- Gare de l'État (Nantes)
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Nantes État
fermée et désaffectée
Façade de l'ancienne gare de l'État de Nantes
aujourd'hui maison des syndicatsLocalisation Pays France Ville Nantes Coordonnées géographiques Gestion et exploitation Propriétaire Ville de Nantes Services Maison des syndicats Historique Fermeture 1980 Classement oui Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Nantes
modifier La gare de l'État (ou Nantes-État) est une ancienne gare ferroviaire de Nantes située sur l'île de Nantes, sur la "Prairie-au-Duc", qui comme son nom l'indique était le terminus nantais du réseau de l'État.
Sommaire
Historique
Le bâtiment érigé de 1884 à 1887, est alors constitué d'un pavillon central. Un tronçon ferroviaire de 4,9 km est également construit entre 1883 et 1886, qui la relie à la Gare d'Orléans exploitée par la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans.
Le 23 septembre 1943, la gare de l'État est atteinte par les bombardements alliés[1]. Ayant perdu son activité « voyageurs » en 1959 au profit de la même Gare d'Orléans (devenue « Gare de Nantes »), Nantes-État fut alors dédiée au fret. Le bâtiment gardera son activité administrative et commerciale jusqu'en 1980, date à laquelle celui-ci sera définitivement fermé. Cependant, les infrastructures ferroviaires sont actuellement toujours utilisées par la SNCF, bien que ces activités sont emmenées elles aussi, à être transférées à l'horizon 2012-2015, vers l'ancienne Gare de triage du Grand-Blottereau dans le quartier de Doulon, qui sera transformée à cette date en plate-forme multimodale.
Réhabilitation et projets
Maison des syndicats
L’ancienne gare de l’État, construite à la fin du XIXe siècle près des chantiers navals, présentait une composition classique à corps principal axé avec ailes basses latérales et constructions en retour délimitant une place.
Menacée de destruction, la partie centrale de la Gare de l'État a été considérée comme un patrimoine Nantais à sauvegarder dans le cadre du plan de restructuration Urbain proposé par l'Architecte Alexandre Chemetoff.
De 1992 à 1995, la Ville de Nantes cherchait à regrouper l'ensemble des syndicats sur un seul site. Le cabinet Crystal Conseil SA a réalisé une étude de faisabilité sur trois sites. La Gare de l'État a été retenu comme lieu significatif de la lutte syndicale. L'étude de programmation suivra avec comme objectif la création de 2 ensembles constitué de 3 bâtiments, chaque ensemble devant être raccordé sur la partie centrale conservée de l'ancienne gare de l'État, dans laquelle sont alors regroupés les services communs à tous les syndicats, dont les salles de formation (1er cas en France).
Un concours d'architecte est lancé par la Ville de Nantes en 1996. Le cabinet Nantais FORMA, 6 mandataire associé à l'Atelier C Chénais-Crouigneau est retenu comme Maitre d'œuvre lauréat. La maison des Syndicats est livrée en 2001 et recevra en 2002 le 1er prix d'Architecture Nantaise. Le paysagiste Jacques Le Bris a aménagé les patios intérieurs des bâtiments construits, quant à l'aménagement extérieur (hors prix départemental), il a été assuré par le Bureau des paysages (Alexandre Chemetoff).Bassin à flot
Selon le projet Chemetoff, les terrains occupés actuellement par les voies ferrées doivent laisser la place à un bassin à flot (dit de la "Loire Maritime") qui ne devrait pas voir le jour avant 2015[2], ce projet rentrant dans le cadre du plan d'aménagement de l'île de Nantes également conçu par Alexandre Chemetoff.
Celui-ci doit théoriquement accueillir un port de plaisance de 600 m de long sur 65 m de large et d'une capacité de 300 places. Il serait relié à la Loire par une double-écluse débouchant sur le Quai des Antilles, à proximité du hangar à bananes. Autour de ce bassin, il est prévu de construire des immeubles abritant notamment : logements, boutiques et restaurants.La nomination d'un nouvel architecte, Marcel Smets, pourrait remettre en cause cette option au profil d'un parc paysager. La destination définitive de ces terrains sera prise lorsque la procédure d'acquisition de ceux-ci auprès de RFF aura été bouclée[3].
Une ou deux voies ferrées devraient néanmoins être conservées qui selon les projets, devront être dédiées à un futur tram-train desservant ce nouveau quartier[4].
Galerie
Notes et références
- Catherine Decours, Le port de Nantes a 3000 ans, Giotto, septembre 2006, 114 p. (ISBN 2-910561-24-0)
- Article sur maville.com
- « Les terrains très convoités de RFF » - Article du Point du 17 février 2011
- Article sur ile-de-nantes.com (site non-officiel de l'île de nantes)
Voir aussi
Article connexe
Catégories :- Gare fermée de la Loire-Atlantique
- Ligne Nantes-État - La Roche-sur-Yon par Sainte-Pazanne
- Gare de Nantes
- Île de Nantes
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