt et de l'Empire (né le 13 février 1763 à Albert et mort le 23 mai 1827 à Paris), homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
- Antoine-Athanase Roux de Laborie, homme politique sous la Révolution, l'Empire et la Restauration, né à Albert en 1769, décédé à Paris en 1842.
- Louis-Antoine Chandonier, capitaine du 1er cuirassiers sous l'Empire et la Restauration, né le 5 décembre 1796 à Albert.
- Étienne Bacrot, grand maître international (GMI) d'échecs français a disputé à Albert de nombreux tournois (au Théâtre du Jeu de Paume).
- Hurtu constructeur automobile ayant une entreprise albertine avant de s'implanter à Paris[29].
dans le canton
- Jean-Baptiste de Lamarck, naturaliste français des XVII et XVIII siècle né à Bazentin dans le canton.
- Henry Potez, ingénieur et entrepreneur aéronautique, né à Méaulte commune voisine du canton.
- Louis Coroller, ingénieur aéronautique et directeur général technique chez Potez à Méaulte.
Jumelages
- Aldenhoven (Allemagne) depuis 1981 - en Rhénanie-du-Nord-Westphalie à environ 300 km
- Niesky (Allemagne) depuis 1964 - en Saxe (à 100 km à l'est de Dresde) à environ 1100 km
- Ulverston (Angleterre) depuis 1976 - près de Barrow-in-Furness, comté de Cumbrie dans l'Angleterre du Nord-Ouest à environ 800 km
Voir aussi
- Liste des communes de la Somme
- Chemins de fer départementaux de la Somme
- EADS
- Bataille de la Somme
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq
- Festival international du film animalier
- Aéroport Albert-Picardie
Liens externes
Bibliographie
- Paul Roger, Histoire des cathédrales, abbayes, châteaux-forts et villes de la Picardie et de l'Artois, éd. Duval et Herment, Amiens, 1842 (Reprint Éd. La Découvrance, 2003)
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Albert » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
- Jean-Michel Declercq, Hier, à Albert, Imprimerie Paillard (Abbeville)
- Jean-Michel Declercq, Les Environs d'Albert, Éd. Allan Sutton
- Michael Cambray, Albert, tome 2, Éd. Allan Sutton
- Pierre Laboureyras, La Destruction d'une cité picarde et d'une basilique mariale la ville d'Albert avant et pendant la guerre, 1914-1915.
- Henry Daussy, Histoire de la ville d'Albert autrefois Encre jusqu'à la révolution de 1789
- Frédéric Lemaire, Albert, jadis et aujourd'Hui, Éd. Lorisse.
- Paul Decagny, Albert et ses environs, éd. Lorisse
- A. Gosset; Notre-Dame de Brebières
- Yves Sainte-Marie, Notre-Dame de Brebières. La ville d'Albert - Des origines à la Révolution - De la Révolution à nos jours. Boulogne, Éd. France-Album, 1908
- Debrie, Toponymie d'Albert, Éd. Eklitra, 1996
Notes et références
- Amiens 136 105 (2006) et Abbeville 24 567 (1999) 10.065 (1999) après
- Gustave Umbdenstock. La gare fut reconstruite après-guerre d'après les plans de
- Pôle Hydraulique et Mécanique d'Albert ». Consulté le 18 mai 2008 Pôle Hydraulique et Mécanique d'Albert, «
- Création AEROLIA ». Consulté le 25 avril 2009 AEROLIA - EADS, «
- Les comptes des communes ». Consulté le 21 mars 2010 alize22.finances.gouv.fr/communes/eneuro, «
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises § 31009, p 1735
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Albert » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
- http://www.newgaso.fr/lecture_fiche_commune.php3?page=f80016
- Liste des maires de la Somme sur http://www.somme.pref.gouv.fr, 28 avril 2009. Consulté le 24 mai 2009 Réélu pour le mandat 2008-2014 [xls]
- Albert - Nom des habitants des communes françaises ». Consulté le 11 août 2008 habitants.fr, «
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 9 juin 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 9 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 9 juin 2011
- Évolution et structure de la population à Albert en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population de la Somme en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
- Cité scolaire Lamarck ». Consulté le 8 mars 2008 Cité scolaire Lamarck, «
- Les écoles de la circonscription de Doullens ». Consulté le 8 mars 2008 inspection académique Somme, «
- Collège "Pierre et Marie Curie" ». Consulté le 8 mars 2008 Collège "Pierre et Marie Curie", «
- collège Charles de Foucauld ». Consulté le 5 décembre 2009 établissements académie d'Amiens, «
- l'Escalier du rire ». Consulté le 4 décembre 2009 site de l'Escalier du rire, «
- Fiche de l'équipement Piscine Caneton à Albert », Données publiques du RES, 2006. Consulté le 30 novembre 2008 Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, «
- Fiche de l'installation Courts de tennis à Albert », Données publiques du RES, 2006. Consulté le 30 novembre 2008 Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, «
- Arrêté du 14 septembre 2006 portant fermeture de l'aérodrome d'Albert-Bray (Somme) ». Consulté le 11 août 2008 Journal Officiel de la République Française, «
- Albert - Méaulte : Aérodrome privé des Usines H. Potez ». Consulté le 11 août 2008 Guide 1930 des aérodromes et bases d'hydravions, «
- Les anciens aérodromes du Nord de la France ». Consulté le 11 août 2008 site perso par Laurent-Bailleul, «
- fiche d'identité gare d'Albert ». Consulté le 18 mai 2008 ifg les gares - le site de l'architecture ferroviaire, «
- Hurtu ». Consulté le 18 mai 2008 Stéphane Van Damme - Histomobile, «
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- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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