- Gare de nantes
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Gare de Nantes
Nantes
Accès "sud" de la gareLocalisation Pays France Ville Nantes Quartier Centre Ville Adresse 27, boulevard de Stalingrad
BP 34112
44041 Nantes cedex 1Gestion et exploitation Propriétaire RFF / SNCF Exploitant SNCF Services TGV, Corail Lunéa, Corail Intercités, Interloire, ter Pays de la Loire et Bretagne Caractéristiques Voies 14 (dont 3 en terminus) Quais 8 Transit annuel 10,5 millions de passagers (2008) Historique Mise en service 1851 (origine)
1853 (d'Orléans)
1968 (gare Nord)
1989 (gare Sud)Correspondances Tramway Ligne 1 (Gare Nord) Bus Lignes 12 (Gare Nord) ; , et Tan Air (Gare Sud) La gare de Nantes est la principale gare de voyageurs de l'agglomération nantaise. Cette gare de passage est située sur la ligne Tours - Le Croisic.
La gare actuelle remplace à l'ancienne gare de Nantes - Orléans, de la compagnie du Paris-Orléans, par opposition à la gare de l'État, terminus nantais du réseau de l'État.
Sommaire
Histoire de la gare
La gare d'Orléans
Ancienne gare centrale de Nantes, la gare d'Orléans est construite le site de la « Prairie de Mauves », à l'ouest de l'actuelle gare.
Elle est inaugurée en 1853, deux ans après l'arrivée des premiers trains de la Compagnie des chemins de fer d'Orléans. Sa construction nécessita notamment le détournement de l'"étier de Mauves" qui s'écoulait en amont de la Loire, depuis Sainte-Luce-sur-Loire jusqu'au Canal Saint-Félix, au niveau du Quai Richebourg (aujourd'hui "Allée du Commandant Charcot"). La municipalité fera alors creuser un canal au sud de la nouvelle gare d'Orléans faisant de celui-ci une "gare d'eau". Cette ouvrage rejoignait le Canal Saint-Félix au niveau de l'actuel entrée du tunnel de l'Erdre.
La gare d'Orléans est alors un terminus de ligne venant de Paris-gare d'Orléans (aujourd'hui gare d'Austerlitz). Elle est constituée d'une halle fermée par un frontispice occidental, surmonté par trois sculptures d'Amédée Ménard représentant l'alliance de Nantes avec la Loire et l'Océan Atlantique. Au nord, le batiment jouxte une autre gare, celle du Petit Anjou, ligne locale qui desservait Cholet en partant vers l'est, tout en longeant les voies du réseau d'État.
L'année même de son inauguration, la ligne est prolongée vers la nouvelle gare de Chantenay (inaugurée en 1857 et construite au sud de la commune de même nom) par un tronçon de 4,7 km (correspondant à l'actuel tracé de la ligne 1 de tramway sur cette portion), desservant au passage la gare de la Bourse (située dans le centre-ville au niveau du quai de la Fosse) et la gare maritime (servant à l'acheminement des marchandises et cargaisons du port).
Ce nouveau tronçon emprunte alors les quais et nécessite l'aménagement de vingt-trois passages à niveau pour traverser les voies, représentant alors un danger constant pour les passants, bien que la vitesse des convois soit alors limitée à 16km/h. Cette situation devient bientôt intenable et des projets sont proposés pour supprimer toutes les entraves : ainsi la construction d'un viaduc aérien est envisagé dès 1899, projet finalement abandonné en 1933.
Les crues de la Loire faisant peser la menace d'un effondrement des quais sur lesquels se trouve les voies, pouvant ainsi entrainer une pertubation importante du traffic ferroviaire vers le port de Saint-Nazaire et les stations balnéaires de la Côte d'Amour, constitue pour les autorités, le prétexte pour entamer des travaux de comblement des bras nord du freuve et de son affluent, l'Erdre. Ceux-ci donnent alors l'occasion de dévier la ligne sur l'emprise de l'ancien "bras de l'Hôpital" en 1941. Ce nouveau tronçon est par la suite enfoui dans une trémie recouverte, creusée dans l'ancien lit du fleuve, ces travaux prenant fin en 1955.
Sévèrement endommagée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la gare est progressivement démantelée à partir de 1949 (sa verrière est démontée pour raison de sécurité cette année là).
Cependant, la restructuration du réseau SNCF, entraine la centralisation du trafic « voyageurs » sur la gare d'Orléans aux dépens de la gare de l'État qui ne garde qu'une activité « fret ».La construction d'une nouvelle gare s'impose.
La gare Nord
C'est la partie la plus ancienne des bâtiments actuels. Elle est construite un peu plus à l'est du site de l'ancienne gare de Nantes - Orléans. Les premiers coups de pioche sont donnés en 1965, pour une mise en service trois ans après.
Rénovée en 1997 à l'occasion, notamment, de la coupe du monde de football qui se déroula en partie dans la cité des ducs, elle se compose d'un vaste hall de départ et d'un petit hall d'arrivée, séparés par une brasserie et des sanitaires. À côté du hall de départ a été aménagé un grand espace de vente où l'on peut se renseigner et acheter / échanger ses billets. Le grand souterrain abouti dans la gare nord par un escalier (hall d'arrivée) et une pente douce (hall de départ). Le petit souterrain abouti quant à lui, uniquement dans le hall de départ par un escalier et un ascenseur. L'accès aux voies 1, 52, 53 et 54 se fait en revanche directement depuis le hall de départ qui est ouvert sur le quai.
La gare nord est desservie par la ligne 1 du tramway nantais, ainsi qu'une ligne de bus (ligne 12) reliant ainsi la gare directement au centre-ville. Un parking en plein air et un parking-silo sont situés à proximité immédiate du bâtiment. Les taxis stationnent quant à eux tant bien que mal devant l'entrée de la gare (dépose-minute).
La gare nord n'est pas mise en valeur comme la gare sud, et est plus ou moins dissimulée derrière une rangée d'arbres et les bâtiments qui lui font face.
Un long bâtiment de même architecture prolonge la gare nord le long des voies, et abrite les bureaux et services techniques SNCF et RFF.
La gare Sud
La gare a été inaugurée en 1989 pour l'arrivée du TGV dans la « Cité des Ducs ». Elle a été dessiné par Jean-Marie Duthilleul.
Plus moderne que la gare nord, la partie sud est composée d'un grand hall vitré surmonté d'un chapiteau bleu et blanc. À l'intérieur, on retrouve plusieurs guichets, un tabac-presse, un salon de thé et une cafétéria. Le hall donne également accès directement à l'hôtel Mercure.
Le grand souterrain abouti dans la gare sud par une grande pente douce, et le petit souterrain par un escalier et un ascenseur. Les deux gares sont ainsi directement reliées. En revanche, il n'y a d'accès direct à aucune voie par la gare sud.
La gare sud est desservie par deux lignes de bus de la TAN (lignes 24 et 56).
C'est également à la sortie de la gare sud que stationnent les cars départementaux complétant l'offre ferroviaire.
Équipements
La gare de Nantes dispose de 14 voies à quai dont 3 voies en terminus côté nord (52, 53 et 54).
Côté ouest en direction de Quimper et Saint-Nazaire, la ligne s'enfonce très vite en tranchée couverte construite dans un ancien bras de la Loire, puis dans le tunnel de Chantenay. Avant la construction de ces ouvrages, la ligne traversait la ville à niveau sur les quais du fleuve, dans des conditions difficiles pour la sécurité des riverains et pour l'exploitation ferroviaire (temps important nécessaire pour la traversée à faible vitesse de Nantes). Cependant, des récentes études ainsi qu'un exercice en conditions réelles ont démontré que la sécurité de ce tunel ferroviaire était largement insuffisante.
A l'est, dès la sortie de la gare, des bifurcations séparent les voies se dirigeant à l'est (ligne vers Angers et Paris), au sud-est (Bordeaux) et vers le sud-ouest (« lignes du Sud-Loire » vers Pornic et Saint-Gilles-Croix-de-Vie).
Au niveau de ces bifurcations, l'ancienne ligne du réseau de l'État coupe la ligne principale. L'ancien raccordement côté gare de Nantes, déposé, devra être reconstruit pour permettre la circulation du tram-train prévu entre Nantes et Nort-sur-Erdre pour 2010, puis vers Châteaubriant à l'horizon 2013.
Toutes les installations de la gare et les branches de l'étoile ferroviaire sont alimentées en courant alternatif 25 kV, à l'exception des lignes :
- de Nantes - Bordeaux (cependant la liaison Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne est électrifiée depuis 2008, travaux dont bénéciera un tram-train Nantes - Clisson qui sera mis en service dès 2010[1]),
- de Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Nantes - Pornic et Nantes - Paimbœuf, cette dernière est d'ailleurs fermée au trafic, même si des projets de réouverture de desserte voyageurs sont évoqués,
- de Nantes - Châteaubriant (abandonnée, mais destinée à être électrifiée et rouverte au tram-train en 2013).
- de Nantes - Carquefou (et auparavant vers Segré), aujourd'hui réservée au fret.
Desserte ferroviaire
La gare de Nantes est reliée à Paris en 2 heures (meilleur temps de parcours) et à Lyon, Grenoble, Lille, Bruxelles, Marseille, Strasbourg et Montpellier directement par TGV.
Des TGV directs ont relié Paris aux Sables-d'Olonne (via La Roche-sur-Yon). La ligne n'étant pas électrifiée, des locomotives Diesel de la série CC 72000 tractaient la rame TGV Atlantique à partir de la gare de Nantes. Cette disposition originale a pris fin en décembre 2004. Les TGV directs ont été réintroduits avec l'électrification du tronçon en décembre 2008.
La gare est aussi le point de convergence des principales lignes du TER Pays de la Loire.
Desserte urbaine
La ligne 1 du tramway nantais dessert la gare (accès Nord) depuis 1985 grâce à la Station "Gare SNCF" nord. A proximité de celle-ci se trouve également la ligne 4 du busway avec la station "Duchesse Anne - Château des Ducs de Bretagne".
Diverses lignes de bus, dont la navette aéroport, desservent la gare Sud à destination du centre-ville ou des quartiers alentours. De juillet 2005 à août 2009, la gare "sud" était également desservie par le Navibus "Erdre", permettant ainsi de rejoindre directement le campus universitaire situé au nord de la ville. Cependant, la très faible fréquentation (70.000 voyageurs par an) a eu raison de cette ligne qui a été supprimée le 24 août 2009, après 4 années de service à titre expérimental, tout au long des quelles ont été "testés" divers itinéraires...
Historique
- Le 1er août 1849, mise en service de la ligne de Saumur à Angers, par la Compagnie PO.
- Le 21 août 1851, mise en service de la ligne d'Angers à Nantes, par la Compagnie PO.
- Le 10 août 1857, mise en service de la ligne de Nantes à Saint-Nazaire, par la Compagnie PO.
- Le 30 décembre 1866, mise en service de la ligne de Nantes à La Roche-sur-Yon via Clisson, par la Compagnie PO.
- En 1868, mise en service de la ligne de Nantes à Redon.
- En 1868, mise en service de la ligne de Redon à Rennes.
- Le 11 septembre 1876, mise en service de la ligne de Nantes à Pornic, par les CFN.
- Le 1er juillet 1878, rachat par la Compagnie de l'Etat de la ligne de Nantes à Pornic.
- Le 25 janvier 1884, rachat par la Compagnie de l'Etat de la ligne de Nantes à La Roche-sur-Yon via Clisson.
- Le 18 mai 1885, mise en service de la ligne de Châteaubriant à Saint-Nazaire, par la Compagnie de l'Ouest, et de la ligne de Nantes à Saint-Mars-la-Jaille, par la Compagnie de l'Ouest.
- Le 31 décembre 1946, le dépôt de Nantes-Blottereau avait 17 locomotives à vapeur de la série 141R.
- Le 1er janvier 1963, le dépôt de Nantes-Blottereau avait 32 locomotives à vapeur de la série 141R.
- Le 1er janvier 1968, le dépôt de Nantes-Blottereau avait 61 locomotives à vapeur de la série 141R.
- En décembre 1968, le dépôt de Nantes-Blottereau perd ses locomotives à vapeur de la série 141R.
- En mai 1980, mise en service du train nocturne "Rhône-Océan" reliant Lyon à Nantes.
- Le 28 septembre 1980, mise en service du train Trans-Europ-Express (TEE) "Jules Verne" reliant Paris à Nantes, composé de voitures Grand Confort et tracté par des locomotives diesel de la série CC 72000.
- Le 22 septembre 1989, dernier jour de circulation du train Trans-Europ-Express (TEE) "Jules Verne" reliant Paris à Nantes.
- En 1999, le train nocturne "Rhône-Océan" Lyon - Nantes est amorcé à Grenoble les fins de semaine.
- Le 14 décembre 2008, l'électrification de la ligne des Sables-d'Olonne permet la création de TGV direct Paris - Nantes - Les Sables-d'Olonne.
Dépot de Nantes-Blottereau
Nantes possède également un important dépôt de locomotives technicentre conservant une importante activité, celui de Nantes-Blottereau, situé dans le quartier de Doulon. Des locomotives à vapeur 231 D (le film sur la 231 D 745 a été tourné a Nantes) et 141 R aux locomotives diesels BB 66000 et BB 67000 en passant par les autorails X 2400 X 2800 et X 4300 puis les locomotives électriques BB 25200 et BB 22200 y sont entreposées.
Cependant, l'ancienne gare de triage qui s'y trouve doit théoriquement être transformée à l'avenir en plate-forme multimodale.Bibliographie
- La France des gares, collection Guides Gallimard, 2001
- Livre : "Le matériel moteur de la SNCF", par Jacques Defrance, Editions N.M. à Paris, paru en 1969.
- Livre : "Histoire du réseau ferroviaire français", par Patricia et Pierre Laederich, André Jacquot et Marc Gayda, Editions de l'Ormet à Valignat (03), paru en 1996.
- Livre : "Le matériel moteur de la SNCF", par Jacques Defrance, Editions N.M. à Paris, paru en 1969, réédité en 1978.
- Livre : "L'évolution du matériel moteur et roulant de la Cie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM)", par Lucien Maurice Vilain, Editions Vincent - Fréal et Cie, 1971.
- Livre : "Les 141R, ces braves américaines", par Bernard Collardey et André Rasserie, Editions La Vie du Rail", paru en 1981.
- Livre : "La légende des Trans-Europ-Express" (TEE), de Maurice Mertens et de Jean-Pierre Malaspina, aux Editions LR-Presse, publié en 2007.
- Revue : "Le train" avec numéro hors série sur les autorails X 2700 et X 2770).
- Revue : "Le train" avec numéro hors série sur "Les locomotives diesels de ligne", les CC 72000, tome 4, par Olivier Constant, spécial 3/99 de 1999.
- Hebdomadaire : "La Vie du Rail" avec plusieurs articles de 1955 à 2008.
- Indicateurs horaires SNCF de 1938 à 2005.
Codes gares
Une nouvelle gare en 2016
Des petits travaux de modernisation ont récemment été réalisés. Parmi eux, l'installation d'un ascenseur gare nord, l'amélioration du système d'information voyageurs (signalétique développée, adoption de panneaux à LED pour l'affichage des trains, la réalisation d'un nouveau quai (deux nouvelles voies)...
Aussi, les trois voies en "terminus" 52, 53 et 54 vont être restructurées et sécurisées et une quatrième va être aménagée. Tout cela en vue de l'arrivée prochaine du tram-train Nantes <> Clisson en 2010, et [[Nantes <> Châteaubriant]] en 2013.
Mais Nantes connaît une croissance particulièrement importante depuis quelques années et l'actuelle gare ne répond plus concrètement aux besoins de la population (seuil des 11 millions de voyageurs dépassé). Avec un trafic en perpétuelle hausse, la municipalité affirme que la gare de Nantes arrivera à saturation d'ici 2018 où le nombre de passagers pourrait doubler pour passer à 20 millions. En effet, l'extension du TGV-Atlantique jusqu'aux Sables-d'Olonne, la mise en service de deux lignes de tram-train en 2010 et 2013 et l'ouverture de nouvelles liaisons (Nantes <> Brest en 2h45 dés 2010, Nantes <> Paris en 1h50 par Air France en 2013...) vont faire de la gare de Nantes un point de convergence important pour les voyageurs.
Pour cette raison, l'actuel maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a souligné l'urgence d'une nouvelle gare. C'est donc le cabinet "Duthilleul", architecte de la SNCF, qui a imaginé une nouvelle gare moderne, tournée vers la Loire et le cœur historique de la ville. Cette nouvelle infrastructure verra le jour peu après 2015. La totalité des voies et quais seront réaménagés, les bâtiments actuels de la gare Nord seront détruits et les principales voies d'accès seront restructurées
La nouvelle gare devrait se constituer au total de 16 voies (dont, 3 pour le futur tram-train, 6 pour les destinations nationales et internationales, et 7 pour le trafic régional et départemental). La gare en elle-même, se situera en hauteur, et étalera ses 66.300 m2 sur trois niveaux. Constituée d'un très vaste hall et d'espaces bien définis, le bâtiment couvrira l'ensemble des voies, permettant une facilité d'accès aux quais, via de nombreux escalators et escaliers. 16.700 m2 seront réservés aux halls et couloirs, 5.700 m2 aux commerces, boutiques et restaurants, 14.700 m2 à un nouveau complexe hôtelier, et 17.600 m2 aux activités tertiaires (bureaux, administration...). Mais on y retrouvera également les services publics (poste, banques, crêche), voire, culturels (boutiques, salles d'exposition, de conférence...). Des espaces de détente ponctueront cette grande galerie.[2]
L'emplacement de l'actuelle gare nord sera libre et ouvert sur le centre-ville. Une grande place pavée traversée par le tramway (ligne 1) verra le jour, ainsi que des parkings couverts et découverts. L'accès à la gare se fera à proximité immédiate du tramway, par des escalators, un grand escalier, et un ascenseur panoramique. Une fois en haut, le voyageur marche sur une grande terrasse en hauteur, menant au bâtiment.
L'emplacement de l'actuelle gare sud quant à lui, sera ouvert sur l'Erdre. Ce vaste espace se transformera en grand pôle d'échange, où voiture, bus, busway et Bicloo se complèteront. Une grande esplanade reliant la gare aux quais de l'Erdre, via un mail arboré est à prévoir. Le hall de la gare sud, relativement récent, sera le seul élément conservé. Il constituera en effet l'entrée sud de la gare, et s'intègrera parfaitement à l'ensemble.
Pour finir, un gigantesque dôme de verre et d'acier de six mètres d’épaisseur recouvrirait l'ensemble du site. A l’intérieur seraient aménagés des "entonnoirs" dont le diamètre minimum situé à mi-largeur de la toiture serait d’environ deux mètres seulement. Les premières simulations numériques ont montré que ce dispositif permettait par effet Venturi de doubler la vitesse du vent au diamètre le plus petit et ainsi, de multiplier par huit l’énergie récupérée par une dizaine d’éoliennes positionnées au cœur de la toiture. Vents d’est, vents d’ouest : le moindre souffle d’Eole sur la nouvelle gare de Nantes pourrait bien se voir transformer en électricité. Ce dôme transparent, privilégiant la lumière et la chaleur naturelle fera penser à une grande vague, une onde marquant l'appartenance de Nantes au domaine maritime...
Avec la future gare de Nantes, c'est une partie du centre-ville qui va s'ouvrir un peu plus sur le paysage. En effet, l'actuelle gare (que ce soit nord ou sud), n'est pas mise en valeur. Il faut pour cela qu'elle se modernise et devienne un maillon fort de l'architecture urbaine de Nantes.
Ce grand projet permettra à terme, d'envisager l'aménagement de voies souterraines (sur l'emplacement des actuels tunnels d'accès aux quais), afin de compléter encore le trafic péri-urbain et départemental s'il se développe. C'est effectivement la seule possibilité que la ville ait retenue, l'emplacement de la gare ne lui permettant pas de s'étendre en surface.
Pour un budget de 150 millions d'euros, ce projet coïncide parfaitement avec le projet d'Aéroport du Grand Ouest, et celui du terminal "croisières" sur l'île de Nantes. Trois pôles, qui pourront à terme, être reliés par le tram-train.
Chronologie
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des gares de France
- Liste des gares desservies par TGV
- Ligne Nantes - Saintes
- Ligne Tours - Le Croisic
Liens externes
- La gare de Nantes sur Gares en mouvement, un site officiel de la SNCF
- Site officiel SNCF/TER Pays de la Loire
Notes et références
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