- Sarah Bernhardt
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Sarah Bernhardt Sarah Bernhardt vers 1880, cliché de Napoléon SaronySurnom La Voix d'or
La Divine
La ScandaleuseNom de naissance Henriette Marie Sarah Bernhardt Naissance 22 octobre 1844
Paris 5e, FranceDécès 26 mars 1923 (à 78 ans)
Paris, FranceActivité principale Comédienne
Activités annexes Directrice de théâtre Années d'activité 1862-1923 Collaborations Edmond Rostand
Marcel Proust
Oscar WildeFormation Conservatoire d'art dramatique de Paris Conjoint Aristidès Damala Descendants Maurice Bernhardt Famille Jeanne-Rosine Bernhardt (sa sœur, également comédienne) Distinctions honorifiques Légion d'honneur Répertoire Sarah Bernhardt [1] est une comédienne française née le 22 octobre 1844 à Paris dans l'ancien 12e arrondissement (actuel 5e)[2] et morte le 26 mars 1923 à Paris 17e. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 44).
Sa mère, Judith-Julie Bernardt[3], était une courtisane néerlandaise[4] et Sarah elle-même a usé de ses charmes à ses débuts pour se faire une situation, comme l'indique son inscription dans le « fichier des courtisanes » établi par la Préfecture de police de Paris[5]. On ignore en revanche qui était son véritable père, Sarah ayant toujours gardé le silence sur son état-civil[6]. Elle eut au moins trois sœurs et souffrit en particulier longtemps de la préférence de sa mère pour sa jeune sœur Jeanne-Rosine, également comédienne.
Elle était surnommée « la Voix d'or » (expression de Victor Hugo) ou « la Divine » mais aussi « la Scandaleuse ». Considérée par beaucoup, avec Rachel, comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle, elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré »[4].
Sa devise était « Quand même » en référence à son audace et à son mépris des conventions. On lui attribue aussi ce « mot-programme » : « Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier. »[réf. nécessaire]
Sommaire
Enfance
Délaissée par sa mère qui choisit la vie mondaine à Paris, elle passe une petite enfance solitaire chez une nourrice à Quimperlé où elle ne parle que le breton. Elle reçoit le baptême chrétien au couvent de Grand-Champs, à Auteuil : la petite juive verse alors dans le mysticisme catholique. Le duc de Morny, l'amant de sa tante, pourvoit à son éducation : cours de sculpture, peinture (elle décroche à seize ans un prix à l'Académie des beaux-arts). Jouant un rôle d’ange dans un spectacle religieux au couvent, elle trouve sa vocation, le théâtre. Elle a pour idole la comédienne Rachel[4].
Carrière
Elle entre en 1859 au Conservatoire d'Art dramatique de Paris sur la recommandation du duc de Morny. Sortie du Conservatoire en 1862 avec un second prix de comédie, elle entre à la Comédie-Française mais y est renvoyée en 1866 pour avoir giflé une sociétaire. Elle signe alors un contrat avec l'Odéon[4]. Elle y est révélée en jouant Le Passant de François Coppée en 1869. En 1870, pendant le siège de Paris, elle transforme le théâtre en hôpital militaire et y soigne le futur maréchal Foch qu'elle retrouvera quarante-cinq ans plus tard dans les tranchées de la Marne. Elle triomphe dans le rôle de la Reine de Ruy Blas en 1872, ce qui lui vaut d'être rappelée par la Comédie-Française où elle joue dans Phèdre en 1874 et dans Hernani en 1877.
En 1880, elle démissionne avec éclat du « Français » et crée sa propre compagnie avec laquelle elle part jouer et faire fortune à l'étranger jusqu'en 1917. Elle se fait une spécialité des rôles de travesti (Hamlet, Pelléas), inspirant à Edmond Rostand sa pièce L'Aiglon en 1900. Elle se produit à Londres, à Copenhague, aux États-Unis (1880-1881) où elle affrète un train Pullman pour sa troupe et ses 8 tonnes de malles, et en Russie, notamment au théâtre Michel de Saint-Pétersbourg (en 1881, 1892 et 1908). Son lyrisme et sa diction emphatique enthousiasment tous les publics. Afin de promouvoir son spectacle, elle rencontre Thomas Edison à New York et y enregistre sur cylindre une lecture de Phèdre.
Proche d'Oscar Wilde, elle lui commande la pièce Salomé, dont elle interprète le rôle-titre, en 1892. À partir de 1893, elle prend la direction du théâtre de la Renaissance puis du théâtre des Nations qu'elle rebaptise théâtre Sarah-Bernhardt et où elle joue La Dame aux camélias. En décembre 1894, elle fait appel à Alfons Mucha pour dessiner ses affiches. Ces six années de collaboration donnent un second souffle à sa carrière. Elle apporte son soutien à Émile Zola au moment de l’affaire Dreyfus, elle soutient Louise Michel et prend position contre la peine de mort.
En 1905, lors d'une tournée au Canada, elle est accueillie par le premier ministre Wilfrid Laurier à Québec. Toutefois, l’archevêque local, Louis-Nazaire Bégin, détestant le théâtre, demande à ses paroissiens de boycotter la représentation et c'est devant une salle en partie vide que l’actrice, habituée aux foules, se produit[7].
En 1914, on lui remet la Légion d'honneur.Elle est amputée d'une jambe en 1915, à l'âge de 71 ans, en raison d'une tuberculose du genou[8], dont les premiers symptômes remontent au saut, onze ans plus tôt, du parapet dans le final de Tosca. Cela ne l'empêche pas de continuer à jouer assise, ni de rendre visite aux poilus au front[9].
Vers la fin de sa vie, Sarah Bernhardt, après avoir joué dans plus de 120 spectacles, devient également actrice de cinéma. Son premier film est Le Duel d'Hamlet réalisé en 1900. C'est un des premiers essais de cinéma parlant avec le procédé du Phono-Cinéma-Théâtre, où un phonographe à cylindre synchronisait plus ou moins la voix de l'actrice aux images projetées. Elle tournera d'autres films - muets - dont deux œuvres autobiographiques, la dernière étant Sarah Bernhardt à Belle-Île en 1912, qui décrit sa vie quotidienne.
Son style et sa silhouette inspirèrent la mode, les arts décoratifs mais aussi l’esthétique de l’Art nouveau.
Vie privée
La vie privée de Sarah Bernhardt fut assez remplie. À l'âge de 20 ans elle donne naissance à son seul enfant qui deviendra écrivain, Maurice Bernhardt, fruit d'une liaison avec un noble belge, Eugène François Charles Lamoral, prince de Ligne (1804-1880). Elle connaît par la suite plusieurs amants, dont Charles Haas, mondain très populaire à qui elle vouait une véritable passion alors qu'il la traitait en femme légère et la trompait sans états d'âme. Après leur rupture, ils demeurèrent cependant amis jusqu'à la mort de Haas. On compte également des artistes tels que Gustave Doré et Georges Jules Victor Clairin et des acteurs tels que Mounet-Sully, Lucien Guitry et Lou Tellegen. On parle également de Victor Hugo[10] et du prince de Galles[4]. Certaines sources lui prêtent également des liaisons homosexuelles dont la peintre Louise Abbéma, qui lui consacra plusieurs portraits[11].
En 1874-1875, elle entretient des rapports intimes moyennant rétribution avec plusieurs députés dont Léon Gambetta, Henri Ducasse et le comte de Rémusat[12].
En 1882, elle se marie à Londres avec un acteur d'origine grecque, Aristides Damala, mais celui-ci est dépendant de la morphine et leur relation ne dure guère. Elle restera cependant son épouse légitime jusqu'à la mort de l'acteur, en 1889 à l'âge de 34 ans.
Ayant compris l'importance de la réclame, elle met en scène chaque minute de sa vie, comme la photo du cercueil : tuberculeuse comme sa sœur Régina qui en meurt, elle développe une certaine morbidité en s'endormant dans un cercueil capitonné qui trône chez elle. Devant ce scandale, elle s'y fait photographier par Nadar pour en vendre des photos et cartes postales[4].
Sarah Bernhardt a séjourné plusieurs années avec ses commensaux - qu'elle appelait « sa ménagerie » - dans un fortin militaire désaffecté qu'elle avait acquis au lieudit « La Pointe des Poulains », à Belle-Île-en-Mer et à côté duquel elle avait fait bâtir, décorer et meubler la « Villa des Cinq Parties du Monde », entourée d'un jardin, travaux importants qui lui coutèrent plus d'un million de francs-or, somme considérable pour l'époque. En 1922, infirme et malade, elle vend ces propriétés, où un musée lui est consacré depuis 2007.
Elle meurt dans les bras de son fils Maurice le 26 mars 1923, au 56 boulevard Pereire, alors qu'elle était en train de tourner un film pour éponger ses dettes. Elle est enterrée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 44), malgré son souhait de reposer, comme Chateaubriand, face à l'océan, à Belle-Île-en-Mer.
Sarah Bernhardt a publié plusieurs livres et pièces de théâtre.
Elle a en partie inspiré à Marcel Proust le personnage de l'actrice La Berma dans À la recherche du temps perdu. Proust la désignait parfois dans sa correspondance par « Haras », son prénom à l'envers. L'autre source d'inspiration du romancier est Réjane, autre grande comédienne de la fin du XIXe siècle.
Sa personnalité
Figure mythique, monstre sacré du théatre français, Sarah Bernard faisait preuve d'une personnalité à multiples facettes. Sacha Guitry l'évoque ainsi dans ses souvenirs : « Madame Sarah jouait un grand rôle dans notre existence. Après notre père et notre mère, c'était assurément la personne la plus importante du monde à nos yeux. […] Que l'on décrive avec exactitude et drôlerie - ainsi que Jules Renard l'a fait dans son admirable Journal - sa maison, ses repas, ses accueils surprenants, ses lubies, ses excentricités, ses injustices, ses mensonges extraordinaires, certes […] mais qu'on veuille la comparer à d'autres actrices, qu'on la discute ou qu'on la blâme, cela ne m'est pas seulement odieux : il m'est impossible de le supporter. […] Ils croient qu'elle était une actrice de son époque. […] Ils ne devinent donc pas que si elle revenait, elle serait de leur époque. »[13].
Sur ces origines elle déclare : « Je suis une fille de la grande race juive, et mon langage un peu grossier n'est que le résultat de nos errances forcées »[14].
Mais l'anecdote la plus célèbre est celle-ci, une jeune comédienne vient la trouver et lui dit : « Sarah c'est merveilleux, je n'ai pas le trac » ce à quoi elle répond : « Ne t'inquiète pas mon petit ça viendra avec le talent »[15].
Théâtre
- 1862 : Iphigénie de Racine, Comédie-Française : Iphigénie
- 1862 : Valérie d'Eugène Scribe
- 1862 : Les Femmes savantes de Molière
- 1864 : Un mari qui lance sa femme d'Eugène Labiche et Raymond Deslandes : La princesse Douchinka
- 1866 : La Biche aux bois de Théodore Cogniard et Hippolyte Cogniard, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1866 : Phèdre de Racine : Aricie
- 1866 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux : Silvia
- 1867 : Les Femmes savantes de Molière : Armande
- 1867 : Le Marquis de Villemer de George Sand
- 1867 : François le Champi de George Sand, Théâtre de l'Odéon : Mariette
- 1868 : Kean de Dumas père : Anna Damby
- 1869 : Le Passant de François Coppée, Théâtre de l'Odéon : Zanetto le troubadour (son premier grand succès)
- 1870 : L'Autre de George Sand
- 1871 : Jeanne-Marie d'André Theuriet
- 1871 : Fais ce que dois de François Coppée
- 1871 : La Baronne d'Édouard Foussier et Charles Edmond
- 1871 : La Princesse Georges d'Alexandre Dumas fils
- 1872 : Mademoiselle Aïssé de Louis Bouilhet
- 1872 : Ruy Blas de Victor Hugo : Doña Maria de Neubourg, reine d'Espagne
- 1872 : Mademoiselle de Belle-Isle d'Alexandre Dumas : Gabrielle
- 1872 : Britannicus de Racine, Comédie-Française : Junie
- 1872 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Comédie-Française : Chérubin
- 1872 : Mademoiselle de la Seiglière de Jules Sandeau, Comédie-Française
- 1873 : Dalila d'Octave Feuillet, Comédie-Française : La princesse Falconieri
- 1873 : Chez l'avocat de Paul Ferrier, Comédie-Française
- 1873 : Andromaque de Racine, Comédie-Française : Andromaque
- 1873 : Phèdre de Racine, Comédie-Française : Aricie
- 1873 : Le Sphinx d'Octave Feuillet, Comédie-Française
- 1874 : Zaïre de Voltaire, Comédie-Française
- 1874 : Phèdre de Racine, Comédie-Française : Phèdre
- 1875 : La Fille de Roland d'Henri de Bornier, Comédie-Française
- 1876 : L'Étrangère d'Alexandre Dumas fils, Comédie-Française : Mrs. Clarkson
- 1876 : La Nuit de mai d'Alfred de Musset, Comédie-Française : la Muse
- 1876 : Rome Vaincue d'Alexandre Parodi, Comédie-Française : Posthumia l'aveugle
- 1877 : Hernani de Victor Hugo, Comédie-Française : Doña Sol
- 1879 : Mithridate de Racine, Comédie-Française : Monime
- 1879 : Phèdre de Racine, Comédie-Française : Phèdre
- 1880 : L'Aventurière d'Émile Augier, Comédie-Française
- 1880 : Adrienne Lecouvreur d'Ernest Legouvé et Eugène Scribe, Théâtre de la Gaîté-Lyrique
- 1880 : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, Théâtre de la Gaîté-Lyrique : Marguerite Gautier
- 1882 : Fédora de Victorien Sardou, Théâtre du Vaudeville
- 1883 : Pierrot assassin de Jean Richepin, Palais du Trocadéro : Pierrot
- 1883 : Nana Sahib de Jean Richepin, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1880 : Froufrou d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1884 : Macbeth d'après William Shakespeare, adaptation Jean Richepin, Théâtre de la Porte-Saint-Martin : Lady Macbeth
- 1884 : Théodora de Victorien Sardou, Théâtre de la Porte-Saint-Martin : Théodora, impératrice de Byzance
- 1885 : Marion Delorme de Victor Hugo, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1886 : Hamlet adaptation Louis Cressonnois et Charles Samson d'après William Shakespeare : Hamlet
- 1887 : L'Aveu de Sarah Bernhardt
- 1887 : La Tosca de Victorien Sardou, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1890 : Jeanne d'Arc de Jules Barbier, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1890 : Cléopâtre de Victorien Sardou, Théâtre de la Porte-Saint-Martin : Cléopâtre
- 1891 : Pauline Blanchard d'Albert Darmont
- 1891 : Léah, tournée USA et Grande-Bretagne
- 1893 : Les Rois de Jules Lemaître, Théâtre de la Renaissance
- 1893 : Phèdre de Racine, Théâtre de la Renaissance
- 1894 : Izeyl d'Eugène Morand et Armand Sylvestre, musique Gabriel Pierné, Théâtre de la Renaissance
- 1894 : Fédora de Victorien Sardou, Théâtre de la Renaissance
- 1894 : Gismonda de Victorien Sardou, Théâtre de la Renaissance
- 1895 : Amphitryon de Molière
- 1895 : Magda d'après Heimat d'Hermann Sudermann
- 1895 : La Princesse lointaine d'Edmond Rostand, Théâtre de la Renaissance
- 1896 : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, Théâtre de la Renaissance
- 1896 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset, , Théâtre de la Renaissance : Lorenzaccio
- 1897 : La Tosca de Victorien Sardou, Théâtre de la Renaissance
- 1897 : Spiritisme de Victorien Sardou, Théâtre de la Renaissance
- 1897 : La Samaritaine d'Edmond Rostand, Théâtre de la Renaissance
- 1897 : Les Mauvais Bergers d'Octave Mirbeau
- 1898 : L'Affranchie de Maurice Donnay, Théâtre de la Renaissance
- 1898 : Lysiane de Romain Coolus, Théâtre de la Renaissance
- 1898 : La Ville morte de Gabriele D'Annunzio
- 1898 : Médée de Catulle Mendès, Théâtre de la Renaissance
- 1898 : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils
- 1899 : Hamlet de William Shakespeare : Hamlet
- 1900 : L'Aiglon d'Edmond Rostand, Théâtre Sarah-Bernhardt : duc de Reichstatdt
- 1900 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, tournée USA
- 1902 : La Samaritaine d'Edmond Rostand, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1902 : Théodora de Victorien Sardou, Théâtre Sarah-Bernhardt : Théodora, impératrice de Byzance
- 1902 : Francesca da Rimini de Marion Crawford, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1902 : Théroigne de Méricourt de Paul Hervieu, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1903 : Werther de Pierre Decourcelle d'après Goethe, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1903 : Circé de Charles Richet
- 1903 : La Sorcière de Victorien Sardou, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1903 : Varennes d'Henri Lavedan et G. Lenotre, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1905 : Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1905 : Esther de Racine, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1905 : Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck, Londres : Pelléas
- 1906 : La Dame de la mer d'Henrik Ibsen
- 1906 : La Vierge d'Avila de Catulle Mendès, Théâtre Sarah-Bernhardt : Thérèse d'Avila
- 1907 : Les Bouffons de Miguel Zamacoïs, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1907 : La Belle au bois dormant de Jean Richepin et Henri Cain, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1908 : La Courtisane de Corinthe de Paul Bulhain et Michel Carré, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1909 : La Tosca de Victorien Sardou, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1909 : Le Procès de Jeanne d'Arc d'Émile Moreau, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1910 : La Beffa de Jean Richepin, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1910 : Judas de John de Kay
- 1910 : Sœur Béatrice de Maurice Maeterlinck
- 1911 : Tartuffe de Molière : Dorine
- 1912 : La Reine Elizabeth d'Émile Moreau
- 1913 : Jeanne Doré de Tristan Bernard : Jeanne Doré
- 1914 : Athalie de Racine
- 1919 : La Fée d'Alsace d'Auguste Villeroy
- 1920 : Athalie de Racine
- 1921 : La Gloire de Maurice Rostand
- 1922 : Régine Armand de Louis Verneuil
- 1922 : Daniel de Louis Verneuil
- ? : Le Roi Lear de William Shakespeare : Cordelia
- ? : Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare : Cléopâtre
Cinéma
- 1900 : Le Duel d'Hamlet de Clément Maurice (film sonore)
- 1908 : La Tosca de André Calmettes
- 1910 : Hamlet de André Calmettes
- 1912 : La Dame aux camélias de André Calmettes et Henri Pouctal :(Camille)
- 1912 : La Reine Élisabeth de Louis Mercanton, Henri Desfontaines et Gaston Roudès
- 1912 : Sarah Bernhardt à Belle-Isle - (documentaire dans son propre rôle)
- 1913 : Adrienne Lecouvreur de Louis Mercanton et Henri Desfontaines : Adrienne Lecouvreur
- 1915 : Mères Françaises de Louis Mercanton et René Hervil(une infirmière de la Croix-Rouge)
- 1915 : Ceux de chez nous de Sacha Guitry (documentaire biographique)
- 1916 : Jeanne Doré de René Hervil et Louis Mercanton
- 1919 : It happened in Paris de David Hartford - elle est également l'auteur de l'histoire et supervise le film -
- 1923 : La Voyante de Léon Abrams et Louis Mercanton - (inachevé)
Écrits
- Dans les nuages - Impressions d'une chaise, éd. Charpentier, Paris, 1878
- L'Aveu, drame en un acte en prose (1888)
- Adrienne Lecouvreur, drame en six actes (1907)
- Ma double vie, mémoires, éd. Fasquelle, Paris, 1907 - réed. Phébus, coll. « Libretto », Paris, 2002 (ISBN 978-2859408671)
- Un cœur d'homme, pièce en quatre actes (1911)
- Petite Idole (1920)
- L'Art du théâtre : La voix, le geste, la prononciation, etc.
Sculpture
Sarah Bernhardt, qui avait suivi des cours de sculpture, réalisa quelques œuvres, des bronzes que l'on peut voir dans des musées comme le musée des Beaux-Arts de Dijon ou le musée d'Orsay.
Bibliographie
- Françoise Sagan, Sarah Bernhardt, le rire incassable, éd. Robert Laffont, Paris, 1987
- Noëlle Guibert (dir.), Portrait(s) de Sarah Bernhardt, catalogue de l'exposition Sarah Bernhardt ou le divin mensonge, éd. Bibliothèque nationale de France, Paris, 2000 (ISBN 2-7177-2113-4)
- Anne Delbée, Le Sourire de Sarah Bernhardt, Le Livre de Poche, Paris, 2002 (ISBN 978-2253152934)
- Claudette Joannis, Sarah Bernhardt : Reine de l'attitude et princesse des gestes, J'ai lu, coll. « Biographie », Paris, 2003 (ISBN 978-2290329054)
- Jacques Lorcey, Sarah Bernhardt, l'art et la vie, préface d'Alain Feydeau, éd. Séguier, Paris, 2005 (ISBN 2-84049-417-5)
- Henry Gidel, Sarah Bernhardt, coll. « Grandes biographies »,Flammarion, Paris, 2006 (ISBN 978-2080685315)
- Hélène Tierchant, Sarah Bernhardt : Madame Quand même, coll. « Grands docs », éd. SW-Télémaque, 2009 (ISBN 978-2753300927)
- Pascale Védère d'Auria, Il était une fois Sarah Bernhardt, éd. Gulf Stream, Saint-Herblain, 2009 (ISBN 978-2354880569)
- Sophie-Aude Picon, Sarah Bernhardt, Gallimard Folio, 2010 (ISBN 978-2070345441)
Liens externes
- (en) The Sarah Bernhardt Pages (biographie, photos, etc.)
- La Tosca (document électronique)
- Un enregistrement de la voix de Sarah Bernhardt
- (fr) Joli sosie, lecture en ligne ou téléchargement au format epub sur Affinibook
Notes et références
- Henriette Marie Sarah Bernhardt (cf. aussi Hélène Tierchant, Sarah Bernhardt : Madame Quand même. D'autres sources indiquent qu'elle se serait inscrite sous le prénom de Rosine (dite Sarah) au Conservatoire. De confession juive, elle fut baptisée en 1857 et son nom francisé en Bernard mais ne renia jamais ses origines, comme l'indique le choix de son nom de scène. De son nom complet
- selon la comédienne ; au 5, rue de l'École de médecine selon d'autres sources. Rue Saint-Honoré
- actes de naissance de Sarah et de ses sœurs. Orthographié sans « h », selon les
- ISBN 978-2753300927) Hélène Tierchant, Sarah Bernhardt : Madame Quand même, éd. SW-Télémaque, coll. « Grands docs », 2009 (
- « Les fichiers secrets de la Préfecture de police » sur le site de France Info.
- havrais, du nom de Morel.[réf. nécessaire] Certaines sources évoquent un officier de marine
- Baptiste Ricard-Châtelain dans Le Soleil, 13 juillet 2008. Jean-Marie Lebel, Québec 1608-2008 : Les Chroniques de la capitale cité par
- Sarah Bernhardt's missing leg, Lancet, 2009;374:284-285 de Costa C, Miller F,
- Courrier international
- Alain Decaux, Victor Hugo, Perrin, 1984.
- bronze d'après le moulage de leurs mains jointes, aujourd'hui disparu. Quelques oeuvres de Louise Abbéma (1853-1927) Les deux femmes réalisèrent également un
- Fiche de Sarah Bernhardt, registre des courtisanes, Paris SAM Série BB, registre n°1 ; cité dans Courtisanes sous surveillance, in Dans les secrets de la police par Gabrielle Houbre
- Sacha Guitry, Si j'ai bonne mémoire, Libraire académique Perrin, 1965, pp. 112-113
- Sarah Bernard
- Marc Andronikov, l'oreille du logos 1999 éd. L'âge d'homme, p.175
Catégories :- Actrice française
- Actrice du muet
- Élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique
- Actrice du XIXe siècle
- Troupe de la Comédie-Française
- Personnalité du théâtre
- Nom de scène
- Personnage historique de Lucky Luke
- Naissance en 1844
- Naissance à Paris
- Décès en 1923
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 44)
- Actrice française du muet
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